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Tag: ROSA
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28 septembre : Action européenne pour le droit à l’avortement
Jeudi 28 septembre à 17h30 au Cinquantenaire à Bruxelles.Mon corps, mon choix ! – Solidarité internationale.
Mon corps n’est pas une source de profits :
- Les femmes ne sont pas des objets !
- Publicité, porno : stop à la marchandisation du corps des femmes !
- Non aux violences sexistes et au harcèlement quotidien !
Pour le droit de s’habiller comme on le souhaite :
- Mes habits ne sont pas un “oui” ! Stop à la culture du viol !
- La qualité de l’enseignement ne dépend pas de nos vêtements : arrêtons d’empêcher les jeunes d’assister aux cours en raison de leur tenue !
Pour un réel choix :
- Contraception et éducation sexuelle gratuite, accessible et de qualité !
- Droit à un avortement accessible pour toutes !
- Nous avons le droit d’avoir des enfants sans risquer de tomber dans la pauvreté : pour des allocations familiales couvrant le coût réel des besoins d’un enfant !
Contre le sexisme et l’austérité :
- Des emplois de qualité avec de bons salaires pour tous !
- Arrêt immédiat de la politique d’austérité !
- Refinancement massif des services publics (enseignement, crèches, soins de santé, transports en commun,…) !
La campagne ROSA répond activement à l’appel du 28 septembre, aux côtés de nombreuses organisations féministes belges et européennes. Manifestons en solidarité avec les luttes des Espagnoles, Polonaises, Irlandaises, Américaines,… pour les droits des femmes, la liberté de disposer de leur corps et le droit à l’avortement et à la santé !
Evénement Facebook de la plateforme
ROSA Bruxelles : Cortège contre le sexisme à partir de l’ULB-VUB jusqu’au Cinquantenaire.
15h – Université Saint-Louis (sortie rue du Marais, 109) pour un départ collectif vers l’ULB.
16h – ULB Solbosch (devant le foyer av. P. Héger).
16h30 – VUB Etterbeek (Esplanade).
Pourquoi un cortège jeune au départ de l’ULB en direction du rassemblement quartier européen ?
Le scandale de l’email pour les proclamations en médecine recommandant que “les jeunes femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu’un joli décolleté” démontre la nécessité d’une campagne forte, femmes et hommes ensemble, contre le sexisme sur nos campus et nos écoles.
Départs collectifs de ROSA en train
– Liège Guillemins : train de 16h01. Réunion ROSA Liège de préparation : dimanche 24 septembre à 14h place du XX août (rdv à la “Fédé”, au n°24).
– Namur : train de 16h14.
– Mons : train de 16h22.
– Gand-Saint-Pierre : rdv à 16h30.
– Anvers : rdv à 16h20.
– Louvain : rdv à 16h30.
Ne nous regarde pas, rejoins-nous !Tu veux devenir membre de ROSA (5€) ? Contacte-nous !
0474 35 30 36 (Emily) ou contact@campagneROSA.be
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94 % des femmes touchées par les discriminations au travail

Les discriminations vis-à-vis des femmes sont omniprésentes et revêtent des formes variées. Le sexisme est quotidien, en rue ou à la maison. Mais les discriminations hommes-femmes frappent également les lieux de travail : 94% des femmes affirment les subir au boulot également. En 2016, le nombre total de signalements pour discriminations fondées sur le sexe et/ou le genre déposés à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a à nouveau augmenté (+18% par rapport à 2015). La grande majorité des signalements introduits l’ont été par des femmes (59%) et concernent la discrimination liée à l’emploi. Pour cet institut, ces chiffres ‘‘démontrent que la position de la femme sur le marché du travail reste vulnérable’’.
Par Emily, coordinatrice de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité)
Ainsi, 80% des femmes affirment être interrompues fréquemment et/ou ne pas être écoutées lorsqu’elles parlent, 75% admettent subir des commentaires sur les vêtements qu’elles portent ou ceux qu’elles devraient porter ou encore des blagues ou des remarques déplacées (1). À cela s’ajoute un écart salarial de plus de 20% entre le salaire moyen annuel des hommes par rapport à celui des femmes. L’écart de revenu s’aggrave encore à la pension, cette dernière étant en moyenne 34% moins élevée pour les femmes, les mettant bien souvent de facto en situation de pauvreté ou de dépendance.
Cet écart se renforce avec la réforme des pensions. Les politiques de casse sociale et le manque de structures publiques qui en résulte obligent la personne qui a le plus petit revenu dans le ménage (le plus souvent une femme) à prendre en charge des tâches qui étaient auparavant prises en charge par la collectivité : s’occuper d’un parent malade en l’absence de structure d’accueil ou d’un bébé qui n’a pas eu de place en crèche. Les soins délivrés à un membre de la famille constituent d’ailleurs le seul motif de crédit temps encore valable, mais avec d’importants impacts financiers. Conséquence de ces politiques, plus de la moitié des femmes déclarent avoir subi un traitement discriminatoire durant la grossesse et la maternité, allant jusqu’au licenciement (2). Cela accentue les discriminations à l’embauche et précarise toujours plus les femmes. Le manque d’indépendance économique les force parfois à accepter un sexisme quotidien au boulot de peur de se retrouver sans le sou, ce qui a également un impact sur la manière dont elles sont perçues dans la société de manière générale.
Lutter contre les mesures asociales du gouvernement Michel, c’est lutter pour les droits des femmes !
Nous avons besoin d’un plan d’action pour stopper le gouvernement. Nous avons un besoin urgent de réinvestissements massifs dans les services publics et, pour ce faire, les richesses existent ! Elles sont toutefois aujourd’hui détenues par une minorité de la société alors qu’elles pourraient être utilisées pour répondre aux besoins de la majorité sociale. Mais pour cela, les secteurs clés de l’économie doivent être placés entre les mains de la collectivité, c’est-à-dire nationalisés, sous gestion et contrôle démocratiques. Face aux écarts de revenus, on n’entendrait ainsi plus que les hommes ont une pension trop élevée : les moyens existeraient pour que chacun dispose d’un revenu lui permettant de mener une vie décente. Les bases matérielles seront là pour s’atteler efficacement au combat contre les autres formes de discrimination que prend le sexisme.
Les secteurs précaires : encore plus durement touchés par le sexisme
C’est entre autres le cas pour les nettoyeuses et les aides familiales. Les personnes qui travaillent via les entreprises de titres-services gagnent un petit salaire horaire. Celui-ci devient complètement dérisoire lorsque l’on prend en considération les temps de déplacement souvent très élevés pour se rendre d’un client à l’autre. Les trajets éloignent encore un peu plus la possibilité de travailler à temps plein. Pire, 31,7% des nettoyeuses / aides familiales ont un jour été victimes de violences sexuelles au travail selon une enquête réalisée par la CSC Alimentation et Service auprès de plus de 7000 affiliées. En plus, nombreuses sont celles qui dénoncent l’absence de soutien des entreprises de titres-services vis-à-vis des travailleuses victimes d’une agression. Conserver les clients et avec des rentrées financières est, selon leur logique, plus important…
Il est essentiel de lutter pour une revalorisation de ce secteur, et en premier lieu d’un point de vue salarial. Pour que le salaire horaire effectif soit correct et un temps plein réaliste, exigeons d’intégrer le temps de déplacement entre les différents clients dans le temps de travail. Favoriser des délégations syndicales avec plus de travail de terrain est également important. Organiser des travailleurs isolés sur leurs lieux de travail permet de faire remonter les problèmes, tels que des cas d’agressions, dans des organes de discussion collective comme le CPPT. Mais un travailleur qui déciderait démissionner ne devrait pas non plus se retrouver sanctionné.
Au-delà de cela, pour permettre à tout le monde de travailler tout en ne s’épuisant pas au boulot, partageons le temps de travail entre toutes et tous : pour un temps plein à 32h voire même 30h semaine. Dans le secteur du nettoyage (souvent fort féminin) où le temps partiel est légion, cela signifie principalement une augmentation de salaire. En général, dans la société, cela permettrait d’embaucher pour compenser les temps pleins diminués vers les 30h semaine, résolvant ainsi la crise de l’emploi. Et comme nous n’avons jamais produit autant de richesse, ce nouveau temps plein doit se faire sans baisse des salaires, en allant chercher l’argent là où il se trouve.
Enfin et surtout, retirons ce secteur des mains du privé. Il ne bénéficie aujourd’hui qu’aux patrons des entreprises de titres-services et dans une bien moindre mesure aux clients qui ont l’argent pour s’offrir un tel service. Faisons de ce secteur un véritable service public, pour lutter contre les mauvaises conditions de travail de ce secteur où la concurrence est rude. Cela permettra également à tous de bénéficier par exemple du soutien d’une aide familiale comme les nombreuses personnes âgées avec une petite pension. Cela luttera également contre la double journée de travail des femmes qui totalisent en moyenne 245 minutes de travail domestique non rémunéré contre 151 minutes pour les hommes.
Un plan d’action dans les entreprises en faveur de l’égalité salariale
Le Conseil national du travail a mis sur pied une nouvelle méthode de calcul de l’écart salarial entre homme et femme. Ce n’est plus l’écart salarial effectif qui est évalué, mais bien la structure des rémunérations de l’entreprise. Ce n’est pas qu’un changement de terminologie : on ne vise plus l’égalité, mais bien l’équité et le public ciblé par un plan d’action obligatoire change fondamentalement. Désormais, le manque à gagner en termes de prime et de salaire pour les temps partiels, les crédits temps pour motif de soin (le seul motif existant encore) et les congés maternité ne sont plus pris en considération.
L’écart salarial parmi les ouvriers et les employés pour lesquels les salaires se négocient collectivement est alors considéré comme raisonnable, c’est-à-dire inférieur à 5 % (est-ce acceptable?!). Par contre, en ce qui concerne les cadres et en particulier le personnel de direction, moins souvent en crédit temps ou autre, cette nouvelle méthode de calcul met en avant de graves inégalités salariales. Un plan d’action à la faveur des membres de la direction doit donc bien souvent, avec cette nouvelle méthode de calcul, obligatoirement être mis sur pied.
Si toutes les inégalités salariales sont inacceptables, la campagne ROSA n’a pas pour objet de lutter pour qu’une plus grande part de la masse salariale soit attribuée au pourcent au sommet de la société tandis que les 99 % subissent toujours les conséquences d’une politique de rémunération discriminatoire. Ce n’est clairement pas ça une politique de lutte contre les discriminations. Et si les cadres, qui sont tiraillés entre le marteau et l’enclume, veulent lutter contre les inégalités hommes-femmes, ils devraient se mettre au côté des employés et des ouvriers et lutter collectivement pour une barémisation et contre les mesures d’austérité.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=5z7q4W_XcPU
(2) https://www.rtbf.be/info/societe/detail_plus-de-la-moitie-des-femmes-discriminees-au-travail-pendant-leur-grossesse?id=9621774 -
Mon corps, mon choix, ma liberté !
Stop au sexisme98%des femmes se sont déjà fait harceler dans les transports en commun. Lorsque le problème est généralisé, il s’agit d’un phénomène de société qui nécessite une réponse collective et non pas une gestion individuelle.
Stop à l’utilisation de nos corps comme des objets
Les femmes sont souvent traitées comme des objets par l’industrie publicitaire : photo retouchée d’une femme à forte poitrine en bikini pour faire la promo d’un site de jeu, slogan ‘‘Ça coûte cher les femmes délicieuses’’ pour faire la promo d’un supermarché discount… Cette omniprésence de la femme-objet a des conséquences sur la vision et la place de la femme dans la société. Pire, certaines pubs banalisent les agressions sexuelles, à l’instar des exemples de Calvin Klein ou de Dolce&Gabana qui ont mis en scène un viol collectif. Cela n’a pour but que d’augmenter les profits d’une minorité dans le monde. Luttons pour une société où notre bien-être ne passe pas après la recherche de profits !
Pour le droit de s’habiller comme on le souhaiteDe nombreux établissements scolaires pensent qu’imposer certaines tenues donne plus de crédit quant à la qualité de l’enseignement. Ce phénomène est accentué par la forte concurrence entre les écoles. Porter un tailleur, une mini-jupe ou un foulard à un examen ne change en rien nos connaissances de la matière tout comme un ‘‘joli décolté’’ ne vous rend pas plus apte à être proclamé. Au boulot et dans la rue aussi, une réelle pression existe. Non, porter une robe courte ne signifie pas que l’on souhaite se faire siffler ou insulter… Refusons de nous habiller en fonction des goûts vestimentaires de notre patron ou du directeur de notre école ou en fonction des injonctions de notre entourage ! Organisons collectivement une réponse à ces problèmes. Par exemple, pour prévenir les agressions au retour de soirée, ne demandons pas aux femmes de ne plus sortir ou de se faire raccompagner comme des enfants, exigeons des transports en commun publics en soirée, accessibles et avec suffisamment de personnel à bord formé à la prévention du harcèlement !
Pour un réel choix, arrêtons les coupes budgétaires dans les soins de santé, les services publics,…
Nos conquêtes sociales sont en danger. Les mesures d’austérité nous précarisent tous, et encore davantage les femmes. En plus, les mouvements réactionnaires se développent à mesure que le trumpisme se banalise en s’appuyant sur la crise économique et ses conséquences.
Pour des moyens contraceptifs et d’avortement accessibles, gratuits et de qualité
Défendons l’accès à la santé sexuelle et reproductive : pour des cours d’éducation sexuelle, une contraception gratuite, accessible et de qualité en ce compris la pilule du lendemain et pour le droit à l’avortement étendu. Refinançons les plannings familiaux et permettons-leur de jouer un plus grand rôle sur ces différents aspects.
Pour le droit d’avoir des enfants sans risquer de tomber dans la pauvreté
80% des mères célibataires vivent sous le seuil de pauvreté. Luttons également pour de meilleures conditions de vie afin qu’un réel choix soit laissé à chaque personne d’avoir un enfant, si et quand elle le veut, avec qui elle veut et sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté. Pour cela, nous avons entre autres besoin d’une allocation familiale qui couvre le réel coût d’un enfant, des services publics gratuits, accessibles et de qualité : crèches, écoles, soins de santé et pourquoi pas blanchisseries, cantines publiques, etc. pour lutter contre les emplois précaires légions dans ces secteurs et la double journée de travail des femmes.
Organise-toi !Deviens membre de ROSA pour lutter contre le sexisme et l’austérité et participe à notre campagne d’été ‘‘My body, my choice’’. Nous serons présents sur une série de festivals.
Plus d’infos : campagneROSA.be
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[VIDEOS] Rassemblement de solidarité avec le soulèvement populaire au Maroc

Voici ci-dessous deux petites vidéos qui ont été réalisées dans le cadre du rassemblement qui s’est tenu samedi dernier à Bruxelles en solidarité avec le soulèvement populaire au Maroc. la première reprend l’intervention de notre camarade Oumeyma qui a pris la parole au nom du PSL et de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). La seconde reprend diverses interviews de participants, parmi lesquels des militants de la campagne ROSA et du PSL.
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[PHOTOS] Camp d’été 2017: une fois de plus un beau succès !

Le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs et de la campagne ROSA (résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) qui s’est déroulé du 30 juin au 6 juillet fut un beau succès, joignant efficacement l’utile à l’agréable, la formation le débat politiques à la détente. Le week-end a été centré autour de discussions consacrées à la situation politique internationale et nationale. Par la suite, l’attention avait été mise sur des formations marxistes de base ainsi que sur divers aspects de la Révolution russe de 1917 ou encore du programme de la campagne ROSA. Avec plus de 120 participants le week-end et encore 70 à 80 personnes par la suite, la participation à cette édition fut plus élevée que celle de l’année dernière. Réservez d’ores et déjà vote première semaine de juillet 2018 pour le camp d’été d’EGA, du PSL et d ela campagne ROSA !
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Stop aux dictats vestimentaires! Stop au harcèlement et à la violence!

Tract de campagne de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) pour cet été –
Mon corps, mon choix, ma liberté!
Stop au sexisme !
- Nous avons le droit de nous habiller comme nous le souhaitons !
- Nous n’avons pas à être traitées comme des objets !
Pour un choix réel
- Il nous faut des moyens contraceptifs et d’avortement accessibles, gratuits et de qualité !
- Nous avons le droit d’avoir des enfants sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté !
- Stop aux coupes budgétaires dans les soins de santé, les services publics, …
28 septembre : Journée d’action européenne pour l’accès à l’avortement – Rejoins la campagne ROSA et participe à cette journée d’action avec nous !
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98% des femmes se sont déjà faites harcelées dans les transports en commun. Lorsque le problème est si étendu, il ne s’agit pas d’un problème individuel mais bien d’un phénomène de société qui nécessite une réponse collective.
Les femmes sont traitées comme des objets par l’industrie publicitaire : Photo retouchée d’une femme à forte poitrine en bikini pour faire la promo d’un site de jeu, slogan “Ça coûte cher les femmes délicieuses” pour faire la promo d’un supermarché discount,… Sans surprise, cette omniprésence de la femme-objet a des conséquences sur la vision et la place de la femme dans la société. Pire, certaines pubs banalisent les agressions sexuelles comme celle de Calvin Klein ou de Dolce&Gabana qui ont mis en scène un viol collectif. Et tout cela dans le seul but d’augmenter les profits d’une minorité dans le monde. Luttons pour une société qui ne fait pas passer notre bien-être après la soif de profits !
Défendons le droit de nous habiller comme nous l’entendons. De nombreux établissements scolaires pensent qu’imposer certaines tenues donne plus de crédit quant à la qualité de l’enseignement. Et ce phénomène est aujourd’hui accentué par la forte concurrence entre les écoles. Pourtant, porter un tailleur, une mini-jupe ou un foulard à un examen ne change en rien nos connaissances de la matière. Tout comme un “joli décolleté” ne peut être exigé pour une proclamation ! Au boulot et dans la rue aussi, une réelle pression existe. Non, porter une robe courte ne signifie pas que l’on souhaite être sifflée ou se faire insulter…
Refusons de nous habiller en fonction des goûts vestimentaires de notre patron, du directeur d’école ou suite aux injonctions de notre entourage ! Organisons collectivement une réponse à ces problèmes ! Par exemple, pour prévenir les agressions au retour de soirée, ne demandons pas aux femmes de ne plus sortir ou de se faire raccompagnées comme des enfants, exigeons des transports en commun publics aussi en soirée et la nuit, accessibles avec suffisamment de personnel à bord formés à la prévention du harcèlement. Viens discuter avec nous de quel programme et quelles méthodes sont nécessaires pour combattre le sexisme !
Un enfant si je veux, quand je veux et avec qui je veux
902 millions € de coupes budgétaires dans nos soins de santé… : nos conquêtes sociales sont en danger. Les mesures d’austérité nous précarisent tous et encore davantage les femmes. En plus, les mouvements réactionnaires se développent à mesure que le trumpisme se banalise, en s’appuyant sur la crise économique et ses conséquences.Défendons l’accès à la santé sexuelle et reproductive : pour des cours d’éducation sexuelle, une contraception gratuite, accessible et de qualité en ce compris la pilule du lendemain et pour le droit à l’avortement étendu. Refinançons les plannings familiaux et permettons leurs de jouer un plus grand rôle sur ces différents aspects.
80% des mères-célibataires vivent sous le seuil de pauvreté. Luttons également pour de meilleures conditions de vie afin qu’un réel choix soit laissé à chaque personne d’avoir un enfant, si et quand elle le veut, avec qui elle veut et sans pour autant risquer de tomber dans la pauvreté. Pour cela, nous avons entre-autres besoin d’une allocation familiale qui couvre le réel coût d’un enfant, des services publiques gratuit, accessible et de qualité : crèches, écoles, soins de santé et pourquoi pas blanchisseries, cantines publics, etc. pour lutter contre les emplois précaires légions dans ces secteurs et la double journée de travail des femmes.
La campagne ROSA a été initiée par les Étudiants de Gauche Actifs (EGA). Mais EGA, c’est quoi ?
Face à la crise économique, sociale, écologique et migratoire, les Étudiants de Gauche Actifs (Actief Linkse Studenten en Flandre) constatent que le système capitaliste n’a aucune solution à nous apporter. Ils plaident pour une production orientée vers les besoins de la population plutôt que pour les profits des super-riches. Pour y parvenir, nous avons besoin d’un contrôle et d’une planification démocratiques des secteurs clés de l’économie par la collectivité (secteur énergétique, métallurgique, transports, santé, banques…). Pour changer la société, EGA tente de tirer les leçons du passé comme celles de la Révolution russe d’il y a tout juste 100 ans. Ils prennent le temps de comprendre et d’analyser la société en se basant sur le marxisme en tant que grille d’analyse de la société en vue de la changer.Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Notre force est notre nombre, construire l’unité de notre classe face à l’élite capitaliste est indispensable. Cela rend la lutte contre les discriminations d’autant plus criante ! Toutefois, nous sommes conscients que nous ne pourrons abattre les sources de ces discriminations qu’en renversant le système qui les entretient : le capitalisme. C’est pourquoi nous avons lancé la campagne ROSA.
Organise toi !
Rejoins une organisation anti-capitaliste
- pour lutter contre le sexisme et l’austérité avec la campagne ROSA.
- pour assurer un avenir décent en construisant ensemble une alternative socialiste au capitalisme avec les Etudiants de Gauche Actif.
- Prends une carte de membre à 5€ et reçois notre matériel de présentation. Planifions un moment pour en discuter ensemble.
- Participe aux réunions et aux actions contre le sexisme et l’austérité dans ta région.
- Crée un comité d’action dans ton école, sur ton campus ou dans ton quartier.
Contact :
- Wallonie : 0474 35 30 36 (Emily)
- Bruxelles : 0486 30 18 91 (Marisa)
- Flandre : 0484 36 77 01 (Aïsha)
- contact@campagneROSA.be

Centenaire de la Révolution Russe
SOCIALISME 2017 – Le 21 et 22 octobre à Bruxelles.Weekend de formation et de débats du PSL au Kriekelaar – 86B rue Gallait, 1030 Schaarbeek (à 1km de la gare du Nord).
COMPRENDRE L’HISTOIRE POUR CHANGER LE MONDE
Un parcours de discussion sera consacré à ROSA.Avec une députée irlandaise porte-parole de la campagne Repeal the 8th – pour la dépénalisation de l’avortement Ruth Coppinger, la présidente du syndicat étudiant espagnol (SE) Ana Garçia, le secrétaire général du Socialist Party – Angleterre & Pays de Galles Peter Taafe, des activistes de l’ex-URSS…
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Sexisme à l’ULB : les femmes systématiquement jugées «d’un point de vue esthétique»
Le scandale a éclaté fin mai lorsque les étudiantes de médecine de l’ULB ont pris connaissance du code vestimentaire recommandé pour leur proclamation du 28 juin. « D’un point de vue esthétique, il est préférable que les jeunes femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu’un joli décolleté et les hommes, un costume. Bien entendu, mesdames, cette consigne n’est pas obligatoire. »Un point de vue de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité)
Le cas de l’ULB n’est pas isolé. Que ce soit dans les universités, les entreprises, les administrations publiques, dans la rue ou à la plage, les femmes sont à peu près systématiquement sous pression pour adopter tel ou tel code vestimentaire. On peut évidemment penser à l’interdiction des burkinis, à Trump qui exige que les femmes de son administration « s’habillent en femme » c’est-à-dire selon lui en jupe et talons, aux écoles interdisant aux élèves de porter des vêtements jugés « trop courts »… Pour paraphraser le mail de l’ULB, la société capitaliste continue d’évaluer les femmes « d’un point de vue esthétique ».
Le sexisme, dans l’intérêt des actionnaires
L’Europe reste le premier marché pour l’industrie cosmétique : 63 milliards € en 2008, 72 en 2013. On peut aussi parler de la taxe rose, le fait que les produits de consommation quotidienne pour femmes coûtent systématiquement plus chers que ceux à destination des hommes : coiffeurs, rasoirs, déodorant ou gel douche et même des tubes de colle rose (bien entendu…).
Dès leur plus jeune âge, les femmes apprennent qu’elles seront essentiellement évaluées sur leur physique. Et si elles l’oublient, les publicités sont là pour le leur rappeler. Mais les injonctions de cette société capitaliste sont contradictoires. Les femmes qui se maquillent ou s’habillent à la mode sont perçues comme moderne d’un côté mais aussi comme « futiles », voire même comme des proies. L’émission Quotidien animée par Yann Barthès a, par exemple, diffusé l’interview d’un jeune garçon présent au salon des youtubeuses beauté Get Beauty. L’adolescent y explique sa stratégie pour trouver « énormément de proies », se présentant comme « le seul prédateur » présent. La réaction de l’émission ? « Il a tout compris. »
Se battre contre le capitalisme, c’est se battre contre le sexisme
Le capitalisme ne se contente pas de faire du profit sur les ventes de vêtements ou de cosmétiques. Les femmes sont aussi d’avantage touchées par les bas salaires et les emplois précaires. A ce sujet, Jean-Luc Mélenchon déclarait le 17 mars dernier: « Si vous mettez les salaires des femmes au niveau du salaire des hommes, le surcroit de cotisation sociales que ça rapporte permet de payer la retraite à 60 ans ». Même s’il ne développe pas comment il compte imposer cela aux actionnaires, cela a le mérite d’illustrer le lien entre sexisme et austérité.
L’inégalité salariale et la précarisation de l’emploi poussent les femmes dans une situation de dépendance économique. Elles sont ainsi d’avantage touchées par la concurrence entre entreprises qui nivelle par le bas les salaires. Prenons l’exemple du secteur du nettoyage qui emploie majoritairement des femmes. A l’ULB comme dans bien d’autres secteurs, ce travail n’est plus géré en interne mais sous-traité. La conséquence ? Une dégradation des conditions de travail du personnel.
Suite à ce fameux mail sexiste en vue de la proclamation de médecine, le doyen de l’ULB l’a dénoncé comme étant « déplacé et contraire à nos valeurs ». Cependant, depuis des années, la valeur vers laquelle s’oriente l’ULB est celle de l’argent. Que ce soit en jouant sur la concurrence pour diminuer les salaires de ses services sous-traités au sein desquels les femmes sont majoritaires, en revendant une partie de ses terrains au privé ou en acceptant l’augmentation du minerval des étudiants étrangers.


Au moment où vous lisez ces lignes, 8 personnes à peine possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’Humanité. Jamais autant de richesses n’ont existé sur cette planète. La grande masse des gens semble pourtant condamnée aux inégalités, aux fins de mois difficiles, à la pauvreté, aux discriminations, à l’exploitation, à la guerre,… Même la planète sur laquelle nous vivons est sacrifiée au nom de la soif de profits d’une infime élite capitaliste. Ça vous révolte ? Vous n’êtes pas seul !

