Tag: Bruxelles

  • Change the system not the climate! Journée de discussion à Bruxelles

    climat_bxl31 octobre : Journée conférences / débats / ateliers à Bruxelles

    Mobilisation pour la COP-21. Le samedi 31 octobre, à la Erasmushogeschool, Rue des Six Jetons 70, 1000 Bruxelles

    Journée conférences, ateliers, débats. Entrée libre.

    Avec PABLO SOLON (ex ambassadeur de la Bolivie à l’ONU) et ASBJORN WAHL (Confédération Syndicale Internationale)

    Programme de la journée

    9h30 Accueil
    10h Conférence de Pablo Solon : mise en perspective de la COP-21 et de ses enjeux
    10h30 – 12h Ateliers

    PAUSE SANDWICHES

    13h30 – 15h30 Ateliers
    15h30 – 17h30 Rapport des ateliers et débat

    Pause

    18h Meeting final avec :
    Pablo Solon, Asbjorn Wahl, Natalie Eggermont (Climate Express), Brigitte Gloire (oxfam solidarité), Douglas Sepulchre (Climat et Justice Sociale)

    Avec en ateliers :

    – Climat et dette écologique

    – Technologies dangereuses

    – Ressources : épuisement, dépassement, effondrement

    – Alimentation, Forêts, usage des sols et Climat

    – Syndicats, Emploi et Climat

    Organisé par : Climat et Justice Sociale, OXFAM Solidarité, CADTM, MPOC, Nucléaire stop

    Avec le soutien de : CETRI, Climate express

    Rendez-vous samedi 31 octobre !

    => Page de l’événement Facebook

  • Le Balais Citoyen à Bruxelles : une soirée enrichissante sur les luttes au Burkina

    Balais01Dimanche 18 octobre était organisée une conférence des représentants du Balais Citoyen. Ses représentants n’étaient autres que Smockey et Sams’k, artistes très connus au Burkina, à l’initiative du mouvement.

    Par Laure et Ousmane (Bruxelles)

    Alors qu’ils n’avaient été invités qu’une semaine auparavant, leur présence a suscité l’engouement parmi la population tant belge que burkinabé et africaine de manière générale. La salle de l’horloge du sud était plus que remplie par près de deux cent personnes, sans compter celles qu’il a fallu refuser par manque de place. Les discussions au sortir de la conférence étaient également très passionnées sur la question d´un mouvement révolutionnaire pour le Burkina et pour l´ensemble de l´Afrique.

    Balais03La conférence était riche en partages d´expériences sur l´organisation et la naissance du mouvement du Balais Citoyen qui a suscité une grande attention au delà des frontières.

    Les orateurs ont souligné l´importance de s´organiser par quartiers, de manière hebdomadaire, et aussi en coordination nationale et internationale (différents “cibals”, des cercles du Balais Citoyen, ont été créés dans de nombreux pays où la communauté burkinabé est présente). Ils ont également insisté sur la nécessité de conscientiser les masses laborieuses, mais aussi de préserver cette vigilance du peuple qui s´est encore illustrée lors du putsch en septembre. Ils ont également expliqué la volonté de mettre sur place un programme politique, une charte et un projet de société propre au Balais Citoyen.

    Balais02“Il faut suivre vos convictions, pas suivre des leaders. Si vous suivez vos convictions, vous serez les leaders de demain.” disait Smokey

    Néanmoins, on a pu dénoter des limites à la stratégie du Balais qui refuse de prendre le pouvoir et cherche seulement à se poser en “garde fou” des représentants politiques, de l´Etat. Ils mettent en avant la personnalité des hommes politiques comme seule responsable de leurs actes et minimisent l’impact du système capitaliste sur les politiques menées. Or, tant que le système capitaliste restera en place, les marionnettes de l´impérialisme continueront de se succéder, et le peuple burkinabé continuera de se faire exploiter.

    Ce qui est inquiétant, c´est que dans cette situation potentielle de double pouvoir, refuser d’aller plus loin équivaut à prendre une hyène pour garder des chèvres. C’est ainsi exposer le peuple à la répression au sortir des prochaines élections. Il est pourtant évident que la seule solution pour les travailleurs et les pauvres est de prendre en main le pouvoir politique par eux-même, par une révolution sociale, pour en finir avec le système capitaliste. Ce n’est qu’à ces conditions qu’il sera possible d’enfin se réapproprier les richesses du pays, de décider démocratiquement de leur utilisation et de leur partage tout en éradiquant la pauvreté.

    Pour mener à bien cette révolution, il faudra que le Balais Citoyen s´organise avec les organisations syndicales, étudiantes et l´ensemble des organisations révolutionnaires de la société civile qui ont participé à la révolte populaire qui a renversé le dictateur en place.

    Lorsqu´une telle société prendra place, il est certain que l´impérialisme cherchera non seulement à boycotter mais surtout à anéantir le pouvoir indépendant du peuple. Il sera donc indispensable d´en appeler à la solidarité révolutionnaire des travailleurs et des jeunes d´Afrique et du reste du monde.

    => Dossier : Burkina Faso : La révolte des masses fait chavirer le coup d’État manqué

  • Bruxelles, action d'encerclement contre le TTIP

    Encerclement_TTIP_07Lundi prochain commencera le 11e round de négociations du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership, le Traité Transatlantique). Ce traité qui implique l’Union Européenne et les États-Unis vise à créer la plus grande zone de libre-échange, un véritable désastre pour nos conditions de vie et de travail ainsi que pour la législation environnementale. Un traité similaire, le CETA, est en discussion entre l’Union Européenne et le Canada. La logique de ces pourparlers qui se déroulent dans le plus grand secret est de mettre en concurrence directe les travailleurs et de supprimer toute règle considérée comme un obstacle à la «libre concurrence » et à la soif de profits des grandes entreprises.

    Encerclement_TTIP_03Plusieurs manifestations et évènements ont été organisés en Belgique pour dénoncer le TTIP, les accords de libre-échange en général ainsi que la politique d’austérité, du 15 au 17 septembre. Ce 10 octobre, des milliers de personnes avaient également défilé dans les rues d’Amsterdam dans le même cadre, et Berlin a connu une manifestation monstre de 250.000 personnes ! Une pétition de l’initiative « Stop TTIP » a également réuni plus de trois millions de signataires.

    Cette journée du 15 octobre avait débuté en accueillant des marcheurs européens venus d’Espagne, de France, de Grèce, d’Allemagne,… qui se sont mis en route vers la capitale de l’Union européenne afin d’y protester contre les traités néolibéraux. Ensuite, plusieurs blocages de rue avaient été prévus pour encercler le sommet européen qui prend actuellement place avec la participation d’agriculteurs ; de syndicalistes de la CGSP, des Jeunes FGTB ou encore de la CNE ; d’activistes d’ONG,…

    Différentes prises de parole ont pris place sur le podium disposé au blocage central, à l’entrée du parc du Cinquantenaire. Là différents porte-paroles (des sans-papiers, de Vie Féminine,…) ont accentué l’un ou l’autre aspect de ces négociations toxiques pour les travailleurs et l’environnement, tout en soulignant à chaque fois la nécessité d’une lutte menée de concert. Violations des droits humains à travers les politiques migratoires, paradis fiscaux, politiques anti-écologiques et anti-climatiques, agro-business, d’austérité, dumping social, bas salaires,… les sujets touchés ont été nombreux, de la tribune comme entre les manifestants où les discussions ont été animées, notamment autour de la question cruciale de savoir comment construire un rapport de force capable d’inverser la lourde tendance antisociale actuelle.

    Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) étaient également de la partie. Au-delà de la nécessité de lutter ensemble contre l’austérité sous toutes ses formes, nous avons accentué qu’il est impossible de sortir de l’austérité sans sortir du capitalisme et que cette Union Européenne ne devait pas être réformée, elle devait être renversée, à l’instar du système capitaliste, afin d’ouvrir la voie à une société débarrassée de la logique d’exploitation, une société socialiste démocratique où les leviers économiques (finance, énergie,…) seraient intégralement aux mains de la collectivité.

    La manifestation s’est terminée par le traditionnel jeu du chat et de la souris avec la police, ce que cette dernière a saisi comme occasion pour procéder à une centaine d’arrestations administratives.

    Bruxelles, action d'encerclement contre le TTIP

    Reportage-photos de PPICS :

    No TTIP // Photos: PPICS

  • Manifestation contre la venue de Marine Le Pen à Bruxelles. STOP au meeting raciste du Vlaams Belang !

    antiFNLe 15 septembre, le parti néofasciste Vlaams Belang organise à Bruxelles un colloque avec Marine Le Pen « contre les diktats de l’Union Européenne » et pour s’en prendre aux migrants et aux populations du Sud de l’Europe. Cette collaboration entre le Front National de Marine Le Pen et le Vlaams Belang est renforcée par la mise sur pied de leur nouveau groupe d’extrême droite au parlement européen.

    Affiche_antifa_LePenNous devons dénoncer l’hypocrisie de l’Union Européenne. La crise économique profonde du capitalisme, les politiques néocoloniales et les interventions militaires au Moyen-Orient et en Afrique ont créé une instabilité politique, alimenté la violence sectaire et disloqué les économies des pays touchés. Certains prennent le risque d’une périlleuse traversée de la Méditerranée. La politique d’asile de l’Union Européenne criminalise les réfugiés et militarise ses frontières.

    Sur le compte twitter du FN, ils écrivent: « Des frontières et des charters : la solution pour Calais et le reste ! » Leur attitude est de jeter de l’huile sur le feu pour stimuler le racisme. L’extrême droite instrumentalise les migrants comme boucs émissaires des échecs économiques du capitalisme afin d’accroitre les tensions et les divisions entre divers groupes dans la société.

    Le FN clame que ce n’est pas aux Français de payer pour les Grecs et qu’il serait impensable que ces derniers ne règlent pas l’entièreté de leur dette. Mais ces dettes ne sont pas celle des Grecs, des Espagnols, des Français, des Allemands ou des Belges et ne doivent pas être payées par eux,… Ce sont celles des spéculateurs: banquiers et multinationales, ce que cache le FN.

    Ne nous laissons pas diviser! Une lutte unitaire des travailleurs et de la jeunesse, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi, est nécessaire pour arrêter l’austérité en Belgique et en Europe et permettre un plan d’investissements publics massifs pour la création d’écoles, de logements sociaux et d’emplois décents pour tous.

    MANIFESTATION ce mardi 15 septembre, à 19h, Madou, Place Surlet de Chokier, à Bruxelles.

    => Évènement Facebook

    => Tract de mobilisation en version PDF

    =>Affiche en format PDF

    Cette manifestation est à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs et de la campagne antifasciste Blokbuster avec le soutien de : Association Joseph Jacquemotte, CADTM – Belgique, Collectif Antifascisti Bruxelles, FEWLA, FAF (Front AntiFasciste), Initiative Solidarité avec la Grèce qui résiste, Jeunes FGTB-Charleroi, JOC-Bruxelles, Mouvement Anti-FN (France), PSL-LSP, Syndicalisten TEGEN Fascisme/Syndicalistes contre le Fascisme, USE – Jeunes FGTB,…

    Pour signer cet appel, contactez-nous via boris@socialisme.be

  • [PHOTOS] Rassemblement contre les violences policières à Bruxelles

    anderlecht01Ce lundi 29 juin se sont rassemblées plusieurs dizaines de personnes devant le commissariat de la police locale, rue Démosthène, à Anderlecht. Ce rassemblement visait à soutenir Mwadi et son fils, cette mère et son enfant de 17 ans qui ont été victimes de violences policières ce dimanche 14 juin dans un commissariat tristement célèbre pour ses problèmes de racisme et d’abus de pouvoir. C’est une initiative de la campagne Stop-répression des Jeunes Organisés et Combatifs (JOC-Bruxelles).

    Par Maxime (Bruxelles)

    Si ces deux habitants d’Anderlecht se sont retrouvés dans le commissariat, c’est dans le but de pouvoir faire une déclaration de perte de carte d’identité. C’est en essuyant un refus de la part des policiers et en cherchant à savoir les raisons de celui-ci, que le ton est monté et que les deux Anderlechtois se sont fait agresser par les agents de la police locale. Ils sont entrés vers 13:45 et n’en sortiront qu’à 22:10 après avoir subi des coups et avoir été enfermés au cachot. Ces violences sont inacceptables.

    Il est totalement inacceptable que des habitants d’Anderlecht ne se rendent plus au commissariat de leur quartier par peur d’y être accueillis par des violences et/ou du mépris. Les policiers violents et racistes qui travaillent encore doivent être lourdement sanctionnés.

    Le témoignage de ces deux personnes se rajoutent à la longue histoire des violences et des abus de pouvoir de la police dans cette commune populaire et très pauvre de la Région Bruxelles-Capitale. Tant que la spirale de la violence et le cercle vicieux infernal dans lesquels se sont enfermés les politiciens dirigeant la commune, la politique répressive et les abus de la police continueront.

    Anderlecht n’a pas besoin de tout ça. Anderlecht a besoin d’emplois pour la jeunesse, d’investissements et de services publics. Une politique de prévention de la part d’une police de quartier disposant de réels moyens donnerait aussi bien plus de résultats.

    Des solutions sociales aux problèmes sociaux, voilà ce dont nous avons besoin dans cette commune.

  • Évaluons ensemble la lutte contre ce gouvernement des riches!

    greve_michelAssemblée ouverte PSL-Bruxelles

    20 mai – 19h – Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles

    Tirons ensemble les leçons des six premiers mois du gouvernement Michel et de notre lutte contre ce gouvernement des riches. Ne laissons pas cela aux mains des médias traditionnels! Ce sont nos actions qui ont fait la force du plan d’action de novembre/décembre 2014, évaluons-le nous-même.

    Ce plan d’action a montré au grand jour quelle est la force potentielle du mouvement des travailleurs, mais nous aurons à en construire un nouveau, plus massif et plus dur, jusqu’à la chute du gouvernement. Nous devons construire un rapport de force à la base, de sorte à pouvoir répondre à ceux qui stoppent le mouvement du sommet.

    Discutez-en avec nous, soyons plus forts à l’avenir et mieux préparés pour les actions qui ne manqueront pas d’éclater à nouveau au cours des prochains mois!

  • [INTERVIEW] Vers une coordination nationale des groupes de sans-papiers

    sp_marcheLe système de politiques migratoires belge avait déjà été considérablement durci à l’époque du Gouvernement Di Rupo et de la secrétaire d’État à l’asile et à l’immigration Maggie De Block. Comme sur les autres dossiers, le gouvernement actuel a décidé de passer à la vitesse supérieure. Mais la lutte des sans-papiers se développe.

    Propos recueillis par Boris Malarme,

    Vous organisez une manifestation le 3 mai prochain à Bruxelles. Peux-tu nous expliquer l’état des lieux du mouvement jusqu’ici ?

    ‘‘Plusieurs collectifs de demandeurs d’asile s’organisent à Bruxelles. Il y a les Afghans qui ont occupé l’église du béguinage à Bruxelles opposés à leur retour en Afghanistan dans des zones dites ‘‘sécurisées’’, le groupe ‘‘2009’’ constitué de sans-papiers non-régularisés lors de la dernière grande campagne de régularisation en 2009, l’occupation politique ‘‘Léopold 2’’ à Molenbeek, le groupe ‘‘Ebola’’ composé de ressortissants des trois pays touchés par la maladie qui mène une occupation politique à Saint-Josse et il y a encore un groupe issu des pays d’Amérique latine. Chaque groupe à ses revendications et ses spécificités au niveau des recours. Le groupe Ebola, par exemple, exige une protection humanitaire le temps que l’épidémie soit endiguée. Ces groupes, avec diverses associations, organisent ensemble des manifestations deux fois par semaine devant l’Office des étrangers.
    ‘‘La Coordination des Sans-Papiers de Bruxelles rassemble toutes les initiatives que j’ai déjà mentionnées, mais aussi de nombreux demandeurs d’asile qui ne se retrouvent pas dans l’un ou l’autre de ces groupes, autour de revendications communes à tous les travailleurs sans-papiers. En premier lieu: la régularisation de tous les sans-papiers en Belgique.’’

    Vous avez participé aux concentrations du front commun syndical Place de la Monnaie ou encore à la manifestation du front commun qui a eu lieu le 30 mars dernier à Bruxelles contre la politique antisociale du gouvernement Michel. Pourquoi est-ce important ?

    ‘‘Avec la Coordination, nous avons jusqu’ici organisé la présence de délégations de sans-papiers dans toutes les manifestations syndicales contre le gouvernement Michel et nous avons soutenu les grèves. Nous avons également participé aux manifestations contre les centres fermés 127-bis et à Vottem, à Liège. On part d’une analyse de la politique d’immigration en Europe et en Belgique mais on est conscient que ce thème n’est pas isolé du contexte politique général et donc d’une offensive généralisé contre tous les travailleurs. Nous cherchons des liens avec les syndicats, des associations, des organisations politiques pour élargir le champ de solidarité.

    ‘‘La politique brutale du gouvernement a dernièrement poussé deux sans-papiers à mettre fin à leurs jours par désespoir. L’un d’eux participait aux manifestations et était actif avec le groupe ‘‘Ebola’’. Il est décédé le lendemain de son immolation dans les locaux de Fedasil. L’autre s’est suicidé au centre fermé de Merksplas. Il vivait en Belgique depuis 16 ans sa famille vit ici, mais une deuxième tentative d’expulsion était prévue.

    ‘‘Le gouvernement de droite mène une politique migratoire dite ‘‘qualifié’’, qui ne vise pas à accueillir ceux qui fuient les crises, les guerres et la misère. La politique de droite de l’Union européenne facilite l’immigration pour une minorité, ceux qui en ont les moyens, et pour disposer d’une main d’œuvre bon marché pour les patrons. La nouvelle taxe de 215 € pour les primo-arrivant introduisant un dossier en vue d’un permis de travail ou d’une régularisation ainsi que le durcissement de la politique inhumaine d’expulsion et d’enfermement dans les prisons que sont les centres fermés poussent de nombreuses personnes dans la clandestinité.

    ‘‘Ainsi se développe une main d’œuvre qui travaille au noir à des conditions de misère et qui s’enferme le reste du temps par peur des rafles. C’est une aubaine pour les patrons qui ne doivent pas respecter les horaires de travail et les conquêtes syndicales. Des patrons ont par exemple fait travailler des sans-papiers lors de la grève générale du 15 décembre dernier. Ce travail au noir dans la sphère illégale du capitalisme est aussi utilisé pour mettre pression sur les conditions de travail et de salaire de l’ensemble des travailleurs.’’

    Quel est l’objectif de la manifestation du 3 mai ?

    ‘‘Ce sera la première manifestation organisée par la Coordination. Le projet du 3 mai découle d’un contexte de lutte. Nous voulons réagir face au secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration Theo Francken (N-VA) et au gouvernement. Les problèmes évoqués ici ne concernent pas que quelques centaines de cas: il y plus de 100.000 sans-papiers en Belgique. Nous avons l’objectif ambitieux de réunir plusieurs milliers de personnes, en premier lieu les travailleurs sans-papiers eux-mêmes. La marche vise à sensibiliser les travailleurs belges et à faire un pas en avant dans l’organisation de notre lutte avec les collectifs de sans-papiers qui se sont développés à Liège, Anvers, Mons,… Après le 3 mai, nous voulons évoluer vers une coordination nationale de tous les groupes existants en Belgique.’’
    Quelle solution défendre face à cette problématique?

    ‘‘Avec les travailleurs belges, nous pouvons combattre ensemble pour une diminution collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires afin de garantir des emplois et une vie décente pour tous. Par la lutte, il est possible d’arracher des avancées pour les sans-papiers confrontés à des situations très graves. Mais le capitalisme ne peut être humanisé. Seuls comptent les profits des multinationales. Sur base de ce système, il y aura toujours des réfugiés qui fuient les guerres, les crises et la pauvreté. Cela continuera à engendrer de nouveaux drames, comme ces milliers de migrants qui meurent chaque année dans des naufrages en méditerranée. Seule une autre société peut créer une véritable liberté de circulation pour ceux qui le souhaitent tout en assurant la possibilité de construire une vie décente dans son pays d’origine.’’

    Marche des sans-papiers 3 mai – 15h gare du Midi – Bruxelles

  • [PHOTOS] Morts de migrants en Méditerranée: manifestation à Bruxelles

    Hier, environ 1000 manifestants ont défilé à Bruxelles suite au nouveau drame en mer Méditerranée qui a vu des centaines de migrants décéder en essayant de rejoindre les berges de la "Forteresse-Europe". Cette problématique est destinée à prendre de l'ampleur dans les temps à venir. Nombreux sont ceux qui sont très justement choqués par cette tragédie et qui exigent que des décisions soient prises pour répondre à cette tragédie autrement que par la répression et le renforcement des frontières européennes. La mobilisation d'hier était une des expressions de cela.

    Photos : PPICS.

  • Débat sur la Grèce : quelle perspective pour le mouvement anti-austerité?

    debat_grece_02

    Antarsya Belgique vous invite à ce débat avec Panagiotis Sotiris membre du comité centrale d’Antarsya (la coalition de la gauche anticapitaliste grecque) venu spécialement d’Athènes, Eric Byl du Parti Socialiste de Lutte, Céline Caudron de la LCR / SAP, Jean Flinker d’Attac Bruxelles 1 et Kyle Michiels du Vonk/Révolution.

    Ce mardi 28 avril, à partir de 19h, à la Pianofabriek, 35 rue du Fort, 1060 Saint-Gilles

    => Évènement facebook

  • [PHOTOS] Manifestation à Bruxelles contre les exclusions de chômeurs

    Quelque 150 personnes ont participé à cette action organisée à Bruxelles par le réseau "Stop article 63§2" et les JOC, soutenus et rejoins par divers groupes comme "Acteurs des temps présents", Hart Boven Hard / Tout Autre Chose, etc. Le PSL a également participé à cette action.

    => Rapport de l’évènement

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