Tag: Kazakhstan

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.

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    A noter dans votre agenda

    • Je. 3 novembre. Anvers. 19h30 R 0.10 (Rodestraat). 38 ans après les 11 septembre 1973 au Chili: les travailleurs et les jeunes en résistance massive. Avec Pablo, membre d’EGA d’origine chilienne et un orateur du Colectivo Zudaka
    • Je. 3 nov. Gand. 19h30. Therminal, vergaderzaal 2. Réunion EGA: Le matérialisme historique & la position des femmes dans la société
    • Ma. 8 nov. Gand. 19h30. Blandijn aud. C. Meeting de Rood!: présentation du livre d’Erik De Bruyn.
    • Me. 16 nov. Anvers. 19h30. Rodestraat R0.10 (stadscampus). Débat. Le capitalisme en crise: Quelle réponse de la gauche? Avec pour orateurs: Meryem Almaci (Groen), Erik De Bruyn (Rood), Peter Mertens (PTB) et Bart Vandersteene (PSL). Un orateur est également demandé au SP.a.
    • Ve. 25 nov. Namur. Concert de soutien aux grévistes du Kazakhstan
    • Sa.-Di. 26-27 novembre. Congrès régionaux du PSL
    • 3 décembre: Manifestation climat
    • 8 mars 2012: Manifestation antifasciste contre le NSV
    • 25 mars 2012: Protestation contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles.

    Agenda de Rood!

    Le PSL participe activement à la construction de Rood!. Voici ci-dessous quelques dates de l’agenda du mouvement.

    • Sa. 5 nov. Bruges. Café Rouge. Débat politique avec John Crombez (sp.a), Erik De Bruyn (Rood!), Bart Vandersteene (PSL), Peter Mertens (PTB). 20h30 Hollandse Vismijn. Org.: Animo

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    Intervention réussie à la manifestation contre la fermeture de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège

    Ce mercredi, une bonne délégation de militants du PSL était au rassemblement de Seraing et aux diverses cortèges vers le lieu de rendez-vous, devant l’Hôtel de ville de Seraing. Nous avons vendu 61 exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste, qui comprenait également un supplément consacré à Dexia et un autre consacré à ArcelorMittal et à la revendication de nationalisation de la sidérurgie sous le contrôle des travailleurs, sans rachat et sans indemnité. Un de nos camarades en a vendu 17 à lui seul. Nous avons également vendu plus de 100 exemplaires de notre badge de solidarité.


    3 novembre : Formation sur le Chili

    40 ans après le 9/11au Chili: les travailleurs et les jeunes en résistance massive. Quelles leçons tirer des luttes du mouvement ouvrier chilien dans les années ’70 ?

    A Anvers, les Etudiants de Gauche Actifs organisent, avec le Collectief Zudaka, une après midi d’information consacrée au Chili. Nous reviendrons sur le coup d’Etat de Pinochet en 1973 tout en accordant une grande attention aux mouvements massifs actuels.

    Quelles leçons peuvent donc bien tirer les marxistes révolutionnaires des évènements dramatiques de 1973? Comment éviter qu’une pareille tragédie puisse se répéter à l’avenir ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous ! Ailleurs en Belgique, différents meetings seront également organisés autour de se thème à Liège, Bruxelles, Namur,… en présence de Lucas, un militant actif au Chili de passage dans notre pays.


    Concert de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan

    Ce 25 novembre, au Cinex à Namur, vous aurez l’occasion de participer à concert de soutien contre la dictature du régime de Nazarbayev au Kazakhstan et en solidarité avec la lutte des opposants contre le régime. Les travailleurs du pétrole sont en lutte depuis des mois et font face à une répression très brutale. La solidarité internationale est cruciale, et différentes actions ont déjà été menées dans divers pays. D’autre part, le chanteur Sting a refusé de joué dans le pays en solidarité avec les grévistes. L’ancier premier ministre britannique Tony Blair trouve ces problèmes moins dérangeants… il a accepté un poste de conseiller du dictateur pour une somme de 9,2 millions d’euros! Ce 25 novembre, à Namur, nous choisirons l’autre camp: celui des travailleurs et de la résistance contre la dictature et pour des conditions de vie décentes.

    Trois groupes joueront ce soir là. Les Namurois d’Urban Dub Project, les Dirty Bees d’Ecaussinne, et le groupe Bruxellois Freddy’Loco, accompagné de Kevin Batchelor, trompettiste du célèbre groupe jamaïcain, The Skatalites. Ce vendredi 25 novembre à 19h00, à l’espace Communautaire Saint-Nicolas, le Cinex asbl Rue Saint-Nicolas, 84, 5000 Namur. Le prix d’entrée en prévente est de 8 euros et de 10 euros sur place. Les bières et les softs seront à 1.50 euro. Les préventes sont obtenues via le mail ; solidaritekazakhstan@gmail.com et au 0494/11.58.90.

  • En Bref…

    Cette rubrique est destinée à mettre en avant différents faits, citations, vidéos ou petites nouvelles particulièrement frappantes. Cette semaine, les raisons fiscale de l’amour de Bernard Tapie pour la Belgique, le nouvel emploi de Tony Blair auprès de la dictature kazakhe ou encore les conséquences du coût des soins de santé en Belgique.


    La Belgique, plus sûre que la Suisse pour les riches

    Notre pays est la ‘‘terre d’accueil rêvée pour ceux qui refusent de payer l’ISF, beaucoup plus sûre que la Suisse" selon Charlie Hebdo, qui commentait la création en Belgique du Holding Groupe Bernard Tapie. Le magazine français explique que cette société a reçu en décembre près de 61.000 titres de son groupe français, équivalent à une somme d’environ 215 millions d’euros. C’est une somme similaire à celle que tapie a reçue de l’Etat français dans le cadre du dossier du Crédit Lyonnais. Selon Charlie Hebdo, cette décision s’explique par la volonté de Tapie d’échapper à l’impôt sur la fortune, qui n’existe pas dans notre pays, ainsi qu’à l’impôt sur la revente des titres de société, une opération exonérée d’impôt en Belgique. Comme quoi, Mittal n’est pas le seul à profiter des largesses de l’Etat belge…


    Un belge sur cinq ne se soigne pas, surtout à cause du coût

    Ce jeudi, Le Soir a rapporté qu’un Belge sur cinq refuse de se rendre chez le médecin quand il est malade et que, dans quatre cas sur dix, c’est à cause du prix. Plus de six patients belges sur dix limiteraient aussi leurs dépenses de base (logement, carburant, alimentation, éducation) pour leurs factures de santé. Ces données sont issues d’une étude internationale menée par l’auditeur Deloitte. Le seul pays où les gens s’abstiennent plus qu’en Belgique d’aller chez les médecins sont les Etats-Unis. A quand un nouveau documentaire de Michael Moore sur les soins de santé ? Mais cette fois-ci, en Belgique…


    Des milliards de profits dans la pétrochimie

    Un certain nombre d’entreprises également actives dans notre pays ont fait connaître leurs résultats pour le troisième trimestre de 2011. A nouveau, ce sont de profits gigantesques dont il est question. Exxon a réalisé un bénéfice de 7,3 milliards d’euros au troisième trimestre, soit 41% de plus que pour le même trimestre l’an dernier. La multinationale est suivie par Shell, avec 4,9 milliards d’euros. Mais si les recettes de Shell ont augmenté de 36%, la production a diminué de 2%. BASF a réalisé un bénéfice net de 1.192 milliard d’euros, quand même 50 millions de moins qu’au même trimestre l’année dernière. Bayer, de son côté, a obtenu un bénéfice trimestriel de 642 millions d’euros (contre 285 millions l’an dernier). Et ce serait à nous de payer pour la crise?


    Les conservateurs catholiques contre le mouvement Occupy

    A Anvers, le KVHV (cercle des étudiants catholiques conservateurs) a répondu par un communiqué de presse au mouvement Occupy Anvers. Nos pieux étudiants de droite estiment qu’il n’existe aucune raison de s’indigner. Mais, très vite, le cœur du problème a été dévoilé : ‘‘Le mouvement Occupy n’est pas un mouvement neuf. C’est un nouveau déguisement pour le communisme révolutionnaire. Les organisateurs ne le savent que trop bien, mais gardent le silence envers les participants." Contre la menace rouge, choisissez le camp du KVHV ! Cette organisation réactionnaire a aussi déclaré que ‘‘relever le gant de la défense du marché libre et du capitalisme. Nous faisons cela parce que le capitalisme est le seul système au monde qui favorise le bénévolat et la promotion de l’Homme." Qui garde au chaud un siège au Conseil d’administration de Dexia pour le KVHV ?


    Tony Blair conseiller de la dictature kazakhe

    Tony Blair ose encore se considérer comme un homme de gauche. C’est particulièrement drôle au regard de la politique qui a été appliquée par son gouvernement… A la fin de ce mandat de Premier ministre britannique, Blair est resté actif dans la politique. Mais, depuis cette semaine, il est également devenu conseiller du dictateur Nazarbayev au Kazakhstan ! À cette fin, un contrat affirme que Tony Blair recevra 9,2 millions par an ! Blair a également été conseiller auprès de la banque américaine Morgan JP (2,3 millions d’euros de salaire par an). Jusqu’au début de cette année, Blair aidait également le dictateur libyen Kadhafi pour ses contrats lucratifs en Libye. Blair s’est fait connaître comme le petit caniche de Bush pendant la guerre en Irak. Il reste à ce niveau maintenant, mais pour Nazarbayev.


    Un soutien croissant pour le mouvement Occupy

    L’agence de presse IPS a diffusé cette semaine les données d’une étude demandée par le New York Times et CBS News qui disent que ‘‘43% des Américains soutiennent les idées d’Occupy Wall Street. A la mi-octobre, l’agence Gallup avait publié un sondage qui montrait que seuls 22 % de la population étaient derrière les objectifs du mouvement. Les manifestants peuvent recevoir de meilleurs chiffres avec leurs revendications pour une plus grande égalité. Ce mardi, une étude du Bureau du budget du Congrès (CBO) a montré que le revenu moyen après déductions fiscales pour le 1% le plus riche a connu une croissance de 275% entre 1979 et 2007. C’est sept fois plus que la croissance des revenus du reste des 99% de la population sur cette même période."


    Les ‘‘communistes’’ grecs contre les Indignés

    Le KKE (le parti ‘‘communiste’’ grec) n’ont pas compris les Indignés. Ces jeunes gens ne feraient que détourner l’attention de la lutte organisée par le syndicat communiste PAME. C’est en tout cas ce qu’ont affirmé deux membres du Comité Central du KKE dans un entretien qui a été très rapidement supprimé du site du PTB belge. Voici toutefois un extrait de ce que Kostas Ziogas disait au sujet des Indignés: ‘‘"Sur le fond, il s’agissait d’un mouvement constitué par la bourgeoisie pour calmer la tension, pour détourner les travailleurs du PAME et du KKE. Ce type de protestation a été présenté en opposition avec le mouvement de la classe ouvrière ; l’action se déroulait loin des lieux de travail. La bourgeoisie ne parvient pas à endiguer la protestation populaire alors elle a tenté de la miner de l’intérieur en avançant des revendications diverses, qui ne la menace pas." C’est un peu rapide comme analyse…

  • Concert : Solidarité avec les travailleurs du Kazakhstan !

    Un concert de soutien aux opposants à la dictature avec Urban Dub Project, les Dirty Bees et Freddy’Loco, accompagné de Kevin Batchelor des Skatalites.

    Ce vendredi 25 Novembre, au Cinex à Namur

    Les travailleurs du pétrole et du gaz kazakhs sont engagés depuis le mois de mai dans une grève très tendue qui subit une répression terrible. Fin août, la fille d’un des leaders syndicaux a même été assassinée.

    Cette lutte a pu compter sur une attention nationale – avec plusieurs grèves de solidarité dans d’autres entreprises – et même internationale, avec notamment le soutien du chanteur Sting qui a annulé un concert initialement prévu début juillet dans la capitale, Astana, en disant : "Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n’ai nullement l’intention de franchir".

    Dans la cadre des campagnes de protestation internationales contre la dictature kazakhe, les sections namuroises des Etudiants de Gauche Actifs et du Parti Socialiste de Lutte ont mis sur pieds un concert afin de récolter des fonds destinés à soutenir les familles et les syndicats contraints ainsi que pour financer les campagnes de sensibilisation.

    Les travailleurs en lutte ont besoin d’un soutient financier, mais aussi médiatique. Trois groupes joueront ce soir là. Les Namurois d’Urban Dub Project, les Dirty Bees d’Ecaussinne, et le groupe Bruxellois Freddy’Loco, accompagné de Kevin Batchelor, trompettiste du célèbre groupe jamaïcain, The Skatalites.

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    Ce vendredi 25 novembre à 19h00, à l’espace Communautaire Saint-Nicolas, le Cinex asbl Rue Saint-Nicolas, 84, 5000 Namur.

    Le prix d’entrée en prévente est de 8 euros et de 10 euros sur place.

    Les bières et les soft seront à 1.50 euro.

    Les préventes sont obtenues via le mail ; solidaritekazakhstan@gmail.com et au 0494/11.58.90.

    Plus d’informations sur le Kazakhstan et le concert : info@socialisme.be ou 0471/66.98.95.

  • Nationalisation d’ArcelorMittal sous le contrôle des travailleurs

    Sauvons l’emploi, pas les profits !

    Hier soir, c’est une véritable bombe sociale qui a explosé en région liégeoise : le groupe ArcelorMittal a annoncé la fermeture définitive de la phase à chaud liégeoise. Plus de 600 emplois directs sont concernés, sans parler des centaines de sous-traitants ou encore de l’impact destructeur sur le budget de Seraing. Pourquoi ne pas nationaliser ArcelorMittal? C’est ce qu’ont officiellement demandé les syndicats d’ArcelorMittal à Elio Di Rupo : mettre un milliard d’euros sur la table avec l’argument que la Belgique a bien pu sortir 4 milliards d’euros en un week-end pour Dexia…

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    Manifestation de solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal à l’appel du front commun syndical CSC-FGTB ce mercredi 26 octobre, à 10h, place communale à Seraing, devant l’Hôtel de ville.


    ArcelorMittal : même patron, même combat !

    Comme le dénonce le communiqué de presse du Comité NPA Transfrontalier Longwy-Luxembourg (54) : ‘‘Au Luxembourg, après la délocalisation du service informatique, ArcelorMittal vient d’annoncer la fermeture ‘‘provisoire’’ de l’aciérie et de l’un des deux laminoirs de Schifflange, tandis que la production au site de Rodange passera de deux à un poste/jour. Avec la complicité du gouvernement luxembourgeois, qui est toujours actionnaire chez ArcelorMittal, 600 métallos vont se retrouver dans cette fameuse ‘‘cellule de reclassement’’ où l’État, venant en aide à ces pauvres actionnaires, paiera une grosse partie des salaires des travailleurs ! Quant aux innombrables emplois qui vont se perdre dans le secteur de la sous-traitance, on n’en parle même pas.

    En France, après l’extinction du site Gandrange, le couperet vient de tomber, sur le site de Florange-Hayange : 1.100 ouvriers vont se retrouver au chômage technique, au moins 400 intérimaires verront leur contrat résilié. (…) pour stopper la rapacité des actionnaires d’ArcelorMittal, pour contrer la ‘‘concurrence libre et non faussée’’, il faut d’autres arguments: un combat qui s’étend sur l’ensemble du groupe ! Donner une dimension internationale à l’action est nécessaire ! Les métallos doivent se donner tous les moyens de combat possible en exigeant la coopération des syndicats au-delà des frontières nationales.’’

    Solidarité internationale, pour une lutte internationale !

    ‘‘Bande d’hypocrites, vous avez donné plein d’espoirs aux travailleurs en leur disant ‘‘soyez compétitifs et ça va allez’’. Et les travailleurs ont accepté de faire des efforts et des sacrifices. Tout ça pour fermer ! Et bien si Mittal ne veut plus de l’outil, on va le reprendre.’’ Voilà ce qu’a déclaré Francis Gomez, président des métallos de la FGTB tandis qu’Anne Demelenne (secrétaire générale de la FGTB) et Thierry Bodson (président de la FGTB Wallonne) ont été reçus aujourd’hui par le formateur Elio Di Rupo et lui ont donné le plan de nationalisation d’un milliard.

    Très nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, sont tout simplement choqués par le cynisme de la direction du groupe, par toutes les belles promesses non-tenues en échange d’une flexibilité accrue. Les travailleurs se sentent tout simplement plumés, et avec eux toute la société. Les syndicats font bien de le relever, cet évènement se produit dans un contexte bien particulier après ce qui est arrivé à Dexia.

    D’autre part, remuées par cette annonce, différentes données refont surface. Comme celles du dossier du magasine Trends-Tendances datant d’il y a un an (les ‘‘20 plus gros employeurs qui ne paient pas d’impôts’’). Dans celui-ci, ArcelorMittal figurait en bonne compagnie (Belgacom, Delhaize,…). En 2009, comme l’avait révélé le service d’étude du PTB, la filiale financière ArcelorMittal Finance & Service Belgium avait payé un impôt de 496 euros… Chiffre qu’il faut comparer au 1,3 milliard d’euros de profit de cette année. Bien peu de personnes peuvent se vanter d’avoir un taux d’imposition de 0,00038 % (le taux officiel pour les sociétés est de 33,99%). Qui a dit que les entreprises sont trop taxées en Belgique ? Selon Trends-Tendance, en 2010, les bénéfices étaient de 2,9 milliards de dollars, et de 1,1 milliard de dollars durant le seul premier trimestre de 2011. Du propre aveu d’Etienne Botton (porte-parole d’ArcelorMittal à Liège), le montant des impôts payés en 2009 est dû au système de la Déduction des Intérêts Notionnels. Rappelons que ce système avait été défendu par l’argument que la mesure visait à préserver l’emploi en Belgique… En bref : Take the money and run !

    Quel type de nationalisation ?

    Le 12 mars 2003, quand le groupe Arcelor (repris par le groupe Mittal en 2006) avait décidé la fermeture de la phase à chaud de Cockerill Liège, pas moins de 50.000 personnes avaient participé à une manifestation contestant cette décision. Ce nombre à lui seul exprime le potentiel de solidarité qui est présent : il s’agissait de la plus grande manifestation ouvrière dans la Cité Ardente depuis la grande grève générale de 1961 ! D’autres secteurs avaient débrayé et des métallos français ou allemands étaient également venus. A l’époque, nous avions écrit : ‘‘La manifestation dégageait à la fois un sentiment de force et d’impuissance. Force de la mobilisation. Impuissance de la direction politique. Les travailleurs de Cockerill suivent leurs délégués syndicaux qui suivent les secrétaires syndicaux qui suivent les politiciens locaux! Non pas que les travailleurs fassent confiance aux politiciens traditionnels (lors du meeting à la fin de la manif la seule évocation des responsables politiques provoquait une vague de huées et de sifflets). Mais faute d’alternative politique, les travailleurs suivent avec méfiance. Au meeting final, lorsqu’un responsable syndical en appelle à la nécessité de légiférer pour empêcher que cela ne reproduise plus, mon voisin, un ex-ouvrier de Continental venu par solidarité, me dit: "Tu vois, il nous a déjà laissé tomber! Il parle pour le futur!"

    2003 : Le PSL, à l’époque Mouvement pour une Alternative Socialiste, était intervenu dans les diverses manifestations et actions (ici au Grand Duché du Luxembourg) en défendant la nationalisation de Cockerill sous le contrôle des travailleurs, sans rachat ni indemnité.
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    Nous avions à l’époque distribué un tract défendant la nécessité de la nationalisation de Cockerill sans rachat ni indemnité et sous contrôle ouvrier comme seule manière de préserver l’emploi. Certains avaient alors critiqué cette revendication comme hors de portée, mais nous ne pouvons que constater aujourd’hui que la situation est arrivée à un cul-de-sac.

    La nationalisation est la seule solution, mais pas n’importe quelle nationalisation ! Les responsables de la Région wallonne sont incapables de diriger une sidérurgie. On a vu cela aux Forges de Clabecq ou encore lorsque l’État belge a racheté (à prix d’or) Cokerill-Sambre en 1981 pour ensuite transmettre l’entreprise à la Région wallonne. Quand nous parlons de nationalisation, nous ne parlons pas d’une entreprise gérée dans le cadre du capitalisme et respectant sa logique, où les moyens de la collectivité sont utilisés pour provisoirement venir ”boucher les trous” en fonction des intérêts patronaux quand un secteur n’est plus suffisamment rentable.

    Dans le cas de Cockerill-Sambre, ce processus a conduit à l’intégration dans le groupe Arcelor, la Région Wallonne restant le premier actionnaire d’un groupe essentiellement contrôlé par des fonds de pensions américains… C’est en 2006 qu’Arcelor est devenu Arcelor-Mittal suite à une OPA hostile de Mittal Steel (un rachat des actions d’une entreprise par une autre sans accord préalable), numéro un de l’acier mondial.

    La seule manière de préserver l’emploi tout en orientant l’activité vers une production écologiquement responsable et socialement utile est de procéder à une nationalisation sans rachat ni indemnité, sous le contrôle démocratique des travailleurs. Les métallos connaissent leur entreprise parfaitement et sont capables de former un collectif de direction impliquant la mobilisation de tous les travailleurs et la mise sur pied de comités de vigilance et de contrôle ouvrier qui seront les yeux et les oreilles des travailleurs sur l’entreprise. Pour voir clair dans les comptes il faut aussi la levée du secret bancaire. Sans cela, tout sera perdu à terme: le chaud, le froid, l’emploi chez les sous-traitants et dans les services. Dans d’autres pays où ArcelorMittal est implanté, la revendication de la nationalisation est aussi discutée, comme en Algérie, où une grève générale a éclaté sur cette question en mai de cette année, ou au Kazakhstan.

    A terme, un tel type de nationalisation ne saurait être viable qu’avec l’instauration d’une société où les secteurs clés de l’économie (notamment ceux de l’énergie et des banques) seraient retirés des griffes du privé pour être collectivisés dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée, c’est-à-dire totalement soustraite du chaos de l’économie capitaliste.

    Nous proposons:

    • La nationalisation sans rachat ni indemnité. Sans rachat car on ne doit pas payer une deuxième fois ce que les travailleurs ont déjà payé une première fois par leur travail et leur santé.
    • L’ouverture des livres de comptes et la levée du secret bancaire de l’entreprise et de ses filiales. Les travailleurs ont le droit de savoir où est passé l’argent et qui en a profité.
    • Afin d’assurer à chacun un emploi, le PSL défend les 32 heures, partout, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire
    • La mise sous contrôle ouvrier. Aucune confiance aux politiciens ni à la Région Wallonne pour gérer l’entreprise. Il faut élire à Cockerill dans chaque atelier et dans chaque pause des délégués à un comité de contrôle ouvrier (beaucoup plus nombreux que les délégations syndicales) pour assurer le contrôle de l’entreprise: contrôle des stocks, des produits finis, des commandes, des livraisons, des fournitures, des paiements bancaires, etc.
    • La nationalisation des secteurs clés de l’économie, dans le cadre de l’élaboration d’une planification démocratique de l’économie en fonction des intérêts de la majorité de la population.
    • L’instauration d’une société socialiste démocratique.
  • [PHOTOS] Action de protestation au match Belgique-Kazakhstan

    Hier, des supporters ont voulu soutenir les travailleurs du pétrole au Kazakhstan et dénoncer la répression à l’œuvre dans ce pays. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés, mais la distribution de tracts de solidarité a tout de même eu lieu, et des banderoles de solidarité ont été déployées en plusieurs langues.

    A lire:

  • La répression kazakhe également en vigueur à Bruxelles ?

    Un parlementaire européen condamne l’arrestation des supporters

    De pacifiques supporters qui voulaient soutenir les travailleurs du pétrole au Kazakhstan et dénoncer la répression à l’œuvre dans ce pays au régime dictatorial ont implacablement été arrêtés lors du match de ce soir entre les Diables Rouges et l’équipe du Kazakhstan. Le pouvoir dictatorial du Président Nazarbayev s’étend apparemment jusqu’à Bruxelles.

    Communiqué de presse

    Un tract avait été produit afin d’être distribué aux supporters à l’entrée du match contre le Kazakhstan. C’est visiblement un crime dans notre pays ; exprimer une opinion est catalogué de ‘‘nuisance’’, tout comme au Kazakhstan. Ou alors les supporters ne peuvent-ils savoir ce qui se passe actuellement au Kazakhstan?

    Pour le Parti Socialiste de Lutte, ce genre d’approche répressive est l’apanage des régimes dictatoriaux où seul le parti du président est élu au Parlement et où toute forme de protestation organisée est victime de répression. Nous l’affirmons : ce soir, la répression kazakhe est en vigueur au Stade Roi Baudouin.

    Récemment, différentes actions de solidarité ont eu lieu, entre autres en Grande-Bretagne, en Suède, en Allemagne,… Ce lundi, une audition a pris place au Parlement Européen avec des porte-parole de l’opposition kazakhe suite à la répression qui frappe les grévistes du secteur du pétrole à Manguistaou, à l’ouest du Kazakhstan, une lutte qui se développe depuis maintenant quatre mois. Le chanteur britannique Sting, notamment, a lui aussi exprimé sa solidarité avec les grévistes et a refusé de jouer dans la capitale kazakhe, Astana.

    Le député européen Paul Murphy (Socialist Party, Irlande), porte-parole de la campagne de solidarité avec les travailleurs du pétrole au Kazakhstan, a bien entendu été choqué par l’arrestation des supporter s belges. Il a déclaré : "Je dénonce cette approche répressive de la part de la police belge. Ceci est une violation des droits démocratiques".

    Plus d’informations :

    Geert Cool: 0485/40.07.80

    Tanja Niemeier, assistante de Paul Murphy: 0486/37.51.99

  • Kazakhstan. La dictature veut briser les syndicats et les marxistes

    Nazarbajev, au Kazakhstan, est à la tête d’un régime dictatorial depuis l’effondrement de l’Union Soviétique. Mais le régime tremble de peur face à la vague de soulèvements de masse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, car l’onde de choc se propage vers l’Asie, y compris l’Asie centrale. Parmi les mesures préventives du régime, une répression particulièrement brutale contre les syndicats et les militants marxistes.

    Ce pays est riche en ressources naturelles, y compris en pétrole et en gaz. Les principaux acteurs internationaux actifs dans le pays sont Chevron, Exxon Mobil, Lukoil (Russie), Total et Eni (Italie). Mittal (Inde) est très actif dans le secteur minier. Dans la région de Manguistaou, dans l’ouest du pays, les travailleurs du pétrole sont en grève depuis plusieurs mois. Les revenus du pétrole de cette région sont d’une grande importance pour le régime, et briser la grève est une priorité. Les dirigeants des grévistes reçoivent ainsi régulièrement des menaces anonymes.

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    Match Belgique-Kazakhstan, les droits démocratiques sont-ils hors-jeu ?

    Action de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan (Communiqué de presse)

    Autres articles

    Actions de solidarité

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    Ces menaces n’étaient pas lancées en l’air. L’été dernier, un délégué de l’entreprise MunayFiltrServis a été tué et un peu plus tard a suivi le meurtre de la fille de Kudaybergen Karabalayev, délégué dans l’entreprise de transport UOS-1 de la filiale de production OzenMunayGaz. La jeune fille de 18 ans a eu la mâchoire rompue et le crâne fracturé.

    L’avocate des travailleurs du pétrole a de suite été arrêtée et risque elle-même une longue peine de prison pour ‘‘incitation à l’émeute’’. Une activiste qui faisait une grève de faim est poursuivie par la police, qui affirme qu’elle aurait attaqué un policier lors d’une opération policière. Cette femme pesait alors 45 kilos, mais elle aurait battu un policier anti-émeute de deux mètres… Elle aussi est menacée d’une longue peine de prison.

    Les grévistes ont obtenu un peu d’attention internationale à travers le travail de solidarité du Mouvement Socialiste du Kazakhstan, qui organise des syndicats indépendants et des militants politiques. L’Eurodéputé Paul Murphy a visité la région pour soutenir les travailleurs. Le célèbre chanteur britannique Sting a lui aussi soutenu les grévistes en annulant un concert au Kazakhstan le 11 juillet dernier (prévu dans le cadre de l’anniversaire du président). Sting a versé une contribution au fonds de soutien des grévistes et a affirmé que ‘‘les travailleurs du pétrole et du gaz du Kazakhstan et leurs familles ont besoin de notre soutien et de l’attention des médias internationaux’’.

    Dans la même logique de répression contre les travailleurs en grève, le régime a également lancé une nouvelle vague de répression contre des dirigeants connus du mouvement ouvrier. Ainur Kurmanov et Esenbek Ukteshbayev, deux dirigeants du Mouvement Socialiste du Kazakhstan et membres de la section du CIO au Kazakhstan, risquent des années de prison. A la mi-septembre, leur avocat avait annoncé qu’ils seraient poursuivis. Le journal Vzglyad (un quotidien d’affaire) a fait de cette nouvelle sa première page en disant : ‘‘La condamnation des dirigeants de cette organisations sera utilisée pour la liquider. Sans aucun doute, les autorités estiment que cette organisation est une force réelle et massive pour la contestation et qu’elles ne peuvent que l’attaquer en la brisant.’’

    Ces deux marxistes sont poursuivis suite à une campagne menée contre l’expulsion de personnes incapables de rembourser leurs hypothèques. Lorsque les banques étaient en difficulté, elles ont été sauvées par le gouvernement. Mais quand la population a des problèmes, elle n’a qu’à se débrouiller. Le désespoir en a conduit beaucoup au suicide, mais d’autres ont choisi la voie de la résistance collective. Le Mouvement Socialiste du Kazakhstan a joué un rôle dans cette résistance et ses dirigeants sont maintenant accusés d’avoir poussé les gens au suicide ! Ils sont également accusés de ‘‘despotisme’’, des inculpations qui sont en général utilisées contre des bureaucrates qui sont allés trop loin quand ils se permettent eux-mêmes des privilèges. Tous deux risquent un emprisonnement de deux ans.

    En 2010, le Kazakhstan était encore président de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE). Le pays est considéré, notamment par le gouvernement Belge, comme un régime normal. Le 7 octobre, c’est sans problème qu’a été organisé un match de football entre la Belgique et le Kazakhstan. Pour l’élite, le fait que ce dernier pays connait un régime dictatorial avec une répression arbitraire et brutale contre les dirigeants de l’opposition vaut moins que les très lucratifs contrats commerciaux.

    Tant que leur procès est en cours, Ainur Kurmanov et Esenbek Ukteshbayev ne peuvent quitter la ville d’Almaty. Ainsi, le gouvernement espère éviter qu’ils ne témoignent début octobre devant une conférence de l’OSCE à Varsovie consacrée à la ‘‘dimension des droits humains’’.

    La situation au Kazakhstan est de plus en plus tendue. Les hausses de prix rendent la vie insupportable. Les voix s’élèvent pour un niveau de vie décent et pour le droit de mener des actions collectives deviennent de plus en plus fortes. Tout comme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cela peut conduire à des explosions révolutionnaires. La présence d’une force socialiste organisée avec des dirigeants reconnus et un programme combatif de changement révolutionnaire de la société peut faire la différence au Kazakhstan. Le mouvement des travailleurs est en train de croître et commence à perdre sa peur face à l’élite politique et économique.

    Le régime se prépare déjà à attaquer avant que la colère ne se transforme en une résistance révolutionnaire. L’enjeu est énorme pour les marxistes. Si le régime réussit à briser le mouvement des travailleurs et le Mouvement Socialiste du Kazakhstan, la population du pays vivra une période extrêmement sombre et difficile. Mais nous pouvons aider à éviter cela grâce à la solidarité internationale. Le PSL prend ses responsabilités dans ce cadre, et nous organisons plusieurs activités les semaines prochaines afin de soutenir le mouvement ouvrier et les révolutionnaires au Kazakhstan.

  • Match Belgique-Kazakhstan, les droits démocratiques sont-ils hors-jeu ?

    Action de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan

    Ce 7 octobre, des dirigeants du Kazakhstan profiteront d’un match que nous espérons passionnant, où tout est encore mathématiquement possible. Cette semaine, des opposants au régime dictatorial de Nazerbayev étaient présents en Belgique.

    Communiqué de presse

    Deux leaders de l’opposition, Ainur Kurmanov et Esenbek Ukteshbayev, ont ainsi eu une audition au Parlement Européen pour y dénoncer avec vigueur la répression à laquelle recourt le régime contre toute contestation, particulièrement dans le cas des grévistes de l’entreprise pétrolière KazMunaiGas. Ces derniers sont engagés depuis le mois de mai dans une grève très tendue qui subit une répression terrible. Fin août, la fille d’un des leaders syndicaux a même été assassinée.

    Cette lutte a pu compter sur une attention nationale – avec plusieurs grèves de solidarité dans d’autres entreprises – et même internationale, avec notamment le soutien du chanteur Sting qui a annulé un concert initialement prévu début juillet dans la capitale, Astana, en disant : "Des grèves de la faim, des travailleurs emprisonnés et des dizaines de milliers (de personnes) en grève représentent un piquet de grève virtuel que je n’ai nullement l’intention de franchir".

    Dans la cadre des campagnes de protestation internationales contre la dictature kazakhe, des supporters de foot solidaires des luttes des grévistes mèneront campagne devant le stade lors du match Belgique-Kazakhstan de ce vendredi 7 octobre.

    Contact :

    • Tim : timgrauls@gmail.com – 0472/30.64.52
  • Des dirigeants de l’opposition kazakh prendront ce soir la parole lors d’un meeting à Anvers

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    Actions de solidarité

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    Ainur Kurmanov et Esenbek Ukteshbayev, deux dirigeants de l’opposition socialiste du Kazakhstan, sont actuellement dans notre pays pour prendre la parole au Parlement Européen (nous en publierons un rapport). Ainur et Esenbek jouissent d’une renommée nationale dans leur pays en raison de leur rôle dans l’organisation de la résistance des travailleurs et des pauvres contre le régime dictatorial de Nazarbayev. C’est en conséquence de cela qu’ils ont déjà dû subir l’emprisonnement à plusieurs reprises. Ce soir, ils parleront à une réunion qui se tiendra à Anvers.

    Ces derniers temps, nous avons plusieurs fois dénoncé la répression qui frappe les protestations au Kazakhstan, notamment contre Ainur, Esenbek et d’autres dirigeants des travailleurs en lutte. Pendant longtemps, il n’était même pas impossible que l’audition d’hier au parlement Européen ne puisse avoir lieu en raison d’une interdiction de quitter le territoire qui les frappait dans le cadre d’un procès de droit commun. Tous les moyens sont utilisés pour museler l’opposition au régime, très certainement dans le cas de la grève des travailleurs du pétrole à l’Ouest du pays. Le régime a notamment essayé d’empêcher Ainur et Esenbek de se rendre au sommet de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Lors du récent sommet de cette institution à Varsovie, la semaine passée, les deux militants se sont exprimés contre la dictature au Kazakhstan (voir un article en anglais à ce sujet sur le site du ‘Moscow News’).

    Le Kazakhstan est potentiellement un pays très prospère, avec une abondance de ressources naturelles. Mais l’exploitation de ces ressources ne bénéficie qu’à la famille du président Nazerbayev, qui domine tant l’économie du pays que sa politique, et aux différentes multinationales.

    Selon British Petroleum, le Kazakhstan représente 3% des réserves mondiales de pétrole et 1% des réserves de gaz. Cela explique que le pays est un acteur crucial dans le jeu des relations internationales. Le pays se caractérise aussi par la faiblesse des droits de l’homme, des droits syndicaux et des droits sociaux.

    Le Kazakhstan possède un Parlement, mais un seul parti y est représenté, ce qui n’est aucunement un problème pour les puissances occidentales qui ne considèrent que leurs rapports très lucratifs entretenus avec le régime. Les multinationales les plus importantes qui sont impliquées dans le pays sont Chevron, Exxon Mobil, Lukoil, Total et Eni.

    Ainur et Esenbek seront ce soir à Anvers, une occasion unique pour un rapport de première main sur la lutte contre la dictature au Kazakhstan, une lutte ouvrière où les marxistes jouent un rôle de premier plan face à une répression brutale.

    RDV: ce soir, au café Multatuli, 19h30 (Lange Vlierstraat 9, Anvers).

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette nouvelle rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Lu. 19 septembre. ULB. lundi 19 sept. 18h30 h1308. Meeting EGA: Marx is back! Le capitalisme ne fonctionne pas, quelle alternative?
    • Me. 21 septembre. Charleroi: Réunion ouverte du PSL: Comment lutter contre le sexisme?
    • Di. 25 septembre. Bruxelles: Slutwalk – Manifestation contre le sexisme
    • Lu. 26 septembre. Bruxelles: Réunion ouverte du PSL : Comment lutter contre le sexisme?
    • Ma. 27 septembre. Liège: Réunion ouverte du PSL : Comment lutter contre le sexisme?
    • Ma. 4 octobre. Liège: Réunion ouverte du PSL: Le capitalisme ne fonctionne pas, quelle alternative?
    • Me. 12 octobre. Anvers. Meeting EGA : Le capitalisme ne fonctionne pas, quelle alternative?
    • Di. 29 octobre: Seconde Journée du Socialisme organisée par la Table Ronde des Socialistes en Flandre
    • Sa.-Di. 26-27 novembre. Congrès régionaux du PSL
    • 3 décembre. Bruxelles: manifestation contre le réchauffement climatique
    • 8 mars 2012: Manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain
    • 25 mars 2012: Protestation contre le rassemblement anti-avortement à Bruxelles

    Agenda de Rood!

    En Flandre, le PSL participe activement à la construction de Rood!, qui pose la question d’une représentation politique des travailleurs à la gauche des verts et du SP.a. Voici quelques dates des activités de cette initiative.

    • Je. 6 octobre. Louvain: Présentation du livre d’Erik De Bruyn.
    • Ve. 7 octobre. Gand: Présentation du livre d’Erik De Bruyn.

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    Pourquoi j’ai rejoint

    Bruno, Bruxelles

    Pour moi, un parti n’est pas un lieu pour gueuler plus fort ma voix, mon égo. C’est une organisation capable de constater les besoins de la population et d’agir en fonction. C’est une organisation qui ne vend pas l’image d’un politicien qui dit ‘‘Je vous ai compris’’, mais qui est prêt à débattre des revendications à mettre en avant avec ses membres. Ça fait environ 5 mois que je suis au PSL/LSP et je suis content d’observer :

    • Autant de discussions sur l’idéologie que sur la pratique,
    • L’importance donnée à l’expérience dans les actions
    • La disponibilité de la direction, ce ne sont pas des gens qui vous prennent de haut

    Je ne suis pas toujours d’accord avec tous les camarades, mais c’est pour avoir ce droit d’expression au sein du parti que je veux continuer à m’impliquer dans le parti.


    Solidarité Internationale

    Dans le cadre d’une organisation internationale, la solidarité est très importante à nos yeux. Ces derniers mois, grâce à notre partenariat avec la communauté tamoule en Belgique, nous avons organisé plus systématiquement différentes actions de solidarité autour de la question de l’oppression des Tamouls au Sri Lanka. Nous prévoyons d’effectuer de nouvelles activités cet automne, avec notamment une conférence publique basée sur la visite d’une délégation du Parlement européen au Sri Lanka, à Anvers. Ceux qui veulent participer à cela peuvent nous contacter à tamil@socialisme.be.

    Mais nous voulons ici plus particulièrement parler d’une campagne de solidarité internationale qui va prendre de l’ampleur ces prochains jours et semaines, en relation avec le mouvement syndical au Kazakhstan. La répression à l’œuvre dans ce pays est très brutale et va fort loin. La situation y est très tendue et constitue une véritable menace pour nos camarades qui vivent dans ce pays et qui jouent un rôle central dans l’organisation des militants ouvriers au Kazakhstan. Ils sont donc des cibles pour la répression du régime. A cet égard, la solidarité internationale est fortement nécessaire. Différentes initiatives vont prendre place ces prochains jours, avec notamment une audition au Parlement européen ce 3 octobre, organisée par le député européen Paul Murphy (membre du Socialist Party, la section du CIO en République Irlandaise). Dans le cadre de cette audition, nous prévoyons une action et nous voulons prendre contact avec des délégations syndicales belges. Vous pouvez contacter Stéphane pour cette campagne de solidarité, à stephane@socialisme.be.


    EGA-supérieur se renforce à l’ULB!

    Cette semaine, les Etudiants de Gauche Actifs sont intervenus à la Journée d’Accueil des Nouveaux Etudiants (JANE), à l’ULB. Il s’agit d’une journée importante pour tous les cercles politique car elle nous permet de rentrer en contact avec une part important des nouveaux étudiants.

    Cette année, des thèmes comme la crise du capitalisme et l’antisexisme ont été très appréciés et nous ont permis de mettre en avant nos idées sur ces sujets. A côté, d’autres sujets préoccupent aussi beaucoup d’étudiants, comme l’austérité, le nucléaire et le financement de l’enseignement.

    A la fin de la journée, nous avons fais plusieurs dizaines de contacts dont 6 sont directement devenus membres du groupe anticapitaliste à l’ULB, en plus d’une bonne vingtaine de journaux vendus. Pour connaître nos actions, meetings, drink… à venir mais aussi pour en savoir plus sur les idées d’EGA, consultez gauche.be!

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