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Tag: PSL
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Lu. 21 oct. Anvers. Protestation au conseil communal contre les SAC.
- Lu. 21 oct. Liège. Protestation contre le Traité budgétaire européen au coneil communal. 18h, place du marché.
- Sa. 26 oct. Manifestation nationale contre les SAC. 14h Bruxelles Nord.
- Sa. 2 nov. Journée du Socialisme à Anvers (à l’initiative de la Table Ronde des Socialistes)
- Sa. 23 nov. Congrès régionaux du PSL à bruxelles, dans le Brabant-Flamand et en Flandre Orientale et Occidentale.
- Lun. 25 nov. Gand. Action de ‘GAS-vrij Gent’ contre les SAC au conseil communal.
- Sa. 30 nov. Congrès régional du PSL à Anvers.
- Sa. 8 déc. Congrès régional de Liège et Hainaut/Namur.
[/box]Le PSL à la manifestation contre Monsanto
Le 12 octobre s’est déroulée à Bruxelles une manifestation contre la multinationale Monsanto, et contre les pratiques des multinationales de l’agro-industrie de manière générale. Plus d’un millier de manifestants étaient présents, dont une délégation combative formée de militants du PSL, des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et d’autres organisations, comme la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC). Nos militants ont pu trouver un écho favorable parmi les participants à cette manifestation. 37 exemplaires de journal ont été vendus, notre camarade Yves de Liège parvenant à lui seul à en diffuser 14.
Réunion des responsables de section et du travail de recrutement
Dimanche dernier, 21 responsables de sections se sont réunis pour une rencontre nationale destinée à partager les diverses expériences et à renforcer notre travail au niveau du recrutement et de la gestion des sections locales. La journée a commencé par une discussion politique sur base du livre de Marcel Liebman ”Le léninisme sous Lénine”. Ensuite, le fonctionnement de nos sections a été plus spécifiquement abordé. Un grand enthousiasme était présent afin de diffuser les leçons tirées de cette journée vers tous nos membres.
Comité National Elargi des 9, 19 et 11 novembre
Comme cela est prévu de longue date, le Comité National du 9 au 10 novembre sera ouvert à tous les membres des directions régionales du parti, les comités de district. Ce Comité National se déroulera au secrétariat national du parti à Molenbeek. Plus d’infos : els@socialisme.be
Soutien à la campagne de Kshama Sawant
Bart Vandersteene, porte-parole du PSL, s’est rendu à Seattle afin de soutenir la campagne électorale de Kshama Sawant, membre de notre parti-frère américain Socialist Alternative. Kshama a déjà écrit un petit bout d’histoire en remportant plus de 44.000 votes (35%) au premier tour des élections locales dans cette ville. Le second tour aura lieu le 5 novembre. Des candidats de Socialist Alternative sont également en lice à Minneapolis et à Boston. Dès que Bart sera de retour en Belgique, nous organiserons des réunions publiques dans différentes villes au sujet de cette campagne et de la situation politique et sociale actuelle aux USA.
Fonds de lutte : objectif réalisé à 105%
Nous n’avions pas encore publié les chiffres relatifs à notre récolte de fonds de lutte pour le troisième trimestre de cette année. De juillet à septembre, nous avons obtenu une solidarité financière de 11.521,15 euros, sur un objectif trimestriel de 11.000 euros. Les deux premiers trimestres de cette année avaient également vu cet objectif dépassé et nous comptons bien faire de même pour le reste de l’année !
- Hainaut et Namur : 163%
- Brabant Flamand et Limbourg : 162%
- Bruxelles et Brabant Wallon : 102%
- Liège et Luxembourg : 80%
- Flandre Orientale et Occidentale : 64%
- Anvers : 55%
- National : 231%
- Total : 11.521,15 euros, soit 105%
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Namur : Manifestation contre la pauvreté
Hier, une journée d’action a eu lieu à Namur à l’initiative du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) et du Réseau pour la Justice Fiscale (RJF). Différentes mesures ont été dénoncées par les participants, comme l’allongement des stages d’attente des jeunes et de la dégressivité du chômage, les Sanctions administratives communales (SAC) ou encore la réglementation contre la mendicité. Le RWLP a notamment rappelé que l’Etat a pu trouver 3 milliards d’euros pour Dexia et qu’en parallèle, l’exclusion du chômage lui fera ”économiser” 240 millions… Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et les jeunes du PSL Namur, ainsi que la JOC, sont intervenus avec leur plateforme locale des Jeunes en lutte pour l’emploi lors de cette action qui se plaçait dans le cadre de la Journée Mondiale de lutte contre la pauvreté.
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[PHOTOS] manifestation contre Monsanto
Dans le cadre d’un appel international à protester contre la multinationale Monsanto, plus de 1.000 personnes se sont réunies à Bruxelles ce samedi 12 octobre pour une manifestation du quartier européen au siège de la multinationale dans la capitale. Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient présents, au sein d’un bloc dynamique dans lequel on pouvait notamment retrouver des membres de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne).
Photos de Loïc (Liège)
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Le PS de Magnette accusé d’être de gauche… On aura tout vu !
La rentrée politique s’est bien passée, merci pour elle ! Tout était bien dans l’ordre, chaque parti traditionnel jouant bien son rôle. C’était musculation & Cie, aucun des partis traditionnels n’ayant intérêt à dire que tous font et vont continuer à faire la même politique. En bons comédiens, ils s’activent l’un contre l’autre sur scène pendant que, une nouvelle fois, les travailleurs et leurs familles n’ont qu’à regarder. Et payer, parce qu’en coulisse, soyez-en sûrs, tous sont unis pour faire quand même payer quelqu’un ; et ce ne sera pas la bourgeoisie.
Par Stéphane Delcros, édito de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste
Niveau médiatique, le Mouvement Réformateur n’a pas loupé sa rentrée. Après avoir parlé de ‘‘berlusconisation de la Wallonie’’ concernant le Parti Socialiste et le dossier du rachat des Éditions de L’Avenir par Tecteo début septembre, Charles Michel lançait quelques jours plus tard un ‘‘Anne Demelenne, sors de ce corps !’’ à Paul Magnette qui défendrait des ‘‘idées bolchéviques’’. Pauvre MR qui, malgré sa volonté, ne réussit pas à se faire passer pour le ‘parti principal de la bourgeoisie’, rôle qui a été réquisitionné par le PS pour son propre compte. Alors à défaut de pouvoir réellement se distancer du PS au niveau programmatique, le MR se voit depuis longtemps obligé de lancer de grandes ‘phrases chocs’ qui ne pèsent pas lourd mais peuvent frapper beaucoup d’esprits. Bon, passons le dossier Tecteo : l’opacité et le manque de démocratie dont le PS fait preuve ne sont plus à démontrer. Le MR, d’ailleurs, fait rarement mieux. Le summum des manœuvres rhétoriques du chef de la droite francophone officielle réside évidemment dans la tentative d’assimilation de la secrétaire générale de la FGTB, Demelenne, à un élément de la gauche radicale dont Magnette s’inspirerait. C’est bien sûr ne rien comprendre aux dynamiques des rapports de force et des pressions exercées par la base syndicale sur les dirigeants syndicaux. Et, dans le cas présent, c’est même consciemment les nier.
Ce type de déclarations est bien sûr dans l’intérêt des deux parties : elles permettent au MR de rappeler qu’il est bien de droite et de continuer à essayer de faire croire que le PS est de gauche. Il tente ainsi de pérenniser un soi-disant affrontement gauche-droite et espère que les gens y croiront, malgré l’évidence de plus en plus forte que le PS ne joue plus un rôle progressiste depuis longtemps.
Ce n’est pas autre chose qui est mis en avant au niveau national, avec la N-VA cette fois. C’est dans l’intérêt des deux parties que la N-VA représente ‘la Flandre de droite’ et le PS ‘la Wallonie, la gauche et les syndicats’. Rien de tel que de tenter de rassembler ses troupes face à ‘l’ennemi ultime’. D’autant qu’à la N-VA, on commence à comprendre qu’il ne suffit pas seulement d’être anti-establishment pour attirer des électeurs.
Tout cela plaît évidemment du côté du PS. Tant d’énergie dépensée – et surtout par les autres! – pour faire oublier qu’il mène des politiques néolibérales avec le gouvernement fédéral depuis 1988, pour continuer à faire croire qu’il est de gauche, et est le relais syndical par excellence. Voilà qui plaira évidemment à Magnette qui se voit de plus en plus mis sous pression notamment par les scores plus élevés du PTB dans les sondages. Et ils ont raison de s’inquiéter car, comme l’appel de la FGTB Charleroi-Sud Hainaut le démontre, la possibilité d’un premier pas vers un nouveau pôle de gauche, qui pourrait devenir majeur, est en train d’être discutée.
Car à la base des syndicats, ça grogne depuis un bout de temps. Une base qui est, de loin, bien plus à gauche que Demelenne, par ailleurs membre du PS, et dont beaucoup de militants syndicaux ont souvent le sentiment qu’elle est plus occupée à essayer de trouver un moyen d’adoucir la résistance syndicale là où ils voudraient surtout essayer de garantir les acquis sociaux.
Beaucoup de travailleurs savent que l’on devra passer par un affrontement gauche-droite, mais un vrai, avec un réel instrument politique dans leurs mains. Donc un instrument autre que ces partis – PS, SP.A, CD&V,… – qui se servent du lien privilégié historique avec le syndicat pour étouffer toute contestation et continuer ainsi la politique d’austérité au profit de la bourgeoisie.
Le processus lancé à Charleroi et la brochure qui le prolonge peuvent être un premier pas vers la reconstruction d’un relais politique pour notre classe, orpheline d’un tel outil dans et autour duquel organiser les luttes. Des dizaines de milliers de jeunes, de travailleurs, de chômeurs et de pensionnés n’attendent que ça, et des centaines de milliers d’autres attendent de voir avant de s’enthousiasmer.
Depuis longtemps le PS n’est plus de gauche. Le processus est irréversible. Et depuis longtemps, la classe des travailleurs a besoin d’un nouvel outil politique, large et accessible à tous ceux qui veulent lutter, avec lequel elle pourrait se défendre, résister, et même passer à l’attaque contre un système économique qui, lui aussi, est irréversible.
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Action de protestation contre les néonazis et la violence fasciste
Hier, à Termonde, le procès des militants néonazis du BBET (Bleod-Bodem-Er en Trouw – : Sang-Terre-Honneur et Fidélité, une devise nazie) a été ré-ouvert. Devant le tribunal, une vingtaine de militants antifascistes s’étaient réunis pour protester contre la violence fasciste, à l’initiative de Blokbuster (la campagne antifasciste flamande du PSL) et des Syndicalistes contre le fascisme. Ils ont dénoncé toutes les formes de la violence fasciste, des meurtres de Pavlos Fyssas (en Grèce) et de Clément Meric (en France) aux menaces qui existent en Belgique. Le fait qu’un réseau violent et armé de néonazis ait existé chez nous constitue un sérieux avertissement.
Il nous faut nous organiser et nous mobiliser pour nous assurer que le néo-nazis ne disposent pas d’espace pour répandre leur haine et pour passer à la pratique ouverte de la violence.
Ce procès traine déjà depuis des années, les faits remontent maintenant à près de dix ans tandis que les arrestations se sont produites en 2006. Certains des néo-nazis qui se retrouvent aujourd’hui devant le juge ont pu continuer à être actifs jusqu’à présent dans les milieux d’extrême-droite. Cela permet de très vite clarifier que nous ne pouvons pas compter sur les tribunaux et les procédures judiciaires pour stopper la menace de l’extrême-droite. Rien ne pourra remplacer la mobilisation active et l’organisation de la résistance contre l’extrême-droite autour d’un programme qui s’en prend également au terreau sur lequel elle peut se développer : la politique antisociale.
L’avocat Piet Noë (qui a également déjà agi à titre de conseiller auprès de divers membres du Vlaams Belang) a défendu les néo-nazis et a tenté de minimiser leurs actes, en parlant notamment de ‘‘rudes discussions de comptoir’’. Que des centaines d’armes aient été retrouvées, de même que des plans de projets concrets, et que des camps de formation aient été organisés, il n’en a pas parlé. Il nous semble bien que cela dépasse très largement le cadre de ‘‘discussions de comptoir’’.
La plus grande part de l’attention médiatique a été concentrée sur Abou Jahjah, qui s’est constitué partie civile en tant que personne menacée à l’époque par les projets du BBET. Selon Piet Noë, Abou Jahjah devrait également figurer sur le banc des accusés. Pourquoi quelqu’un qui a été explicitement mentionné comme une cible de la part d’un groupe de militants d’extrême-droite ayant une formation militaire et des armes, cela nous échappe complètement. Mais si Abou Jahjah s’est constitué partie civile, le responsable du Vlaams Belang Filip Dewinter (une autre cible du groupe) n’a pas décidé de faire de même. C’est assez surprenant de la part de cet homme si prompt à chercher l’attention des médias. Serait-ce parce qu’il sait que des gens comme l’accusé Tomas Boutens restent de fidèles soldats pour le Vlaams Belang, que l’on retrouve par exemple systématiquement lors des manifestations du NSV, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belgang ?
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Me. 9 oct. Termonde. 14h Grote Markt. Protestation contre la violence fasciste à l’occasion d’un procès de néonazis.
- Sa. 12 oct. manifestation contre Monsanto. 14h à la Bourse, Bruxelles
- Me. 16 oct. Anvers. Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs : 5 ans de crise capitaliste, pour une alternative socialiste !
- Me. 16 oct. Gand. Débat des Etudiants de Gauche Actifs sur les SAC.
- Di. 20 oct. Manifestation contre les armes nucléaire : ‘Time to go’
- Lu. 21 oct. Liège. Rassemblement devant l’Hôtel de Ville contre le Traité d’austérité européen.
- Sa. 26 oct. Manifestation nationale contre les SAC
- Sa. 2 nov. Journée du Socialisme (organisée par la Table Ronde des Socialistes) à Anvers
- Sa. 23 nov. Congrès régionaux du PSL à Bruxelles, Brabant-Flamand / Limbourg et Flandres Orientale et Occidentale
- Sa. 30 nov. Congrès régionaux du PSL à Anvers
- Di. 8 déc. Congrès régionaux de Liège et Hainaut/Namur
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Assises franco-belges de l’Ecosocialisme
Samedi dernier, des militants du PSL se sont rendus aux assises de l’écosocialisme organisées par Rood!, Véga, le Parti de Gauche français,… Deux de nos camarades ont pu intervenir dans le débat, en accentuant notamment la responsabilité du mode de production capitaliste, le fait qu’il fallait orienter la réflexion sur la collectivisation des moyens de production pour obtenir une ”planification” écologique et sur la nécessité de construire un rapport de force basé sur les méthodes du mouvement organisé des travailleurs pour donner un contenu de classe à la “révolution citoyenne” dont parle entre autres Mélenchon. Nous avons également pu avoir de nombreuses discussions au stand que nous avons tenu et lors de la vente de notre journal. Nous avons réalisé deux abonnements et vendu 30 exemplaires de Lutte Socialiste. Jean-Luc Mélenchon était lui-même présent, et a pris la parole dans son style particulier et apprécié. L’octobre de Lutte Socialiste comprend un dossier sur l’environnement et sur les points forts et les faiblesses qui sont à notre avis dans le programme de Mélenchon et de son parti sur cette question.
Nouvelle campagne d’abonnements
Le 27 septembre dernier s’est tenue une réunion nationale des responsables des publications du PSL.Il y a été décidé de lancer une nouvelle campagne d’abonnements pour mieux encore faire connaître notre journal. Plus tôt cette année, nous avons lancé une campagne pour obtenir 100 nouveaux abonnés, et nous l’avons clôturée avec 73 nouveaux. Après la période estivale, nous voulons relancer une dynamique et une attention particulière sur cette question, et réaliser 75 nouveaux abonnements d’ici fin novembre. Le district de Hainaut-Namur a déjà quasiment atteint ses objectifs en une semaine de temps ! Nous voulons aussi insister sur la formule des ordres permanents bancaires mensuels d’au moins 2 euros par mois. D’ici fin janvier, nous voulons 50 nouveaux ordres permanents, afin de disposer d’une base plus solide pour développer notre journal. Les Congrès régionaux du parti fin novembre – début décembre seront une bonne occasion pour mener cette campagne y compris dans nos propres rangs.
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Une belle mise en scène pour la campagne électorale la plus longue de notre histoire
Budget(s), statut unique, monarchie,…
Cet été, alors que beaucoup d’entre nous jouissaient de vacances bien méritées, les divers gouvernements du pays n’ont pas été inactifs. Nous avons été témoins d’une mise en scène remarquable – orchestrée par les partis traditionnels avec l’aide des médias dominants – pour lancer dans les meilleures circonstances la campagne électorale la plus longue de notre histoire.
Par Anja Deschoemacker, article issu de l’édition d’octobre de Lutte Socialiste
Le calme avant les élections
Pour la fin septembre, les budgets de tous les niveaux de pouvoir (fédéral, régions et communautés, communes) devaient être présentés pour pousser le déficit budgétaire du pays sous les exigences européennes (un déficit maximal de 2,15% concernant la Belgique). L’ampleur de cette nouvelle opération d’austérité (à nouveau plus de 4 milliards d’euros) passera toutefois inaperçue à la plupart des gens. Il est vrai que les coupes budgétaires, par définition, ne font sentir leurs effets qu’après coup, mais l’effet d’annonce suffit déjà généralement à gonfler le mécontentement et à entraîner une lutte. Cet automne, par contre, les partis traditionnels sont parvenus à faire disparaître cet effet d’annonce : pour le gouvernement fédéral – celui dont il est le plus question – on ne parlera ‘‘que’’ de 200 millions d’euros, puisque 2,4 milliards d’euros d’assainissements divers ont déjà été décidés cet été.
La Région Wallonne et la Communauté Française (la Fédération Wallonie-Bruxelles) ont elles aussi suivi l’exemple et la moitié des efforts prévus pour 2014 ont été réalisés, soit 300 millions d’euros de restrictions budgétaires. De plus, un nouveau roi est arrivé sur le trône et les médias ont fait leur boulot pour assurer la popularité de Philippe et Mathilde. Mais plus encore, le calme de l’été a été utilisé pour décider de l’unification des statuts ouvrier et employé, une décision unilatéralement favorable au patronat tandis que des centaines de milliers d’employés et d’ouvriers se sont retrouvés les dindons de la farce. Le gouvernement et le patronat n’auraient toutefois pas réussi pareil tour de passe-passe sans l’attitude des sommets syndicaux qui ont laissé faire sans organiser la résistance.
Quid de la N-VA?
L’argument-massue justifiant tout cela est simple à comprendre : éviter que les prochaines élections ne conduisent au chaos et à l’impasse. En d’autres termes, il faut éviter de répéter le scénario de 2010. Les médias les plus sérieux et tous les partis traditionnels affirment clairement que l’enjeu des élections de 2014 est de réussir à bloquer la N-VA, cette dernière ayant une fois de plus confirmé qu’il lui était impossible de rentrer dans un gouvernement fédéral sans confédéralisme. Comme le confédéralisme à la sauce N-VA (avec scission de la sécurité sociale et en rompant toute forme de solidarité entre les deux côtés de la frontière linguistique) est inacceptable pour les partis francophones et puisqu’aucun autre parti flamand ne rejoint la N-VA sur ce point, ce scénario est quasiment exclu.
Les médias, y compris et surtout en Flandre, ont tiré à boulets rouges tout l’été durant sur les frasques des mandataires locaux de la N-VA (un conseiller communal de Dilbeek qui a baissé son pantalon en pleine cérémonie de remise des prix pour ‘‘une blague’’, la ville de Turnhout plongée dans la crise politique ingérable suite à une dissidence de la N-VA, la décision prise à Sint-Niklaas de tout de même privatiser le ramassage des déchets bien qu’une large majorité des habitants se soient prononcés contre par référendum ou encore les tentatives de la NVA-Anvers d’imposer une taxe inconstitutionnelle aux étrangers). Des dissensions internes ont été révélées au sujet de la grogne qui vit contre les sorties de figures de premier plan de la N-VA comme Geert Bourgeois (qui s’est présenté dans la presse en tant que candidat ministre-président flamand) et, surtout, Siegfried Bracke (qui a parlé d’un possible gouvernement fédéral sans confédéralisme, parce que le socio-économique – une austérité plus brutale – est plus important).
Notre voix n’est pas prise en compte
Le ton est donné. Avec de bons outils politiques à sa disposition, la classe des travailleurs ne devrait pas se laisser ainsi mener par le bout du nez par les médias bourgeois et les partis traditionnels. Il lui faut son propre parti, un instrument politique défendant bec et ongles les intérêts de la majorité de la population contre cette idée d’un prétendu “intérêt général” belge. Dans une société capitaliste, ‘‘l’intérêt général’’ se réduit systématiquement à l’intérêt des capitalistes. Les travailleurs ont aussi besoin de syndicats démocratiques avec une direction libre de tout lien avec ces partis bourgeois et bourgeoisifiés. De cette manière, la classe ouvrière organisée pourrait contrer les attaques passées et à venir. La force du nombre est présente pour y parvenir, de même que le degré d’organisation. Mais il n’y a pas de parti des travailleurs et la direction des syndicats est étroitement liée aux partis (surtout le PS mais aussi le CD&V) qui sont centraux dans l’élaboration et l’application du programme de la bourgeoisie.
Qu’un nouveau parti tombe du ciel avant 2014, en parallèle avec une réorganisation des syndicats en instruments de lutte démocratiquement gérés et contrôlés par la base, est très improbable. Mais il n’existe pas d’autre raccourci. Sans cela, nous sommes condamnés à nous battre les mains liées dans le dos. C’est pour ça que les syndicalistes combatifs (FGTB et CSC), les jeunes qui veulent se battre pour un changement de système, les militants de divers mouvements sociaux,… doivent, au cours de cette longue campagne électorale, se concentrer sur la diffusion et la construction de l’appel de la FGTB de Charleroi, rejoint par la CNE, pour la construction d’une nouvelle formation politique de gauche (voir en page 4). C’est, de très loin, le développement syndical le plus important de ces dernières décennies, une opportunité monumentale pour la classe des travailleurs de pouvoir enfin – après avoir perdu ses propres partis à cause de la bourgeoisification du SP.A et du PS – avancer vers un nouveau parti des travailleurs. Un tel parti serait à même de dénoncer la meilleure des mises en scène ainsi que les mensonges les plus sournois des partis bourgeois. Un tel parti impliquerait les travailleurs et leurs familles dans la lutte pour éviter que nos conditions de vie en reviennent à la situation d’avant-guerre. Un tel parti assurerait que des patrons comme Mittal ne soient pas vainqueurs à l’avance. Un tel parti assurerait que les travailleurs ne doivent pas choisir entre la peste et le choléra, entre la stratégie de la NVA et celle des partis traditionnels.
Comme vous pouvez le lire ailleurs dans ce journal, les militants du PSL vont se concentrer sur cette tâche dans les mois à venir : la diffusion et la construction de l’initiative de la FGTB de Charleroi.
Si cette initiative ne parvient pas à livrer une liste de gauche unitaire pour les élections de 2014, nos militants feront tout leur possible là où nous sommes présents pour renforcer cet appel à l’unité de la gauche, même si cela doit signifier de ne pas nous-mêmes déposer de candidats. Informez-vous sur l’initiative de Charleroi et participez-y !
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Lu. 30 sep. Bruxelles. 14h, rue de la Loi n° 175 (rond-point Schuman). Action de protestation de la communauté tamoule.
- Ma. 1er oct. Nivelles : “40 ans après le coup d’Etat de Pinochet : L’héritage des luttes de 1970-73 pour les combats d’aujourd’hui.” Café “Le centrale”, 7, Grand place de Nivelles
- Ma. 1er oct. Anvers : Débat sur les Sanctions Administratives Communales (SAC) dans les locaux de la CSC.
- Me. 2 oct. Louvain. Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs : Marx avait raison.
- Ve. 4 oct. Keerbergen. Meeting contre les SAC
- Me. 16 oct. Anvers. Meeting de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs : 5 ans de crise capitaliste, pour une alternative socialiste !
- Me. 16 oct. Gand. Débat des Etudiants de Gauche Actifs sur les SAC.
- Di. 20 oct. Manifestation contre les armes nucléaire : ‘Time to go’
- Lu. 21 oct. Liège. Rassemblement devant l’Hôtel de Ville contre le Traité d’austérité européen.
- Sa. 26 oct. Manifestation nationale contre les SAC
- Sa. 2 nov. Journée du Socialisme (organisée par la Table Ronde des Socialistes) à Anvers
- Sa. 23 nov. Congrès régionaux du PSL à Bruxelles, Brabant-Flamand / Limbourg et Flandres Orientale et Occidentale
- Sa. 30 nov. Congrès régionaux du PSL à Anvers
- DI. 8 dec. Congrès régionaux de Liège et Hainaut/Namur
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La nouvelle édition de Lutte Socialiste est arrivée !
Le numéro d’octobre de Lutte Socialiste est maintenant disponible ! Il a déjà été utilisé hier dans le cadre des ‘‘assises franco-belges de l’éco-socialisme’’, où une équipe de militants a pu vendre 30 exemplaires et faire 3 abonnements. Un dossier du journal est d’ailleurs consacré à l’incompatibilité du capitalisme et du respect de notre environnement sous le titre : ‘‘Détruisons le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète !’’
Alors que nos salaires et nos acquis sociaux sont sous pression, les partis traditionnels ont dans leurs tiroirs toute une série d’attaques antisociales pour après les élections de 2014. Nous examinons les perspectives qui se profilent pour cette campagne électorale, les élections et la formation d’un gouvernement en page 2, dans un article d’Anja Deschoemacker. Bien entendu, nous nous opposons à cette politique ! Notre première page titre : ‘‘Ils bloquent nos salaires, bloquons leur politique !’’ Notre édito, en page 3, est consacré à la nécessité de construire une alternative politique pour relayer els revendications du monde du travail, chose également abordée par un dossier en page 4 consacré à l’appel de Charleroi et à la sortie de la brochure de la FGTB de Charleroi à ce sujet.
Une grande attention est bien évidemment accordée aux conséquences de la crise et des politiques d’austérité, comme avec cette interview d’un délégué d’ArcelorMittal, qui revient avec critiques sur la stratégie syndicale appliquée jusqu’ici, ou encore avec un article consacré aux conséquences des assainissements dans l’enseignement supérieur, à partir du cas concret et hallucinant de la Haute Ecole anversoise AP.
Bien entendu, quand on parle d’une alternative à la politique de la classe dominante, il faut discuter du programme dont la gauche a besoin pour aller de l’avant. Comme cela a été dit plus haut, nous avons toute une page consacrée à la question de l’environnement et au programme du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet, tant avec les éléments positifs amenés par ce programme qu’avec des éléments de critique. D’autre part, notre dossier central est consacré à la Syrie, à la menace d’une intervention impérialiste et à la réponse que la gauche doit formuler, avec la confrontation de notre position et de celles d’autres forces de gauche en Belgique. Nous ne voulons pas ainsi accentuer la division, mais encourager le débat politique sincère et ouvert.
Au niveau international encore, un large espace est laissé à la crise capitaliste, qui ‘‘fête’’ ses 5 ans. Le bout du tunnel est-il en vue après tout ce temps ? Il semble bien que l’obscurité doive encore régner plus longtemps que ce que voudraient nous faire croire divers commentateurs capitalistes… Nous avons également un article consacré à la lutte antifasciste en Grèce et à l’assassinat du rappeur Pavlos Fyssas. Notre page ‘‘culture’’ est par ailleurs consacrée au rap et à sa relation avec la politique.
Enfin, nous en arrivons à nos pages ‘‘jeunes’’, où la campagne contre les Sanctions Administratives Communales dispose d’un large espace, avec l’appel pour la manifestation nationale du 26 octobre prochain.
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Construire un parti qui lutte pour le socialisme
Par Els Deschoemacker, organisatrice nationale du PSLPour le PSL, un Congrès, ce n’est pas un ‘‘congrès-spectacle’’ mais au contraire l’occasion de mener d’intenses discussions impliquant l’ensemble des membres du parti. Tous les deux ans, le PSL organise un Congrès National, en alternance avec l’organisation de Congrès régionaux. Du 23 novembre au 8 décembre se tiendront donc cinq congrès régionaux qui vont déterminer les tâches du parti pour la période à venir.
Même si ces Congrès régionaux accentueront plus la politique et les développements sociaux au niveau régional en relation avec l’évolution des sections locales du parti, le contexte national et international n’est jamais bien loin. Après de cinq ans de crise capitaliste, la discussion sera approfondie quant à ses conséquences pour la lutte de classe. Si la Belgique accuse actuellement un peu de retard en comparaison des évènements internationaux, cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’est pas affectée.
Une confrontation ouverte et brutale avec le mouvement des travailleurs n’a pas été possible, à cause de la crise politique notamment, mais tout est mis en œuvre pour y aller beaucoup plus franchement une fois passée l’échéance électorale de 2014. L’austérité ‘‘douce’’ a déjà conduit à des problèmes gigantesques dans tous les domaines, mais ce qui nous attend est bien pire. Ces mesures d’austérité drastiques ne manqueront pas d’entraîner de grandes confrontations.
L’intéressante initiative prise par la FGTB de Charleroi afin de discuter avec la base syndicale de la nécessité de réunir la gauche en une nouvelle force pour lutter contre la politique d’austérité (voir p. 4) sera largement commentée. Nous soutenons complètement cette initiative. Par ailleurs nous avons publié une lettre ouverte où nous proposons une liste unitaire pour 2014, par exemple sous le nom de PTB-Unité. L’absence d’un instrument politique large et démocratique pour la lutte des travailleurs est, selon nous, un important handicap car cela place la classe ouvrière dans une position de faiblesse pour se défendre contre les attaques antisociales. Comment parvenir à disposer enfin d’un tel instrument politique, ce thème occupera une place importante dans nos discussions.
Nos sections auront également à évaluer le travail politique effectué et à déterminer nos lignes de force pour les mois à venir. Nos membres prennent part à d’innombrables mouvements de lutte et y défendent un programme de transformation socialiste de la société : campagnes contre l’austérité appliquée par les conseils communaux, défense des services publics, mobilisations étudiantes, actions contre la répression, contre la chasse aux chômeurs,… Comment renforcer un tel parti de lutte et parvenir à rendre l’organisation plus efficace encore est loin de constituer une question d’ordre secondaire, de même que la place que peut prendre chaque membre dans la construction de ce projet politique.
Le rôle que peut jouer un parti socialiste révolutionnaire deviendra de plus en plus clair dans la période à venir, et notre écho ira croissant. C’est à cela que nous devons nous préparer !
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“Dexia” le petit monstre
La crise bancaire pèse toujours sur les caisses communales
L’abysse dans lequel se trouve Dexia est récemment devenu encore un peu plus profond : le mois dernier, il est apparu que la “banque résiduelle” a accusé une perte de 905 millions d’euros au premier semestre 2013, près du double de ce qui était prévu. Le fond de l’abysse est-il encore loin ?
Par Tim (Bruxelles)
Des cadavres dans le placard
La banque résiduelle “Dexia” a été créée après la faillite de l’ancien groupe Dexia, fin 2011, pour regrouper les investissements pourris ou à grande risque à la base de la faillite. Les activités “saines” du groupe ont quant à elles été placées dans des entreprises séparées (à l’instar des activités bancaires belges traditionnelles qui ont poursuivi leur chemin sous le nom “Belfius”). Les gouvernements belge, français et luxembourgeois se sont portés garants de “Dexia” avec l’idée de “dégraisser” la structure petit à petit. Mais les mauvaises nouvelles ont continué d’arriver, les prévisions optimistes du gouvernement ou du management ont systématiquement relevé du mirage. Ainsi, l’année 2013 devait se terminer sur une perte de 950 millions d’euros, somme quasiment atteinte après 6 mois seulement.
Et il reste encore des cadavres dans le placard. La vente des parts de l’entreprise est apparue moins rentable que prévu. La vente de la Société de Financement Local (SFIL, le “Crédit Communal” français) a laissé un large trou derrière elle. Mais, surtout, la crise de la dette des autorités locales américaines pend comme une épée de Damoclès au-dessus la banque résiduelle. Celle-ci y possède des crédits à hauteur de plus de 30 milliards d’euros, notamment dans la ville de Detroit (112 millions d’euros), récemment déclarée en faillite, ou encore à Chicago, en pleine tourmente financière également.
Un monstre
Le ministre de l’économie Johan Vande Lanotte n’est pas inquiet pour autant : ‘‘Dexia est un petit monstre qui nous poursuivra encore pendant quelque temps.’’ Nous nous demandons s’il connaît l’œuvre de Nietzsche et la citation suivante: ‘‘Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l’abysse, l’abysse le scrute à son tour.’’ On ne pourrait pas mieux décrire la politique gouvernementale concernant Dexia : jusqu’ici, la facture s’est élevée à 9 milliards d’euros, et la Belgique s’est portée garante pour encore 43,7 milliards, soit 25% du budget fédéral ! Chaque perte de Dexia a dès lors son impact immédiat sur le budget du gouvernement, cela entraîne plus d’économies, moins de moyens pour les services publics,… Si même Karel De Boeck, PDG de Dexia et Roi des Optimistes, avertit déjà que sa banque restera dans le rouge au moins jusqu’en 2018, on se demande jusqu’à quelles profondeurs le gouvernement belge sera entraîné…
Aujourd’hui, certains proposent de liquider Dexia une bonne fois pour toutes, et de directement en calculer le coût final. A l’exception du fait que ce scénario est exclu à moins d’un an de “la mère de toutes les élections”, cela serait encore aux travailleurs et à leurs familles d’en payer la facture. Qu’importe le scénario choisi, la note sera salée, et qui la payera ?
Nationalisation du secteur financier
En tant que marxistes, nous affirmons que c’est aux spéculateurs qui ont profité des années durant des investissements à haut risque et qui sont responsables de la chute de Dexia de le faire. La crise chypriote a illustré qu’il existe des moyens technologiques pour immédiatement stopper et contrôler les opérations bancaires : pourquoi ces moyens ne sont-ils pas utilisés pour s’en prendre aux spéculateurs ? Pourquoi n’existe-t-il encore aucune enquête publique sur les spéculateurs et super-riches qui planquent leurs richesses dans des paradis fiscaux ?
Si Dexia démontre bien une chose, c’est que laisser le secteur financier aux mains du privé est une aberration. Le PSL défend la nationalisation de tout le secteur financier, sous contrôle démocratique des travailleurs et de la société, avec élus révocables à tout instant, sans privilèges et parachutes dorés, payés au salaire moyen. Un tel secteur financier serait totalement sécurisé pour l’épargne et fournirait des crédits très bon marché aux PME, aux particuliers et aux services publics.