Your cart is currently empty!
Tag: Saint-Gilles
-
Communiqué de presse des listes unitaires ‘Gauches Communes’
Reprenons nos Communes – Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !
Personne ne le conteste : on manque de tout ! Logements abordables et de qualité, crèches, places dans les écoles,… Aucun secteur n’est épargné par les pénuries alors que les taxes augmentent. Les autorités communales nous font payer le coût de la crise et de la faillite de Dexia et du holding communal. On peut en être certain, ce sera bien pire une fois les élections passées.
Communiqué de presse
Résister, à tous les niveaux !
A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage.
Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution des moyens pour les logements sociaux via les régions, pénuries dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,… Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !
L’austérité n’est pas une fatalité !
L’austérité, ça ne fonctionne pas. Les Grecs, les Irlandais et les Portugais se portent-ils mieux en ayant suivi les diktats des marchés et de l’Union Européenne que les Islandais, qui ont rejeté le plan de sauvetage des banques par référendum ? Non. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des crèches publiques, des emplois communaux décents et du pouvoir d’achat, notamment avec la diminution des tarifs de l’énergie !
Impayable ? Pas en revenant sur les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette. Pas en présentant la facture de la crise aux riches, les vrais responsables. Pas en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et capable de garantir que nos épargnes soient en lieux sûrs. Pas en prenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.
Pour un Front de Gauche en Belgique !
Avec les listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, nous voulons commencer à organiser la colère en montrant ce que peut être une politique communale combative ! Gauches Communes, c’est une voix de résistance et de lutte pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités, une voix pour défendre les 99% de la population. En France avec le Front de Gauche et en Grèce avec Syriza, on a pu voir le soutien que pouvait obtenir une formation avec une telle politique.
En campagne !
Gauches Communes présente des listes à Saint-Gilles, Jette, Ixelles et Anderlecht. Gauches Communes fonctionne avec des assemblées de campagne ouvertes, ou l’on élabore activement et collectivement le programme et la campagne, et est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), le Parti Humaniste (PH-HP) et le Comité pour une Autre Politique (CAP).
Nos candidats : Lors de l’assemblée de lancement le 1er juin, nous avons choisi nos têtes de liste. Les listes sont bilingues et ouvertes aux travailleurs, syndicalistes, jeunes, pensionnés, allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité dans nos communes et qui sont déjà préparés à construire un relais politique large véritablement de gauche, un front de gauche en Belgique.
Contrairement aux politiciens, les candidats de ‘Gauches Communes’ s’engagent :
- A ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes
- A nos pas combiner plusieurs mandats rémunérés et vivre avec le revenu moyen d’un travailleur. Lereste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales.
- A représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.
Nos têtes de liste :
- Anja Deschoemacker, 41 ans, employée et tête de liste à Saint-Gilles
- Gilles Smedts, 50 ans, ingénieur et tête de liste à Jette
- Karim Brikci-Nigassa, 29 ans, brancardier et délégué syndical, tête de liste à Ixelles
- Charles Ruiz, 56 ans consultant en informatique et tête de liste à Anderlecht
Contact :
- Anja Deschoemacker, porte parole de Gauches Communes – 0473/92.28.33
- info@reprenonsnoscommunes.be
- facebook/reprenonsnoscommunes
- www.reprenonsnoscommunes.be
-
Elections communales 2012 : A chaque niveau de pouvoir, organisons la résistance contre l’austérité !
A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage.
Par Baptiste (Wavre)
- Pour une politique communale combative et conséquente !
- 1984 : quand Liverpool a tenu tête à Thatcher
La réforme des pensions a déjà été entérinée, tandis que la régression des allocations de chômage devrait se concrétiser à partir de novembre, juste après les élections communales (il est question d’une diminution moyenne de 25%). Nul doute que le gouvernement fédéral compte bien poursuivre l’avalanche d’austérité une fois les élections communales passées.
Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun via les régions, pénuries dans les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,… Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !
Nous profiterons des élections communales d’octobre afin d’organiser la colère avec des listes unitaires de gauche, en vue de s’opposer aux politiciens traditionnels ainsi qu’à leurs politiques néolibérales. Nous aspirons à une politique communale combative !
‘‘Gauches Communes’’ à Bruxelles
A Bruxelles, nous avons récemment lancé la campagne ‘‘reprenons nos communes’’ en partenariat avec le CAP (Comité pour une Autre Politique) et le PH (Parti Humaniste) en vue de dénoncer la manière dont les communes de la Région bruxelloise nous font payer la facture de la crise de Dexia ainsi que la liquidation du Holding Communal qui a suivi. Nous mettons en avant l’augmentation des prix de distribution du gaz et de l’électricité exercée par les communes (via une représentation dans l’intercommunale Sibelga) en vue de combler la perte du dividende et la recapitalisation de Dexia en 2010. Dans la commune de Saint-Gilles, nous avons mobilisé les habitants pour une interpellation communale le 31 mai dernier (l’action n’avait pas encore eu lieu au moment de la rédaction de cet article).
Avec ce type de campagne, nous voulons organiser les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités dans leur propre commune. Nous voulons aboutir à l’établissement de listes ‘‘Gauches Communes’’ pour les élections communales d’octobre. A Saint-Gilles toujours, Anja Deschoemaecker (ancienne tête de liste pour Front des Gauches à Bruxelles aux élections de 2010) sera notre porte-parole et tête de liste.
Un ‘‘Front de Gauche’’ à Charleroi
A Charleroi, nous participons également à la mise en place d’une liste unitaire à la gauche du PS et d’Ecolo avec le ‘‘Front de Gauche’’. Nous en avons posé les fondations avec le Parti Communiste et, là aussi, nous voulons élargir cette liste aux militants associatifs, aux syndicalistes,… qui souhaitent s’organiser durant ces élections communales afin de formuler un programme contre l’austérité.
Il nous faut Une représentation politique
D’innombrables manifestations de masse et grèves générales se sont déjà déroulées à travers l’Europe pour protester contre l’austérité. Nous avons nous aussi besoin d’un relais politique afin de pouvoir lutter contre les politiciens capitalistes. En France, avec le Front de Gauche de Mélenchon ou encore en Grèce avec Syriza, nous avons pu remarquer le large soutien que récolte une opposition de gauche unitaire à l’austérité.
En Belgique aussi, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une véritable représentation des travailleurs et de leur famille. Le PS pourra se targuer d’être un moindre mal tant qu’il pourra faire valoir son lien avec les syndicats : nous devons briser les liens entre les syndicats et les partis traditionnels. Leurs politiques d’austérité ne servent que l’avidité des marchés et les 1% les plus riches, pas nous !
Une simple liste de gauche ne suffira pas. Nous aurons besoin d’aller un cran plus loin pour transformer un programme en une force sociale : un parti de masse des travailleurs, qui pourrait rassembler les expériences de lutte et organiser la discussion sur la stratégie et la tactique pour construire notre rapport de force face aux capitalistes. Lors de la fête du 1e mai, la FGTB de Charleroi a appelé à la formation d’une force politique à la gauche du PS et d’Ecolo. Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales à travers notre participation à des listes unitaires. Nous devons refuser l’application de l’austérité à chaque niveau de pouvoir !
-
1er juin – Lancement des listes "Gauches Communes" à Bruxelles: Nous avons besoin d'un relais politique pour les jeunes, les travailleurs, les allocataires sociaux, les pensionnés …
Les membres du PSL-LSP, du PH et du CAP avaient donné rendez vous ce 1er juin pour le lancement de listes de gauche unitaire à Bruxelles dans le cadre des prochaines élections communales. Les discussions ont dans un premier temps traité du cadre politique dans lequel cette campagne prend place: la crise profonde du système capitaliste, l’austérité violente comme seule perspective mise en avant par les partis traditionnels en Belgique et à travers toute l’Europe, mais aussi le manque d’une alternative politique, d’un parti large pour les 99% de la population à qui ils tentent de faire payer la crise des banquiers et des 1% les plus riches.
Par Nico M. (Bruxelles)
En Belgique aussi nous avons besoin d’une initiative large telle que Siriza en Grèce ou le Front de Gauche en France. Nous appelons à la mise sur pied d’une initiative unitaire fédérant ceux qui refusent les politiques d’austérité et font le choix de la solidarité. En attendant un tel développement nous appelons les travailleurs, les jeunes, les pensionnés, les allocataires sociaux et les différentes composantes de gauche qui sont déjà prêts à se rassembler autour d’un projet d’actions et de listes de gauche unitaire locales pour ces élections communales à Bruxelles.
Les premiers éléments pratiques de la campagne ont aussi été discutés: signatures de parrainage, élaboration du programme, constitution des listes… Les communes où nous voulons lancer nos listes sont Anderlecht, Jette, Bruxelles-ville, Saint-Gilles et Ixelles. Nous invitions pour cette réunion de lancement toute personne intéressée par la mise en place de liste de gauche unitaire pour octobre 2012.
Nous invitons de nouveau chacun à nous rejoindre dès aujourd’hui. Plusieurs réunions pour continuer le travail sont déjà prévues: la prochaine se déroulera le 29 juin à 19h au centre culturel Randstad.
D’ici là rejoignez nous lors de l’action de solidarité avec le peuple grec le 13 juin à 18h à la bourse mais aussi le 20 juin au Garcia Lorca à 19h30 lors du meeting international avec la présence d’eurodéputés de gauche: Paul Murphy d’Irlande du sud (élu du parti frère du PSL-LSP), Nikos Chountis de Siriza, mais aussi des représentants de Bloco de Esquerda (Portugal) de Izquierda Unida (Espagne), Charlotte Balavoine du Front de Gauche, Stephen Bouquin de Rood!, Tony Mulhearn (candidat aux communales de Liverpool en mai dernier pour la liste Trade Union and Socialist coalition et membre du parti frère du PSL-LSP en Angleterre. Anja Deschoemacker, tête de liste pour Gauches Communes à Saint Gilles prendra également la parole.
Lors de cette réunion de lancement, les différentes têtes de liste pour les 5 communes ont aussi pris la parole. Les intervenants ont aussi expliqué que les compétences communales sont nombreuses et qu’à ce niveau là aussi il nous faut résister à l’austérité. En conclusion c’est la motivation d’aller mener campagne dans nos communes pour une alternative de gauche unitaire qui a primé. Nous voulons saisir toutes les occasions pour mettre en avant qu’il nous manque, à gauche du PS et d’Ecolo, une formation politique large pour les jeunes et les travailleurs.
-
Demande d’interpellation pour le Conseil Communal de Saint-Gilles du 31 mai 2012
Anja Deschoemacker, 14 rue Fernand Bernier, 1060 Saint-Gilles
Objet : politique de la Commune de Saint-Gilles vis-à-vis des prix élevés de la distribution de gaz et d’électricité de l’intercommunale Sibelga
Monsieur Charles Picqué, bourgmestre empêché,
Madame Cathy Marcus, bourgmestre faisant fonction,
J’introduis par la présente une demande d’interpellation pour le Conseil Communal de Saint-Gilles du 31 mai 2012.
Les dernières semaines, la discussion sur les prix du gaz et de l’électricité qui sont pour les ménages plus élevés que dans les pays voisins a été constamment présente dans les médias. Il y a bien sûr le débat sur les prix des fournisseurs d’énergie, mais il y a aussi la discussion sur l’ampleur des « tarifs de distribution ». Selon le rapport du CREG de janvier 2012, ces tarifs de distribution s’élèvent entre 30% à 40% de la facture totale, un pourcentage particulièrement élevé par rapport aux pays voisins. Pour les 19 communes bruxelloises, SIBELGA est responsable pour la distribution de l’électricité et du gaz. Ce distributeur est pour 70% dans les mains des 19 communes de la Région. Ainsi, les communes portent la grande part de responsabilité pour les prix élevés de la distribution de l’énergie. Les communes bénéficient de plusieurs types de revenus sur base de cette distribution : il s’agit des « obligations service publique », « redevances de voirie » et des dividendes. Si nous regardons l’évolution de ces revenus sur la période 2007-2010, nous pouvons constater une forte augmentation. Aussi, dans les budgets de la commune de Saint-Gilles, nous retrouvons cette augmentation : les revenus sur base de « l’électricité » et « gaz » montent fortement dans la période 2008-2012. En 2008, ces revenus s’élevaient encore à 2,6 millions €, en 2011 et 2012 un montant de 5,3 millions € est prévu dans le budget, plus qu’un doublement. La forte augmentation de ces frais est très asociale, un impôt qui touche le plus fortement les familles les moins aisées.
La commune de Saint-Gilles pourrait prendre l’initiative de s’opposer à ces prix élevés des tarifs de distribution (dividendes, redevances de voirie et obligations service publique), à travers ces mandataires politiques siégeant à SIBELGA et INTERFIN, et en appelant publiquement l’ensemble des communes de la Région de Bruxelles Capitale à diminuer les coûts pour les ménages. Le coût de la crise devrait être payé par les 1% : les banques, spéculateurs, multinationales et les super-riches qui ont causé cette crise, et pas par les 99% de la population.
C’est pourquoi je vous pose les questions suivantes :
- Pourquoi les revenus du gaz et de l’électricité ont tellement augmenté entre 2008 et 2012, et pourquoi la commune ne s’y est pas opposée via sa représentante qui siège au conseil d’administration de SIBELGA et d’INTERFIN ?
- Ces augmentations sont quasiment égales aux pertes de revenus que la commune a subi suite au fiasco de Dexia et du Holding Communal, perte qui s’élève à 2,5 millions € par an. Les habitants de la commune de Saint-Gilles paient-ils de façon indirecte, à travers leur facture d’énergie, le prix pour les spéculateurs de Dexia ? La commune est-elle prête à abandonner le remboursement du prêt contracté chez Dexia pour la recapitalisation de Dexia de 500.000€/an jusqu’en 2019 ?
- La commune de Saint-Gilles est-elle prête à diminuer fortement ces revenus sur base de la facture d’énergie, défendre cette position au sein de SIBELGA et d’INTERFIN, et de demander aux autres communes de la région de faire la même chose ?
- Est-ce que le conseil communal est d’accord que le refinancement des communes doit être payé par les 1% les plus riches, et non pas par des impôts indirects et asociaux aux ménages ?
D’avance, je vous remercie pour l’attention que vous donnerez à cette demande d’interpellation.
Anja Deschoemacker Fait à Bruxelles le 25 mai 2012
-
REPRENONS NOS COMMUNES!
Comment les politiciens nous font payer les dettes des spéculateurs de Dexia et du Holding Communal ? VIA 110€ PAR AN DE TAXES CACHEES POUR CHAQUE SAINT-GILLOIS SUR NOS FACTURES D’ENERGIE!
Une initiative du Parti Socialiste de Lutte, du Parti Humaniste et du Comité pour une Autre Politique
Mesdames, Messieurs, nous vous invitons à notre conférence de presse et à notre action et interpellation du conseil communal de Saint-Gilles ce jeudi 31 mai. Une pétition revendiquant l’arrêt du payement du prêt Dexia et des taxes communales cachées sur les factures de gaz et d’électricité a récolté près de 250 signatures.
- Conférence de presse: 10h à la "Brasserie du Parvis", Parvis de Saint-Gilles, 1060 Saint-Gilles
- Action de protestation devant le conseil communal de Saint-Gilles à 19h: Place van Meneem, Saint-Gilles
AUGMENTER LES PRIX DE L’ÉNERGIE POUR ÉPONGER LES PERTES DE DEXIA?
A travers le Holding Communal, les communes belges détenaient 14% des parts de Dexia. Avec la faillite de la banque, tous ces investissements ont été perdus. En 2008, il a été demandé aux communes de mettre de l’argent sur la table pour sauver la banque en difficulté. La commune de Saint-Gilles a encore augmenté sa participation de 4 millions d’euros. Pire encore: la commune paie chaque année 500.000€ pour un prêt qu’elle a conclu pour l’opération de sauvetage… Un prêt contracté chez Dexia! Le conseil d’administration de Dexia était bourré de politiciens alors que la banque maximisait le risque pour obtenir le rendement le plus élevé possible.
Qu’en est-il des pertes pour le budget de la Commune de Saint-Gilles? 2 millions € annuels de dividendes et 500.000 € annuels de remboursement du prêt pour la recapitalisation de 2008.
Selon le rapport du CREG, ce sont surtout les coûts de la distribution qui ont le plus augmenté depuis 2008. A Bruxelles, la distribution de l’énergie est aux mains de l’intercommunale SIBELGA, contrôlée par les communes. Entre 2008 et 2012, la commune de Saint-Gilles compte doubler ses revenus annuels sur le gaz et l’électricité de 2,6 millions € à 5,3 millions €. Ainsi, chaque Saint-Gillois paye en moyenne 110€ de taxes cachées chaque année (redevances voiries, obligations services publics, dividendes,..) sur sa facture d’énergie! 2,5 MILLIONS € DE PERTES DEXIA et 2,5 MILLIONS € DE CHARGES ADDITONNELLES SUR L’ÉNERGIE? Pourquoi la commune de Saint-Gilles a-t-elle décidé de doubler ses revenus sur le gaz et l’électricité entre 2008 et 2012 ? Est-ce que, par notre facture d’énergie, nous payons la note pour la faillite de Dexia ? Nous revendiquons que la commune arrête d’imposer des taxes cachées sur le dos de ses habitants!
UNE CONSEILLERE COMMUNALE MET EN DEMEURE LE PSL ET MENACE D’UN PROCES EN DIFFAMATION!
Yasmina Nekhoul (PS) qui siège au Conseil d’Administration de SIBELGA pour la Commune de Saint-Gilles met en demeure le PSL, exige le retrait du tract qui la mentionne et nous menace d’un procès. Depuis fin avril, il semble malheureusement que ce soit, pour elle, la réponse adéquate à l’indignation des Saint-Gillois face à l’augmentation des prix de la distribution d’énergie. Plutôt que de vouloir limiter la liberté d’expression, nous l’invitons à retirer ses menaces de recourir aux tribunaux et d’utiliser plutôt sa position au sein de SIBELGA pour s’opposer effectivement à la hausse des tarifs de distribution de gaz et d’électricité.
Contact: Anja Deschoemacker, porte-parole de Reprenons nos Communes – 0473 92 28 33 – info@reprenonsnonscommunes.be – reprenonsnoscommunes.be
- Demande d’interpellation pour le Conseil Communal de Saint-Gilles du 31 mai 2012
- Site de "Reprenons nos communes!"
- ÉLECTIONS COMMUNALES : Appel pour des listes de gauche unitaires aux élections communales Réunion de lancement, 1er juin 2012 à 19h au «Randstad», 47 Rue du Jardinier – 1080 Molenbeek
-
Pour une politique communale combative et conséquente !
‘‘Toujours plus d’administrations locales en Flandre ne parviennent plus à joindre les deux bouts, entre autres vu la hausse des coûts des pensions de leur personnel’’, a déclaré Mark Suykens, directeur de l’Union des villes et communes flamandes. ‘‘Et 2013 sera financièrement encore plus catastrophique pour les administrations locales’’.Le climat dans lequel nous irons voter ce 14 octobre pour les conseils communaux sera de plus en plus défini par la vague d’austérité qui nous attend. Avec la faillite du Holding communal, la crise financière a durement frappé les finances des communes.
Dossier par Bart Vandersteene
En 2012, diverses villes et communes ont décidé d’une politique d’austérité des plus sauvages. Cette folie de l’austérité, présente ou à venir, est en grande partie conséquente à la débâcle du Holding communal qui pesait pour une part considérable dans le revenu des communes. Via ce Holding, les communes belges détenaient 14% des parts de Dexia. Avec la faillite de la banque, tous ces investissements ont été perdus. Pire encore: en 2008, il a été demandé aux communes de payer pour sauver la banque en difficulté. La commune de Saint-Gilles a ainsi encore augmenté sa participation de 4 millions d’euros. Tout cet argent a maintenant disparu. De plus, la commune paie chaque année 500.000 € pour un prêt qu’elle a conclu pour l’opération de sauvetage… Un prêt contracté auprès de la banque… Dexia !
La ville néolibérale arrive
Les villes sont des nœuds d’activité économique. Afin d’attirer les flux de capitaux, les villes cherchent à se donner une image “business-friendly”. Le citymarketing et l’élaboration d’une bonne image sont des choses très importantes dans ce but. La politique des villes est orientée en direction des commerçants privés, de l’industrie touristique, de l’élite culturelle, sportive et intellectuelle, dans le cadre de la politique néolibérale.
C’est New-York qui a initié cette tendance dans les années ‘70 avec une des toutes premières campagnes ‘‘I love NY’’, campagne destinée à résoudre la crise financière de la ville. Beaucoup de moyens ont été investis dans la publicité et l’industrie touristique au détriment des services publics. Depuis lors, toutes les grandes villes ont suivi ce délire de citymarketing et se retrouvent aujourd’hui en concurrence les unes avec les autres, gérées à l’instar d’une vulgaire marque, y compris de petites villes.
La crise et ses conséquences sur le plan local
La crise économique a eu pour conséquence une baisse de toutes sortes de revenus et plus de dépenses, surtout du fait que plus d’habitants se sont vus contraints de faire appel au CPAS. Les villes et communes vont introduire une hausse d’impôts et vont économiser sur les dépenses sociales. Les budgets à la jeunesse seront revus à la baisse, les services publics démantelés, le personnel réduit, les prix des sacs poubelles, des parcmètres et des documents administratifs augmentés, et il faut également bientôt s’attendre à voir des fermetures de piscines et de bibliothèques, des privatisations de services publics et l’abandon complet de maisons de jeunes, de centres sportifs, etc.
On verra les partis au pouvoir jurer leurs grands dieux qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Mais une ville a pourtant bien la possibilité de générer ses propres revenus avec une taxe bancaire, des taxes sur l’industrie et les signes ostentatoires de richesse, de lutter contre la spéculation immobilière et l’abandon de bâtiments par l’expropriation des grands propriétaires et autres mafias immobilières, etc.
On peut choisir de donner priorité aux dépenses sociales plutôt qu’aux projets de prestige. Et lorsque les moyens versés par le gouvernement régional ou fédéral s’assèchent, les responsables sont également ces mêmes partis qui se trouvent au pouvoir et dans les communes, et dans les instances supérieures. Cela fait des années qu’ils donnent des cadeaux aux patrons et aux riches, organisant de cette manière un pillage en règle des moyens de la collectivité.
Les conseils communaux peuvent s’opposer à la politique d’austérité imposée par la dictature des banques, des marchés et des multinationales. Les conseils communaux peuvent constituer un front et refuser la logique d’austérité, avec une mobilisation de leur population afin de démontrer que leurs habitants n’acceptent pas de sacrifier leur bien-être et leur sécurité sur l’autel des profits d’une élite limitée. Ce n’est pas une utopie, comme nous le prouve l’histoire de la ville de Liverpool.
Remettre en question le capitalisme
Le socialisme est impossible à construire à l’échelle d’un seul pays, alors à l’échelle d’une seule ville ! Un conseil communal réellement socialiste peut cependant utiliser sa politique comme un tremplin permettant d’élargir la lutte. Une politique socialiste conséquente posera également la question de la propriété privée. De l’énorme richesse que la classe ouvrière produit sur le territoire d’une ville, une énorme partie file directement se perdre dans les poches d’actionnaires locaux ou étrangers, qui deviennent scandaleusement riches sur le dos d’une majorité de travailleurs de plus en plus exploitée. Ce n’est que lorsque nous prendrons le contrôle de ces richesses que nous pourront réaliser une véritable politique socialiste sur le plan local, régional, national et international.
Dans nos prochaines éditions de Lutte socialiste, nous entrerons plus en détail dans le programme que le PSL défendra au cours de cette campagne et où nous nous présenterons. Nous présentons ci-dessous deux villes où la campagne électorale a déjà démarré au quart de tour : Gand et Saint-Gilles (à Bruxelles).
Gand : une liste Rood! rebelle
À Gand, le PSL se présentera sur la liste Rood ! Cette liste unit un large groupe de militants et de syndicalistes avec pour objectif de commencer la construction d’une opposition de gauche. Le centre-ville de Gand a été fortement embelli, les brochures touristiques sont pleines d’éloges, les organisateurs d’événements ont bien perçu toutes les opportunités commerciales que représente Gand. Mais entretemps, les problèmes sociaux s’accumulent.
Obtenir un logement de qualité devient de plus en plus impossible. Les garderies et crèches ne peuvent accueillir tous les enfants. Les projets de prestige poussent comme des champignons, mais de nombreuses rues et pistes cyclables sont dans un état lamentable. Le fossé entre riches et pauvres s’accroit, et de nombreux problèmes sociaux se concentrent plus qu’auparavant dans quelques-uns des quartiers les plus pauvres.
Rood ! craint que Gand se voie également frappée par la logique d’austérité. Le cartel SP.a-Groen n’a encore donné aucune piste concrète afin d’expliquer comment, dans une période de réduction budgétaire, ils vont financer leur programme. Ils veulent faire de Gand une “éco-ville à taille humaine”. Aucun de ces deux partis n’a de vision claire de la manière dont un conseil communal rebel pourrait nager à contre-courant afin de réaliser cela.
Le 14 octobre, Rood ! veut défendre une voix rebelle. Gand bénéficie d’un grand nombre de militants, d’organisations et de réseaux de gauche, critiques et diversifiés. Une opposition de gauche unifiée peut leur donner une voix. Nous ne voulons pas laisser la critique de la politique gouvernementale à la seule opposition de droite.
Il y a quelques semaines, Rood ! a entamé une campagne dans les quartiers pour un accueil gratuit et de qualité pour chaque enfant. Nous avons déjà rassemblé plusieurs centaines de signatures afin de pouvoir remettre plus tard une pétition à l’échelle communale. Dans celle-ci, nous demandons à l’administration communale de lancer un plan d’urgence pour la création de 1.000 places supplémentaires dans les crèches subsidiées. À travers cette campagne, nous voulons nous assurer que ce thème important fera partie prenante des débats lors de la campagne électorale. Les membres de Rood ! sont aussi à la base de l’initiative “Gantois contre l’austérité”, qui a organisé une manifestation pour le maintien et l’amélioration des transports publics , le 10 mai dernier.
À l’occasion du lancement de la campagne, le PSL a distribué fin avril 20.000 exemplaires de son tract local, le “Nieuwe Vooruit”.
Saint-Gilles : Reprenons notre commune !
À Bruxelles, la section du PSL de Saint-Gilles a pris l’initiative d’une campagne contre le transfert du coût de la faillite de Dexia sur le dos de la population. Cela coûterait 400 € par habitant. Dans un rapport du CREG, on pouvait lire que c’est surtout le coût de distribution de l’énergie en Belgique qui a augmenté, atteignant 40 % de la facture de gaz et d’électricité, soit environ 600 € par an en moyenne par ménage !
À Bruxelles, la distribution d’énergie est aux mains de Sibelga, une intercommunale sous contrôle de l’État et des communes. Ces dernières années, les communes bruxelloises ont décidé qu’elles voulaient obtenir plus de revenus de la part de Sibelga. Nous en payons donc le prix via une hausse de la facture d’énergie ! Entre 2008 et 2012, la commune de Saint-Gilles a décidé de doubler ses revenus en provenance de Sibelga : 5,3 millions au lieu de 2,6 millions. Par l’intermédiaire de sa facture de gaz et d’électricité, chaque habitant de Saint-Gilles, du plus petit enfant au vieillard le plus grisonnant, paie aujourd’hui une taxe communale cachée dont le prix est de 110 euros par an (afin de financer les services publics, l’entretien des routes, mais aussi le remboursement de la dette communale, etc.).
La campagne exige que le secteur de l’énergie soit placé entre les mains du public. De cette manière, il est possible d’accorder la priorité à une énergie bon marché pour la population, au lieu de superprofits pour les actionnaires !
Nous avons auparavant aussi organisé des actions de protestation contre la casse du transport public à Bruxelles, et contre la hausse des tarifs.
Chaque dimanche de mai, la campagne sera menée sur le marché du parvis de Saint-Gilles, de 11h à 13h. Le 31 mai est prévue une action devant l’hôtel de ville, place Van Meneem, à 19h.
-
Energie : Pour contrôler les prix, nous devons contrôler l’ensemble du secteur !
“Comment le SP.a peut-il encore redorer son blason après les attaques contre les retraites, les conditions de travail et les soins de santé dans le contrôle budgétaire ?”, a dû se demander Johan Vande Lanotte quand il a lancé en mars la lutte contre les grands fournisseurs d’énergie privés. Une loi est alors arrivée pour geler les prix de l’énergie jusqu’à la fin de l’année 2012.
Par Tim (Bruxelles)
Avec Luminus et Electrabel, nous savons depuis un moment déjà que le gouvernement laisse le privé se gaver dans ce qui normalement devrait échoir au public. Même toute la rhétorique qui a suivi la catastrophe nucléaire de l’an dernier et concernant la taxe nucléaire n’a causé que fort peu de torts à la soif de profit des compagnies énergétiques. Les centrales nucléaires resteront ouvertes, et la taxe nucléaire a été réduite à une somme dérisoire en comparaison des énormes profits réalisés par ces entreprises. Ce n’est donc que fort peu surprenant que les deux acteurs majeurs de l’énergie se soient mis à défier la loi prévoyant le gel des prix du gaz et de l’électricité. Résultat: une discussion animée sur l’interprétation de la loi, accusations et menaces volant dans tous les sens.
L’essentiel à comprendre, c’est qu’il n’est pas évident d’imposer un contrôle des prix à des entreprises qui veulent tout faire pour garantir leurs taux de profit. Electrabel et ses alliés feront tout pour contourner la loi. Les sociétés multinationales ont aujourd’hui un large éventail d’astuces juridiques leur permettant de payer peu, voire pas d’impôt. Il est très naïf de croire qu’une loi sur le contrôle des prix échapperait à cette créativité. D’autre part, que prévoit de faire le gouvernement pour empêcher ces entreprises de faire monter en flèche leurs prix à partir du 1er janvier 2013 de façon à compenser les neuf mois de gel des prix ?
Nous sommes également en droit de nous demander pourquoi ce gouvernement est maintenant motivé à s’en prendre aux profits de ces entreprises, après que les divers partis établis aient approuvés la privatisation du secteur. Maintenant, ce sont ces mêmes partis qui sont bien souvent à la base des taxes communales cachées pour compenser les conséquences de la privatisation. Avant cela, les communes recevaient souvent des revenus de la production et de la distribution d’énergie. Les pertes de recettes sont compensées par une taxation arbitraire sur l’utilisation des routes, l’éclairage public et l’énergie des bâtiments des communes. Les communes reçoivent aussi des dividendes issus de leurs investissements dans les sociétés énergétiques. Aujourd’hui, dans une facture d’énergie, la distribution représente environ 40% du total, dont une bonne partie part vers les communes. De plus, les recettes communales issues de l’énergie ont été favorisées pour compenser la perte de recettes liées à la liquidation de Dexia et du Holding Communal.
Dans la commune de Saint-Gilles, le PSL mène campagne parce que le conseil communal tente de compenser les 2,5 millions € par an perdus après le naufrage de Dexia par des recettes provenant de l’énergie. Les habitants paient donc avec leur facture la facture de la faillite de Dexia !
Ainsi, nous payons deux fois le coût de la privatisation du secteur de l’énergie : une première fois avec ce que nous payons directement à notre fournisseur d’énergie assoiffé de profits, une seconde fois avec la manière dont les communes veulent équilibrer leurs comptes. A qui profite la privatisation ? Aux actionnaires d’Electrabel, de Nuon et de Luminus ! Les mesures de contrôle des prix ne sont que de légers ajustements pour tenter de corriger le plus dur de la privatisation. Toute l’argumentation affirmant que la population profite de la privatisation vole ainsi en éclat. Nous ne voulons pas des demi-mesures, nous en voulons une véritable !
Le PSL défend la nationalisation complète du secteur de l’énergie. L’énergie doit revenir aux mains du public, avec un contrôle démocratique exercé sur le fonctionnement et les prix. Nous voulons un secteur de l’énergie à bas prix, où la priorité est d’assurer l’approvisionnement de la population en énergie respectueuse de l’environnement, pas avec des centrales nucléaires qui restent en activité le plus longtemps possible. Un investissement massif doit être réalisé dans la recherche de nouvelles technologies sûres et moins nocives pour l’environnement. Ces priorités ne peuvent être concrétisées que dans un secteur de l’énergie entièrement public, sous le contrôle démocratique de la population.