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Tag: Bruxelles
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Action de solidarité contre les répressions en Russie
Lundi 27 janvier 2014 – 12h30 – Bruxelles – Rond-point Schuman
A la veille du lancement des Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi, déjà considérés par beaucoup comme des jeux de la honte, l’Union Européenne reçoit dans quelques jours la Russie dans le cadre d’un sommet bisannuel. La LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), les JAC (Jeunes Anticapitalistes), le PSL (Parti Socialiste de Lutte) et EGA (Etudiants de Gauche Actifs) appellent à manifester notre solidarité contre les répressions en Russie dans le cadre d’une action à l’initiative d’associations LGBTQI (1) et d’ONG belges et russes.
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La Russie, un exemple de répressions
Le régime autoritaire de Vladimir Poutine est bien décidé à asseoir son pouvoir en menant une bataille ferme contre les opposants politiques et en instrumentalisant les minorités. Il a adopté dernièrement une série de lois répressives et liberticides.
La loi votée en 2012, relative aux « agents étrangers » dispose que toute organisation qui reçoit des fonds de l’étranger doit s’enregistrer en tant qu’« organisation remplissant les fonctions d’un agent étranger » si elle prend part à des « activités politiques ». Cette loi vise à étouffer et rendre illégales de nombreuses organisations politiques et ONG par le biais de lourdes amendes et procès. Par ailleurs, et malgré l’amnistie prononcée dernièrement à l’occasion des 20 ans de la Constitution, la plupart des personnes inculpées dans le cadre de « l’affaire du 6 mai » reste en prison, notamment les activistes de gauche Alexeï Gaskarov et Sergueï Oudalstov.
Les personnes LGBTQI et leurs alliés ne vivent plus en sécurité depuis que la Douma russe a voté plusieurs lois homophobes visant à « protéger les mineurs de la propagande homosexuelle » ! Les organisations qui luttent contre les discriminations envers les personnes LGBTQI sont devenues illégales, trainées en justice et reçoivent de lourdes amendes. Ces lois ont accru l’homophobie et on ne compte plus aujourd’hui les nombreuses agressions contre les personnes LGBTQI et leurs défenseurs.
Les populations migrantes, internes (Caucase du Nord) et externes (ex-républiques soviétiques principalement), sont elles aussi en danger. Elles ne sont plus seulement la cible d’attaques de la part de groupes d’extrême-droite mais doivent également aujourd’hui subir la colère du citoyen lambda désemparé, avec la complicité des autorités russes qui alimentent la machine xénophobe en instrumentalisant les travailleurs migrants à des fins politiques et électoralistes. Pendant ce temps, Poutine se paie des jeux olympiques d’hiver de luxe sur le compte du contribuable et à la sueur du front de milliers de ces travailleurs migrants surexploités. Avec les récentes attaques terroristes dans la ville de Volgograd, dont le régime de Poutine est le seul responsable du fait de sa gestion du conflit dans le Nord Caucase, le climat de suspicion et la « caucasophobie » ambiante risquent de s’aggraver. Et il y a fort à parier que les populations musulmanes du Caucase paieront le prix fort en termes de répression et de mesures sécuritaires…
Après une période de croissance économique dont la récente classe moyenne a pu bénéficier en voyant une partie de ses revenus augmenter, ce qui a eu pour effet de booster la consommation interne, les investissements et la croissance ralentissent. A la crise économique, Poutine utilise les mêmes recettes européennes : les travailleurs et leurs familles paient la facture. Des coupes budgétaires drastiques sont opérées dans les services publics, dans les soins de santé actuellement, pendant que le budget de la défense représente une très grosse part des dépenses publiques.
L’Union Européenne, un exemple éternel de démocratie réelle ?
Comme en Russie, l’Union Européenne, derrière son masque de démocratie, cache en fait un programme de casse sociale et de lois réactionnaires comme réponse à la crise. Les pays de l’Union européenne traitent de manière inhumaine les populations migrantes par des politiques de traques, d’enfermement et de déportation quand celles-ci n’ont pas péri noyées dans la Méditerranée. En Espagne, un projet de loi pour restreindre le droit des femmes à l’avortement est discuté dans les assemblées nationales. En Belgique, alors qu’il y a une grande pénurie d’offres d’emploi, le droit aux allocations de chômage a été fortement restreint. Les droits à la pension dans de nombreux pays on été eux aussi attaqués. Les salaires dans les services publics ont été diminués drastiquement dans les pays les plus touchés par la crise comme en Grèce, au Portugal, en Roumanie.
Dans ce contexte, on comprend qu’il ne soit pas question des droits des LGBTQI et des minorités ethniques, du bien-être des peuples de Russie et d’Europe ou encore de la liberté d’expression lors des sommets bisannuels UE-Russie. Ce dont il s’agit, c’est bien de conclure des accords économiques au profit des 1% les plus riches. La Russie et l’Union Européenne sont au moins d’accord sur un même point : faire payer la crise du capitalisme par les 99% de la population.
Il est temps de résister au recul de nos droits fondamentaux et à ces vagues d’austérité sociales. Manifestons notre solidarité envers tous ceux qui luttent en Russie et ailleurs POUR :
- la liberté politique et syndicale
- la libération des opposants politiques
- l’arrêt des déportations des sans-papiers
- le retrait immédiat des lois homophobes
- l’égalité des droits entre les hétéros et les LGBTQI
- le droit pour toutes les femmes de disposer de leur corps
- la cessation immédiate de tous les plans d’austérité
- des services publics gratuits et de qualité
- des emplois pour tous rémunérés à hauteur du coût réel de la vie
(1)Lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres, Queers, Intersexes. Pour plus d’informations sur les personnes transgenres et intersexes, rendez-vous sur le site web de l’association « Genres Pluriels » : http://www.genrespluriels.be
(2)Ou affaire « bolotnoe », du nom de la place où, le 6 mai 2012, une manifestation qui s’inscrivait dans le cadre du mouvement démocratique né de la contestation des élections frauduleuses de décembre 2011 et mars 2012 dégénérait suite à une provocation de la police. Cet événement a servi de prétexte au régime pour lancer une série d’arrestations et de procès sous des accusations montées de toute pièce (telles que « violences à l’égard de policiers » et « activité antiétatique »), semant ainsi la peur au sein des opposants de tout bord et muselant le mouvement.
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STOP à l’austérité qui nous pousse par millions dans la pauvreté et la précarité!
Depuis 5 ans, les travailleurs et les pauvres doivent payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Les politiciens sont incapables de résoudre la crise et aggravent les problèmes du moment que les capitalistes peuvent continuer à spéculer et engendrer des profits record. La concentration de richesses et les inégalités ont ainsi continué de croître. Les 0,5% les plus riches possèdent 41% de toutes les richesses alors que la moitié de la population mondiale vit dans la pauvreté.
Tract du PSL-Bruxelles
“L’Europe est confrontée à la pire crise humanitaire depuis 60 ans” Croix-Rouge
“L’austérité pourrait plonger 25 millions d’européens dans la pauvreté d’ici 2025” Oxfam
“Un tiers des Bruxellois sous le seuil de risque de pauvreté” Observatoire de la Santé et du Social
Une percée des vrais socialistes aux Etats-Unis contre le Big Buissness !
La pauvreté de masse n’est plus l’apanage des pays du monde néocolonial. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière, des millions de familles américaines ont perdu leur maison. Le mythe du rêve américain a été brisé. Trois quarts des emplois créés le sont dans des secteurs à bas salaires et 12% des salariées touchent un revenu de misère. Ainsi, 60% des américains sont favorables à la création d’un nouveau parti contre les 2 partis du Big Buissnes, les républicains de Bush et les démocrates d’Obama.
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DÉBAT 13 JANV. 19H – Pianofabriek, 35 rue du fort , 1060 BXL
Avec comme orateurs:
– Bart Vandersteene, porte-parole du PSL-LSP, a participé à la campagne de Socialist Alternative à Seattle.
– Panayota Maniou, Syriza, la coalition de gauche en Grèce
– Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes
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Ces dernières semaines, Socialist Alternative, le parti-frère du PSL, a réalisé des résultats historiques aux élections à Minneapolis et Seattle. Avec le soutien de plusieurs syndicats, Khasma Sawant est la première socialiste à remporter un siège à Seattle depuis un siècle obtenant 50,6% des voix. Ces résultats illustrent le soutien à la campagne #Occupy Homes contre la confiscation des maisons par les banques et à celle pour un salaire minimum de 15$ de l’heure (contre 7,25$ actuellement) ainsi que l’intérêt croissant pour une alternative socialiste.
L’avalanche d’austérité plonge l’Europe dans une crise généralisée !
L’Europe se trouve confrontée à une perspective de crise généralisée à long terme. Partout, les partis traditionnels ont reporté sur le dos de la collectivité les pertes des banques et des grandes entreprises et mènent des politiques d’austérité barbares qui détruisent les acquis et conditions de vie. 120 millions d’européens vivent à la limite de la pauvreté. Les fermetures d’usines et plans de restructuration s’enchaînent. Le chômage se chiffre à 12,2 % pour la zone euro, 1 million de travailleurs sans emploi de plus qu’il y a un an !
Les travailleurs grecs ont montré une volonté de résistance phénoménale avec 31 grèves générales en 3 ans. Beaucoup espèrent que sur base d’une victoire future de la formation de gauche Syriza, un gouvernement de gauche émergera. Pour maximaliser ce potenciel et bloquer les politiques d’austérité, les travailleurs ont besoin d’élaborer collectivement un véritable plan d’action combatif allant crescendo, y compris en recourant à l’arme des grèves générales aux niveaux national et européen, et de leurs propres instruments politiques à la hauteur des évènements.
Les politiciens s’en prennent aux travailleurs et aux pauvres, pas à la pauvreté !
A Bruxelles, 28,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Pour les parents isolés avec enfants, la situation est pire encore puisque ce taux grimpe à 38,5 % ! Au même moment, il ressort d’études sur les patrimoines en Belgique que les 10 % les plus riches de la population possèdent 44 % des richesses… soit quasi autant que les 90 % restants des Belges ! Comment cela est-il possible? Il suffit de jeter un oeil sur les profits des entreprises pour comprendre comment se réalise ce vol organisé. L’an passé, les 50 plus grandes entreprises de Belgique ont réalisé un profit de près de 30 milliards €. Sur ces profits, l’impôt payé était de seulement 2,65 %… Une chose est sûre : le patronat et le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh) sont bien décidés à nous faire payer la crise, en dégradant toujours un peu plus nos conditions de travail, nos salaires, nos allocations, nos pensions et nos conditions de vie.
La politique du gouvernement Picqué-Vervoort (PS-CDH-ECOLO) à Bruxelles et celle des communes est de chasser les pauvres de la ville. Il ne s’agit pas pour eux de répondre aux besoins en emplois, logements, enseignement et autres services par des investissements publics conséquents, mais de concentrer de plus en plus les dépenses dans des projets de prestige et d’embellissement pour attirer des couches plus aisées. Le récent recours aux expulsions des occupants du Gésu à Saint-Josse par Emir Kir (PS) est une pierre de plus dans cet édifice.
Une alternative socialiste à l’austérité !
Pourtant, jamais dans l’histoire il n’a existé autant de richesses. Le problème est que ces richesses ne sont pas utilisées pour développer le bien-être dans la société. Ces richesses se trouvent dans les poches d’une minorité avide de profits, qui vit de l’exploitation pour augmenter toujours plus sa fortune.
Le point de départ des différents budgets doit être les besoins de la population et non les moyens volontairement limités, car les richesses existent en suffisance dans la société. Un plan radical d’investissements publics massifs est nécessaire pour créer des logements, de l’emploi et des services de qualité pour tous. Cela serait possible avec une politique qui annule la dette (les intérêts de la dette correspondent à plus de 10 milliards € par an) et qui nationalise les banques et secteurs clés de l’économie sous le contrôle démocratique de la collectivité.
STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !
La carte d’1 voyage à 2,20€ et de 10 voyages à 14€ !
1 février, 14h – Rassemblement Place Albert – Pour des transports publics gratuit et de qualité
Après l’abolition de la gratuité pour les seniors, la disparition des abonnements – de 25 ans (8000 jeunes concernés), l’Augmentation des tarifs sociaux ! La hausse incessante des tarifs continue à la STIB avec une augmentation moyenne de +2,5%. Il faut « traire le client » tels ont été les propos de la STIB unanimement condamnés par les politiciens. Mais cette condamnation porte bien sur la forme mais pas le fond. Comme chaque année, ils ont voté au parlement bruxellois une nouvelle hausse scandaleuse.
Au début de leur mandat, PS-Cdh-Ecolo avaient pourtant écrit dans leur déclaration de gouvernement viser la gratuité des transports publics à Bruxelles. L’usage des portiques à la sortie est testé à la station Albert. Pour leur installation ils ont dépensé quelques 43 millions d’euros. Ce qui va à contresens de leur promesse de gratuité. Sous les deux dernières législatures Picqué les hausses de tarifs correspondent à environ deux fois l’inflation. Le gouvernement bruxellois a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires dégradant également les conditions de travail et les salaires.
C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un service public gratuit et de qualité capable de résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution.
Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le samedi 1er février, la campagne Reprenons Nos Communes organise un rassemblement à 14h aux portes de la station Albert afin de protester contre la politique d’austérité du gouvernement Picqué-Vervoort à la STIB.
Anja Deschoemacker, tête de la liste Gauches Communes qui a obtenu 3,65% des voix à Saint- Gilles en 2012, évoquait le sujet à la presse:“On nous dit que c’est impossible. On coupe le budget de la Stib de 45 millions d’euros alors que l’on investit dans l’installation des portiques. Il s’agit d’une décision politique. La déclaration gouvernementale régionale de 2009 évoquait la gratuité. Aujourd’hui on en parle plus. Cette politique va à l’encontre des discours sur l’écologie, la mobilité… », dresse la porte-parole, Anja Deschoemacker. Le PSL fustige les décisions prises aux différents échelons de pouvoir. ”C’est une autre manière, pour ce gouvernement, de faire passer la facture de la crise et de la dette sur le simple citoyen. Au niveau fédéral, régional, et bientôt communal, après les élections sans doute…” Le soir 02/02/2012
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Des blocages ont été tenus à cinq endroits différents à Bruxelles, avec de plusieurs dizaines à quelques centaines de militants. Un accord préalable avait répartis les principaux responsables des blocages (le MIG (Milk Producer Interest Group), l’ACOD-CGSP LRB-ALR (la Centrale Générale des Services Publics de la FGTB, Administrations Locales et régionales), CNE, la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et enfin l’ACV-CSC Bruxelles-Hal-Vilvorde et la CSC Brabant Wallon) mais, sur la plupart des piquets de blocages, on pouvait trouver un public très varié de syndicalistes rouges et verts, de jeunes radicalisés, de producteurs de lait, de membres d’ONG et autres militants.
Avec au total environ 2000 manifestants, la participation était loin d’être mauvaise. Mais de toute évidence, ce n’est pas suffisant pour bloquer un sommet européen. Cette journée ne constitue toutefois qu’un début et, pour un jeudi matin, avec une participation syndicale largement confinée à quelques centrales principalement issues de Bruxelles, l’événement reste fort appréciable. Le fait de tenir des piquets de blocages à des carrefours a sans aucun doute assuré une plus grande mobilisation, tout en renforçant également l’unité d’action entre syndicalistes, jeunes radicalisés et agriculteurs.
Le PSL était présent avec quelques dizaines de militants sur les piquets de blocage et lors de la manifestation qui a réuni tous les participants à cette journée d’action. Tout comme de nombreux autres, nous avons été enthousiasmés par toute cette réflexion visant à sortir du cadre unique des manifestations-promenades pour chercher à voir comment bloquer un sommet européen et comment contrer la politique européenne d’austérité. Pour y parvenir, il faudra poursuivre sur cette voie, avec la construction d’un rapport de forces à l’aide d’un bon plan d’action combatif et audacieux visant à organiser notre lutte et à faire croître son impact. Discuter de cela, c’est discuter d’un syndicalisme de combat. Parallèlement, il est crucial de développer un programme politique alternatif aux politiques capitalistes d’austérité. Pour nous, cette alternative signifie concrètement de lutter pour une société socialiste démocratique.
Tout cela fut au cœur des discussions que nos militants ont pu avoir lors de notre intervention, notamment via la distribution de centaines de tracts et via la vente de notre journal, Lutte Socialiste, dont les pages reprenaient à plusieurs reprises le thème de la crise économique, sociale et politique que connaît l’Europe (voir nos articles : Vers des actions de blocage du sommet européen de décembre à Bruxelles et Europe : ‘‘La pire crise humanitaire en 60 ans’’).
N’en restons pas là. Bien protégés dans leurs bunkers, les dirigeants européens vont poursuivre leurs discussions portant sur la meilleure manière de continuer à nous faire supporter le coût de la crise de leur système. La colère que cela entraîne ne va cesser d’augmenter, il est important de la structurer et de l’organiser efficacement. Nous espérons que les actions qui se sont tenues hier constitueront une base pour aller dans cette direction.
Dernier élément : plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés durant cette journée : nous tenons à dénoncer l’attitude des forces de l’ordre et la répression qui s’abat sur les mouvements sociaux!
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (1)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Nico
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (3)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Jonas C. (Anvers)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (2)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Photos du blocage au Botanique, par Els
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (4)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Ben (Charleroi)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (2)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Photos du blocage au Botanique, par Els
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Manifestation du secteur non marchand 18 décembre 2013
Le non marchand manifestait à Bruxelles en front commun. “Notre modèle de société n’est pas une société où tout est marchandisé, commercialisé, compétitif”. Ce jeudi le secteur socioculturel manifestait devant les bureaux des ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour protester contre notamment les conséquences pour le secteur de la sixième réforme de l’Etat.
Le point est qu’avec les nouvelles mesures de régionalisation, les compétences sont transférées mais les budgets ne suivent pas forcément. Si bien qu’aujourd’hui le secteur voit venir les diminutions de budget pour l’emploi et par conséquent d’effectifs.
Les emplois visés sont notamment les APE/ACS qui vont changer de pouvoirs subsidiaires avec le risque pour les associations de devoir payer les charges ONSS dans leur entièreté (0,56% aujourd’hui, + de 33% demain ?!). De plus, la fédération a déjà gelé l’indexation des subventions de fonctionnement en 2013 … En gros, et c’était clair durant le rassemblement, les travailleurs du secteur protestaient contre l’austérité et ne voulait pas payer la facture des mesures budgétaires votées au fédéral et imposées par l’Union Européenne.
Un autre dossier est en discussion au sein du même secteur, c’est la suppression des détachés pédagogiques évoluant au sein de ces structures. Après le 31 décembre 2014, un certain nombre des professeurs détachés pourraient être redirigés vers l’enseignement sans compensation bien entendu pour les associations. Le secteur va donc perdre des postes, et donc des moyens de mener ses projets. Ici, les partis au pouvoir, face à la crise et n’ayant que l’austérité comme alternative, partagent les pénuries entre les secteurs. On reprend aux associations pour compléter le manque dans l’enseignement !
Le secteur socioculturel comprend les organisations de jeunesse, les centres et maisons de jeunes, les centres culturels, les fédérations sportives, les musées, les bibliothèques et les organismes d’éducation permanente. Des structures qui fonctionnent avec beaucoup d’emplois APE/ACS.
Une délégation a été reçue par des représentants des ministres. A sa sortie, la délégation a expliqué que rien n’a été mis en avant pour garantir quoi que ce soit. Les représentants semblent même avoir utilisé la bonne vieille rhétorique du « C’est pas nous, c’est le fédéral qui a voté les budgets ». Les mêmes partis siègent aux différents niveaux de pouvoir, mais chaque fois il est commode de remettre la responsabilité sur l’autre … et surtout d’appliquer les mesures d’austérité. D’ores et déjà les travailleurs ont donné rendez-vous début 2014 pour continuer la lutte contre ces mesures.
Comme les manifestants l’ont brandi, il est nécessaire de refinancer le secteur non- marchand. Le PSL défend la nécessité, contre l’austérité, de lutter pour un plan de refinancement public massif. Les conclusions de la manifestation sont que les problèmes sont loin d’être résolus. Les orateurs ont donné rendez-vous dès début 2014 pour continuer le combat. Nous avons besoin d’un plan d’action allant crescendo, capable également d’unifier les différents secteurs en résistance. Tous ensemble, construisons un plan d’action combattif contre l’austérité !
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Réveillon de nouvel an militant : venez fêter la nouvelle année avec le PSL !
Comme les années précédentes, les sections de Bruxelles organisent le 31 décembre un réveillon de nouvel an combatif, festif, agréable et bon marché. La formule est connue et fonctionne chaque année un peu plus, alors parlez-en aux amis et à la famille et réservez vite votre soirée du 31 décembre !
L’entièreté de l’argent récolté lors de notre réveillon servira à financer notre parti et nos campagnes. La fête prendra place dans la salle Randstad, Rue du Jardinier 47 à 1080 Molenbeek.
Au menu :
- Soupe du Palais d’Hiver
- Scampis à la crême
- Magret de canard, sauce de l’Armée Rouge, airelles du Caucase et croquette Soviétiques
- Fromages d’octobre
- Café, truffes et dessert
Réservez vos places sans plus tarder !
Les inscriptions et le paiement peuvent s’effectuer auprès de Pablo, avant le 25 au n° 0475/43.40.68 ou par mail via pablo@gauche.be. Vous pouvez verser la somme sur le compte 001-4505656-82 avec pour communication “31/12” suivi de votre nom.
Prix : 25€ travailleurs / 20€ non travailleurs / 5€ pour les moins de 12 ans ( + babysitting organisé sur place) // réduction de 3€ pour les préventes.