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Tag: Saint-Gilles
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votrer agenda
- Me. 12 sep. Liège. Action "Le centre-ville n’est pas une propriété privée"
- Ve. 14 sep. Bruxelles. Manifestation nationale pour le pouvoir d’achat (FGTB). 10h place Brugmann, Ixelles.
- Ve. 14 sep. Gand. Assemblée générale de Rood!
- Sa. 29 sep. Anvers. 14h place Astrid. Manifestation antiraciste organisée par Hand-in-Hand
- Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
- Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
- Sa. 6 oct. Anvers. Meeting électoral de Rood!
- 1-2 décembre: Congrès National du PSL
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Echos de campagne
La campagne électorale bat maintenant son plein. A Gand, presque tous les soirs, nos camarades sont au porte-à-porte et en une dizaine de jours à peine, la pile des 100.000 tracts a déjà considérablement diminué. Le week-end dernier, Rood! a aussi mené une action concernant l’ouverture de d’un nouvel hôtel de ville extrêmement coûteux. "Pas de projets de prestige, des logements abordables pour tout le monde", voilà quel était le message clair lancé par les militants.
A Bruxelles, nos militants sont en pleine activité à Saint-Gilles. Les tracts se suivent et peuvent compter sur un bon écho dans la population. La ville a laissé voir sa nervosité à l’occasion de la validation des signatures permettant de déposer une liste: toutes sortes de détails ont été utilisés pour en invalider plusieurs dizaines. Les arguments étaient enfantins : une femme de 82 ans qui se nomme Berthe, mais qui se fait appeller Bertha dans la vie de tous les jours, a fait l’erreur d’inscrire Bertha au lieu de Berthe. Cela a été suffisant pour rejeter la déclarationd e parrainage! Les signatures supplémentaires nécessaires ont cependant rapidement été récoltées, mais cela donne une idée de l’atmosphère qui règne au sommet du PS à Saint-Gilles
Ailleurs aussi, la campagne est véritablement lancée. A Liège, nous avons trois membres sur la liste de la coopérative politique VEGA, une liste complète de 49 candidats qui subit le sort que réservent les partis traditionnels à leurs opposants : un espace plus limité sur les panneaux électoraux, et aucune participation aux débats de la chaîne de télévision locale. Depuis cette année, il faut non seulement déposer une liste complète pour pouvoir participer, mais aussi avoir au moins un élu! De quoi s’assurer que l’espace laissé aux voix dissidentes est le plus lilité possible… A Charleroi également, le Front de Gauche dépose une liste complète de 51 candidats pour les communales, et une liste de 9 candidats pour la province. Notre camarade Stefanie Lagae est en deuxième place sur la liste pour les communales, et occupe la tête de liste pour la Province.
Du 30 novembre au 2 décembre 13e Congrès National du PS L
Une fois les élections communales passées et qu’il ne faudra plus coller d’affiche aux fenêtres, la plupart des membres des partis traditionnels n’auront plus de nouvelles de leurs sections locales (pour autant qu’elles existent réellement). Dans ces partis, l’implication active des membres et leur formation politique est très loin de constituer une priorité. Comment dès lors s’étonner que malgré la croissance de la population, le nombre global de membres des divers partis politiques ait diminué de 160.000 personnes en 20 ans ?
C’est ce qu’a révélé fin 2011 une étude réalisée par le centre d’étude de la vie politique (Cevipol) de l’ULB: aujourd’hui, moins de 5% des électeurs sont membres d’un parti, alors que le chiffre dépassait 13% dans les années ‘80. Nous considérons les choses différemment au PSL, conscients que l’efficacité de notre action passe par nos membres, leur formation et leur implication dans les luttes concrètes.
Pour le PSL, un Congrès est l’occasion de discuter en profondeur afin d’arriver à une clarification politique des processus à l’oeuvre dans la société destinée à déterminer les grandes orientations de notre travail militant. C’est une opportunité d’avoir une meilleure compréhension de la situation économique, politique et sociale dans laquelle nous vivons et sommes politiquement actifs.
Il ne s’agit pas pour nous d’un événement anodin avec beaucoup de blabla avant de retourner dans le quotidien, mais d’un événement majeur préparé dans toutes les sections sur base de différents textes (organisationnels et de perspectives politiques) soumis à la discussion, événement qui par ailleurs élira notre Comité National pour les deux ans à venir.
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Des cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises… des containers pour nos enfants à Saint-Gilles !
Il y a une semaine, la Commission Inter-Réseaux des Inscriptions (Ciri) a annoncé que la situation de pénurie d’écoles à Bruxelles s’aggravait. Pour la première année secondaire, 287 enfants étaient encore sur liste d’attente ! Cette situation de pénurie est présente à tous les niveaux : en maternelle, en primaire et en secondaire. 18.000 nouvelles places sont nécessaires dans l’enseignement à Bruxelles d’ici 2015. Même avec les différents plans prévus par tous les niveaux de pouvoirs, il manquera encore des milliers de places supplémentaires. Ce manque de place conduit déjà, dans l’enseignement flamand, à une situation de discrimination : si tous les enfants néerlandophones de Bruxelles ont trouvé une place, il y a aussi un millier d’enfants non-néerlandophones qui ont été refusés dans le réseau néerlandophone.
Communiqué de presse de ‘Gauches Communes’
Parmi les familles saint-gilloises « heureuses » qui ont trouvé une place dans l’enseignement fondamental, de plus en plus doivent se contenter de locaux préfabriqués. Parmi elles, 50 trouveront une place dans les deux nouvelles classes modulaires de l’école Ulenspiegel (remplaçant le terrain de foot de la cour de récré) à Saint-Gilles. Idem à l’école « Quatre Saisons » pour une classe de 25 enfants en maternelle.
Gauches Communes dénonce les partis au pouvoir : cette année, grâce au cadeau fiscal des Intérêt Notionnels, ils auront distribué plus de 5 milliards d’euros sur le dos de la collectivité. Ces moyens auraient pu permettre le droit à un enseignement gratuit, de qualité et accessible à tous.
Après des décennies de promesses électorales non tenues, la majorité communale de Saint-Gilles prévoit enfin de construire une nouvelle école, ce qui permettrait une augmentation de 320 places en maternelle et en primaire pour 2015-2017 (à côté des containers et de l’accroissement du nombre de places dans des écoles existantes). C’est clairement « trop tard et trop peu ». Au moins un millier de places de plus devraient être crées pour 2015.
Charles Picqué, ministre-président de la région de Bruxelles, bourgmestre élu et candidat bourgmestre pour ces prochaines élections d’octobre à Saint-Gilles, a déclaré à propos des places « container »: « On est confronté à un défi terrible et il faut choisir : soit il n’y a pas de locaux scolaires, pas de place dans les écoles, et c’est une catastrophe sans nom, soit on travaille dans les meilleures conditions possibles, même avec du matériel modulaire, des préfabriqués, etc. Vu l’urgence et la gravité, on n’a pas le choix. »
On dirait que Charles Picqué est juste arrivé au pouvoir hier! En réalité, ce manque de places était largement prévisible. S’il faut des containers aujourd’hui, c’est justement à cause du manque de moyens consacrés à l’enseignement ; une réalité depuis des décennies. Durant ces décennies, les mêmes partis ont systématiquement été au pouvoir, le PS entre autres. Le manque de place et la « nécessité » de recourir à des containers est la conséquence logique et directe du sous-investissement qui a commencé dans les années ‘80.
Picqué est bourgmestre de Saint-Gilles depuis 1985 et rien n’a été fait pour éviter l’actuel manque de places, avant la construction de la nouvelle école rue Louis Coenen. Pourtant, le boom démographique n’est pas un phénomène neuf. Saint-Gilles est depuis longtemps une des 3 communes (avec Schaerbeek et Saint-Josse) qui comprend le plus grand nombre d’élèves devant aller à l’école en dehors de leur commune.
Gauches Commune ne part pas de la logique qu’il faut des budgets d’austérité alors que les pénuries sont partout. Il faut des budgets qui permettent la satisfaction des besoins de la population. Il nous faut immédiatement un plan destiné à créer au moins quatre nouvelles écoles communales à Saint-Gilles afin de permettre à chacun de pouvoir inscrire son enfant dans une école de sa commune tout en commençant à inverser cette tendance à des classes plus nombreuses. Ainsi, nous aurons un enseignement de meilleure qualité pour nos enfants.
Anja Deschoemacker, tête de liste Gauches Communes à Saint-Gilles et porte-parole
0473 92 28 33 – info@reprenonsnoscommunes.be – www.reprenonsnoscommunes.be
Qu’est ce que Gauches Communes ?
‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité dans nos communes et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche, un front de gauche en Belgique. Il y aura des listes à Saint-Gilles, Jette, Ixelles et Anderlecht. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), le Parti Humaniste (PH-HP) et le Comité pour une Autre politique- Bruxelles (CAP).
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PARTICIPEZ À LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DU PSL !
Le PSL veut saisir la campagne pour les communales pour mieux préparer la classe des travailleurs à une période de lutte. Après les élections, une nouvelle tournée d’assainissements arrivera, cette fois-ci également au niveau local. Les capitalistes useront tous leurs réseaux pour sauvegarder le maximum de leurs profits lors de la négociation, fin d’année, du nouvel Accord interprofessionnel (AIP). L’index, nos salaires et notre pouvoir d’achat seront à nouveau attaqués. Le PSL veut, dans la mesure de ses capacités, alerter de l’arrivée de cette offensive soutenue par tous les partis traditionnels et hâter l’organisation de la contre-attaque à tous niveaux.
Il n’existe aucune opposition de gauche qui uni les travailleurs et les jeunes dans la lutte contre ce gouvernement. Malgré sa rhétorique quelque peu de gauche, le PS assiste la bourgeoisie et sa soif de profits, tout comme les autres partis pro-capitalistes. En Flandre, la N-VA se pose en seule alternative à ces politiciens, alors même que son programme n’a qu’un objectif : tordre un peu plus et un peu plus vite le cou et le portefeuille des travailleurs et de leur famille. Construire une véritable alternative de gauche est plus que jamais nécessaire.
Un outil politique pour notre classe !
Le PSL a toujours été partisan de la création d’un nouveau parti large, un instrument qui relie les divers mouvements de lutte. Un tel parti travaillerait à un programme qui redonnerait aux jeunes et aux travailleurs la confiance et l’audace de revendiquer un autre type de société. La large implication dans la campagne électorale du Front de Gauche en France et les résultats obtenus par Syriza en Grèce ont illustré le potentiel pour les idées de gauche.
Nous n’en sommes pas encore là en Belgique, mais nous voulons saisir ces élections locales pour poser un pas en ce sens. Nous allons souligner la nécessité d’une résistance unifiée et de préparer une réelle alternative de gauche pour les prochaines élections générales de 2014. Nous voulons populariser l’idée que seule une résistance active peut stopper la politique néolibérale. Parallèlement, nous soutenons qu’il faut rompre avec le capitalisme et lutter pour une autre société, basé sur les intérêts de l’immense majorité de la population.
C’est dans ce cadre que nous participerons à différentes listes électorales qui regroupent des formations politiques de gauche et des militants syndicaux et associatifs comme Gauches Communes à Bruxelles, Front de Gauche à Charleroi et La Louvière, Verts et à gauche (VEGA) à Liège et Rood! en Flandre (comme à Gand et Anvers). Le PSL présentera une liste locale à Termonde et participera à une liste LSP-Rood à Keerbergen.
Commencer à construire une implantation locale
Nos précédentes campagnes électorales avaient essentiellement pour but de faire connaître notre parti et de le renforcer. Cela reste crucial, mais nous voulons franchir une étape supplémentaire dans certaines communes (à Saint-Gilles et Gand) en essayant d’atteindre les masses et de poser les bases pour obtenir un premier élu du PSL. Ce n’est pas un hasard si nous avons été dans ces communes à la base de ”reprenons nos communes” et des ”Gantois contre l’austérité”. Dans d’autres sections du CIO, nous pouvons voir quel rôle public peuvent jouer des élus afin de renforcer la lutte contre l’austérité et de populariser l’idée d’une alternative socialiste.
Pour cela, nous avons besoin de l’implication active et d’une aide financière supplémentaire de la part de tous nos membres et sympathisants. Nous voulons récolter 15.000 € d’ici fin septembre, dont plus de 7.000 ont déjà été récoltés. Voilà pourquoi nous vous appelons chaudement à faire un don au PSL d’ici la fin septembre ou à soutenir le PSL sur une base plus régulière, avec un ordre permanent bancaire mensuel de soutien. Chaque soutien, petit ou grand selon les moyens de chacun, sera d’une très grande aide pour réaliser nos objectifs.
Pour une cotisation ou un don, verser sur le compte du PSL : 001-2260393-78
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La gauche véritable aura de réelles opportunités à saisir
Dans tous les pays où la crise montre déjà son visage hideux, les paroles creuses des politiciens traditionnels perdent de leur effet. L’instabilité politique se développe en conséquence, tout comme de grandes opportunités pour la gauche véritable. En Islande, en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Irlande, des formations de gauche ont obtenu de bons résultats électoraux. En Grèce, la possibilité d’avoir un gouvernement de gauche a même été réelle.
Par Bart Vandersteene
Nous n’en sommes pas encore là en Belgique, mais l’avalanche d’austérité devient de plus en plus concrète, et nous savons qu’elle est appelée à continuer sa course. Ce processus n’est toutefois pas linéaire. Pour l’instant, tous les niveaux de pouvoir attendent le 15 octobre – le lendemain des communales – pour lancer leurs nouvelles opérations d’austérité.
Les communales seront sans doute dominées par les discours classiques des politiciens traditionnels. Les divers bourgmestres, parlementaires et ministres vont tout faire pour que leurs partis soient au pouvoir dans les communes. Cet accès au pouvoir implique un accès à des postes bien payés, à des emplois pour les amis et à des possibilités pour profiter du lobbying. Le vrai défi des partis traditionnels, c’est celuilà. C’est ce qui permet de comprendre les alliances et cartels sans principe entre tous les partis : de bleu-vert à Amay au rouge-orange à Liège en passant par le bleu-orange-vert à Namur. La pensée unique néolibérale conduit à l’interchangeabilité des partis.
La gauche doit utiliser cette période d’attention accrue pour la politique locale afin de s’attaquer à cette pensée unique tout en mettant sur les rails la résistance contre l’austérité et pour une autre politique. Cette alternative doit se baser sur les besoins réels de la population, comme des logements abordables et de qualité, des emplois et des revenus décents et le droit à la mobilité et aux services collectifs. Les moyens existent. Le nombre de milliardaires en dollars continue d’augmenter, en Belgique comme ailleurs, en dépit de la ‘crise du siècle’.
Les capitalistes sont assis sur une montagne d’argent, mais refusent d’investir. C’est une grève irresponsable du capital qui paralyse la société. Mais les médias et les politiciens traditionnels préfèrent ne pas s’en prendre à cette ‘‘irresponsable’’ grève du capital. Tous ensemble, ils mènent une lutte de classe pour défendre leurs intérêts, à nous de nous organiser aussi sérieusement. Notre plus grand atout est notre nombre : nous sommes les 99%.
Les certitudes politiques s’effondrent, la volatilité électorale va croissant. C’est une opportunité pour la gauche. Lors des élections communales, il y aura différentes listes à gauche des partis traditionnels, des listes qui veulent répondre à l’aspiration au changement et à la recherche d’une alternative.
Les exemples internationaux illustrent qu’une collaboration large, ouverte et démocratique des forces de gauche est la meilleure façon d’avancer. C’est pourquoi nous faisons partie de campagnes unitaires dans plusieurs villes. A Bruxelles nous participons à ‘‘Gauches Communes’’ avec le Parti Humaniste et le CAP, à Saint-Gilles, Ixelles, Anderlecht et Jette. A Gand et à Anvers, nous serons sur les listes de Rood !, liste que nous tirons à Gand. A Charleroi et La Louvière, nous participons à des listes ‘‘Front de Gauche’’, nom qui se réfère explicitement à l’initiative française qui a remporté 11,7% aux présidentielles sous la candidature de Jean-Luc Mélenchon. A Liège, nous discutons actuellement avec la liste Véga (pour vert et à gauche) de l’opportunité d’y avoir des candidats. A Termonde et Keerbergen, nous seront présents en tant que LSP-Rood ! et à Zottegem sur une liste de LEEF. Il y a en outre d’autres listes locales de gauche.
Il n’y a pas encore d’initiative coordonnée de la gauche. Plusieurs raisons expliquent cette situation, dont le refus de la plus grande formation à gauche, le PTB, de collaboration sur base du respect des autres forces. L’unité ne peut pas se limiter à un petit ajout, à un ‘‘+’’ derrière le nom de leur parti. L’impact de la crise va faire de plus en plus sentir, ce qui inévitablement va renforcer l’aversion envers les partis traditionnels. Ces partis n’offrent aucune alternative et défendent tous la même politique d’austérité. Seul un programme socialiste cohérent qui remet en question les dogmes capitalistes peut offrir une réelle réponse à la détérioration de notre niveau de vie. La pression pour l’unité à gauche sera encore plus forte aux élections législatives de 2014. Nous voulons renforcer cette pression et aider à construire une alternative conséquente à gauche.
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REPRENONS NOS COMMUNES !
Avec des listes de gauche, préparons nous aux attaques antisociales qui suivront les élections communales !
La campagne électorale a commencé, les premières affiches ont fait leur apparition. De façon assez remarquable, c’est à peine s’il est fait mention de la crise économique et des assainissements budgétaires… C’est que tous les partis établis réussiront à s’entendre, à tous les niveaux de pouvoir, dès lors qu’il sera question de poursuivre la politique d’austérité. En évitant d’en parler, les partis traditionnels espèrent bien que les électeurs ne se détourneront pas d’eux. C’est pour cette même raison que le ministre de l’économie Vande Lanotte veut reporter à après les élections la présentation du budget fédéral belge devant la Commission Européenne.
Par Anja Deschoemacker, tête de liste de ‘‘Gauches Communes’’ à Saint-Gilles (Bruxelles)
Les diverses possibilités pour les communes de procéder à des ‘‘économies indolores’’ sont presque totalement épuisées. La pénurie de moyen est déjà gigantesque dans tous les services communaux, y compris dans les CPAS, qui doivent faire face aux conséquences d’une pauvreté croissante. Dans de nombreuses communes, la majorité du personnel n’est pas statutaire. Certains contrats de travail dans les communes figurent parmi les plus précaires sur le marché de l’emploi. Les budgets communaux reposent sans cesse plus sur des taxes antisociales, qui pèsent plus lourdement sur les petits budgets (amendes et sanctions administratives, diverses taxes…), tandis que les revenus plus élevés ne contribuent que pour des cacahouètes.
Après les élections, on n’entendra partout crier qu’il n’y a ‘‘pas d’argent’’. Cela fait déjà un bon moment que les logements sociaux, l’enseignement, les crèches ou encore les divers services sociaux souffrent de sous-financement. Alors que les plus riches, le 1%, reçoivent une pluie de cadeaux tel que la déduction des intérêts notionnels (pour un coût de 4,25 milliards d’euros en 2011), nos enfants doivent suivre un enseignement donné dans des containers et même comme ça, chacun n’est pas garanti d’avoir une place !
Les communes ne dérogent pas à la règle et vont chercher leurs moyens dans les poches les plus humbles en maintenant les privilèges des riches. Les conseillers communaux rétorqueront que les communes n’ont pas tous les pouvoirs en mains pour s’en prendre aux capitalistes et aux spéculateurs. Mais les partis qui sièges aux conseils communaux sont les mêmes que ceux qui dirigent les autres niveaux de pouvoir !
Nous devons nous préparer à lutter contre l’austérité, et commencer dès maintenant à regrouper les forces qui s’engageront dans ce combat. C’est l’un des principaux objectifs des listes Rood ! en Flandre (notamment à Anvers et Gand), des listes Gauches Communes à Bruxelles (à Saint-Gilles, Jette, Anderlecht et Ixelles) ou des listes Front de Gauche à Charleroi et La Louvière.
Un autre élément important de cette campagne sera de populariser la nécessité d’une formation de gauche capable de fédérer la résistance. Les exemples du Front de Gauche français ou de Syriza en Grèce constituent d’importantes sources d’inspiration à partir desquelles des leçons peuvent être tirées pour la Belgique. C’est le cas vis-à- vis du programme (où il est question de placer sous contrôle public des secteurs clés de l’économie), mais également concernant la collaboration d’une diversité de courants réunis en respectant leurs spécificités et avec un début de discussion ouverte et démocratique.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
- 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
- Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
- Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
- Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
- Ve. 14 septembre : Manifestation nationale contre la réforme du chômage
- 7-9 décembre : Congrès national du PSL
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Meetings électoraux
Les meetings contre l’austérité tenus la semaine passée ont tous trois été bien suivis. Tant à Bruxelles qu’à Anvers et à Gand, la participation fut nombreuse. Aux trois meetings se trouvaient une représentante de Syriza et notre camarade britannique Tony Mulhearn, témoin de la lutte historique de la commune de Liverpool dans les années ’80. A Bruxelles se trouvaient aussi différents orateurs internationaux alors que l’attention était ailleurs portée sur un candidat de Rood!. Avec 150 (à Bruxelles), 85 (à Anvers) et 100 (à Gand) participants, ces meetings ont bien lancé les campagnes de Rood! et de Gauches Communes.
Avant le meeting de Bruxelles s’est également tenue une conférence de presse qui a fait l’objet d’un article très cynique dans les pages du Soir, sous la signature de David Coppi (Lire cet article en ligne). Mais même si nous déplorons le ton du journaliste, une mauvaise publicité reste une publicité. Ce cynisme était une réaction au contenu combatif des prises de paroles de notre camarade Anja Deschoemacker, qui tirera la liste Gauches Communes à Saint-Gilles, et du député européen Paul Murphy. Le journaliste a tenté de minimaliser l’initiative en posant la question suivante en conclusion de son article : ‘so what?’
Fonds de lutte : objectif atteint
Au moment d’envoyer ce journal à l’imprimerie, nous n’avions pas encore les données totales du second trimestre de l’année 2012, mais nous avions déjà dépassé notre objectif de 11.000 euros de solidarité financière à récolter. Nous sommes complètement dépendants de nos membres et sympathisants pour pouvoir mener nos actions. En plus des cotisations mensuelles de nos membres, nous voulons récolter 11 000 euros de soutien pour payer tracts, affiches,… Aidez-nous vous-mêmes en effectuant une donation sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL avec pour mention ‘‘soutien’’. Pourquoi ne pas verser une petite contribution mensuelle de 2, 3, 5 ou 10 euros ? Nous pouvons ainsi vous envoyer notre journal par voie postale.
- Hain-Namur : 1.228 euros // 123%
- Bruxelles-Brab.Wal.: 2.459 euros // 112%
- Liège-Lux : 1.077 euros // 108%
- Anvers : 1.599 euros // 94%
- Brab. Fl.-Limbourg : 875 euros // 88%
- Flandre Or. Et Oc. : 2.417 euros // 78%
- National : 1.309 euros // 131%
Total : 10.965,33 euros 100%
Soutenez notre fonds électoral !
Afin de mener à bien ses campagnes électorales, le PSL veut récolter 14.000 euros de solidarité financière. Nous lions cet effort à notre fonds de lutte habituel, ce qui signifie que nous avons l’objectif de réuni 25.000 euros au cours de ce troisième trimestre, d’ici le 1er octobre.
Nous ne disposons pas des moyens colossaux des partis traditionnels, nous n’avons ni subsides ni riche donateur. Nos campagnes vivent des ressources issues de nos membres et sympathisants.
Nous accentuerons nos efforts sur les campagnes de Bruxelles, Gand et Anvers, mais participerons aussi au Front de Gauche à Charleroi et à La Louvière, sous le nom de LSP à Dendermonde et LSP-Rood ! à Keerbergen. A Liège, nous discutons d’une éventuelle participation à la liste VEGA.
Un premier appel financier nous a déjà permis de dépasser les 6.800 euros. Nous voulons aller sérieusement de l’avant au cours des semaines à venir. Soutenez-nous et participez à notre fonds électoral en versant une donation sur le compte 001-2260393-78 avec pour mention ‘‘fonds électoral’’.
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Lancement tonitruant de ‘‘Gauches Communes’’, avec le soutien de la gauche européenne
‘‘Gauches Communes’’ – un collectif de progressistes, de syndicalistes et de militants qui déposera des listes aux élections communales à Bruxelles – n’a pas raté le lancement de sa campagne. La Garcia Lorca, en plein centre de Bruxelles, n’avait plus vu autant de monde depuis un bon moment : plus de 150 personnes. Même le meeting international du Front des Gauches lors de la campagne électorale de 2010 n’avait pas fait mieux, alors qu’il s’agissait pourtant du meeting principal d’une campagne nationale. Comme le lecteur peut le voir sur les photos, ce n’était pas seulement la salle qui était pleine à craquer, mais également le hall d’entrée, converti en annexe de salle de conférence.
Rapport par Eric, photos par Els
- Communiqué de presse des listes unitaires ‘Gauches Communes’ – Reprenons nos Communes – Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !
- Nous avons besoin d’un relais politique !
- Elections communales 2012 : A chaque niveau de pouvoir, organisons la résistance contre l’austérité !
José Menendez, coordinateur d’Izquierda Unida (Gauche Unie, Espagne) en Belgique, a fait allusion au fait que les "Mardis politiques" passeraient dorénavant au mercredi après ce meeting. Chaque semaine, un collectif international de sections de partis de gauche (Izquierda Unida (Espagne), Rifondazione Comunista (Italie), Die Linke (Allemagne) et le Parti Socialiste Unifié (Maroc)) organisent des débats politiques au centre culturel Garcia Lorca sous le nom de ‘‘Alternative à Bruxelles’’. Avec quel objectif ? Promouvoir la collaboration entre les diverses organisations progressistes, dans une atmosphère d’ouverture et de respect. C’est exactement ce à quoi vise ‘‘Gauches Communes’’, initiative soutenue par le Parti Humaniste, le Comité pour une Autre Politique et le Parti Socialiste de Lutte.
Au vu des réactions des participants au meeting, cette approche rencontrait leurs attentes. Parmi la salle se trouvaient des habitants de Saint-Gilles dont la curiosité avait été piquée par la personnalité d’Anja Deschoemacker (tête de liste de ‘‘Gauches Communes’’ à Saint Gilles pour les communales). Les diverses organisations participantes avaient aussi bien entendu battu le rappel de leurs partisans, et l’affiche impressionnante a grandement contribué à elle seule à la réussite de la mobilisation. Mais si Charlotte Balavoine, qui fut candidate du Front de Gauche pour la circonscription du Benelux aux dernières élections législatives françaises, était présente à cette réunion, c’était en raison de la nature ouverte et collective de l’approche de Gauches Communes. C’est pour la même raison que Panayota Maniou, assistante du député européen de Syriza Nikos Chountis, était présente. Panayota a immédiatement annoncé qu’elle voterait pour Anja au mois d’octobre.
Un rapport complet de cette réunion et de deux autres réunions similaires organisées par Rood à Anvers et Gand suivra cette semaine. Ce rapport abordera les contributions des divers intervenants mentionnés ci-dessus aiinsi que celles des autres orateurs ; l’eurodéputé irlandais Paul Murphy, l’ancien candidat pour la mairie de Liverpool Tony Mulhearn, Stephen Bouquin de Rood ! et Bernard Westphael du Mouvement de Gauche.