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  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Jeu. 28 mars. Gand. Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl.
    • Ve. 29 mars. Namur. Souper de section.
    • Sa. 30 mars. Liège. Manifestation syndicale contre la "logique capitaliste".
    • Sa. 30 mars. Bruxelles. Souper de soutien au travail politique de nos camarades sud-africains.
    • Sa. 30 mars. Mons. Assemblée générale du district Hainaut-Namur.
    • Sa. 30 mars. Mons. Souper de soutien de la section de Mons du PSL.
    • Sa. et di. 13-14 avril. Week-end "Socialisme 2013".
    • Sa. 27 avril. Meeting de la gauche à Charleroi
    • 1er mai: participation aux activités de premier mai
    • 4-7 juillet. Camp d’été d’EGA

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    Social africain en soutien à nos camarades sud-africains

    Le district de Bruxelles du Parti Socialiste de Lutte et les Etudiants de Gauche Actif vous invitent à venir passer une agréable soirée autour d’un bon repas.

    Visiblement, l’hiver ne semble pas vouloir se terminer. Quoi de mieux qu’un bon plat africain afin de se redonner du courage pour les luttes à venir ? De plus, cela nous permettra de discuter de l’évolution du travail de nos camarades en Afrique du Sud.

    Au menu : Un Poulet Yassa (plat traditionnel sénégalais) préparé par un authentique sénégalais 🙂 Et bien sûr une bonne ambiance et des boissons à prix démocratique.

    Le prix du plat – composé de deux cuisses de poulet et accompagné de riz et d’une sauce délicieuse – est de : 3,5€ pour les étudiants du secondaire, 5€ pour les non-salariés et les étudiants du supérieur et de 8€ pour les salariés.

    Nous vous attendons nombreux.

    Contact : Pablo : 0475/43.40.68


    Souper de section à Namur

    Le souper trimestriel de la section namuroise du PSL aura lieu ce vendredi 29 mars ! Nous commencerons à 19h, ceux qui le souhaitent peuvent arriver plus tard ou ne passer que pour boire un verre.

    Comme d’habitude, ce sera l’opportunité rêvée de discuter de manière plus informelle des nombreuses idées du PSL ainsi que de son programme.

    5€ pour le souper avec une boisson et 1€ par boisson supplémentaire.

    Contact : Pierre : 0494/11.58.90

    Assemblée générale de district Hainaut-Namur et souper de soutien

    Ce samedi sera décidément une journée bien chargée pour les militants du PSL du district de Hainaut-Namur. Après la manifestation syndicale du matin à Liège, nos camarades tiendront une assemblée générale qui abordera, de 15h à 18h15, la stratégie du PSL pour construire les forces révolutionnaires dans la période à venir. Il sera notamment question des différentes tâches concrètes du travail politique d’une section : la diffusion des publications du parti, la récolte de la solidarité financière et des cotisations et bien entendu le recrutement de nouveaux membres. Evidement, toute cette discussion s’intégrera dans le contexte des prochaines campagnes du PSL.

    Quant aux camarades d’autres districts, ils sont les bienvenus, un départ groupé sera notamment prévu à partir de Liège après la manifestation.

    Ensuite, à partir de 19h, un souper de soutien de la section de Mons du PSL se déroulera au même endroit. Ce sera l’occasion de discuter de nos idées et de nos campagnes autour d’un bon repas et d’un bon verre. Le souper est ouvert à tous et permet de discuter dans une ambiance conviviale et moins formelle que lors des réunions. Les bénéfices serviront intégralement à financer nos activités politique.

    Le souper reviendra à 5€ avec une boisson, les autres boissons seront à 1 €.

    Contact : Ben : 0477/75.21.49


    Discussion sur "Le Capital" de Marx, avec Eric Byl, à l’université de Gand

    Dans le cadre d’un cycle de formation marxiste, nos camarades de Gand organisent ce jeudi une discussion sur Le Capital, l’ouvrage bien connu de Karl Marx, et sur son actualité à l’heure de la plus grande crise économique depuis les années ’30.

  • Manifestation Pro-Choix

    Droit pour tous d’avoir des enfants sans s’appauvrir – Droit des femmes de décider de leur corps

    Ce dimanche 24 mars, un groupe de réactionnaire de droite et d’extrême-droite a manifesté à Bruxelles contre le droit à l’avortement. Le PSL était à l’initiative d’une large plateforme (FGTB, JOCF, ZijKant, PTB, LCR,…) en défense du droit à l’avortement mais aussi en défense de l’amélioration des conditions matérielles de la population afin d’assurer qu’aucun avortement ne soit dicté par des raisons économiques. Malgré le froid et la neige, environ 200 personnes étaient présente pour le rassemblement et la manifestation.

    Par Loïc (Liège)

  • ArcelorMittal : ‘‘Assemblée générale’’ et manifestation à Namur. Et ensuite ?

    Hier, une ‘‘assemblée générale’’ des travailleurs d’ArcelorMittal s’est tenue au Centre Acier de Flémalle, avant qu’un demi-millier de participants ne parte vers Namur (où les ont rejoint des travailleurs de Caterpillar) pour une manifestation destinée à instaurer une pression sur les politiciens du Parlement wallon, avant que les conclusions de la Task force ne soient rendues fin du mois. Mais qui se fait encore des illusions sur ce qui en sortira ? Et comment instaurer une réelle pression ?

    Par Nicolas Croes

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    Socialisme 2013

    Commission le samedi 13 avril (15.00 – 17.30): "Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier"

    Meeting le samedi soir (19.00 – 21.00) "Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?" Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL.

    Plus d’infos et programme complet

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    Lorsque la délégation qui avait discuté avec les Parlementaires s’est adressée aux manifestants – en commençant par déclarer que chaque parti soutenait le combat des métallos – une clameur s’est élevée de la petite foule de militants. Bien sûr que les politiciens traditionnels ne vont pas ouvertement dire qu’ils envoient les travailleurs au diable ! Mais concrètement, que feront-ils après avoir versé des larmes de crocodile ? Il faudrait croire que ceux-là même qui approuvent la politique d’austérité (ou de ‘‘rigueur’’) et ont appliqué la politique néolibérale des années durant vont, tout à coup, s’en prendre au capital ?

    Tout au début de l’annonce de la fermeture de la phase à chaud, en octobre 2011, la revendication de la nationalisation a été soulevée. Cette revendication bénéficie d’un soutien fantastique : un sondage de La Libre/RTBF a dévoilé en février dernier que 43% de la population belge est favorable à la ‘‘nationalisation/régionalisation pour prolonger l’activité’’ (36% en Flandre, 52% à Bruxelles et 53% en Wallonie). Hélas, il n’en a jamais véritablement été question depuis lors, particulièrement depuis que la Task force a été lancée à l’initiative du gouvernement wallon. Ce groupe d’étude aura-t-il finalement eu un autre objectif que celui de chloroformer les revendications les plus radicales du mouvement et le mouvement lui-même ?

    Hier, durant les discours des dirigeants syndicaux FGTB et CSC après leur rencontre avec les parlementaires, il semblait bien qu’une bonne partie des travailleurs voulait directement discuter de la manière de forcer ces politiciens à traduire ce ‘‘soutien’’ dans les faits. Des cris se sont élevés du type : ‘‘on ne se laissera pas faire, ok, mais comment ?’’ Il était toutefois difficile de se faire une idée exacte de ce qu’ils avaient en tête puisque la parole n’a malheureusement pas été donnée aux travailleurs présents – malgré un mécontentement pourtant bien visible – et que leurs cris ont été couverts par les micros.

    Nombreux sont ceux qui – en plus du manque de perspective claire pour la poursuite du combat – nous ont parlé de la présence particulièrement limitée à cette action. Le sort de l’acier liégeois concerne pourtant directement des milliers de personnes. L’égoïsme serait-il donc tellement répandu ? N’est-ce pas plutôt l’expression d’une lassitude et d’un découragement après avoir été baladés vers Namur, Strasbourg ou encore Bruxelles ? Depuis le début du conflit, en octobre 2011 déjà, beaucoup se sont sentis comme pris au piège dans un sombre tunnel sans percevoir la moindre lumière au loin, sans échéancier d’action clair, sans débat sur la stratégie à adopter, sans construction effective d’un véritable rapport de force. La lutte peut tenir un moment sur le sens du devoir et la colère, deux éléments qui sont très certainement présents chez les métallos, mais il est maintenant plus que temps de sérieusement organiser la lutte, au risque de voir le noyau dur se retrouver à courte échéance totalement isolé de la majorité des travailleurs.

    Une grande frustration était donc présente à Namur. Celle-ci, combinée aux grossières provocations policières, permet de comprendre les débordements qui ont eu lieu. Mais la réaction policière face à quelques jets de peinture et de cannette a été démesurée et particulièrement violente, à coups de jets d’autopompes, de jets de gaz au poivre,… Un travailleur a quitté les lieux le visage ensanglanté, touché à l’œil par un puissant jet d’eau (il aurait depuis lors perdu l’usage de cet oeil), tandis qu’un autre a brutalement été saisi. Ce n’est qu’ensuite que quelques pavés ont été lancés, des événements grossièrement exagérés dans la presse afin de criminaliser les travailleurs. Finalement, les métallos s’en sont retournés vers leurs cars après avoir obtenu la libération du camarade arrêté.

    Et maintenant ?

    Deux dates ont été annoncées du podium dressé à Namur : le 30 mars, à l’occasion de la Marche pour l’emploi qui se tiendra à Liège, et le 4 avril, où devrait se tenir une action concertée des travailleurs d’ArcelorMittal de toute l’Europe.

    Hélas, alors que le matériel du front commun syndical existe déjà pour la manifestation du samedi 30 mars, des paquets de tracts et d’affiches n’ont pas été distribués. Cela pourtant aurait été une bonne occasion de donner une approche concrète aux militants pour aller discuter avec les collègues absents, mais aussi avec tout leur environnement, de la buvette du club de foot du petit au voisinage immédiat. Ce samedi 30, pour la première fois depuis le mois de décembre 2011, il sera possible à la population liégeoise de venir soutenir et encourager les métallos dans leur combat, en plein centre de la Cité Ardente. C’est une occasion à saisir. Pourquoi ne pas prévoir des affiches de solidarité à distribuer en grand nombre sur place, dans le cortège et sur le côté de celui-ci ? Sortons la lutte du cadre strict de l’usine, et cherchons à impliquer la population, dont la solidarité est largement acquise à la cause des métallos !

    Si longtemps après le début du combat, tous les travailleurs ont un avis sur la manière dont la lutte a été orientée jusqu’ici. Pourquoi ne pas commencer par organiser des assemblées générales sur les différents sites, en plus petits nombre, afin de laisser la parole aux travailleurs ? Ce serait aussi un excellent moyen de remobiliser les nombreux métallos qui se sont mis sur le bord du chemin.

    • Pour des assemblées générales démocratiques et l’élaboration d’un plan d’action avec l’implication de l’ensemble des travailleurs !
    • Pour l’occupation des sites et leur transformation en centres névralgiques d’une campagne massive pour la nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs, et en tant que premier pas en cette direction ! Organiser, mobiliser, occuper et exproprier pour nationaliser !

  • 24 mars : Mobilisons-nous pour un réel choix !

    Droit pour tous d’avoir des enfants sans s’appauvrir – Droit des femmes de décider de leur corps

    Depuis plusieurs années déjà, un mouvement réactionnaire se construit contre le droit des femmes à décider de leur corps. Ses membres organisent chaque année une marche contre le droit à l’avortement, mais ne se limitent pas à ça. C’est chaque semaine qu’ils tiennent des piquets devant certains plannings familiaux qui pratiquent l’IVG dans des villes comme Bruxelles, Anvers et surtout Gand, accusant les femmes qui ont pris la décision d’avorter d’être des ‘‘meurtrières’’. En plus, ils se font appeler les ‘‘pro-vie’’. Nous ne pouvons pas l’accepter !

    Par Emilie (Namur)

    Tout d’abord, la mort de Savita Halappanavar, en Irlande, nous a rappelé que c’est l’interdiction de l’avortement qui tue. Cette jeune femme est décédée en octobre 2012 suite aux complications de sa grossesse. Sa vie aurait pu être sauvée si un avortement avait été pratiqué. Ensuite, légal ou non, l’avortement est un phénomène qui existe. Non sécurisée, cette procédure tue une femme sur huit. Enfin, a-t-on jamais vu un membre des ‘‘pro-vie’’ défendre des conditions de vie descentes pour tous ?! Se sont-ils même posé cette question ?

    Nous devons nous battre pour un réel choix : le droit pour tous d’avoir des enfants sans s’appauvrir, le droit des femmes de décider de leur corps. Pour cela, nous devons lutter contre l’austérité et réclamer un plan massif d’investissements publics.

    Tout d’abord, nous revendiquons la mise en place de réelles politiques de prévention. D’une part, pour que l’éducation sexuelle puisse se donner de manière sérieuse, nous avons besoin de plus de moyens pour l’enseignement, davantage d’enseignants, des classes plus petites. D’autre part, pour éviter des grossesses non désirées, la contraception devrait être gratuite, accessible à tous et de qualité. Aujourd’hui, la contraception coûte plus cher qu’un avortement.

    Ensuite, il est inacceptable qu’actuellement en Belgique un quart des femmes avorte pour des raisons principalement financières. Exigeons le droit d’avoir des enfants sans s’appauvrir. Cela commence par des emplois de qualité avec des salaires décents et des horaires fixes et raisonnables. Non aux heures supplémentaires ! On compte des milliers de chômeurs alors que les travailleurs subissent une charge de travail excessive. Nous exigeons un partage du temps de travail avec la mise en place des 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Ensuite, il faut des allocations familiales qui couvrent le réel coût d’un enfant. Puis, la Belgique manque de crèches et ce n’est pas le « plan cigogne 3 » du ministre Nollet qui va résoudre ce problème! Par exemple, Schaarbeek compte 500 places de crèches communales, mais 500 autres bébés sont sur les listes d’attentes. Les 500 nouvelles places par an qui vont être créées pour l’ensemble des 19 communes de Bruxelles, ne couvriront de très loin pas la demande. Enfin, les logements capables d’accueillir une famille sont trop chers au regard des revenus et les listes d’attentes pour des logements sociaux débordent.

    Le droit à l’avortement doit être lié aux revendications sociales. L’émancipation des femmes passe par l’émancipation de l’ensemble de la classe des travailleurs. Ne laissons pas d’espace aux mouvements réactionnaires ! Mobilisons-nous !

  • Comment les politiciens et les patrons transforment la réalité

    Ce n’est pas la concurrence, mais la solidarité qui crée les richesses

    Ce n’est pas la solidarité, mais la concurrence qui appauvrit

    Ce dossier traite du fondement-même de la société actuelle ; la production basée sur la concurrence. On nous le rappelle chaque heure, chaque minute, chaque seconde : si nous ne sommes pas concurrentiels, nous allons tous périr ensemble. Des syndicalistes combatifs lanceront une contre-offensive au cours des prochaines semaines et des prochains mois. La concurrence n’est plus depuis longtemps un moteur pour la création de richesses, au contraire. La production actuelle, le développement de la science et de la technique, exigent un autre modèle économique dont la base ne serait plus la concurrence et la compétition, mais la coopération et la solidarité.

    Par Eric Byl, dossier par dans l’édition de mars de Lutte Socialiste

    L’idéologie dominante

    La propagande du patronat, nous la connaissons. Ce sont toujours ces mêmes patrons qui sont interviewés par une élite ‘‘choisie’’ de journalistes neutres dans des médias de masse qu’ils contrôlent eux-mêmes, que ce soit de façon directe ou indirecte.

    Ce sont toujours ces mêmes politiciens qui, avec en vue de futurs postes lucratifs dans des conseils d’administrations d’entreprises, viennent répéter les mêmes ‘‘vérités’’. Dans le meilleur des cas, les journalistes sont forcés de se retenir mais, dans leur majorité, ils sont imprégnés de la logique patronale et, très souvent, sollicitent ouvertement une future carrière politique. Leur bas de laine ? Pour survivre, il faut augmenter la compétitivité des entreprises.

    Il existe aussi une propagande plus raffinée, plus systématique et par conséquent mortellement efficace. Des publicités, des feuilletons, des films, des magazines, des journaux commerciaux et des quotidiens soutiennent tous, de façon consciente ou inconsciente, l’idée qu’il faut être concurrentiel pour avoir du succès. Même le sport, où une bonne dose de compétition devrait stimuler le développement physique et psychologique de tous, est transformé en un plaidoyer pour une concurrence impitoyable. Le moyen de propagande peut-être le plus efficace d’entre tous est la simple transmission des valeurs et des mœurs dominantes de la société par les parents, les amis, l’école, l’église, etc. C’est ce dont Marx parlait en disant que l’idéologie dominante dans une société est en général celle de la classe dominante.

    Le socialisme scientifique

    Il ne s’agissait pas simplement d’une intuition que Marx a appliquée par la suite aux sociétés précapitalistes, mais au contraire une loi tendancielle déduite après une étude approfondie de l’histoire humaine telle qu’elle était jusqu’alors connue. D’où l’appellation de socialisme scientifique. C’est tout à fait différent du ‘bon sens’ dont parlent si souvent nos politiciens. Ils ne font que repérer des caractéristiques de leur environnement immédiat pour décréter que ces “découvertes” sont des lois universelles. Quelques exemples ? ‘‘L’homme est naturellement égoïste’’, ‘‘l’exploitation a toujours existé et existera toujours’’, ‘‘l’homme a besoin de la concurrence en tant que stimulant pour produire’’,… Toutes ces ‘‘vérités’’ doivent nous convaincre de fatalisme et nous faire accepter notre sort.

    Avec son approche scientifique, Marx a pu non seulement reconnaitre la validité relative d’une loi tendancielle, mais également en voir les limites. Pendant 3 millions d’années (200.000 ans pour l’Homo sapiens), les humains ont vécu en tant que chasseurs-cueilleurs. Il n’y avait ni égoïsme ni exploitation, ils vivaient de façon sociale et solidaire, non pas par générosité, mais simplement puisque les conditions matérielles – vivre de ce qu’offre la nature – ne permettait pas de faire autrement. Ce n’est qu’il y a 10.000 ans, avec la révolution agraire, que l’exploitation est devenue la meilleure forme d’adaptation à son environnement. A la division du travail selon le sexe, les capacités physiques et l’âge s’est ajoutée une division du travail permanente entre activités physiques et spirituelles.

    L’espace nous manque ici pour analyser chaque type de société que nous avons connu depuis lors. Mais ce qui les caractérise tous, c’est l’existence d’un monopole de la violence aux mains de l’élite dominante et d’idéologies adaptées pour faire accepter aux sujets qu’ils cèdent une partie de leur travail à cette élite, qu’importe s’il s’agissait d’une caste dominante – dont le pouvoir est basé sur sa place spécifique dans la division de travail, comme avec le mode de production asiatique ou le stalinisme – ou d’une classe dominante qui possède directement les moyens de production telle que les sociétés esclavagistes, féodales, capitalistes ou l’une des nombreuses formes intermédiaires.

    Marx est parvenu à la conclusion qu’une société peut tenir tant qu’elle réussit à développer les forces productives. Du moment qu’elle n’en est plus capable, le déclin s’amorce, le moteur de l’histoire – la lutte des classes – se met en marche ou, en cas d’absence de lutte des classes, la société est écrasée par d’autres plus dynamiques. Dans des telles périodes, les contradictions de la société deviennent plus aigües, de plus en plus visibles et de plus en plus insupportables. L’ancienne société ne veut pas encore céder la place, la nouvelle ne peut pas encore casser le carcan de l’ancienne. Cela provoque une crise qui atteint toutes les anciennes institutions, qui s’accrochent toutes désespérément à leurs privilèges et à leur vision idéologique, le dogme libéral de la concurrence dans le cas du capitalisme. C’est ce qui explique que des processus qui prendraient autrement des siècles peuvent soudainement éclater et se dérouler en quelques heures, quelques jours ou quelques années.

    une offensive pour annuler l’effet de la manifestation du 21 février

    Les syndicalistes venaient à peine de ranger leurs pancartes et de replier leurs calicots que l’offensive patronale reprenait de la vigueur. “La manifestation superflue” écrivait le lendemain le quotidien flamand De Morgen. “Coene s’alarme de la compétitivité morose”, annonçait De Tijd. Le jour d’après De Standaard avertissait: “Sans mesures drastiques, la Belgique s’expose à une amende européenne”. Le message ? ‘N’écoutez pas ces 40.000 syndicalistes bruyants, conservateurs et grisonnants, divisés en interne et isolés de leurs troupes, mais écoutez plutôt des personnalités importantes comme Luc Coene, gouverneur de la Banque Nationale et le Commissaire Européen Oli Rehn, sinon nous allons tous périr.’

    C’était comme si ces articles dénonçant que 18 des 100 plus grosses multinationales au monde utilisent la voie belge pour éviter de payer des milliards d’euros d’impôts n’avaient jamais étés publiés. Nous, par contre, nous avons retenu que les 25 sociétés de financement et holdings les plus capitalisés (qui gèrent ensemble 340 milliards d’euros et ont fait en 2011 un profit cumulé de 25 milliards d’euros) ont seulement payé 183 millions d’euros d’impôts, soit à peine 0,7% à peine (1) . Ne parlons pas cette fois-ci d’Arnault et de Depardieu. Mais nous ne pouvons que tirer l’attention sur le fait que les déductions d’impôts des entreprises ont, en 2010, largement dépassé la totalité des impôts de sociétés ! (2) Que disent Oli Rehn ou le rapport de Luc Coene à ce sujet ? Que dalle. Le rapport mentionne juste que “Les impôts sur les bénéfices des sociétés ont fortement progressé pour la troisième année consécutive.” (3)

    Une coïncidence est fort bien possible, mais le timing de la publication du rapport annuel de la Banque Nationale arrive très exactement au bon moment pour la droite politique et le patronat. Il se peut que ce soit une coïncidence aussi qu’Oli Rehn s’est senti appelé à consacrer quelques phrases à la Belgique le lendemain de la manifestation, mais nous ne serions pas étonnés d’apprendre que cela lui a été chuchoté.

    Dans la presse flamande, ça y va cash. La presse francophone doit être plus prudente. Pourquoi ? En mars de l’an dernier déjà, un sondage d’Ipsos avait dévoilé que 71% de la population Belge voulait réduire les avantages fiscaux des grosses entreprises. (4) Cette majorité se retrouvait dans toutes les régions mais, au sud de la frontière linguistique, elle n’était pas seulement plus large, mais aussi plus explicite et plus manifeste. C’est pourquoi Onkelinx réplique dans Le Soir que les nouvelles propositions de Luc Coene pour une nouvelle réforme de l’index sont une folie. Elle explique le fait qu’elle est déjà en train d’appliquer cela au gouvernement par la pression de la droite.

    Sous le titre “Les Belges accusent le coût salarial’’ , La Libre a publié un sondage de Dedicated. Bien que le titre de l’article suggère le contraire, les résultats sont alarmants pour le patronat et ses laquais politiques. Pas moins de 72% des sondés veulent des garanties d’emplois des multinationales en échange des avantages fiscaux. Plus frappant encore : 60% sont favorables à l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font du profit (72% en Wallonie, 66% à Bruxelles et même une majorité de 52% en Flandre). A la question de savoir si les autorités doivent contrer les fermetures par des nationalisations ou des régionalisations, 43% des sondés répondent par l’affirmative, une majorité à Bruxelles (52%) et en Wallonie (53%), mais aussi une minorité significative de 36% en Flandre. (5)

    Pas d’investissement

    Le mythe selon lequel il est possible de sortir de la crise par l’austérité est sérieusement miné. Nombreux sont ceux qui ne croient plus que de nouvelles concessions sur les conditions de travail et les salaires suffiront à restaurer la compétitivité des entreprises et à relancer l’économie.

    De plus en plus de salariés se rendent bien compte que chaque concession de leur part ne conduit qu’à de nouvelles concessions ailleurs. Ainsi, nous sommes tous entrainés dans une spirale négative de casse sociale. Le nombre de dépressions et de maladies psychologiques liées au stress augmente, tout comme le manque de perspective et le sentiment de se sentir traité comme des mouchoirs jetables.

    “Nous achèterons une usine à pneus en Chine ou en Inde, nous y payerons un salaire horaire inférieur à un euro et nous exporterons vers la France tous les pneus dont elle a besoin. Vos ouvriers, faites-en ce que vous voulez.” C’est ce que l’investisseur Américain Maurice Taylor a répondu à la demande de négociations sur la reprise du site de Goodyear à Amiens, menacé de fermeture.(6) Ce n’est pas étonnant que beaucoup de gens considèrent l’austérité comme un moyen de l’élite pour accumuler encore plus de richesses. Ils ne croient plus que plus de profits conduiront à plus d’investissements. Selon Trends, l’an dernier, les 30.000 plus grosses entreprises ont payé 40% de leurs profits aux actionnaires. (7) Quant aux entreprises européennes non-financières, elles disposent d’une réserve de cash de 2000 milliards d’euros, mais refusent de les investir.

    A en croire Coene, cela s’explique par le manque de confiance, tant des consommateurs (ce qui explique l’arrêt de la consommation) que des producteurs (qui craignent que les investissements ne seront pas suffisamment rentabilisés). N’est-il plutôt pas possible d’imaginer que les richesses ne sont pas réparties équitablement ? En fait, les produits de luxe se portent très bien, alors que la production de masse est partout en surcapacité malgré le besoin manifeste de logements sobres en consommation énergétique, d’écoles, de matériel convenable dans les transports publics, etc.

    Un problème de redistribution?

    D ans ‘Socialisme utopique et socialisme scientifique’ Friedrich Engels avait déjà accentué le fait que le capitalisme a socialisé la production. Nous sommes de nombreux producteurs à travailler sur un même produit, mais les moyens de production restent privés.

    De plus, le travailleur ne reçoit en salaire qu’une partie de son travail, le reste, c’est du profit qui peut être réinvesti ou qui disparait dans les poches des actionnaires. Il y a donc d’office une tendance systématique à la surproduction. Finalement, ceux qui disposent encore d’épargnes ne sont pas tentés de les dépenser alors que rode le spectre du chômage, alors qu’augmentent les coûts des soins de santé, de l’enseignement et des autres services et alors que la retraite légale permet de survivre de plus en plus difficilement. Une nouvelle dose d’austérité n’arrangera rien.

    Mais si le problème s’explique entre autres par l’inégalité de la répartition des richesses, n’est-il pas possible de corriger le marché et d’atténuer la concurrence ? Avec un gel des prix par exemple, comme Vande Lanotte l’a fait pour l’énergie ou comme Chavez au Venezuela ? Le gel des prix ne supprime pas la concurrence mais la déplace vers ailleurs, avec la diminution de la masse salariale dans le secteur concerné. De plus, un gel des prix sans nationalisation des entreprises concernées peut très bien, comme au Venezuela, conduire à des étagères vides en conséquence du refus de vendre des investisseurs privés qui peuvent aussi carrément décider de réorienter leurs investissements vers d’autres secteurs. Ne pouvons-nous pas atténuer les effets de la concurrence par un impôt plus important sur les sociétés, par un impôt sur les fortunes comme la CSC le défend ou par une taxe des millionnaires comme nos collègues du PTB le défendent ? Si le PSL avait l’occasion de voter pour ces mesures dans un parlement, nous le ferions certainement, mais pas sans expliquer d’avance les limites et les dangers de ces mesures. Les simples mesurettes de Hollande en France ont entrainé une fuite de capitaux de 53 milliards d’euros en deux mois à peine, en octobre et novembre 2012. De plus importantes mesures feraient sauter de joie les banques internationales dans la perspective d’accueillir une vague de capital en fuite. La population risquerait bien de se retrouver avec une sévère gueule de bois et l’idée que la gauche peut être positive pour le social, mais catastrophique pour l’économie.

    Un problème de profitabilité

    Dans ‘Misère de la philosophie’, Marx a répondu à Proudhon, qui lui aussi ne voulait pas abolir la concurrence, mais la limiter, “chercher un équilibre” . Marx y appelle la société capitaliste “l’association basée sur la concurrence.” Il démontre “que la concurrence devient toujours plus destructive pour les rapports bourgeois, à mesure qu’elle excite à une création fébrile de nouvelles forces productives, c’est-à-dire des conditions matérielles d’une société [socialiste, NDLA] nouvelle. Sous ce rapport, du moins, le mauvais côté de la concurrence aurait son bon.”

    Dans ‘Beginselen van de Marxistische économie’ (les bases de l’économie marxiste, non-traduit en français), Ernest Mandel l’expliquait en disant que les causes principales de la concurrence sont l’indétermination du marché et la propriété privée des moyens de production. C’est ce qui oblige le capitaliste à se mettre à la tête du progrès technologique, afin de ne pas se laisser dépasser par la concurrence. Cela exige de plus en plus de capitaux pour l’achat de machines de plus en plus modernes. Amortir ces machines pèse de plus en plus sur la quantité de profits réalisée par unité de capital investi. Des capitalistes moins riches sont poussés vers des secteurs moins productifs, d’autres partent en faillite et rejoignent les rangs des salariés.

    La concurrence conduit donc à la concentration, la formation de monopoles qui entrent en concurrence à un plus haut niveau. La concurrence économique pousse à l’accumulation de quantités de capitaux de plus en plus importantes. Ces capitaux sont soustraits du travail non rémunéré du salarié, la plus- value, d’où la contrainte économique d’augmenter cette dernière de manière permanente. La lutte sur le rapport entre le travail non-rémunéré et le travail rémunéré, entre la plus-value et le salaire (le taux d’exploitation), c’est le contenu élémentaire de la lutte des classes.

    La concurrence entre capitalistes entraîne une concurrence entre travailleurs. Avec les syndicats, les travailleurs essayent d’étouffer la concurrence entre travailleurs, en vendant leur force de travail de façon collective et non plus individuelle. Leur organisation collective devient donc un moyen de partiellement compenser la relation de soumission du travailleur face au capitaliste. Ainsi, la politique économique des travailleurs fait face à celle de la bourgeoisie. Le fondement de la politique économique de la bourgeoisie, c’est la concurrence, celui de la politique économique des travailleurs, c’est la solidarité.

    Dans les branches de l’industrie les plus développées, la production, la science et la technique ont depuis quelque temps atteint un niveau supérieur aux possibilités des investisseurs privés. Cela a provisoirement pu être surmonté avec la mobilisation de capitaux “dormants” (notamment des fonds de pensions), des subsides publics, des investissements militaires et la commercialisation de l’enseignement et des soins de santé. Mais la mise au point de nouveaux produits exige tellement de recherche et de développement et le capital investi doit être amorti à une échéance tellement courte (afin de ne pas se faire rattraper par des produits encore plus performants) que même ses moyens palliatifs ne suffisent plus. Des découvertes scientifiques essentielles sont cachées à l’aide de brevets afin de se protéger de la concurrence. Du temps, de l’énergie et des moyens précieux sont ainsi gaspillés.

    Aujourd’hui, la concurrence provoque la paralysie, fait obstacle au libre échange de savoirs ; ne nous permet pas d’investir les moyens nécessaires à prendre à bras-le-corps les grands défis écologiques, sociaux et économiques ; et condamne des millions de jeunes et d’autres travailleurs à être des spectateurs sans emploi. La concurrence ne détruit pas seulement nos emplois, nos conditions de vies, nos communautés, notre environnement, mais aussi souvent des unités de production performantes que nous pourrions utiliser pour répondre à de nombreux besoins sociaux urgents.

    Seule une société basée sur la solidarité, où toutes les banques et toutes les institutions financières seraient réunies en une seule banque sous le contrôle démocratique de la collectivité, pourra suffisamment mobiliser de moyens et les utiliser comme un levier pour une planification démocratique de l’économie en fonction des intérêts de toute la collectivité. Cette solidarité sera évidemment internationale.


    Notes

    1. De Tijd 2 février 2013 page 5
    2. De Tijd 13 février 2013
    3. http://www.nbb.be/doc/ts/Publications/ NBBreport/2012/FR/T1/rapport2012_TII. pdf Selon ce rapport, l’impôt des sociétés (plus d’un million de sociétés) représentait 3,2% du PIB en Belgique en 2011. Nous en sommes ainsi quasiment revenus au niveau d’avant la crise. Au total, cela signifie 11,6 milliards d’euros. Nous ne connaissons pas les profits cumulés de toutes les entreprises. Mais grâce à Trends, nous savons que les 30.000 plus grosses sociétés ont réalisé cette année-là un profit net cumulé de 76 milliards d’euros, contre 57 milliards d’euros en 2010 et 63 milliards d’euros en 2009. Cela laisse supposer que le taux réel d’impôt des sociétés ne peut être de plus de 9%, alors que le taux légal est de 33,99%. Les autorités perdent ainsi 30 milliards d’euros de revenus !
    4. Faire payer les grandes entreprises: le Belge est pour – Le Soir 14 mars 2012
    5. La Libre – 22 février 2013 page 6 en 7
    6. Het Nieuwsblad – 21 février 2013
    7. http://trends.knack.be/economie/nieuws/ bedrijven/trends-top-30-000-nettowinst-van- 76-miljard-euro/article-4000217926367.htm
  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Me. 20 mars. Anvers. 19h30 Assemblée générale du PSL : L’héritage de Chavez. Comment poursuivre la révolution bolivarienne?’
    • Jeu. 21 mars. Ixelles. 19h, place Fernand Cocq. Action contre l’austérité communale.
    • Di 24 mars. Bruxelles. 14h Mont des Arts, côté Place Albertine (Bruxelles). Manifestation pro-choix.
    • Sa 30 mars. Liège. Manifestation syndicale contre la "logique capitaliste"
    • Sa et di 13-14 avril. Week-end "Socialisme 2013"
    • Je. 25 avril. Saint Gilles. 19h place Van Meneem. Action au conseil communal contre l’austérité
    • Sa. 27 avril. Meeting de la gauche à Charleroi
    • 1er mai: participation aux activités de premier mai
    • 4-7 juillet. Camp d’été d’EGA

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    Socialisme 2013: Encore 4 semaines

    Nous invitons tous les membres et sympathisants du PSL ainsi que tous ceux qui désirent s’informer et se former sur le socialisme et le marxisme à participer au week-end "Socialisme 2013". La campagne de mobilisation a maintenant atteint son rythme de croisière et beaucoup de gens sont intéressés par ce programme prometteur. Pour faire de cette mobilisation un succès, nous demandons aux membres et sympathisants de prendre leur carte de prévente dans les plus brefs délais. Une grande partie du coût de ce week-end doit en effet être payé à l’avance (y compris l’infrastructure et les frais de déplacement des orateurs internationaux). L’entrée pour un week-end est de 10/15 euros (pour des non-salariés et les salariés), et de 6 et 8 euros pour une journée. Notre numéro de compte est le suivant : 001-2260393-78 (mention : "Socialisme 2013"). Votre carte d’entrée sera prête à l’entrée.


    Manifestation syndicale

    Le PSL était à nouveau bien représenté au rassemblement syndical de jeudi dernier. Nous avons tenu trois stands: au point de départ, juste après Montgomery et au Parc du Cinquantenaire, avec des dizaines de militants actifs tout actifs tout au long de la manifestation. Nous avons distribué nos pancartes avec des slogans combatifs, vendu 76 exemplaires de notre mensuel et réalisé 7 nouveaux abonnements. Max de Mons a vendu 13 journaux à lui seul, et Ben de Charleroi a fait 4 abonnements. En outre, avec toutes sortes de matériels politiques, environ 100 euros de fonds de lutte ont été récolté.


    Campagne Abonnements

    Nous avons lancé début de ce mois une campagne destinée à obtenir 100 nouveaux abonnements. Lors de la manifestation antifasciste contre le NSV, deux abonnements ont été fait, trois lors de la manifestation contre la centrale de Tihange et également trois lors de la réunion du Comité d’Action Europe à Bruxelles samedi dernier. A Louvain, par exemple, lors des discussions avec les contacts – tant individuellement qu’aux réunions ouvertes qui ont suivi la manifestation anti-NSV – trois autres abonnements ont été fait. Deux autres personnes ont directement versé le montant sur notre compte. Pour cette semaine [du mercredi au mercredi], nous avons réalisé 15 abonnements.

    A Louvain, notre journal est systématiquement utilisé lors des discussions individuelles avec les personnes intéressées par notre parti. Sur base de notre approche de l’actualité, il est plus facile de se faire une idée des positions politiques du PSL et d’aborder par la suite d’autre thèmes plus théoriques. Cela offre également la possibilité d’immédiatement demander de faire un pas concret sous la forme d’un abonnement (d’essai).


    Manifestation Pro-choix le 24 mars

    C’était un peu la confusion dans le camp des anti-avortement, qui devaient probablement suivre avec attention les événements survenus au sommet de l’Eglise… En tout cas, leur organisation d’une "Marche pour la vie" en tant que tentative d’opposition réactionnaire au droit à l’avortement sous une formule "positive" a souffert de nombreux problèmes. Moins de deux semaines avant l’événement, il est maintenant clair que la clique de rétrogrades ne manifestera que le 24 mars. Une autre date, le 21 avril, devait également connaître une action de leur part, mais est tombée à l’eau. Il y a eu de nombreuses divisions entre diverses tendances au sein de leur camp.

    Quoi qu’il en soit, nous appelons à protester contre cette action le 24 Mars. Le plan initial d’une petite action le 24 mars suivie d’une grande manifestation le 21 avril a été révisé en conséquence. Nous ferons tout pour – dans un court laps de temps – faire de la contre-action du 24 mars un succès avec une plateforme unitaire qui a également reçu un soutien syndical.

    > Facebook-event

  • [PHOTOS] Manifestation contre la politique européenne d'austérité

    Ce 14 mars, des milliers de syndicalistes ont défilé à Bruxelles, avec des délégations issues de divers pays européens, afin de s’opposer à la politique d’austérité européenne qui détruit les conditions de vie de la majorité de la population et fait progressivement disparaître nos services publics. La délégation des travailleurs de Caterpillar – dernière entreprise confrontée à un licenciement collectif massif – était particulièrement remarquable. Après les véritables massacres sociaux de Ford, ArcelorMittal, Caterpillar et autres, après la politique d’austérité appliquée par tous les échelons de pouvoirs, la nécessité d’un plan d’action avec grève(s) générale(s) reste bel et bien à l’ordre du jour…

    Par Jonas (Anvers)

  • [PHOTOS] Manifestation contre la politique européenne d'austérité (2)

    Ce 14 mars, des milliers de syndicalistes ont défilé à Bruxelles, avec des délégations issues de divers pays européens, afin de s’opposer à la politique d’austérité européenne qui détruit les conditions de vie de la majorité de la population et fait progressivement disparaître nos services publics. La délégation des travailleurs de Caterpillar – dernière entreprise confrontée à un licenciement collectif massif – était particulièrement remarquable. Après les véritables massacres sociaux de Ford, ArcelorMittal, Caterpillar et autres, après la politique d’austérité appliquée par tous les échelons de pouvoirs, la nécessité d’un plan d’action avec grève(s) générale(s) reste bel et bien à l’ordre du jour…

    Par Jean-Marie Versyp

  • [PHOTOS] Manifestation contre la politique européenne d'austérité (3)

    Ce 14 mars, des milliers de syndicalistes ont défilé à Bruxelles, avec des délégations issues de divers pays européens, afin de s’opposer à la politique d’austérité européenne qui détruit les conditions de vie de la majorité de la population et fait progressivement disparaître nos services publics. La délégation des travailleurs de Caterpillar – dernière entreprise confrontée à un licenciement collectif massif – était particulièrement remarquable. Après les véritables massacres sociaux de Ford, ArcelorMittal, Caterpillar et autres, après la politique d’austérité appliquée par tous les échelons de pouvoirs, la nécessité d’un plan d’action avec grève(s) générale(s) reste bel et bien à l’ordre du jour…

    Par Nico (Liège)

  • Appel à l'action contre la marche "pour la vie" du 24 mars 2013

    Ne laissez pas passer cette attaque contre les droits des femmes !

    Nous sommes inquiets. Depuis quelques années, le mouvement soi-disant ‘‘pro-vie’’ organise une Marche pour la Vie défendant l’abolition du droit à l’avortement. En plus de cette manifestation annuelle, des actions sont menées devant des centres pratiquant des avortements au nom du groupe “Sinterklaas”. Présents aux portes des centres, ses militants intimident et culpabilisent les femmes qui s’y rendent notamment à l’aide de photos de fœtus. Ils jettent même parfois de l’eau bénite sur les patientes ! Que les femmes soient attaquées de cette façon dans un moment où elles sont si vulnérable est inacceptable ! Hors de question de laisser passer ça !

    Ces dernières années, une réaction contre cette Marche pour la Vie a systématiquement été organisée. En mars 2012, un appel de la campagne Abortus Right a rassemblé plus de 2000 personnes pour défendre le droit à l’avortement. Il semble que, cette année, cette plateforme ne puisse pas réorganiser d’action. Nous pensons que laisser le champ libre à ces idées réactionnaires est dangereux et qu’il est nécessaire de construire une riposte.

    En Irlande, la mort de Savita Halappanavar nous a rappelé que l’interdiction de l’avortement tue. Cette jeune femme est décédée en octobre 2012 suite aux complications de sa grossesse. Sa vie aurait pu être sauvée si un avortement avait été pratiqué. Des actions de protestation ont eu lieu dans plusieurs pays, y compris en Belgique, pour dénoncer la politique du gouvernement irlandais. En Europe, l’Irlande n’est pas le seul pays où le droit à l’avortement n’est toujours pas reconnu (Chypre, Malte et Pologne).

    De plus, le droit à l’avortement est également fortement mis sous pression dans plusieurs autres pays. Ainsi, le gouvernement espagnol veut limiter le droit à l’avortement en obligeant les femmes à justifier leur choix. Les plans d’austérité successifs ont instauré une pression sur les financements. Les développements de la crise et les bouleversements sociaux qui en découlent vont laisser un espace aux forces réactionnaires. Nous ne pouvons l’accepter.

    Nous sommes inquiets parce que la crise frappe durement les couches les plus pauvres et les femmes y sont surreprésentées. Cette mauvaise situation financière pousse certaines à décider d’avorter alors qu’elles ne le feraient pas avec une meilleure situation financière. Le mouvement ‘‘pro-vie’’ joue hypocritement sur ce malaise social afin de faire passer ses idées réactionnaires.

    Nous revendiquons un véritable choix pour les femmes : le maintien du droit à l’avortement avec de préférence un allongement du délai légal d’avortement. Mais nous pensons également qu’il est crucial de lier la défense du droit à l’avortement aux revendications sociales : le droit à un revenu stable et suffisant pour vivre confortablement par l’augmentation des salaires, de toutes les allocations sociales et des allocations familiales (afin qu’elles recouvrent réellement les frais de l’éducation) ; le développement de services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille, etc. Ce programme doit garantir qu’aucune femme ne recoure à l’avortement pour des raisons essentiellement financières.


    24 mars 2013 à 14h Mont des Arts, côté Place Albertine (Bruxelles)


    CONTACT : 0484/36.77.01 (Aïsha)

    Evénement Facebook


    Premiers signataires

    • Anja Deschoemacker, porte-parole Gauches Communes
    • Ann Van Cutsem, delegee ACOD Overheidsdiensten
    • Maud Willems, employée SETCa
    • Tina Degreef, militante LBC
    • Paul Murphy, MEP (European United Left/ Nordic Green Left (GUE/NGL) group) – Socialist Party Ireland
    • Michael Pidgeon, action Irish Ambassy
    • Aïsha Paulis, Parti Socialiste de Lutte, Linkse Socialistische Partij
    • Marita de Neubourg, Rood
    • Mathias Vander Hoogstraeten, Actief Linkse Studenten – Etudiants de Gauche Actifs
    • Reza Farnoud, militant de la gauche Iraniène
    • Christian Palmero, militant CNE
    • Kristof Bruyland, lid van nationaal bestuur ACOD onderwijs
    • Sylvianne Mans, militante SETCa
    • Levi Sollie, delegee ABVV
    • Catherine Bracke, artiste
    • Karim Brikci, CGSP Brugmann
    • Jeroen Demuynck, parliamentary assistant to Paul Murphy, MEP (European United Left/ Nordic Green Left (GUE/NGL) group )
    • Tanja Niemeier, staff member of the European United Left / Nordic Green Left (GUE/NGL) group in the European Parliament
    • Lagae Stefanie, militante Setca-sel
    • Liesje Ulburgh, delegee ACOD Onderwijs
    • Jo Coulier, hoofdafgevaarde ABVV VUB
    • Antoine Thioux, animateur Jeunes FGTB Charleroi
    • Luz Alvarez, employée CPAS Molenbeek
    • Pascale Maquestiau (Le Monde selon les femmes)
    • Katrien Van Hecke (voorzitter HVV Vrijzinnige Vrouwen Oost-Vlaanderen)
    • Kris Smet (voormalig VRT journaliste)
    • Marijke Van Hemeldonck (ex-europarlementslid sp.a)

    Organisations signatrices

    PSL-LSP ; EGA-ALS ; Comac ; MALFRAPS ; Etudiants FGTB Bruxelles ; Jeunesse Ouvrière Chrétienne, Commission femme FGTB Bruxelles ; CGSP Brugman ; Le Monde selon les femmes ; JAC ; CHEFF ; SIDA’SOS ; Zij-kant ; LCR-SAP ; 8 maart organisaties (Iran-Afghanistan) ; CFFB – Section de Liège ; Hollaback!-Bruxelles ; Gauches Communes

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