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Tag: Traité transatlantique
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[VIDEO] Le TTIP une arme de destruction massive
[four_fifth_last]Ce samedi 3 octobre, une conférence a eu lieu à l'initiative du Mouvement de Gauche avec pour thème la lutte contre le très toxique Traité Transatlantique (ou TTIP, ou TAFTA). A la tribune se sont succédé Bruno Poncelet (CEPAG), Marc Ours (Alliance d19-20), Jean Claude Garot ainsi que notre camarade Pierre. La vidéo ci-dessous reprend l'intervention de ce dernier.
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[INTERVIEW] TTIP, CETA,… Pour en finir avec la camisole de force néolibérale
Ces 15, 16 et 17 octobre, divers évènements prendront place en Belgique contre le très mortifère traité transatlantique (TTIP ou TAFTA). Nous en avons parlé avec Sebastian Franco, représentant de l’Alter Summit Europe, une des plateformes organisatrices de ces évènements aux côtés de Tout Autre Chose / Hart boven Hard, de l’Alliance D19-20 et du Réseau Wallon de Lutte Contre la Pauvreté.Propos recueillis par Pietro (Bruxelles)
Peux-tu nous expliquer en quoi consiste cette nouvelle plateforme contre l’austérité en Europe? Quels objectifs politiques vous êtes-vous donnés?
‘‘Alter Summit est né suite au déclin du Forum Social Européen. L’idée première du réseau est de construire un rapport de force plus favorable à la mise en place des politiques alternatives que nous discutons depuis des années. Car changer l’Europe c’est discuter des alternatives mais aussi de comment pouvoir les imposer aux forces économiques et politiques qui aujourd’hui gouvernent.’’
Dans le cadre des 3 jours contre le traité transatlantique (TTIP) les 15, 16 et 17 octobre, tu coordonnes une alliance entre plusieurs plateformes européennes contre le traité de libre-échange. Peux-tu nous expliquer les revendications politiques et le programme de ces trois journées?
‘‘Les journées d’actions vont au-delà de la question du libre-échange. Nous travaillons avec des forces sociales qui dénoncent les politiques d’austérité, l’Europe Forteresse ou encore l’évasion fiscale et la corruption des élites européennes. Le message politique est donc celui de vouloir changer radicalement les politiques européennes (celle de l’Union et des pays membres). C’est pourquoi nous disons : OXI, BASTA, ENOUGH. Nous voulons une autre Europe et pour cela nous savons que nous devons travailler tous ensemble pour imposer nos alternatives dans tous les domaines de la vie sociale et économique.
‘‘Donc, un message d’unité pour construire cette autre Europe, démocratique, sociale, pacifiste, solidaire, etc.’’Quels enjeux concernant le TTIP touchent le plus les travailleurs? Et quel rôle penses-tu qu’ils peuvent jouer dans cette lutte?
‘‘Le TTIP (et les autres accords du même acabit, CETA, TISA, etc.) auront un impact sur quasi tous les aspects de notre vie en société. Les conditions de travail bien sûr, mais aussi ce que nous mangeons, comment nous serons soignés et éduqués, mais aussi notre environnement. C’est véritablement un modèle de société, marchand et individualiste, que l’on veut renforcer.
‘‘Les travailleurs ont un rôle important à jouer, notamment pour remettre en question cette concurrence de tous contre tous, mais c’est là une posture plus politique pas forcément évidente dans les organisations de travailleurs. Par contre, les travailleurs ont une connaissance approfondie de leur outil de travail, donc ils peuvent bien évaluer l’impact que de telles politiques auraient sur le quotidien.’’
Parmi les signataires de l’appel, on trouve des organisations syndicales, des ONG, des collectifs féministes et antiracistes,… Comment la préparation de ces trois jours s’est-elle déroulée ?
‘‘Ce n’est pas évident de mettre tout ce monde autour de la table, les manières de s’organiser sont différentes, les processus de décision complexes. Ceci dit, nous pouvons compter sur une certaine expérience puisque depuis quelques années nous avons en Europe des lieux où nous nous rencontrons. La confiance s’installe, mais c’est un processus long.‘‘C’est d’ailleurs un des enjeux majeur de ces journées : mobiliser différents secteurs de la société, faire converger des luttes qui ne se rencontrent pas toujours. Un vrai défi, pas seulement pour ces journées, mais pour l’avenir du mouvement social en Europe.’’
Cette année, vous avez articulé traité de libre-échange, austérité et politiques migratoires: tu pourrais nous expliquer le sens de cette démarche?
‘‘Il nous semble important aujourd’hui de lier les nombreuses luttes, parfois isolées, qui existent. Car c’est vraiment le projet européen qui est en crise, ça fuit de partout. L’Europe s’enfonce toujours plus dans le néolibéralisme, l’autoritarisme et le chauvinisme. Et nous sommes tous, les habitants du continent, liés à l’avenir de cette Europe. L’alternative ne peut être un retour à la nation. Nous n’avons le choix que de lutter pour la changer, en faire une Europe des peuples, solidaire, ouverte, etc. Et c’est seulement ensemble que nous y arriverons.’’
Penses-tu que ces trois jours de mobilisations internationales pourront jouer un rôle dans les futures luttes, ici, en Belgique, contre le gouvernement Michel ? Les syndicats et le mouvement des travailleurs pourront-ils jouer un rôle dans ce combat contre le TTIP?
‘‘J’espère bien. Mais cela dépendra de la mobilisation des organisations belges dans ces journées. Et ce n’est pas encore gagné. L’idée de faire des actions sur des questions européennes doit encore faire du chemin. Je pense que c’est important d’avancer sur les deux fronts en même temps : au niveau national et au niveau européen. Parce que les rapports de forces se retrouvent à ces deux niveaux.
‘‘On l’a vu avec la Grèce. Au-delà des débats que cette expérience pose, on a vu une réelle force s’exprimer avec le référendum. Ce qui n’a pas empêché d’avoir tous les autres gouvernements et institutions contre elle. Et ce malgré une certaine mobilisation européenne.’’
Les négociations concernant le TTIP sont bien avancées et les négociateurs veulent faire passer au plus vite le dossier, avant qu’il ne soit trop tard. Penses-tu que le mouvement a vraiment la possibilité de stopper l’accord ? Comment poursuivre la lutte par la suite ?
‘‘Les négociations du TTIP peuvent encore durer quelques temps, c’est bon pour nous car la résistance grandit. Ceci dit, le CETA, l’accord de libre-échange avec le Canada, pourrait très vite être adopté et constituerait un très mauvais précédent pour nous.
‘‘Sur le TTIP, je pense que l’on peut gagner, ça serait important, les victoires nous manques. Mais cet accord n’est qu’une partie de toute l’architecture économique et commerciale néolibérale construite depuis des décennies. Une victoire sur le TTIP devra nous donner l’élan pour continuer à gagner sur d’autres terrains et déconstruire cette camisole néolibérale qui nous emprisonne tous.’’
Le TTIP, un AMI qui ne vous veut pas du bien…
Le traité transatlantique (TTIP) vise à créer la plus vaste zone de libre-échange au monde, entre l’Union Européenne et les USA. Ce projet prévoit de forcer l’ouverture des marchés publics, d’accentuer la mise en concurrence des travailleurs, d’écraser les petits producteurs (agricoles et autres), d’abaisser les normes de protection sociales, sanitaires et environnementales existantes, de permettre l’usage de produits chimiques et de méthodes de production aujourd’hui interdites en Europe, de contraindre les pays du Sud à accepter des rapports commerciaux défavorables, de donner le droit aux investisseurs de poursuivre un Etat devant une justice privée à cause de ses législations sociales et environnementales,… En bref, c’est une horreur.
Il s’agit très largement de l’héritier d’un accord involontairement rendu public et tué dans l’œuf en 1998 : l’Accord Multilatéral sur l’Investissement (AMI). Les très vives protestations, syndicales et autres, qui avaient suivi sa médiatisation avaient conduit à son abandon à tel point que l’accord avait été comparé à Dracula, car il meurt à être exposé en plein jour… Le voilà de retour, il faudra cette fois-ci fermement enfoncer le pieu dans son cœur !
Notre opinion : Contre l’Europe du capital, pour une Europe socialiste!
Après des décennies de politique néolibérale et de dictature des marchés, l’idée que cette Union Européenne est la nôtre n’est plus défendue par grand monde en dehors des cénacles patronaux. L’UE n’a rien à voir avec la paix et la collaboration entre les peuples européens, c’est une machine d’attaque contre nos salaires, nos conditions de travail et notre niveau de vie. Quand l’Union Européenne parle ‘‘d’harmonisation’’, c’est toujours vers le bas, pour imposer aux travailleurs plus de flexibilité, plus de privatisations, plus de libéralisations et moins de protection sociale.
Le TTIP est un pas en plus dans cette direction, mais vaincre ce traité sera insuffisant. Il faut en finir avec cette Union Européenne néolibérale et construire une société véritablement basée sur la solidarité entre les travailleurs et les pauvres en Europe. Cette solidarité et cette unité doivent être basées sur la libre coopération entre travailleurs des différents pays d’Europe dans le cadre d’économies débarrassées de la logique d’exploitation, où les secteurs clés de l’économie ne seront plus aux mains des banquiers et des grands actionnaires. Une fédération socialiste européenne basée sur la planification démocratique de l’économie permettrait que les énormes moyens dont dispose la société soient utilisés en faveur des intérêts de la majorité de la population.
Pour une Europe socialiste, sous le contrôle de la population, au lieu d’une Europe dominée par les intérêts des grandes entreprises !
15, 16 et 17 octobre : 3 journées de résistance !
Le 15 octobre, des Marches arriveront d’Europe à Bruxelles pour encercler et perturber le sommet des chefs de l’Etat de l’Union Européenne et ainsi protester contre les négociations sur le traité transatlantique.
Le 16 octobre, plusieurs actions et débats auront lieu avec notamment une manifestation contre la pauvreté à Namur, une conférence sur la dette et un meeting sur les alternatives politiques en Europe.
Le 17 octobre après-midi, une manifestation européenne est prévue avec d’importantes délégations internationales.
Plus d’infos (programme, horaires, lieux de rendez-vous,…) : www.ox15.eu/fr/actions
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Sauvons notre planète du capitalisme!
Il est impossible de changer les lois de la nature, alors changeons de système économique!
Le 21ème sommet climatique prendra place cette année à Paris, du 29 novembre au 12 décembre. Après 20 sommets du même acabit, pas d’illusion, COP 21 ne sera pas différent. Aujourd’hui, nous subissons la faillite du système capitaliste. En plus des crises économiques et sociales, il devient clair que la crise environnementale a des conséquences de plus en plus néfastes sur notre niveau de vie.Par Emily (Namur)
Ainsi, selon l’OMS, la pollution de l’air a causé la mort prématurée de 7 millions de personne en 2012. A côté de cela, les évènements climatiques extrêmes sont de plus en plus courants avec à la clé destructions, inondations, sècheresses. Couplé à l’augmentation du niveau des mers, cela entrainera un flot massif de ‘‘réfugiés climatiques’’, des millions de personnes forcées de migrer vers des régions plus clémentes.
Sommes-nous tous pareillement responsables?
Deux tiers des gaz à effet de serre émis depuis le début de l’ère industrielle ont été produits par seulement 90 multinationales. Ajoutons que les grandes entreprises sont également à l’origine de multiples désastres écologiques : marées noires, catastrophes nucléaires ou industrielles,… Comme l’a illustré la récente explosion d’un entrepôt de produits chimiques de la zone portuaire de Tianjin en Chine.
C’est clair : nous ne sommes pas tous responsables à la même hauteur ! Si nous ne gérons et ne contrôlons pas démocratiquement ces entreprises, il est impossible d’enrayer le réchauffement climatique et d’empêcher de telles catastrophes.
Peut-on compter sur ‘‘nos’’ dirigeants ?
L’hypocrisie des dirigeants est sans limite. Le cas de l’extraction du gaz de schiste, via la fracturation hydraulique, est illustratif. Aux Etats-Unis, le président Obama a récemment fait des belles promesses sur la question environnementale, mais il poursuit en même temps sa politique d’exploitation du gaz de schiste. Via le transporteur de gaz Fluxys, du gaz de schiste américain va très prochainement être importé en Belgique. Les dirigeants de l’Union européenne négocient également le TTIP – le traité transatlantique, extrêmement néfaste, tant pour les normes sociales qu’environnementales. Ce type d’industrie dangereuse connaitra dès lors une grande expansion à travers l’UE. Le TTIP permettra aussi aux multinationales d’assigner en justice des Etats pour leurs règlementations sociales et environnementales comme étant autant d’entraves à la ‘‘libre concurrence’’.
Nous avons d’urgence besoin d’une transition énergétique massive, mais aucun gouvernement ne s’y attèle. Aujourd’hui, seuls 2% des fonds pour la recherche mondiale sont investis dans le durable et ils sont, en plus, largement contrôlés par des entreprises privées. Les recherches sont donc orientées vers le profit et les résultats sont maintenus secrets, ce qui ralentit considérablement le développement des technologies durables et d’une alternative énergétique. Socialisons les connaissances techniques et scientifiques! Dans ce cadre, il nous sera possible d’orienter les recherches vers les besoins, plutôt que vers les profits.
Quelle alternative face à la crise écologique et sociale?
Puisque nous ne pouvons pas changer les lois de la nature, nous devons mettre en avant une alternative au système économique capitaliste qui nous appauvrit, nous et notre planète. Pour cela, nous ne pouvons ni compter sur les grandes entreprises et leur soif de profits, ni sur les politiciens à leurs bottes.
La recherche, le secteur énergétique et les grandes industries – comme l’ensemble des secteurs clés de l’économie – doivent être nationalisés, contrôlés et gérés démocratiquement par les travailleurs et les consommateurs, dans l’optique de répondre aux besoins de la population de manière durable.
Nous avons besoin d’investissements publics massifs dans les transports en commun, pour l’isolation de bâtiments, pour une production alimentaire et industrielle durable et un programme de recyclage optimal. Pour cela, il nous faut une planification démocratique qui prenne en compte tous les aspects de la production, depuis l’extraction, jusqu’à la distribution et la consommation.Unissons les luttes !
Nous ne pouvons compter que sur notre classe, celle des jeunes, des travailleurs et des allocataires sociaux ! Les grandes manifestations du 29/11 et du 12/12 à l’occasion du Sommet climatique de Paris sont des dates importantes dans la construction d’un rapport de force, de même que les mobilisations contre le TTIP qui prendront place à Bruxelles les 14, 15 et 16 octobre.
Nous voulons construire un véritable mouvement de résistance face au système capitaliste en mettant sur pied des comités partout où cela est possible, en organisant des meetings, des actions locales, nationales et internationales en vue d’un changement socialiste démocratique de société. Si toi aussi tu veux contribuer à ce processus, prends contact avec nous!
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3 octobre. Débat sur le Traité Transatlantique
Samedi 3 octobre, 13h30, Castel Les Sorbiers, Rue des Sorbiers 241 à Heer-sur-Meuse (Hastière)Orateurs :
- Bruno Poncelet (CEPAG)
- Marc Ours (Alliance d19-20)
- Pierre Bryx (PSL)
- Jean Claude Garot
Prochainement, l’UE souhaite signer deux accords commerciaux de grande portée : l’un avec le Canada (AECG = Accord Economique et Commercial Global) et l’autre avec les Etats-Unis d‘Amérique (TAFTA =Trans-Atlantic Free Trade Agreement). Il est dit officiellement que ceci créerait des emplois et accroîtrait la croissance économique. Mais en réalité, les bénéficiaires de ces accords ne sont pas les citoyens et citoyennes, mais des grands Groupes.
Les négociations sont conduites dans le secret. Même nos représentants du peuple ne savent rien de leur déroulement. Ils reçoivent les résultats, sous la forme de long traités (le contrat AECG, comporte, p. ex., environ 1.500 pages) qu’après la fin des négociations et ne peuvent plus, alors, qu’accepter ou refuser le contrat dans son ensemble. La pression exercée pour qu’il y soit souscrit est élevée. La Commission de l’UE prétend qu’un rejet coûterait de la croissance économique et des emplois, rendrait superflues cinq années de négociation et irriterait les partenaires commerciaux. Nous voulons empêcher que TAFTA et l’AECG soit également acceptées sans broncher par les parlements. Pour y parvenir, il nous incombe de faire en sorte que le public s‘oppose massivement à cette démarche. Nous voulons montrer combien d’hommes et de femmes au sein de l’UE rejettent les contrats !
Une initiative du Mouvement de Gauche.
=> Évènement Facebook
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Stop aux politiques anti-sociales et anti-environnementales !
Le gouvernement Michel transpire l’austérité par tous ses pores, ce qu’il tente notamment de déguiser sous un label éco-responsables. L’Union européenne négocie quant à elle un traité de libre-échange (TTIP) avec le gouvernement américain, en ne consultant que des lobbyistes de grandes entreprises alors que ces tractations restent secrètes au reste de la population. Les impacts sociaux et environnementaux de ces politiques sont désastreux. Il nous faut nous organiser pour une résistance efficace face au néo-libéralisme et, ensemble, construire une autre société.Par Emily (Namur)
Tax shift et éco-fiscalité sont-ils des solutions ?
Avec le tax-shift – sous couvert d’éco-fiscalité et de promotion de la santé – ce sont des mesures d’austérité qui prennent place. L’augmentation de la TVA sur l’électricité est-elle réellement censée nous pousser à nous éclairer à la bougie ? C’est, au 21ème siècle, un besoin de base, et sa consommation ne fluctue du reste que très peu en fonction du prix. L’augmentation des accises sur le diesel couplée à celle des prix et à la réduction de l’offre de transports en commun a-t-elle pour objectif de nous faire adopter le vélo comme moyen de transport ? Avec un nombre croissant d’emplois précaires, d’horaires flexibles et de longues distances à parcourir (il est interdit de refuser un emploi à moins de 60 km de chez soi), ce ne sont plus des mollets en bétons qu’il nous faut, mais se doper et ne plus dormir ! Et ça, on sera unanime, ce n’est pas recommandé.
En plus d’une austérité soi-disant ‘‘verte’’, le gouvernement prend avec des entreprises comme Electrabel des accords secrets (ayant fuité par la suite). Il lui est maintenant permis d’exploiter le réacteur de Tihange 1 dix ans de plus. Ses grands actionnaires reçoivent, en prime, d’immenses cadeaux : 9,3 % du montant de l’investissement en plus de 57 millions € pour une ‘‘étude’’ de Tractabel (1), ce qui fait déjà 113 millions € d’offerts avec l’argent de la collectivité. Ajoutons à cela 30 % sur les bénéfices si le profit est supérieur à 9,3 % et la totalité dans le cas contraire. Par contre, en cas de pertes – même si elles sont orchestrées par des jeux de comptabilité – il revient à 100 % à l’État de les prendre en charge ! Enfin, l’État ne peut pas mettre fin à cet accord contrairement à Electrabel (2).
Renversons ce gouvernement anti-social et anti-environnemental! – 7 octobre : grande manifestation syndicale nationale
L’Union européenne travaille-t-elle pour nous ?
L’Union européenne et le gouvernement américain négocient pratiquement en secret un ‘‘Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement’’, le fameux TTIP. Les dirigeants voudraient nous faire gober que ce qui est bon pour les profits des multinationales et leurs grands actionnaires serait bon pour nous. Avec ce traité, les règlementations sociales et environnementales seront désormais considérées comme des entraves au commerce. À ce titre, une multinationale qui considère une législation contraire au libre-échange pourra assigner un État devant une Cour internationale d’arbitrage privée et lui faire cracher des amendes avec l’argent de la collectivité. Tout pour les profits des plus riches et encore moins de miettes et de démocratie pour nous, voilà de quoi il est question !
Stop à l’Union européenne à la botte des multinationales – Non au TTIP ! 15 octobre : encerclement du sommet européen et 17 octobre : euro-manifestation.
Comment arrêter ces politiques anti-sociales et anti-environnementales ?
Dans ce cadre, lorsque ces mêmes dirigeants organisent un 21ème Sommet climatique, on ne peut y voir qu’une hypocrisie monstrueuse. L’ensemble des partis traditionnels est de la même trempe. Ces derniers défendent la classe des super-riches qui nous imposent une production anarchique qui génère d’énormes gaspillages, basée sur l’exploitation des travailleurs jusqu’à la moelle – tandis que d’autres ne parviennent pas à trouver d’emploi – et où le facteur environnemental est considéré comme une charge plutôt qu’une ressource qui doit perdurer.
Il est nécessaire de mener de front la lutte contre les politiques d’austérité et celle pour la préservation de notre environnement. Si nous souhaitons, par exemple, favoriser un service de transports en commun gratuit et de qualité, il nous faut lutter contre sa privatisation et pour une réelle nationalisation du secteur, sous contrôle démocratiques des travailleurs et des usagers, mais pas seulement. La planification de la production métallurgique doit elle aussi être démocratiquement placée entre les mains des travailleurs et des consommateurs pour nous permettre de construire autant de bus et de train qu’il est nécessaire. Par la construction d’un rapport de force, construisons un mouvement pour la reprise en main de nos entreprises. Un contrôle et une gestion démocratique des secteurs-clés de l’économie, ainsi qu’une planification de la production nous permettront de créer des emplois de bonne qualité socialement utiles et écologiquement responsables.
Étudiants, travailleurs, allocataires sociaux, organisons-nous et luttons pour un changement socialiste démocratique de société.
(1) Tihange 1: le contrat secret entre l’État et Electrabel” in RTBF : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_tihange-1-le-contrat-secret-entre-l-etat-et-electrabel-exclusif?id=9028884
(2) Electrabel dépouille l’État belge et le citoyen” in Greenpace: http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/actualites/Electrabel-depouille-Etat-belge-et-citoyen/ -
Tract de rentrée des Étudiants de Gauche Actifs (EGA)
SAUVONS NOTRE PLANÈTE DU CAPITALISME!CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE SUR LES RESSOURCES NATURELLES !
PLANIFICATION SOCIALISTE CONTRE L’AVIDITÉ CAPITALISTE !Cette fin d’année, le 21ème Sommet climatique des Nations-Unies prendra place à Paris. Après 20 sommets sans résultats, nous estimons que ce n’est pas le lieu d’où peut provenir un réel changement. Avec la crise écologique, la crise économique et la crise sociale, nous subissons de plein fouetla faillite du système capitaliste.
Dénonçons l’hypocrisie sans limites de nos dirigeants qui, parallèlement à la mise sur pied du Sommet de Paris, négocient le TTIP, le traité transatlantique de libre-échange, qui portera un coup mortel à toute régulation sociale et environnementale. Ainsi, si une multinationale pense que certaines législations représentent une contrainte au libre-marché, elle peut assigner l’État devant une Cour internationale d’arbitrage privée : tout doit se plier à l’avidité des grandes entreprises! Les politiciens coopèrent dans ce sens et ce même si c’est désastreux pour nos conditions de vie et notre environnement.
Deux tiers des gaz à effet de serre émis depuis le début de la révolution industrielle (1750) proviennent de seulement 90 multinationales. Ce chiffre illustre très clairement qui est réellement responsable du changement climatique. Et ce sont également ces grandes entreprises qui sont à l’origine des plus grands désastres écologiques: marées noires, pollution des sols liée à l’extraction de minéraux, désastres nucléaires, etc. Si nous ne gérons et ne contrôlons pas démocratiquement ces entreprises, il est impossible d’enrayer le réchauffement climatique.
Actuellement, seuls 2% des fonds pour la recherche sont investis dans le durable. De plus, ironiquement,une grande partie de la recherche est dans les mains d’entreprises privées qui ne l’orientent clairement pas pour le bénéfice de la collectivité. À cause des brevets et du secret sur la recherche, les multinationales monopolisent les connaissances scientifiques et techniques. Ces dernières disparaissent parfois dans leurs coffres forts pour toujours. Cette manière de procéder est criminelle au vu de l’urgence de la situation et des millions de vies qui pourraient être sauvées. Reprenons dans nos mains ce secteur ! Dans ce cadre,il nous sera possible d’orienter les recherches vers les besoins, plutôt que vers les profits.
Une société dans laquelle tout doit céder en faveur des profits des plus riches ne peut nous offrir un avenir. Mais une telle société capitaliste n’est pas une fatalité. Ce n’est qu’en mettant ces entreprises dans les mains publiques, en les nationalisant sous contrôle et gestion démocratique des travailleurs et consommateurs avec des réinvestissements publics massifs que l’on pourra rompre avec la logique folle du profit.
Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous mobilisons pour les grandes manifestations du 29 novembre et 12 décembre à Paris.Nous voulons saisir ces rassemblements dans la construction d’un mouvement et d’un rapport de force pour un changement de système, plutôt qu’un système qui change le climat et nous appauvrit.
POUR UN 2ÈME PLAN D’ACTION PLUS FORT ET PLUS MASSIF CONTRE LA POLITIQUE ANTISOCIALE ET ANTI-ENVIRONNEMENTALE DU GOUVERNEMENT.
MANIFESTATION NATIONALE DU 7 OCTOBRE : ÉTUDIANTS – TRAVAILLEURS : SOLIDARITÉ !
Coupe dans l’enseignement, limitation d’accès et dans le temps des allocations de chômage dites d’insertion, coupe dans les soins de santé, pension à 67ans et des emplois toujours plus rares et précaires : le gouvernement à la botte de l’infime minorité de super-riches multiplie les attaques.Les jeunes dans la galère,les vieux dans la misère… de cette société-là, on n’en veut pas !
Aujourd’hui, le gouvernement se vante d’avoir mis sur pied un tax shift qui favorise soi-disant l’éco-fiscalité. Vaste blague ! Augmenter la TVA sur l’électricité de 6à 21% et les accises sur le diésel sont des attaques directes contre les jeunes, les travailleurs et les allocataires sociaux. Des transports en commun plus cher et moins fréquents,des taxes sans alternative à la politique énergétique actuelle ne sont en rien des politiques« eco-friendly », juste des mesures d’austérité !
Les mobilisations de l’automne dernier – avec à son départ la manif des 150.000 – ont montré l’énorme potentiel du mouvement organisé des jeunes et des travailleurs.Malgré que le processus a été arrêté avant son terme, nous avions ébranlé le gouvernement.Depuis, l’austérité a continué à pleuvoir et le mécontentement déborde de tous côtés. De nouveaux mouvements sont inéluctables.
Nous sommes tous touchés. Avec EGA, nous voulons que la jeunesse soit activement présente dans la lutte contre l’austérité et pour un avenir. Rejoins-nous dans ce combat et faisons en sorte que la prochaine manifestation syndicale nationale du 7 octobre soit un succès et le point de départ pour un nouveau plan d’action fort jusqu’à la chute du gouvernement des riches.
STOP AU TTIP NON À LA DICTATURE DES MULTINATIONALES !
Un avenir où on nettoie le poulet au chlore ? Bombardé d’OGM ? Où la moindre protection sociale est une ‘‘atteinte à la liberté d’entreprise’’ ? Bienvenue dans le monde que nous prépare le Traité transatlantique (TTIP) que nous concoctent les chefs d’État européens et les autorités américaines: la plus vaste zone de libre-échange au monde. Les multinationales sont les seules à applaudir…
EGA participer à l’encerclement du sommet européen du mercredi 15 octobre et à la manifestation européenne du samedi 17 octobre contre l’austérité et le traité de libre-échange.
(Initiative de l’Alliance D19-20, Tout Autre Chose, Alter Summit et d’autres)
CAPITALISME ET IMMIGRATION
«Quelle alternative à l’Europe-Forteresse?»
Vous disposez d’un compte en banque avec 1 million d’euros ? Vous souhaitez investir dans une société en Europe? Dans ce cas, les gouvernements européens vous accueillent sans problème comme un immigré de grande valeur. Pas besoin de risquer votre vie en traversant la Méditerranée en bateau de fortune, ou de passer des mois à Calais dans des conditions de famine avant d’embarquer, caché, dans un camion ou un train. L’histoire est bien différente pour la majorité de ceux qui fuient la guerre, la dictature et la misère au Moyen-Orient ou encore en Afrique.
La crise économique profonde du capitalisme, les politiques néocoloniales et les interventions militaires impérialistes ont créé une instabilité politique, ont alimenté la violence religieuse sectaire et ont disloqué les économies des pays touchés. Un nombre grandissant ne voit plus d’autre issue que de prendre le risque de tenter une périlleuse traversée de la Méditerranée. Mais même si l’Europe n’est concernée que par une infime minorité des réfugiés à travers le monde, la politique d’asile de l’Union Européenne repose sur la criminalisation des réfugiés et la militarisation de ses frontières.
Nous avons bien plus en commun avec les travailleurs d’Asie ou d’Afrique qu’avec les rapaces capitalistes des multinationales. Dire que les moyens manquent pour offrir un bon avenir et de bonnes conditions de vie à la population – quelle que soit son origine – est un mensonge. Ce qui se produit dans les faits, c’est que les gros actionnaires et grands patrons pillent les caisses de la collectivité, la richesse créée par notre travail à la sueur de notre front, pour ne laisser que des miettes tout en proclamant les poches et la bouche pleines ‘‘attention, les immigrés veulent vous voler ce qui reste !’’ Comme le dit le slogan : ‘‘le problème, c’est le banquier, pas l’immigré’’ !
La seule issue de sortie réaliste de la crise des réfugiés est une lutte unitaire de tous les travailleurs, indépendamment de leurs origines, genres ou encore orientations sexuelles, pour arracher les leviers de l’économie des mains de l’élite capitaliste et disposer ainsi des moyens nécessaires pour mettre fin aux guerres, à la misère, à la destruction de l’environnement,…
REJOINS LES ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !
Le capitalisme – confronté a une crise économique,sociale et écologique – n’a aucune réponse à nous apporter. Une autre société est donc nécessaire !Mais c’est plus facile à dire qu’à faire! Se baser sur le sentiment d’indignation et de frustration n’est pas suffisant. Si on veut changer la société, on doit la comprendre et analyser. Pour cela, nous nous basons sur le marxisme. Ce n’est pas un dogme rigide, mais une méthode d’analyse flexible dans le but de changer le monde.Il faut aussi tirer les leçons du passé pour mieux renforcer les luttes d’aujourd’hui. Le combat contre l’exploitation capitaliste a déjà une riche histoire en termes de programme, de stratégie et de tactiques nécessaires pour aller vers une société débarrassée de la guerre, des atteintes graves à l’environnement, de la misère et de l’oppression.
La tragédie grecque nous démontre que tous ceux qui restent dans la logique du capitalisme finissent par être obligés de défendre les intérêts des plus riches. Ainsi, le gouvernement de gauche de Syriza n’a pas marqué de rupture anticapitaliste. Il a, dès lors, été mis sous pression par l’Union européenne et les institutions de la Troïka. Syriza a fini par accepter un troisième programme de mesures d’austérité.Cet exemple illustre qu’il n’y a pas de compromis possible! Ce n’est qu’en rompant avec ce système que nous serons capables de donner une réponse à la crise. Mais pour faire cela, il nous faut une organisation anticapitaliste avec programme socialiste conséquent.
EGA, Étudiants de Gauche Actifs (ALS, Actief LinkseStudenten en Flandre) est l’organisation de jeunesse du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Nous nous revendiquons du marxisme. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de l’économie par la collectivité. Nous voulons une société orientée vers les besoins de la majorité de la population plutôt que vers les profits des super-riches. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.Rejoins-nous et construisons ensemble cette société !
CLIMATE EXPRESS avec 10.000 activistes à Paris le 29 novembre
Participe à ce moment historique avec les Étudiants de Gauche Actifs. Les places sur le train sont limitées et majoritairement réservées aux organisations participantes.
Inscris-toi aussi vite que possible à nos stands ou via les coordonnées ci-dessous.
29 novembre: €45 (ticket aller-retour)
11 au 13 décembre: €65 (ticket aller-retour + séjour)Pour que tout le monde puisse participer, nous avons ouvert un compte de solidarité – BE09 0688 9864 0157 – sur lequel chacun peut verser une contribution. Ainsi nous pourrons tous partir.
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Traité Transatlantique (TTIP) : tout ne se passe pas comme prévu…
Depuis presque deux ans, des négociations sont en cours entre les Etats-Unis et l’Union européenne concernant le partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP, ou Traité Transatlantique). L’objectif est la création de la plus grande zone de libre-échange au monde, qui réunirait plus de 40% du PIB mondial et environ 820 millions de consommateurs. Pour les travailleurs, cette gigantesque zone de libre-échange est synonyme de pression accrue sur leurs conditions de travail sous le prétexte de la position concurrentielle des entreprises. Mais concernant les réglementations qui protègent notre environnement et notre santé (en dépit de leurs grandes limitations et de leur efficacité toute relative), l’impact sera encore plus dévastateur. De leur côté, les multinationales comptent bien sur cet accord pour dépasser les records actuels de bénéfices et de profits.Par Jeroen Demuynck
Malgré le secret des négociations – l’UE a même proposé d’interdire 30 ans durant toute publication des documents sur lesquels se sont basés les négociations – le TTIP a dès le départ été fortement contesté par divers activistes et par le mouvement organisé des travailleurs Environ 300 organisations européennes, dont la CSC, ont lancé une initiative citoyenne contre le TTIP qui a récolté plus de 2,2 millions de signatures. Des actions de protestation ont été organisées partout dans le monde. Au cours de la journée internationale d’action contre TTIP du 18 avril, 230 actions ont été organisées dans 170 villes. A Bruxelles, plus de 2.000 personnes ont participé à l’événement.
Les actions ne manquent et les premières fissures apparaissent au sein de l’establishment. Obama a perdu tant au Sénat qu’à la Chambre des représentants le vote du ‘‘Trade Promotion Authority Act’’, une loi qui devait faciliter la prise de décision en faveur du TTIP. La principale raison de cette défaite était l’énorme pression de la base de la société, entre autres organisée par le plus grand syndicat du pays, l’AFLCIO. Lorsqu’elle a annoncé sa candidature aux primaires du Parti Démocrate pour les élections présidentielles à venir, Hillary Clinton n’a pas osé dire un mot sur le TTIP. Les partisans du TTIP ne veulent pas trop en parler. Au Parlement européen, par exemple, le débat sur TTIP a été reporté en raison de son caractère trop controversé.
Certaines couches de l’establishment subissent une forte pression. Elles restent favorables au néolibéralisme, beaucoup ont approuvé un accord similaire avec le Canada (AECG), mais les protestations commencent à avoir trop d’ampleur. Continuons sur cette voie et assurant que cette pression continue d’augmenter! Adoucir les arrêtes les plus vives de ce traité ne sera pas assez. Tout cet accord pourri doit dégager !
Le mieux pour ce faire est d’amplifier le mouvement contre le TTIP en le liant à la résistance mondiale contre la politique austéritaire. Ce n’est qu’au travers de mobilisations massives que nous pourrons mettre fin à cette tentative de détruire nos conquêtes sociales. Ce serait aussi le meilleur terreau pour développer l’alternative politique au libre-échange, à l’austérité, au néolibéralisme et au capitalisme dont nous avons besoin.
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Manifestation réussie contre le TTIP (traité transatlantique)
Les peuples et la planète avant les profits !
Hier, dans le cadre d’un appel international à une journée d’action contre les traités de libre-échange et d’investissement, quelque 2000 personnes se sont réunies à Bruxelles pour une manifestation ayant succédé à une matinée d’ateliers de discussions sur le traité transatlantique (TTIP) et ses conséquences. A l’initiative de cette journée se trouvaient la plateforme d19-20 (organisatrice de plusieurs actions contre le TTIP depuis plus d’un an), Acteurs des Temps Présents, Tout Autre Chose / Hart boven Hard.
Le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI, TTIP en anglais), également connu sous les noms de Grand Marché Transatlantique (GMT), de zone de libre-échange transatlantique (ZLET ou TAFTA en anglais), d’Accord de partenariat transatlantique (APT) ou encore de Traité transatlantique devrait être bouclé d’ici cette fin d’année. Concrètement, il s’agit d’une véritable arme de destruction massive contre nos conquêtes sociales et nos normes environnementales et sanitaires par le biais de la création de la plus vaste zone de libre-échange au monde (lire notre dossier à ce sujet).
Des manifestations et actions se sont déroulées en plusieurs endroits du monde hier, des deux côtés de l’Atlantique. En Allemagne, une porte-parole d’Attac Allemagne a expliqué à la presse que plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à 230 actions organisées dans 170 villes et villages.
L’appel international déclarait notamment “Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements indigènes, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action Internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités des multinationales et promouvoir une économie qui soit au service des peuples et de la planète. (…) Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les droits humains avant les profits des multinationales.”
Cette Europe n’est pas la nôtre, c’est celle du capital. Elle doit être balayée par la résistance internationale pour laisser place à une véritable Europe des Peuples, débarrassée de la logique d’exploitation intrinsèque au système capitaliste.
Le Comité pour une Internationale Ouvrière, dont le PSL est la section belge, défend la collectivisation des secteurs-clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie,…) dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée afin de satisfaire les besoins de la population et non la soif de profits des rapaces capitalistes. Le chemin vers cette objectif est encore long, et la lutte ne sera pas aisée, mais il s’agit de la seule manière de sortir de la crise économique et écologique dans laquelle nous a empêtrée la logique du ‘‘libre marché’’.
Photos : Maylee Dubois Photographe
Photos : René Andersen
Photos : Sebastien (Bruxelles)
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Sommet alternatif et manifestation contre le TTIP
LES BANQUES ET LES MULTINATIONALES QUI S’ENRICHISSENT ET DICTENT LES LOIS ; LA PAYSANNERIE QUI SE MEURT; L’EMPLOI DÉTRUIT ET PRÉCAIRE. NOUS PROPOSONS AUTRE CHOSE !
La démocratie est en danger, en Belgique comme ailleurs !
VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 AVRIL, Bruxelles (Rue Plétinckx, n°19) : SOMMET ALTERNATIF & MANIFESTATION, INTERPELLATIONS POLITIQUES, ATELIERS, ASSEMBLÉE : REJOIGNEZ-NOUS !Une initiative de Tout Autre Chose, Hart boven Hard, Acteurs des Temps Présents, Alliance D19-20
PROGRAMME PROVISOIRE:
VENDREDI 17 AVRIL
– 18h30 : Interpellation des partis politiques, Rue Plétinckx 19, 1000 BruxellesSAMEDI 18 AVRIL
Rue Plétinckx 19, 1000 Bruxelles + Garderie sur demande– 10h-12h30 Débats/ateliers
- Quel serait l’impact des accords de libre-échange ?
- Quelles pistes d’action ? (français, néerlandais)
- Agriculture et alimentation (MIG, Via Campesina)
- Démocratie versus multinationales et enjeux du numérique (No Transat, CEO)
- Dette publique et régulation bancaire (ATTAC, CADTM, CEO, Fairfin)
- Développement local (Acteurs de Temps Présents)
- Développement et alternatives (11 11 11 et CNCD-11 11 11)
- Emploi et conditions de travail (les syndicats)
- Enseignement, recherche et culture (TAC, HbH, Hors champ)
- Environnement (Greenpeace, Association 21)
- Femmes intraitables (Vie Féminine Bruxelles)
- Santé et protection sociale (Réseau européen contre la privatisation de la santé, M3M, Plate forme d’action santé et solidarité)
- Services publics (CGSP, CSC Services publics, EPSU)
- Souveraineté et aspects juridiques (Constituante, Intal)
– 12h30-13h30
Assemblée : Quelles stratégies pour stopper les accords de libre-échange et construire des alternatives ?– 14h00 GRANDE MANIFESTATION POPULAIRE
Les peuples et la planète avant le profit !
Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements autochtones, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités de libre-échange et d’investissement et le pouvoir des multinationales ainsi que pour promouvoir une économie au service des peuples et de la planète.
Le traité transatlantique (TTIP) et les autres accords de libre-échange (CETA, TISA,…) nous promettent de créer davantage de croissance et d’emploi. Au vu de ce qu’il en est de l’ALENA (accord entre les USA, le Mexique et le Canada signé en 1994), qui a déjà entraîné la perte d’un million et demi d’emplois, nous n’y croyons pas. Les arguments avancés ne nous ferons pas oublier la réalité que recouvrent ces accords : une alimentation toujours plus manipulée, moins de droits et de salaire pour les travailleurs/euses, l’exploitation accrue des ressources naturelles, la commercialisation des services publics tels que la santé et l’éducation. En résumé : toujours moins pour la majorité de la population, toujours plus de profits pour les banques et les multinationales. Sommes-nous prêts à capituler sans avoir combattu ?
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TTIP/TAFTA – Journée internationale d’action – 18 avril 2015
Appel international à une journée d’action pour mettre en échec les traités de libre-échange et d’investissement.Nous, mouvements sociaux et écologistes, syndicats, paysans, jeunes, femmes, mouvements indigènes, militantes et militants des quatre coins du monde, appelons à une Journée d’action Internationale le samedi 18 avril 2015 pour mettre en échec les traités des multinationales et promouvoir une économie qui soit au service des peuples et de la planète.
Depuis des décennies, les gouvernements et les multinationales poussent à la négociation en secret d’accords de libre-échange et d’investissement qui sapent nos droits et détruisent l’environnement.
Depuis des décennies, nous luttons pour la souveraineté alimentaire, les biens communs, l’emploi, pour défendre nos terres, les libertés numériques, et pour reconquérir la démocratie. En chemin, notre mouvement a grandi, nous avons fait entendre nos voix et nous avons remporté des victoires.
Ensemble, nous pouvons arrêter les accords en cours de négociation et renverser les effets néfastes des accords passés. Nous pouvons faire avancer nos alternatives, qui placent les droits humains avant les profits des multinationales.
Nous appelons les organisations,collectifs et citoyen-nes à rejoindre cette mobilisation en organisant des actions décentralisées sur les cinq continents, dans le respect de notre diversité. Nous invitons à multiplier les actions à travers le monde, en solidarité, afin de faire connaître nos campagnes, d’impliquer et de mobiliser plus largement les populations sur tous les territoires, pour un nouveau modèle économique et commercial qui serve les droits des peuples et respecte l’environnement.
Ateliers, meeting, MANIFESTATION samedi 18 avril à Bruxelles. rendez-vous dès 9h30 rue Plétinckx, 19 – 1000 Bruxelles. Une initiative de plusieurs plates-formes.
