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Tag: Gand
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Ma. 19 juin. Bruxelles. 10 heures, devant l’ONEm (4 Place Marcel Broodthaers, 1060 Bruxelles, en face de la gare du Midi). Manifestation contre les attaques sur le droit aux allocations de chômage, à l’initiative du front commune syndical bruxellois FGTB-CSC-CGSLB.
- Ma. 19 juin. Anvers. 10H, aux portes de l’entreprise Crown Cork à Deurne. Action de solidarité
- Me. 20 juin. Bruxelles. Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & Reprenons nos Communes avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party en Irlande), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (Reprenons nos communes), Stephen Bouquin (ROOD!) et un représentant de Syriza (Grèce). 19h30 au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)
- Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président de la section du parti travailliste à Liverpool en 1980-86, quand la ville a mené une politique réellement socialiste, Erik De Bruyn et un orateur de Syriza.
- Ve. 22 juin – Di. 24 juin. Floreffe. Week-end de formation du PSL (sections du Hainaut, de Namur et de Liège)
- Sa. 23 juin. Gand. Fête de ROOD! avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn (ROOD!) et Bart Vandersteene (tête de liste de ROOD! à Gand)
- Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
- 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
- Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
- Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
- Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
- 7-9 décembre : Congrès national du PSL
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Meetings électoraux
Juste avant l’été se déroulent des meetings importants à Bruxelles, Anvers et Gand. A Bruxelles, nous accueillons notamment des représentants de diverses formations de gauche larges européennes, comme un député européen de la coalition de la gauche radicale grecque Syriza. A Anvers et Gand, les meetings sont à l’initiative de Rood!
Bien entendu, l’attention accordée à la situation en Grèce et à la formation Syriza sera très grande. Quel sera le score de Syriza aux élections qui se tiennent aujourd’hui dans le pays et qu’est ce qu’en fera la formation ? Entendre ces réponses de la part d’un représentant de la formation sera très intéressant, à n’en pas douter. Nous aurons également pour orateur Tony Mulhearn, qui fut président de la section du parti travailliste à Liverpool dans les années ’80, à un moment où le conseil communal de la ville a mené une réelle politique socialiste. En ces temps de crise et d’attaques sauvages de la part de l’establishment capitaliste, il es crucial d’apprendre de cette expérience.
A Bruxelles, il y aura de plus différents orateurs d’Irlande, de France, d’Espagne et du Portugal.
Solidarité avec les travailleurs de Crown Cork
La direction de Crown Cork a décidé de fermer le site de Deurne. Les travailleurs ont commencé l’occupation du site en réaction. Une action de solidarité aura lieu ce mardi.
Lecture de vacances
Pour ces vacances, nous avons quelques livres neufs et de seconde main à vous proposer. Nous disposons à notre centre national de tout un stock de livres, et il n’est pas possible de tout mentionner ici. N’hésitez pas à nous contacter !
- Introduction au marxisme, d’Ernest Mandel (240 pages, 8 euros). Un livre de vulgarisation des principes de base du marxisme.
- Rébellion Teamster, de Farrell Dobbs (287 pages, 18 euros). Il s’agit d’un récit passionnant de la victoire d’une grève d’une section du syndicat des Teamsters dans l’Amérique de 1934. Farrell Dobbs, l’auteur, fut l’un des principaux dirigeants de cette grève, et était trotskiste.
- Cours nouveau, de Trotsky (188 pages, 4 euros). Rassemblement de textes et articles de Trotsky réunis par lui-même et publiés en 1923, quelques semaines avant la mort de Lénine. Trotsky analyse la première étape de la Révolution soviétique, et trace les perspectives politiques qui seront à la base du combat de la dernière partie de sa vie.
- Ma vie, de Trotsky (671 pages, entre 5 et 7 euros en fonction de l’état du livre). Autobiographie du révolutionnaire russe.
- Trotsky, par Deutscher (6 volumes en format folio, 18 euros). Biographie de référence durant de longue année (jusqu’à ce la monumentale biographie de Pierre Broué), elle est parfois à prendre avec des pincettes, particulièrement en se qui concerne la période des années ’30, où l’auteur est ouvertement en désaccord avec Trotsky, notamment dans le cas de la révolution espagnole. Cela reste toutefois un ouvrage intéressant, surtout sur la période allant de la guerre civile russe à la montée du fascisme.
- Staline, par Deutscher (704 pages, entre 2 euros et 5 euros selon l’état du livre).
- La question du logement, de Friedech Engels (123 pages, 3 euros) Trois articles d’Engels, publiés dans le Volkstaat de Leipzig en 1872.
- La maladie infantile du communisme (le gauchisme), de Lénine (169 pages, 3 euros) Ouvrage rédigé en 1920. Son objectif était de nourrir la discussion du II° congrès de l’Internationale communiste. Il sera distribué à tous les délégués à ce congrès avant d’être publié par les principales sections de l’I.C. Lénine y critique durement la stratégie suivie par une partie des communistes, membres de la Troisième Internationale, notamment les Hollandais, les Allemands et les Italiens. Leur ligne d’abstention aux élections, en régime de démocratie parlementaire, lui semble relever de la plus pure « puérilité » : au nom de la sauvegarde de la pureté et de la virginité des principes, il faudrait donc se priver de ces tribunes alors que l’immense majorité de la population travailleuse y croit encore. Lénine donne sa logique de l’enchaînement des événements révolutionnaires et notamment les grands traits de sa vision stratégique. Il exprime sa vision de la lutte politique en vue d’une prise de pouvoir.
- La Révolution prolétarienne et le renégat Kautsky, de Lénine (150 pages, entre 2 et 5 euros selon l’état du livre) A travers une polémique avec le "pape" de la social-démocratie de l’époque, Lénine aborde des questions telles que dictature du prolétariat et "démocratie", pouvoir soviétique et assemblée constituante,…
- Deux tactiques de la social-démocratie dans la révolution démocratique, de Lénine ( 193 pages, 4 euros). Cet ouvrage est basé sur les controverses internes à la social-démocratie russe à la lumière de la révolution de 1905.
Ces livres sont disponibles en passant commande par mail à nicolas@socialisme.be.
Québec
Les protestations étudiantes au Québec sont loin d’être terminées. Le 22 juin, une nouvelle grande manifestation nationale prendra place, et diverses actions de solidarité se dérouleront à travers le monde ce week-end là, notamment à Bruxelles. Un de nos camarades belges, Stéphane, va partir cette semaine au Québec afin d’y discuter avec nos camarades d’Alternative Socialiste, notre organisation soeur. Par la suite, Stéphane fera une tournée des sections pour parler de cette expérience.
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MEETINGS : Pour une alternative à l’Europe d’austérité !
Une autre politique est-elle possible en Europe ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique réellement socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections locales élisant le bourgmestre de la ville.
Bruxelles – Mercredi 20 juin, 19h30
Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & ‘‘Reprenons nos Communes’’ avec :
- Nikos Chountis, eurodéputé de Syriza, Grèce
- Paul Murphy, député européen du Socialist Party, Irlande
- Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche aux législatives pour la circonscription du Bénélux
- Tony Mulhearn, Trade Union and Socialist Coalition, Angleterre
- Un représentant d’Izquierda Unida, Espagne
- Stephen Bouquin, de Rood!
- Anja Deschoemacker, ‘Gauches Communes’
Où? Au Garcia Lorca, 47/49, Rue des Foulons 1000 Bruxelles
Anvers – Jeudi 21 juin, 20h
Meeting avec Erik De Bruyn (Rood!), Tony Mulhearn et un orateur de Syriza. Salle Elcker-Ik (Breughelstraat 31- 33, 2018 Anvers).
Gand – Samedi 23 juin, 18h
Fête de Rood! Dans le bâtiment de la FGTB Ons Huis (Meersenierstraat, Vrijdagmarkt) avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn et Bart Vandersteene (tête de liste de Rood! à Gand).
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Je. 31 mai. St Gilles (Bruxelles). 19h, Place Van Meneem. Action au conseil communal : ‘Reprenons nos communes’. Plus d’infos
- Ve. 1er juin. Bruxelles. 19h30 Randstad (Rue Jardinier 45, Molenbeek). Pour des listes de gauche unitaires aux élections communales (soirée organisée par le PSL, le PH et le CAP).
- Ve. 1er juin. Keerbergen. 19h30 Walvis. Rencontre pré-électorale
- Sa 9 juin. Bruxelles. Manifestation contre Acta et les autres tentatives de brider la liberté d’internet. 14h Gare Centrale.
- Di. 17 juin. Anvers. Manifestation contre le tracé du BAM
- Me. 20 juin. Bruxelles. Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & Reprenons nos Communes avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party en Irlande), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (Reprenons nos communes), Stephen Bouquin (ROOD!) et un représentant de Syriza (Grèce). 19h30 au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)
- Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président de la section du parti travailliste à Liverpool en 1980-86, quand la ville a mené une politique réellement socialiste, Erik De Bruyn et un orateur de Syriza.
- Ve. 22 juin – Di. 24 juin. Floreffe. Week-end de formation du PSL (sections du Hainaut, de Namur et de Liège)
- Sa. 23 juin. Gand. Fête de ROOD! avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn (ROOD!) et Bart Vandersteene (tête de liste de ROOD! à Gand)
- Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
- 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
- Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
- Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
- Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
- 7-9 décembre : Congrès national du PSL
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
La première fois que j’ai rencontré des membres du PSL, c’était lors de la manifestation d’appui au mouvement de grève au Québec qui avait lieu à Bruxelles le 27 mars dernier.
Étant en échange étudiant ici depuis quelques mois seulement, je ne connaissais pas très bien le paysage politique belge. J’ai été toutefois rapidement amené à m’intéresser plus amplement au PSL et ce grâce à plusieurs échanges constructifs que j’ai pu avoir avec ses militants. J’ai toujours eu la profonde conviction qu’une discussion avec un militant en dit beaucoup sur la qualité de son organisation et encore une fois, je ne m’étais pas trompé.
En fait, ce qui me plaît au PSL, c’est cette conviction que la lutte ne se fait pas uniquement dans les élections, mais bien dans la rue et qu’il est primordial d’être proche des citoyennes et citoyens. Une conviction qui a pourtant été bannie de la plupart des partis.
De Grèce à Liverpool, de Gand à Anvers et Bruxelles : pour une politique réellement socialiste !
Une autre politique est-elle possible ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand dans le cadre des campagnes électorales. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections pour devenir le bourgmestre de la ville. (voir les informations ci-contre)
Week-end de formation marxiste à Floreffe
Du vendredi 22 au dimanche 24 juin, les sections de Hainaut-Namur du PSL organisent un week-end de formation marxiste. Une initiative similaire se déroulera durant le mois d’août à Anvers. Voici ci-dessous le programme complet de l’évènement.
Vendredi 22 juin
18h00 – 19h00 Arrivée & inscriptions
19h00 – 22h00 Présentation du week-end et MEETING : "Liverpool" avec Tony Mulhearn
Samedi 23 juin
10h00 – 12h30 Crise du système capitaliste – La résistance s’organise
14h00 – 16h30 Comment combattre les discriminations ?
- le racisme/fascisme (Le Pen en France, les néo-nazis en Grèce,…)
- le sexisme
- L’Homophobie
17h00 – 19h30 Les leçons du passé pour les luttes actuelles
- La grève générale : Leçons du XXe siècle pour aujourd’hui
- Qu’est ce que la révolution et comment la faire aboutir? A partir des exemples d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient
- L’anarchisme
21h00 – 22h00 Conclusion des discussions + Le programme transitoire et la nécessité de construire un nouveau parti des travailleurs.
22h00 Cantus Rouge
Dimanche 24 juin
11h00 – 13h30 Qu’est-ce que le socialisme ?
- L’économie planifiée
- Le matérialisme et dialectique: la méthode du marxisme
15h00 – 17h00 Eté 2012 : le PSL en campagne
17h00 rangement
A 1Km de la gare de Floreffe. Coût : 20 euros pour les salariés, 15 euros pour les non-salariés (logement et nourriture) Plus d’informations via info@socialisme.be
Fonds de lutte : Objectif en vue
Lors du second trimestre de 2012 (avril-juin), nous voulons récolter 11.000 euros de soutien financier. Pour l’instant, nous en sommes à 10.100 euros, soit 92% de notre objectif. Cela signifie donc que nous sommes capables de dépasser cet objectif !
- Hainaut-Namur : 106%
- Bxl-Brab.W. : 102%
- Liège-Lux. : 102%
- Anvers : 93%
- Brab. Fl.-Limb : 72%
- Flandre Or. et Occ. : 70%
- National: 131%
- TOTAL: 10.111,53 euros, soit 92%
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Pour une politique communale combative et conséquente !
‘‘Toujours plus d’administrations locales en Flandre ne parviennent plus à joindre les deux bouts, entre autres vu la hausse des coûts des pensions de leur personnel’’, a déclaré Mark Suykens, directeur de l’Union des villes et communes flamandes. ‘‘Et 2013 sera financièrement encore plus catastrophique pour les administrations locales’’.Le climat dans lequel nous irons voter ce 14 octobre pour les conseils communaux sera de plus en plus défini par la vague d’austérité qui nous attend. Avec la faillite du Holding communal, la crise financière a durement frappé les finances des communes.
Dossier par Bart Vandersteene
En 2012, diverses villes et communes ont décidé d’une politique d’austérité des plus sauvages. Cette folie de l’austérité, présente ou à venir, est en grande partie conséquente à la débâcle du Holding communal qui pesait pour une part considérable dans le revenu des communes. Via ce Holding, les communes belges détenaient 14% des parts de Dexia. Avec la faillite de la banque, tous ces investissements ont été perdus. Pire encore: en 2008, il a été demandé aux communes de payer pour sauver la banque en difficulté. La commune de Saint-Gilles a ainsi encore augmenté sa participation de 4 millions d’euros. Tout cet argent a maintenant disparu. De plus, la commune paie chaque année 500.000 € pour un prêt qu’elle a conclu pour l’opération de sauvetage… Un prêt contracté auprès de la banque… Dexia !
La ville néolibérale arrive
Les villes sont des nœuds d’activité économique. Afin d’attirer les flux de capitaux, les villes cherchent à se donner une image “business-friendly”. Le citymarketing et l’élaboration d’une bonne image sont des choses très importantes dans ce but. La politique des villes est orientée en direction des commerçants privés, de l’industrie touristique, de l’élite culturelle, sportive et intellectuelle, dans le cadre de la politique néolibérale.
C’est New-York qui a initié cette tendance dans les années ‘70 avec une des toutes premières campagnes ‘‘I love NY’’, campagne destinée à résoudre la crise financière de la ville. Beaucoup de moyens ont été investis dans la publicité et l’industrie touristique au détriment des services publics. Depuis lors, toutes les grandes villes ont suivi ce délire de citymarketing et se retrouvent aujourd’hui en concurrence les unes avec les autres, gérées à l’instar d’une vulgaire marque, y compris de petites villes.
La crise et ses conséquences sur le plan local
La crise économique a eu pour conséquence une baisse de toutes sortes de revenus et plus de dépenses, surtout du fait que plus d’habitants se sont vus contraints de faire appel au CPAS. Les villes et communes vont introduire une hausse d’impôts et vont économiser sur les dépenses sociales. Les budgets à la jeunesse seront revus à la baisse, les services publics démantelés, le personnel réduit, les prix des sacs poubelles, des parcmètres et des documents administratifs augmentés, et il faut également bientôt s’attendre à voir des fermetures de piscines et de bibliothèques, des privatisations de services publics et l’abandon complet de maisons de jeunes, de centres sportifs, etc.
On verra les partis au pouvoir jurer leurs grands dieux qu’ils ne peuvent pas faire autrement. Mais une ville a pourtant bien la possibilité de générer ses propres revenus avec une taxe bancaire, des taxes sur l’industrie et les signes ostentatoires de richesse, de lutter contre la spéculation immobilière et l’abandon de bâtiments par l’expropriation des grands propriétaires et autres mafias immobilières, etc.
On peut choisir de donner priorité aux dépenses sociales plutôt qu’aux projets de prestige. Et lorsque les moyens versés par le gouvernement régional ou fédéral s’assèchent, les responsables sont également ces mêmes partis qui se trouvent au pouvoir et dans les communes, et dans les instances supérieures. Cela fait des années qu’ils donnent des cadeaux aux patrons et aux riches, organisant de cette manière un pillage en règle des moyens de la collectivité.
Les conseils communaux peuvent s’opposer à la politique d’austérité imposée par la dictature des banques, des marchés et des multinationales. Les conseils communaux peuvent constituer un front et refuser la logique d’austérité, avec une mobilisation de leur population afin de démontrer que leurs habitants n’acceptent pas de sacrifier leur bien-être et leur sécurité sur l’autel des profits d’une élite limitée. Ce n’est pas une utopie, comme nous le prouve l’histoire de la ville de Liverpool.
Remettre en question le capitalisme
Le socialisme est impossible à construire à l’échelle d’un seul pays, alors à l’échelle d’une seule ville ! Un conseil communal réellement socialiste peut cependant utiliser sa politique comme un tremplin permettant d’élargir la lutte. Une politique socialiste conséquente posera également la question de la propriété privée. De l’énorme richesse que la classe ouvrière produit sur le territoire d’une ville, une énorme partie file directement se perdre dans les poches d’actionnaires locaux ou étrangers, qui deviennent scandaleusement riches sur le dos d’une majorité de travailleurs de plus en plus exploitée. Ce n’est que lorsque nous prendrons le contrôle de ces richesses que nous pourront réaliser une véritable politique socialiste sur le plan local, régional, national et international.
Dans nos prochaines éditions de Lutte socialiste, nous entrerons plus en détail dans le programme que le PSL défendra au cours de cette campagne et où nous nous présenterons. Nous présentons ci-dessous deux villes où la campagne électorale a déjà démarré au quart de tour : Gand et Saint-Gilles (à Bruxelles).
Gand : une liste Rood! rebelle
À Gand, le PSL se présentera sur la liste Rood ! Cette liste unit un large groupe de militants et de syndicalistes avec pour objectif de commencer la construction d’une opposition de gauche. Le centre-ville de Gand a été fortement embelli, les brochures touristiques sont pleines d’éloges, les organisateurs d’événements ont bien perçu toutes les opportunités commerciales que représente Gand. Mais entretemps, les problèmes sociaux s’accumulent.
Obtenir un logement de qualité devient de plus en plus impossible. Les garderies et crèches ne peuvent accueillir tous les enfants. Les projets de prestige poussent comme des champignons, mais de nombreuses rues et pistes cyclables sont dans un état lamentable. Le fossé entre riches et pauvres s’accroit, et de nombreux problèmes sociaux se concentrent plus qu’auparavant dans quelques-uns des quartiers les plus pauvres.
Rood ! craint que Gand se voie également frappée par la logique d’austérité. Le cartel SP.a-Groen n’a encore donné aucune piste concrète afin d’expliquer comment, dans une période de réduction budgétaire, ils vont financer leur programme. Ils veulent faire de Gand une “éco-ville à taille humaine”. Aucun de ces deux partis n’a de vision claire de la manière dont un conseil communal rebel pourrait nager à contre-courant afin de réaliser cela.
Le 14 octobre, Rood ! veut défendre une voix rebelle. Gand bénéficie d’un grand nombre de militants, d’organisations et de réseaux de gauche, critiques et diversifiés. Une opposition de gauche unifiée peut leur donner une voix. Nous ne voulons pas laisser la critique de la politique gouvernementale à la seule opposition de droite.
Il y a quelques semaines, Rood ! a entamé une campagne dans les quartiers pour un accueil gratuit et de qualité pour chaque enfant. Nous avons déjà rassemblé plusieurs centaines de signatures afin de pouvoir remettre plus tard une pétition à l’échelle communale. Dans celle-ci, nous demandons à l’administration communale de lancer un plan d’urgence pour la création de 1.000 places supplémentaires dans les crèches subsidiées. À travers cette campagne, nous voulons nous assurer que ce thème important fera partie prenante des débats lors de la campagne électorale. Les membres de Rood ! sont aussi à la base de l’initiative “Gantois contre l’austérité”, qui a organisé une manifestation pour le maintien et l’amélioration des transports publics , le 10 mai dernier.
À l’occasion du lancement de la campagne, le PSL a distribué fin avril 20.000 exemplaires de son tract local, le “Nieuwe Vooruit”.
Saint-Gilles : Reprenons notre commune !
À Bruxelles, la section du PSL de Saint-Gilles a pris l’initiative d’une campagne contre le transfert du coût de la faillite de Dexia sur le dos de la population. Cela coûterait 400 € par habitant. Dans un rapport du CREG, on pouvait lire que c’est surtout le coût de distribution de l’énergie en Belgique qui a augmenté, atteignant 40 % de la facture de gaz et d’électricité, soit environ 600 € par an en moyenne par ménage !
À Bruxelles, la distribution d’énergie est aux mains de Sibelga, une intercommunale sous contrôle de l’État et des communes. Ces dernières années, les communes bruxelloises ont décidé qu’elles voulaient obtenir plus de revenus de la part de Sibelga. Nous en payons donc le prix via une hausse de la facture d’énergie ! Entre 2008 et 2012, la commune de Saint-Gilles a décidé de doubler ses revenus en provenance de Sibelga : 5,3 millions au lieu de 2,6 millions. Par l’intermédiaire de sa facture de gaz et d’électricité, chaque habitant de Saint-Gilles, du plus petit enfant au vieillard le plus grisonnant, paie aujourd’hui une taxe communale cachée dont le prix est de 110 euros par an (afin de financer les services publics, l’entretien des routes, mais aussi le remboursement de la dette communale, etc.).
La campagne exige que le secteur de l’énergie soit placé entre les mains du public. De cette manière, il est possible d’accorder la priorité à une énergie bon marché pour la population, au lieu de superprofits pour les actionnaires !
Nous avons auparavant aussi organisé des actions de protestation contre la casse du transport public à Bruxelles, et contre la hausse des tarifs.
Chaque dimanche de mai, la campagne sera menée sur le marché du parvis de Saint-Gilles, de 11h à 13h. Le 31 mai est prévue une action devant l’hôtel de ville, place Van Meneem, à 19h.
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Construisons la résistance contre les anti-IVG
Plus de 20 ans après le retrait de l’avortement du droit pénal, les vieux adversaires du droit à l’avortement sont de retour. Devant différents centres d’interruption de grossesse, le ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’ proteste contre ce droit, distribuant aux femmes des tracts contenant des images choquantes.
Tract du PSL
Ces dernières années, nous avons vu le retour d’une droite conservatrice et catholique qui tend à s’organiser et à manifester. Fin mars, une ‘‘Marche pour la vie’’ a lieu et ce depuis quelques années. Il s’agit en réalité d’une manifestation contre l’avortement. Cette manif est soutenue par l’extrême-droite ainsi que par l’establishment catholique, autour de l’archevêque Léonard.
A Liège, Gand, Ostende et Anvers, et peut-être aussi ailleurs, se tiennent régulièrement des activités du ‘‘Groupe de Saint- Nicolas’’, une organisation obscure dont on ne sait pratiquement rien. Le groupe tire son nom de St-Nicolas, patron des écoliers, et pour les militants anti-avortement, cette notion va loin en arrière… Vu l’agressivité des actions, le matériel professionnel et la coordination des actions dans différentes villes, il est fort probable que des forces organisées se trouvent derrière. Auparavant, l’extrême- droite (Voorpost et le NSV) avait mené des actions similaires et, sur le plan national, les conservateurs religieux tentent de mettre en place des actions contre l’avortement.
Le ‘‘Groupe Saint-Nicolas’’ est actif aux centres d’avortement avec de grandes images de foetus morts. Toutes les femmes qui vont au centre, reçoivent une brochure qui s’en prend virulemment à l’avortement. Même après un viol, l’avortement est inacceptable pour ces militants. Selon eux, l’avortement serait même pire que le viol.
Les activistes anti-avortement ne sont jamais beaucoup, mais ils prétendent que la majorité de la population ne veut pas que des ressources de la collectivité soient consacrées à l’aide aux femmes qui veulent avorter. Que pensent les femmes ou les filles qui sont déjà en difficulté quand elles sont confrontées à ces fanatiques hystériques ? Une femme victime de viol ne souffre-t-elle déjà pas assez pour se faire insulté ‘‘d’assassinat de foetus’’ ?
L’avortement est toujours une décision difficile, pour chaque femme. La décision est souvent dictée par des problèmes financiers ou un manque de perspectives d’avenir pour l’enfant. Nous défendons le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps. Parallèlement, nous luttons pour assurer que les femmes ne doivent pas faire un choix pareil pour des raisons financières. Nous devons aller contre le fait que la société se décharge de ses responsabilités quant à l’enfance sur le dos des mères. Il faut aussi répondre à la pénurie de centres d’avortement.
Il faut riposter contre le retour des militants antiavortement. Le 25 mars prochain, il y aura une nouvelle ‘Marche pour la vie’ des anti-avortement. Nous organisons, avec d’autres, une contre-action. Cela peut être un point de départ pour une campagne qui défend le droit au libre choix et s’opposant donc au retour de la droite religieuse.
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Offensive d’activistes anti-avortement. Construisons la résistance !
Plus de 20 ans après le retrait de l’avortement du droit pénal, les vieux adversaires du droit à l’avortement sont de retour. Devant différents centres d’interruption de grossesse, le ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’ proteste contre ce droit, distribuant aux femmes des tracts contenant des images choquantes.
Ces dernières années, nous avons vu le retour d’une droite conservatrice et catholique qui tend à s’organiser et à manifester. Fin mars, une ‘‘Marche pour la vie’’ a lieu et ce depuis quelques années. Il s’agit en réalité d’une manifestation contre l’avortement. Cette manif est soutenue par l’extrême-droite ainsi que par l’establishment catholique, autour de l’archevêque Léonard.
A Liège, Gand, Ostende et Anvers, et peut-être aussi ailleurs, se tiennent régulièrement des activités du ‘‘Groupe de Saint-Nicolas’’, une organisation obscure dont on ne sait pratiquement rien. Le groupe tire son nom de St-Nicolas, patron des écoliers, et pour les militants anti-avortement, cette notion va loin en arrière… Vu l’agressivité des actions, le matériel professionnel et la coordination des actions dans différentes villes, il est fort probable que des forces organisées se trouvent derrière. Auparavant, l’extrême-droite (Voorpost et le NSV) avait mené des actions similaires et, sur le plan national, les conservateurs religieux tentent de mettre en place des actions contre l’avortement.
Le ‘‘Groupe Saint-Nicolas’’ est actif aux centres d’avortement avec de grandes images de fœtus morts. Toutes les femmes qui vont au centre, reçoivent une brochure qui s’en prend virulemment à l’avortement. Même après un viol, l’avortement est inacceptable pour ces militants. Selon eux, l’avortement serait même pire que le viol.
Les activistes anti-avortement ne sont jamais beaucoup, mais ils prétendent que la majorité de la population ne veut pas que des ressources de la collectivité soient consacrées à l’aide aux femmes qui veulent avorter. Que pensent les femmes ou les filles qui sont déjà en difficulté quand elles sont confrontées à ces fanatiques hystériques ? Une femme victime de viol ne souffre-t-elle déjà pas assez pour se faire insulté ‘‘d’assassinat de fœtus’’ ?
L’avortement est toujours une décision difficile, pour chaque femme. La décision est souvent dictée par des problèmes financiers ou un manque de perspectives d’avenir pour l’enfant. Nous défendons le droit à l’avortement, le droit des femmes à disposer de leur corps. Parallèlement, nous luttons pour assurer que les femmes ne doivent pas faire un choix pareil pour des raisons financières. Nous devons aller contre le fait que la société se décharge de ses responsabilités quant à l’enfance sur le dos des mères. Il faut aussi répondre à la pénurie de centres d’avortement.
Il faut riposter contre le retour des militants anti-avortement. Le 25 mars prochain, il y aura une nouvelle ‘Marche pour la vie’ des anti-avortement. Nous organisons, avec d’autres, une contre-action. Cela peut être un point de départ pour une campagne qui défend le droit au libre choix et s’opposant donc au retour de la droite religieuse.