Tag: Bruxelles

  • Socialisme 2013 : En résistance contre la crise et le capitalisme

    Chaque année, le PSL organise un week-end de débats et de discussions politiques. L’édition 2013 de cet événement est particulièrement intéressante : nous y accueillerons entre autres des travailleurs de Ford et d’ArcelorMittal qui livreront leurs témoignages, Daniel Piron (secrétaire général de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général de la CNE), Alex Gordon (du syndicat des travailleurs du transport RMT au Royaume-Uni), Paul Murphy (député européen du Socialist Party irlandais), des militants d’Espagne, de France,… Ne manquez pas ce rendez-vous !

    SAMEDI 13 AVRIL

    13.00 – 14.30 Meeting d’ouverture : LES JEUNES EN LUTTE POUR UN AVENIR

    Avec un représentant de la campagne contre les SAC "Tegengas" (Gand), un jeune espagnol au sujet de la crise de l’emploi en Europe du Sud, un représentant des Etudiants de Gauche Actifs secondaire (Bruxelles) et une Étudiante contre le sexisme (Namur)

    15.00 – 17.30 8 commissions de discussion

    • La menace d’Aube Dorée. Rapport de la lutte antifasciste en Grèce
    • Capitalisme = crise. La pertinence du marxisme aujourd’hui
    • De la lutte contre l’apartheid à la lutte des travailleurs aujourd’hui. Une histoire de la classe ouvrière sud-africaine
    • De l’Ecosse à la Catalogne. La montée du nationalisme en Europe
    • Les causes de la violence envers les femmes et comment les combattre
    • Leçons de la lutte chez Ford et ArcelorMittal : de la nécessité de la démocratie ouvrière, de l’unité des travailleurs et de la lutte pour la nationalisation sous contrôle ouvrier
    • L’économie durable/verte est-elle possible sous le capitalisme ? Discussion avec Matthias Lieven (auteur de “Le mythe de l’économie verte”) et Bart Vandersteene (porte-parole du PSL, Gand)
    • Actualité en Asie du Sud, avec des militants marxistes originaires du Sri Lanka, d’Inde et du Népal. Comment organiser les immigrés avec le mouvement ouvrier en Belgique ?

    19.00 – 21.00 – Meeting du soir : Contre l’austérité et les pertes d’emploi QUELLE ALTERNATIVE POLITIQUE ?

    Avec des témoignages de Ford et d’ArcelorMittal – Daniel Piron, secrétaire général FGTB Charleroi Sud-Hainaut – Felipe Van Keirsbilck, secrétaire général CNE – Alex Gordon, syndicat des travailleurs du transport RMT, Royaume-Uni – Levi Sollie, FGTB BAYER et PSL – Eric Byl, membre de la direction du PSL

    DIMANCHE 14 AVRIL

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    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera les 13 et 14 avril à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de Socialisme 2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salariés

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    10.00 – 12.00 : 7 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (cette commission se poursuit l’après-midi) – Avec des cheminots de Belgique et de l’étranger (notamment: Alex Gordon RMT, Royaume-Uni, et Christian Mahieux Sud Rail, France). La situation et la lutte dans leurs propres pays et la nécessité d’une résistance européenne unifiée
    • La guerre civile américaine. Comment une révolution aux USA a mis fin à l’esclavage. Ce que le film ‘Lincoln’ ne raconte pas.
    • 80 ans après l’arrivée d’Hitler au pouvoir : présentation du livre ‘Léon Trotsky et la lutte contre le fascisme’
    • Quel programme pour la question nationale en Belgique, en préparation des élections de 2014
    • La révolution russe et son actualité
    • Révolution et contre-révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord – avec Brecht De Smet (demandé) et Geert Cool (membre de la direction du PSL)
    • Actualité de la lutte pour les droits des LGBT

    13.30 – 16.00 4 commissions de discussion

    • Les cheminots en lutte contre la libéralisation et la privatisation en Europe (suite de la matinée)
    • Stop aux SAC (Sanctions administratives communales) : Donnez-nous un avenir, pas la répression – Comité d’action contre les SAC (Gand) – JOC (Bruxelles) – Ligue des droits de l’homme
    • L’unité de la gauche : comment la développer ? Avec Anja Deschoemacker, PSL-LSP / tête de liste Gauches Communes (Saint-Gilles) – Stephen Bouquin, porte-parole Rood – Thomas Héricks, 2ème de liste à la province Front de Gauche Charleroi – Charles Ruiz, Parti Humaniste / tête de liste Gauches Communes (Anderlecht)
    • Le débat pro-choix sur le droit à l’avortement. Avec des militantes pour les droits des femmes, notamment Aisha Paulis (commission femmes du PSL)

    16.30 – 17.30 Meeting de clôture : L’EUROPE EN CRISE – LA LUTTE POUR LE SOCIALISME

    Avec des militants de France, de Belgique (Els Deschoemacker, membre de la direction du PSL), d’Espagne et d’Irlande (Paul Murphy, Socialist Party, député européen)

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (1)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Par Nico

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (2)
    • Reportage photos (3)
    • Reportage photos (4)

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (2)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Par Nico

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (1)
    • Reportage photos (3)
    • Reportage photos (4)

  • [PHOTOS] Manifestation en front commun syndical contre l’austérité : Ce n’est pas à nous de payer pour la crise ! (3)

    Ce matin, malgré le froid et la neige, les rues de Bruxelles ont vu défiler environ 50.000 manifestants en colère, ‘‘pour le pouvoir d’achat, contre le gel des salaires, pour le maintien intégral de l’index et pour une fiscalité plus juste et plus progressive.’’ Plus généralement, les militants syndicaux protestaient contre la politique d’austérité et contre l’avalanche de pertes d’emplois et d’attaques contre nos acquis sociaux qui se déroule actuellement. On trouvait parmi la foule des délégations d’ArcelorMittal, de Ford Genk, de la SNCB et de toute une foule de lieux de travail, tant du secteur privé que du secteur public. Et maintenant ? Il nous faut un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) !

    Photos par Jean-Marie (Gand)

    • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d’action avec grève(s) générale(s) – Tract du PSL
    • Reportage photos (1)
    • Reportage photos (2)
    • Reportage photos (4)

  • Bruxelles : STOP au SACcage de nos libertés !

    Une action de protestation s’est tenue hier à Bruxelles contre les SAC (Sanctions Administratives Communales). Ces sanctions sont entre autres utilisées pour réprimer les protestations et manifestations. Ainsi, début octobre, une action contre le Banquet des riches a été réprimée par plus d’une centaine d’arrestations, et les militants embarqués sont en train de recevoir des SAC. Tout un éventail d’organisations ont donc manifesté hier, avec la JOC. Après un rassemblement d’environ 150 personnes, un cortège combatif de quelque 100 participants a manifesté à travers la ville. Les Etudiants de Gauche Actifs et le PSL étaient bien entendu de la partie avec une bonne délégation.

    Photos de Rachid et Pavel (Bruxelles)

    Photos de Pavel

    Photos de Rachid

  • Appel des Syndicalistes CONTRE le Fascisme

    Le 7 mars prochain, les divers équivalents flamands de l’organisation grecque d’extrême-droite Aube Dorée défileront à Louvain à l’initiative du NSV (l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) derrière le slogan très original "contre l’Union européenne soviétique" !

    Après l’annulation de la manifestation du NSV qui devait se tenir à Louvain l’année dernière, cette marche de la haine annuelle devait se dérouler à Anvers (il s’agit toujours d’une des trois villes universitaires de Flandre). Visiblement, le NSV ne veut pas marcher sur les pieds du Poutine anversois, Bart De Wever, et va donc organiser sa procession "nationaliste" à Louvain.

    Les récents revers électoraux du Vlaams Belang et son affaiblissement numérique qui y est associé ont entraîné une radicalisation au sein de l’extrême-droite. L’exemple ouvertement violent d’Aube Dorée en Grèce peut compter sur beaucoup d’admirateurs au sein de ces cercles, ce n’est pas vraiment surprenant. Récemment, un nouveau mouvement d’extrême-droite a été fondé sous le nom de "nationalistes autonomes", sur les traces de l’ancien Comité d’action Odal. Ce n’est pas très rassurant. Selon leurs propres termes, ils veulent descendre en rue pour de ”l’action directe”…

    Malgré le revers temporaire de l’extrême-droite, une atmosphère est créée en Flandre qui lui permettra d’agir à l’avenir avec plus de confiance. Son retour n’est pas exclu. La N-VA et l’organisation patronale flamande VOKA dénigrent continuellement les syndicats tandis que leur baratin conservateur et identitaire créée un climat de suspicion permanent où toute pensée légèrement moins à droite est immédiatement stigmatisée comme étant ”marxiste”. Ce climat de plus en plus répressif cadre à merveille avec le recours aux Sanctions Administratives Communales.

    Depuis que la FGTB et en particulier le SETCa (comme la force motrice derrière l’initiative ”NOIG Verontruste Aalstenaars dans la région de la Dendre) se sont organisés contre l’extrême-droite, il y a déjà eu plusieurs incidents à Alost contre la Maison du Peuple, le bâtiment de la FGTB, de la part de provocateurs fascistes.

    En tant que syndicalistes, nous ne devons pas nous laisser intimider, et nous refusons que la population de Louvain soit exposée à un tel comportement. C’est pourquoi, à l’instar des années précédentes, nous invitons les syndicalistes de Louvain et au-delà à rejoindre la manifestation non-violente anti-NSV. Ayons une mobilisation massive avec un message positif et combatif qui mette à l’honneur la solidarité entre les travailleurs et les jeunes du nord et du sud du pays. Des délégations de militants francophones et de Bruxelles seront présentes. La lutte contre l’extrême-droite est trop importante que pour être laissée aux seuls étudiants de Louvain.

    L’extrême-droite n’a AUCUNE solution face à la crise !

    POUR une opposition sociale CONTRE la politique de casse sociale en Europe !

    Manifestation antifasciste non-violente contre le NSV, ce jeudi 7 mars 2013 à 20h00, MARTELARENPLEIN, à Louvain (à la gare)


    Premiers signataires:

    • Bart Van der Biest: Membre du Comité Exécutif du SETCa-BBTK BHV, secteur social profit, coordinateur SETCa hôpital St.-Maria, membre fondateur de la plateforme antifasciste alostoise “NOIG Verontruste Aalstenaars”
    • Eric Vandepoele: secrétaire social profit SETCa Alost-Termonde-Renaix-Oudenaarde
    • Heidi Joos: membre du comité régional du SETCa Alost-Termonde-Renaix-Oudenaarde, secteur social profit
    • Johan Dumortier: secrétaire Industrie et Finances SECa Alost-Termonde-Renaix-Oudenaarde
    • Sven Robbrecht: secrtaire SETCa-Waasland
    • Evert Persoon: secrétaire SETCa Gand, social profit
    • Stijn Heuvelmans: secrétaire social profit SETCa Louvain
    • Monique Broudehoux: SETCa social profit
    • Jo Janssens: délégué syndical SETCa Sint Kamillus, Bierbeek
    • Stefanie Deberdt: militante SETCa UC Sint-Jozef
    • Sven De Deken: membre du conseil d’entreprise et de la délégation syndicale de l’hôpital Sint Kamillus, Bierbeek
    • Luc Coekaerts: délégué SETCa AB-Inbev Louvain, E OR – OR – CPBW – SD, membre du Comité Exécutif du SETCa-Louvain
    • Karel Meganck: Membre du Comité Exécutif BBTK-SETCa BHV
    • Rob Reynders: secrétaire SETCa BHV social profit
    • Johan Nelissen: membre du Comité exécutif SETCa BHV
    • Wouter Wanzeele: délégué syndical BHV social profit, CAW Archipel
    • Michel Doyen: délégué syndical SETCa BHV, UCL St.Luc
    • Marc Brichaux: secrétaire SETCa Mons-Borinage
    • Stefanie Lagae: militant SETCa-SEL Mons
    • Amarouch Isarti: délégué syndical Z-Safety Services NV, Anvers
    • Tom Claessens: délégué syndical De VoorZorg Anvers et membre du Bureau Exécutif du SETCa Anvers
    • Wouter Gysen: membre du Bureau Exécutif de la CGSP-Cheminot à Anvers, membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail (Nord-Ouest)
    • Christophe De Brabanter: membre du Bureau Exécutif CGSP-Cheminots Bruxelles
    • Stephan Cautaerts: membre du Bureau Exécutif CGSP-Cheminots Bruxelles
    • Raph Parthoens: militant CGSP-Cheminot, Lier
    • Willy Verbeek: CGSP-Cheminot Anvers, membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail, président du groupe de travail des machinistes
    • Benjamin Vervondel: délégué CGSP transports publics à Hoboken, membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail De Lijn à Anvers
    • Luc Wendelen: délégué CGSP transports publics De Lijn à Anvers
    • Peter Van der Biest: délégué CGSP Bruxelles
    • Laurent Grandgaignage: délégué CGSP ALR/LRB Stabroek
    • Stephen Bouquin: professeur de sociologie et d’économie du travail
    • Liesje Ulburghs: déléguée CGSP-enseignement haute école Artevelde, Gand
    • Kristof Bruyland: membre du Bureau Exécutif CGSP-enseignement – Communauté flamande
    • Tim Joosen: délégué syndical CGSP à l’université de Gand
    • Jon Sneyers: délégué CNE/LBC à l’université catholique de Louvain, membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail à la KU Leuven membre du conseil de direction de la CNE/LBC
    • Jef Maes: membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail et de la délégation syndicale, CSC alimentation et services, Termonde
    • Tina De Greef: secrétaire syndicale CNE/LBC-NVK BHV, membre du Comité pour la Prévention et la Protection au Travail et du Bureau de direction de la CNE/LBC-NVK
    • Sven Naessens: Centrale Générale Anvers-Waasland

    Si vous le souhaitez, vous pouvez signer cet appel en votre nom propre, ou en celui de votre délégation syndicale, de votre structure syndicale ou de votre organisation d’inspiration syndicale.

    Veuillez mentionnez le nom de l’entreprise, de la centrale ou de la section syndicale ainsi que vos mandats syndicaux et envoyez tout cela à l’adresse suivante : bartvanderbiest@hotmail.com

  • 21 février – pour stopper la casse sociale : Un vrai plan d'action avec grève(s) générale(s)

    Pour les riches et les grandes entreprises, la Belgique est un paradis. Ils paient à peine des impôts. Ils disposent de travailleurs super-productifs. Mais un gros porc ne sait pas maîtriser sa faim. C’est l’idée qui se développe chez de nombreux travailleurs et leurs familles lorsque les médias passent la parole pour la énième fois à ces mêmes patrons et politiciens établis. Pour beaucoup, l’idée est depuis devenue rage. Le défi d’aujourd’hui c’est de rassembler cette rage en une force.

    En plus des régimes fiscaux préférentiels tels que les intérêts notionnels, les entreprises reçoivent annuellement 10 milliards € de réductions d’impôts. Ce à quoi ils veulent encore ajouter 400 millions €. Ce n’est pas que les patrons aient à se plaindre, les travailleurs belges sont à la quatrième place au niveau mondial concernant leur productivité. Chaque heure, nous produisons une valeur moyenne de 45 € pour un salaire horaire brut moyen de 19 €. Nous travaillons en moyenne 70 heures de plus par an que nos collègues français, 150 heures de plus que les Allemands et 160 heures de plus que les Néerlandais.

    Mais le gouvernement et les patrons en veulent plus. Pour eux, le dialogue social est synonyme de dégradation sociale. Refuser cela, c’est être conservateur. Et s’ils n’obtiennent ce qu’ils veulent, leur rhétorique emprunte le sentier de la guerre. Selon Van Eetvelt, de la fédération patronale flamande Unizo, ils veulent même mettre en scène une crise comme en Espagne afin de nous faire avaler leurs programmes. Leur argument ultime ? Qu’ils vont fermer leurs portes et faire leurs valises. Et si l’on cède au chantage, ils reviennent à la charge. Nous devons les stopper, en étant massivement dans la rue et en donnant à la manifestation un caractère combatif.

    ”Laissons faire les syndicats”pensent les patrons, ”le gouvernement est plein de laquais qui lorgnent sur des postes bien lucratifs dans les conseils d’administration de nos entreprises, ils feront pression pour un accord, même sans syndicats.” Comme au sommet de nos syndicats, à notre insu, certains se laissent tenter par des profits rapides, le patronat a même des moyens de pression dans nos propres rangs.

    Laisser échapper de la vapeur, puis tous à la maison ? Une promenade à Bruxelles et une demande amicale au ministre fera peu impression. Il nous faut un plan d’action avec des mobilisations provinciales et sectorielles successives et avec des grèves qui aboutissent à une grève générale et, si nécessaire, à plusieurs grèves générales. Ça, ça aurait de l’effet.

    • Pas d’annualisation du temps de travail, pas d’heures supplémentaires !
    • Bas les pattes de nos (pré)pensions !
    • Pleine liaison des allocations au bien-être, y compris pour les chômeurs !
    • Libre négociation salariale, pas de gel des salaires, augmentation du salaire brut !
    • Restauration complète de l’index !
    • Harmonisation par le haut du statut des ouvriers et employés !

    Exproprier et nationaliser

    Aucun patron n’a construit ses entreprises à lui seul. Ce sont les travailleurs qui l’ont fait, génération après génération. En fait, ces entreprises sont les nôtres. La seule riposte adéquate au chantage des fermeture est l’expropriation et la nationalisation. Pour quelle autre raison serait-ce sinon interdit par l’Europe antisociale ? Mais quand le ”système bancaire” entre en difficultés, ils s’en foutent de leurs règles et nationalisent. Pourquoi ne pas faire de même pour sauver nos emplois et nos communautés ? Mais alors, pas avec un un manager public qui dirige l’entreprise nationalisée comme une société privée. Nous voulons un contrôle et une gestion démocratiques, par la communauté et les travailleurs.

    Nous ne devons pas compter sur les politiciens ou les juges. Et partir les mains vides pour être passés à tabac par des policiers armés jusqu’aux dents ne suffira pas. Pourquoi ne pas transformer l’énorme sympathie de la population pour les travailleurs touchés par les faillites et les licenciements en journées d’action provinciales ? Pourquoi ne pas occuper les entreprises concernées et les transformer en centres à partir desquels organiser la solidarité ? Pourquoi ne pas coller des affiches à toutes les fenêtres et dans tous les magasins, mobiliser la population, organiser des grèves locales et appeler les collègues à la rescousse lorsque l’on envoie la police sur la communauté ? Pourquoi pas utiliser nos autobus, nos grues, nos bulldozers, nos camions, la signalisation ferroviaire et – dans le cas des pompiers – les canons à eau pour ce à quoi ils sont destinés : protéger la collectivité ? Pourquoi ne pas réunir les nombreuses communautés touchées en une lutte commune de tous les travailleurs ? Pourquoi ne pas soutenir les délégations syndicales par la mise en place de comité d’action et de comités de solidarité afin que chacun puisse contribuer à faire avancer la lutte?

    • 32 heures de travail sans pertes de salaire et avec embauches compensatoires !
    • Pour une planification sociale et écologique de l’économie !
    • Pour une planification socialiste démocratique à la place du chaos et de la brutalité capitalistes !

    Une réponse politique

    Pourquoi nos syndicats roulent-ils souvent avec le frein à main ? Ils n’ont pas d’alternative. Les partenaires politiques d’antan sont maintenant devenus les partis d’austérité du patronat. Le mouvement syndical a besoin d’un nouveau parti politique, où tous les courants (dont le PSL) qui s’opposent à la casse sociale se rassembleraient pour agir collectivement et débattre démocratiquement. Si vous souhaitez discuter avec nous à ce sujet, participez à notre week-end de discussion Socialisme 2013, les 13 & 14 avril.

  • Mobilise-toi contre les Sanctions Administratives Communales avec les Étudiants de Gauche Actifs

    Tous ensemble contre l’austérité et la répression!

    L’austérité ou la rigueur, voilà deux mots souvent dans la bouche des politiciens. Mais c’est quoi ? Et bien ce sont deux mots pour dire “sacrifices”. On veut en effet nous imposer des sacrifices pour résoudre la crise économique dans laquelle les très riches et leurs banques nous ont plongés. C’est, pour ces riches, une occasion en or de faire tout ce qu’ils ont toujours voulu faire: couper dans les budgets de l’enseignement, la santé, des aides sociales, des transports, de la culture,… Pour ensuite privatiser (=vendre à bas prix, la santé par exemple, à une grande entreprise privée qui va s’occuper dans faire un business) ces mêmes secteurs d’activités. Mais aussi pour licencier en masse (Arcelor-Mittal, Ford Genk,…)

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

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    Les jeunes ne sont pas des nuisances! Non aux contrôles fréquents et aux violences policières!

    En rapport avec les 150 arrestations à la manifestation contre le “banquet des riches” le 11 octobre 2012, et les Sanctions Administratives Communalles (SAC) : ACTION contre les SAC, le 18 fevrier 18h Place St-Jean (Gabrielle Petit) (Entre Bourse et Gare centrale)

    MEETING Samedi 23 février à 14h à l’ULB (Solbosh), local AW1. 124 RDV arrêt ULB à 13h45 (bus 71, tram 94, tram 25).

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    Pourquoi et comment lutter contre cela?

    Car c’est injuste et inefficace (autant la répression que l’austérité), et que les responsables de la crise (les spéculateurs, les banquiers,…) ne sont pas punis, mais en liberté. Car ce n’est pas ça la démocratie. Car on veut défendre la liberté et la justice ! Comment gagner ? En créant un rapport de forces, en s’organisant, en étant toujours plus nombreux, en diffusant ce message, en soutenant les grèves, en occupant avec nos profs nos écoles, et en allant (tous ensemble!) en manif ! C’est un combat qui va être long et dur mais il est légitime, juste et nécessaire ! Ce combat est celui des travailleurs ! Mais il est aussi le combat de tous les étudiants du secondaire de Bruxelles, c’est la raison de cet appel !

    Les SAC, qu’esc-ce que c’est? Bataille de boules de neige, mettre les pieds sur un banc, manger un sandwich sur des escaliers, lancer des confettis ramassés par terre,… tous ces actes sont depuis peu punissables d’une lourde amende pouvant monter jusqu’à 350 €, et attribuables à des jeunes âgés de 14 ans. En effet, les SAC, sanctions administratives communales, ont été revues début octobre 2012 pour sanctionner les nuisances. En d’autres termes, c’est une attaque directe sur la jeunesse en lutte contre la politique néolibérale.L’excuse des autorités pour justifier ces sanctions est que c’est le meilleur moyen pour lutter contre les incivilités. Bien entendu, ils ne précisent pas qu’ils ont choisi d’appliquer ces amandes car cela coutaient moins cher que d’investir dans la prévention contre ces incivilités alors que les 1% continuent à s’en mettre plein les poches.

    «Au mois d’octobre dernier, j’ai reçu une SAC pour une manifestation contre le banquet des riches (=réunion des plus riches européens qui imposent aux peuples des sacrifices, la fameuse austérité). Mais ou va-t-on, sérieusement ? Une SAC est une sanction prise par les communes contre les incivilités. Mais est-ce une incivilité que d’exprimer ses idées et de manifester ? Personnellement, j’appellerai plutôt cela la liberté d’expression et de manifestation. Mais alors, est ce que ces SAC ont une réelle utilité, ou est-ce (encore) une nouvelle politique de répression qui vise la population, pendant que les riches fraudent en ne payant que peu ou pas d’impôts ? Car évidemment, qui traine dans les rues, y met de la musique, joue avec la neige ou encore manifeste contre la haute et luxueuse politique des grands patrons et de leurs hommes de main ? Je ne pense pas que ce soit les 1% les plus riches qui gouvernent actuellement notre Etat, mais bien les travailleurs, les jeunes et la population « moyenne ». Alors que nous sommes en pleine crise et que le monde politique va mal, notre gouvernement prend le temps d’augmenter la répression via les SAC.» (témoignage de Céline, 17ans)

    Répond à cet appel à la solidarité et soutiens Antoine, Céline et Diego, membres EGA de 17 ans, de l’Athénée Charles Janssens et de l’ULB qui ont reçu un SAC pour leur participation à la manif contre le ‘banquet des riches’ ! Participe à l’action contre les SAC le 18 février 18h devant la maison communale de Bruxelles-Ville!

  • La nouvelle structure de la SNCB prépare la libéralisation

    Vers une répétition de la débâcle Fyra à plu s grand e échelle ?

    Avec sa réforme des chemins de fer, Paul Magnette (PS) s’est heurté aux syndicats. Sa réforme n’est en rien une amélioration, ni pour le personnel, ni pour les voyageurs. C’est une préparation à la libéralisation, et les soucis rencontrés cet hiver par les trains Fyra ont illustré ce que cela signifie. Nous en avons parlé avec un cheminot.

    La structure proposée avec deux entités (SNCB et Infrabel) singifie la disparition d’une autre (le Holding). Positif ?

    ‘‘Il n’y aura pas de disparition d’une entité, simplement son remplacement par HR Rail, qui aurait à gérer le personnel détaché à la SNCB ou à Infrabel. Ce mini-holding aura son propre directeur et le nombre de postes de direction resterait identique. Cette réforme est dans la continuité de celle de 2005, quand les trois entités ont été introduites. La ponctualité et les services ont-ils été améliorés depuis lors ?’’

    ‘‘La réforme pave la voie vers la libéralisation du trafic national. Infrabel serait responsable du réseau (voie ferrée et accès), la SNCB serait opérateur de l’espace ferroviaire pour d’autres. Au gouvernement d’alors décider ce qui est un service public et ce qui ne l’est pas, par exemple en accordant des subventions publiques à des entreprises privées.’’

    ‘‘Selon Magnette, la restructuration est au bénéfice des usagers. C’est faux, les problèmes de retards et les problèmes techniques resteront.’’

    ‘‘La libéralisation menace directement la prestation de services. La libéralisation du transport de marchandises, le fret, a entraîné un effondrement du volume de transport par chemin de fer. La vente de Logistics ne va rien améliorer. Le trafic diffus (le transport dans un seul train de marchandises prises dans plusieurs entreprises différentes) est menacé car il n’est pas intéressant commercialement. Toutes ces marchandises arriveront sur les routes, ce qui promet des embouteillages et, avec 10.000 camions supplémentaires, un pic de pollution atteint tous les jours.’’

    ‘‘Le transport international de voyageurs a été libéralisé. Il s’agit donc d’un service purement commercial qui ne reçoit plus aucune dotation publique. Directement, les prix ont augmenté. Il faut maintenant payer 7 euros de frais d’administration supplémentaires en achetant son billet au guichet. Pour de meilleurs services ? Le train Fyra (train libéralisé entre Bruxelles et Amsterdam) clarifie amplement que c’est faux.’’

    ‘‘En 2007, la direction a décidé de réduire le pourcentage d’équipement mis de côté pour entretien. Mesure destinée à disposer de plus de matériel, cela signifie surtout moins d’entretiens et plus de problèmes techniques. Dans les ateliers, la productivité devra augmenter de 4% avec moins de personnel. En 2012 environ 1.200 cheminots n’ont pas été remplacés après leur départ, soit une centaine par mois.’’

    ‘‘La dernière opération d’austérité avait pour but d’économiser 100 millions d’euros. Sous la pression des syndicats et de l’opinion publique, le nombre de trains supprimés a été réduit de 962 à 193. Mais le gouvernement fédéral devra bientôt trouver de nouveaux milliards. Quelle sera la contribution de la SNCB ?’’

    Tu parlais déjà des trains Fyra. Ce n’est pas normal ce genre de soucis pour un nouveau service ?

    ‘‘Beaucoup de gens se demandent – à juste titre – pourquoi il fallait supprimer le train Bénélux pour une ligne généralement plus coûteuse et où les réservations sont obligatoires. Le train Fyra n’est pas exploité par le secteur privé, mais par une collaboration entre la SNCB et les chemins de fer néerlandais. Mais c’est une ligne commerciale. Pour assurer les profits sur cette ligne il fallait supprimer la concurrence du train Bénélux.’’

    ‘‘La direction et les politiciens rejettent très vite la responsabilité sur les autres et sur le constructeur. Il se peut qu’il y ait un problème de ce côté. Mais quelles sont les solutions ? Le plus évident, le maintien du train Bénélux, n’a même pas été évoqué, cela va à l’encontre de la logique de libéralisation. La seule alternative, c’est le train local Anvers-Roosendaal.’’

    ‘‘Pourquoi ne pas construire nous-mêmes les trains dont nous avons besoin ? Avec Ford-Genk et ArcelorMittal sous propriété publique, ce ne serait pas un problème.’’

    A la mi-janvier, l’élaboration d’un plan d’action syndical a été annoncée. Où en est-on ?

    ‘‘Suite à une négociation prévue avec le ministre Magnette, la CGSP-Cheminots avait organisé une journée d’information le 10 janvier. Mais Magnette proposé avant cela sa réforme au conseil des ministres sans tenir compte de la position des syndicats. Pas moins de 300 cheminots ont participé à la journée d’information pour rejeter la proposition et pour appeler à l’action.’’

    ‘‘Au lieu de discuter de la manière de mener les actions, la direction nationale a finalement rejeté toute idée d’action en opposant simplement la ‘‘grève au finish’’ à la possibilité de poursuivre les négociations. Comme s’il n’y avait pas d’autres options ! Résultat : la proposition de Magnette sera négociée. Les syndicats veulent entre autres éliminer diverses incertitudes concernant le statut du personnel. L’absence d’opposition conséquente face aux propositions de Magnette ne va pas aider à gagner la confiance du personnel et des usagers…’’

    ‘‘Un grand groupe de militants préconise un plan d’action pour lutter pour une structure intégrée (ou unique). Les régionales (comme celle de Charleroi ou d’Anvers) ou les militants de la CGSP qui s’étaient réunis et avaient voté pour l’action peuvent prendre l’initiative de préparer des sessions d’information et des campagnes de sensibilisation pour les usagers. Cela peut augmenter la pression pour l’action et pour l’organisation d’un comité national de la CGSPCheminots afin de décider d’un plan d’action avec assemblées générales du personnel, tractage dans les gares, solidarité avec d’autres secteurs, grèves,…’’

  • Pour un enseignement et des emplois de qualité : Luttons pour notre avenir !

    Le chômage est en hausse partout dans le pays, celui des jeunes progresse deux fois plus vite. Confrontés aux emplois précaires et aux intérims, les jeunes sont les premières victimes des pertes d’emplois. Records de faillites, record de licenciements collectifs, des milliers d’emplois « stables » sont menacés comme à Ford Genk ou à Arcelor-Mittal Liège. Les patrons licencient, reçoivent leurs cadeaux fiscaux, maximalisent leurs profits déjà exorbitants et pour de nombreux jeunes la voie est bouchée.

    Tract des Etudiants de Gauche Actifs

    Tract en version PDF

    Les politiciens n’ont aucune idée de comment sortir de ce cul-de-sac. Ils font payer la crise aux 99% de la population : les aînés sont maintenus au travail plus longtemps, les chômeurs sont poussés dans la pauvreté et les travailleurs subissent l’augmentation de la flexibilité pour des salaires rabotés. Pour renflouer les banques, ils coupent dans les dépenses publiques (comme la santé, la coopération au développement ou l’enseignement) aggravant les pénuries existantes dans les services vitaux pour la population. Leur austérité ne nous apporte que chômage, précarité & recul social.

    Cela crée un terreau et un climat favorable au développement d’idées racistes, sexistes, homophobes. Les immigrés, les chômeurs, les grecs, les flamands/wallons… toutes sortes de boucs émissaires sont pointés du doigt afin de masquer les vrais responsables de la crise : les capitalistes et leurs politiciens.Seule une réponse collective issue de la résistance des travailleurs et des jeunes peut repousser ses divisions qui visent à nous affaiblir et offrir une alternative pour sortir de la crise.


    PARTICIPE AUX CAMPAGNES ET AUX MANIFS AVEC EGA !

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    • 18/02 : Manif anti-sac : 18h Place Gabrielle Petit – Bxl
    • 21/02 : Manif syndicale contre l’austérité: 10h30 Gare du Nord – Bxl
    • 07/03 : Manif anti-NSV : 20h Martelarenplein – Louvain
    • 10/03 : Manif anti-nucléaire : 14h Huy
    • 14/03 : Manif contre l’austérité en Europe- Bxl
    • 15/03 : Manif Stop-répression : 18h Place Fontainas – Bxl
    • 24/03 : Manif Pro-choix : Bxl
    • 13&14/04 : Socialisme 2013, week-end de débat et de formation – Bxl
    • Du 4 au 7/07 : Camp d’été des Étudiants de Gauche Actifs

    [/box]

    STOP aux amendes (SAC) contre les jeunes en lutte !

    Huissiers contre les sous-traitants de Ford, autopompes contre les métallos liégeois, tabassage des antifascistes dans le métro, arrestation des opposants au banquet des riches… la répression est utilisée contre ceux qui luttent. 145 jeunes, dont une quinzaine d’Étudiants de Gauche Actifs, ont été scandaleusement arrêtés pour une manifestation pacifique contre le gala d’un puissant lobby patronal européen et sont menacés par des sanctions administratives communales (SAC) pouvant aller jusqu’à 250€.

    Dans un nombre de communes, les SAC contre les incivilités sont détournée contre le droit de manifester mais aussi contre le simple fait d’être jeune parfois jusqu’à l’absurde avec des amendes pour jet de boules de neige. Les maisons de jeunes ferment, l’aspect commercial domine dans l’accès aux loisirs mais on nous sanctionne pour « flâner » dans la rue.

    Participe avec EGA aux actions de la « campagne Stop Répression » initiée par la JOC :

    • le 18 février, place Gabrielle Petit, 18h
    • le 15 mars, place Fontainas, 18h, Bruxelles

    Unifions la résistance contre l’austérité !

    Grèce, Espagne, Portugal, Irlande… l’austérité ne marche pas, gonfle les dettes publiques et poussent l’économie dans la récession. Leurs politiques précipite des millions de personnes dans la précarité. Les diktats de la Troïka (UE – BCE – FMI) ont crée un désastre social. Ils sont appliqués ici par le gouvernement Di Rupo. En coeur avec le patronat, il nous vante le modèle allemand où les travailleurs touchent 500€ par mois.

    Une manifestation nationale des syndicats est prévue le 21 février. Le 14 mars aussi, une manifestation contre le sommet européen est prévue. Les jeunes doivent s’orienter vers le mouvement des travailleurs car ce sont eux qui ont la force de frapper les spéculateurs là où ça fait mal, dans leurs coffres-forts. Grecs, espagnols, belges… nous devons passer à l’action tous ensemble de façon coordonnée. Pourquoi ne pas commencer par une grève générale européenne de 24h, bien organisée, bloquant l’ensemble des lieux de travail, des écoles et des unifs, accompagnée de manifestations de masse ?

    21/02 : Manif syndicale contre l’austérité: 10h30 Gare du Nord – Bxl


    Des emplois, pas de racisme !

    Le cercle officieux du Vlaams Belang le NSV organise sa marche annuelle de la haine à Louvain. La campagne antifasciste flamande Blokbuster et EGA organisent une contre-manifestation non-violente.

    Les cures d’austérité imposées aux Grecs font des ravages, plus d’un jeune sur deux est au chômage, 68% de la population vit dans la pauvreté… Mais la dette publique atteint des sommets inégalés. Ainsi les néo-nazis d’Aube Dorée engrangent des succès et ont assez de confiance pour agresser en plein jour immigrés, militants de gauche, homosexuels…

    Des dirigeants du NSV font l’apologie d’Aube Dorée. Le NSV invite des orateurs du NPD, du Jobbik, du BNP… Les étudiants francophones doivent soutenir les antifascistes en Flandre qui luttent contre la présence de ce cercle néo-fasciste violent, reconnu officiellement dans leurs universités. Les luttes contre le fascisme et le racisme doivent aussi s’opposer aux politiques qui créent cette frustration sociale instrumentalisée par l’extrême-droite.

    Manifeste avec EGA le 7 mars à 20h à Martelarenplein, Louvain


    Pour le droit des femmes à disposer de leur corps!

    Les « pro-vie », mouvement réactionnaire contre le droit à l’avortement, organisent chaque année une marche à Bruxelles. Nous devons empêcher le développement de ces idées conservatrices que l’on peut voir lors de marches homophobes en France ou lors d’actions d’intimidation devant les centres IVG en Belgique.

    Les femmes sont plus fortement touchées par la précarité et les bas revenus. EGA défend un véritable libre choix, ce qui implique une politique sociale qui élimine toute contrainte financière. Plus généralement nous devons lutter contre cette société qui relègue les femmes dans une position de second rang et qui crée un sexisme ambiant, de la petite remarque humiliante au harcèlement et au viol.

    EGA participe à l’appel pour une contre-manifestation le 24 mars à Bruxelles pour le libre choix.


    LUTTER EFFICACEMENT ? REJOINS EGA !

    Étudiants de Gauche Actifs est une organisation étudiante de gauche, par et pour les jeunes, active dans ton école, ta haute-école ou ton université que ce soit en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles car nous nous opposons à la logique de surenchère communautaire des politiciens traditionnels.. Nous nous organisons, discutons les idées, mobilisons et organisons des actions.

    Crise, sous-financement de l’enseignement, précarité, austérité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course au profit à court terme pour une petite élite. EGA fait partie d’une organisation de jeunes, ISR (International Socialist Résistance) présente dans plus de 40 pays et sur tous les continents. Ce qui nous permet de tirer les leçons des révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient avec des jeunes tunisiens impliqués dans les événements ou d’apprendre de nos interventions dans les mouvements de masses en Grèce, en Espagne, en Afrique du Sud, aux Etats-Unis…

    Partout, nous lions les luttes des jeunes à celles des travailleurs et de leurs organisations, car ce sont ceux qui produisent les richesses, qui détiennent la position clé pour renverser la société capitaliste.

    EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse pour construire un monde où la production et toute la société est démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes même – une démocratie réelle – afin de satisfaire les besoins et l’épanouissement de tous, une société socialiste démocratique. Ne nous regarde pas rejoins nous !


    Participe au camp d’été d’ega – du 4/07 au 7/07

    Place à la détente, à la préparation des campagnes de rentrée au weekend organisé par les Etudiants de Gauche Actifs!

    Au programme: formation au marxisme, les révolutions en Tunisie et Egypte, la lutte des jeunes en Espagne et en Grèce avec des orateurs qui ont participé au mouvement, la crise nucléaire, la lutte contre la précarité des jeunes, les luttes étudiantes, la lutte antifasciste, femmes, LGBT… mais aussi barbecue, fiesta et film! Bref, une excellente occasion de se préparer aux luttes à venir, dans un cadre convivial et agréable.

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