Tag: Bruxelles

  • Flightcare: Vindevoghel gagne son procès, mais regagnera-t-elle son emploi?

    En juillet 2005, Maria Vindevoghel, déléguée LBC (la Centrale flamande des Employés de la CSC) avait été licenciée sous prétexte qu’elle n’avait pas respecté les règles de sécurité, traquée par la direction pour qui la moindre excuse était bonne pour se débarasser d’une déléguée trop gênante.

    Par un militant LBC/CNE

    La Cour du Travail de Bruxelles vient de juger qu’elle avait été injustement licenciée par Flightcare, que la déléguée et son syndicat avaient été discriminés par cette entreprise et qu’elle devrait maintenant retrouver sa place.

    En soi, c’est une victoire importante. Mais que faire si Flightcare ne réintègre pas la déléguée malgré tout ?

    La Cour du Travail a notamment déclaré qu’il n‘existe aucune base légale pour imposer des astreintes. Il n’existe donc concrètement aucun levier et Flightcare n’a d’ailleurs donné aucune suite à cette décision si ce n’est de faire appel à la Cour de Cassation.

    En France et aux Pays-Bas, un employeur doit d’abord recevoir la permission avant de licencier un délégué. Dans le cas contraire, le licenciement est annulé.

    En Belgique, le renforcement de la protection des délégués est un thème crucial, surtout à l’approche des élections sociales de 2008. Si des astreintes imposées à l’employeur peuvent être une option, la réintégration des délégués injustement licenciés doit être obligatoire.

    Le droit de grève et la protection des délégués ont été acquis sur base de la lutte et de la solidarité, c’est par la lutte et la solidarité que ces acquis seront préservés et élargis.

  • Et le marché du travail, vous le voulez en français ou en néerlandais?

    Et voilà, encore un édito sur le communautaire. Mais bon, l’agenda politique ne se fait pas selon notre volonté. Pour ce sujet, comme pour tant d’autres, nous dépendons de ce que proclament à grands cris les partis traditionnels.

    Stéphane Delcros

    Le grand sujet du jour, c’est l’emploi; ça, personne ne peut le nier. Les partis traditionnels flamands ne jurent que par la régionalisation du marché du travail. Selon Yves Leterme (CD&V), ceux qui s’y opposent sont un danger pour le pays. Leterme «veut aider les chômeurs wallons». Comment? En adaptant le budget des allocations de chômage en fonction du taux d’emploi dans la région. Autrement dit, il suffit de botter le derrière des chômeurs, de les enfoncer dans la misère et vous verrez comme ils trouveront vite du boulot ! Au nom du gouffre existant entre les réalités d’emploi au Nord et au Sud du pays, Johan Vande Lanotte (SP.A) veut lui aussi régionaliser cette matière. Mais en quoi cette régionalisation permettrait une meilleure politique d’emploi, ça, personne ne le dit.

    Elio Di Rupo, ainsi que la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB), y sont par contre opposés. D’ailleurs, du côté wallon, on se targue de prendre le taureau par les cornes : en 2006, 7.000 chômeurs wallons ont été suspendus, c’est-à-dire plus qu’en Flandre et à Bruxelles confondus! Qu’on ne vienne pas dire que les partis francophones ne serrent pas la vis!

    Finalement, si les formes diffèrent un peu (voire très peu), tous sont d’accord sur le fond : c’est aux travailleurs de souffrir, qu’ils aient ou non un emploi.

    A titre d’exemple, Joëlle Milquet (CDH), opposée à une nouvelle révision de la constitution, est favorable à une nouvelle diminution de l’imposition des entreprises (fixé actuellement à 33% seulement) ainsi qu’à l’amplification du «plan d’accompagnement» des chômeurs. Avec elle, l’humanisme se colore visiblement d’attaques sociales.

    Les différences entre la Wallonie et la Flandre (et Bruxelles) existent certainement, mais si on regarde à l’intérieur des régions, on rencontre également de grosses inégalités. Pour une offre d’emploi, à Liège, il y a 43 demandes, tandis qu’à La Louvière, il y en a 130. A la lumière de ces données, difficile de croire que c’est en bottant le cul des chômeurs qu’ils trouveront un emploi qui n’existe pas.

    Les syndicats sont également opposés à la régionalisation du marché du travail, mais les directions ne mettent en avant aucune véritable solution pour l’emploi.

    A la régionalisation du marché du travail, nous opposons la réduction du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires ! L’argent ? Il faut aller le chercher là où il est. En 2006, les sociétés du BEL 20 ont réalisé d’énormes bénéfices : plus de 27 milliards d’euros, doublant presque leurs résultats en deux ans.

    Les dividendes sont également en hausse : plus de 8 milliards d’euros. Quasi toutes ces entreprises ont augmenté la rémunération de leurs actionnaires de plus de 10% par rapport à 2005.

    Qui a dit qu’il n’y avait pas d’argent?

  • 27 milliards de profits pour les 19 plus grosses entreprises du pays. Voilà ce que le CAP en ferait !

    10 milliards d’euros (ou 400 milliards de francs belges), voilà l’ensemble des profits qu’ont réalisé les 4 plus importantes banques belges en 2006. Les 19 entreprises reprises dans l’indice boursier belge (le BEL- 20) ont, elles, réalisé 27 milliards d’euros de profits, soit 2.700 euros par habitant. En 2003, il avait fallu additionner les 30.000 entreprises les plus importantes du pays pour réaliser autant de profits !

    Bart Vandersteene

    Voilà qui est loin d’être une mauvaise prestation pour l’économie belge. Ce qui n’empêche pas que, depuis des années, on nous répète qu’il n’y a pas moyen d’augmenter les salaires, les allocations, les retraites, etc. Une partie des profits est réinvestie au sein de l’entreprise, mais un pourcentage historique est laissé aux actionnaires. Le champagne a dû couler à flot à l’annonce de ces résultats.

    Les moyens existent. Que ferait une autre politique avec ces richesses ?

    Que ferait-on avec 27 milliards d’euros si ces richesses n’étaient pas contrôlées par une infime minorité de la population mais à la disposition de la collectivité?

    • avec 2 milliards d’euros par an, 60.000 emplois perdus peuvent à nouveau être financés dans les services publics.
    • avec 2,5 milliards d’euros, le budget de l’enseignement en Belgique peut être porté à 7 % du PIB. Depuis longtemps c’est une très juste revendication syndicale.
    • avec 4 milliards d’euros, une augmentation de 250 ou 300 euros par mois de toutes les allocations est possible
    • avec 520 millions d’euros, on peut satisfaire entièrement la plate-forme de revendications du secteur non-marchand élaborée en 2005.

    Le problème, c’est qu’aucun parti n’est disposé à agir de la sorte. Qui a l’audace de protester contre la maximalisation des profits ou de mettre au coeur du débat les besoins de la population ? Tandis que 15% de la population (1,5 million de personnes) connaissent la pauvreté, tous les partis traditionnels défendent la même politique : celle des patrons.

    Le CAP veut offrir une alternative

    Le Comité pour une Autre Politique (CAP) veut faire entendre un autre son de cloche lors de sa campagne électorale. Mais une nouvelle formation a devant elle de nombreux défis.

    La précampagne du CAP a lieu avec des moyens et une renommée limités. Mais si elle est couronnée de succès, des listes seront présentes pour le Sénat et pour la Chambre tant en Flandre qu’en Wallonie, à condition que 14.000 électeurs signent nos listes de parrainage.

    Il y aura des listes pour la Chambre dans huit provinces et à Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il ne manquera des listes qu’à Namur et au Luxembourg. Le 14 avril, la véritable campagne sera lancée lors d’une conférence nationale.

    Afin de diffuser le message du CAP, il nous faut votre aide. Car une nouvelle force politique à gauche ne pourra se construire qu’avec beaucoup de mains bénévoles et pas en comptant par les médias ou les dons des entreprises.

    Aidez-nous à récolter les signatures, parlez de l’initiative du CAP à vos amis, collègues, voisins,… Collez une affiche sur votre fenêtre, diffusez le matériel électoral du CAP et soutenez le fonds électoral du CAP.

    Rejoignez le CAP et participez à la lutte pour construire une alternative politique. Car une autre politique est nécessaire !

  • Week-end international d’actions contre la guerre

    Déjà avant la guerre, d’innombrables manifestations s’étaient produites. Les premières protestations de quartier ont grandi pour atteindre l’ampleur des manifestations mondiales de 2003 et ont continué jusqu’à aujourd’hui. Ce 18 mars, à Bruxelles, quelques milliers de personnes sont descendues dans la rue, comme bien d’autres sur le globe durant ce même week-end.

    Thomas

    Mais pourtant, après ces protestations, la guerre et l’occupation continuent. Bush a dédaigneusement ignoré des millions de voix à travers le monde et est bien décidé à aller plus loin dans l’escalade de la guerre. Des milliers d’irakiens – si ce n’est des dizaines de milliers – trouveront encore la mort dans la violence sectaire.

    « Pas de troupes supplémentaires pour l’Irak ! », ce slogan a résonné dans les rues ces 17 et 18 mars. Madrid a vu défiler 150.000 manifestants tandis qu’une manifestation similaire avait lieu à Barcelone. Les manifestants ont notamment envahi Washington, Melbourne et Bruxelles. Bien que plus modeste que celle de Madrid, la manifestation de Bruxelles a tout de même rassemblé quelques milliers de personnes.

    Les conséquences de la guerre en Irak ne se voient pas seulement là-bas. Les États-Unis comptent déjà plus de vétérans de guerre que durant la guerre du Viêt-Nam. Les médias ont montré que non seulement les hopitaux étaient laissés à l’abandon, mais aussi les soldats eux-mêmes. La population américaine supporte l’essentiel du coût de la guerre sans que cette guerre ne lui profite en quoi que ce soit. Ces cinq dernières années, le règne de Bush a eu pour conséquence une augmentation du taux de pauvreté de 26%.

    Lors de la manifestation, nous n’avons pas seulement protesté contre l’occupation de l’Irak, mais également contre une possible intervention en Iran, contre les opérations en Afghanistan, contre l’oppression des Palestiniens,…

    C’est vraiment désolant qu’il faille chaque année une manifestation contre la guerre. C’est à chaque fois une de trop. La guerre doit s’arrêter, mais Bush entraîne les États-Unis encore plus loin dans le conflit. La présence de troupes en Irak n’est évidemment pas la seule cause de la croissance du terrorisme. L’Irak, et cela vaut pour beaucoup de pays du Moyen-Orient, souffre de l’absence d’alternatives aux gouvernements à la botte des intérêts étrangers et aux mouvements religieux radicaux.

    Un coup d’oeil sur le monde nous permet de voir partout une progression des mouvements de lutte contre la guerre, mais aussi contre la politique néo-libérale à la base du conflit. Si peu de manifestants l’ont explicitement dit, la majorité s’accorde sur la nécessité d’une alternative, une alternative pour l’homme de la rue. Pas seulement pour les Irakiens, ou les Iraniens, mais aussi aux USA et dans le reste du monde.

    Lors de la manifestation de Bruxelles, les militants du MAS/LSP ont récolté plus de 500 euros de soutien et ont vendu 134 exemplaires de l’Alternative Socialiste.

  • Une autre politique est nécessaire: Signez pour la participation électorale du CAP!

    Lors de la conférence nationale du 3 février, le Comité pour une Autre Politique a décidé de se présenter de manière indépendante aux élections. Dès ce moment, le premier stade de la campagne électorale a été entamé: la récolte des signatures.

    Liesje Ulburghs

    Afin de pouvoir présenter une liste pour le Sénat, 5.000 signatures doivent être récoltées du côté francophone et 5.000 autres du côté flamand. Pour les listes pour la Chambre, présentées sur base provinciale, 200 à 500 signatures sont nécessaires selon la population de la province.

    Ce n’est pas rien. Chaque jour, des militants du CAP descendent dans la rue et engagent des discussions avec les gens, font du porte-à-porte, interviennent dans les manifestations, interpellent leur famille et leurs amis,…

    Choisir la facilité?

    D’autres partis qui ne sont pas présents au Parlement, comme Groen! (écolos flamands) ou la nouvelle liste Dedecker (droite flamingante), ont assuré leur participation électorale avec quelques signatures de sénateurs ou de députés de partis qui, eux, y sont représentés. Pourquoi alors le CAP n’a-t-il pas choisi cette option qui est bien plus reposante?

    Les raisons en sont simples. Face aux partis traditionnels qui depuis des années mènent une politique antisociale qui pousse des centaines de milliers de gens à voter pour le VB et le FN, le CAP avance l’objectif de construire une véritable alternative de gauche qui défende les intérêts de la majorité de la population et qui mène une opposition claire et combative. Pour faire connaître et soutenir cette autre politique, nous préférons engager la discussion avec les gens plutôt que d’aller chercher une caution auprès des politiciens traditionnels.

    Une autre campagne

    Nous voulons surtout utiliser cette période de février à avril pour mener une autre campagne que celle des grands partis. Construire notre programme à partir des besoins des gens signifie aller les rencontrer. Nous n’avons pas peur d’aller parler avec les gens dans la rue, dans les quartiers, dans les entreprises parce que nous n’avons rien à leur dissimuler. Face aux autres partis, nous ne faisons pas des promesses creuses ou des paroles en l’air avant de mener ensuite une politique antisociale en faveur des patrons et des banquiers.

    A ce jour, plusieurs milliers de signatures ont déjà été récoltées. Les dernières nouvelles peuvent être consultées quotidiennement sur notre site www.autrepolitique.be Ce ne sont pas que des chiffres, mais autant de gens qui ont été interpellés, avec lesquels nous avons discuté et à qui nous avons proposé de devenir actifs dans la construction du CAP. A l’université de Gand, 355 signatures ont été récoltées en une journée où nous avons présenté le projet du CAP dans plusieurs auditoires. Nous avons récolté plus de 150 signatures auprès des travailleurs de VW et 100 lors de la manifestation nationale des pompiers à Bruxelles. A Liège, près de 120 chômeurs ont signé pour le CAP en rentrant leur carte de pointage à la FGTB.

    Des délégués syndicaux s’occupent aussi de la récolte de signatures dans leur entreprise. Des gens qui ne se sont jamais engagés dans la politique discutent maintenant avec d’autres gens dans leur entourage. Chaque semaine, nous recevons plusieurs listes de parrainage venant d’ouvriers, de pensionnés, de jeunes, de chômeurs, d’enseignants, d’infirmiers, d’employés,… Ce mouvement doit continuer et s’amplifier pour que nous soyons prêts à nous engager dans la deuxième partie de la campagne dès le 1er Mai.

  • Participez aux discussions lors de Socialisme 2007 !

    Il est temps pour une alternative socialiste !

    « Après la pluie vient le beau temps » dit le proverbe populaire. Et c’est aussi le discours de nos dirigeants : « certes, nous connaissons une série de problèmes aujourd’hui mais faites-nous confiance, serrez-vous un peu la ceinture, ouvrez un peu plus votre portefeuille et demain tout ira mieux. »

    Nicolas Croes

    Mais le beau temps ne veut rien dire pour les dizaines de milliers de personnes qui décèdent chaque jour dans le monde faute d’un accès à l’eau potable ou à des soins de base. Et, chez nous, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il tarde à venir (malgré le réchauffement climatique).

    Les bénéfices de la croissance, tout comme les sacrifices de la crise, sont loin d’être répartis équitablement. Ces 5 dernières années, les bénéfices des entreprises belges cotées en Bourse ont augmenté de 41%… Un record ! Et votre salaire, il a atteint des records ? La banque ING a terminé l’année 2006 avec un bénéfice de 7,7 milliards d’euros. Pourtant, on nous rabâche encore qu’il faut faire plus de sacrifices : travailler plus longtemps, pour moins cher, mais dépenser plus pour acheter n’importe quoi.

    « Après la pluie, le beau temps »… un bien bel argument pour ne pas se rebeller contre quelque chose qui paraît « naturel ». Mais ce ne sont pas les tendances climatiques qui poussent des millions d’êtres humains à vivre dans la pauvreté et la misère mais bien la politique de ceux qui contrôlent la société.

    Après la deuxième guerre mondiale, tout le monde a crié « plus jamais ça ». Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Plus de guerre ? Inutile d’en parler, l’idéal de paix est écrasé sous les bottes et les bombes tous les jours en Irak, en Palestine, en Afghanistan, au Sri Lanka, …Plus de fascisme ? En Europe de l’Est, en France, en Belgique,… les nostalgiques du IIIe Reich profitent du désaroi des victimes du système pour relever la tête.

    Pour un véritable avenir, il nous faut lutter ! Mais si la colère explose souvent, elle se dissipe souvent avant de pouvoir être canalisée en une véritable force. C’est de cela qu’il sera question à la journée de discussion « Socialisme 2007 » : comment, en profitant de l’expérience des luttes passées et présentes, offrir une véritable alternative à cette société d’exploitation et comment avancer aujourd’hui dans cette direction.

    Venez discuter avec nous, avec des syndicalistes et d’autres participants aux luttes, de Belgique, mais aussi de Pologne, d’Italie, de France,… Et rejoignez la lutte pour un monde dénué d’exploitation. Pour qu’enfin l’on voit le beau temps après la pluie…

    Socialisme 2007 à Bruxelles le samedi 31 mars. Pour tous les renseignements, voir le tract ou notre site: www.socialisme.be.

  • Première mobilisation antiraciste à Anvers depuis les élections communales

    Ce jeudi 8 mars, deux manifestations se sont déroulées à Anvers : la manifestation des étudiants d’extrême-droite d’une part (NSV : fédération des étudiants nationalistes), avec quelques 350 partisans venus protester contre « l’Etat PS », et environ 500 jeunes de gauches et ouvriers d’autre part. Ces derrniers étaient venus pour montrer pacifiquement leur opposition à l’extrême-droite. La manifestation Anti-NSV s’est déroulée pacifiquement et a été un succès important, tandis que des incidents ont éclaté à la manifestation du NSV à laquelle Filip Dewinter s’était joint.

    Geert Cool

    L’importance de la manifestation anti-NSV

    La manifestation Anti-NSV du 8 mars était la première mobilisation anti-raciste à Anvers depuis les élections communales d’octobre 2006. Cinq mois après ces élections, des leçons importantes doivent être tirées. Alors que les médias et les politiciens traditionnels nous font croire que le Vlaams Belang a subi une défaite aux élections communales, la réalité est tout autre. Le VB a progressé de 33% à 33,5%. Si un certain effet temporaire a pu être obtenu avec toutes sortes de panneaux publicitaires élaborés par des agences de pub – et certainement si cela va de pair avec les projets de « rénovation urbaine » qui poussent les couches les plus pauvres hors du centre-ville – cela ne peut toutefois pas éliminer le terreau sur lequel l’extrême-droite se développe.

    Après ces élections, la résistance active reste nécessaire et nous ne devons pas nous laisser aller à dire que la lutte contre l’extrême-droite est derrière nous. Au contraire. Les désillusions qui suivront six autres années de politique de Janssens amèneront peuvent mener à de nouveaux scores records pour l’extrême-droite. A moins, bien sûr, qu’une alternative politique ne se développe, non pas avec des grands mots et en prétendant être la « seule alternative », mais sur base d’une participation active aux mouvements de lutte et en établissant sa réputation dans la pratique en démontrant qu’elle forme une véritable opposition et une véritable alternative.

    La manifestation Anti-NSV est également survenue après venue peu après un nouveau cas frappant de violence gratuite de l’extrême-droite. Le 1er mars, un petit groupe membres du NSV parmi lesquels leur président Jeroen Serpieters et l’élu communal du Vlaams belang à Mortselse Tom Van Grieken a attaqué quelques étudiants de gauches membres d’EGA (Etudiants de Gauche actifs). Cette violence a illustré à quel point l’estrême-droite est préparée à l’utilisation de méthodes physiques dans le cadre de sa lutte contre tous ceux qui pensent différemment qu’eux.

    Cet acte de violence – avec notamment la publication dans le journal étudiant anversois d’un article critique au sujet du NSV – a été connu par un public large d’étudiants anversois. Cela a certainement eu un effet dissuasif chez des étudiants qui ont craint des incidents à la manifestation et à la contre-manifestation. La polarisation était très forte. Cela a amené à un grand soutien pour notre campagne, mais a d’un autre côté augmenté le seuil pour décider de participer effectivement à la contre-manifestation.

    Une manifestation réussie

    La manifestation Anti-NSV n’a toutefois pas été un carnage avec des confrontations entre la droite et la gauche. Ce n’était d’ailleurs pas notre intention. Nous avons manifesté pacifiquement et nous avons apporté le message de la nécessité d’une alternative politique. L’extrême-droite a tenté de venir à la contre-manifestation et des rumeurs allant en ce sens ont circulé durant la journée. Mais nous avons réussi sans problèmes à faire de cette manifestation une manifestation pacifique.

    Après la manifestation, nous n’avons pas appelé à aller à la confrontation avec les étudiants d’extrême-droite. Nous avions prévu un petit meeting, un concert et quelques DJ’s pour la fin de la manifestation. Le groupe (Ambrasband) a n’a malheureusement pas tenu son concert, mais les DJ’s ont de suite mis l’ambiance.

    Trois orateurs ont pris la parole. Jarmo Van Regemorter des Etudiants de Gauche Actifs (ALS/EGA) a remercié les manifestants et a argumenté contre l’extrême-droite, le racisme et la violence des étudiants d’extrême-droite. Geert Cool de Blokbuster (campagne anti-fasciste néérlandophone du MAS/LSP) a démonté les arguments du VB, qui se présente comme alternative, mais ne défend pas dans les faits les intérêts des travailleurs. Bart Vandersteene a enfin pris la parole en parlant de la nécessité d’une alternative politique. En ce sens, il était important qu’un groupe du Comité pour une Autre Politique (CAP) ait été présent à la manifestation.

    NSV : une bande de farfelus accompagnés de Dewinter

    La présence du NSV était assez limitée. Il était d’ailleurs assez frappant de remarquer que peu d’étudiants anversois ont participé à ce rassemblements de racistes violents. Selon un rapport sur le site du Front Antifasciste néérlandophone (AFF), qulques participants plus âgés étaients présents, comme des skinheads et des mandataires du Vlaams belang sous la direction de Filip Dewinter (Bart Debie, Jan Penris,…). Un service d’ordre était également là, le Voorpost, quasiment en uniformes militaires. Certains manifestants d’extrême-droite ont probablement beaucoup de nostalgie pour le Vlaamse Militanten Orde…

    Une certaine frustration était présente dans la manifestation du NSV, illustrée par quelques incidents. Sur une place (stadswaag), selon la police, quelques hooligans ont quitté la manifestation du NSV pour créer des troubles dans un café. 30 néo-fachos ont été arrêtés.

    Certains médias ont affirmés que des anti-racistes ont également été arrêtés. De standard (quotidien flamand) a a parlé d’une trantaine de personnes. Nous savons seulement que quelques membres de Blokbuster ont été arrêtés dans un tram alors qu’ils se rendaient vers la gare centrale, faussement soupsonnés d’aller en réalité vers les membres du NSV. D’autres anti-racistes ont été arrêtés dont nous ne savons rien.

    500 manifestants

    La manifestation Anti-NSV de cette année était un peu plus modeste que celle d’il y a trois ans, qui se tenait également à Anvers, mais a néanmoins une fois de plus été plus grande que celle du NSV. Cela s’explique en grande partie par les circonstances objectives dans lesquelles la manifestation a eu lieu (comme expliqué ci-dessus). Mais il est appréciable que cette contre-manifestation ait été plus importante que celle du NSV dans une ville où le Vlaams Belng récolte 33,5% des voix. Le journal flamand De Morgen a parlé d’une participation de 700 personnes à la manifestation anti-NSV, mais cela nous semble exagéré. Les estimations des médias vont de 400 à 700 participants, ce dernier chiffre étant régulièrement cité par les journalistes. Il est certainement assez unique que les organisateurs apportent un chiffre plus bas que celui des médias, mais nous n’avons aucun intérêt à exagérer la réalité.

    Nous nous sommes retrouvés quasiment seuls pour porter la manifestation. un groupe du front antifasciste (AFF) était présent, ainsi qu’un joli groupe de sympathisants et de membres du Comité pour une Autre Politique (CAP). L’après-midi même, COMAC (le groupe de jeunes du PTB/PvdA) avait mené une action "ludique" à Anvers avec une dizaine de jeunes avaient protesté en sous-vêtements contre le racisme. Cette action avait pour but de ne pas se rendre à la manifestation anti-NSV, mais un petit petit groupe francophone de membres de COMAC-Bruxelles a tout de même bien participé à la contre-manifestation. D’autres petits groupes de gauche étaient également présents.

    Pourtant, la mobilisation pour une pareille manifestation anti-NSV est importante. Nous prenons notre responsabilité et voulons veiller à ce que l’extrême-droite ne puisse pas occuper les rues comme bon lui semble. Ce dernier mois, la campagne a été menée chaque jour de la semaine aux campus universitaires et aux instituts supérieurs d’Anvers. Le NSV n’a pu apporter tranquillement sa haine presque nulle part. C’est une victoire importante car nous veillons de cette manière à ce que la confiance du NSV soit limitée. Leur frustration face à cette campagne s’est remarquée dans la violence qu’ils ont utilisé le 1er mars contre certains de nos militants et un autre étudiant.

    Les réactions qu’a reçue la contre-manifestation ont été extrêmement positives. Dans le voisinage du parcours de la manifestation, nous avions ces dernières semaines mené campagne pour rendre l’action connue et nous avons récolté beaucoup de soutien. Mais même durant la manifestation, les réactions des spectateurs étaients excellentes. Les membres du MAS/LSP ont ainsi pu vendre 150 exemplaires de notre mensuel l’Alternative Socialiste et nous avons récolté un soutien financier au cours de la manifestation d’environ 250 euros. les résultats du soutien collecté à la fin de la manifestation ne sont pas encore entierement connus.

    Nous sommes heureux de la mobilisation et du déroulement pacifique de la manifestation. Nous appelons les jeunes et les travailleurs à se rejoindre dans la lutte contre l’extrême-droite. Nous appelons également à bâtir une alternative politique en construisant le CAP. Vous aussi, Participez !

  • AU SECOURS !!!! Sapeurs-pompiers à la recherche de respect !

    Quelque milliers de sapeurs-pompiers sont venus des 4 coins de la belgique, dans le capitale ce 28 février en front commun syndical. Ils ( et elles!!!) revendiquent, notamment, la reconnaissance du caractère à risque de leur métier, la pension complète à 55 ans et un refinancement massif de nos services d’incendie (certaines unités travaillent avec des véhicules de près de 30 ans !).

    CAP

    Différents membres du Comité pour une Autre Politique, de Gand, de Liège et de Bruxelles sont venus manifester avec les travailleurs du feu. Le même bus qui avait accompagné les travailleurs de VW à leur piquet de grève était dans le cortège et a servi de refuges à bien des pompiers sous l’averse. Une bonne tasse de café n’était pas de trop !

    Le message du CAP (voire annexe) a d’ailleurs été fort bien reçu. Des dizaines de manifestants ont signé les listes de parrainage pour aider le CAP à se présenter aux élections législatives.

    La différence entre le CAP et les partis au pouvoir a aussi été vivement démontrée aujourd’hui. Les centaines de pompiers n’ont eu personne pour les recevoir, le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael (Open-VLD), était absent. Ce mépris des travailleurs a été vivement ressenti parmi les manifestants. L’ordre a même été donné à la police de bloquer le parcours de la manifestation. La police a également fait usage de ses auto-pompes, plusieurs manifestants ont été blessés, dont au moins un grièvement.

    Les revendications des travailleurs se sont heurtées à un mur, mais les pompiers sont retournés chez eux résolus à continuer la lutte. Solidarité et changement de CAP !

    Pompiers: Gouvernements et communes économisent sur notre sécurité

    Tract du Comité pour une Autre Politique

    Sapeurs-pompiers, vos revendications sont on ne peut plus légitimes. Elles entraînent de nombreuses questions quant aux priorités du gouvernement.

    La reconnaissance du caractère à risque du métier de sapeur-pompier, la pension complète à 55 ans, un refinancement important du secteur, la réorganisation complète des services d’incendie en fonction de ses besoins et l’engagement de personnel suplémentaire ne sont pas des demandes uniquement en faveur des pompiers, c’est la population surtout qui en bénéficiera !

    A côté de la situation préoccupante des travailleurs du feu, nous voyons la fermeture de nombreux bureaux de poste (277 uniquement avant les élections), l’augmentation des tarifs des transports en commun (sans que la qualité du transport ni les conditions de travail ne soient meilleures), ou encore les moyens de l’enseignement sans cesse moins en rapport avec le nombre d’élèves. Doit-on s’étonner qu’il y ait plus de violence scolaire ?

    Pour les partis traditionnels, un véritable service à la population passe après avoir loyalement servi les intérêts des patrons.

    Les réponses faites aux revendications des travailleurs des services publics sont identique : « il n’y a pas d’argent dans les caisses». Mais qui les a vidées ? La politique des partis établis est faite de diminution de charges patronales. C’est autant d’argent de nos salaires indirects qui manque pour le service à la population. Selon la Banque Nationale, en 2003, les diminutions de charges patronales à la sécurité sociale s’élevaient à 3.451 millions d’euros, en 2004, à 4.073 millions, en 2005, à 4.547 millions et à 4.697 millions l’an dernier !

    Nos entreprises seraient donc en difficulté ? Non ! En 2005, les entreprises belges (à l’exception du secteur financier) ont réalisé 41 milliards d’euros de profits : 50% de plus qu’en 2004, et même quatre fois plus qu’en 1996.

    Mais par la lutte, plus de moyens sont possibles! Les pompiers de Liège ont ainsi pu obtenir de nouveaux engagements et une augmentation après leurs actions.

    L’argent existe !

    Mais pour l’utiliser, nous avons besoin d’une autre politique, une politique qui mette au centre de son action les intérêts des travailleurs et de leurs familles et non ceux des actionnaires et des patrons.

    Le comité pour une autre politique (CAP) veut faire entendre une autre voix et construire une alternative à cette politique néo-libérale et aux partis traditionnels. Nous voulons agir de manière concrète et quotidienne dans nos quartiers, nos entreprises, nos écoles,… et nous voulons aussi nous présenter aux élections légilatives du 10 juin.

  • Libéralisation de l’électricité et du gaz. Un gain pour le consommateur et l’environnement?

    Aujourd’hui, tous les politiciens se découvrent une fibre environnementale. Le sujet s’est immiscé dans la campagne présidentielle française avec l’appel de Nicolas Hulot, dont presque tous les candidats ont signé le Pacte écologique. Les politiciens wallons, Di Rupo en tête, ont également repris cet appel à leur compte en vue des élections fédérales. Mais, au-delà de l’image qu’il tentent de créer, apportent-ils une réponse à la mesure des problèmes sociaux et environnementaux ?

    Boris Malarme

    Tous les partis – y compris Ecolo ! – se sont déclarés favorables à la libéralisation du secteur de l’électricité et du gaz effective depuis le 1er janvier à Bruxelles et en Wallonie. Selon eux, la concurrence devrait faire diminuer le prix payé par les consommateurs.

    Cet argument est totalement mensonger, comme l’illustre la situation en Flandre où cette libéralisation est effective depuis juillet 2003. Le dossier que « Test Achats » lui a consacré récemment démontre que la note d’électricité n’a pas cessé d’augmenter depuis l’ouverture du secteur à la libre concurrence. Pourquoi ?

    D’une part, parce que les entreprises s’entendent pour limiter l’impact de la concurrence et assurer que leurs profits continueront à prospérer : Electrabel (aujourd’hui filliale de Suez) et qui détient 70% de la production d’électricité en Belgique a réalisé un bénéfice net de près de 2 milliards d’euros en 2005.

    Et, d’autre part, parce que les taxes soi-disant écologiques sur la consommation particulière d’électricité se sont envolées ces dernières années. La cotisation « Kyoto » a augmenté de 20,3% en 2005 et la taxe pour la dénucléarisation des sites de 34,9% depuis mi-2003.

    En plus, le consommateur flamand paie maintenant une taxe communale complémentaire destinée à compenser la perte de revenu que la libéralisation engendre pour les finances communales.

    Laisser échapper le secteur énergétique des mains du secteur public fait dominer les intérêts du privé (bénéfices, dividentes, argent, argent… et argent) au détriment de l’intérêt collectif (service, accessibilité,…).

    En Flandre, les fournisseurs privés n’hésitent plus à couper sans scrupules l’électricité aux dizaines de millliers de ménages qui ont des difficultés pour payer les factures et qui n’ont dès lors plus accès qu’à la fourniture minimum. Le portefeuille et le bien-être du consommateur ne sortent donc pas gagnants de la libéralisation. Mais l’environnement, lui, peut-il bénéficier réellement du fait que les caisses de l’Etat et des entreprises sont mieux garnies ?

    Gros profits et courte vue

    Des mesures en faveur de l’environnement ont certes été prises ces dernières années mais leur impact reste limité : les entreprises cherchent à compenser les coûts supplémentaires (nouveau matériel, nouvelles taxes,…) en comprimant les salaires ou en reportant ces coûts sur les consommateurs. Et, en agitant la menace de perte de compétitivité, elles pèsent de tout leur poids sur leurs politiciens pour éviter la mise en oeuvre de tout programme environnemental conséquent et contraignant.

    Les investissements dans la recherche scientifique sont faits majoritairement par les entreprises et dans les domaines qui assurent un profit maximum à court et moyen terme. Donc, en ce qui concerne l’énergie, majoritairement dans les technologies de combustibles fossiles et pas assez (loin de là) dans les énergies renouvelables. Aucune percée scientifique conséquente n’a donc pu être faite dans ce domaine.

    Comme solution, plusieurs pays européens préfèrent donc abandonner l’idée de stopper la production d’énergie nucléaire (un secteur qui est en pleine croissance : 29 nouvelles centrales en construction dans le monde!). Les capitalistes et leurs politiciens utilisent comme argument que cette technologie ne produit pas de gaz à effet de serre, mais ils se taisent sur les problèmes colossaux que pose l’accumulation de déchets radioactifs (encore une fois le court terme…). De toute manière, le souci de sortir de la dépendance des hydrocarbures tient plus à l’augmentation des prix qu’à un quelconque souci écologique.

    Résoudre les problèmes environnementaux majeurs tels que le réchauffement climatique, l’appauvrissement de la couche d’ozone et les risques toxiques de l’activité nucléaire doit se faire à l’échelle internationale. Mais les puissances capitalistes ne coopéreront jamais si les profits de leurs entreprises en sont affectés et ne peuvent ainsi même pas arriver à un accord limité, situation renforcée en cas de récession économique. Les Etats-Unis, puissance impérialiste dominante produisant à elle seule 25% des gaz à effets de serre, seraient le plus grand perdant d’un accord général, ce qui explique leur refus de signer le Protocole de Kyoto. L’échec de celui-ci illustre à quel point le capitalisme est incapable d’aborder la crise environnementale.

    Crise écologique et socialisme

    Un programme d’investissement public massif à long terme dans la recherche, le développement des transports publics et la production énergétique via des sources d’énergie renouvelable est nécessaire afin de remplacer progressivement les centrales à combustibles fossiles ou nucléaire. Cela doit être accompagné d’un plan de reconversion des travailleurs de ces secteurs qui garantisse le maintien de tous les emplois, des salaires et des conditions de travail. Mais un plan environnemental ne peut être efficace que si les entreprises énergétiques sont nationalisées et contrôlées démocratiquement par les travailleurs.

    Les problèmes environnementaux sont largement imputables aux quelques centaines de multinationales qui dominent l’économie mondiale et produisent n’importent quoi en toute anarchie. Puisque l’environnement dépend de presque tous les aspects de la production des marchandises et des services, un plan dans le domaine de l’énergie doit faire partie d’un plan plus général de nationalisation et de planification de l’ensemble des secteurs-clés de l’économie.

    Lutter pour le socialisme n’est pas une diversion face à la crise écologique. En définitive, seule une société socialiste peut apporter une issue à la crise environnementale qui assure le bien être de chacun tout en préservant la planète.

  • 31 mars: Socialisme 2007

    31 mars: Socialisme 2007

    Pour la septième année consécutive, le MAS/LSP organise une journée de discussion nationale. Pourquoi ? Parce que nous pensons que la lutte contre le néolibéralisme et le capitalisme a besoin d’une alternative.

    Els Deschoemacker

    Nous y débattrons de thèmes importants, tant sur le plan international que national. Au niveau international, par exemple, nous parlerons de l’échec de l’impérialisme américain en Irak et au Moyen-Orient. Apporter la “démocratie” a-t-il été le réel motif de l’intervention? Quelles sont les conséquences de cette défaite et comment pouvons-nous mettre fin au cauchemar de la population irakienne ?

    L’immigration et ses effets sur les conditions de travail seront un autre thème débattu. Comment élaborer un programme pour les travailleurs immigrés et belges et comment nous battre ensemble contre les profits grandissants faits sur notre dos? Un camarade de Pologne sera présent à ce sujet afin de parler de la condition des travailleurs polonais et de la manière dont nous pouvons arriver à faire un front commun.

    Les nouveaux partis de gauche ont succité un intérêt grandissant l’année dernière et des expériences importantes ont été acquises notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Ecosse et en Italie. Pour en discuter, des camarades de chacun de ces différents pays serons là.

    Dans la recherche d’une alternative à la société actuelle, les mouvements de lutte en Amérique latine occupent une place centrale. Au Venezuela, Chavez a fait un pas dans la direction d’une révolution socialiste, à Cuba, la maladie de Castro est une épée de Damoclès pendue au-dessus du pays et la Bolivie peut sombrer dans une guerre civile portant sur l’unité du pays. Des intérêts opposés sont en lutte, ceux des pauvres contre ceux des riches. Nous ferons état dans cette discussion des débats qui ont pris place au Congrès Mondial de notre organisation internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), et des interventions de nos sections dans quelques-uns de ces pays.

    D’autres thèmes seront encore abordés: l’histoire du trotskisme en Belgique, une réponse marxiste aux problèmes environnementaux, la critique d’un livre sur la révolution russe, la thématique des femmes au sein du mouvement ouvrier, etc.

    Le grand débat électoral occupera toutefois une place centrale. Les orateurs ne sont pas encore définis, mais nous voulons que des candidats de gauche et des membres du Comité pour une Autre Politique (CAP) prennent la parole et se rencontrent afin de trouver une solution contre les programmes néo-libéraux et asociaux des partis de droite. Jef Sleeckx sera bien évidemment de la partie, mais nous nous adresserons au monde syndical et aux mouvements sociaux dans les semaines à venir pour leur demander de nous faire partager leur opinion.

    Vu l’agenda bien rempli de ces prochains mois, il n’a pas été possible d’organiser un week-end entier. La participation sera donc moins élevée: entre 5 et 7 euros et nous espérons persuader trois cents personnes de venir engager le débat avec nous.

    S2007 aura lieu le samedi 31 mars, à Bruxelles, dans les salles de l’ULB. La journée commencera au début de l’après-midi et finira le soir avec le débat électoral.

    Vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail à S2007@lsp-mas.be, ou en nous contactant au 02/345.61.81. Alors, on se voit le 31 mars?

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