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Tag: Saint-Gilles
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L'austérité précarise les femmes
L’AUSTÉRITÉ PRÉCARISE LES FEMMES
- DÉFENDONS LE DROIT À L’AVORTEMENT !
- DÉFENDONS LE DROIT D’AVOIR DES ENFANTS !
- STOP À L’AUSTÉRITÉ !
“Mon corps, mon choix” – Il y a plus de 20 ans, l’avortement était dépénalisé; une victoire. Pourtant, nous devrons faire face à la troisième Marche « Pro-Vie » pour l’abolition de ce droit fin mars de cette année.
Dépêche régionale de Bruxelles
Anja Deschoemacker, porte-parole du PSL/LSP, avait tenu le discours suivant en tant qu’oratrice lors de la manifestation pour le droit des femmes en mars dernier:”C’est clair que les organisateur de la marche ”pro-vie” essayent de cacher leur nature réactionnaire derrière un discours autour de la pauvreté des femmes, autour des bas salaires.
”Il faut être conscient que la crise menace l’indépendance financière des femmes et menace le droit à avoir des enfants sans tomber dans la pauvreté ou la dépendance. Il faut lutter pour de meilleurs salaires, pour des logements abordables, pour des services qui nous permettent de travailler et avoir des enfants en même temps.
”Il ne faut pas leur laisser l’argument social car dans leur bouche c’est un mensonge. Le PSL défend un vrai choix, et un vrai choix passe par la défense du droit à l’avortement, et non en l’abolissant.
”Le but des organisateurs de la marche «pro-vie» en Belgique est de construire un mouvement anti-avortement, qui comme dans d’autres pays, puisse aller intimider et culpabiliser les femmes qui font un avortement : on ne doit pas leur laisser la place. Il faut se mobiliser pour leur montrer qu’on ne va jamais accepter cela. L’année prochaine, ils seront de nouveau là, et nous devons assurer qu’on est la aussi avec encore beaucoup plus de monde qu’aujourd’hui en cherchant des alliés dans le mouvement syndical, dans les mouvements sociaux, dans le mouvement LGBT,… Pour leur montrer qu’on ne va jamais accepter leurs idées et leur manière d’intimider et de culpabiliser les femmes.”
Manifestation «Abortion Right» 24 mars, 14h Place Poelaert – & Débat avec Anja Deschoemacker (Saint-Gilloise, elle était tête de liste Front des Gauches à Bruxelles en 2010) 26 mars – 19h – Pianofabriek (35, rue du Fort – 1060 St-Gilles)
CONTRE L’AUSTÉRITÉ !
Aujourd’hui, le PS est à la tête de tous les gouvernements qui mènent une politique d’austérité pour éponger les dettes des banques en faisant payer leur crise aux travailleurs et leur famille. Ces mesures asociales vont particulièrement toucher les femmes et rendra difficile de faire un choix véritablement libre.
Le gouvernement Di Rupo prévoit pas moins de 2,3 milliards d’euros d’économie dans les soins de santé. Et pourtant, aujourd’hui déjà, beaucoup de besoins médicaux restent sans réponse.
POUR UN RÉEL CHOIX LIBRE
Pour permettre une véritable prévention des grossesses non désirées, la contraception devrait être gratuite et accessible à tous, et non pas coûter plus cher qu’un avortement.
Avec les assainissements dans l’enseignement, la pénurie est telle que des enfants se retrouve sans école. Nous avons besoin de plus de moyens pour l’enseignement, davantage d’enseignants, des classes plus petites, où l’éducation sexuelle peut être donnée d’une manière sérieuse et pas laissée dans les mains de la télévision et d’internet.
Nous n’avons pas besoin d’assainissements dans les services publics mais plutôt de l’élargissement de différents types de soins et de services qui permettent aux femmes de combiner famille, travail et loisirs.
Il faut également en finir avec les bas salaires et les contrats précaires auxquels beaucoup de femmes font face. Le marché du travail ultra-flexible, qui n’existe que pour la maximisation des profits, doit être combattu. Nous avons besoin d’emplois décents avec des salaires décents et des horaires fixes et raisonnables.
Les coûts élevés du logement, de l’électricité et du chauffage limitent aussi le choix libre des personnes. Le secteur de l’énergie doit être aux mains du public est non pas soumis à l’avidité des grands actionnaires d’Electrabel.
Le fait que des milliers de personnes soient sur les listes d’attente pour des logements sociaux, que des milliers de personnes paient un loyer trop élevé pour un logement de mauvaise qualité,… démontrent qu’un plan massif de construction de logements sociaux est absolument nécessaire.
ORGANISONS-NOUS !
Aucun parti politique traditionnel ne représente les intérêts de la grande majorité de la population. Ils défendent les profits des patrons et des grands actionnaires en attaquant nos conditions de vie avec une avalanche d’austérité.
Nous avons besoins de nos propres représentants politiques. Nous avons besoin d’un système qui répond, non pas aux profits d’une minorité mais aux besoins de la majorité, un système socialiste.
Nouvelles hausses des tarifs du transport public : La STIB économise encore une fois sur notre dos !
- +4,5% en moyenne, des titres de transport à bord à 2,50€ !
- Disparition des abonnements – de 25 ans = +11€ par mois pour 8000 jeunes !
- Augmentation des tarifs sociaux !
Au total, ce sont plus de 8 millions d’euros qu’ils vont aller chercher dans la poche des usagers. Dans le même temps, le gouvernement de Charles Picqué a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires pour les transports publics à Bruxelles et a dépensé pour quelques 43 millions d’euros dans les portiques.
Les usagers subissent des hausses de tarifs incessantes et une dégradation du service. Les conditions de travail du personnel sont également mises à mal: les coupes comportent des attaques salariales à hauteur de 5,5 millions d’euros. Les usagers et les travailleurs de la STIB doivent s’unir dans un plan d’action commun pour la défense des transports publics.
C’est la raison pour laquelle le PSL-LSP a tenu une action de protestation au Parvis de Saint- Gilles le mercredi 1er février dernier, jour de l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs. Nous défendons des transports publics gratuits et de qualité afin d’également résoudre les problèmes d’embouteillage et de pollution.
La déclaration du gouvernement régional de 2009 évoquait la volonté d’aller vers la gratuité. Aujourd’hui, on voit à quoi correspondent leurs promesses préélectorales ! Ainsi le gouvernement Picqué a trouvé une autre manière de faire passer la facture de la crise et de la dette sur la majorité des gens.
La même politique d’austérité sera également menée dans les communes, probablement après les élections d’octobre prochain. Nous invitons les électeurs à se souvenir alors de la valeur des promesses des partis établis et de se soutenir la campagne des socialistes authentiques.
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Nouvelles hausses des tarifs du transport public à Bruxelles: la STIB économise encore une fois sur notre dos !
- +4,5% en moyenne pour les titres de transports. Des titres de transport à bord à 2,50€ !
- Disparition des abonnements – de 25 ans = +11€ par mois (8000 jeunes concernés) !
- Augmentation des tarifs sociaux !
Au total on parle de 8 millions d’euros qu’ils vont aller chercher dans les poches des usagers. Dans le même temps, le gouvernement Olivier de Charles Picqué a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires pour les transports publics à Bruxelles et a dépensé pour quelques 43 millions d’euros dans les portiques. Enfin, afin de faire des économies, la STIB embauche une firme privée de consulting pour un coût de 800.000 euros par mois.
Tract du PSL
Au début de leur mandat, les partenaires de la coalitions (PS, CDH, ECOLO) avaient pourtant affiché leur volonté de viser la gratuité des transports publics à Bruxelles, faisant de la mobilité leur priorité. C’est le chemin inverse qui a été pris depuis.
Ces désinvestissements sont payés par les usagers qui subissent année après année des hausses de tarifs incessantes. Mais ce sont aussi les conditions de travail qui sont mises à mal par le sous-financement. Les coupes de 46 millions comportaient en effets des attaques salariales à hauteur de 5,5 millions d’euros.
Usagers et travailleurs de la STIB doivent s’unir dans un plan d’action collectif pour la défense des transports publics.
C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un tel service. Or ici, c’est davantage la privatisation qui se profile et en premier lieu celle du métro, plus rentable. Par ce sous-financement, ils créent des problèmes qui servent ensuite à expliquer que la privatisation est la solution au dysfonctionnement et aux pénuries. Nous connaissons les résultats : hausse des prix, diminution du service et de moins bonnes conditions de travail (statuts, salaires, etc.).
Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le mercredi 1er février, nous nous rassemblerons à 16h aux portes de la station Parvis de Saint-Gilles, dans la commune du ministre président de la région Charles Picqué, afin de protester et de combattre sa politique d’austérité.
Nous défendons des transports publics gratuits et de qualité pour résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution de Bruxelles.
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Di Rupo Ier veut nous faire payer la crise des banquiers et des spéculateurs…
Dégageons l’austérité par la grève !
Voici la dépêche régionale des sections bruxelloises du PSL/LSP. Il y est surtout question de la nécessaire résistance contre ce gouvernement d’austérité, avec un rendez-vous pour un meeting début février avec des syndicalistes combatifs dans le quartier de Saint-Gilles.
Di Rupo 1er déclenche une avalanche d’austérité…
Après 530 jours de crise institutionnelle, la Belgique a un gouvernement avec Elio Di Rupo (PS) comme 1er ministre. Ce gouvernement n’aura pas tardé à démontrer sa vraie nature : celui d’un gouvernement qui veut faire payer la crise aux 99% et sauvegarder les profits records des 1% de la population, c’est-à-dire des banquiers et des patrons qui spéculent et jouent avec nos vies et notre avenir.
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Préparons la grève générale du 30 janvier pour stopper l’austéritéAprès la journée de grève des services publics, une grève générale est d’ores et déjà à l’agenda le 30 janvier. Nous avons besoin d’un plan d’action démocratiquement élaboré pour riposter contre l’austérité. Ce 30 janvier ne doit pas rester sans suite ! Des grèves générales de 48h et 72h doivent être programmées dans les mois qui suivent s’il n’y a pas de changement, comme Nico Cué des Métallos FGTB l’a récemment proposé.
C’est bien une avalanche d’austérité qui nous attend, d’une ampleur jamais vue en Belgique. Les mêmes coupes budgétaires et attaques antisociales chères aux marchés financiers, au FMI et à la Banque Centrale Européenne qui ont réduit de moitié les salaires et les allocations des familles Grecques, Portugaises et Irlandaises. Au final, ce sont des millions de jeunes, travailleurs, chômeurs, retraités qui se retrouvent jetés dans la pauvreté.
… et replonge le pays dans la récession
Après avoir sauvé les banques, ils veulent nous faire payer la note. Le budget 2012 consiste à aller chercher 11,3 milliards € dans nos poches. Selon les patrons et leurs politiciens, il n’y a pas d’autre choix. Pourtant, ce gouvernement qui veut briser notre pouvoir d’achat va aggraver la récession.
Selon la banque nationale, 1 à 2 milliards € d’assainissements supplémentaires seront encore nécessaires en mars pour l’année 2012. Chaque année, un nouveau budget d’austérité plus dur nous attend provoquant une spirale austérité-récession comme on l’a déjà vu ailleurs en Europe. Tout le monde est aujourd’hui d’accord pour dire que les cures d’austérité ne fonctionnent pas. Mais les capitalistes n’ont aucune solution à la crise de leur système.
Réforme des pensions: travailler plus pour gagner moins ?
Lors de la grève des services publics du 22 décembre, les pompiers bruxellois manifestent à coup de lance incendie devant le cabinet de Van Quickenborne.
La réforme des pensions signifie pour eux une perte de 200 à 700€ brut/mois et travailler jusqu’à minimum 62 ans au lieu de 60 ans.
Lors de son action devant le siège du PS, la CNE a souligné que de nombreux membres CSC ont voté pour le PS, en espérant voter pour un parti de gauche. Les insignes PS à l’entrée ont été remplacés par des lettres bleues et une grande banderole bleue a été fixé à la façade. Des affichettes annonçaient ‘‘je Lutte des Classes’’, une allusion à la doctrine officielle que le PS a depuis longtemps oubliée, et “Le capital s’enfonce, mais pas nous’’.
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Ce gouvernement semble bien décidé à détricoter le reste de nos acquis. Le ministre Van Quickenborne l’a illustré en s’attaquant d’emblée à la réforme des pensions. Derrière lui se trouve toute l’équipe gouvernementale et un patronat bien satisfait.
Ils veulent nous faire travailler plus pour gagner moins:
- En maintenant les aînés plus longtemps au travail, alors que le chômage des jeunes à Bruxelles atteint déjà le taux record de 33% !
- En rabotant les pensions, alors que les pensions en Belgique sont déjà parmi les plus basses en Europe !
Importer le modèle des travailleurs pauvres allemands ?
Di Rupo 1e s’inspire du modèle allemand en voulant exclure les chômeurs et leur voler leurs allocations, pour faire accepter n’importe quel emploi et construire un large secteur à bas salaire. De cette manière, 20% des travailleurs en Allemagne sont pauvres et sont confrontés au “mini-Jobs” à moins de 400€ par mois sans assurances maladie et de travail et aux “jobs à 1€ l’heure”. Ce large secteur précaire est utilisé par les patrons pour miner l’ensemble des salaires.
Pas d’autre choix?
Les syndicats proposent à juste titre de s’attaquer sévèrement à la fraude fiscale (près de 30 milliards d’€/an) et d’abolir les intérêts notionnels et autres cadeaux fiscaux aux patrons. Ces cadeaux représentent plus de 10 milliards d’€ par an qui minent les revenus de la sécurité sociale et pousse le gouvernement à aller chercher l’argent dans nos pensions, nos allocations et nos services publics.
Mais que faire si les investisseurs mettent les voiles pour aller dans des endroits plus rentables? L’exemple d’ArcelorMittal montre que ne payer quasi pas d’impôts grâce aux cadeaux fiscaux n’empêche pas la suppression d’un millier d’emplois directs. Pour les sauver, les syndicats défendent la nationalisation de la sidérurgie. Pourquoi ne pas occuper l’entreprise pour que la collectivité la reprenne, sans indemniser les grands actionnaires, pour la gérer nous-même, sous contrôle des travailleurs ?
Plutôt que de sauver Dexia sur le dos du public, il faut placer les banques et les secteurs clés de l’économie dans les mains de la collectivité. De la sorte, les moyens et les richesses que nous produisons pourraient être orientés vers les besoins de la société, et non vers les profits d’une minorité. C’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique.
Rencontre avec des syndicalistes combatifs
Mercredi 8 février 19h – Café « Dillens » – Place Julien Dillens, 1060 Saint-Gilles (à 5 min. du parvis)
*Avec des syndicalistes de la SNCB qui luttent contre la libéralisation du rail Les cheminots en tête, les travailleurs des services publics ont été les premiers à passer à l’action contre la réforme des pensions. Le système de pension des services publics est le seul qui protégeait encore nos retraités de la pauvreté. De plus, le gouvernement veut diminuer de 10% le budget de la SNCB d’ici 2013 : nouvelles suppressions de trains, augmentation des tarifs, démolition du statut des travailleurs,… Le PSL défend des services publics de qualité et accessibles à tous !
*Avec des syndicalistes des hôpitaux bruxellois qui s’opposent à la commercialisation des soins Déjà confronté a un manque de personnel endémique et à l’absence de nominations, le gouvernement veut en plus assainir pour 2,3 milliards d’€ dans le secteur. Inévitablement, l’accès aux soins va diminuer (du fait d’une augmentation des coûts) et les conditions de travail déjà particulièrement pénibles vont encore plus se détériorer. Le PSL défend un service public national de santé qui met fin au règne du profit des entreprises pharmaceutiques !
*Avec Anja Deschoemacker, habitante de Saint-Gilles et porte-parole du PSL. Elle était tête de liste Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde lors des élections de 2010. Elle abordera le besoin pour les syndicats de casser leurs liens avec les partis traditionnels et la nécessité d’un nouveau parti des travailleurs.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Ma. 4 octobre. Liège. Débat: Le capitalisme ne fonctionne pas: quelle est l’alternative? 19h, Fédération des Etudiants, 24 place du 20 Août, 4020 Liège
- Me. 5 octobre. Louvain. Débat: Le capitalisme ne fonctionne pas: quelle est l’alternative?
- Me. 12 octobre. Anvers. Débat: Le capitalisme ne fonctionne pas: quelle est l’alternative?
- Sa. 29 octobre. Gand. Seconde Journée du Socialisme organisée par la table Ronde des Socialistes en Flandre
- Sa.-Di. 26-27 novembre. Congrès régionaux du PSL
- 3 décembre : Manifestation Climat
- 8 mars 2012: manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain
- 25 mars 2012: Protestation contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles
Agenda de Rood!
En Flandre, le PSL participe activement à la construction de Rood!, qui pose la question d’une représentation politique des travailleurs à la gauche des verts et du SP.a. Voici quelques dates des activités de cette initiative.
- Je. 6 octobre. Louvain: Présentation du livre d’Erik De Bruyn.
- Ve. 7 octobre. Gand: Présentation du livre d’Erik De Bruyn.
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Le PSL participe à Rood!
Après qu’Erik De Bruyn ait annoncé que le groupe Rood ! allait poursuivre sa route comme mouvement indépendant du SP.a, une délégation du PSL a eu un entretien avec De Bruyn afin de déterminer dans quelle mesure une collaboration était possible. Rood! a l’intention de construire un mouvement où pourraient se retrouver différents mouvements et idéologies à la gauche des partis établis, une étape dans la construction d’un instrument politique pour les travailleurs et leurs familles.
Depuis lors nous travaillons à tous les niveaux à la construction de Rood! et un certain nombre de membres du PSL sont également affiliés à Rood! Nous participons au comité national de pilotage et jouons un rôle dans les coordinations régionales d’Anvers, de Gand, d’Alost, de Bruxelles, de Louvain et du Limbourg. Lors de la première réunion publique, les grandes masses n’étaient pas présentes, mais le potentiel est bien présent pour un projet de gauche ouvert et radical.
Durant l’été, Rood! a connu peu d’activités, mais le nombre d’adhésions a connu une croissance rapide. Quand Rood était encore dans le SP.a, ce nombre était très limité, et il n’est pas facile dans ces conditions de construire et structurer les sections entre elles. Mais le potentiel est là. À la fin de l’année, le mouvement espère compter 500 membres.
Le mouvement se prépare déjà pour les élections de 2012. A Anvers, une discussion a commencé avec le PTB afin de déterminer s’il est possible de travailler ensemble lors de ces élections. L’absence d’un mouvement de lutte généralisé, comme c’était le cas contre le Pacte des générations en 2005 ou pour plus de pouvoir d’achat en 2008, entraîne que l’intérêt de militants syndicaux pour Rood! est encore essentiellement passif. Mais il est très positif que Rood ! ait été très présents lors de luttes syndicales ces derniers mois. Si un conflit généralisé se développe, ce sera un test important pour l’initiative.
A l’heure actuelle, le PSL est impliqué au niveau de la Flandre, des différentes régions et du travail syndical. Comme Rood! se construit sur base d’une confiance mutuelle encore en développement, nous pèserons toujours avec attention la mesure dans laquelle nous contribuons à l’initiative. Nous pensons qu’il est nécessaire de construire une formation plus importante pour mener les luttes, mais aussi un parti révolutionnaire comme le PSL.
Les mois passés, la coopération a été constructive dans le cadre de Rood!. Nous espérons que cela va se poursuivre avec un esprit d’ouverture et une présence active dans les luttes pour aider à construire le prolongement politique dont le mouvement a besoin.
Slutwalk
La ‘Slutwalk’ (ou, Marche des salopes) de dimanche dernier a pu compter sur une bonne présence de militants du PSL venus de toute la Belgique. Nous avons formé une petite délégation et tenu un stand pour proposer notre matériel. Dans toute la manifestation se trouvaient également des militants pour engager la discussion sur le suite à donner à la lutte antisexiste. Cette manifestation a rassemblé environ 400 personnes. Nous avons récolté pour 213 euros de fonds de lutte et vendu 13 exemplaires de notre mensuel.
Aidez-nous à diffuser ce mensuel !
Pour sa diffusion, un mensuel comme ‘Lutte Socialiste’ dépend de ses membres et sympathisants. Nous vendons ce journal lors de réunions ou manifestations syndicales, mais aussi au porte-à-porte, sur les marchés ou à d’autres endroits publics,…
Durant le mois de septembre, nous avons réussi quelques belles ventes collectives. La nouvelle année politique a été lancée à Liège avec le week-end ‘‘Retrouvailles’’, évènement qui rassemble diverses associations dans un parc. A leur stand, nos militants ont vendu 130 exemplaires de Lutte Socialiste.
Lors de la journée de rentrée à l’Université Libre de Bruxelles, nous avons vendu plus d’une vingtaine d’exemplaires, tout comme lors d’une vente particulièrement réussie au marché de Saint-Gilles quelques jours auparavant. Partout, nous avons eu d’intenses discussions sur la faillite du système capitaliste et nos réponses en réaction.
Edition d’octobre de ‘‘Lutte Socialiste’’
L’édition d’octobre de ‘‘Lutte Socialiste’’ sera envoyée demain vers nos abonnés. Ce journal accorde une large place à la crise économique et comprend un dossier de central consacré à ‘‘’15 ans après la Marche Blanche’’. Petit aperçu du contenu:
- Page 1. ‘Les spéculateurs prennent notre niveau de vie en otage. Les banques aux mains du public ! ‘
- Page 2. ‘ L’accord sur BHV ne mettra pas fin aux conflits communautaires’. Brèves: ‘Le grand écart des verts’ en ‘Les singes de la rue de la Loi.’
- Page 3. ‘Comment faire payer la crise aux riches ? C’est par la lutte que nous leur ferons payer la note’ et ‘La crise de la zone euro vers son dénouement ?’
- Page 4. ‘Le déclin de nos hôpitaux publics et du statut de fonctionnaire est-il irréversible?’ et ‘La FEB invite l’architecte du ‘‘Modèle allemand’’’
- Page 5. ‘Enseignement et sous-financement’ et ‘L’enseignement vu de Flandre’
- Page 6. ‘Nos corps nous appartiennent!’, ‘Tour des Flandres et course au profit’ et ‘Qu’attendent donc les Belges pour lutter?’
- Page 7. ‘Un système en crise. Il y a certaines choses que l’on ne vous dit pas sur le capitalisme’
- Pages 8-9. ‘Ce système est pourri jusqu’à la moelle’, dossier sur la Marche Blanche, 15 ans après
- Page 10. ‘Kazakhstan. La dictature veut briser les syndicats et les marxistes’ et ‘Il nous faut la solidarité internationale’
- Page 11. ‘Crise économie en Europe: austérité et lutte généralisée’ et ‘Député européen Paul Murphy: “Mobiliser la force du mouvement ouvrier organis锑
- Page 12. Critique du livre d’Erik De Bruyn: ‘Une bonne contribution aux discussions sur un nouveau projet de gauche’
- Page 13. Nouvelles du parti
- Page 14. ‘Augmenter le minerval dans l’enseignement supérieur?’ et ‘Organiser la jeunesse pour un changement révolutionnaire’
- Page 15. ‘Extrême-droite: des idées nauséabondes sur base d’un système pourri’ et ‘Protestations de masse de la jeunesse au Chili’
- Page 16. ‘Unifions la réisitance partout en Europe’
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[PHOTOS] Bruxelles: Occupation à l’espagnole pour revendiquer une réelle démocratie
Depuis samedi matin se tient à la place de Moscou, à Saint-Gilles, un "Camp des indignés". Suite au mouvement des jeunes espagnols, différents comités ont suivi l’idée ailleurs en Europe (Paris, Bruxelles, Athènes, Turin,…). Le concept est simple : occuper une place ou un parc et y organiser un campement démocratique et autogéré. Sous la banière du "! Democratia Real YA ! (une vraie démocratie, maintenant! ), ces campements dénoncent la politique antisociale des partis traditionnels et l’absence d’une vraie représentation des jeunes et des travailleurs.
Par Pietro et Navid
- Bruxelles, reportage-photos par Karim
- Liège, reportage-photos par Nico
- Gand, reportage-photos par Mirre
- Journée du 27 mai à Barcelone: Répression plaza Catalunya… et manifestation des travaileurs des soins de santé
- Vive la révolte du 15 mai ! (Tract de Socialismo Revolucionario, CIO-Espagne)
- 6 juin : DEBAT sur la révolte des jeunes du 15-M en Espagne!
Après plusieurs activités, discussions en commissions,… les jeunes (et les moins jeunes), espagnols mais aussi belges, français, italiens,… ont participé au processus décisionnel pour la suite du mouvement à travers l’Assemblée Générale. Chacun peut y prendre la parole pour y exprimer son dégout de la politique actuelle et pour y proposer des alternatives. La soirée s’est terminée dans une ambiance festive et solidaire, autour de la place, avec un concert.
Cet après midi a eu lieue une manifestation qui a fait le tour du quartier pour inviter la population à venir à l’AG du soir et à élargir la lutte contre le chômage et l’austérité.
Le problème du chômage massif que connaissent les jeunes espagnols et qui les a poussé à se mobiliser est présent partout en Europe, comme à Bruxelles où le taux de chômage chez les jeunes de moins de 26 ans atteint les 35% !!! Nous avons besoin d’un plan d’action européen contre le chômage!
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Réforme d’état : Pour améliorer nos conditions de vie ou pour les détruire ?
Quatre ans déjà que la Belgique est dans les griffes d’une bagarre communautaire, rien d’autre ne semble encore avoir d’importance pour nos politiciens. Pour les grandes entreprises, les banques et les riches, ce n’est pas un problème : leurs revenus montent, leurs intérêts sont défendus, ils continuent à s’enrichir avec les cadeaux structurels qu’ils ont reçu des politiciens bourgeois dans le passé, entre autres, l’opération de sauvetage des banques, les intérêts notionnels, la baisse des contributions patronales à la sécurité sociale, les diminutions d’impôts pour les plus hauts revenus…
Tract régional du PSL-Bruxelles
DEBAT et barbecue ce 22 mai, avec Anja Deschoemacker, auteur du livre: "La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire." Habitant à Saint-Gilles, elle a été tête de liste de la liste bilingue du Front des Gauches à Bruxelles-Halle-Vilvorde lors des élections de 2010. (Informations ci-dessous)
Pour la grande majorité de la population bruxelloise, il y a cependant un problème, un très grand problème, même. Un chômage et une pauvreté énorme et toujours grandissante, un manque de logements abordables, un manque de places dans les écoles…. Mais face à chaque revendication pour une augmentation des salaires et des allocations sociales, pour plus d’investissements dans la construction de logements sociaux, pour assez de moyens pour les services… le gouvernement en affaires courantes répond par un « cela tombe en dehors de nos compétences ». Imposer aux travailleurs pour les deux années qui viennent une augmentation salariale de maximum 0,3%, ça, le gouvernement sait le faire. Par contre, imposer aux banques et aux grandes entreprises rentables – qui ont vu l’année passée leurs profits monter de plus que 33% – qu’ils payent ne fusse qu’une partie de la facture de la crise qu’ils ont causée eux-mêmes, en revanche, ça, ce n’est pas possible !
Et ce qui est la politique dominante au plan fédéral, l’est aussi sur le plan régional. Le personnel des services régionaux bruxellois, comme des services communaux, ne se fait qu’à peine encore nommer. Plus de la moitié sont des contractuels, qui n’ont pas de sécurité de travail et qui ne peuvent pas s’attendre à une pension convenable. Malgré cette utilisation de forces de travail très bon marché, la région et les communes réussissent quand même à avoir un manque de personnel partout.
Il y a un manque dans tous les équipements et services sociaux mais la réforme d’état qui se prépare n’a pas pour but d’en finir avec ces pénuries. Bien au contraire. La réforme d’état – comme elle se négocie entre les partis dominants dans les deux parties du pays – a pour objectif explicite d’augmenter l’austérité. Les discussions sur la loi de financement ne parlent pas de la création d’assez de moyens pour une politique sociale, mais d’où les coupes budgétaires vont se faire. Si le gouvernement fédéral reçoit moins de moyens, cela va surtout se faire dans la sécurité sociale. Si les communautés reçoivent moins de moyens – ou plus de compétences sans le budget entier – cela va surtout se faire dans l’enseignement. Si ce sont les régions qui reçoivent moins de moyens, ce sont surtout aux fonctionnaires régionaux que l’on va imposer des coupes. Parce qu’aucun parti, même pas ceux de la coalition Olivier soi-disant de gauche, n’est prêt à chercher plus de moyens chez la petite minorité super riche qui domine la société.
Au lieu de ça, une politique de « diviser pour mieux régner » est déployée. La situation dans l’enseignement bruxellois en est un exemple très clair. Dans les années qui viennent, il faut créer 15.000 places supplémentaires dans l’enseignement à Bruxelles, mais les deux Communautés se disputent à propos de qui doit payer. Et ce sont les enfants bruxellois de toutes les communautés qui vont en subir les conséquences ! Cela montre comment un manque de moyens mène à la discrimination et à la négation du droit démocratique de chaque enfant à pouvoir avoir un enseignement de qualité.
La clé de la solution réside dans l’augmentation des moyens pour garantir la démocratie et pour en finir avec toute discrimination. Le PSL veut que les besoins des travailleurs et des pauvres soient garantis par une augmentation des salaires et des allocations, par les services publics gratuits et de qualité, par assez de logements sociaux – qu’importe la langue ou l’origine nationale. Ni sur le plan fédéral, ni sur le plan régional nous ne pouvons compter pour cela sur un système basé sur la course aux profits. Pour atteindre nos revendications, il ne faut pas une réforme d’état, mais un changement de système. Il n’ y a que dans une Belgique socialiste (ou une fédération de régions socialistes et indépendantes) que nous pouvons arriver à un accord sur la manière de mieux partager entre nous les moyens sans qu’on ne nous appauvrisse tous.
Pas de crise pour les patrons du Bel 20 !
- 16,357 Milliards € de profits en 2010 (33,1 % de + qu’en 2009 !)
- Augmentation des salaires et des bonus de + 20%
Pour eux, les cadeaux :
- sauvetage des banques : 22 Milliards € + 79 Milliards € de garantie. (Après l’Irlande, la Belgique est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour sauver les banques !)
- intérets notionnels : 5,7 Milliards € en 2009
- baisse des cotisations patronales : près de 9 Milliards € en 2010
- avantages extra-légaux pour les hauts revenus : 10 Milliards €
- fraude fiscale : entre 16 et 20 Milliards € pour 2009
Et pour nous ?
- Nos salaires selon l’AIP du gouvernement : + 0% en 2011 et + 0,3% en 2012
- 20,8 % de chômage à Bruxelles (31,7 % pour les – de 25 ans), soit +129 % en 20 ans.
- Plus d’un Bruxellois sur quatre survit sous le seuil de risque de pauvreté
- En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget pour le logement. (Plus de la moitié de la population a droit à un logement social mais à peine 8% des habitants voient ce droit satisfait).
Soirée débat et barbecue
Dimanche 22 mai, 61 rue de la victoire, Saint-Gilles
17h : début du BBQ
19h : début du débat : "Réforme d’Etat : pour améliorer nos conditions de vie ou pour les détruire?"
Tarifs pour le BBQ (l’entrée au débat est libre) : non-salariés : 7 € en prévente / 9 € sur place // Salariés : 10 € en prévente / 12 € sur place.
Prenez contact avec nous via: bxl@socialisme.be – 02/345.61.81 ou 0485/64.34.32
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Un gouvernement pour s’en prendre aux banques et aux spéculateurs, pas aux travailleurs et à leurs familles!
Manifestation «Shame», record du monde du pays sans gouvernement,… néerlandophones et francophones expriment leur mécontentement face à l’impasse politique. A part la surenchère communautaire, les politiciens traditionnels n’ont pas de solution. A travers toute l’Europe, les gouvernements essaient de faire payer les conséquences de la crise par les travailleurs et leurs familles, par les pensionnés et les chômeurs, qui ne sont pourtant pas les responsables: la cause de la crise réside dans la course aux profits des entreprises et la spéculation des banques.
Tract du PSL/LSP-Bruxelles
Nos politiciens se disputent sur le communautaire, mais sont tous d’accord sur l’austérité
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AUSTERITE EN EUROPE :
GRANDE-BRETAGNE
- Minervals des unifs à 10.600€
- 500.000 fonctionnaires licenciés
- 19% de coups budgétaires dans tous les services publics
ESPAGNE
- TVA de 16% à 18%
- 5% perte de salaire secteur public
- Pensions à 67 ans
IRLANDE
- Salaire minimum –11%
- Chute de 25% du niveau de vie
- 1.500 Irlandais émigrent chaque semaine pour échapper au chômage
Après l’Irlande, la Belgique est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour sauver les banques!
L’AUSTERITE BIENTOT CHEZ NOUS AUSSI ?
Tout le débat concernant la réforme d’Etat concerne essentiellement les moyens pour mener l’austerité le plus efficacement en Belgique. De la NVA jusqu’au PS, tous sont d’accord que ce sont les travailleurs et leurs familles qui doivent payer la crise. Les régionalisations serviront à diviser les assainissements pour mieux diviser la résistance.
Ils ont tous été d’accord avec le projet initial d’AIP (accord interprofessionel). Pour eux, les travailleurs ne doivent pas recevoir une partie de la croissance économique actuelle et doivent accepter le recul social. Par contre ils ont tous été d’accord pour sauver les profits des banques avec l’argent de la colléctivité (20 milliards € et encore 80 milliards € de garanties). Ce montant, ils sont aussi tous d’accord d’aller le récupérer en imposant des coupes budgétaires dans les prochaines années: le plus grand plan d’austérité jamais vu en Belgique! Ces coupes budgétaires sont impossibles sans un lourde attaque contre nos pensions, notre enseignement, nos soins de santé et nos salaires.
Partageons les richesses au lieu de diviser les travailleurs !
Aujourd’hui, déjà 15% de la population belge vit sous le seuil de pauvreté, un bruxellois sur quatre est sans emploi, alors que les actionnaires renouent avec les profits exorbitants! Pour eux le luxe, pour nous la misère!
Il nous faut un plan d’action national des syndicats pour commencer dès maintenant à organiser la riposte! Nous pensons que ceci doit se faire sur base d’une programme offensif qui n’accepte non seulement aucune attaque contre notre niveau de vie et notre sécurité sociale, mais qui revendique aussi des solutions pour les problèmes de la majorité de la population : chômage, bas salaires, contrats précaires, loyers chers, services publics mal gérés, manques dans les soins de santé, …
- Stop à la détérioration de notre pouvoir d’achat! Augmentations des salaires et des allocations!
- Partageons l’emploi disponible en diminuant le temps de travail sans pertes de salaire et avec embauches compensatoires pour s’attaquer au chômage et aux mauvaises conditions de travail!
- Nationalisation de tout le secteur bancaire pour financer publiquement les besoins réels : logements sociaux, soins de santé, enseignement,…
“ Une alternative unitaire à gauche d’Ecolo et du PS ”
Aucun parti représenté au Parlement ne représente les intérêts de tous les travailleurs et de leurs familles. Le PSL/LSP est impliqué dès le départdans la création du Front des Gauches en mai 2010, une alliance de gauche qui rassemble six organisations (PC-PSL/LSP-LCR-PH-CAP-V!) et des militants syndicaux ou associatifs.
Le Front des Gauches veut construire “une alternative qui refuse que les crises – financière, sociale, écologique – soient payées par les victimes et non par les véritables responsables capitalistes: patrons, gouvernements et financiers”. Cette alternative doit se contruire non seulement dans les élections mais aussi dans les luttes.
Avec le PSL/LSP, nous défendons une alternative socialiste à cette crise du capitalisme : une société démocratique où la production est orientée vers les besoins de la population et non dictée par les profits de quelques-uns.
Des loyers abordables! Plus de logements sociaux publics!
Crise du Logement :
BRUXELLES
- 36.687 familles sont sur des listes d’attente alors qu’il n’y a que 35.946 logement sociaux.
- plus de la moitié de la population a droit à un logement social mais à peine 8% des habitants voient ce droit satisfait.
- les 5 dernières années, la population s’est accrue de plus de 10%, et dans les 20 ans à venir, on attend encore 200.000 Bruxellois de plus.
- pour un appartement d’une chambre le loyer moyen est de 513 €, pour trois chambres on doit déjà 831 €.
- un appartement sur dix à Bruxelles n’a pas de toilette ni de salle de bain, seulement 62% des appartements disposent de leur propre salle de bain et du chauffage central.
PERIPHERIE
- coût moyen pour une maison dans la périphérie : 235.000€, comparé à 185.000€ dans la reste de la Flandre.
- seulement 7.000 logements sociaux dans les communes à facilités et 3.000 familles sur des listes d’attentes.
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Le manque de logements sociaux est dramatique: depuis fin 2009, dans la Région de Bruxelles Capitale, il y a plus de familles sur liste d’attente pour un logement social qu’il y a de familles qui en ont un. La croissance de la population implique en plus 11% de croissance sur les listes d’attente. Cette pénurie stimule des prix de loyers exorbitants sur le marché privé. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget pour le logement. Un cadre favorable aux affaires des promoteurs immobiliers et des “marchands de sommeil”, comme nous l’a rappelé le récent scandale qui a touche une échevine de Saint-Josse (PS).
Ceux qui veulent se tourner vers la Périphérie n’y trouvent pas de solution : les prix y sont en moyenne encore plus élevés… Pour nous, ceci est la véritable crise BHV : néerlandophones ou francophones, Bruxellois ou habitants de la périphérie, nous faisons tous face à un manque de logements sociaux et des loyers beaucoup trop élevés!
Le gouvernement Picqué promet beaucoup, mais ne fait rien!
Malgré cette crise de logement dramatique, le gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale ne fait à peu près rien. Entre 2000 et 2009, seulement 338 nouveaux logements sociaux ont été construits dans toute la Région! Dans sa première législature, le gouvernement Picqué n’a construit que 20 nouveaux logements sociaux par année! Avec la coalition olivier (PS-Cdh-Ecolo) il faudrait plus de 1830 années pour donner un logement à chaque famille en attente. En 2010, tous les partis ont promis de faire mieux, mais ils ne sont pas arrivés plus loin que des estimations et des promesses… Le PSL/LSP défend la construction de 20.000 logements sociaux publics par an afin de résoudre le problème en deux ou trois années à Bruxelles.
Anja Deschoemacker
“Les partis traditionnels, francophones et néelandophones, battent le tambour communautaire pour masquer qu’ils n’ont pas de solution contre les pénuries toujours plus grandes sur tous les plans, que ce soit au niveau du logement, de l’emploi, de l’enseignement, des soins de santé,… que leur politique a engendré. La surenchère communautaire sert à diviser pour régner afin de nous faire payer leur crise. Toutes les conquètes sociales des travailleurs ont été obtenues par une lutte unifiée sur le plan national. Seule la classe des travailleurs en Wallonie, en Flandres et à Bruxelles, unie en un mouvement combatif, peut empêcher l’austérité. Ce combat doit également être mené sur le plan politique. Un nouveau parti pour et par les travailleurs est plus que jamais nécessaire!’’
Anja Deschoemacker habite à Saint-Gilles et était tête de liste de la liste bilingue du Front des Gauches à Bruxelles-Hal-Vilvorde lors des élections de 2010. Elle est l’auteur du livre: La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire.
Dimanche 13 mars à 10h30
Anja Deschoemacker sera en débat avec des syndicalistes régulièrement confrontés à la question communautaire qui viendront témoigner de la façon dont ils se comportent en réaction. Levi Sollie est délégué à Bayer pour la Centrale Générale de la FGTB. Karim Brikci est délégué CGSP à l’hôpital public Brugmann à Bruxelles, où tant le personnel que les patients sont francophones, néerlandophones, ou ont une autre langue maternelle. Yves Cappelle est délégué SETCa à Steria Benelux, et membre de la section bilingue du SETCa-BBTK à Bruxelles-Hal-Vilvorde. Wouter Gysen est délégué CGSP à la SNCB, où l’unité des deux côtés de la frontière linguistique est une condition cruciale pour pouvoir contrer les attaques de la direction contre le statut et les conditions de travail.
Socialisme 2011 se déroulera le 12 et le 13 mars au centre “De Kriekelaar’’ rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek. Un Baby-sitting sera organisé. Des snacks et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.
Les inscriptions pour Socialisme 2011 via info@socialisme.be ou au 02/345 61 81
Prévente: (n° de compte: 001-2260393-78) Week-end entier: 10€ non salariés / 15€ pour les salariés (Une journée: 6€ / 8€).
Sur place: Week-end entier: 15€ non salariés / 20€ pour les salariés. (Une journée: 7€ / 10€)
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Semaine européenne de protestation et de solidarité: Suède
Des militants de quatre syndicats et organisations socialistes de l’Alliance de Septembre se sont rassemblés à l’extérieur des bureaux de la Commission Européenne à Stockholm. Des rapports suivront bientôt d’Autriche, d’Irlande ou encore de Grèce.
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Solidarité européenne!
Manifestation ce samedi 26 juin – 13h30 – Place Van Meenen, Saint Gilles (Bruxelles) – Près de la Gare du midi, arrêt Horta
- Agenda de la semaine d’action européenne
- Appel du Front des Gauches
- Tract du Front des Gauches
- Europe – Initiative pour une "semaine de protestations et de solidarité"
- Vidéo de le Gauche Unitaire Européenne pour la semaine d’action
[/box]"Nous exprimons notre profonde solidarité avec les travailleurs et les pauvres de Grèce et leur souhaitons de rencontrer le succès dans leur lutte. Nous sommes derrière vous contre l’Union Européenne et ses attaques sur le bien-être. Nous sommes entièrement conscients que les attaques auxquelles vous devez faire face, sous le couvert honteux de mensonges racistes, sont un test et que les mêmes attaques attendent les travailleurs et les jeunes à travers l’Europe dans un proche avenir si vous et nous de les stoppons pas ensemble maintenant" a déclaré Arne Johansson, un des porte-paroles de l’Alliance de Septembre et également représentant de Rättvisepartiet Socialisterna (CIO-Suède).
La protestation s’est tenue sous une banderole déclarant "Non à l’UE du grand capital" et la déclaration des eurodéputés de la Gauche Unitaire Européenne (GUE/NGL) appelant à cette protestation a été distribué. La lettre de protestation a ensuite été donnée au bureau de la Commission Européenne. Il ne fait aucun doute que la lutte en Grèce est inspirante pour les travailleurs et les jeunes de Suède et cela aura un effet dans la période à venir.
- Rapport du Danemark
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Semaine européenne de protestation et de solidarité: Danemark
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Solidarité européenne!
Manifestation ce samedi 26 juin – 13h30 – Place Van Meenen, Saint Gilles (Bruxelles) – Près de la Gare du midi, arrêt Horta
- Agenda de la semaine d’action européenne
- Appel du Front des Gauches
- Tract du Front des Gauches
- Europe – Initiative pour une "semaine de protestations et de solidarité"
- Vidéo de le Gauche Unitaire Européenne pour la semaine d’action
[/box]Au cours de la soirée du mercredi 23 juin, l’Alliance Rouge-Verte a célébré son rassemblement annuel de l’été à Copenhague. Des centaines de personnes ont assisté à l’événement et ont écouté les discours et les concerts tout en regardant les feux d’artifices. Des rapports suivront bientôt d’Autriche, de Suède ou encore de Grèce.
Finn Sørensen, vice-président d’un syndicat de l’industrie et des services à Copenhague et membre de la direction de l’Alliance Rouge-Verte, était parmi les conférenciers. Dans son discours, il a attaqué vigoureusement la déclaration selon laquelle les crises en Grèce sont le résultat des travailleurs grecs vivant au-dessus de leurs moyens. Au lieu de cela il a placé la responsabilité des crises sur l’Union européenne, le gouvernement grec et les spéculateurs.
Sørensen a qualifié la résistance des travailleurs grecs de "magnifique" et a demandé à l’auditoire d’applaudir pour marquer leur solidarité. La réponse de l’auditoire a montré sans aucun doute qu’au cours de cette belle soirée d’été un message puissant de solidarité a été envoyé du Danemark aux travailleurs grecs.