Tag: EGA

  • [PHOTOS] manifestation contre Monsanto

    Dans le cadre d’un appel international à protester contre la multinationale Monsanto, plus de 1.000 personnes se sont réunies à Bruxelles ce samedi 12 octobre pour une manifestation du quartier européen au siège de la multinationale dans la capitale. Le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs étaient présents, au sein d’un bloc dynamique dans lequel on pouvait notamment retrouver des membres de la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne).

    Photos de Loïc (Liège)

  • Meetings des Etudiants de Gauche Actifs : De la révolution chilienne aux mouvements de masse actuels

    Pour commencer l’année en beauté, les cercles des Etudiants de Gauche Actifs (EGA), organisation étudiante du PSL, organisent une série de meetings, notamment sur la révolution chilienne. A l’occasion des 40 ans du coup d’Etat qui porta le dictateur Pinochet au pouvoir et qui écrasa dans le sang le mouvement révolutionnaire, il nous semble important de revenir sur ses événements pas seulement pour les commémorer, mais aussi pour voir quelles leçons peuvent être tirées pour les mouvements d’aujourd’hui !

    Pablo Nyns, ancien président d’EGA-ULB, sera l’orateur de deux meetings sur ce sujet organisés à Bruxelles et à Liège. Il vient de terminer son mémoire sur les Cordons Industriels au Chili en 1972-1973. Si vous voulez en savoir plus, venir apprendre, débattre et comprendre cette page d’histoire riche en leçons actuelles, n’hésitez pas à venir !

    • Bruxelles : Mercredi 18 septembre, 19h, ULB – Solbosch, Bâtiment H 1308 (page facebook).
    • Liège : Mardi 24 septembre, 19h, Fédération des Etudiants, 24 place du XX Août, face à l’ULg (page Facebook).

    Pour en savoir plus : Il y a 40 ans, l’autre 11 septembre

  • Contre le capitalisme: Organisons la résistance!

    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’, Jan De Nul, le bien-nommé, a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Tract de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise à ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Selon une étude récente d’Adecco, en Belgique, les jeunes envoient en moyenne 13 candidatures par mois mais doivent attendre 8,9 mois avant d’avoir effectivement un emploi.

    Nous sommes embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucun rayon de soleil ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage chez les jeunes a augmenté pour atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou même de louer une maison quand l’on exige de plus en plus d’avoir un contrat de travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’ !

    Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrêmedroite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, ça signifie s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces.

    Nous voulons organiser la contre-offensive. Se plaindre tout seul n’est pas suffisant, nous devons nous structurer et lutter pour une alternative ! Il est nécessaire de se battre non seulement contre les effets de la crise, mais aussi contre ses causes. Le capitalisme créé la famine, la misère, le racisme et la répression. Et la crise montre, qu’encore une fois, ce système n’a aucun avenir à nous proposer. Construisons un outil de lutte avec lequel nous bâtirons une société différente, dans laquelle les intérêts de la majorité ne sont pas étouffés par ceux d’une infime minorité. C’est ce que nous appelons une société socialiste. Maintenant, n’hésite plus et rejoins-nous !


    Syrie : Non à l’impérialisme, à la dictature d’Assad, à l’islam politique réac tionna ire et à toutes les forces capitalistes !

    Il y a deux ans et demi, la Syrie a connu de larges soulèvements populaires sous l’impulsion des révolutions en Egypte et en Tunisie. Mais, les régimes semiféodaux du Qatar et d’Arabie Saoudite et les États impérialistes sont rapidement intervenus pour dévier le mouvement vers une guerre civile sectaire qui a, de plus, intensifié les tentions entre Sunnites et Chiites dans la région. Les images atroces de centaines de tués et de milliers de blessés, suite au recours aux armes chimiques, ont choqué la population du monde entier. Obama et d’autres politiciens occidentaux profitent de cette situation et tentent d’instrumentaliser ce sentiment populaire à leur avantage.

    Vouloir en finir avec cette horreur est légitime, mais espérer que les gouvernements impérialistes puissent livrer cette solution est une terrible erreur, on l’a vu avec l’Irak, l’Afghanistan ou encore la Lybie. Nous ne pouvons pas prendre de raccourci !

    L’intervention des forces impérialistes n’a aucune solution à offrir et n’a rien à voir avec la protection des civils, mais bien avec le renforcement de la domination impérialiste dans cette zone cruciale du monde. L’intensification des bombardements ne conduira qu’à une augmentation des souffrances des masses. Le régime syrien d’Assad est relativement fort et ne tombera pas en quelques jours. Puis, vu l’importance d’Al-Qaïda en Syrie, il existe aussi un grave danger d’un accroissement du terrorisme. Une intervention mènera, comme cela a déjà été le cas dans d’autres pays, à un conflit ethnique plus important encore, et qui pourrait durer des années, sans parler de l’impact au-delà des frontières syriennes.

    Mais simplement s’opposer à l’intervention impérialiste est insuffisant, cela laisse la porte ouverte à un soutien au dictateur Assad. Pire, certains vont jusqu’à défendre l’idée erronée selon laquelle ‘‘les ennemis de nos ennemis sont nos amis’’. Il n’est pas non plus possible de prendre parti pour le camp des rebelles, liés soit à l’islam politique réactionnaire, soit à d’anciens dirigeants du régime. Chacune de ces forces défend des intérêts liés à l’exploitation et à l’oppression des masses. Notre seul camp, c’est celui de notre classe, celle des travailleurs, des jeunes, des opprimés ! Nous devons encourager son auto-organisation ! Cette approche est celle que nous défendons avec les Etudiants de Gauche Actifs.

    Cette tâche est immense, mais la Syrie n’est pas isolée du reste du monde : les processus révolutionnaires sont contagieux et avancent par vagues. Les luttes de masse en Tunisie et en Egypte s’orientent vers la chute du système lui-même et pas seulement vers celle d’un gouvernement capitaliste autoritaire qui sera remplacé par un autre. La construction d’un rapport de forces vers un régime basé sur la satisfaction des besoins des masses aura ses répercussions sur la Syrie et ailleurs. L’élément crucial sera la construction d’instruments de lutte (comités, syndicat et parti) afin d’unir et de défendre les travailleurs et les pauvres par-delà leur religion ou leur ethnie.


    Racisme, homophobie, sexisme : tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    L’extrême-droite et les forces réactionnaires instrumentalisent la colère sociale pour l’orienter contre des boucs émissaires, protégeant ainsi les vrais responsables de la crise : les capitalistes.

    Les néonazis grecs d’Aube Dorée n’hésitent pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. En juin, à Paris, le jeune militant antifasciste Clément Méric a été tué par des néonazis. Ripostons contre ces idées nauséabondes ! Lorsque l’extrême droite veut occuper les rues, tels les jeunes néofascistes flamands du NSV, mobilisons largement pour des contre-manifestations non-violentes !

    En Russie, les lois et le harcèlement homophobes pleuvent et deviennent monnaie courante. En France, des mouvements conservateurs se sont développés contre le droit au mariage homosexuel. Chez nous, des courants similaires organisent des piquets d’intimidation devant les centres d’avortement de plusieurs villes contre le droit des femmes à disposer de leur corps. Défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans s’appauvrir ! C’est pourquoi nous luttons aussi pour des places gratuites et de qualités pour chaque enfant dans les crèches et dans l’enseignement ! Pour des services publics de qualité, non à l’austérité !

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Luttons ensemble pour une autre société sans discrimination de sexe, d’orientation sexuelle, de nationalité ou de religion !


    Soutiens SOP-SAC

    Les Sanctions Administratives Communales (SAC) sont de plus en plus répandues dans notre société. Petit à petit, tout est déclaré comme étant nuisible : un jeune qui mange un sandwich sur les marches d’une église ou un travailleur qui a le malheur de sortir ses poubelles un jour trop tôt. Mais ceux qui protestent contre les maux de cette société sont aussi touchés ! A Anvers, par exemple, ceux qui ont manifesté contre Monsanto, ont été arrêtés et sont menacés de recevoir une amende. Dans la logique d’austérité, les SAC sont devenues une nouvelle méthode pour faire rentrer de l’argent.

    A Anvers, la ville espère toucher entre 1 et 1,25 millions d’euros des SAC. Nous refusons cette logique et appelons à soutenir Stop- SAC ! Le 26 octobre, il y aura une manife – station nationale contre les SAC dans la lignée de celle du 29 juin durant laquelle 1500 manifestants sont descendus dans les rues de Bruxelles. Cette dernière à clairement montré à Milquet – Madame SAC – que l’opposition à ces amendes n’est pas « du bruit sur internet ». Rejoins la campagne Stop-SAC !



    Agenda

    Meetings de rentrée

    Tu veux mieux nous connaitre ? Alors viens à nos meetings de rentrée!

    A Bruxelles, notre premier meeting sera sur l’héritage de la révolution chilienne de 1973 pour les luttes d’aujourd’hui (en + : expo photo des luttes sociales au Chili). La semaine d’après, nous parlerons de la situation en Syrie et de l’alternative à Assad et aux rebelles.

    A Liège, après un premier débat sur la Syrie et la situation de révolution et de contre-révolution au Moyen Orient et en Afrique du Nord tenu début septembre, un meeting sera organisé sur l’héritage de la révolution chilienne.

    • Bruxelles : Meeting Chili: 18/09, 19h au H13.08
    • Bruxelles : Meeting Syrie: 24/09, 19h au H22.15
    • Liège : Meeting Chili : 24/09, Fédération des Etudiants (Fédé), 24 Place du XX Août, 19h

    Soutiens la campagne Stop-SAC

    EGA est à la base de la campagne Stop-SAC en Belgique et l’initiative de la manifestation nationale du 26 octobre. Participe toi aussi à la construction d’un comité Stop-SAC dans ton université, ta haute-école…

    26 oct, 14h à la gare du Nord


    Encerclons le parlement!

    EGA soutient l’appel des comités Action-Europe (CAE) pour aller manifester autour du parlement contre le gel des salaires!

    26 sept, 17h à la Colonne du congrès

    Manifestation contre les armes nucléaires

    Fukushima a ramené dans l’actualité le danger du nucléaire civil… Ne laissons pas les gouvernements capitalistes l’utiliser comme arme!

    Manif le 20 oct à 13h au Parc Jubel

    Manifestation anti-NSV

    Début mars, les néo-nazis du NSV (jeunes du Vlaams Belang) organisent leur marche de la haine annuelle. EGA organise systématiquement une contre-manif qui surpasse chaque fois celle de l’extrême droite !

    Début mars 2014 à Anvers


    Rejoins EGA!

    Comment devenir membre? Contacte-nous !

    Via mail : egaulb@gmail.com / simonhupkens@yahoo.fr

    Via SMS : “membre EGA + Nom + Ville” au 0473.25.33.25

    Carte de membre: 3€ secondaire – 5€ supérieur

  • Liège. Meeting : ‘‘Quelle riposte des travailleurs et des pauvres contre l’impérialisme, les militaires et les forces religieuses réactionnaires ?’’

    Révolution et contre-révolution au Moyen Orient et en Afrique du Nord

    Fin 2010-début 2011, une vague révolutionnaire a été initiée à partir de Tunisie. Très vite, les dictateurs Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte ont été renversés tandis que les mobilisations de masse faisaient leur retour sur le devant de l’actualité, dans toute la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient mais également ailleurs, comme en Europe avec le mouvement des Indignés et les grèves générales contre l’austérité ou encore aux Etats-Unis avec le mouvement Occupy.

    Jeudi 5 septembre, 19h, salle “Philo 4” à l’ULg place du XX Août

    En Syrie, le soulèvement populaire contre le régime policier de Bachar el-Assad a très vite été dévié en une guerre civile, entre autres suite à l’intervention des monarchies semi-féodales d’Arabie Saoudite et du Qatar ainsi que des puissances impérialistes. Depuis lors, un flot incessant d’images sanglantes, de vidéos et de rapports de l’insupportable souffrance infligée aux masses syriennes a été diffusé dans le monde entier.

    En Tunisie et en Egypte, les commentateurs n’ont cessé durant toute l’année 2012 de parler de ‘‘l’hiver islamiste’’ qui a succédé aux premiers pas du mouvement révolutionnaire, mais cette année 2013 a vu des mobilisations de plusieurs millions de personnes contre les Frères Musulmans en Egypte et contre Enhada en Tunisie. En Egypte, plus de vingt millions de personnes étaient dans les rues mais, faute d’alternative politique, l’armée a instrumentalisé la colère populaire pour réaliser un coup d’Etat. En Tunisie, l’autorité du mouvement Enhada est en chute libre, le régime est à un cheveu de tomber, mais une partie de la gauche et des forces syndicales veut s’allier aux forces laïques issues de l’ancienne dictature dans la lutte contre l’Islam politique réactionnaire.

    Mais les mobilisations se poursuivent, et les masses apprennent de leur expérience et de l’école de la lutte.

    Comment éviter que l’énergie des masses ne soit dilapidée ? Comment renverser le système tout entier et non plus simplement le sommet de la pyramide ? C’est ce que nous vous proposons de venir discuter avec nous.

  • Grève à PhotoHall

    Ce jeudi, les travailleurs de PhotoHall sont entrés en grève pour protester contre les pratiques malhonnêtes du nouveau propriétaire. Un rassemblement a été organisé au PhotoHall de Woluwé, et une délégation des Etudiants de Gauche Actifs (EGA) s’est rendue sur place en solidarité avec les travailleurs en lutte. Nous reproduisons ici quelques photos, et une interview d’une travailleuse sur place.

    Par Nicolas P. (EGA-Bruxelles)

    EGA : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il se passe aujourd’hui ? Comment tout cela est-il arrivé ?

    Alors pour récapituler tout depuis le début, PhotoHall a fait faillite le 28/11/2012. Seulement 16 magasins ont été rachetés par le repreneur, Max Heilbron. Au bout de huit mois, il a décidé de revendre la société à un nouveau repreneur, Kévin Boirayon, un Français domicilié à Casablanca. Depuis le 8 août, nous n’avons plus aucune nouvelle de lui, il n’y a pas de marchandise dans les magasins, on ne sait pas le joindre, etc. De plus, les salaires reçus pour l’instant sont incomplets (il manque environ 20% chez ceux qui ont eu la chance d’être payés)… On est abandonnés!

    EGA: C’est donc l’attitude du nouveau propriétaire qui pose problème ?

    Oui ! Il y a un total manque de respect vis-à-vis du personnel et ça devient douteux, on ne connait pas ses réelles intentions.

    EGA: Est-ce qu’il a le projet de fermer des magasins ou de licencier du personnel ?

    Malheureusement oui. On obtient uniquement des informations par la presse concernant des fermetures et des licenciements. Aucune communication de sa part.

    EGA : Qu’est-ce qui est envisagé comme action pour l’instant ?

    Aujourd’hui, c’est grève, pour les prochains jours ce sera décidé en Assemblée Générale mais il est clair que la situation ne peut pas durer.

    EGA : Les actions sont-elles suivies partout ? Y a-t-il une unité à la base ?

    Tous les travailleurs y participent, tous sont solidaires quel que soit le syndicat, on est tous dans le même bateau !


    Quelle que soit l’issue de l’AG, les travailleuses et travailleurs de PhotoHall peuvent être certains du soutien des Etudiants de Gauche Actifs et du Parti Socialiste de Lutte, afin de faire valoir leur droit et de mettre un terme à ces procédés malhonnêtes envers les travailleurs.


  • STOP à la répression et aux SAC – STOP au racisme et au fascisme – STOP au capitalisme !

    Luttons ensemble pour le socialisme!

    Dans un discours prononcé lors de la présentation du prix du ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est d’ailleurs particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et ont profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Évidemment, ce n’est pas la faute des grandes banques – sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser. Évidemment, ce n’est pas la faute des capitalistes – qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire et tant pis sur des usines s’effondrent et causent des centaines de mort comme au Bangladesh. Evidemment, c’est de notre faute.

    Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’.

    Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe aujourd’hui. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes comme en Turquie, mais l’arsenal répressif belge a tout de même considérablement été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces, contre des ‘‘nuisances’’ et ‘‘incivilités’’ souvent fantasques et, très certainement, contre les actions de protestation.

    Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Simplement dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant, nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif. Nous devons être unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes.

    C’est pourquoi nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Ce système ne nous réserve qu’un avenir en forme de cauchemar. Avec le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs, nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme. Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !

  • Contre le capitalisme, organisons la résistance !

    L’été, ce sont les vacances, mais les Etudiants de Gauche Actifs poursuivent tout de même leurs campagnes en rue, sur les festivals, dans les cafés,… EGA continuera à entrer en discussion avec des jeunes au sujet de la lutte contre l’austérité et l’avenir cauchemar que nous réserve le capitalisme, contre le racisme et la violence fasciste, contre le sexisme et l’homophobie, contre la répression et les SAC,… Voici le tract d’été que nous utiliserons lors de nos diverses interventions.

    Tract d’été des Etudiants de Gauche Actifs


    En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’

    Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Ce ne serait ainsi pas la faute des grandes banques (sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser), ni celle des capitalistes (qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire).

    Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’. Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.

    S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces. Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant. Nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif : unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes. Nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme.

    Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !


    Résistance contre les SAC et la répression !

    La répression est partout en augmentation dans cette société en crise. Les Sanctions Administratives Communales (SAC) servent officiellement à réprimer les incivilités, mais cette approche répressive ne solutionne rien et constitue surtout un magnifique instrument pour les communes afin de renflouer leurs caisses dans ce contexte de politique d’austérité tout en permettant de s’attaquer à toute personne voulant exercer son droit à la liberté d’expression et d’association. En octobre 2012, des manifestants contre un rassemblement de riches lobbyistes à Bruxelles ont été arrêtés et ont reçu une SAC. Le même sort a été réservé en mai dernier à Anvers à des manifestants contre Monsanto et les OGM. A Anvers, il est prévu de récolter 1,25 million d’euros de cette manière en 2013… Le 26 octobre prochain se déroulera une nouvelle manifestation nationale après qu’environ 1500 personnes aient déjà occupé les rues de la capitale le 29 juin. Selon la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet – Mme répression – la résistance aux SAC se limiterait à quelques ‘‘discussions sur internet’’. Faisons-lui voir de quoi il en retourne réellement !

    26 octobre : Manifestation nationale contre les SAC


    Contre le racisme et la violence fasciste !

    Le 5 juin, le jeune militant antifasciste Clément Méric était assassiné par des néonazis à Paris. En Grèce, les néonazis d’Aube dorée continuent dangereusement à développer leur influence tout en n’hésitant pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. L’extrême-droite veut dévier la colère sociale des véritables responsables de la crise – les capitalistes – contre leurs victimes. Ils veulent en fait éviter toute riposte commune de la base de la société. Nous disons : tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous menons campagne en soutien des comités antifascistes grecs mais luttons aussi contre l’extrême-droite belge. En Flandre, la baisse électorale du Vlaams Belang ne signifie pas que le danger soit passé. En mars prochain, nous irons soutenir les antifascistes néerlandophones dans une contre-manifestation face aux étudiants du Vlaams Belang. Chaque année, il s’agit du plus grand rassemblement antifasciste de Belgique. Après Louvain l’an dernier, en route vers Anvers. No Pasaran !

    Mars 2014 : manifestation antifasciste nationale à Anvers


    Destroy capitalism, before it destroys the planet !

    Le capitalisme est un véritable désastre pour notre environnement. Le changement climatique se fait sentir de plus en plus tandis qu’augmentent dangereusement toutes les formes de pollution. Tout le potentiel technologique et scientifique n’est pas utilisé dans l’intérêt de la majorité de la population et le respect de l’environnement : seul compte la soif de profit des grandes entreprises. En mai dernier, plus de deux millions de personnes ont manifesté à travers le monde, dans une quarantaine de pays, contre le rôle néfaste joué par des entreprises comme Monsanto (qui contrôle l’essentiel du marché des OGM). A Bruxelles, nous étions présents. EGA participe aux actions visant à défendre notre environnement contre la logique de profit capitaliste qui a notamment conduit à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il est extrêmement dangereux de laisser un secteur comme celui de l’énergie dans les mains de capitalistes sans scrupules pour qui on peut bien économiser sur la sécurité pourvu que leur compte en banque soit renfloué ! Une multitude de bombes à retardement ont ainsi été créées. Détruisons le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète !

    Les dates précises d’action sont encore à venir


    Contre le sexisme et l’homophobie ! Résistance contre les idées ultra-conservatrices

    Cela fait déjà quelques temps qu’une manifestation annuelle de réactionnaires de tous poils est organisée à Bruxelles contre le droit à l’avortement. A la suite des larges mobilisations contre le mariage homosexuel en France, la droite réactionnaire va continuer à tenter de se construire sur des thèmes ‘‘éthiques’’. Certains vont même jusqu’à organiser des piquets devant des centres d’avortement pour culpabiliser et intimider les femmes qui s’y rendent ! Nous défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans sombrer dans la pauvreté, c’est cela le mouvement ‘‘Pro-choix’’. L’an dernier, nous avons notamment organisé une manifestation ‘‘Pro-choix’’, entre autres actions. Femmes et hommes ; luttons ensemble pour une autre société, où chacun aura sa place, quelque soit son sexe ou son orientation sexuelle !

    Mars 2014 : contre-manifestation contre le mouvement anti-avortement


    Pourquoi rejoindre EGA ?

    Crise, austérité, sous-financement de l’enseignement, précarité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre, pollution et destruction de l’environnement,… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course aux profits à court terme pour une infime élite.

    Disposer de bonnes conditions de vie dans un environnement sain, d’un travail convenable, d’un enseignement gratuit et de qualité,… sont autant d’ambitions qui se heurtent toujours plus violemment aux limites de ce système. Cela n’a pas à être ainsi ! Pour parvenir à un changement de société, nous devons nous engager et nous organiser politiquement.

    EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse afin construire un monde où la production et toute la société sera démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes eux-mêmes. Cette démocratie réelle pourra alors satisfaire les besoins de tous et leur épanouissement dans une société socialiste démocratique. Rejoins-nous !


    STOP aux SAC !

    Les Etudiants de Gauche Actifs sont fortment impliqués dans les campagnes contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) STOP-SAC du côté francophone et TegenGAS en Flandre. Le 29 juin dernier, 1.500 personnes ont manifesté à Bruxelles et nous soutenons le lancement de comités locaux STOP-SAC afin de mobiliser pour le prochain grand rendez-vous : le 26 octobre prochain. D’autres actions seront encore organisées d’ici là et ensuite dans tout le pays. Participez vous aussi !

    • STOPsac.be

    Pour devenir membre, prenez contact !

    • Via les stands tenus aux festivals
    • Via mail : ega@socialisme.be
    • Via SMS : “Membre EGA – Nom et ville” au 0483/04.22.08

    Carte de membre 3€ (secondaire) – 5€ (supérieur)

  • [PHOTOS] Camp Jeunes du PSL et d'EGA

    Le week-end dernier s’est tenu le camp Jeunes du PSL et de son organisation étudiante, Etuidants de Gauche Actifs. Une cinquantaine de personnes ont participé à l’événement et ont pu, dans une atmosphère fort chaleureuse, approfondir des thèmes de base du marxisme tout en se préparant pour les campagnes que nous mènerons à la rentrée. Une belle réussite, sans aucun doute, qui se prolongera en termes de formation politique avec l’école d’été de notre internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière, qui se tiendra en Belgique du 21 au 26 juillet prochain. Marx is back !

  • Gaume – Week-end de formation marxiste

    Week-end du 2 et 3 juillet 2011, organisé par les Etudiants de Gauche Actifs – Liège.

    Ces derniers mois, nous avons été frappés et enthousiasmés par les évènements de Tunisie, d’Egypte, d’Espagne ou encore de Grèce, qui illustrent que la colère peut exploser en une situation de révolte – jusqu’à s’étendre à la révolution – alors qu’un calme relatif régnait peu de temps auparavant.

    Tract d’EGA-Liège

    La situation sociale en Belgique est, tant que maintenant, assez calme. Sans gouvernement réel – et même si le manque de moyens se fait déjà cruellement sentir dans l’enseignement, les transports publics,… – aucun plan d’austérité n’est encore sur la table. Mais plus de vingt milliards d’euros ont été donnés aux banques dans notre pays, et les partis traditionnels préparent la plus grande attaque antisociale depuis la seconde guerre mondiale (plus de vingt milliards économisés sur les budgets de l’Etat d’ici 2015). La révolte de pays comme la Grèce ou l’Espagne sera alors aux portes de nos villes. D’ici là, à nous de nous préparer, à nous de commencer à organiser la résistance.

    C’est dans ce cadre que se place ce week-end de formation politique début juillet, pour discuter en profondeur de l’idéologie marxiste qui est à l’origine de notre programme et de nos interventions. Même si certains thèmes abordés peuvent sembler très historiques, l’idée est de les présenter sur base des caractéristiques de la période présente, sur base de l’actualité, et de laisser une large place au débat.

    • L’économie marxiste : Comprendre la crise économique afin de mieux pouvoir anticiper ce qui peut encore arriver et adapter notre programme.
    • La croissance de l’extrême-droite en Allemagne dans les années ‘30 : Dans plusieurs pays, surtout en Europe de l’Est, l’extrême-droite et la droite populiste sont en pleine progression. Comment combattre ce phénomène? Comment aurait-on pu éviter l’arrivée au pouvoir d’Hitler dans les années ‘30? Cette époque et la nôtre se situent après deux grandes crises économiques, mais la situation est-elle comparable?
    • La théorie de la révolution permanente : Derrière ce terme, il y a plusieurs questions : la lutte pour le socialisme est-elle réaliste pour les pays les moins développés économiquement ? Dans une dictature, doit-on mettre de côté cette question pour s’orienter sur la chute du régime?
    • Construire un parti révolutionnaire: pourquoi et comment? Comment se préparer à des périodes d’éruption sociales? Pourquoi un parti révolutionnaire est-il révolutionnaire? Quelle est le rôle d’une direction dans un mouvement?
    • Le matérialisme historique : On nous présente l’histoire comme étant celle des grands hommes. Mais quelles sont les forces sociales qui font évoluer l’histoire? Comment regarder le passé pour mieux comprendre le présent et anticiper l’avenir? Quelles grandes leçons retenir des luttes précédentes ?

    Ce week-end se déroulera en Gaume, dans le sud de la Belgique, dans une grande maison avec tout le confort nécessaire à la cohabitation d’un grand groupe de personnes. Il nous sera possible d’avoir les discussions à l’intérieur ou à l’extérieur si le temps le permet. Il y a un départ collectif le vendredi en soirée, et il est aussi possible d’arriver le samedi matin en train. Nous reviendrons le dimanche soir. La participation sera de 10 euros pour le logement et la nourriture.

    Pour plus de précisions et pour vous inscrire, contactez Simon à simonhupkens@yahoo.fr ou au n° 0497/23.33.16

  • Les jeunes dans les grèves enseignantes de 1996

    Délégation lycéenne en France contre les attaques sur les fins de carrière (octobre 2010)

    La grève du mois dernier dans l’enseignement francophone était la première depuis les grèves de 1996 qui avaient paralysé les écoles pendant près de 4 mois. Les jeunes avaient alors massivement pris part au mouvement. Nous avons discuté avec un des délégués des élèves, actif à Bruxelles à cette époque.

    Lutte Socialiste : pourquoi êtes-vous entrés en grève en ’96 ?

    ‘‘C’était contre le ‘‘plan Onkelinx’’ qui visait à supprimer 3.000 postes de profs. Les assainissements des années ‘80 et ‘90 avaient déjà largement détérioré notre enseignement. Les profs étaient alors entrés en grève non seulement pour leurs conditions de travail, mais aussi pour le droit des jeunes à avoir un enseignement de qualité, et cela nous a stimulé à entrer en action. Nos bâtiments et infrastructures étaient vieillots et délabrés et les classes surpeuplées. Notre révolte était alimentée pas le ras-le-bol des écoles-poubelles.’’

    LS : Comment la grève s’est-elle organisée ?

    ‘‘Des étudiants du secondaire étaient déjà partis en grève dans quelques écoles. Avec un petit groupe, nous avons voulu faire de même et nous avons organisé une Assemblée Générale durant la récré. La grève y a été votée pour la journée. On a manifesté toute la journée, en faisant débrayer de nombreuses écoles tout au long. Partis peu après 10h à quelques centaines, nous avons fini à plusieurs milliers. A partir de là, la grève a été solide et toujours bien suivie chez nous tandis que le mouvement s’élargissait à d’autres établissements.

    ‘‘On avait de bons contacts avec les profs grévistes, on se relayait pour les piquets, les jeunes l’organisant du lundi au jeudi et eux le vendredi. Ce jour là, on allait à l’école débattre du mouvement, faire les calicots le matin et, après la récré, on se rassemblait en Assemblée Générale et on reconduisait la grève.

    ‘‘Il y avait à Bruxelles une coordination de grève, l’AGEB (Assemblée générale des élèves de Bruxelles), où de un à trois délégués élus en AG dans leur école pouvaient participer. Au plus fort du mouvement, plusieurs dizaines d’écoles y envoyaient leurs délégués. On y échangeait les expériences, on organisait les manifestations, on renforçait les piquets de grèves d’autres écoles et on y discutait des revendications.’’

    LS : Quel impact a eu ce mouvement dans la jeunesse ?

    ‘‘Beaucoup de jeunes se sont radicalisés au travers de leurs expériences concrètes au fur et à mesure du mouvement. On comprenait bien que le PS appliquait une politique d’assainissement au service des riches, tout comme les autres partis. On avait d’ailleurs bloqué avec les profs leurs activités de 1er mai. La répression policière entraînait aussi des discussions sur le rôle de l’État et tout ce qui concernait l’école était remis en question.

    ‘‘Malheureusement, l’absence d’une organisation de jeunes comme les Étudiants de Gauche Actifs (EGA, organisation étudiante du PSL) active dans le mouvement avait pour conséquence que beaucoup de choses restaient confuses et que, par exemple, nos slogans dans le mouvement restaient très peu politiques. La nécessité d’élargir la lutte en nous orientant vers le mouvement ouvrier faisait également défaut. Le gouvernement a pu faire passer ses mesures de force. Mais plus rien n’était comme avant pour notre génération, notre lutte avait profondément changé toute l’atmosphère et la vie dans l’école.’’

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