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Tag: EGA
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Camp d’été EGA : une belle réussite!
Un peu plus d’une cinquantaine de jeunes de tous le pays se sont réunis la semaine dernière près de Genk pour avoir toute une série de discussions politiques et d’ateliers visant à préparer la rentrée des Etudiants de Gauche Actifs, groupe jeunes du PSL. Il a également été question de détente, avec notamment la projection de matchs de la Coupe du Monde (non sans une introduction consacrée au rôle de la Mafia de la FIFA et à la manière dont le sport est perverti par le capitalisme) et une soirée des plus mémorables. Les discussions politiques ont été très intenses, avec une participation large et enthousiaste de la part des jeunes présents, même s’il toutefois bien admettre que le dimanche matin a été très difficile pour certains…
Nous tenons à remercier tous les participants ainsi que ceux sans qui cet événement n’aurait pas été une réussite aussi éclatante, particulièrement la fantastique équipe de cuistots, Gerte et François, qui a assuré que nos ventres soient bien remplis.
A l’année prochaine pour un camp encore plus extraordinaire !
Ci-dessous, quelques photos de Mathias, Zoé et Navid.
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ULB – Haro sur la précarisation des chercheurs de l’ULB !
Communiqué commun de Comac, des Étudiants de Gauche Actifs, des Jeunes Anticapitalistes et de l’Union Syndicale Étudiante en soutien aux chercheuses et aux chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles
Ce lundi 26 mai, le Conseil Académique (CoA) de l’ULB se prononçait sur des mesures qui visent à détricoter les plans de carrière des chercheurs de l’Université. Si elles étaient appliquées, tous les nouveaux postes d’enseignant seraient ouverts à la concurrence internationale et le concours de premier assistant disparaitrait purement et simplement. On imposerait également aux chercheurs/assistants d’avoir effectué un an de travail à temps plein à l’étranger pour pouvoir postuler à une chaire professorale. Les autorités académiques ont, qui plus est, sciemment dissimulé des informations aux organisations syndicales des chercheurs et des professeurs.
Le CoA a, suite aux menaces de grève des chercheurs en pleine période d’examen, repoussé l’application de ses mesures à l’année 2017 et ouvert la voie à une concertation en septembre. Cette décision révèle à quel point les organisations syndicales de l’ULB sont obligées de lutter pour pouvoir donner leur avis sur des questions qui les touchent directement. La récente réforme de la gouvernance a renforcé l’opacité du processus de décision interne de l’université et l’autoritarisme du recteur qui n’admet même pas la tenue de véritables négociations. Le combat des chercheurs démontre que la démocratie est de plus en plus un vain mot, un élément de langage employé par les autorités, et de moins en moins une pratique réelle de l’institution. Étudiants, travailleurs, chercheurs, assistants et professeurs, nous sommes tous concernés par la stratégie de passage en force régulièrement mise en œuvre par les autorités.
Au-delà des méthodes contestables employées par le recteur, c’est une vision de l’université qu’on tente d’imposer aujourd’hui avec cette mesure : destruction de la communauté universitaire, diktat des rankings, imposition d’une « université-entreprise » qui considère le savoir comme une marchandise et les êtres humains comme des choses exportables. Plutôt que de lutter contre le définancement de l’enseignement et l’austérité, causes premières de la précarité matérielle de tous les agents universitaires, le rectorat préfère approfondir la mise en concurrence des cerveaux et la transformation des chercheurs en commerciaux sur les réseaux de la recherche européenne.
On prétend ouvrir l’université sur le monde alors qu’on ferme de plus en plus nos portes aux étudiants étrangers (hors UE) qui doivent subir, chaque année un véritable parcours du combattant pour être acceptés à l’ULB. On prétend favoriser la circulation du savoir mais on juge en réalité les candidats aux chaires académiques sur les financements qu’ils seront capables de rapporter à l’ULB. Surtout, on s’arroge le droit d’interdire à des jeunes hommes et femmes le droit de fonder une famille ; on défavorise tous les chercheurs qui n’ont pas les moyens de voyager à leur convenance ; on prétend imposer la « mobilité » comme une attitude naturelle et inévitable.Face à ce constat, nous, organisations politiques (Comac, EGA, JAC) et syndicat étudiant (USE) de l’ULB, exprimons notre complète solidarité avec les chercheuses et les chercheurs dans leur combat pour un avenir humain et une vie décente. Nous défendons le projet d’une Université de la connaissance, indépendante des intérêts économiques des groupes privés et des réseaux ; une université solidaire, favorisant en son sein la mixité sociale et culturelle, et luttant, à l’extérieur, pour un monde plus égalitaire ; une université démocratique, où les différents membres de la communauté participent directement aux processus de décision et à la constitution d’un projet d’avenir pour l’ULB.
Nous soutenons que toute modification des plans de carrière des chercheurs doit se faire avec eux et non pas contre eux. Nous considérons que cette mesure n’est qu’une nouvelle manifestation de la pente néolibérale dans laquelle s’engage l’ULB actuellement. Nous appelons, enfin, à une alliance large entre tous les corps dits minoritaires mais qui sont en fait majoritaires, à la fois dans le nombre et dans l’esprit !
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Camp d’été du 3 au 6 juillet : Get up, stand up !
Nous sommes à l’heure de la résistance !
Nous ne vous apprendrons rien en vous disant que les nouvelles sont loin d’être bonnes pour notre environnement et pour la majorité de la population. Ça, c’est connu. Mais ce qu’on peut bien faire contre ça, par contre, ça reste un point d’interrogation pour pas mal de monde… Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) s’organisent pour, ensemble, participer à la construction d’un rapport de force capable d’en finir avec le système d’exploitation capitaliste, ses guerres et sa misère, et d’instaurer une société basée sur la satisfaction des besoins de tous, une société socialiste démocratique.
Notre résistance contre le système actuel a besoin d’être la plus efficace possible, c’est pourquoi la discussion collective et l’organisation sont utiles et nécessaires. Seuls et sans tirer les leçons des luttes du passé ou d’ailleurs, nous ne pouvons rien faire, ou très peu. Mais ensemble et avec le bon programme, la bonne stratégie, les bonnes tactiques, nous pouvons représenter une force conséquente.
Notre camp d’été vise à préparer nos campagnes d’été et de rentrée dans une atmosphère détendue, tout en discutant d’un large éventail de sujets. Cette année encore, l’évènement prendra place dans le Limbourg, à Zutendaal (près de Genk).
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Jeudi 3 juillet
12h. Inscription et installation des tentes
15h – 16h. Accueil et présentation du camp
17-19h30. L’ABC du marxisme, autour de trois ateliers de discussion :
- Le matérialisme dialectique et historique : comprendre le monde pour le changer
- L’approche marxiste de l’économie et de la crise actuelle : des problèmes dans le système ou un système à problèmes ?
- L’approche marxiste de la question nationale.
20h. Souper suivi d’un cantus au feu de camp
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Vendredi 4 juillet
9h. Petit déjeuner
10h – 12h30. L’ABC du marxisme (2e partie), autour de trois ateliers de discussion :
- Réformes contre révolution : aménager le système est insuffisant, il faut le renverser.
- Art, littérature et révolution. Quelles relations entre l’art et la société ?
- 1917: L’expérience de la Révolution russe et les leçons à tirer pour le combat d’aujourd’hui.
12h30 – 13h. Midi.
13h30-17h. Une approche socialiste sur :
- Nous n’avons pas à payer la dette ! Que peuvent dire les socialistes sur les dettes publiques ? Avec Jeremie Cravatte, du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM)
- Musique et culture. Contenu politique contre mainmise commerciale, comment le capitalisme emprisonne notre culture.
- LGBTQI : La lutte pour l’égalité réelle doit se poursuivre !
18h00 – 24h00. Souper suivi, au choix, d’un café-EGA ou de foot avec (projection de la première série de quarts de finale)
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Samedi 5 juillet.
9h. Petit déjeuner.
10h – 12h30. Prolétaires de tous les pays,unissez vous ! Trois ateliers consacrés à la lutte internationale :
- De l’apartheid au capitalisme noir, la lutte pour la réelle libération doit se poursuivre !
- Ukraine : quelle réaction face à la menace d’une guerre, civile ou pas ?
- La lutte pour un salaire minimum de 15 dollars de l’heure aux USA.
12h30 – 13h30. Midi
14h00-16h30. Meeting en session plénière avec une évaluation des élections belges et européennes. Des interventions plus spécifiques aborderont la progression de la gauche radical en Belgique et la situation de la gauche radicale en Europe.
17h-18h. Introduction aux activités du soir :
- Coupe du monde de football : la machine commerciale contre les opprimés brésiliens. Nous savons qui nous supportons !
- Agitation politique et slogans : quels slogans utiliser aux manifestations et pourquoi. Atelier de création de nouveaux slogans ! A entendre bientôt dans les manifestations près de chez vous…
18h – 24h. Souper, suivi de la projection de la seconde série des quarts de finale ou d’un atelier slogans.
23h30: Let’s party!
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Dimanche 6 juillet
10h30. petit déjeuner.
11h30 – 14h. En action ! Trois ateliers autour de trois thèmes de lutte :
- Enseignement : non à l’augmentation des frais d’inscription, oui à l’augmentation des moyens publics pour un enseignement gratuit et de qualité pour tous !
- Le lobby réactionnaire et les activistes anti-avortement à l’offensive contre les droits des femmes. Comment organiser la riposte et la conquête d’autres droits pour les femmes ?
- No Pasaran ! Des néonazis aux populistes de droite : comment organiser la lutte antifasciste !
14h-15h. Midi.
15h – 17h30. Construisons une organisation de jeunesse combattive !
- S’organiser dans le secondaire, l’exemple des camarades bruxellois.
- Étudiants et travailleurs : un front, une lutte. Quel parti pour les jeunes et les travailleurs ?
- La lutte contre le chômage et le travail précaire et flexible.
18-19. Mot de conclusion.
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A partir du lundi 7 juillet. Petit coup de blues après un camp d’été fantastique…
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Inscrivez-vous dès aujourd’hui ! Jeunes et moins jeunes sont les bienvenus, apportez votre tente et votre sac de couchage. La participation revient à 45 euros et comprend la nourriture et l’infrastructure. Participer à une journée revient à 12 euros. Versez cette somme sur le compte BE69 0012 2603 9378 avec pour mention “camp d’été”.
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Pour des logements étudiants gratuits et de qualité!
Par Stéphane P. (Bruxelles)
Ce jeudi 24 avril, une cinquantaine d’étudiants de l’ULB s’étaient donnés rendez-vous en face de la maison communale d’Ixelles pour protester contre la construction de logements de luxe sur leur campus universitaire. Les Etudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation étudiante du PSL) et Comac (l’organisation jeune du PTB) y étaient présents.
En 2006, les autorités de l’ULB vendaient des terrains du campus de la Plaine à des promoteurs immobiliers : Immobel et Louis De Waele. Leur argument : l’université avait besoin de fonds. Ce projet aura pour conséquence aussi de détruire des espaces verts très importants pour la biodiversité et la qualité de vie des habitants de la région : c’est le plus grand espace vert d’Ixelles qui assume la fonction de poumon vert.
Ces choix scandaleux de privatisations de la part des autorités de l’ULB trouvent leurs causes dans le sous-financement chronique de tout l’enseignement en Belgique. Les responsables sont aussi à aller chercher dans les différents gouvernements qui se sont succédés et chez les partis établis. En sous-finançant nos écoles et universités, ces derniers vendent notre enseignement public au privé.
Il nous faut un refinancement de l’enseignement au moins à hauteur de 7% du PIB pour pouvoir préserver nos écoles de l’avidité des promoteurs immobiliers. Il nous faut aussi des logements étudiants gratuits et de bonne qualité. Il aussi très important de préserver les espaces verts en ville.
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Camp d’été : Comprendre le monde pour le changer
4 journées d’actions et de luttes – 3-4-5-6 juillet 2014 – Zutendaal (Genk)
Lors du Forum Economique Mondial de Davos, Di Rupo a proclamé que la Belgique est sur la bonne voie. Ce n’est cependant pas le cas pour la jeunesse, frappée par un taux de chômage de 25%. Au niveau mondial, ce sont uniquement les plus riches qui sont sur la « bonne voie » : les 85 personnes les plus riches possèdent aujourd’hui autant que la moitié de l’humanité ! Pendant ce temps, il est de plus en plus difficile de parvenir à se construire un avenir. Les jeunes sont frappés par des licenciements de masse, par l’austérité dans l’enseignement et par la répression, qui augmente notamment via les Sanctions Administratives Communales. Tous les continents sont aujourd’hui confrontés à des grèves, à des mouvements de masse et à des mouvements révolutionnaires. La jeunesse y joue systématiquement un rôle fondamental. EGA pense qu’un autre système est nécessaire, et il n’est possible d’y parvenir que par l’action et la résistance de masse. Mais la résistance n’a de sens que si elle dispose d’une réelle alternative.
Nous voulons discuter de cette alternative lors de notre camp d’été: qu’est-ce que le racisme? D’où provient le sexisme? Pourquoi les SAC, et comment résister? Quelles leçons tirer des soulèvements en Tunisie, Egypte…? Cette semaine sera donc remplie de discussions portant sur toute une série de thèmes : actualité internationale, bases du marxisme, campagnes parmi la jeunesse,… Mais la détente sera aussi au rendez-vous!
L’ABC du marxisme
EGA considère le marxisme comme un instrument pour analyser la société, avec des conclusions concrètes pour mener nos actions. La crise du capitalisme n’est ainsi compréhensible en profondeur que via l’économie marxiste. Nous étudierons également le phénomène de l’extrême-droite en tirant les leçons des années ‘30.
Internationalisme
Le capitalisme n’a que la crise à nous offrir. C’est pourquoi EGA travaille avec d’autres organisations partout à travers le monde contre la privatisation de l’enseignement, contre l’austérité, contre le racisme, contre le sexisme et l’homophobie, etc. Nous sommes attentifs aux luttes internationales comme, par exemple, au Brésil, en Afrique du Sud, aux USA et en Europe.
Notre réponse
Via ses campagnes, ses débats et ses actions, EGA lutte année après année contre toute forme d’oppression capitaliste. Durant notre camp, nous discuterons des campagnes que nous mènerons à la rentrée comme contre les SAC, contre l’extrême droite, contre le sexisme et contre l’homophobie.
Détente
A côté des discussions, il y aura aussi place pour la détente avec après-midi libre dans la nature, une soirée ciné, un cantus rouge, un café EGA autour du feu de camp et bien entendu : une soirée!!
Ne nous regarde pas, rejoins-nous!
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Transports en commun: par train jusque Genk, puis prendre le bus 10 (Genk-Bilzen) ou le bus 17 (Genk Lanaken) / Accueil le jeudi à 12h. Apporte ta tente, ton matelas et ton sac de couchage
Prix: 45 € pour 4 nuits, séjour, infrastructure et repas compris. Payement possible par virement au BE69 0012 2603 9378 avec communication ‘Camp 2014”
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Stop à l’utilisation de nos corps pour maximiser leurs profits!
Les avancées en matière de droit des femmes, obtenues de dures luttes par les générations précédentes du mouvement des travailleurs (en particulier durant les années ’60), n’ont en rien enrayé le sexisme millénaire. La libération sexuelle a été reprise de manière sexiste par le grand patronat. La classe dominante utilise désormais le corps de la femme pour faire vendre.
Par exemple, au Salon de l’auto, les filles en mini-jupes sont là pour attirer le public. Selon la ministre de l’Égalité des chances, la solution serait le rallongement des jupes qu’elle trouve scandaleusement courtes. Des marques telles que Suzuki ont trouvé une autre solution : l’embauche de mannequins masculins. Elles sont doublement gagnantes : les hôtesses ont leurs gardes du corps et de potentielles clientes sont également attirées au Salon de l’auto par l’utilisation d’hommes-objets. Quelle avancée pour l’égalité des genres !
Sans changement drastique de société, les capitalistes réussiront toujours à retourner la situation à leur avantage. Pour eux, le concept de « femme libérée » n’a d’intérêt que pour maximiser leurs profits. Notre ennemi, c’est le capitalisme !
L’action promotionnelle du magasin namurois appartenant à une célèbre chaîne colorée en est un autre exemple. Les clients étaient invités à venir presque à poil et à repartir avec des vêtements neufs sur le dos. Au-delà de la promo pour 100 clients, c’était surtout un gigantesque coup de pub. Les corps dénudés, c’est « sexy », ça attire les journalistes venus en nombre faire gratuitement la publicité de cette enseigne.
Nous refusons cette logique d’utiliser nos corps pour maximiser leurs profits. La lutte contre le sexisme est indissociable de la lutte contre le capitalisme ! Organisons-nous et battons-nous pour une société qui ne soit pas basée sur les profits de quelques-uns, mais pour les besoins de la majorité sociale, ce que nous appelons une société socialiste démocratique dans laquelle chacun et chacune pourraient s’épanouir.
Rejoins-nous le mardi 25 février à 16h30, Place de l’Ange pour scander notre désaccord et revendiquer une autre société !
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Prends contact avec le groupe Étudiants de Gauche Actifs – Namur.
Construisons ensemble un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, dans laquelle les intérêts de la majorité ne seront plus étouffés par ceux d’une infime minorité.
• Via cette adresse e-mail : info@gauche.be
• Via SMS : « Membre EGA, nom et ville » au 0474.35.30.36.
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85 riches possèdent autant que la moitié de l’Humanité !
Tract des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
La voilà, la réalité du système capitaliste. Non, ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les plus riches s’enrichissent pendant que nous – la classe des jeunes, des travailleurs et des allocataires sociaux – voyons nos conditions de vie se dégrader et nos conquêtes sociales se faire détricoter sous nos yeux. Revendiquons un présent et un avenir!
Pour un refinancement de l’enseignement et de l’ensemble des services publics!
Du maternel au supérieur, les pénuries se font constamment plus ressentir dans l’enseignement : classes bondées, profs surchargés, matériel de mauvaise qualité, locaux insalubres, coûts supplémentaires à tout-va, etc. Cette situation n’a malheureusement rien d’étonnant lorsque l’on sait que, sous le capitalisme, l’objectif de l’enseignement est de former de futurs travailleurs dociles. Dans ce cadre, pas besoin de donner une formation large et de qualité ou d’offrir des chances égales à chacun… Exigeons le droit d’étudier dans de bonnes conditions!
Des emplois décents pour tous!Selon une enquête d’Adecco, il faut en moyenne 8,9 mois pour trouver un emploi après ses études. Et quel emploi ? Précaire, sous-payés, et bien souvent pas dans son domaine. Ainsi, 22,4% des jeunes de moins de 25 ans sont sans emploi. Et début 2015, plus de 50.000 personnes vont perdre leurs allocations d’insertion, une bonne partie d’entre eux seront des jeunes. Revendiquons un partage du temps de travail entre tous : 32h par semaine, sans perte de salaire, avec embauche compensatoire et diminution des cadences !
Comment s’organiser ?
Face à cette pénurie organisée, des germes de résistance se développent un peu partout, et ne demandent qu’à grandir, à s’épanouir et à s’étendre. Dans chaque ville, des écoles et universités expérimentent les assemblées générales, les grèves étudiantes, les arrêts de travail du personnel, etc. comme instrument de lutte. Les étudiants et les travailleurs dénoncent les mauvaises conditions d’étude et de travail et veulent être un exemple de lutte. Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous participons et organisons ces luttes.
Mais s’opposer à cette logique du système capitaliste signifie de s’exposer à la répression. Et l’arsenal belge s’élargit, avec les coups de matraque pour les étudiants en lutte à l’ULB ou ces Sanctions Administratives Communales (S.A.C.) arbitraires qui pullulent un peu partout, et en particulier en Flandre et à Bruxelles, en s’attaquant particulièrement aux jeunes qui occupent l’espace public. Nous ne l’acceptons pas!
Organisons-nous, canalisons l’énergie combative de la jeunesse et dirigeons-là contre ceux qui nous ont placés dans cette situation : le gouvernement à la solde du patronat et des grands actionnaires. Le capitalisme ne crée que misère, discriminations et répression, il n’a aucun avenir à nous proposer.Construisons un outil de lutte et renversons le capitalisme! Bâtissons une société différente, dans laquelle chacun aurait la possibilité d’étudier et d’avoir un boulot décent, où le racisme, l’homophobie et le sexisme seraient abolis ; une société dans laquelle une réelle attention serait portée aux questions environnementales et où les intérêts de la majorité ne seraient plus étouffés par l’avidité d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.
Ne nous regarde pas, rejoins-nous !
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MON CORPS, MON CHOIX!
« Sous le capitalisme, tout devient marchandise », disait Karl Marx. Médias, pubs, clips vidéo, affiches de soirées
étudiantes : tous utilisent le corps des femmes et l’hyper-sexualisation pour vendre n’importe quoi. Le phénomène Miley Cyrus constitue ainsi un bon exemple du profit que l’industrie musicale se fait en utilisant le sexisme.Quels dangers?
Tout d’abord, le sexisme divise les hommes et les femmes et les mets en concurrence. Sur le marché du travail belge, diverses études ont démontré que les femmes gagnent, en moyenne, de 20 à 25% de moins que leurs camarades masculins. Ensuite, utiliser la femme comme outil de marketing et de désir, c’est avant tout la considérer comme un objet. Refusons qu’on nous utilise comme des marionnettes au profit
de la classe dominante ! Nous devons en finir avec le diktat du marché ! Avec la crise, l’austérité, le manque de jobs étudiants et les loyers élevés, les étudiants plus pauvres se retrouvent parfois contraints de vendre leur corps pour se faire de l’argent rapidement.Enfin, dans une société sexiste, la femme ne dispose pas d’une réelle liberté. Il faut être sexy pour se montrer moderne et libérée, mais pas trop non plus! En effet, en cas de harcèlement ou d’agression (chaque semaine, une plainte pour un viol commis au sein d’une école est déposée en Belgique), la victime est généralement accusée de n’avoir pas fait tout ce qu’il fallait pour l’éviter. Nous n’acceptons pas cette logique! Les femmes doivent évidemment avoir le droit de s’exprimer librement dans tous les domaines, en ce compris d’un point de vue sexuel.
Qui sont les responsables?
Les hommes? NON! Leur nature n’est pas celle d’un prédateur ou d’un obsédé, même si la société nous les présente comme tels. Rien de tout cela n’est biologique, c’est une construction sociale. Qui alors? Le sexisme ne profite qu’à 1% de la population: les super-riches que l’on appelle les capitalistes. C’est un outil qui leur rapporte plein de fric et qui leur permet de nous diviser
pour mieux nous dominer.Non, il n’y a pas d’opposition d’intérêt au sein d’une même classe sociale : hommes et femmes, même combat! La lutte contre le sexisme est dès lors indissociable de la lutte contre le capitalisme! Ne nous laissons pas diviser, organisons-nous et battons-nous pour une société qui ne soit pas basée sur les profits de quelques-uns, mais sur la satisfaction des besoins de la majorité sociale, c’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique dans laquelle chacun et chacune pourraient s’épanouir.
Rejoins-nous et participe à la manifestation Pro-choix, contre les anti-avortement «pro-life» fin mars!
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Manifestation antifasciste contre le NSV: Des emplois, pas de racisme!
Le jeudi 20 mars, le NSV (Nationalistische Studentenvereniging, l’organisation jeune officieuse du Vlaams Belang) organise sa manifestation annuelle de la haine, à Anvers cette année. Le NSV est une organisation d’extrême-droite qui n’hésite pas à montrer son discours raciste ni son idéologie ouvertement fasciste.
Pas de quartier pour les fachos
Le NSV n’a jamais caché son caractère d’extrême-droite. En 2013, ils ont organisés une rencontre internationale avec comme orateur, entre autres, Casa Pound, l’héritier autoproclamé du fascisme italien. La liste des orateurs fascistes et néo-nazis dans les activités du NSV et impressionnante. Un parti comme Aube Dorée peut compter sur la sympathie du NSV.
Pour imposer leur politique d’austérité, les partis traditionnels utilisent la tactique du diviser pour mieux régner. Flamands contre Wallons, allochtones contre autochtones, vieux contre jeunes… La rhétorique d e la N-VA à Anvers, où Liesbeth Homans (bras droit de Bart De Wever) rejette l’origine du racisme sur les immigrés eux-mêmes, ouvrant la voie aux idées racistes de l’extrême-droite. Le renouveau du Front National en France est aussi un sérieux avertissement.
Stop à la politique d’austérité !
Les jeunes et les travailleurs subissent aujourd’hui la mainmise néolibérale à travers toute l’Europe. Les conséquences sont catastrophiques : le chômage des jeunes dans la zone-euro touche les 24,4%, 120 millions d’européens risquent de tomber dans la pauvreté et la qualité de vie chute pour tout le monde. En Grèce, il y a un retour de la Malaria qu’on avait plus vu depuis 1974 dans le pays. Ce désastre économique et social constitue un terreau fantastique pour l’extrême-droite et les populistes.
La montée des partis comme Aube Dorée en Grèce représente un grand danger pour les migrants, les LGBT et les activistes de gauche. Cette organisation a déjà commencé les actes de violences, donc des meurtres.
Pour une alternative sociale
L’extrême-droite n’a aucune réponse à la crise. Elle détourne l’attention des véritables responsables des problèmes actuels : le 1% des plus riches qui contrôlent l’économie et ne se soucient que de la rentré de profit. Pour lutter contre le fascisme et le racisme, il faut s’attaquer à la base sociale de l’extrême-droite. Cela veut dire qu’il faut combattre le capitalisme et pour une alternative à la politique
d’austérité. Rejoins EGA et Blokbuster et manifeste le 20 mars contre le NSV.AGENDA
Di 9 mars – Bxl : manif anti-nucléaire.
Ve 15 mars -Bxl : Manif STOP-Répression
Di 16 mars – Liège – Vottem : Manif contre le centre fermé
Je 20 mars 19h – Anvers : Manif anti-fasciste contre le NSV
Fin Mars , Bxl : Manif Pro-Choix
Sa 17 mai – Bxl : Belgian Gay Pride
Sa 24 mai – Bxl : March against Monsanto
Sa 3 mai 13h Bxl : Socialisme 2014 Journée de débat
CAMP D’ÉTÉ Du 3 au 6 juillet – Zutendaal, Genk : Camp d’été : 4 jours de discussions sur une série de thèmes tels que des questions internationales et nationales, le marxisme, nos campagnes contre le sexisme, le racisme, etc. À côté de cela, nous prendrons aussi du temps pour nous détendre autour, entre autres, d’un film et d’un grand BBQ suivi d’une soirée.
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REJOINS EGA! Prends contact avec le groupe EGA de ta région pour connaître toutes les actions près de chez toi. Rejoins-nous et construisons ensemble un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, une société socialiste.
• Via cette adresse e-mail : « ega@socialisme.be »
• Via SMS : « Membre EGA, nom et ville » au +32 (0) 483 04 22 08
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Débat sur l’héritage du “Mouvement du 20 Février” au Maroc
Ce 20 février 2014, à l’Université Libre de Bruxelles (ULB), 19h, au H13.09
3 ans après l’émergence du “Mouvement du 20 Février” au Maroc, à la suite du processus de révolution et de contre-révolution initié en Tunisie et en Égypte et de la vague de protestations de masse qui a touché toute la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ainsi que le reste du monde, quelles leçons tirer de ces événements pour la lutte en faveur des droits de l’homme au Maroc ?
Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA), en collaboration avec l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et avec le soutien d’Amnesty-ULB, organisent un débat pour tenter de répondre à cette question, avec votre participation !
Les intervenants seront:
- Daniel Menschaert, auteur de “Maroc, quatre champs de bataille pour la démocratie”.
- Nicolas Croes, rédacteur en chef de “Lutte socialiste” et participant au Forum Social Mondial de Tunis en 2013.
- Un membre de l’Association Marocaine des Droits Humains.
www.gauche.be – www.amdh.org.ma
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Action de protestation contre l’homophobie en Russie
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce lundi 27 janvier à Bruxelles en plein cœur du quartier européen, au rond-point Schuman. Elles manifestaient leur solidarité avec les mouvements en Russie qui se battent contre les lois répressives récemment votées par le gouvernement de Poutine : les lois homophobes et la loi relative aux ‘‘agents étrangers’’ (voir notre article à ce sujet). Des ONG et le monde associatif LGBTQI de Belgique étaient présents.
Par Stéphane P. (Bruxelles), photos de Tanja (Gand)
Des camarades du PSL/LSP et du CIO avec des camarades de la LCR et des JAC ont participé à l’action et y ont distribué des tracts qui ont été bien reçus. On pouvait lire sur nos pancartes des slogans tels que : ‘‘LGBTI, migrants and workers, unite against division, for social and democratic rights’’. Dans le contexte très médiatisé et controversé des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi qui commencent dans quelques jours, de nombreux médias avaient fait aussi le déplacement.
Pour de nombreuses ONG présentes telles que la Ligue International des Droits Humains et l’International Partnership for Human Rights, co-organisateurs de l’action, et pour aussi de nombreuses associations LGBTQI, on devrait faire pression sur les dirigeants européens pour qu’ils convainquent M. Poutine d’abroger les lois liberticides. L’Europe sait très bien ce qu’il se passe en Russie et tout n’est pas rose à l’Ouest.
L’Espagne de Rajoy est en train de voter une loi qui rendra illégal l’avortement et jettera de nombreuses femmes entre les mains des faiseuses d’anges avec les risques pour leur santé et parfois leur vie que cela encourt. En France, le collectif ‘‘Jour de Colère’’ sortait dimanche dernier dans les rues de Paris en hurlant leur haine des homos, des étrangers ou encore du choix des femmes de disposer de leur corps. La nouvelle constitution hongroise votée par le parti archi-réactionnaire du premier Ministre Victor Orban est tout à fait homophobe. Elle comprend des références à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle – le mariage y est défini comme ‘‘l’union de base la plus naturelle entre une femme et un homme et fondement de la famille’’. La Belgique, avec la loi de 2007, psychiatrise et stérilise de force les personnes transgenres qui veulent voir leur genre changer sur leurs papiers d’identité. Tous les jours, de nombreux migrants sont expulsés de la forteresse européenne – une manifestation à vélo des sans-papiers Afghans est passée d’ailleurs le même jour au rond-point Schuman et a croisé le rassemblement. La troïka européenne a jeté les Grecs dans la misère où plus d’un tiers de la population n’a plus de couverture sociale. Non, l’Europe n’est pas un modèle de liberté et de démocratie.
Les mouvements LGBTQI doivent renouer avec les émeutes et luttes de Stonewall de 1969, qui marqua le début du mouvement de libération des gays et lesbiennes (les transgenres sont toujours discriminés par la loi !). Il faut rompre avec les partis politiques de l’establishment européen qui donne des droits mais qui les enlèvent dès que la situation se présente. La communauté LGBTQI doit recréer ses propres réseaux de lutte en ayant des connections très étroites avec les organisations de la classe ouvrière (les syndicats, les partis de gauche) et tous les autres mouvements qui se battent contre le système. Les fléaux du capitalisme pourrissent aussi certaines associations LGBTQI qui commencent à tenir des discours racistes, islamophobes ou sexistes. Le capitalisme et sa direction divisent les travailleurs partout où ils le peuvent. La commission LGBTQI du PSL a pour ambition de proposer un programme socialiste qui regroupe tout le monde autour d’un programme social et de libertés pour toutEs.
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C'est pas à nous de payer cette crise ! Actions de blocage du sommet européen européen !
Jeudi 19 décembre, Blocage du sommet européen. RDV-EGA 7h, au Botanique
Depuis la crise de 2008 l’Union Européenne et les différents gouvernements européens appliquent des politiques d’austérité profondément antisociales qui attaquent les emplois, les salaires, les services publics, l’enseignement et la santé.
Tract des Etudiants de Gauche Actifs
Dans le rapport sur l’Europe de la Croix Rouge, le constat est clair: ‘‘L’Europe est en train de sombrer dans une longue période de pauvreté croissante, de chômage de masse, d’exclusion sociale, de plus grande inégalité et de désespoir collectif en raison des politiques d’austérité adoptées.’’
Les gouvernements européens ont décidé que la crise devait être payée par les plus pauvres, les étudiants et le travailleurs. En parallèle, ils épargnent et soutiennent ceux qui ont fait et continuent de faire des milliards d’euros de bénéfices comme les banques et les multinationales. Les différents traités européens successifs visent à bétonner ces trajectoires.
Nos écoles et nos universités vont tomber en ruine et les seules perspectives mises en avant sont plus de coupes budgétaires ou des containers pour palier aux manquent de place.
Nous ne sommes pas d’accord avec tout cela !
Nous refusons cette logique, qui vise à faire payer la crise non pas à ses responsables, mais à ses victimes. Battons-nous ensemble contre cette politique néolibérale qui enrichit 1% de la population sur notre dos à tous et qui vise à faire payer le prix de la crise capitaliste aux travailleurs et à la jeunesse.
Nous allons dans les rues avec les travailleurs et tous ceux qui veulent à mettre fin à ces politiques injustes !
L’alliance D19-20, une collaboration inédite entre producteurs de lait et syndicalistes contre les politiques d’austérité, a vu le jour pour mener des actions de blocage afin d’empêcher la tenue du sommet européen du 19 décembre. Nous soutenons et participons à cette initiative. Elle exprime la radicalisation et la volonté de lutter qui s’opère à la base parmi nombre de jeunes et de travailleurs.
Les Etudiants de Gauche Actifs appellent tous les étudiants à s’organiser et à se mobiliser pour défendre notre avenir, étudiants et travailleurs ensembles pour une société socialiste démocratique pour satisfaire les besoins de la majorité, pas les profits d’une minorité.
Le 19 décembre les actions commenceront dès 7h du matin. Divers blocages des axes vers le rond-point Schuman prendront place.
Blocages D19-20, rdv 7h
- Bld de L’Impératrice-Arenberg (à proximité de la Gare Centrale)
- Botanique – Rue Royal (à proximité de Botanique)
- Rue Bélliard – Av des Arts (à proximité de Trône ou Arts-loi)
- Avenue d’Auderghem – Rue Belliard (à proximité de Schuman)