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Tag: Kazakhstan
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Allemagne : Protestations en solidarité avec les travailleurs du pétrole en grève au Kazakhstan
Des membres du SAV ont organisé une protestation devant une station service ESSO à Berlin, en soutien aux travailleurs de KazMunaiGas, au Kazakhstan, qui sont maintenant en grève depuis des mois et font face à une répression féroce. Cette campagne doit être suivie par les syndicats et Die Linke !
René Kiesel, SAV (CIO-Allemagne), Berlin
La solidarité internationale est urgente face à l’oppression brutale et sanglante du régime kazakh, dont le meurtre d’un syndicaliste sur son lieu de travail. Leur lutte concerne leurs salaires et conditions de travail, véritablement misérables actuellement.
La multinationale Exxon Mobil Corporation (‘Esso’) collabore avec le régime dictatorial de Nazarbayev au Kazakhstan, avec la compagnie d’Etat KazMunaiGas (pétrole et gaz) et avec ses filiales. La multinationale retire de juteux bénéfices des très piètres conditions de travail des ouvriers du pétrole et de leurs bas salaires.
Ce premier septembre, une action de solidarité a donc pris place à Berlin, notamment pour demander la libération immédiate de l’avocat des grévistes, Natalia Sokolova, et du syndicaliste Akhzanat Aminov.
Nous avons distribué des tracts aux passants ainsi qu’aux travailleurs du site, recevant au passage de nombreuses marques de solidarité. Les membres du SAV en Allemagne essayent aussi d’obtenir le soutien officiel des syndicats et du parti DIE LINKE (le parti de gauche) en faveur des grévistes, et d’avoir de leurs parts des déclarations de solidarité et du soutien financier pour les grévistes et leurs familles. Une réunion de DIE LINKE à Aix-La-Chapelle a notamment accepté d’envoyer un message de solidarité aux grévistes, ainsi que de collecter de l’argent pour eux.
A Hamburg, des militants du SAV ont aussi tenu un stand lors d’un festival et ont collecté de l’argent pour les grévistes.
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Actions de solidarité
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Suède : Action de solidarité avec les grévistes du Kazakhstan
Au Kazakhstan, sept millions de personnes utilisent le réseau de téléphonie Telia (c’est-à-dire 98% de tous ceux qui possèdent un téléphone). C’est pour cette raison qu’une action de protestation a été menée ce mercredi 31 devant les enseignes de Télia à Stockholm et Göteborg, en solidarité avec les travailleurs du pétrole en grève au Kazakhstan.
Par Rättvisepartiet Socialisterna (CIO-Suède)
Telia est l’ancienne compagnie de télécom d’Etat suédoise (l’Etat est d’ailleurs toujours partiellement impliquée dans la compagnie). Depuis quelques années, Telia est devenue propriétaire de Kcell, la plus grande société de télécom au Kazakhstan. Sur son site et dans sa propagande, Telia parle beaucoup de son ‘‘commerce socialement responsable’’ mais, en réalité, cette entreprise collabore avec le régime dictatorial du Kazakhstan.
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Actions de solidarité
Dès le début du piquet de solidarité, les managers des magasins Telia ont appelé la sécurité et la police. Malheureusement pour eux, notre action de protestation était tout à fait légale, et la police n’avait aucun pouvoir pour nous arrêter. Les managers ont dû faire avec, et regarder certains clients potentiels se détournés de leurs entrées.
A Göteborg, une quinzaine de personnes se sont rendues à deux magasins Telia différents. A Stockholm, nos conseillers communaux, Mattias Bernhardsson et Lina Thörnblom, ont participé aux protestations. Les réactions des passants étaient très positives face à nos banderoles et pancartes ainsi qu’à la lecture de notre tract qui expliquait les raisons et le développement de la grève des travailleurs du pétrole au Kazakhstan, et qui expliquaient la nécessité de la solidarité internationale. Nous avions également une pétition, qui nous a permis de récolter une trentaine d’euros pour le fonds de solidarité des grévistes. Notre journal, Offensiv, avait une page entière consacrée au soutien apporté par les mineurs suédois aux grévistes du Kazakhstan.
Notre tract mettait notamment en avant que même le gouvernement suédois a dû reconnaître dans son rapport de 2010 sur les droits de l’Homme que la situation au Kazakhstan “s’était détériorée ces dernières années.” Les mouvements d’opposition dans le pays sont durement réprimés et le président Nursultan Nazarbayev et sa famille encouragent un culte de la personnalité, disait encore ce rapport des autorités suédoises.
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Kazakhstan : la terreur utilisée contre les grévistes
La fille d’un des militants syndicaux a été assassinée
C’est ce 20 août, près de la ville de Jañaözen, dans l’oblast deMangistaw, qu’est décédée la fille (18 ans) de Kudaybergen Karabalayev, délégué principal de l’entreprise de transports UOS-1 de la Filiale Production “OzenMunayGaz”. Celle-ci a été trouvée morte le 24 août, à proximité de la ville. L’enquête a révélé que Jansawle Karabalayeva a reçu deux blessures fatales : la mâchoire détruite et le crâne défoncé.
Un mois auparavant, Kudaybergen avait été élu président du comité syndical de son entreprise et y avait maintenu la grève (plus d’informations dans les liens ci-contre). Ses collègues ont remarqué qu’il avait beaucoup maigri ces dernier temps, et qu’il commençait à avoir peur de quelque chose. La raison ne peut en être qu’une seule chose : les menaces des tueurs à gages et autres tentatives de “persuasions” de la part des nervis à la solde du patron de l’entreprise.
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La même chose s’est produite dans les jours qui ont précédé le meurtre de Jaksilik Turbayev, candidat au poste de délégué principal sur l’entreprise “MunayFiltrServis”, et décédé le 2 août dernier. Même l’écriture des meurtriers coïncide. Cela fait déjà longtemps que les téléphones des grévistes recevaient des SMS de menaces, parlant d’exécution de proches. Il semble qu’à présent l’enlèvement de dirigeants des travailleurs et le meurtre de proches des militants est pratiqué de manière bien préméditée, et il ne fait aucun doute que l’objectif principal est d’intimider les ouvriers en grève. Cependant, les actions des bandits à gages et de ceux qui les payent ne font que renforcer la combativité et le sentiment de haine des grévistes, en lutte depuis plusieurs mois déjà.
La police kazakhe chasse les travailleurs et les militants syndicaux et fabrique contre eux de faux dossiers criminels, mais elle ne fait rien quand la terreur s’abat sur les travailleurs. Dans cette situation, il est indispensable pour les travailleurs d’agir par eux-mêmes : créer leur propres milices d’autodéfense et assurer la sécurité des militants et de leurs parents, organiser la garde des lieux de rassemblement et de rencontre ainsi que tenter de trouver les meurtriers par leurs propres forces. C’est là la seule manière de s’opposer à de telles attaques.
Ce 30 août, une action se déroule à Moscou devant à l’ambassade de la République du Kazakhstan.
Envoyez vos lettres de condoléance à l’adresse suivante :
M. Kudaybergen Karabalayev, ul. Oralbaya Ongarbekuli, d.26, p. Tenge, g. Janaozen – Mangistauskaya oblast – Respublika Kazakhstan
Des lettres peuvent aussi être envoyées à l’adresse : solidar@gmail.com
Ci-dessous: exemple de sms de menace: "Si tu pars à Moscou, ta famille va s’envoler au ciel ou brûler vivante, compris !!!"
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Pologne : Solidarité avec les luttes des travailleurs du pétrole au Kazakhstan!
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Un piquet de solidarité en défense des travailleurs du pétrole en grève au Kazakhstan et protestant contre la brutale répression à laquelle ils font actuellement face a été tenue au Consulat de la République du Kazakhstan ainsi qu’au siège de la ‘Oil and Gas Exploration’ de Cracovie ce 25 août.
Durant cette action, des membres et partisans d’Alternatywa Socjalistyczna (CIO-Pologne) ont distribué des tracts et ont informés les passants concernant cette lutte exemplaire au Kazakhstan, et ont récolté des signatures pour une pétition revendiquant la fin de leur persécution. Ces signatures seront envoyées à la campagne de solidarité des travailleurs kazakhs.
Cette action a pu compter sur l’intérêt des passants et des travailleurs du siège polonais de ‘l’Oil and Gas Exploration’, interpellé par cette action de rue qu’ils voyaient pour la première fois.
Ensuite, les membres d’Alternatywa Socjalistyczna se sont rendus au Consulat du Kazakhstan pour leur livrer une lettre de protestation contre la situation actuelle dans le pays.
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Kazakhstan: La police anti-émeute attaque les grévistes !
Les travailleurs en grève de la faim se sont aspergés d’essence et ont menace de se mettre le feu
Fin de la semaine dernière, des membres de la police anti-émeute kazakh, "COBRA", sont entrés dans la ville de Zhanaozen, à l’Ouest du pays, pour tenter de mettre un terme aux manifestations permanentes et à la grève de la faim entamées par les travailleurs du secteur pétrolier et gazier et leurs familles. Ces derniers sont maintenant au second mois de leur lutte.
Par des correspondants du CIO
Une attaque particulièrement vicieuse de la police anti-émeute a blessé de très nombreuses personnes. Au moins quatre bus ont été remplis de personnes arrêtées et embarquées ailleurs. Mais malgré cela, les fiers-à-bras de la police n’ont pas réussi à stopper la grève de la faim. Les grévistes de la faim, au fur et à mesure que la police approchait, se sont aspergés d’essence et ont menace de se mettre le feu.
Les dernières informations reçues dissent que cette attaque n’a fait que renforcer la colère et la détermination des travailleurs en lutte. De nombreuses personnes se sont réunies devant les locaux de l’Hôtel de ville, certaines informations ont fait état de 5.000 personnes au début, ensuite rejointes par d’autres pour rester là toute la nuit et occuper les lieux. Ils revendiquaient la libération immédiate de leurs camarades.
L’attaque de la police anti-émeute avait visiblement été prévue à la suite de l’arrivée en ville d’un représentant du gouvernement. Il est clair que les autorités sont inquiètes par la diffusion des informations autour de ce conflit. La décision du musicien Sting de boycotter un concert au Kazakhstan en soutien des grévistes et l’annonce d’une prochaine visite d’une délégation de députés européens de la Gauche Unie Européenne, emmenée par Paul Murphy, a indubitablement rendu les autorités très nerveuses.
Envoyez vos protestations à: doverie@kmg.kz, info@mangystau.kz, ppo@s-k.kz, kbm@kbm.kz
et des messages de solidarité à solidar@socialismkz.info avec des copies à Robert.cwi@gmail.com et alex@socdeistvie.info
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VOKA et PS unis dans leur soutien à la dictature kazakhe
A partir du moment où le processus de révoltes et de révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient a été irréversible, l’impérialisme occidental à tenu à exprimer son ‘‘soutien’’ à ces mouvements, au nom de la résistance aux dictatures. Pendant ce temps, les dictatures qui ne sont pas au centre de l’attention médiatique n’ont pas d’inquiétude à avoir : l’occident continue de les soutenir. C’est notamment le cas du Kazakhstan, une dictature des plus répressives.
Par Jarmo (Anvers)
Pour l’organisation patronale flamande VOKA, ce pays recèle d’opportunités économiques. Mais l’organisation patronale extrémiste n’est pas la seule à penser de la sorte : le ministre ‘socialiste’ (hum…) Paul Furlan est lui aussi séduit.
Depuis que le Kazakhstan est devenu indépendant avec la chute du stalinisme, il est présidé par Noursoultan Nazarbayev. Ce dernier a développé une véritable dynastie et s’est lui-même énormément enrichi en soldant l’industrie de son pays aux multinationales étrangères (Chevron, ExxonMobil,…). Malgré le fait que l’Union Soviétique n’existe plus, Nazarbayev remporte toutes les élections avec des scores staliniens. Le plus souvent, il n’y a même pas de candidats face à lui : un parti d’opposition doit récolter au moins 40.000 signatures pour se présenter aux élections et le seuil électoral est de 7%. Quand un parti a des chances de passer ces obstacles, la procédure est adaptée.
Toute forme d’opposition est durement réprimée, comme en mars, où une grande manifestation a eu lieu dans la capitale (Astana), mâtée dans le sang après 500 mètres de parcours seulement. Tous les manifestants ont été obligés de s’allonger au sol et ont ensuite été violement frappés. Le dirigeant syndical Yesenbek Ukteshbaev a été immédiatement jeté en prison tandis que des dizaines de personnes ont été envoyées à l’hôpital. C’est la manière traditionnelle du régime de répondre à un mouvement d’opposition.
Nazarbayev poursuit entre-temps le bradage de son pays. Le Kazakhstan possède d’immenses matières premières et offre des possibilités effectivement très intéressantes pour les sociétés étrangères. En Belgique, le VOKA prête une oreille avide à ce genre de nouvelles au point d’avoir organisé un séminaire à ce sujet le 20 mai dernier. Aucune critique contre le régime n’a bien entendu été formulée. La démocratie, les Droits de l’Homme et un niveau de vie décent ne sont en effet pas des principes pertinents pour les patrons flamands. Leur seule priorité est encore et toujours la course aux profits.
Le ministre wallon de tourisme Paul Furlan (PS), lui non plus, ne voit pas de problème dans la situation politique du Kazakhstan. Les 3 et 4 mai, il a participé au forum économique qui se tenait dans le pays. Quant à savoir ce que pouvait bien faire un ministre de tourisme à un forum économique, Paul Furlan explique qu’il voulait examiner les liens touristiques entre le Kazakhstan et la Wallonie…
En opposition à ces amis belges du Kazakhstan, le PSL et sa section kazakhe (Socialist Resistance Kazakhstan) appellent au renversement de la dictature et à l’instauration d’une véritable démocratie.
Selon nous, cela ne pourrait être possible que par la nationalisation de l’industrie sous le contrôle des travailleurs et par le contrôle collectif sur les matières premières du pays. Ainsi, la population kazakhe aurait enfin son sort entre ses mains. C’est précisément l’inverse de la voie empruntée par le VOKA et Paul Furlan.
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Kazakhstan : Le dictateur Nazarbaïev organise sa propre victoire électorale
Les élections présidentielles du 3 avril au Kazakhstan ont été décrites par les médias et les institutions démocratiques bourgeoises internationales comme “non libres”. L’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) a de son côté souligné le fait que le régime avait fourni des efforts démocratiques.
Par Tanja Niemeier, collaboratrice de la fraction GUE /NGL au Parlement européen
Ça fait déjà 20 ans que le président Nazarbaïev est au pouvoir, et il a été réélu avec 95,5% des voix, une expression de ‘‘l’amour” du peuple kazakh pour son président (selon lui) et pour “son” parti, Nur-Otan, le seul parti au Parlement.
L’opposition n’est évidement pas d’accord. Lors d’une audition au Parlement européen, des représentants du journal d’opposition Respublika (qui pour toutes sortes de raisons “administratives” ne peut plus être publié au Kazakhstan) ont projeté un reportage sur les élections. Les observateurs de 221 bureaux de vote, partout dans le pays, ont tous raconté la même histoire : on y voyait des étudiants et des travailleurs du secteur public forcés d’aller voter. Les urnes étaient bourrées de bulletins supplémentaires pour rehausser le résultat en faveur de Nazarbaïev et des urnes étaient conduites d’un bureau à l’autre pour y être à chaque fois recomptées,…
Les partis d’opposition, dont le mouvement Kazakhstan 2012, ont appelé au boycott des élections. Il était en effet impossible de se présenter pour les candidats d’opposition. Les seuls “candidats alternatifs” appartenaient tous au “cercle intérieur” du régime, et certains de ces candidats ont publiquement déclaré qu’ils voteraient euxmêmes pour Nazarbaïev !
Avant les élections présidentielles anticipées, le Parlement avait proposé d’annuler les élections de 2012, et de les reporter à 2020. On a proposé d’organiser un référendum à ce sujet. Cette proposition a finalement été abandonnée, en faveur d’élections anticipées.
Tout comme lors de la précédente proposition de loi qui visait à nommer Nazarbaïev le “leader de la nation”, il y avait ici une très claire division du travail dans le camp de la clique autour de Nazarbaïev. Le président est ainsi intervenu en tant que “gentil” qui ne veut que le meilleur pour son peuple et qui va contre les propositions pour organiser aucune élection ou pour se laisser lui-même désigner comme “leader de la nation”, quand bien même cette proposition de loi a au final été approuvée.
Le régime veut paraitre fort et plein d’assurance, mais est remarqué par sa faiblesse. Le régime se fissure, et des opportunités sont présentes pour la force potentielle de la classe ouvrière. Le Kazakhstan a connu toute une série de grèves et de mouvements de protestation au cours de la dernière période, qui se sont développées d’en bas et qui remettent en question non seulement la structure politique, mais aussi le système économique.
Le Kazakhstan est riche en ressources naturelles, mais ce sont surtout les multinationales et le régime qui profitent de cette richesse. Les récents mouvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont un avertissement pour les explosions de colère et de mécontentement auxquelles s’attend également le régime kazakh.