Tag: EGA

  • Liège : Action de solidarité avec les travailleurs d'ING

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    ing_ega_02Jeudi dernier, les Étudiants de Gauche Actifs ont mené une action de solidarité avec les travailleurs d’ING à Liège. Devant une des agences de la banque, ils ont scandé des slogans tels que: “Finance partout, justice nulle part” ou encore “Résistance internationale contre l’Europe du capital”.

    Ils ont également engagé la discussion avec les passants intrigués et ainsi accru la visibilité d’un des nombreux exemples de la rapacité des capitalistes : cette entreprise a fait 588 millions de bénéfices en un semestre et veut sacrifier 3500 employés (et leurs familles) sur l’autel du profit. Le dernier slogan crié était bien entendu : “Aujourd’hui dans la rue, demain on continue”. Une réunion ouverte a ensuite eu lieu sur le thème “Finance partout, justice nulle part, quelle riposte contre la dictature des banques et des multinationales”.

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  • Rassemblements: Solidarité avec la grève des étudiants en Espagne!

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    Appel à la jeunesse à travers le monde : soutenez la grève étudiante espagnole en défense de l’enseignement public !

    Le 26 octobre, nous, les étudiants de l’État espagnol quitteront nos classes pour protester contre les politiques qui détruisent l’enseignement public. A l’instar de nombreux autres pays, notre gouvernement de droite a instauré des coupes budgétaires massives et a mis en place diverses contre-réformes qui visent à rendre l’enseignement uniquement accessible à ceux qui peuvent se permettre d’en payer le prix.

    Cet été, le gouvernement a adopté l’une de ses plus sauvages attaques: les «re-validations» franquistes. Il s’agit d’une série d’examens à passer à la fin de l’enseignement primaire, secondaire et post-secondaire. Nos parents ont dû les subir sous la dictature de Franco. Elles étaient utilisées comme une sorte de filtre pour tenter de bloquer l’accès à l’université aux jeunes de la classe des travailleurs. L’objectif est de détruire l’enseignement public pour le soumettre au marché.

    Pour cette raison, le syndicat des étudiants appelle à une grève dans l’enseignement le 26 octobre. Plus de 70 manifestations sont déjà prévues. La grève a déjà gagné le soutien de la Confédération des associations de parents (CEAPA) et de nombreux syndicats d’enseignants. Nous appelons la jeunesse du monde à nous soutenir ce jour-là en organisant des rassemblements devant les ambassades espagnoles.

    La lutte de la jeunesse pour ses droits est une seule et même lutte à travers le monde !
    Non au système franquiste des re-validations!
    Pour l’accès à un enseignement gratuit et de qualité pour tous!

    • BRUXELLES : 26 octobre. 14h. Rassemblement devant l’ambassade d’Espagne à Bruxelles. Rue de la Science 19, 1000 Bruxelles (près d’Arts-Loi). 
    • LIEGE : 26 octobre, 17h, Rassemblement au Consulat honoraire d’Espagne à Liège, Avenue du Luxembourg n°11, 4020 Liège

    Pour signer l’appel: marisaz84@gmail.com.

    1er signataires:

    • Etudiants de Gauche Actifs
    • Parti Socialiste de Lutte
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    Photo de solidarité prise lors d’un meeting à Bruxelles
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    Photo de solidarité prise lors d’un meeting à Mons

     

  • Liège. Action de solidarité avec les travailleurs d’ING menacés de licenciement

    • stopbankstersRassemblement ce jeudi 13 octobre à 17h30 place du XX Août et départ vers l’ING – Opéra.
    • L’action sera suivie à 19h par une réunion ouverte des Etudiants de Gauche Actifs sur le thème “Finance partout – justice nulle part : Quelle riposte contre la dictature des actionnaires ?”

    Lundi 3 octobre, la direction d’ING a annoncé la suppression de près de 3500 emplois en Belgique, ainsi que la fermeture d’environ la moitié de ses agences. La digitalisation du secteur bancaire est invoquée pour justifier ces licenciements, « une nécessaire modernisation » diront certains. En fait de nécessité, c’est plutôt celle d’augmenter les plantureux bénéfices du groupe qui prime.

    Une chose est sûre : ING n’a pas à s’inquiéter pour sa pérennité, bien au contraire : lors du 1er trimestre de 2016, elle a réalisé un bénéfice 588 millions d’euro, soit plus que pour l’ensemble de l’année 2015. Au cours des dix dernières années, 7,2 milliards d’euro auraient été distribués aux actionnaires. Que ce soit via la déduction des intérêts notionnels ou d’autres dispositions légales, l’Etat belge offre à ING de nombreux outils pour gonfler ces chiffres.

    Et pour quel résultat ? La suppression de 3500 emplois sur 8100, la fermeture de 600 agences sur 1250, des services au contact d’un agent plus difficiles d’accès et plus cher,… Derrière le prétexte de la digitalisation se cache une logique simple : « Faites-plus vous-même, et donnez-nous plus ». Donner à qui ? A ces mêmes grands patrons et actionnaires dont la soif dévorante de profits a provoqué la crise économique de 2008 dans laquelle d’énormes quantités d’argent public ont été englouties, et dont le poids fut supporté par la collectivité sans que les responsables aient été inquiétés.

    L’attitude scandaleuse de la direction d’ING, prête à jeter des milliers de personnes dans la misère et à nier le droit à des services adaptés à des dizaines de milliers d’autres dans le seul but de gonfler les profits de quelques-uns exige une réponse. Vendredi 7 octobre, un millier de personnes se sont réunies devant le siège d’ING à Bruxelles. Contre ces licenciements et l’avidité des banksters, nous vous donnons rendez-vous ce jeudi 13 place du XX Aout à 17h30 pour une action de protestation et de solidarité devant l’ING-Opéra.

    Néanmoins, le comportement d’ING n’a rien d’un fait isolé : elle est profondément inscrite dans la nature du système capitaliste. Qu’il s’agisse de licenciements ou de spéculation, une réflexion est nécessaire, tout comme une réponse politique capable de mettre un terme aux dégâts occasionnés par la dictature des actionnaires. C’est pourquoi l’action sera suivie d’une réunion ouverte d’Étudiants de Gauche Actifs sur le thème « Finance partout, justice nulle part : quelle riposte contre la dictature des actionnaires ? »

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  • La grève, est-ce que c'est dépassé ?

    ega_greve24Avant les vacances, un sentiment anti-grèves s’est propagé via les médias, à travers toute la Belgique. Ces actions impactent, entre autres, les secteurs publics (comme les transports en commun) et on entend dans la presse qu’ils nuisent au quotidien de la majorité de la population. Reste à démontrer en quoi les intérêts des militants en grève rejoignent ceux des gens ordinaires et quel rôle les jeunes peuvent apporter.

    Etudiants de Gauche Actifs – Mons

    C’est quoi une grève ?

    Une grève est un arrêt organisé et collectif du travail, souvent à l’initiative des syndicats, contre des mesures antisociales (austérité, licenciement collectif…) prises par le gouvernement et/ou le patronat, mais aussi pour de nouvelles conquêtes sociales. En effet, au cours de l’histoire, le moyen d’action le plus efficace trouvé par les travailleurs est la grève. Elle a permis d’obtenir de meilleures conditions de travail : la semaine de 40 heures, l’augmentation des salaires, l’interdiction du travail des enfants,… Nous vivrions toujours au 19ème siècle sans ses luttes ! Mais si nous ne faisons rien aujourd’hui, nous y retournerons.

    Un gouvernement pro-riches !

    Pour faire passer les mesures anti-sociales, l’État affirme, à chaque fois, que la compétitivité des entreprises est à accroître à tout prix. Que c’est pour notre bien. Mais bien sûr ! En fait, ça veut dire que les travailleurs, dans chaque pays et entreprise, doivent se plier à la concurrence mondiale au détriment de notre train de vie. Le gouvernement permet aux grosses entreprises de ne pas ou presque pas payer d’impôts, par exemple avec les intérêts notionnels (exemption d’impôts) et les zones franches (zone sans impôts et avec plein d’avantages pour les super riches) avec comme argument que ça va créer de l’emploi, mais on n’en voit pas la couleur… Il privatise aussi certains services publics pour accroître les profits des plus riches.

    Cela démontre bien que le capitalisme n’a plus rien à nous offrir et donc la légitimité de notre entrée en lutte. Chacun possède sa propre force : les 1% de supers-riches ont les médias, les politiciens et l’argent ; les 99% (nous) ont leur nombre. Les mouvements collectifs peuvent donc être efficaces si nous comptons sur notre propre force : des actions collectives des travailleurs et des jeunes (manifestations, grèves,…).

    Et les étudiants là-dedans ?

    Les grèves ne sont en aucun cas “d’un autre temps” comme on aimerait nous le faire croire dans les médias. Toute grève se déploie lorsqu’une injustice se présente, elle vise à mettre fin à l’exploitation. Ne rien faire n’est pas envisageable. Et les grèves étudiantes ne sont pas à ignorer, ce sont le temps et les moyens donnés dans la grève qui donnent leur force aux grèves étudiantes. Les jeunes ont une grande capacité de mobilisation. Mais allié aux travailleurs qui peuvent mettre l’économie à l’arrêt comme lors de mai 68 (10 million de travailleurs en grève) et avec des méthodes démocratiques, cela peut rendre le mouvement invincible !

    Tous ensemble, mobilisons-nous !

    Sous le capitalisme, une minorité de personnes détient les moyens de production (usines, entreprises,…). Ainsi, notre travail est notre unique ressource et le patron a d’emblée le dessus. Nous avons des intérêts opposés au patronat car, entraîné dans la course au profit et la compétitivité mondiale qu’elle produit, il tendra toujours vers la diminution des salaires, les licenciements,… La grève est le seul outil majeur pour faire face à ce système qui ne profite qu’à une petite minorité de super-riches sur une majorité. En solidarité, lors de la prochaine grève, fais la tournée des piquets avec nous !

  • Economiser jusqu’au moment où les universités ne sauront plus garder la tête hors de l’eau?

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    [VU DE FLANDRE] L’infrastructure de l’enseignement supérieur coûte 123 millions d’euros, le gouvernement en prévoit 28,6.

    Cet été il a été révélé que différentes universités flamandes doivent contracter des emprunts pour le maintien de leurs bâtiments. Après des années de manque de moyens, les réserves des universités ont complètement fondu. Le seul moyen de garder la tête hors de l’eau, c’est de faire usage des taux d’intérêt historiquement bas et d’emprunter. Un pis-aller, aucunement une solution à long terme.

    Article d’un syndicaliste de l’université de Gand

    Les universités de Bruxelles (VUB), Gand et Hasselt ont déjà emprunté pour l’entretien de l’infrastructure. La rénovation et la construction de bâtiments sont nécessaires au vu de la croissance du nombre d’étudiants. Le gouvernement flamand ne prévoit pourtant que 28,6 millions d’euros pour l’infrastructure des universités. En 2011, les cinq universités flamandes avaient besoin de 123 millions d’euros pour leur équipement et leurs bâtiments. Ils reçoivent cinq fois moins.

    De plus en plus d’économies

    Auparavant, ce fossé était comblé par des transferts de moyens initialement prévus ailleurs. Mais les mesures d’austérité sont passées par là et les universités trouvent de moins en moins de moyens à réallouer. Le gouvernement précédent avait économisé 120 millions d’euros dans l’enseignement supérieur. En deux ans le gouvernement actuel a brisé ce record : 50 millions en 2015 et 80 millions en 2016 (avec l’objectif de 400 millions en tout pour 2019). C’est prometteur pour le budget 2017 qui sera décidé cet automne. Les responsables des universités et hautes écoles continuent à espérer que les économies s’arrêtent. Entretemps, les emprunts servent à limiter la casse.

    La ministre de l’enseignement Hilde Crevits (CD&V) continue à nier le problème : ‘‘Les budgets des universités sont encore en équilibre, donc il n’y a pas de problème’’, a-t-elle affirmé après la discussion sur le budget régional en 2015. Le 18 mars 2016, les syndicats de l’enseignement supérieur flamand ont mené une action contre l’austérité. La ministre disait : ‘‘Je fais de mon mieux, mais nous vivons dans une période d’austérité.’’ Les efforts de la ‘‘ministre qui faisait de son mieux’’ livraient leur résultat un mois plus tard : des 130 millions d’euros économisés en deux ans, le gouvernement a rendu 2,5 millions d’euros. La ministre parlait de ‘‘revenir sur les économies’’. Elle pense vraiment que nous allons avaler cela ?

    Emprunts et moyens privés ne sont pas de solutions à long terme

    Il y a quand même au moins un ‘fou’ qui s’est fait tromper par le ministre: le recteur de l’université d’Anvers Alain Verschoren. Pendant que les autres recteurs ont expliqué la situation financière difficile de leur université pour expliquer qu’ils doivent faire des emprunts pour l’infrastructure, le recteur Verschoren déclarait que les moyens prévus par le gouvernement sont suffisants et que les universités doivent aller chercher des moyens privés. Est-ce que le recteur Anversois se réjouit déjà tellement de la fin de son mandat qu’il ne se soucie plus de ce que vit le personnel de son université ? N’est-il pas au courant de l’augmentation de la charge de travail, des conditions de travail toujours plus flexibles et de l’insuffisance de l’infrastructure ? Est-il aveugle aux chiffres ?

    Entre 1995 et 2000, le nombre d’étudiants est passé de 146.344 à 207.954, soit une augmentation de 42%. Au cours de la même période, le nombre d’employés avec des tâches d’enseignement (donc sans les chercheurs) est passé de 12.413 à 12.390. Le nombre de nouveaux doctorats à des universités Flamands a augmenté entre 1995 et 2012 de 600 à 1.650 par an, le nombre de publications a triplé entre 1992 et 2009. Entretemps, le gouvernement a continué à faire des économies. Pendant les élections pour un nouveau recteur à Anvers, le poulain de Verschoren, son vice-recteur Meeusen, a perdu d’une façon surprenante face à son challenger Herman Van Goethem. Un signe que la vision de Verschoren sur l’austérité n’était pas très populaire parmi le personnel et les étudiants ?

    Il nous faut une position nuancée sur la question des emprunts et des moyens de financement privés. Les économies de ce gouvernement imposent un lourd fardeau sur l’avenir de l’enseignement supérieur. En empruntant maintenant, les universités peuvent remettre les plus grands problèmes à dans quelques années. Sans les emprunts, il sera impossible de faire les investissements urgents et nécessaires. Il faut tenir compte de ce dilemme.

    Mais en même temps, il faut souligner que les emprunts ne sont pas une solution à long terme. Dans les années à venir, les emprunts devront être remboursés. A moyen terme, les universités risquent de ne plus avoir assez de moyens pour payer les échéances et faire de nouveaux investissements qui seront nécessaires. Sans refinancement public, les universités seront obligées de prendre des mesures d’austérité sans issue dans l’enseignement supérieur. Les problèmes actuels de la charge de travail, l’insuffisance de l’infrastructure et les hausses des minervaux ne vont faire que s’aggraver d’une façon drastique.

    Déjà organiser la résistance

    Les syndicats dans l’enseignement supérieur et un nombre d’organisations étudiantes comme les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) commencent déjà à préparer la résistance. Ces dernières années, nous avons vu des actions contre l’augmentation du minerval. EGA a organisé des actions de lycéens à Gand. Toute une génération de lycéens a eu une expérience importante de résistance et de lutte contre l’austérité. Ils vont profiter de cette expérience dans les luttes à venir.

    Au début de l’année scolaire en 2015, les syndicats ont mené des actions. Ils avaient fait le bilan de la performance de l’enseignement supérieur et des moyens financiers prévus par le gouvernement flamand. L’enseignement peut présenter des chiffres de croissance spectaculaires, tant en nombre d’étudiants qu’en résultats de recherche. Toutefois, le financement public a continué de baisser. Le gouvernement reste en défaut sur ses propres engagements de 2000 avec les accords de Lisbonne. Ces accords stipulaient que le nombre d’étudiants devrait augmenter et que les résultats de la recherche devraient croître. Le personnel dans l’enseignement a fait sa part. Le gouvernement avait promis de passer à 2% du Produit Régional Brut pour l’enseignement supérieur. Pour 2015, cela signifiait une augmentation du budget de l’actuel 1,7 milliards d’euro à 3,8 milliards ! Ces chiffres montrent le sous-financement de l’enseignement supérieur.

    Il faut donc continuer la lutte : nous devons organiser les étudiants et les membres du personnel contre l’austérité. Nous ne pouvons pas compter sur le bon esprit des gouvernements, il faut lutter. Des moyens, il y en a, l’austérité n’est qu’une expression de la réticence politique pour chercher des financements chez les multinationales, les spéculateurs ou les très riches au lieu de faire payer les travailleurs et leurs familles. Luttons pour utiliser les moyens pour les besoins réels de la société : enseignement et recherche de qualité, mais aussi des transports publics, des soins de santé, le logement,… En bref : une vie décente pour tout le monde.

  • Étudiants de Gauche Actif : un programme bien chargé

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    9/10 des jeunes de 18-30ans pensent qu’il “faut changer radicalement la société”, la moitié affirme même cela de façon très nette, rapporte une étude de Solidaris. C’est une réaction logique au vu du désenchantement profond face à un système où nous serons la première génération à vivre moins bien que celle de nos parents. Même si pour beaucoup de jeunes cela va de pair avec l’idée qu’on ne sait rien y faire, qu’il n’y a pas d’alternative comme nous l’inculque l’idéologie dominante, le potentiel est grand. Après les campagnes d’été, il est temps de préparer la rentrée et de rencontrer de nouveaux jeunes qui veulent lutter avec nous contre le capitalisme, pour une société qui réponde aux besoins de tous.

    Par Emily

    Après un été bien chargé…

    L’édition 2016 du camp EGA – PSL fut une grande réussite avec un nombre record de participants, des ateliers-débats très instructifs qui se sont souvent prolongés de manière informelle jusque tard dans la nuit. Il a aussi permis aux jeunes des différentes régions de se rencontrer et c’est aujourd’hui, ensemble, qu’ils préparent la rentrée. L’été s’est poursuivi avec la campagne menée sur les festivals. Le fonds de lutte qui y a été récolté nous permettra d’imprimer notre matériel de rentrée et les contacts faits d’avoir de nouvelles têtes pour participer à sa distribution et aux actions.

    … nous voilà fin prêts pour la rentrée.

    De nombreux jeunes sont en colère contre ce système et le manque de perspectives flagrant qu’il offre. Si nous voulons une société qui répond aux besoins de tous, cela passera par des luttes majeures. La jeunesse n’a pas le pouvoir de faire pression en bloquant l’économie, mais elle a par contre une grande capacité de mobilisation. Il est vrai qu’à court terme, il n’y a pas de mouvement large anticapitaliste qui se profile dans la jeunesse. Toutefois, les Étudiants de Gauche Actifs veulent se mobiliser et mobiliseront autour d’eux sur une série de thèmes abordés par ailleurs dans ce journal.

    Aujourd’hui, c’est le grand capital qui impose son agenda. Avec le TTIP et les autres traités de libre-échange, c’est tout pouvoir aux multinationales au détriment des travailleurs et de la jeunesse. Nous avons donc participé hier à la mobilisation contre le TTIP et le CETA à Bruxelles.

    Le gouvernement, à la botte des super-riches, nous concocte mesure antisociales après mesure antisociales. La ‘‘loi Peters’’ et sa flexibilisation accrue du travail n’en est qu’une des dernières expressions. Nous participerons au bloc jeune lors de la manifestation syndicale nationale du 29 septembre.

    Pour imposer leur agenda, c’est la stratégie du diviser pour mieux régner. Les politiciens émettent de plus en plus de propos racistes totalement banalisés dans les médias. Cela permet aussi de mieux détourner l’attention des véritables problèmes. Nous organiserons différentes actions locales, entre autres devant les bureaux de la NV-A. Nous nous rendrons également à Dortmund (Allemagne) le 24 septembre pour une manifestation antifasciste suite à l’agression d’un camarade par des néo-nazis. Toi aussi, viens avec nous !

    À côté des nombreuses actions qui parsèmeront la rentrée, nous serons présents avec des stands sur la plupart des campus, mais aussi devant une série d’écoles. L’ambition est d’informer un maximum de jeunes sur ce qui est en jeu et les convaincre qu’une alternative est possible.

    affiche_total_sept_2016Nous inviterons les intéressés à participer à nos meetings et à venir avec nous aux différentes mobilisations. N’hésite pas, viens discuter avec nous !

    Conférences – débats : “Caterpillar, TTIP, austérité: Non à la dictature des marchés !”

    • BXL : Mercredi 21/09, 18h30, ULB – Solbosch – AW1.120
    • MONS : Lundi 26/09, 19h, Café Le Central (à l’étage), Grand Place
    • LIEGE : Lundi 26/09, 19h, ULg, place du XX Août, Salle A2/4/12 (Parcours fléché)
    • NAMUR : Lundi 03/10, 18h30, 23 rue de Bruxelles
  • Les Etudiants de Gauche Actifs protestent contre le racisme de la N-VA

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    Le 15 septembre dernier, les Etudiants de Gauche Actifs de Gand avaient organisé une action de protestation en déposant une lettre dans la boite aux lettres de Siegfried Bracke (président de la Chambre, N-VA). L’occasion immédiate de cette action, ce furent les déclarations racistes des membres de la N-VA au cours de ces dernières semaines.

    Mai, membre d’EGA à Gand à Saint-Lucas, explique : ‘‘Le discours de haine des politiciens, l’interdiction du burkini et toutes les déclarations racistes de la N-VA leur permettent de ne pas se prononcer contre les problèmes sociaux réels ! Ce ne sont jamais les grandes entreprises ou les multinationales qui sont accusées. Ce sont toujours certaines catégories de la population. La N-VA en fait un sport. D’abord, les Wallons et les chômeurs, plus tard les Berbères, les réfugiés et enfin les musulmans. Qui sera le prochain bouc émissaire?’’

    Kobe, membre d’EGA à Gand à l’Athenée Voskenslaan, explique : ‘‘Nos gouvernements sont des Robin des Bois inversés: des cadeaux pour les riches, les banquiers et les multinationales, de l’austérité pour les jeunes, les travailleurs, les chômeurs et les retraités. En accusant ensuite les migrants. Seuls les bénéfices des grandes entreprises comptent et la rage austéritaire du gouvernement de droite peut causer plus de ravages si les jeunes et les travailleurs ne réalisent pas qu’ils ont des intérêts identiques à leurs collègues issus de l’immigration ou ayant une autre religion. Nous pouvons mieux riposter au racisme en étant organisés et en construisant une alternative aux assainissements et aux problèmes sociaux. Nous renforçons la solidarité par la lutte.’’

  • Des études hors de prix bientôt réservées à l’élite?

    Notre avenir mérite des moyens !

    p15_enseignementEn Flandre, en 2014, des économies ont été opérées à hauteur de 400 millions d’euros dans l’enseignement supérieur et d’autant encore dans le primaire et le secondaire. Cela s’ajoute à de nombreuses années de sous-investissement chronique, quel qu’ait été le gouvernement. Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en juin un projet de décret assurant un refinancement progressif de l’Enseignement supérieur pour un montant global de 107,5 millions d’euros entre 2016 et 2019. Au vu du financement par enveloppe fermée depuis 1997 (une diminution des subventions de 21 % par étudiant dans les universités et de 7 % dans les hautes écoles), c’est loin de compenser l’arriéré de sous-financement. La politique de sous-financement se poursuivra donc, juste un peu moins fortement.

    Selon Test-Achats et la Ligue des familles, en Flandre, la politique de la ministre Crevits revient à 117 € supplémentaires par étudiant. Une année scolaire dans le secondaire flamand revient à 1.287 € par enfant. Dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ligue des familles avance qu’il est question de 1.225 € en primaire et de 1.550 € en secondaire. Soit l’équivalent d’un mois de salaire – dans un pays où près d’un enfant sur cinq grandit dans une famille sous le seuil de pauvreté – le tout pour avoir cours dans des bâtiments vétustes et pour 40.000 élèves dans des classes conteneurs. Aux dires de l’UNICEF, notre enseignement est champion en termes de reproduction des inégalités par rapport aux autres pays membres de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les pays capitalistes développés). Le contexte socio-économique des parents détermine dans de nombreux cas le niveau d’éducation des enfants. Par exemple, un enfant issu d’une famille plus aisée sera, selon le dernier rapport PISA, environ 60 % plus susceptible de suivre un enseignement général (hors technique, artistique et professionnel) que celui issu d’un milieu plus précarisé. Selon l’indice ECM (prenant en considération le statut social, économique et culturel), parmi les 10 % d’élèves les plus précarisés, 65 % sont en retard scolaire à l’âge de 15 ans, contre 18 % ‘‘seulement’’ des élèves du dixième le plus favorisé.

    Pour les profs, l’enseignement est également un parcours du combattant pour jongler entre les prépas et les corrections et pour les jeunes profs aussi entre les différents remplacements. La précarité et les conditions de travail sont tel qu’un tiers des profs abandonnent le métier dans les 5 ans en Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Dans l’enseignement universitaire, les choses ne sont guère meilleures. Là aussi le taux de réussite diffère généralement beaucoup en fonction du milieu socio-économique. Par exemple, seuls 10 % des étudiants sont issus d’un milieu ouvrier. Les moyens ont drastiquement baissé ses dernières années dans tout le pays, tant dans les hautes-écoles que dans les universités, alors que les situations difficiles sont en augmentation. De plus en plus d’étudiants demandent de l’aide pour mener à bien leurs études supérieures.

    Pour certains, c’est une aubaine : une banque en ligne propose désormais un crédit “études”. Si rien ne change, nous connaîtrons une ‘‘américanisation’’ de l’enseignement belge avec des étudiants qui sortiront de leurs études profondément endettés. C’est ce qu’ont dénoncé dans la presse les vice-recteurs de l’ULB et de l’UCL : ‘‘En tant que Vice-recteur aux affaires sociales de l’ULB, je reçois chaque année des centaines d’étudiants (…) Je peux vraiment témoigner combien d’étudiants connaissent des situations dramatiques dont on n’a pas idée. Il y a certains étudiants qui ont des vies telles que, si vous en faisiez un film, vous vous diriez que le réalisateur a exagéré. (…) essayer de gagner de l’argent de ce groupe d’étudiants-là, je trouve que c’est vraiment obscène et très dangereux.’’(RTBF.be, 19 août 2016).

    L’argent ne manque pourtant pas pour résoudre les multiples problèmes dont est victime notre enseignement. Les scandales d’évasion fiscale des LuxLeaks et des Panama Papers nous ont révélés que de riches Belges planquent leur argent sur des milliers de comptes clandestins dans des paradis fiscaux. S’en prendre à ces fraudeurs permettrait de faire un grand pas vers un enseignement complètement gratuit et de qualité et même de soulever la nécessité d’un salaire étudiant pour réellement permettre un accès identique aux études indépendamment de son origine sociale. Cette approche n’est bien entendu pas celle du gouvernement fédéral. Ce dernier s’apprête à dépenser des milliards d’euros dans l’achat de nouveaux avions de chasse alors que le prix d’un seul de ces nouveaux F-35 permettrait d’engager… 3.750 enseignants supplémentaires en Belgique pendant un an ! Quant aux partis au pouvoir en Fédération Wallonie-Bruxelles, ils ont démontré par le passé qu’ils ne différaient que sur le rythme et l’ampleur de l’austérité et de la politique de cadeaux aux patrons.

    Nous dirigeons-nous vers un modèle d’enseignement à l’anglo-saxonne où l’enseignement est devenu un terrain de jeu pour la soif de profits du privé? En Grande-Bretagne, les frais d’inscription dans le supérieur atteignent les 14.000 euros. L’Université de Gand voulait essayer cette année de mettre en place un projet pilote en ce sens en augmentant les frais d’inscription pour les cours de maîtrise à 5730 euros, mais elle a dû reculer suite à la résistance des étudiants.

    Les étudiants du secondaire et du supérieur doivent contre-attaquer et lutter en solidarité avec le personnel enseignant ou non et leurs syndicats contre toutes les mesures antisociales et pour un enseignement gratuit et de qualité.

    Les Étudiants de Gauche Actifs appellent donc la jeunesse à s’impliquer dans la manifestation syndicale du 29 septembre (10h, gare de Bruxelles-Nord) et dans la grève générale nationale du 7 octobre en allant soutenir les piquets de grève. Contactez-nous pour le faire à nos côtés !

  • Une campagne d’été de lutte contre les discriminations

    dour_2016_01Pour les Etudiants de Gauche Actifs, l’organisation de jeunesse du PSL, chaque été est l’occasion d’être présents sur les festivals et les autres lieux où les jeunes se réunissent, pour se relaxer bien sûr, mais aussi pour mener campagne. Cette année encore, nous aborderons la lutte contre les discriminations racistes, sexistes et homophobes. Nous parlerons également de la résistance contre les politiques d’austérité, des suites du plan d’action syndical à la rentrée et de la manifestation contre le traité transatlantique (TTIP) le 20 septembre.

    Sur les pages 14 à 16, vous trouverez quelques articles dans lesquels nous développons notre approche concernant la lutte contre les discriminations. Nous défendons une réponse sociale contre les pénuries et nous combattons ce qui nous divise dans cette lutte. Avec EGA, nous ne nous limitons pas à des mots et des analyses, nous voulons être concrètement actifs avec de nombreuses activités. Cette année, nous avons été à la base de l’organisation de diverses manifestations antiracistes à Anvers (janvier), Gand (février) et Louvain (mars). Ces manifestations ont toujours dépassé la participation aux manifestations de l’extrême droite qui prenaient place au même moment. Chaque fois qu’un groupe raciste comme PEGIDA dresse sa tête, nous essayons d’organiser la résistance. Grâce à la mobilisation, nous pouvons éviter que l’extrême droite occupe les rues. Cet été, nous voulons discuter du programme et des méthodes nécessaires pour en finir avec l’extrême droite avec un maximum de jeunes et de travailleurs pour construire un rapport de forces visant à isoler le racisme dans la société.

    Il en va de même avec le racisme et le sexisme. A l’occasion de la journée internationale des femmes le 8 mars dernier, nous avons organisé une journée de formation nationale avec une centaine de participants mais aussi participé en nombre à une manifestation initiée par le comité des femmes sans papiers à Bruxelles le lendemain. La situation particulièrement vulnérable des femmes sans papiers a ainsi été plus largement portée à la connaissance du grand public avec une démonstration de solidarité. Tout comme lors des attaques de Bruxelles, nous avons participé à la veillée de solidarité qui a suivi la tuerie homophobe d’Orlando. A la Pride, nous sommes intervenus pour défendre une approche combative contre l’homophobie.

    Un défi important pour les jeunes dans les mois à venir sera la lutte contre l’austérité. Notre avenir est menacé, il nous faut rejoindre les rangs de la résistance sociale. En France, la jeunesse a naturellement pris sa place dans l’action. Cela doit également être possible en Belgique. En Flandre, quand les minervals ont augmenté à la rentrée 2014, EGA a organisé des centaines d’étudiants du secondaire de Gand. Malheureusement, ce mouvement fut limité aux étudiants dans cette ville, son développement n’a pu être assuré pour atteindre la victoire. Mais cela a montré au grand jour le potentiel et aussi la différence qui existe entre différents groupes de jeunesse politiques.

    La manifestation syndicale nationale du 29 septembre et la grève générale nationale du 7 octobre offrent des possibilités de s’engager dans la résistance sociale, de même que la manifestation du 20 septembre contre le TTIP. Nous ne pouvons permettre aux multinationales et aux gros actionnaires de décider de notre vie. Contre la dictature des multinationales imposée par les partis austéritaires, défendons une alternative pour une autre société dans laquelle la jeunesse pourra avoir foi en l’avenir. Pour nous, cela signifie une société socialiste. Milite avec nous et rejoints les Etudiants de Gauche Actifs !

    Contacte nous via info@gauche.be ou 02/345 61 81.

  • Non à la dictature des multinationales ! EGA en campagne durant l'été

    ega_2016

    Cet été, les Étudiants de Gauche Actifs mèneront campagne en rue, aux festivals,… afin de préparer leurs activités de rentrée. Voici ci-dessous le tract qui présente ces dernières. // Tract en version PDF

    20 SEPTEMBRE : MANIFESTONS CONTRE LA DICTATURE DES MULTINATIONALES !

    Bien que le contenu du TTIP ne soit pas encore connu totalement, ses grandes lignes sont claires : tout le pouvoir aux actionnaires ! Notre génération est déjà confrontée à toutes les conséquences de ce système : chômage de masse, terrorisme, guerre, misère… Le TTIP est une (grosse) attaque en plus contre les conditions des vies de la majorité.

    Ils ont l’argent, on a le nombre

    Il n’y a pas de fatalité. En renversant le rapport de force, nous pouvons changer les choses. En manifestant, nous montrerons que les jeunes et les travailleurs refusent ce traité. Une manif ne sera pas suffisante. Mais utilisons chacune d’entre elles pour construire le mouvement contre le TTIP.

    Dans ton école, ton unif…

    Discute autour de toi pour convaincre une ou plusieurs personnes de participer. Organise des rendez-vous pour discuter du TTIP, fabriquer un calicot ou des pancartes… Bref : regarder comment on peut construire le mouvement autour de nous. Tu peux aussi nous contacter pour voir comment t’impliquer dans la lutte.

    L’utopiste, c’est celui qui croit en l’avenir du capitalisme !

    S’opposer au TTIP, c’est aussi s’opposer au système qui permet à une minorité d’accaparer les richesses : le capitalisme. EGA lutte pour une société où les grandes entreprises seraient placées sous le contrôle démocratique de la collectivité. La production de richesses ne doit pas servir à remplir les portefeuilles des plus riches, mais à combler les besoins de chacun. Une société qui assure l’émancipation de tous, c’est ce que nous appelons socialisme démocratique.

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    Envie de poulet au chlore dans ton assiette ?

    Le TTIP projette de créer la plus vaste zone de libre-échange au monde (UE+USA). Cela prendra le pire des législations de chaque continent en matière de salaires, santé, environnement… et les imposera à l’autre. Des tribunaux spéciaux seront même créés dans les cas où un État prendrait des mesures pouvant diminuer les profits d’une multinationale. Pour l’Europe, ça veut dire : levée de l’interdiction sur les OGM ou le “nettoyage” du poulet au chlore, arrêt des taxes antipollution… Mais aussi arrêt total de toute réglementation du secteur financier. Bref, les actionnaires auront légalement plus de droits que nos votes. La dictature des multinationales est officialisée.

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    MOBILISONS-NOUS POUR FAIRE CHUTER CE GOUVERNEMENT DE MALHEUR ET TOUTE L’AUSTÉRITÉ !

    La réforme de la loi travail, en quoi consiste-t-elle ?

    C’est un ensemble de mesures qui flexibilisent nos conditions de travail. Elles seront désormais négociées individuellement. Seul face à son patron, le travailleur est faible et devra tout accepter sans contrepartie. De plus, les 100 premières heures supplémentaires seront prestées sans sur-salaire ni récups ; bonjour la semaine des 45h ! Des contrats d’intérim longue durée seront possibles avec la perspective de bonds quotidiens d’un lieu de travail ou d’une mission à l’autre. Et pour couronner le tout, les horaires pourront désormais être communiqués seulement 24 h à l’avance.

    En quoi cette réforme concerne-t-elle les jeunes ?

    Actuellement, 70 % des intérimaires ont moins de 30 ans et 36 % sont étudiants. Le gouvernement souhaite nous mettre en concurrence les uns avec les autres, coincés dans un statut précaire et avec pour seul rôle de satisfaire les besoins du marché. La restriction de l’accès aux différentes allocations et le sous-emploi chronique aggravent la situation. À Bruxelles, on compte en moyenne 1 emploi disponible pour 17 demandeurs. Et tout cela, sans parler des mesures d’austérité dans l’enseignement qui s’élèveront à près d’un milliard d’euros sur l’ensemble de la législation et en réduiront la qualité tout comme l’accessibilité.

    Quelle alternative ?

    Contre ce projet patronal, nous devons défendre les intérêts de notre classe sur une base collective. Cela signifie lutter pour des services publics de qualité et accessibles à tous, ainsi que pour un partage équitable du temps de travail, sans réduction de salaire et avec embauche compensatoire.

    Au-delà de ça, ce n’est qu’en sortant de ce système capitaliste au service d’une minorité d’actionnaires et de gros patrons que nous pourrons contrer définitivement le détricotage de nos conditions de vie et de travail. Nous devons construire une société où les besoins prennent le pas sur les profits, ce qui ne pourra être assuré qu’en étendant la démocratie bien au-delà des parlements et en mettant les secteurs clefs de l’économie sous contrôle collectif.

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    Nous sommes dans la m…

    Beaucoup ne connaissent pas l’ampleur des mesures d’austérité qui nous attendent ; il est essentiel d’en discuter le plus possible autour de nous et d’utiliser tous les canaux d’information (journal militant, réseaux sociaux, etc.) . Il est essentiel d’organiser des discussions collectives à ce sujet dans les écoles et sur les campus ! Profitons du temps de midi pour improviser de telles discussions où chacun pourra poser ses questions et émettre des propositions d’action.

    Organisons-nous

    Une telle AG improvisée peut alors déboucher sur la construction d’un Comité d’Action contre l’austérité au sein duquel tous peuvent s’impliquer davantage. Celui-ci peut, sur base de la discussion, mettre sur pied une action, collecter le matériel nécessaire à sa réalisation (banderole…) et écrire un tract afin de mobiliser pour celle-ci. On peut mettre en avant des slogans ou même réécrire des chansons.

    Passons à l’action

    Les actions possibles sont très diverses : proposer aux jeunes de signer la banderole en soutien, mobiliser vers les actions syndicales, pourquoi pas à l’aide de capsules vidéos illustrant notre combat, participer activement (calicots, banderoles, slogans…) aux actions syndicals. Il est important que chaque action puisse se finir par une AG et qu’à chacune, on discute de l’action suivante et du message à faire passer pour progressivement nous renforcer démocratiquement.

    Tous ensemble vers la manif du 29 septembre et la grève générale du 7 octobre

    Le Comité d’Action et les AG ne doivent pas se limiter aux jeunes. Nous sommes tous concernés par les mesures de casse sociale : unissons-nous dans la lutte ! Contactons les délégations syndicales de l’ensemble du personnel. Pourquoi ne pas écrire un tract commun, partir ensemble en manif et faire des piquets de grève communs : étudiants et travailleurs ?

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    REJOINS LES ÉCOLIERS ET ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !

    Le capitalisme – confronté à une crise économique, sociale, écologique et migratoire – n’a aucune réponse à nous apporter. Il n’engendre que guerre et misère. Une autre société est donc nécessaire ! Se baser sur le sentiment d’indignation et de frustration n’est pas suffisant. Pour changer la société, nous devons la comprendre et l’analyser, mais aussi tirer les leçons du passé. Pour cela, nous nous basons sur le marxisme. Ce n’est pas un dogme rigide, mais une méthode d’analyse flexible dans le but de changer le monde.

    Étudiants de Gauche Actifs (ALS, Actief Linkse Studenten en Flandre) est l’organisation de jeunesse du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de l’économie par la collectivité, orientée vers les besoins de la majorité de la population. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.

    Ensemble, construisons cette société ! Contacte-nous pour être tenu au courant de nos activités, pour prendre rendez-vous avec un militant pour en savoir plus sur EGA ou pour devenir membre : carte de membre à 5 € (avec 3 numéros de notre journal Lutte Socialiste offert).
    FACEBOOK.COM/GAUCHE.BE – INFO@GAUCHE.BE – 0474/35 30 36 (Emily)

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    STOP au RACISME, au SEXISME, à l’HOMOPHOBIE – TOUT CE QUI NOUS DIVISE NOUS AFFAIBLIT

    Stop au racisme

    La violence policière contre les Noirs aux USA, les contrôles au faciès encore renforcés depuis les attentats, la politique migratoire européenne, l’exploitation des sans-papiers,… Tant d’exemples qui illustrent à quel point la société capitaliste est rongée par le racisme et les discriminations.

    Stop au sexisme

    La marchandisation du corps des femmes et son utilisation comme outil marketing pour faire du fric n’est pas sans conséquence : banalisation du harcèlement et justice en défaut avec des suspensions du prononcé pour des violeurs (tel que pour un animateur radio gantois) banalisant leurs actes et en culpabilisant les victimes. En festival ou ailleurs le sexisme reste ancré dans notre quotidien.

    Stop à l’homophobie

    L’égalité tant juridique que dans les faits pour les personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuel(le)s, Transgenres, Queers, Intersexes et autres (LGBTQI) est loin d’être acquise. Le refus de plusieurs dirigeants de parler d’attentats à caractère homophobe à Orlando l’illustre. En Belgique, toute personne trans voulant la reconnaissance légale de son genre doit passer par une psychiatrisation, une stérilisation forcée et autres traitements indignes qui doivent être abolis. La famille traditionnelle sert à pallier le manque de services publics, c’est pourquoi la marginalisation des LGBTQI et le sexisme s’aggravent parallèlement aux attaques contre nos conquêtes sociales.

    Ensemble contre les discriminations et l’exploitation

    Diviser la masse des opprimés, exacerber les préjugés permet de détourner notre attention des véritables responsables des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Toutes les discriminations représentent un frein à notre combat pour une vie digne. Organisons une opposition active et politique conséquente contre toutes tentatives de division. Chacun mérite d’avoir un véritable avenir et d’être respecté indépendamment de son origine, de sa religion, de son genre ou de son orientation sexuelle. Ce n’est qu’uni que l’on y parviendra.

    Que faisons-nous ?

    Nous organisons des actions non violentes à chaque tentative de l’extrême droite (NSV, Pegida, FN français, Nation…) et de groupes réactionnaires (contre le droit à l’avortement, contre les droits des LGBTQI…) de diffuser haine et division. Systématiquement, nous répondons par un message de solidarité et de résistance sociale. Pour nous, la lutte contre les discriminations est, de plus, indissociable de la lutte contre l’austérité qui nécessite l’unité et l’implication de tous. Alors, n’hésite plus, rejoins-nous !

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