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  • Camp d'été 2016: Un enthousiasme impressionnant pour changer le monde

    camp_2016Le seul point noir du camp d’été très réussi des Étudiants de Gauche Actifs et du PSL est venu de France, quand le Pays de Galles a remporté une victoire méritée contre les Diables rouges. Ce fut toutefois largement compensé par l’atmosphère du camp.

    Les participants (près d’une centaine sur les 6 jours de camp) ont fait preuve d’une grande soif d’idées politiques et d’échanges d’expériences pour améliorer notre approche et notre efficacité. Une fois de plus, l’équipe d’intendance était au rendez-vous et a assuré que la qualité des repas accompagne celle des discussions.

    Le camp d’été a commencé par un week-end avec, comme c’est traditionnellement le cas, la participation de beaucoup de travailleurs et de syndicalistes. Les thèmes de discussion et les ateliers prévus y étaient adaptés, notamment avec un meeting portant sur la résistances à la politique de casse sociale du gouvernement Michel, qui a entre autres permis d’évaluer la grève nationale du 24 juin ainsi que les futures étapes du nouveau plan d’action syndical.

    Par la suite ont suivi des journées de formation plus particulièrement réservées à la jeunesse, avec différents ateliers sur l’ABC du marxisme ou encore une journée consacrées à nos principaux thèmes de campagne. Le contexte politique de nos campagnes – contre les discriminations (le racisme, l’homophobie, le sexisme), contre l’austérité, contre l’impérialisme et contre la dictature des marchés (notamment le TTIP) – a été présenté, mais les participants ont aussi travaillé sur les campagnes elles-mêmes et la manière dont nous allons les mener.

    L’espace pour la détente et les discussions plus informelles n’a pas manqué, entre football, documentaire et chants révolutionnaires. Et la fête jusqu’à l’aube… Nos batteries politiques sont maintenant bien rechargées pour aborder les défis de nos campagnes d’été!

    Photos: Julie N (Liège)

    Camp d'été - Zomerkamp // Photos de Julie N

  • Génération K: Après la lutte contre le capitole, la lutte contre le capital

    SocialistWorld_jeunesComme chaque année au mois de juin et de septembre, des dizaines de milliers de jeunes sortent de nos écoles, hautes écoles et unifs et font leur entrée sur le marché de l’emploi. Mais leur avenir est trouble : tandis que certains sont débordés au boulot, beaucoup d’autres s’échinent à en chercher sans succès. Avec les mesures d’austérité qui continue de pleuvoir – comme la loi Peters qui vise à flexibiliser à outrance le travail – les perspectives sont peu réjouissantes pour les jeunes. La seule porte de sortie positive, c’est la lutte collective pour une autre société.

    Par Emily (Namur)

    Génération Tanguy

    À peine plus de la moitié des jeunes trouve un boulot dans les 6 mois qui suivent leur inscription en tant que demandeur d’emploi (54,4 % – étude annuelle 2015 du Forem). Malgré cet état de fait, depuis les mesures Di Rupo, les jeunes doivent prouver pendant un an qu’ils cherchent du travail pour avoir par la suite droit à une petite allocation de chômage dite d’insertion. Comment les jeunes sont-ils censés faire entre-temps ou lorsqu’ils ne rentrent pas dans les conditions d’âge et de diplôme ?

    Lorsque c’est possible, ils restent plus longtemps qu’espéré chez leurs parents, vivant à leurs crochets, ce que l’on a appelé la génération Tanguy, en référence au film d’Étienne Chatiliez. La solidarité sociétale s’est transformée en une aide intrafamiliale. Et sans famille, ou si elle ne peut pas suivre, le dernier recours, c’est le CPAS. Sauf que lui aussi est sous-financé et ne peut pas suivre l’augmentation de 12,4 % des demandes en un an à peine. Face à cette crise, le gouvernement à la botte des plus riches propose sans surprise de conditionner l’accès au revenu d’intégration sociale (RIS). Il faut désormais suivre des formations, réussir des évaluations et bientôt réaliser un service communautaire aujourd’hui encore “volontaire”(c.-à-d. travailler sans salaire !) pour bénéficier du RIS, pourtant dernier rempart avant la misère la plus totale. Nous avons au contraire besoin d’un refinancement des CPAS et d’organiser un partage du temps de travail entre tous, sans baisse de salaire.

    Travailleurs Kleenex

    Le premier emploi est généralement un contrat de moins de 3 mois (dans + de 60 % des cas) souvent en intérim. Cette génération est placée dans une situation de compétition extrême où accepter un non-respect des conditions légales de travail permet d’espérer être prolongé (ce n’est pas la loi, mais pas le choix !). Par contre, en sens inverse, les lois favorables au patronat sont, elles, bien plus largement appliquées.

    En plus du saut d’index qui fera perdre aux jeunes en moyenne 35.000 € sur l’ensemble de leur carrière, la pension à 67 ans et une carrière complète de 42 années pratiquement inatteignable, la loi Peters saque encore plus nos conditions de vie et de travail. Cette dernière prévoit l’annualisation du temps de travail. Ce qui était au départ d’application pour des secteurs spécifiques est aujourd’hui imposé sans concertation à tous les travailleurs. C’est la règle du nivellement par le bas.

    Les travailleurs sous contrat précaire (de très nombreux jeunes donc) seront les plus impactés. Ils sont poussés à prester des heures supplémentaires pour être capables de mettre un peu de côté (par exemple, pour acheter une voiture face à un service de transport public pas toujours assez étendu), mais aussi, et surtout dans l’espoir d’une reconduction de leur contrat. Avec la loi Peters, les compensations pour les heures sup (en sursalaire et/ou récup.) disparaissent. On exige de nous de la flexibilité en fonction de la charge de travail. Par contre, les charges de la vie privée, elles, ne sont absolument pas prises en compte avec ces horaires flexibles qui peuvent être annoncés la veille !

    L’intérim est également généralisé : les contraintes pour les entreprises d’y avoir recours sont supprimées et il est désormais possible d’avoir un contrat d’intérim à durée indéterminé. Toute une carrière à passer d’un boulot à l’autre, de collègues à d’autres au sein d’une commission paritaire, qui privé de sa capacité de mobilisation, est largement plus défavorable aux travailleurs.

    Organisons la riposte

    Face à leur situation qui se dégrade, les jeunes sont désabusés. Il existe un certain pessimisme ambiant : 4 ados sur 5 ont peur de ne pas trouver du boulot, un Belge sur 3 entre 18 et 30 ans a déjà pensé à se suicider (étude Solidaris). Toutefois, ils comprennent également pour qui roule ce système. Selon une enquête menée auprès d’ados britanniques et américains par l’économiste Noreena Hertz, seuls 6 % des jeunes ont confiance dans les grosses corporations et entreprises contre 60 % pour les adultes. N. Hertz nomme cette génération la ‘‘génération K’’ en référence à Katniss Everdeen, l’héroïne de la saga Hunger Games. Une génération rebelle, qui n’accorde plus sa confiance aux autorités.

    Il est crucial aujourd’hui d’organiser ce sentiment de rejet du système et cette volonté de révolte. Les jeunes ont un rôle à jouer dans les luttes contre la loi Peters et l’ensemble des mesures d’austérité. Il est important qu’ils insufflent leur dynamisme au mouvement des travailleurs en rejoignant ses organisations.

    Nous le constatons, la concertation ne fonctionne plus. On ne peut négocier avec ceux qui défendent des intérêts totalement antagonistes aux nôtres. Nous avons besoin de construire une orientation combative dans les syndicats et, en tant que jeune aussi, faire des mobilisations syndicales une réussite en réunissant dans la lutte les écoliers, les étudiants et les travailleurs avec et sans emploi.

    Reprenons les meilleures traditions du mouvement ouvrier qui ont permis de construire notre sécurité sociale et nos services publics en organisant des Assemblées générales dans nos écoles, nos quartiers et nos lieux de travail. Établissons des comités de luttes élus à partir de ces assemblées pour prendre en charge l’organisation des grèves. Lors de ces dernières, tout le monde à un rôle à jouer : travailleurs avec ou sans emploi, renforçons les piquets de grève ! Nous aurons besoin de toutes les forces disponibles pour dégager le gouvernement et toutes les politiques d’austérité.

    L’expérience de 2014 a montré que nous devons dès à présent discuter d’une alternative politique. Faire tomber un gouvernement n’est pas une chose simple. Il faudra une lame de fond profonde qui construit un rapport de force. Mais nous ne devons pas nous arrêter là, nous avons besoin d’une réelle alternative politique et les jeunes doivent prendre part à cette discussion.

  • ULB. Grève du nettoyage pour défendre les délégués!

    02Ce matin, le personnel de nettoyage du campus Solbosch à l’ULB a débraillé. Les pressions régulières sur le personnel ont mené un des délégués syndicaux à avoir une crise cardiaque. Celle-ci fut la goutte de trop pour les travailleurs qui n’en peuvent plus.

    Par Julien (EGA-ULB) 

    En octobre 2015, avec EGA, nous avions participé à la dernière grève du nettoyage à l’ULB (de la CSC, qui regroupe la quasi-totalité du personnel, en particulier). Elle avait alors forcé la direction d’ISS à discuter des conditions de travail, du manque de personnel et de la pression. Cette dernière avait promis un changement et le personnel avait alors confiance. Une commission formée au lendemain de la grève avait ensuite révélé que les contrats d’une énorme partie du personnel n’était pas en règle.

    Mais, finalement, ISS continue d’utiliser les contrôles non pour améliorer la qualité du nettoyage mais pour faire reposer tous les problèmes sur le dos du personnel! Une travailleuse m’expliquait même que parfois, elle devait travailler plusieurs jours à l’eau, sans produits, car ISS fait des économies partout où c’est possible…

    05La faute vient aussi de l’ULB qui, pour le nettoyage des campus, organise un appel d’offre, fait jouer la concurrence, et embauche l’entreprise la moins chère: une sorte de “modèle kiwi” du nettoyage.

    Avec les élections sociales, ce sont les délégués qui se sont retrouvés particulièrement visés. Un des contrôleurs de l’ULB a d’abord cherché à participer de force à une réunion de la délégation syndicale il y a quelques semaines. ISS a ensuite poussé ses contrôleurs à suivre les délégués de près pour rapporter la moindre poussière restante. Pourquoi engager du personnel supplémentaire quand ont peut tirer encore plus de celui qu’on a? ISS connait une croissance de son chiffre d’affaires depuis plusieurs années, ce n’est pas pour rien.

    06Au piquet ce matin, 40 personnes étaient présentes. En plus des grévistes, quelques membres des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et de l’administration de l’ULB sont venus témoigner de leur solidarité avec le délégué qui, depuis, s’est remis de sa crise cardiaque. Prochaine étape: la manifestation nationale du 24 mai!

  • Participez à notre camp d’été !

    camp01Pour changer le monde, il faut tout d’abord le comprendre. C’est pourquoi les Étudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte organisent notamment chaque année un camp d’été où de nombreux thèmes (inter)nationaux sont abordés.

    Par Michael, responsable jeunes du PSL

    Nous essayons d’analyser les grandes tendances dans la société ainsi que les divers problèmes sociaux pour en traduire les conclusions en actions et en campagnes concrètes. Mais la détente ne sera bien entendu pas oubliée. Cette année, notre camp d’été se déroulera du vendredi 1er au mercredi 6 juillet. Ce camp d’été est ouvert à tous : étudiants du secondaire ou du supérieur, travailleurs, retraités,… Il est possible de ne venir qu’un seul jour ou quelques-uns – en particulier pour les travailleurs, vers qui le programme est plus orienté le week-end – mais nous invitons chacun à considérer de participer à toute la durée de l’événement.

    Organiser la lutte contre l’austérité

    Plusieurs sessions sont prévues sur les politiques d’austérité et leur impact. Le vendredi après-midi, nous aborderons l’impact de la crise capitaliste sur les jeunes ainsi que les leçons à tirer des mouvements qui ont mobilisé la jeunesse à travers le monde, notamment en France contre le nouveau Code du travail. Le lundi et le mardi, nous nous concentrons sur l’histoire des ‘Accords de Bologne’ qui ont orchestré le processus de commercialisation de l’enseignement supérieur en Europe ainsi que sur la lutte contre l’austérité dans l’enseignement.

    Le samedi soir sera consacré à un débat sur la lutte des travailleurs contre le gouvernement Michel. Le conclave budgétaire d’avril a tout de suite provoqué l’indignation, mais Kris Peeters (CD&V) a directement prévenu que ce serait pire encore en juillet. Cette session accordera une large place aux syndicalistes du PSL qui ont activement participé au plan d’action de l’automne 2014. Un tel plan, qui avait d’ailleurs abouti en 2014 à la plus grande grève générale depuis longtemps en Belgique, constitue le seul moyen de stopper ce gouvernement en le renversant. Le dimanche, un atelier portera sur la ‘défense du droit de grève’.

    Le 0,1% qui occupe le monde

    Un événement tel que celui-ci permet aussi aux jeunes de prendre le temps d’approfondir leurs connaissances du marxisme, en regardant de plus près le fonctionnement du capitalisme par exemple. Les médias traditionnels et les politiciens nous répètent que les inégalités découlent de la nature humaine et qu’il ne saurait y avoir de meilleur système que le capitalisme. Ces arguments doivent être contrés. À peine plus de 60 personnes au monde sont aussi riches que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Comment expliquer cela ? Comment une si infime minorité est-elle en mesure de s’approprier autant ? Pourquoi ‘‘nos’’ politiciens appliquent-ils des politiques calibrées sur leurs seuls intérêts ? Peut-on réformer le capitalisme et le rendre ‘‘humain’’? Pourquoi les intérêts économiques sont-ils incompatibles avec la protection de l’environnement sous le capitalisme ?

    Karl Marx a déjà abordé ces différents thèmes il y a 150 ans et son analyse demeure la plus pertinente aujourd’hui. Le marxisme n’est pas un dogme, contrairement à l’idéologie stalinienne rigide, il s’agit d’une méthode souple destinée à analyser le développement du capitalisme dans toute sa complexité. Plusieurs ateliers prendront ces questions à bras le corps, tels que celui sur les inégalités économiques dans le monde le vendredi soir, celui sur l’économie marxiste, la philosophie marxiste et le matérialisme historique le samedi ou encore l’atelier sur le climat le dimanche.

    Riposter contre la logique de ‘‘diviser pour mieux régner’’ : contre la terreur, le racisme et le sexisme

    La politique de diviser-pour-mieux-régner est aujourd’hui plus que jamais appliquée par l’establishment capitaliste. Pour détourner l’attention de l’échec de leurs politiques, Jambon, Francken et le reste du gouvernement veulent ainsi stigmatiser les musulmans. Cette politique ouvre la voie aux groupes d’extrême droite et fascistes comme PEGIDA. Un atelier sera consacré au fascisme, ce qu’il est et comment le vaincre, et un autre plus spécifiquement orienté sur la lutte antiraciste. Des groupes terroristes et réactionnaires comme l’État islamique instrumentalisent eux aussi le désespoir de millions de personnes. Pourquoi le terrorisme est-il inséparable de la politique impérialiste occidentale ? Cela sera abordé dans les ateliers anti-guerre et impérialisme contre internationalisme.
    D’autres ateliers porteront sur les causes et les conséquences du sexisme. La discrimination contre les femmes reste un problème persistant et douloureux dans notre société. Cette discrimination est visible avec l’écart salarial entre hommes et femmes, le taux de pauvreté plus élevé chez les femmes, les campagnes de publicité et de marketing qui rabaissent les femmes au rang d’objets, etc. Le capitalisme et l’oppression des femmes vont de pair, comme cela est illustré en Grèce. Depuis la crise, le chômage et la pauvreté croissants ont poussé un nombre spectaculaire de femmes vers la prostitution : ce n’est pas une question de choix, mais une conséquence perverse de ce système.

    Le programme exact des divers thèmes qui seront abordés ainsi que les tarifs, l’emplacement et d’autres informations pratiques se trouvent sur notre site.

  • Plus de 1000 personnes manifestent contre l'extrême droite à Gand

    banderole_BB_gandL’extrême droite est à l’offensive contre les réfugiés. Le Voorpost (qui sert de service d’ordre au Vlaams Belang) avait prévu de manifester aujourd’hui à Gand sous le slogan : “Marre du terrorisme ? Fermons les frontières.” Il s’agissait d’une mobilisation nationale pour ce groupe d’extrême droite, mais qui n’a réuni qu’environ 300 participants. Parallèlement a pris place une manifestation antifasciste qui a rassemblé environ 1.000 personnes à l’appel de GastvrijGent (Gand Accueillante). Notre campagne antifasciste flamande Blokbuster ainsi que les Etudiants de Gauche Actifs ont, avec d’autres, réalisé un intense travail de mobilisation pour cette manifestation. Cette journée a démontré que la résistance contre la haine et le racisme dispose d’un large soutien, tel que nous avons également pu le constater durant la campagne de mobilisation.

    Nous vous invitons à prendre connaissance d’un précédent article qui explique l’approche que nous avons défendue pour cette action antifasciste.

    Photos: PPICS

    GastvrijGent // Foto's: PPICS

  • Les 5 et 6 mars: Stop au racisme et au sexisme!

    stopracisme_stopsexismeEn instrumentalisant le climat consécutifs aux agressions de Cologne, Theo Francken (N-VA) a lancé l’idée, soutenue par le MR, de cours de “respect des femmes” pour les migrants. Mais, quels sont les “valeurs occidentales” qu’il affirme vouloir inculquer? Les mêmes qui ont permis de suspendre la condamnation d’un violeur à Gand en estimant que sa victime avait “participé au jeu de séduction” ? Le gouvernement veut enseigner une série de normes et valeurs aux migrants. Cependant, d’autres normes et valeurs s’imposent chez nous pour culpabiliser les victimes de viol.

    Nous nous opposons à toute forme de sexisme ! Les violences vis-à-vis des femmes sont courantes, pas seulement dans la rue, mais aussi au travail et, plus encore, à la maison. En Belgique, environ 100 plaintes sont déposées chaque jour pour violence conjugale, et il ne s’agit que de la partie visible. Le sexisme n’est pas lié à une ou plusieurs communautés, mais à l’ensemble de la société capitaliste. L’absence de perspectives d’avenir, la déshumanisation de la société, l’objectification des femmes et les discriminations engendrées par un capitalisme en crise favorisent la violence, le sexisme, l’homophobie et le racisme.

    Dénonçons toute tentative de l’extrême droite, des médias ou du gouvernement de pointer du doigt les immigrés comme boucs émissaires des échecs de la politique d’austérité et de la faillite du capitalisme. Le gouvernement, en réalisant des coupes budgétaires, pousse les femmes dans la pauvreté. Ce sont les femmes qui compensent les pénuries dans les crèches, les transports, les soins, l’enseignement en assumant la majorité des tâches ménagères.

    Il nous faut lutter collectivement contre toute forme de sexisme et de racisme, pour des services publics de qualité et des emplois et des revenus décents permettant l’indépendance financière des femmes. Les symptômes ne sont pas les seuls à devoir être combattus, il faut aller jusqu’à leur cause. Une alternative à la politique d’austérité et aux oppressions nécessite une transformation socialiste de la société.

    Le 21 février à Gand, EGA participe à une contre-manifestation pour riposter à la marche de la haine de Voorpost, une organisation raciste et violente d’extrème droite. Rdv : 11h, hôtel de ville de Gand.

    Le 5 mars à Bruxelles, EGA coorganise une journée de débats anti-sexistes avec de féministes de Cologne et d’Irlande. Nous aborderons les causes réelles de l’oppression des femmes et comment construire un mouvement fort pour l’émancipation des femmes. De 10h à 17h, rue du jardinier 45, Molenbeek.

    Le lendemain, 6 mars, nous participons à la manifestation organisée par le Comité des Femmes Sans-Papiers. Contre les tentatives de division, hommes et femmes, avec ou sans papiers, jeunes et travailleurs avec ou sans emploi,… Nous avons tous droit au logement, à l’éducation, aux soins,… à la dignité.

    • 21 fév : manif antifasciste, 11h, hôtel de ville de Gand
    • 5 mars : journée débats anti-sexiste avec des féministes de cologne et d’irlande, Bruxelles. 10h-17h, 45 rue du jardinier (Evènement Facebook)
    • 6 mars : manif femmes sans-papiers, 13h, gare de Bruxelles-central (Evènement Facebook)

     

  • Action antifasciste le 21 février à Gand

    Solidarité contre la haine, le terrorisme, la guerre, le racisme et le sexisme

    Gand_voorpost_02_LgLe 21 février, l’organisation raciste et violente flamande Voorpost (qui sert régulièrement de service d’ordre, ou plutôt de bande de voyou, au Vlaams Belang) prévoit de manifester dans le centre-ville de Gand sous le slogan ‘‘Fatigués du terrorisme, fermons les frontières.’’ Avec cette marche de la haine, ils veulent monter les Gantois contre les réfugiés et les migrants.

    Par Fabian, article tiré de l’édition de février de Lutte Socialiste

    Depuis les terribles attaques terroristes commises à Paris et les violences sexuelles dont ont été victimes des centaines de femmes en Allemagne, la droite et l’extrême droite tentent de pointer comme responsable l’ensemble de la communauté immigrée et plus particulièrement les réfugiés. Ils visent délibérément les victimes qui fuient la terreur, et non les responsables de celle-ci.
    Le mouvement raciste Pegida a tenu une action à Anvers le 9 janvier dernier sous le même slogan que celui du Voorpost. Des dirigeants et des membres du Vlaams Belang, du Voorpost et de plusieurs autres groupuscules d’extrême-droite et néo-nazis s’y sont également retrouvés. L’extrême droite gagne en confiance et ose de plus en plus initier des actions publiques. Ailleurs en Europe, nous avons aussi constaté une augmentation de la violence d’extrême droite. Ne la laissons pas se développer sans réponse ! Manifestons pour ne pas laisser l’extrême droite occuper seule l’espace public.

    Augmentation de la violence raciste

    Les médias traditionnels n’y ont accordé que peu d’attention, mais nous subissons ces derniers mois une augmentation des violences racistes d’extrême droite. Des migrants et des centres d’asile ont été attaqués. A Heesch et Geldermalsen, au Pays-Bas, des réunions du conseil municipal ont été perturbées par des groupes d’extrême droite alors que la question des réfugiés y était débattue. A Ajaccio, en Corse, 200 personnes se sont rendues à la mosquée locale pour la détruire en criant ‘‘Dehors les Arabes !’’ En Suède, six incendies criminels ont été déclenchés dans des locaux d’hébergement pour réfugiés, en octobre uniquement. Des maisons de militants antiracistes ont elles aussi été visées à Göteborg. En Allemagne, le gouvernement a avancé le chiffre de 567 actes de violence enregistrés à l’encontre de centres pour réfugiés en 2015 durant lesquels 104 personnes ont été blessées, en ce compris des femmes et des enfants.

    La liste est encore longue. Des ‘‘justiciers’’ autoproclamés ont sévit dans divers endroits d’Europe pour soi-disant ‘‘protéger les femmes’’. Il s’agissait en réalité de groupes d’extrême-droite qui se sont publiquement organisés et armés afin de partir à la chasse aux migrants. C’est un exemple typique de la stratégie de l’extrême-droite pour ‘‘nettoyer’’ l’espace public de toute personne différente: les dissidents, les personnes ayant une couleur de peau ou une religion différente,… ce qui peut aller jusqu’au massacre, comme ce fut le cas avec l’attaque terroriste du néo-nazi Anders Breivik en Norvège, au cours de laquelle 77 personnes ont perdu la vie.

    Cette violence est plus proche que ce que l’on suppose communément. Cinq membres du groupuscule d’extrême droite francophone Nation ont ainsi été assignés en justice pour avoir tabassé un sans-abri en juin dernier à Ixelles. Ils venaient d’être repoussés par la police après avoir tenté de s’immiscer dans un cortège de manifestants défendant la cause des sans-papiers. Un organisateur de Pegida-Flandre était présent à leur action.

    C’est au système qu’il faut s’en prendre, pas à ses victimes!

    En décembre, 46,5% des demandes d’asile en Belgique émanaient d’Afghans, 17,1% de Syriens et 8% d’Irakiens. Les personnes issues de pays en guerre comptent pour plus de 70% du total des réfugiés en Belgique. En 2015, 78% des décès liés au terrorisme ont eu lieu en Irak, au Nigeria, au Pakistan, en Afghanistan et en Syrie. Ceux qui fuient le terrorisme et le chaos sont pointés du doigt comme responsables du terrorisme par l’extrême droite. Par contre, elle reste muette concernant les fauteurs de guerre et de chaos.

    L’austérité qui prend place dans tous les services sociaux ne permet pas aux autorités de faire face à l’afflux actuel de réfugiés. De ce fait, beaucoup sont condamnés à vivre dans des conditions inhumaines. L’augmentation du nombre de de demandeur d’asile n’explique tout simplement pas cette pénurie, les réductions de budget y sont pour beaucoup. En décembre 2014, le gouvernement avait ainsi décidé de supprimer 1.200 places et de remplacer 800 places permanentes sur par des lits temporaires. Le budget de l’accueil aux réfugiés a diminué de 30% en Flandre.

    Le manque de soins, l’accès difficile à des emplois décents, le coût élevé du logement,… accroit considérablement la possibilité d’accéder réellement à une vie meilleure. La pauvreté augmente et, par conséquent, les tensions sociales aussi. L’extrême droite les instrumentalise pour semer la division tout en laissant intactes les cause de la croissance de la pauvreté parmi une couche grandissante de la population.
    Une image illustrant très clairement la situation circule beaucoup sur les réseaux sociaux. Elle raconte l’histoire d’un banquier, d’un travailleur et d’un migrant assis à une table sur laquelle se trouvent 10 cookies. Le banquier en prend neuf et s’en va en disant au travailleur ‘‘fais attention, il veut ton cookie’’.

    #Refugees Welcome, solidaires contre la haine, le terrorisme, la guerre, le racisme et le sexisme
    Heureusement, la solidarité existe aussi. Des milliers de personnes ont été impliquées dans des actions de collecte et de distribution de l’aide dans les camps au nord de la France et en Belgique ou ont accueilli des réfugiés chez eux. Fin septembre, la manifestation ‘‘Refugees Welcome’’ a réuni plus de 20.000 participants dans les rues de Bruxelles. L’aide humanitaire est importante, mais il faut faire plus.

    Ne pas être raciste ne suffit pas, les antiracistes doivent s’organiser et agir. En Allemagne, le mouvement Pegida a perdu de son élan sous la pression incessante des actions antiracistes. A Lille, des manifestants d’extrême droite ont perturbé un cortège de soutien aux victimes des attaques de Paris, mais ils ont rapidement été chassés par les autres manifestants.

    Les mobilisations et actions antiracistes doivent également répondre au terreau sur lequel se développe l’extrême droite, mais aussi le fondamentalisme religieux : les contradictions sociales et l’aliénation. Nous devons nous organiser politiquement pour une société qui permette à chacun, migrant ou non, d’avoir une vie épanouissante. Les mouvements de migrants devraient également se concentrer sur le mouvement syndical qui doit lui aussi partir à l’offensive pour défendre les intérêts de tous les travailleurs. La défense d’un programme social qui nous unit tous pour de bons emplois, des services publics, des logements sociaux,… est la meilleure réponse face à ceux qui nous divisent, que ce soient les partis de l’austérité, les fondamentalistes religieux ou les racistes de droite et d’extrême droite.

    Seule une alternative sociale qui permette à tout le monde d’avoir un avenir décent, peut éliminer le terrain fertile au terrorisme, au racisme et au sexisme. Pour une telle alternative, nous devons lutter ensemble contre la rhétorique de division de l’extrême droite. Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs appellent donc à participer à l’action à Gand le 21 février prochain. Nous défendons la solidarité des travailleurs et de la jeunesse pour un avenir décent pour tous et contre le capitalisme!

    Ce dimanche 21 février, à 11h, Hôtel de Ville de Gand, Botermarkt n°1

    Gand_voorpost_02_Lg

  • Tract de rentrée EGA : Le racisme n'est pas une réponse au sexisme!

    cologne_manifQuelles réponses suite aux agressions survenues à Cologne?

    – À ceux qui, comme la maire de Cologne, accusent les femmes de manque de prudence:La société est contradictoire. Elle pousse les femmes à dépenser du temps et de l’argent pour être «sexy», tout en les accusant de l’avoir cherché si elles sont agressées. Non à la culture du viol et à la culpabilisation des victimes ! Pour le libre choix de chacun de s’habiller comme il le désire : en mini-jupe ou avec un voile. La séparation de l’Église et de l’État doit se faire dans le respect du pluralisme et non pas par une neutralité imposée.

    – À ceux qui expulsent les migrants et stigmatisent tous les musulmans :En profitant du climat après les agressions de Cologne, Theo Francken(N-VA) a lancé l’idée, soutenue par le MR, de cours de «respect des femmes»pour les migrants. Le sexisme n’est pas lié à une ou plusieurs communautés,mais à l’ensemble de la société.L’absence de perspectives d’avenir,la déshumanisation de la société et les discriminations engendrées par un capitalisme en crise favorisent la violence, le sexisme, l’homophobie et le racisme. Les violences vis-à-vis des femmes sont courantes: en Belgique, 1/3 des femmes ont déjà subi des violences domestiques.

    Refusons la banalisation, combattons par la solidarité toutes les agressions (au boulot, en rue, en soirée et à la maison), pas seulement celles qui sont médiatisées. Les gouvernements allemand comme belge utilisent les évènements graves qui se sont déroulés à Cologne pour stigmatiser un pan entier de la population et se dédouaner de toutes responsabilités.

    Pourtant, en réalisant des coupes budgétaires, ils poussent les femmes dans la pauvreté. Résultat : de nombreuses victimes de violences conjugales n’ont pas les moyens de quitter un conjoint violent.

    Il faut donner des cours de respect des femmes au gouvernement pour qu’il comprenne que sans emplois décents,sans individualisation des droits sociaux et sans des services publics de qualité et accessibles à tous (crèches,centres d’accueil, soins de santé…) qui permettent réellement de mener la vie que l’on choisit, le sexisme continuera à se développer !

    Refusons la division sexiste comme raciste! Unissons-nous et luttons ensemble pour une société qui réponde à nos besoins, plutôt qu’à ceux des super-riches, une société socialiste démocratique. Alors nous pourrons définitivement mettre fin au racisme, à l’homophobie et au sexisme.

    => Tract en version PDF

    EN FUITE FACE À LA GUERRE ET LA TERREUR : QUELLE ALTERNATIVE AUX POLITIQUES IMPÉRIALISTES ?

    Fin 2014, un élan incroyable de solidarité avec les migrants a balayé l’Europe. Il est devenu clair que les premières victimes des terroristes sont les populations du Moyen-Orient et d’Afrique.

    Les bombardements, une solution face à Daech ?

    Non. Ce serait comme frapper un os cassé en prétendant empêcher que la fracture s’agrandisse. Daech puise notamment ses racines dans les interventions militaires à répétition dans la région. L’invasion de l’Irak en 2003 fut soi-disant menée dans le but d’apporter la démocratie et la liberté. Les monstruosités d’un Saddam Hussein (ou d’un Bashar al Assad) ont été utilisées pour donner l’idée qu’il est nécessaire “d’agir au plus vite”.

    Si la dictature d’Hussein a aujourd’hui disparu, la misère croissante et l’état de dévastation de la région ont ouvert la voie au fondamentalisme. Celui-ci utilise le terrorisme comme réponse réactionnaire à la guerre dans un cadre de division (religieuse, ethnique…). Les populations sont ainsi doublement frappées : par le terrorisme et par les bombes.

    Les révolutions en Tunisie et Égypte ont montré qu’un mouvement de masse des travailleurs et des pauvres par-delà les divisions sectaires est possible. Il ne suffit pas d’être “contre la guerre”. Il faut aussi un programme qui défende les droits de chacun, quelle que soit sa religion, son genre, sa sexualité, son ethnie… pour assurer son épanouissement. Les richesses de la région doivent être récupérées des mains des puissances impérialistes et des organisations sectaires pour être placées sous le contrôle démocratique des masses et ainsi être utilisées afin de construire un avenir à tous.

    LA RÉPRESSION ET LA STIGMATISATION NE SONT PAS DES SOLUTIONS : RIPOSTONS AVEC UNE ALTERNATIVE SOCIALE !

    Suite aux évènements de Cologne, on a vu Francken repasser à l’offensive avec ses “cours de respects des femmes” pour les immigrés. Plus généralement, chaque occasion est utilisée pour stigmatiser, traquer et criminaliser les nouveaux arrivants, en Belgique et dans le reste de l’Europe.

    Plus de militaires dans les rues ne résoudra pas les questions sociales.

    Les attentats de Paris sont le résultat d’une surenchère réactionnaire. Chaque camp tente de s’imposer, clame poursuivre un idéal, mais ne cherche qu’à s’accaparer des richesses. Tant en Syrie qu’à Paris, ce sont les pauvres, les travailleurs et les jeunes qui en paient le prix. Le gouvernement utilise la peur du terrorisme pour renforcer son appareil répressif (par ex : en France, on a vu la suspension de libertés individuelles), alors qu’il faudrait casser la base même de Daech : le manque d’avenir, le racisme, la misère…

    Rajouter des militaires en rue ne peut qu’accroitre les tensions. Cela donne l’impression que “le gouvernement fait quelque chose”, mais cela ne résout rien fondamentalement. Daech utilise toutes les colères et frustrations largement présentes parmi la jeunesse pour embrigader une partie de celle-ci dans ses folies meurtrières: c’est donc à la source de ces colères et frustrations que nous devons nous en prendre.

    EGA défend le projet d’une société socialiste démocratique. Une société dans laquelle le logement, l’enseignement, l’emploi… seraient les priorités. Nous avons pour cela besoin d’un mouvement qui unisse tous les opprimés (immigrés, belges, jeunes, travailleurs…). Ainsi, par la solidarité, nous offrirons une réelle alternative à ceux qui espèrent trouver un avenir dans le fondamentalisme.

    LA LUTTE POUR LE CLIMAT EST UNE LUTTE POUR DES SERVICES PUBLICS

    socialistchange_01La COP21 a favorisé l’implication massive de dizaines de milliers de personnes à travers le monde. Mais l’espoir d’arriver à un réel plan pour le climat n’a pas été rencontré. L’accord de Paris ne consiste qu’en mesurettes qui n’ont de radical que l’apparence. En l’absence de normes contraignantes, ce sont tout au plus quelques conseils. Mais la COP21 a permis aux multinationales de revêtir une apparence “verte” bénéfique à leur comm’. Et entre-temps, la fraude à VW concernant les normes de pollution s’étend à Renault et Opel…

    Le lobby du nucléaire était aussi très présent pendant la COP21, promouvant cette énergie comme une alternative verte. Mais un mois après, de nouveaux problèmes de sécurité à Doel et Tihange étaient constatés. L’énergie nucléaire n’est pas dans l’intérêt de la majorité! Stop à l’énergie nucléaire, pour des investissements dans des alternatives sures, accessibles, sous contrôle démocratique et sans déchets nucléaires ou rejet massif de CO2 !

    La même logique de marché domine en Belgique. Le gouvernement veut couper 3 milliards € dans les chemins de fer et prépare ainsi la libéralisation du secteur. L’exemple de la Grande-Bretagne est parlant sur ce à quoi cela aboutit: des prix 5 fois plus élevés qu’en Belgique pour une qualité réduite. À contrario, les voitures d’entreprise sont subventionnées à hauteur de 4 milliards € ! Le gouvernement a fait son choix : embouteillages et moyens de transport polluants plutôt que respectueux de l’environnement… Quelqu’un peut-il y voir la logique ? Des investissements publics dans les transports en commun pourraient les rendre plus efficaces, attractifs et respectueux de l’environnement. Mais les services publics ne favorisent pas les profits pour les entreprises, ils sont donc inintéressants pour un gouvernement néolibéral.

    C’est pour cela que Naomi Klein a dit que “les cheminots en grève sont les activistes climatiques du 21e siècle.” En s’opposant aux coupes dans les services publics, ils défendent des solutions vertes. Le mouvement climatique doit soutenir la lutte du personnel de tels secteurs et inversement. EGA défend ainsi un climat durable, entre autres par la (re)construction de services réellement publics.

    AGENDA :

    • Me 17/02 :: MEETING :: 19:00 :: ULG – Place du XX Août – bât. 4 – S100 (le parcours sera fléché) – En fuite face à la guerre, en prise au racisme: la solidarité comme alternative
    • Di 21/02 :: MANIFESTATION :: 11:00 :: Hôtel de Ville de Gand (Botermarkt 1) Mobilisation antifasciste : Contre la haine, le terrorisme, le racisme et le sexisme.
    • Sa 05/03 :: DÉBAT ET FORMATION SUR LE SEXISME :: 10:00 – 17:00 :: Rue du Jardinier 45, Molenbeek – Il n’y a pas de capitalisme sans sexisme (programme complet sur Facebook: “Debate: There is no capitalism without sexism”)
    • Ma 15/03 :: MANIFESTATION :: 18:00 :: Gare du Nord à Bxl – Stop à la répression et au racisme d’État. Pour le droit de mener des actions !
    • Sa 09/04 :: SOCIALISME 2016 :: Bruxelles avec entre autre Paul Murphy (parlementaire Irlandais pour le Socialist Party);
    • Di 24/04 :: MANIFESTATION :: 14:00 :: Gare Centrale à Bxl
      Contre l’achat d’avions de chasse – Contre la guerre et l’exploitation
    • Ma 26/04 :: ACTION :: 14:00 :: devant la centrale nucléaire à Doel
      30 ans après Tchernobyl : Pour un secteur énergétique sûr et accessible.
    • CAMP D’ÉTÉ 2016 – COMPRENDRE LE MONDE POUR LE CHANGER – VENDREDI 01/07 – MERCREDI 06/07 BOKRIJK – GENK (LIMBURG) – 5 jours de formation politique et de détente
      PROGRAMME COMPLET ET INSCRIPTIONS SUR FACEBOOK: “CAMP D’ÉTÉ EGA & PSL

    MOBILISATION ANTIFASCISTE À GAND LE 21 FÉVRIER CONTRE LA HAINE, LE TERRORISME, LE RACISME ET LE SEXISME

    gentkot-300x160La Belgique a connu un élan massif de solidarité envers les réfugiés fuyant la guerre et la misère au Moyen-Orient. Alors qu’ils cherchent un endroit où (sur)vivre, les terribles attaques terroristes de Paris et les agressions dont ont été victimes de nombreuses femmes à Cologne sont instrumentalisées par l’extrême droite et la droite.Ils visent délibérément des victimes qui ont fui la terreur, pas les responsables celle-ci.

    C’est ainsi que le Voorpost – un groupe violent et raciste – a décidé d’organiser une marche de la haine le dimanche 21février prochain à Gand sous le slogan “Marre du terrorisme,renforçons les frontières”.

    Le racisme n’est pas une réponse contre le sexisme et le terrorisme

    Malgré la solidarité de la population, un contexte de pénurie d’emplois, de logements abordables et de limitation de nos services publics est un terrain fertile pour la propagande raciste du “diviser pour régner”. Combattre le racisme doit aller de pair avec une lutte contre toutes ces pénuries sociales. Les moyens existent pour permettre à chacun de vivre une vie décente !Participe à la manifestation contre la haine, le terrorisme,la guerre, le racisme et le sexisme, afin de riposter contre l’extrême droite. Ensemble, construisons une alternative à la politique d’austérité et de division du capitalisme. Bâtissons par la solidarité un avenir décent pour tous.

    REJOINS LES ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !

    refugeewelcomeLe capitalisme – confronté à une crise économique, sociale, écologique et migratoire – n’a aucune réponse à nous apporter. Cela n’engendre que guerre et misère. Une autre société est donc nécessaire ! Mais c’est plus facile à dire qu’à faire ! Se baser sur le sentiment d’indignation et de frustration n’est pas suffisant. Si on veut changer la société, on doit la comprendre et l’analyser. Pour cela,nous nous basons sur le marxisme. Ce n’est pas un dogme rigide, mais une méthode d’analyse flexible dans le but de changer le monde.

    Il faut aussi tirer les leçons du passé pour mieux renforcer les luttes d’aujourd’hui.Le combat contre l’exploitation capitaliste a déjà une riche histoire en matière de programme, de stratégie et de tactiques nécessaires pour aller vers une société débarrassée de la guerre,des atteintes graves à l’environnement,de la misère et de l’oppression.

    La tragédie grecque nous démontre que tous ceux qui restent dans la logique du capitalisme finissent par être obligés de défendre les intérêts des plus riches. Ainsi, le gouvernement de gauche de Syriza n’a pas marqué de rupture anticapitaliste. Il a, dès lors, été mis sous pression par l’Union européenne et les institutions de la Troïka. Syriza a fini par accepter un troisième programme de mesures d’austérité. Cet exemple illustre qu’il n’y a pas de compromis possible ! Ce n’est qu’en rompant avec ce système que nous serons capables de donner une réponse à la crise. Mais pour faire cela, il nous faut une organisation anticapitaliste avec programme socialiste conséquent.

    EGA, Étudiants de Gauche Actifs (ALS,Actief Linkse Studenten en Flandre)est l’organisation de jeunesse du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Nous nous revendiquons du marxisme.Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de l’économie parla collectivité. Nous voulons une société orientée vers les besoins de la majorité de la population plutôt que vers les profits des super-riches. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.

    Rejoins-nous et construisons ensemble cette société !

  • Inscrivez-vous déjà pour notre camp d'été!

    Camp d’été EGA & PSL: Formation marxiste et détente pour tous.

    camp_2015Venez du 1er au 6 juillet au camp d’été d’EGA & PSL. C’est l’occasion parfaite de passer un bon moment entre discussion politique et détente.

    Des ateliers et des sessions tous ensemble sur un tas de thèmes différents. Comment les marxistes analysent-ils le monde ? Quelle est notre vision de l’histoire ? Des discussions d’actualité sur les évènements récents dans le monde, la lutte contre le racisme et le sexisme, la campagne de Sanders aux États-Unis, la situation au Moyen-Orient ou l’actualité en Belgique. Bref, chacun y trouvera son compte. Un programme détaillé des ateliers et sessions est en train d’être élaboré, mais du vendredi soir 1er juillet au dimanche 3 juillet, le programme sera davantage orienté sur les questions syndicalistes et les travailleurs.

    camp2015Bien sûr nous prévoyons des temps de détente avec, par exemple, une après-midi libre pour profiter du domaine récréatif et de sa piscine. Le soir, il y aura entre autres au programme les matchs du Championnat d’Europe de football sur grand écran et une soirée.

    Les familles avec des enfants peuvent compter sur un endroit où les enfants peuvent dormir en toute tranquillité.

    Prix: voir tableau ci-dessous

    LES PRIX PRÉVENTE VALENT JUSQU’AU 15 MAI!

    Végétariens et régime alimentaire particulier? Faites vous connaître lors de l’inscription

    Lieu:
    Domein De Hoeve
    Kneippstraat 190-204
    Genk-Bokrijk

    Tu veux participer?
    Inscris-toi via le formulaire, via info@gauche.be ou via 0474/353036 (Emily)

    camp_tarifs

  • Le Vlaams Belang accueille un responsable allemand de Pegida à Anvers – Rejoignez la contre-manifestation!

    bachmannCe samedi se déroule une à Anvers une action du mouvement raciste Pegida-Vaanderen (Pegida-Flandre), une initiative prise en main par le Vlaams Belang. Dewinter ne sera pas le seul orateur lors de l’événement, le parti d’extrême droite a également invité un de ses amis allemands. En dépit du fait que le programme raciste en 70 points développé dans les années ’90 par le Vlaams Belang défend que les étrangers ne doivent pas être autorisés à faire de la politique en Flandre, un militant allemand controversée est invité à Anvers pour y livrer son message de haine.

    Article de blokbuster.be, la campagne antifasciste flamande du PSL et des Étudiants de gauche Actifs.

    Lutz Bachmann a agi des mois durant comme responsable de Pegida à Dresde, là où ce mouvement raciste a émergé. Dresde était aussi le seul endroit où Pegida peut se targué d’être devenu un phénomène de masse. Les tentatives de copier le phénomène ailleurs dans le pays se sont limitées à constituer des rassemblements de figures connues de l’extrême droite et des néo-nazis. Pegida-Flandre n’a pas dérogé à la règle. Bachmann a été mis sous pression alors que les mobilisation contre Pegida prenaient de l’ampleur. Poussé dans une position défensive, y compris à Dresde, le mouvement raciste a commencé à exposé les divisions qui existaient à son sommet.

    Bachmann n’a jamais eu de problème avec l’implication de voyous nazis. Il n’a d’ailleurs pas hésité à faire des selfies grimé en Hitler. Il a un casier judiciaire et a été reconnu coupable de vol. Lors de l’une de ses arrestations, il avait 40 grammes de cocaïne en poche. Il a été condamné mais a fui sous un pseudonyme en Afrique du Sud, d’où il a été expulsé en tant que criminel étranger. Quand Pegida a connu sa percée fin 2013 et début 2014, il n’a pas pu participer aux élections parce qu’il avait été déchu de ses droits civiques dans le cadre de ses condamnations pénales.

    Il s’agit donc en bref d’un excellent orateur pour un défilé organisé par le Vlaams Belang à Anvers. Il ressort très clairement que le parti est derrière Pegida en Flandre au regard de la liste des orateurs annoncés. Outre Filip Dewinter, on retrouvera également à la tribune Hilde De Lobel, ancienne députée flamande et active au Voorpost; Chris Janssens, chef de file du Vlaams Belang au parlement flamand; et Kristof De Smet, porte-parole de Pegida-Flandre qui se trouvait à la direction du parti pour Heist-op-den-Berg. Les autres orateurs sont Lutz Bachmann et le porte-parole De Pegida-Pays-Bas qui est un marchand d’armes et un hooligan néonazi. Pour la première fois, Pegida Flandre ne va pas seulement organiser un meeting du la Place Conscience mais va également manifester dans la ville. Il n’est toutefois pas encore certain que Bachmann sera effectivement présent à Anvers puisqu’il semble maintenant qu’un autre rassemblement de Pegida NRW aura lieu à Cologne au même moment.

    Blockbuster a pris l’initiative d’organiser une contre-manifestation. Nous ne voulons pas laisser l’extrême droite tout simplement défiler pour diffuser son message de haine. Compte tenu des ressources mises sur table par le Vlaams Belang – matériel professionnel, orateurs internationaux,… – il est clair que ce parti espère pouvoir utiliser les préjugés racistes renforcés par la crise des réfugiés. Nous ne pouvons pas laisser passer ça. Pegida s’est trouvé dans la défensive en Allemagne après que des contre-manifestations aient été organisées. La violence raciste augmente partout en Europe. Nous devons nous organiser pour stopper ce développement inquiétant. C’est pourquoi la manifestation antifasciste de ce samedi est importante.

    S’en prendre au terreau sur lequel peuvent se développer la haine et la barbarie de l’extrême droite, cela signifie de défendre une alternative qui répond aux nécessités sociales et offre à chacun la perspective d’un avenir décent. Cela signifie de lutter contre le capitalisme. Luttons ensemble pour une alternative sociale et contre la rhétorique de division de l’extrême droite.

    Samedi janvier. Action contre la haine et la terreur. 15h, de Coninckplein, Anvers

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