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Tag: PSL
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Appel du 1er mai: débat et états des lieux!
Par les Jeunes FGTB CharleroiCe jeudi 20 février, 20h, Centre Jeunes Taboo, (8, rue Basslé 6000 Charleroi)Le 1er mai 2012, la FGTB Charleroi & Sud Hainaut lançait son appel aux partis de la gauche à s’unir pour proposer une une alternative au capitalisme. Son constat : le PS et Ecolo ont fait le choix du pouvoir et ont trahis la classe des travailleurs avec ou sans emplois.- Page de l’évènement facebook
Le 1er mai 2012 notre régionale FGTB Charleroi & sud Hainaut se positionnait très clairement sur la nécessité d’un rassemblement des forces politiques véritablement de gauche et qui servent de relais de défense des travailleurs face à l’exploitation capitaliste. La régionale avait exprimé très clairement le fait qu’elle ne considère plus le PS et Ecolo comme des partis défendant l’intérêt du peuple et luttant contre la domination capitaliste. Bien au contraire, les exemples sont nombreux des trahissons de ces deux partis qui ont fait le choix de la voie libérale.
Suite à cet appel et cette prise de position, la FGTB Charleroi & sud Hainaut lançait un travail d’animation et de fédération avec l’ensemble des partis de gauche.
Dans le même temps elle a publié deux brochures sur son appel et son positionnement politique et anticapitaliste.Dernièrement, une avancée a vu le jour : l’union de la LCR et du PC autour du PTB qui feront campagne sous le sigle PTB-GO. Contrairement à ce que certains médias ont affirmé: la FGTB Charleroi n’appelle pas à voter PTB-GO mais se réjouit de ce premier pas vers une unité de la gauche mais en espérant que celle-ci s’élargira par la suite.Nous vous proposons de débattre en présence de notre secrétaire Régional Daniel Piron afin de refaire l’historique depuis 2012. Nous reviendrons sur les raisons de cet appel et le camarade Daniel Piron clarifiera la position de la FGTB Charleroi & Sud Hainaut. Ce sera aussi l’occasion de discuter ensemble des actions à venir et de la stratégie syndicale à mettre en place face aux attaques continues contre les travailleurs et les jeunes.- Lien vers le discours de l’appel du 1er mai 2012.
- Liens vers les brochures
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=> Élections : PTB, VEGA et Gauches Communes – Renforcer la vraie gauche et, surtout, saisir ensemble le potentiel par la suite -
Des jeux olympiques marqués par l’homophobie et l’exploitation
Par Stéphane P. (Bruxelles)
Ce vendredi 8 février ont commencé les Jeux-Olympiques d’hiver de Sotchi en Russie. Le gouvernement Poutine y aura dépensé plus de 50 milliards de dollars, ce qui en fait les Jeux les plus chers de toute l’histoire. Sur le même temps, dans un contexte de crise économique et sociale, le gouvernement russe fait des économies dans les services publics de santé, où les salaires sont très bas et où sévit une pénurie de personnel et même d’ambulances !Votées en juin 2013, les lois homophobes interdisant ‘‘toute propagande homosexuelle parmi les jeunes’’ ont suscité une vive indignation parmi de nombreuses organisations de défenses des droits des LGBTQI(1) à travers le monde, certaines appelant au boycott des Jeux de Sotchi. Des élus européens se sont eux aussi montrés inquiets et ‘‘demandent’’ par ailleurs à la Russie d’abroger la loi. Mais le gouvernement Poutine se moque de toutes ces critiques et les députés russes se préparent déjà à débattre dès février d’une nouvelle loi anti-gay qui retirera leurs droits parentaux aux homosexuels en raison de leur orientation.
Boycott des uns, inquiétudes et demandes des autres
Au sujet de cette question du boycott, un membre du parti-frère du PSL en Russie nous expliquait en septembre dernier à l’occasion d’une interview accordée à ce journal : ‘‘(…) je pense qu’un boycott ne nous aidera pas à lutter contre l’homophobie. Nous nous opposons également aux Jeux olympiques pour des raisons différentes, parce que cela est aussi synonyme de corruption, de gaspillage d’argent public et de destruction de l’environnement. Il serait plus efficace d’organiser des actions de protestation et de solidarité durant la tenue des Jeux (…)’’L’Union Européenne et Coca-Cola mènent une même politique hypocrite ! D’un côté, cette fameuse boisson gazeuse qui sponsorise les JO a récemment dévoilé une campagne de pub ‘‘gay-friendly’’ tout en se taisant dans toutes les langues sur les lois discriminatoires russes. Quant à l’Union Européenne, ses dirigeants donnent des leçons de morale à Poutine alors qu’ils mettent en place et votent des politiques tout aussi réactionnaires et antisociales, comme l’illustre la loi anti-avortement récemment passée en Espagne ou encore le fait que près de 30% des Grecs sont actuellement sans aucune couverture sociale.
Tant à l’Est qu’à l’Ouest, les classes dirigeantes servent les mêmes recettes de répression et d’austérité aux travailleurs et à leurs familles tout en déroulant le tapis rouge aux multinationales, comme c’est le cas à Sotchi. Les LGBTQI en Russie et partout ailleurs doivent comprendre que c’est en allant chercher l’unité avec les autres couches de la population, surtout les travailleurs en lutte, que l’on pourra réellement peser de toute notre force contre ce même rouleau compresseur antidémocratique et antisocial.
(1) Lesbiennes , Gays , Bisexuels , Transgenres, Queers, Intersexes. Pour plus d’informations sur les personnes transgenres et intersexes, rendez-vous sur le site web de l’association ‘‘Genres Pluriels’’.
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Interview d’Anja Deschoemacker sur le site lavenir.net
Ce samedi 1er février, une septantaine de personnes ont manifesté à Bruxelles, à la station Albert, contre une nouvelle augmentation des tarifs de la STIB. Anja Deschoemacker, porte-parole de “Gauches Communes” et membre du PSL, a répondu aux question de la rédaction de L’Avenir en défendant la gratuité des transports en commun.
Photo ci-contre: Anja Deschoemacker (Gauches Communes, PSL) et Gilles Smedt (Gauches Communes, Parti Humaniste)
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Rassemblement : STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !
Hier, la barre symbolique des 2€ a été dépassée, c’est une hausse annuelle de 2,5% qui se met en place pour “traire le client” comme l’avait dit en son temps le directeur de la STIB. C’est pour cela que près de 70 personnes étaient présentes aujourd’hui à l’appel de Gauches Communes, pour dénoncer la hausse des tarifs de la STIB et revendiquer la gratuité des transports publics. Gauches Communes et ses composantes (le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et le Parti Humaniste (PH)) mais également le Parti Pirate se tenaient aux côtés de jeunes, syndicalistes et autres Bruxellois sous le slogan “STIB, transports publics gratuits !” Bien que la campagne ait été menée avec des moyens limités, le fait que 70 personnes soient présentes est révélateur d’un large mécontentement. Cette action était un bon premier pas dans une campagne à long terme de Gauches Communes contre les hausses annuelles des tarifs.
Communiqué de presse de Gauches Communes
Anja Deschoemacker (porte parole de Gauches Communes) a débuté ainsi sa prise de parole: « Quand le gouvernement actuel est entré en fonction il avait promis de tendre vers la gratuité mais dans les faits les prix n’ont cessés d’augmenter, les abonnements Senior ont été supprimés et les conditions de travail du personnel se sont dégradées […] seule la lutte active de la population pour combattre la hausse des tarifs permettra de faire changer les choses. Cette action n’est que le début de la campagne que Gauches Communes mène avec les jeunes et les travailleurs » .Puis, Gauches Communes a invité les participants à intervenir autour d’un micro ouvert comme Gilles Smedt (PH) sur la privatisation de la SNCB, Maxime des Étudiants de Gauche Actifs (EGA) sur les problèmes que doivent affronter les jeunes pour se déplacer et sur la question écologique ou encore Matteo (habitant de Saint-Gilles) sur l’exemple de Tallinn, ville aux transports gratuits.
Alors que les banques sont renflouées aux frais des contribuables, les besoins de la population, notamment un service public de qualité et accessible à tous, sont dégradés par la logique d’austérité. Gauches Communes veut s’inspirer de l’exemple du Brésil, où des luttes massives ont permis d’annuler la mise en place d’une hausse des tarifs des transports en communs, pour créer la mobilisation suffisante afin mettre en place la gratuité des transports publics comme mesure sociale et écologique, partie prenante d’un plan massif d’investissements publics pour répondre aux besoins de la population.
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Elections : PTB, VEGA et Gauches Communes
Renforcer la vraie gauche et, surtout, saisir ensemble le potentiel par la suite
S’exprimant en interview au sujet de l’émergence du PTB sur le plan électoral, Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, a déclaré: “Le PTB a sa raison d’être, c’est un parti qui met en avant le débat. Je déplorerais simplement que l’on divise la gauche, on n’a vraiment pas besoin de ça en Belgique”. A nouveau, une partie de la direction syndicale nous ressert l’argument du ‘‘sans le PS, ça aurait été pire’’, une rhétorique qui pour beaucoup reste bien calée en travers de la gorge après l’offensive d’une ampleur historique lancée contre nos conquêtes sociales par le gouvernement Di Rupo.
Par Boris Malarme, article tiré de l’édition de février de Lutte Socialiste
C’est cette colère qui vit très certainement dans la base syndicale qu’exprime l’appel de la FGTB de Charleroi à rassembler l’ensemble des forces de la vraie gauche pour construire une alternative à la gauche du PS et d’Ecolo ou encore les prises de position de la CNE via les déclarations de son secrétaire général.
Certaines expériences dans d’autres pays ont toutefois plutôt démontré que l’émergence de nouvelles formations de gauche n’a pas affaibli le débat autour des idées de gauche et leur soutien dans la société, mais l’a au contraire renforcé. Ce débat est crucial aujourd’hui, la classe dominante belge souhaitant que la période qui suivra les prochaines élections (4 ans sans élection, phénomène plutôt rare en Belgique) voit une accélération du rythme et de l’ampleur de l’austérité. Pour elle, le scénario d’un nouveau gouvernement Di Rupo, mieux à même de teinter l’austérité d’un vernis social, est préférable. Elle craint qu’un gouvernement de droite dure avec la N-VA ne mette de l’huile sur le feu au point de provoquer une résistance généralisée.
Les idées de gauche trouvent un écho grandissant
A l’image du développement du PTB depuis les élections communales, le lancement du nouveau livre de son porte-parole Raoul Hedebouw, Première à Gauche, rencontre un franc succès. Les soirées de présentation à Liège, Charleroi, Namur et Bruxelles ont rassemblé des centaines de participants. Ce livre va au-delà de la simple présentation d’initiatives du PTB comme Médecine pour le Peuple et la campagne pour la taxe des millionnaires et a le mérite d’aborder des notions de base du marxisme.
Mais il existe une couche de jeunes anticapitalistes et de travailleurs qui ne se reconnaissent pas dans le modèle proposé par le PTB. En Flandre, le mouvement Rood! avait tenté d’être avec d’autres une composante plus large du mouvement organisé des travailleurs. C’est la raison pour laquelle le PSL a participé à l’initiative. Suite à l’abandon de sa figure publique Erik de Bruyn, qui a considéré son résultat électoral comme un échec, Rood! s’est engagé dans un processus de réflexion sur son orientation et ne participera pas à ces élections.
D’autre part, le lancement du Mouvement Vega, autour de la coopérative politique liégeoise du même nom (liste sur laquelle le PSL disposait de candidats aux dernières élections communales à Liège) ainsi que de l’ancien parlementaire écolo Vincent Decroly, peut compter sur un certain écho. Vincent Decroly a expliqué à diverses soirées de présentation que la campagne du Front des Gauches(1) en 2010 l’avait poussé à se réinvestir sur la scène politique après plusieurs années de retrait et qu’il avait évolué de l’anti-néolibéralisme à l’anticapitalisme. Lors de ces réunions de présentation, nous avons pu entendre des positions plus ouvertement marquées à gauche que celles habituellement exprimées par la coopérative politique liégeoise Vega.
Le nouveau mouvement Vega, lancé officiellement à Charleroi le 1er février, est centré autour de trois axes : ‘‘Ecologie, socialisme et démocratie’’. Pour Vega aussi, les problèmes écologiques ne peuvent être résolus qu’en sortant du capitalisme et en étant liés à la question sociale, notamment au partage des richesses. Reste à voir à l’avenir comment ces axes seront concrétisés en termes de programme et d’action. Même si Vega semble plus incliner vers le milieu associatif que celui du mouvement ouvrier organisé, Vincent Decroly a pris le temps au cours de ces soirées de clarifier qu’il soutient l’appel de la FGTB de Charleroi et se retrouve dans son programme anticapitaliste en 10 points.
A gauche : un besoin d’unité
L’attention des électeurs opposés aux diverses formes de politique de casse sociale des partis traditionnels se porte souvent en premier lieu sur le PTB. Celui-ci souhaite obtenir cinq élus : deux à Anvers et deux à Liège pour les parlements fédéral, wallon et flamand et un autre au parlement bruxellois en contournant le seuil électoral de 5% via un regroupement de listes. Le PTB est actuellement positionné comme l’organisation la plus à même d’exploiter une partie de l’espace à la gauche du PS/SP.a et d’Ecolo/Groen.
Pour ces raisons, le PSL a formulé en mai 2013 une proposition à l’ensemble de la gauche pour des listes ‘‘PTB-Unité’’ afin de parvenir à une participation unitaire au scrutin du 25 mai 2014. Après quelques mois sans réponse, le PTB a finalement répondu lors de rencontres, par ailleurs cordiales et franches, que des candidats du PC et de la LCR seraient présents sur leurs listes, mais qu’il n’était question d’unité qu’avec des organisations qui n’ont plus l’ambition de se construire, ce qui nous excluait. Nous déplorons cette attitude, mais éviterons de présenter des candidats là où cela pourrait faire obstacle à l’obtention d’élus de gauche en tenant ainsi compte du fait que l’arrivée des premiers élus de gauche radicale depuis les années ‘80 pourrait renforcer le mouvement des travailleurs dans son ensemble. Cela créerait aussi un débat politique propice à chaque composante de la gauche dans cet environnement politique aujourd’hui dominé par ceux qui veulent faire payer la crise aux travailleurs. A Bruxelles, le PSL compte participer aux élections avec le Parti Humaniste ainsi que tous ceux qui souhaitent renouer avec l’expérience positive des listes ‘‘Gauches Communes’’ déposées aux dernières élections communales. Vega, qui participera aux élections européennes, pourrait également être présent au scrutin bruxellois mais n’exclut cependant pas de former des alliances à gauche. Nous ne savons jusqu’ici pas encore si un accord électoral entre Véga et Gauches Communes est possible.
Le système de groupement(2) des listes à la Région bruxelloise offre l’opportunité qu’un vote Gauches Communes ou PTB ne soit pas un vote perdu pour un élu de gauche, ce qui permet un vote de conviction pour la liste de gauche de son choix.
Gauches Communes en campagne
Il est possible de bénéficier d’un large soutien électoral sur base d’un programme ouvertement socialiste et d’utiliser une position élue afin de renforcer sur le terrain la lutte des travailleurs. C’est ce qu’a illustré la récente victoire de notre camarade Kshama Sawant à Seattle, et ce fut l’objet d’un débat remarquable organisé récemment par le PSL dans la commune bruxelloise de Saint-Gilles. Dans le même esprit, Gauches Communes organise le 1er février un rassemblement pour la gratuité des transports publics et contre l’augmentation des tarifs de la Stib votée au parlement bruxellois, en mobilisant dans les quartiers et parmi la jeunesse. Avec le soutien d’une position élue, ce type de résistance active pourrait trouver un plus large écho.
Ce genre de campagne et d’action autour de revendications concrètes doivent être liés à une alternative politique basée sur ce qui est nécessaire aux travailleurs et à leurs familles, et non pas sur ce qui est ‘‘réaliste’’ avec des budgets possibles dans le cadre du système capitaliste. Tout comme plus de 80% de la population, nous soutenons l’instauration d’un impôt sur les grosses fortunes. Mais comment éviter la fuite des capitaux ? Il faut sortir des demi-mesures et défendre audacieusement une politique basée sur le refus du paiement de la dette publique et sur la nationalisation des banques et des secteurs vitaux de l’économie sous contrôle démocratique. Voilà de quoi pouvoir lancer un plan radical d’investissements publics massifs pour l’emploi, le pouvoir d’achat, le logement, l’enseignement, l’environnement, la santé, la culture, etc.
Une fois les élections passées, poursuivons ensemble autour de l’Appel de la FGTB de Charleroi !
Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils serviront d’Étatsmajors pour une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessite un front uni à la gauche du PS et d’Ecolo autour d’un programme tel que celui proposé par la FGTB de Charleroi. Le renforcement électoral d’une – ou plusieurs – des composantes de la gauche doit être utilisé pour aider à concrétiser cet appel à la constitution d’un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes.
Notes
1) Le Front des Gauches était le nom d’une alliance conclue entre le Parti communiste, la Ligue communiste révolutionnaire, le Comité pour une autre politique, le Parti humaniste, Vélorution et le PSL pour les élections de 2010
2) Mécanisme permettant à des listes du même groupe linguistique de faire déclaration réciproque de groupement afin que leurs voix soient additionnées. La répartition des sièges s’effectue sur base de ce total.
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Action de protestation contre l’homophobie en Russie
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce lundi 27 janvier à Bruxelles en plein cœur du quartier européen, au rond-point Schuman. Elles manifestaient leur solidarité avec les mouvements en Russie qui se battent contre les lois répressives récemment votées par le gouvernement de Poutine : les lois homophobes et la loi relative aux ‘‘agents étrangers’’ (voir notre article à ce sujet). Des ONG et le monde associatif LGBTQI de Belgique étaient présents.
Par Stéphane P. (Bruxelles), photos de Tanja (Gand)
Des camarades du PSL/LSP et du CIO avec des camarades de la LCR et des JAC ont participé à l’action et y ont distribué des tracts qui ont été bien reçus. On pouvait lire sur nos pancartes des slogans tels que : ‘‘LGBTI, migrants and workers, unite against division, for social and democratic rights’’. Dans le contexte très médiatisé et controversé des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi qui commencent dans quelques jours, de nombreux médias avaient fait aussi le déplacement.
Pour de nombreuses ONG présentes telles que la Ligue International des Droits Humains et l’International Partnership for Human Rights, co-organisateurs de l’action, et pour aussi de nombreuses associations LGBTQI, on devrait faire pression sur les dirigeants européens pour qu’ils convainquent M. Poutine d’abroger les lois liberticides. L’Europe sait très bien ce qu’il se passe en Russie et tout n’est pas rose à l’Ouest.
L’Espagne de Rajoy est en train de voter une loi qui rendra illégal l’avortement et jettera de nombreuses femmes entre les mains des faiseuses d’anges avec les risques pour leur santé et parfois leur vie que cela encourt. En France, le collectif ‘‘Jour de Colère’’ sortait dimanche dernier dans les rues de Paris en hurlant leur haine des homos, des étrangers ou encore du choix des femmes de disposer de leur corps. La nouvelle constitution hongroise votée par le parti archi-réactionnaire du premier Ministre Victor Orban est tout à fait homophobe. Elle comprend des références à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle – le mariage y est défini comme ‘‘l’union de base la plus naturelle entre une femme et un homme et fondement de la famille’’. La Belgique, avec la loi de 2007, psychiatrise et stérilise de force les personnes transgenres qui veulent voir leur genre changer sur leurs papiers d’identité. Tous les jours, de nombreux migrants sont expulsés de la forteresse européenne – une manifestation à vélo des sans-papiers Afghans est passée d’ailleurs le même jour au rond-point Schuman et a croisé le rassemblement. La troïka européenne a jeté les Grecs dans la misère où plus d’un tiers de la population n’a plus de couverture sociale. Non, l’Europe n’est pas un modèle de liberté et de démocratie.
Les mouvements LGBTQI doivent renouer avec les émeutes et luttes de Stonewall de 1969, qui marqua le début du mouvement de libération des gays et lesbiennes (les transgenres sont toujours discriminés par la loi !). Il faut rompre avec les partis politiques de l’establishment européen qui donne des droits mais qui les enlèvent dès que la situation se présente. La communauté LGBTQI doit recréer ses propres réseaux de lutte en ayant des connections très étroites avec les organisations de la classe ouvrière (les syndicats, les partis de gauche) et tous les autres mouvements qui se battent contre le système. Les fléaux du capitalisme pourrissent aussi certaines associations LGBTQI qui commencent à tenir des discours racistes, islamophobes ou sexistes. Le capitalisme et sa direction divisent les travailleurs partout où ils le peuvent. La commission LGBTQI du PSL a pour ambition de proposer un programme socialiste qui regroupe tout le monde autour d’un programme social et de libertés pour toutEs.
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Que représente l’expérience de Seattle pour les travailleurs de Belgique et d’ailleurs ?
Un débat public enthousiasmant tenu à Saint-Gilles
Pour débuter l’année, les sections bruxelloises du PSL-LSP ont organisé un meeting public autour des politiques d’austérité et de l’augmentation de la pauvreté qui en découle. Trois orateurs ont introduit le sujet, avec notamment Bart Vandersteene, porte parole du PSL-LSP qui a participé à la campagne de Socialist Alternative (parti-frère du PSL aux USA) à Seattle, une campagne qui a permis l’élection au conseil de ville de notre camarade Kshama Sawant. Une cinquantaine de personnes étaient présentes pour cet évènement qui s’est tenu au Pianofabriek, dans la commune de Saint-Gilles.
Par Nico M. (Bruxelles), photos par MediActivista
- Kshama Sawant prête serment en tant qu’élue marxiste à Seattle
- [INTERVIEW] USA : Victoire éclatante pour une socialiste révolutionnaire à Seattle!
- Succès retentissant pour une socialiste révolutionnaire à Seattle
Nous avions également invité Giorgos Karatsioubanis, de la coalition de gauche radicale grecque Syriza. Ce dernier est intervenu au sujet des conséquences désastreuses des politiques imposées par la Troïka en Grèce et appliquées docilement par le gouvernement grec. Il est notamment revenu sur différents aspects de la crise humanitaire que vivent les jeunes et les travailleurs grecs.
Notre troisième oratrice, Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, est revenue quant à elle sur la situation belge. Les politiciens traditionnels et la classe dominante tentent de nous faire croire que la Belgique s’en sort bien et semble être épargnée. C’est sans compter sur les mesures d’austérité imposées par Di Rupo Ier et celles que nous pouvons voir venir après les élections de mai 2014 ! Statut unique, réforme des allocations de chômage, pénuries dans le logement ou dans l’enseignement, transferts de compétences sans les budgets nécessaires, etc. la liste des attaques est longue pour un pays qui ‘‘s ‘en sort’’. Pour la classe dirigeante et ses partis traditionnels, l’après élections 2014 sera saisi pour pousser plus en avant les mesures d’assainissements et pour encore plus faire payer les jeunes et les travailleurs.
Les interventions de Bart ont illustré sur base de l’expérience de Seattle comment la gauche peut engranger des résultats significatifs dans un tel climat, notamment sur base d’une alternative claire et de la mobilisation et l’enthousiasme de centaines de jeunes et de travailleurs. La situation aux USA s’est nettement dégradée depuis 2008, le peu de crédit dont disposait encore cette idée du ‘‘rêve américain’’ a volé en éclat. L’effet des quelques sursauts de croissance a unilatéralement été favorable aux 1% les plus riches alors que pas moins de 5% des Américains se sont vus saisir leur maison au cours de cette période. Dans cette situation et sur la lancée de mouvement tels qu’Occupy, le sentiment s’est développé à travers le pays que le big business peut compter sur les deux grands partis mais que les travailleurs ne disposent par contre d’aucun prolongement politique. A travers tout le pays – mais internationalement également – la campagne et la victoire de Kshama Sawant à Seattle onbt largement été discuté. Il s’agit de la première élue réellement socialiste depuis des décennies ! La revendication phare de l’imposition d’un salaire minimum de 15$ de l’heure a été le symbole d’un programme partant des besoins des travailleurs et de leurs familles et défendant résolument un autre projet de société, un projet de société socialiste. Kshama a également fait face aux menaces de délocalisation de l’entreprise Boeing que les outils de travail et les travailleurs qualifiés doivent rester sur place et continuer à fonctionner. L’expropriation de l’outil et sa collectivisation s’impose comme mesure à prendre.
Le débat de ce lundi a permis de discuter de ces expériences et de mettre en avant qu’une alternative est possible, et surtout nécessaire. Il est plus que temps aujourd’hui d’aller à l’offensive sur le terrain politique avec notre propre alternative ainsi que nos revendications et de coupler cela à la mobilisation des travailleurs contre les trahisons des partis traditionnels, dont les promesses de campagnes ne font que précéder des mesures d’austérité sauvages.
L’exemple de Socialist Alternative à Seattle illustre qu’un programme radical, anticapitaliste, socialiste et démocratique ne constitue pas un frein pour engranger des victoires électorales.
L’appel de la FGTB de Charleroi doit permettre de discuter de l’émergence d’une initiative politique par et pour les travailleurs. Même si cela n’a pas permis l’émergence d’une telle initiative pour les élections de mai 2014, le débat doit se poursuivre.
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Ce n’est pas à nous de payer pour la crise du capitalisme !
Tract du PSL pour le blocage du sommet européen organisé par l’Alliance D19-20
L’Alliance D19-20 est une alliance inédite entre producteurs de lait et syndicalistes en vue du blocage du prochain sommet européen. Aujourd’hui 18 décembre, un meeting se tiendra à Bruxelles au sujet de l’impact des politiques d’austérité et des modes de luttes contre celles-ci. Demain, des actions de blocage du sommet européen prendront place à Bruxelles. Voici ci-dessous le tract prévu par le PSL pour ces occasions.
Tract du PSL // Tract en version PDF
Ce n’est pas à nous de payer pour la crise du capitalisme !
Tout comme l’alliance D19-20, le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est convaincu qu’il faut combattre l’austérité sous toutes ses formes. Comment et avec quelle orientation ? Discutons-en afin d’envisager les prochains pas à poser.
‘‘Pour ne pas payer l’argent perdu par les banques’’
Depuis 2008, la Belgique a consacré 35 milliards d’euros pour éponger les dettes du capitalisme-casino. Cet endettement des autorités publiques est maintenant utilisé pour justifier les mesures d’austérité ! Pendant ce temps, les produits financiers dérivés ont dépassé le niveau d’avant la crise des subprimes !
Le secteur financier doit être retiré des mains des capitalistes. Une seule banque publique dans un océan de géants financier privés ou la scission des activités bancaires de dépôts et d’affaires sont des mesures insuffisantes. Seule la nationalisation de tout le secteur financier sous contrôle et gestion démocratiques permettrait de libérer les moyens nécessaires pour satisfaire les besoins de la population.
‘‘Pour nos emplois et nos acquis sociaux’’
Statuts, salaires, pensions, allocations de chômage, fonction publique,… tandis que les licenciements pleuvent dans le privé, les autorités belges et européennes cassent nos acquis sociaux.
Pourquoi laisser les équipements et les travailleurs d’ArcelorMittal, Ford ou Caterpillar finir à la casse ? Revendiquons la nationalisation des entreprises qui opèrent des licenciements collectifs ou des fermetures, sous le contrôle des travailleurs. Nous en avons besoin pour faire face aux innombrables défis sociaux, dans le cadre d’un plan d’investissements publics massifs dans l’infrastructure scolaire, les soins de santé, les transports en communs, les logements sociaux,… et pour créer des emplois de qualité et socialement utiles. Contre le chômage massif et les temps partiels aux salaires partiels, il faut réduire le temps de travail à 32h/semaine, sans perte de salaire ni augmentation des cadences et avec embauches compensatoires.
‘‘Pour notre souveraineté alimentaire’’
En dix ans, la Belgique a perdu plus de 55% de ses producteurs de lait. Le modèle d’agriculture que l’Union européenne nous propose, avec le Traité transatlantique notamment, est basé sur la disparition progressive des fermes pour ouvrir la voie à l’agro-business, à de gigantesques infrastructures qui sacrifieront sur l’autel du profit la qualité de notre alimentation comme celle de l’emploi. Refusons que le modèle Monsanto ne devienne notre avenir ! Une alimentation saine, c’est une alimentation protégée de la logique de profit !
‘‘Pour une démocratie réelle’’
La ‘‘démocratie’’ actuelle, c’est la dictature des marchés. Le TSCG, le Traité d’austérité, retire aux Parlements le droit de déterminer leurs orientations budgétaires et permettra aux institutions européennes d’automatiquement sanctionner les États-membres.
La démocratie réelle n’existera pas tant que les principaux leviers de l’économie (les secteurs-clés tels que la sidérurgie, la finance, l’énergie, la grande distribution,…) restent sous contrôle du privé, tant que ceux qui produisent les richesses ne décideront pas de la manière dont la production s’effectuera et à quelles fins.
‘‘Pour notre avenir et notre environnement’’
Les quelques petites avancées obtenues en termes de normes environnementales peuvent être vite balayées en tant que ‘‘freins à la libre concurrence’’. Face au péril écologique, nous avons besoin d’un audacieux plan de réorientation de l’économie vers les énergies renouvelables, une production respectueuse de l’environnement,… Un tel plan n’est possible que si la collectivité possède les principaux leviers de l’économie.
‘‘Battons-nous ensemble !’’
Il nous faut un syndicalisme de combat ! Nous devons résolument sortir de la logique des manifestations-ballades sans lendemain pour construire un rapport de forces à l’aide d’un véritable plan d’action offensif allant crescendo et avec grève(s) générale(s). Nous devons lutter pour chaque millimètre et ne rien céder.
Mais soyons francs, aucune des revendications mentionnées ci-dessus n’est réalisable sous ce système capitaliste. Il faut lier notre lutte à la nécessité d’une société alternative, réellement démocratique et socialiste.
Site de l’Alliance D19-20
Meeting
Informations pratiques
Blocages D19-20, rdv 7h
- Bld de L’Impératrice-Arenberg (à proximité de la Gare Centrale)
- Botanique – Rue Royal (à proximité de Botanique)
- Rue Bélliard – Av des Arts (à proximité de Trône ou Arts-loi)
- Avenue d’Auderghem – Rue Belliard (à proximité de Schuman)