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Tag: Donald Trump
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[INTERVIEW] Kshama Sawant : Les manifestations Anti-Trump, une chance historique
Kshama Sawant avait fait sensation en étant élue au conseil de la ville de Seattle fin 2013, événement inédit dans une grande ville américaine pour une militante ouvertement marxiste. Depuis lors, elle est fréquemment interrogée au sujet des luttes sociales qui prennent place dans “l’antre de la bête” du capitalisme. Al Jazeera l’a récemment interrogée au sujet du regain d’intérêt pour les idées socialistes aux USA, voici ci-dessous la traduction de cette interview réalisée initialement par Patrick Strickland.
La gauche américaine en plein développement tandis qu’augmente la colère contre les politiques anti-immigrés et anti-musulman de Trump
L’élection de Donald Trump a engendré un afflux d’adhésions à des organisations socialistes à travers les Etats-Unis. Au cours de ses premières semaines à la Maison Blanche, Trump a déjà émis une grande quantité de décrets visant les musulmans et les immigrés tout en supprimant progressivement les réglementations à Wall Street.
Des manifestations ont eu lieu dans différentes villes à travers le pays en réaction aux agissements de Trump et également dans des aéroports contestant le décret anti-immigration (actuellement suspendu) interdisant l’entrée sur le sol américain aux voyageurs en provenance de 7 pays musulmans. Au lendemain de son investiture, des millions de personnes ont rejoint les marches pour les droits des femmes aux Etats-Unis mais aussi dans de nombreuses villes européennes et ailleurs.
L’élue du conseil de la ville de Seattle, Kshama Sawant, membre du parti Socialist Alternative (un parti trotskiste), a été la première socialiste à gagner une élection municipale à Seattle en 97 ans et est entrée en fonction en janvier 2014. Le parti lance l’appel à une grève des travailleurs à l’échelle nationale le 1er mai.
L’organisation politique Socialist Alternative a vu ses adhérents augmenter de 30% depuis l’élection présidentielle de novembre. Dans cette interview avec Al Jazeera, Sawant a parlé des manifestations, des droits des migrants et de ce à quoi il faut s’attendre avec la politique menée par Trump.
Al Jazeera : les adhésions aux organisations socialistes ont explosés à travers le pays. Quelle est en la raison ?
Kshama Sawant : Il est vrai que les organisations socialistes ont connu un afflux historique au cours de ces derniers mois. Cette tendance s’applique à des organisations de gauche en général et la plupart d’entre elles ont connu cette poussée d’adhésions. Mais c’est encore plus remarquable que les organisations socialistes aux Etats-Unis aient fait l’objet d’un tel intérêt, car aux USA, comme nous le savons tous, il y a eu cette tendance à la diffamation des idées socialistes et tout ce qui était en relation avec la bureaucratie de l’Union Soviétique.
Cet intérêt peut s’expliquer en partie par le fait que lees jeunes générations n’ont pas grandis dans l’ère de la propagande de la Guerre Froide, ce qui veut dire que les idées socialistes ne leur posent pas problème. Mais je pense que ça va encore plus loin. La nouvelle génération d’Américains (si rien ne change), va être la première à part entière dans l’histoire des Etats-Unis à vivre dans de plus mauvaises conditions en termes de niveau de vie économique que la génération de leurs parents. Ce phénomène s’explique par le tournant politique que nous vivons. Les jeunes ont été élevés avec cette idée que s’ils baissaient la tête, travaillaient dur à l’école et allaient à l’université ils finiraient par goûter au rêve américain. Mais la réalité est toute autre. Et ce qui est fondamental dans cette explication c’est que le capitalisme mondial est dans une crise prolongée et la plupart de ces jeunes (entre 18 et 29 ans) sont déçus par le capitalisme.
Al Jazeera : Est-ce que la vague d’ordonnances exécutives de Trump concernant les dérégulations de Wall Street et visant les immigrés a créé un sentiment d’urgence ?
Sawant : Il est certain que cette situation est une opportunité historique et il serait périlleux pour la gauche américaine de l’ignorer. Il est primordial que nous mettions en avant ce besoin urgent d’élaborer des plans d’actions et d’unir les 99% autour de revendications concrètes. Luttons ensemble pour la défense des immigrants, les droits des femmes et pour la communauté LGBTQ. Nous avons besoin d’une solidarité extrême en défendant les groupes en question qui sont menacés par Trump et son administration.
Mais nous devons aussi associer ce mouvement à des revendications audacieuses articulées autour d’un salaire minimum de 15$ par heure, de la sécurité sociale pour tous et de la lutte contre les violences sexistes.
Nous revendiquons la disparition des murs aux frontières, l’arrêt des interdictions et la légalisation des migrants. Notre approche est de mettre en place des actions créant l’unité. Nous devons être conscients que la majorité des manifestants de « la marche des femmes », au lendemain de l’investiture, n’étaient pas des militants de gauche, la plupart n’avaient jamais manifesté de leur vie. La descente de millions de personnes dans les rues démontre à la gauche que les manifestants sont prêts à entrer en lutte.
Nous savons que les actions d’occupations et de protestations qui ont conduit au blocage d’aéroports (à travers les USA) sont la principale cause du gel du décret anti-immigration. Cela montre que même une administration puissante siégeant à la Maison blanche peut être renversée par les actions revendicatives de masse. Faire l’expérience d’une victoire par la désobéissance civile est extrêmement important ; une défaite aurait un effet démoralisant sur le mouvement. Nous devons construire sur base de ces victoires et nous en servir pour aller de l’avant.
Nous ne négocierons pas. Le climat de lutte est présent. C’est la raison pour laquelle il s’agit d’une opportunité historique pour la gauche américaine et particulièrement pour les socialistes. Le mouvement ouvrier entier et tout ce pour quoi nous nous sommes battus pendant des décennies sont menacés. Si nous voulons conserver nos acquis nous allons devoir nous battre.
Al Jazeera : Quelle forme de protestation contre l’administration Trump préconisez-vous ?
Sawant : L’agenda politique des millionnaires de Trump ne peut être vaincu que si le mouvement est militant. Il nous faut un mouvement de désobéissance civile de masse non-violent et prêt à entrer en grève. Notre mouvement ne peut se limiter à ce qui est acceptable pour le Parti démocrate et l’establishment.
Al Jazeera : Bien que les membres de Socialist Alternative ont soutenu le message de Bernie Sanders, vous l’avez encouragé à se présenter comme candidat indépendant. Quelle est votre réponse concernant l’argument selon lequel les gauchistes ont pour vocation de travailler avec le Parti démocrate ?
Sawant : Le Parti démocrate de l’establishment semble être bien déconnecté de la réalité. Comment voulez-vous défendre les travailleurs, confrontés aux attaques drastiques de Trump, si vous êtes déconnectés à ce point ? Si nous voulons mettre en place un agenda politique de gauche (en termes de niveau de vie, pour mettre fin à la dette étudiante, pour améliorer la qualité de vie de la majorité des travailleurs ayant du mal à joindre les deux bouts), comment voulez-vous reposer sur un tel parti ?
C’est une situation complexe. La plupart des personnes aspirent à un agenda politique de gauche, audacieux et progressiste, mais la majorité d’entre elles ne sont pas certaines que le Parti démocrate mettra en œuvre ou non un tel agenda politique. Cette incertitude fera l’objet de nombreux débats chez les jeunes et les travailleurs au cours des prochains mois.
En tant que socialistes nous devons être solidaires de tous ceux qui veulent se battre à nos côtés. Rien n’empêche le Parti démocrate à se battre. Mais notre priorité est de construire un mouvement sur le terrain tout en continuant à débattre de la question du Parti démocrate.
Al Jazeera : Le programme de Trump, représente-il une menace pour les travailleurs et le mouvement ouvrier en général ?
Sawant : Il constitue une menace considérable pour les travailleurs en général. Sa stratégie politique consistera à s’attaquer en premier lieu aux communautés vulnérables, comme les migrants. Je ne suis pas surprise que certaines des premières directives les visent. C’est ce que l’on appelle une stratégie de «diviser pour régner». Et c’est exactement cela qui est déterminant dans notre travail de solidarité sur le terrain. Si tu n’es pas un immigré et que tu pense que Trump ne va pas s’en prendre à toi, tu es aveugle à l’énorme danger que représente Trump et son cabinet de milliardaires pour nous tous.
Al Jazeera : Suite à la victoire de Trump au mois de novembre vous avez reçu des milliers de messages et d’appels. Comment avez-vous fait face aux menaces de violence et comment avez-vous répondu aux partisans de Trump ?
Sawant : Nous avons reçu un nombre fou de messages. Il y avait certainement rien de normal à cela. Le discours que j’ai tenu lors du rassemblement tout juste après les élections s’est propagé sur de nombreux sites internet d’extrême droite et sur Facebook. Ainsi j’ai reçu des milliers (si ce n’étaient pas des dizaines de milliers) d’appels et de messages sur Facebook de la part de militants de Trump, dans mon bureau mais aussi à la Mairie.
Nous avons eu une approche pédagogique dont nous aurons encore besoin à l’avenir. Nous avons demandé à ceux qui ont voulu nous en parler pourquoi ils avaient voté pour Trump. La grande majorité d’entre eux n’a pas voté pour Trump parce qu’ils sont sexistes et parce qu’ils aiment qu’il soit misogyne. Evidemment, sa campagne électorale a été façonnée par une tendance idéologique d’extrême droite. Mais beaucoup de travailleurs ordinaires ont voté pour Trump parce qu’ils sont en colère contre les politiques favorables aux grandes entreprises et ont considéré [Hillary] Clinton comme quelqu’un sous le contrôle de Wall Street.
Tout en étant intransigeant concernant la question de l’oppression, la gauche doit aussi comprendre que nous voulons que les partisans de Trump passent à gauche et luttent contre la classe des milliardaires. Nous devons laisser la voie ouverte tout en refusant l’idéologie d’extrême droite.
La gauche ne peut s’autoriser à commettre l’erreur d’être condescendante à l’égard de ceux qui prennent place dans la lutte pour la première fois de leur vie et qui n’ont peut être pas une idée claire de leurs revendications de classe. Le passé nous a montré que la réflexion des personnes n’est pas gravée dans le marbre ; ce qui est important, c’est qu’ils soient prêts à se battre. Ce processus en-soi va leur faire comprendre que notre lutte dois aller bien plus loin que de simple revendications.
Ne pas reconnaître que nous vivons un tournant considérable, serait un échec considérable. Trump a renforcé le chaos au sein de la classe dirigeante par sa façon de gouverner. Nous devons considérer cela comme une opportunité.
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Rassemblement anti-Trump face à l’ambassade américaine
Ce dimanche 12 février, quelques centaines de personnes se sont réunies face à l’ambassade américaine en réaction au décret anti-immigration de Donald Trump. Mais, comme l’a expliqué l’une des initiatrices de l’événement, Assia Missaoui, il n’est pas uniquement question de solidarité internationale : le combat contre les politiques racistes doit être mené en Belgique également !
La semaine dernière, Théo “Trump” Francken, le secrétaire d’Etat à l’asile et à la migration, a encore fait parler de lui avec sa loi visant à permettre l’expulsion de personnes étrangères en séjour légal. Ce projet de loi n’a aucunement pour objectif de “combattre le terrorisme”, il s’agit d’autoriser l’expulsion sans procès de personnes soupçonnées (et donc pas condamnées) de représenter une menace pour l’ordre public. C’est bel et bien une loi qui s’en prend aux étrangers.
Si une grande attention a été consacrée au combat contre le racisme, divers orateurs et la plupart des participants avec lesquels nous avons pu discuter ont souligné la nécessité d’offrir un front de résistance contre le sexisme. A ce titre, la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) que nous allons officiellement lancer le 12 mars prochain a pu trouver un très bon écho.
La résistance contre le sexisme, le racisme, le populisme de droite et le système qui leur permet d’exister – le capitalisme – doit se poursuivre. Les extraordinaires mobilisations de masse et les actions de désobéissance civile massives qui ont eu lieu aux Etats-Unis représentent un exemple dont nous pouvons tirer de nombreuses leçons, celui de la construction d’un rapport de force dans la rue, en unissant dans la lutte toutes les victimes de la politique antisociale.
En Belgique, plusieurs rendez-vous existent déjà, auxquels nous vous invitons à participer.
Calendrier d’actions : Construisons les mobilisations contre Trump et sa politique
- 20 février : Action lors de la visite de Mike Pence (vice-président) à BXL.
- 12 mars : Journée de lancement campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité).
- 16 mars : Manifestation contre la haine et la division à Anvers.
- 24 & 25 mai : Manifestation contre la venue de Trump à Bruxelles.
Photos: Nico
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Micro ouvert contre Trump à L’ULB : Mobilisons contre le racisme et le sexisme!
Ce vendredi midi, sur le campus du Solboch à l’ULB, les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) ont pris l’initiative d’un rassemblement contre Trump. De nombreuses manifestations et occupations prennent place au USA depuis son élection et les premières mesures de son mandat.
La colère dépasse les frontières des USA et des actions de solidarité internationale ont pris place un peu partout à travers le monde. C’est dans ce cadre qu’EGA a organisé ce rassemblement. Les millions d’américains et d’américaines qui se sont mobilisés ces dernières semaines constituent un élément clé de la défaite de Trump et de la perspective de le faire dégager. Des actions massives, comme l’occupation des aéroports à travers le pays contre le décret anti-immigration, ont mis la pression sur les institutions pour suspendre le “Muslim Ban”.
Malgré la température, le rassemblement de vendredi sur l’ULB a rencontré un bon succès. Le thème de la lutte contre Trump est très dominant dans la société, y compris sur les campus de Belgique. Nous avons invité les participants à prendre la parole lors de cette action pour partager les nombreuses raisons qui poussent les jeunes et les travailleurs à descendre dans les rues contre sa politique.
Ces questions sont d’ailleurs d’actualité chez nous aussi. Geert Wilders aux Pays Bas et Marine Le Pen en France surfent sur l’effet Trump et reprennent les éléments nauséabonds de son programme. Leur futur score électoral va inévitablement créer énormément de colère parmi la jeunesse et les travailleurs.
Préparons-nous partout, y compris sur L’ULB, pour les mobilisations futures. Défendons y un programme offensif pour satisfaire les besoins des 99% et non la soif de profits des 1% les plus riches. Les mobilisations plus larges qui prendront place seront une occasion de discuter le plus largement possible du renversement de ce système pourri au sein duquel les 8 personnes les plus riches possèdent plus que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
Après ce rassemblement de vendredi, EGA veut organiser les campagnes à venir et prendre des initiatives pour construire ces mouvements sur l’ULB et ailleurs. Prenez contact avec nous!
Calendrier d’actions : Construisons les mobilisations contre Trump et sa politique
- 12 février : Rassemblement devant l’ambassade USA à BXL contre le Muslim Ban (15h).
- 20 février : Action lors de la visite de Mike Pence (vice-président) à BXL.
- 12 mars : Journée de lancement campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité).
- 16 mars : Manifestation contre la haine et la division à Anvers.
- 24 & 25 mai : Manifestation contre la venue de Trump à Bruxelles.
egaulb@gmail.com
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Micro ouvert contre Trump à l’ULB
Vendredi 10 février à 12h30 : Action – Rassemblement – Discussions MICRO OUVERT / ULB, avenue Héger, devant le foyer
CONTRE TRUMP – STOP SEXISME ! STOP RACISME !
Préparons la mobilisation contre sa venue à Bruxelles les 24 & 25 mai.Depuis l’élection de Trump et sa prise de fonction, les mobilisations massives parcourent les Etats Unis: Million Women’s March, Student Walk Out, Black Lives Matter, Occupy airport,… Ses premiers actes donnent le ton : anti avortement, Muslim Ban, mur à la frontière mexicaine, relance du chantier du pipeline dans le Dakota. Un nouvel élan de rébellion prend place aux USA. Partout à travers le monde des millions de gens ont déferlé dans les rues pour protester contre l’investiture de Donald Trump.
Donald Trump mène des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que de l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Marine le pen en France et Geert Wilders aux Pays-Bas sont en embuscade.
Préparons les mobilisations du 24-25 mai prochains contre la venue de Trump à Bruxelles. Avec ce rassemblement vendredi 10 sur l’ULB nous voulons discuter de cette campagne sur le campus.
Dans ce cadre, EGA propose à la discussion pour la construction du mouvement à l’ULB les revendications suivantes :
- Ensemble contre le sexisme : Mon coprs, mon choix ; À travail égal, salaire égal.
- Unissons-nous contre l’islamophobie et le racisme : NO BAN ; Black Lives Matter.
- Non au Mur USA-Mexique ; Stop à l’Europe forteresse.
- Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
- System change, not Climate change ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs.
- Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !
=> Sur Facebook
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A Bruxelles aussi, on a protesté contre le décret anti-immigration de Trump
Le gouvernement belge a réagi avec prudence face à l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour les réfugiés et les musulmans issus de certains pays ciblés. Première observation : la liste de ces pays est d’ailleurs remarquablement similaire à celle des pays où l’impérialisme américain a sévi par bombardements ou invasion au cours de ces derniers mois et de ces dernières années. Le gouvernement belge n’a pas été particulièrement vif sur ce sujet, mais il faut dire que certains ministres et secrétaires d’Etat éprouve une grande sympathie pour l’approche de Donald Trump…
Le mur que veut construire Trump à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique existe bel et bien en Europe, sous la forme du cimetière que représente aujourd’hui la Méditerranée. Des frontières ont été fermées, les clôtures et portails gardés par des hommes en armes ont fait leur apparition et l’establishment européen a aussi conclu un accord avec le régime turc autoritaire d’Erdogan. En Europe ou aux Etats-Unis, les politiciens préfèrent ne pas aborder les causes qui expliquent pourquoi autant de gens fuient leur pays d’origine à la recherche d’un meilleur avenir – ou d’un avenir tout court – ailleurs. Ce lundi, il a été révélé que les attaques de drones commises par les forces américaines avaient tué des civils au Yémen, l’un des pays mis sur liste noire par Donald Trump. Trump veut-il bombarder le pays et imposer à la population de rester sur place pour que les bombes soient plus efficaces ?
La politique de Trump a suscité des protestations massives aux États-Unis. Des milliers de personnes sont de suite descendues dans les rues. Cela ne fait que confirmer le potentiel de résistance que nous avons déjà pu voir à l’oeuvre à l’occasion de la prestation de serment du nouveau “prédateur en chef”, où plus de 3 millions de personnes avaient manifesté. Il convient maintenant d’organiser cette colère et de défendre l’élaboration d’un plan d’action offensif et allant crescendo. Socialist Alternative, les partisans du Comité pour une Internationale Ouvrière aux USA, propose un calendrier d’action vers le premier mai, avec comme étape importante la Journée internationale des femmes du 8 mars. Dans ce plan de bataille, l’arme de la grève sera d’une aide précieuse, l’exemple des chauffeurs de taxi de New York qui sont directement entrés en grève à l’annonce de l’interdiction d’entrée de Trump est un exemple à suivre.
Les protestations n’ont pas été limitées aux USA et, à Bruxelles, des centaines de personnes se sont réunies face à la Bourse à la suite d’un appel lancé en hâte sur Facebook. Compte tenu de ces conditions, la participation était appréciable. Nous avons placé un stand et avons diffusé notre matériel politique qui fut bien reçu. Il nous faut réagir contre la haine et la logique de division qui ne servent que les intérêts de la classe dominante. La solidarité internationale est une composante essentielle de cette lutte. Dès l’annonce de la victoire de Trump, nous avons pris l’initiative de plusieurs actions, jusqu’au vendredi de son investiture. Nous continuerons dans cette voie et participerons ou initierons d’autres moments de solidarité internationale contre le racisme, le sexisme et la politique guerrière et antisociale de Trump et son gouvernement.
=> 12 mars, lancement de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité) avec, notamment, Jess Spear (porte-parole de « Million Woman March » à Seattle). Participez vous aussi !
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Les Marches des Femmes ont réuni des millions de personnes à travers le monde!
L’affluence aux « marches des femmes » qui ont été organisées partout dans le monde le 21 janvier a surpris tout le monde, y compris les organisateurs. De Los Angeles à Tel Aviv en passant par Oslo et même l’Antarctique, des millions de gens ont déferlé dans les rues pour protester contre l’investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis d’Amérique.
Par Socialist Alternative, USA
Ces marches marquent sans doute le début d’une nouvelle phase extrêmement importante de la riposte de la part de la jeunesse, des classes moyennes et de la classe prolétaire contre les atrocités du capitalisme, ses représentants politiques et les divisions que ce système tente de susciter.
Au départ, la marche des femmes de Washington a été appelée par des groupes féministes pour exprimer leur colère face aux commentaires scandaleux proférés par Tump à l’encontre des femmes et face à la menace que pose son administration pour les droits des femmes.
Mais cette marche, tout comme les centaines d’autres marches que cette dernière a inspirée, a servi de point de ralliement à de nombreux autres groupes qui désiraient eux aussi donner un signal clair, dès le premier jour de la présidence Trump, du fait que son régime réactionnaire sera confronté à une opposition massive à chaque pas qu’il fera.
Par effet « boule de neige », tout ceci a finalement donné le plus grand mouvement de contestation coordonné à l’échelle internationale jamais vu depuis l’invasion de l’Irak en 2003.
Il est maintenant crucial et urgent d’utiliser ce mouvement en tant que tremplin en vue de l’édification d’un mouvement démocratique et solide à l’échelle internationale avec une stratégie visant la victoire et une vision d’une alternative – le socialisme. Nous devons nous assurer du fait que le 21 janvier 2017 sera retenu dans les livres d’histoire non pas comme une simple journée où les gens ont libéré leur colère avant de rentrer chez eux, mais comme le jour où tout a basculé.
Construire un mouvement de masse contre Trump, l’austérité et le capitalisme
On estime à 5 millions le nombre de gens qui ont manifesté partout dans le monde. Il est important de constater que de nombreuses personnes partout dans le monde ont ressenti un tel besoin d’exprimer leur solidarité internationale avec leurs frères et sœurs des États-Unis qu’elles ont décidé de protester par milliers même dans des pays qui ne se trouvent pas du tout en première ligne par rapport à l’impact qu’aura la présidence Trump. Ce phénomène est dû en partie du fait de la position centrale qu’occupent les États-Unis dans la politique mondiale de manière générale, en partie aussi parce que les gens comprennent que l’instabilité et la réaction trumpistes seront telles que leur impact se fera sentir dans le monde entier.
Mais une autre raison pour laquelle les gens sont descendus en masse est qu’en réalité, ils manifestaient non pas seulement contre Trump lui-même, mais contre tous les « petits Trumps » dans leurs propres pays, contre les mesures « trumpistes » qui sont prises aujourd’hui par les gouvernements capitalistes partout dans le monde. Les manifestants ont dénoncé toutes les formes de sexisme, de racisme et d’inégalité. Certains étaient préoccupés par la politique environnementale de Trump, d’autres par sa rhétorique va-t’en-guerre ou par ses propos xénophobes. Ces marches ont joué le rôle d’un aimant qui a attiré à lui une grande partie du sentiment de mécontentement ressenti par la population mondiale de manière générale, exacerbé par les craintes et la colère qui accompagnent l’élection de Trump.
Beaucoup de gens ont été outragés par la réponse de Theresa May, la Première ministre britannique, lorsqu’on lui a demandé si elle allait interpeler Trump sur son attitude envers les femmes lors de leur prochaine rencontre. Pour elle, la meilleure chose qu’elle puisse faire à cet égard est simplement d’être là, en tant que femme Première ministre ; tout en se concentrant plutôt sur les « problèmes urgents » tels que l’OTAN ou la Syrie.
Quel que soit son genre, Mme May ne représente pas la majorité des femmes. Il est clair que ses priorités dans ses discussions avec Trump seront avant tout d’assurer la sécurité et la stabilité du système capitaliste plutôt que de défendre les droits des femmes comme, par exemple, les deux millions quatre-cent-mille femmes qui ont été contraintes de fuir la Syrie. Nombre de ces réfugiées se sont retrouvées enfermées et maltraitées par les gouvernements occidentaux (tel que celui de Mme May), qui ne font qu’aggraver la situation au Moyen-Orient. Mme May a par ailleurs elle-même soutenu des mesures qui ont causé des pertes d’emplois pour des centaines de milliers de femmes au Royaume-Uni depuis que son parti est arrivé au pouvoir. On estime que d’ici 2020, 85 % des coupes budgétaires et des hausses de taxes effectuées depuis 2010 auront été payées par les femmes.
Un très grand nombre des manifestants étaient conscients de cette situation et ont exprimé le souhait de rester actifs pour poursuivre et intensifier les mouvements dans chaque pays tout en cherchant à relier entre elles l’ensemble des luttes contre tel ou tel aspect du système. Beaucoup de gens participaient là à leur toute première manifestation, tout en affirmant que ce ne serait pas leur dernière. Une des meilleures manières d’exprimer notre solidarité avec ceux qui combattent le régime Trump aux États-Unis n’est-elle pas de nous organiser chez nous pour lutter contre l’austérité, l’oppression et le capitalisme à notre propre niveau ?
La suite du mouvement
Dans sa réponse au discours d’investiture de Trump, Kshama Sawant, membre du conseil de la ville de Seattle et membre du groupe Alternative socialiste, section du CIO aux États-Unis, a appelé à de nouvelles actions le 8 mars (journée internationale de la femme ouvrière) et le 1er mai (fête du Travail), pour dénoncer la politique de Trump en ce qui concerne les droits des femmes et les droits des immigrés. Les mêmes jours le CIO organisera des actions de solidarité dans les différents pays où il est présent.
Toutes ces mobilisations doivent nous aider à nous unir pour former une force aussi grande que possible afin de combattre la droite. Le mouvement du 21 janvier a révélé à quel point la société est prête à porter un tel mouvement : un désir de transformer le simple nombre en une réelle force pour vaincre Trump, ses clones partout dans leur monde et leurs idées. Ce processus nécessitera de nombreuses discussions et de nombreux débats.
Pour commencer, le mouvement doit reconnaitre que c’est l’élite capitaliste qui est responsable de l’arrivée au pouvoir de Trump. C’est en raison des conditions d’oppression qu’elles connaissent sur une base quotidienne : le chômage, le mauvais état des services publics, le mépris des politiciens… que de nombreuses personnes ont été poussées vers les fausses « solutions » de la droite. Tout mouvement désireux de vaincre la droite ne peut donc se permettre d’afficher la moindre tolérance envers l’élite capitaliste. Ce mouvement doit au contraire adopter un discours et une démarche susceptibles de rallier les plus aliénés des travailleurs et des jeunes.
Aux États-Unis, cela signifie de reconnaitre que le Parti démocrate est pieds et poings liés à cette petite caste de milliardaires qui se trouvent à la tête de la finance mondiale. C’est pourquoi Hillary Clinton ne pouvait jamais vaincre Trump. Au contraire, la popularité de la campagne de gauche menée par Bernie Sanders lors des primaires démocrates a démontré à tous ce qu’aurait pu obtenir un programme radical. Sanders a commis une erreur monumentale en se retirant pour soutenir Clinton alors que l’appareil du Parti démocrate avait dès le départ pris toutes les mesures nécessaires pour qu’il ne soit jamais élu.
Suite à l’énorme campagne de soutien à Sanders, et vu le mouvement émergent aujourd’hui contre Trump, la tâche urgente aux États-Unis est de bâtir un nouveau parti qui représentera les 99 % de la population contre les 1 % de superriches. En mettant en avant un programme socialiste audacieux, clairement prolétarien, un tel parti serait à même de saisir l’occasion qui nous est offerte pour croitre à une vitesse inouïe. Partout dans le monde d’ailleurs, notre combat doit avoir le même objectif : lutter pour l’édification d’un mouvement capable de porter la voix de la classe des travailleurs et des mouvements de contestation radicaux qui se développent un peu partout.
Une alternative : le socialisme
La lutte pour un nouveau parti aux États-Unis deviendra de plus en plus importante au fur et à mesure que Trump reviendra sur ses promesses électorales en abandonnant tous ceux qu’il avait convaincu, à tort, qu’il serait un candidat « antisystème ». Vu la crise profonde qui affecte le système capitaliste à l’heure actuelle, jamais il ne sera à même de réaliser la moindre de ses promesses concernant la création d’emplois, d’écoles ou d’infrastructures. Il est clair que Trump n’est pas un candidat socialiste. Un nouveau parti prolétarien de masse qui exprimerait clairement cet état de fait pourrait gagner un grand nombre de ceux qui ont voté Trump en novembre. Il pourrait aussi, contrairement au vieux Parti démocrate qui n’a jamais fait que défendre le même « statu quo », inspirer les 42 % de la population qui ne se sont pas donné la peine d’aller voter.
Une autre caractéristique de ces manifestations est le nombre de gens qui étaient explicitement à la recherche d’une alternative socialiste. Kshama Sawant a dit, dans sa réponse au discours de Trump :
« En ces temps difficiles, je tire un grand espoir de ce nouvel esprit de rébellion qui vit parmi la jeunesse et, plus que tout, du soutien croissant aux idées du socialisme, vu le nombre de gens qui, par milliers, rejoignent les organisations socialistes partout dans le pays. La raison de ceci est simple : le capitalisme est un système en faillite. Donald Trump n’est qu’une expression particulièrement répugnante de la nature prédatrice du système capitaliste lui-même.
C’est cette semaine que nous avons que huit personnes – huit personnes, pas plus – détiennent plus de richesses que la moitié de la population mondiale. Nous avons aussi appris que cette année est la troisième année d’affilée où les températures mondiales battent tous les record, c’est-à-dire que la catastrophe climatique continue à progresser. Nous avons besoin d’une société d’un type radicalement différent. Nous avons besoin du socialisme. Le socialisme, c’est-à-dire une société qui sera dirigée par et pour les gens qui travaillent, et non pas par la classe des milliardaires. Une société dans laquelle les grandes entreprises appartiendront au public, pour que nous puissions planifier démocratiquement la manière dont nous voulons utiliser les ressources à la disposition de la société pour satisfaire à l’ensemble des besoins humains, et non pas à la soif de profits de quelques-uns. »
L’énergie dégagée par ces récentes manifestations nous offre à présent une réelle occasion de bâtir un puissant mouvement socialiste à l’échelle internationale capable de concrétiser ces idées. Le Comité pour une Internationale ouvrière et ses sections partout dans le monde seront au premier rang de ces luttes.
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Une Réponse socialiste au discours d’investiture de Donald Trump

Photo : Socialist Alternative
Kshama Sawant, élue socialiste au conseil de la ville de Seattle, a directement réagi au discours de Donald Trump. Dès l’annonce de sa victoire, Socialist Alternative s’est très activement engagé dans l’organisation de la résistance contre Trump et son discours de haine raciste et misogyne, sans éviter pour autant de dénoncer le système capitaliste lui-même de même que la responsabilité du Parti démocrate, dont la politique antisociale a ouvert la voie à la victoire de Trump.Hier, entre 3 et 4 millions de personnes ont manifesté contre Trump à travers les Etats-Unis tandis que des dizaines de milliers d’autres avaient également battu le pavé la veille, notamment dans le cadre des grèves étudiantes appelées par les Socialist Students, l’organisation étudiante de Socialist Alternative. Tout cela n’est encore qu’un début, la lutte se poursuivra contre Trump, le racisme, le sexisme, l’homophobie et le capitalisme.
[divider]
Réaction de Kshama Sawant :
Soeurs et frères,
Donald Trump est dorénavant Prédateur en Chef et dirige une des administrations les plus dangereuses et les plus à droite de l’histoire des Etats-Unis.Lors de son discours d’investiture, il y a quelques minutes, Trump a affirmé que son gouvernement suivrait une voie juste et qu’il serait un gouvernement en faveur du peuple. Que les hommes et les femmes oubliés ne seront plus oubliés. Qu’il va créer des écoles, et de bons emplois pour tous en redonnant prospérité aux travailleurs américains.
Mais, sœurs et frères, Trump est un menteur et un escroc. Son administration comprend les pires fumiers de la classe des milliardaires, des réactionnaires religieux de droite et de l’élite des entreprises.
Il ne dispose d’absolument aucun mandat pour appliquer son agenda haineux, anti-travailleur et misogyne. Trump entre à la Maison Blanche avec le plus faible taux de soutien d’un président américain entrant en fonction, aux alentours des 40%. Mais les sondages ne suffiront pas pour l’arrêter.
Trump et la classe des milliardaires ne comprennent qu’une chose: le pouvoir. Notre tâche primordiale est de construire le pouvoir des 99% – les travailleurs et tous ceux qui sont marginalisés par l’élite capitaliste.
En tant que socialiste, je rejette complètement le compromis de l’élite libérale qu’Hillary Clinton a parfaitement exprimé quand elle a dit, après l’élection, que ‘‘Trump mérite notre soutien’’ et que nous devrions ‘‘lui donner une chance’’. Nous ne pouvons pas non plus attendre les élections de 2018 et de 2020 pour dégager les Républicains.
Trump peut être vaincu si nous construisons une résistance massive dès maintenant. L’histoire est remplie d’exemples de gouvernements de droite contraints de reculer partiellement ou totalement face aux mouvements de masse.
Aujourd’hui et ce week-end, des manifestations, des marches de masse et des grèves étudiantes se déroulent partout, tant dans le pays que dans le reste du monde. Des centaines de milliers de personnes, peut-être des millions, protesteront pour envoyer le puissant message que nous sommes prêts à lutter contre Trump et la classe des milliardaires.
Mon organisation, Socialist Alternative, s’est retrouvée à l’avant-garde des protestations contre Trump dès le début. Nous avons appelé à des manifestations dans les grandes villes du pays le lendemain des élections et avons mobilisé plus de 50.000 personnes dans les rues.
Pour ce week-end d’investiture, Socialist Alternative aide à organiser des manifestations et des protestations étudiante dans des dizaines de villes, qui doivent être un tremplin pour notre résistance. Pour vaincre Trump, il nous faut un mouvement de masse reposant sur l’unité maximale dans l’action et sur la force sociale de la classe ouvrière.
Qu’est-ce que cela signifie ?
Pour répondre aux attaques vicieuses de Trump, nous avons besoin d’un mouvement combatif et déterminé. Nous avons besoin d’un mouvement qui cherche à mobiliser les millions de personnes que l’on n’écoute jamais au travers de la lutte collective, en construisant, via des structures de base démocratiques, notre propre mouvement indépendant des deux partis de Wall Street.
Une protestation timide et symbolique ne suffira pas. Il nous faut organiser une désobéissance civile de masse et non-violente. Des manifestations de dizaines de milliers de personnes peuvent bloquer les autoroutes et trouver d’autres manières de stopper le «business as usual». Il nous faut aussi des actions de masses, pacifiques et directes pour bloquer les tentatives d’expulser nos frères et sœurs migrants.
Pour inciter un grand nombre à agir, il nous faut lutter pour des revendications qui mettent en avant une vision alternative de la société qui place les gens et l’environnement au-dessus des intérêts et des profits des grandes entreprises.
Bien sûr, nous devons nous mobiliser pour vaincre la multitude d’attaques de Trump et des Républicains, pour défendre les gains du Affordable Care Act (également connu sous le nom d’Obamacare) et pour défendre les écoles publiques.
Mais cela doit être lié à la défense de revendications audacieuses capables d’inspirer les masses avec la promesse d’une amélioration considérable de la qualité de vie, à l’instar de ce que Bernie Sanders avait popularisé :
- Medicare (assurance de soins de santé) pour tous;
- 15 $ de salaire minimum par heure pour tous les travailleurs;
- Enseignement supérieur gratuit;
- Taxer les riches pour financer un vaste programme de travaux publics pour créer des emplois et reconstruire l’infrastructure, développer l’énergie verte et le transport en commun; etc.
- Black Live Matter! Stop à la brutalité policière et au racisme d’Etat.
Le programme audacieux de Bernie Sanders avait inspiré l’enthousiasme de millions de personnes, en particulier parmi la jeunesse. Les timides propositions respectueuses des entreprises d’Hillary ont échoué à les mobiliser.
Ce week-end doit être considéré comme un point de départ. Comme prochaine étape, nous pouvons faire de la journée du 8 mars, la Journée internationale des femmes, un défi contre Trump, la misogynie dégueulasse et le sexisme qu’il représente, une journée d’action de masse et de protestations en défense des services publics d’aide à domicile et contre toutes les formes de violences sexuelles.
Le 1er mai est la Journée internationale des travailleurs et une journée de manifestations de migrants. Notre objectif devrait être de réunir des millions de personnes dans les rues et de construire une vague massive de manifestations pour les droits des migrants et contre le racisme. Il nous faut prendre exemple sur le mouvement de grève de masse de travailleurs immigrés de 2006 qui avait repoussé un projet de loi anti-migrants.
Ces luttes nécessitent l’unité la plus large possible dans l’action de la part de toutes les forces prêtes à lutter sérieusement contre Trump et la classe des milliardaires. Les organisations syndicales, de migrants, de femmes, pour les droits civiques, environnementales,… partisans de Sanders, Démocrates progressistes, membres du parti Vert et socialistes,… Il nous faut tous nous réunir. Mais il est évident qu’il existe des différences politiques majeures de stratégie et d’intérêts sociaux dans ce mouvement.
Notre mouvement doit se baser sur les besoins de la lutte contre Trump et la classe des milliardaires. Nous ne pouvons pas le laisser être subordonné ou restreint aux limites de ce que la direction capitaliste du Parti Démocrate permettra.
Rappelons-nous quand Obama est entré en fonction en 2009. Il disposait d’un soutien populaire massif. Les Démocrates avaient une majorité au Sénat et à la Chambre. Pourtant, les Républicains ont réussi à combattre sans relâche Obama, en bloquant une grande partie de son programme.
Les Démocrates au Congrès peuvent sérieusement entraver une bonne partie de l’agenda politique de Trump. Les Républicains n’ont qu’une faible majorité de 52 sièges au Sénat. Trump ne sera pas en mesure de nommer une ordure de droite à la Cour suprême si les Démocrates se tiennent fermes et l’en empêchent.
Mais le feront-ils ? Malheureusement, l’expérience récente n’inspire pas confiance envers le Parti démocrate, en particulier envers les politiciens pro-capitalistes qui dominent le parti. C’est ce que nous avons vu avec le lâche refus de la grande majorité des Démocrates du Congrès de contester les résultats de cette élection au cours de laquelle des votes ont été ignorés.
Je salue la position des Démocrates élus au Congrès qui ont décidé de ne pas assister à la prestation de serment de Donald Trump, mais nous devons reconnaître que la majorité de leurs collègues a refusé de faire pareil. La décision la plus scandaleuse fut toutefois le choix récent de 13 Démocrates de rejoindre les Républicains dans le bardage avec Big Pharma (les grandes entreprises pharmaceutiques) contre les travailleurs ordinaires.
En tant que socialiste, je ne pense pas que le Parti démocrate représente le genre de direction combative dont la classe ouvrière et le mouvement social en général ont besoin pour affronter un ennemi aussi impitoyable que Donald Trump. Les travailleurs et les 99% ont besoin de construire leur alternative politique contre les Républicains et les Démocrates acquis aux intérêts de Wall Street. Il nous faut notre propre voix politique !
Il nous faut un nouveau parti politique qui rejette les donations des entreprises et se base plutôt sur le financement et le soutien actif des travailleurs et des organisations progressistes. Un parti démocratique organisé par la base, qui lutte sans réserve pour les intérêts des 99% et contre les grandes entreprises. Un parti qui présente des candidats anticapitaliste partout aux États-Unis.
Je reconnais que de nombreux militants honnêtes tentent de ‘‘récupérer’’ le Parti démocrate, à la
suite de Bernie Sanders. Nos différences ne devraient pas nous empêcher de travailler ensemble pour construire la plus grande lutte dans les rues contre Trump et la classe des milliardaires, tout en continuant à avoir un honnête débat au sujet de la stratégie dont nous avons besoin.
En ces temps difficiles, j’ai beaucoup d’espoir envers le nouvel esprit de rébellion que l’on trouve chez les jeunes. Le plus important est le soutien croissant pour l’idée du socialisme, des milliers de personnes rejoignant des organisations socialistes à travers le pays. La raison derrière cela n’est pas un mystère: le capitalisme est un système en faillite. Donald Trump est une expression particulièrement répugnante de la nature prédatrice du système capitaliste lui-même.Il a été dit cette semaine que 8 personnes – seulement 8 personnes – possèdent maintenant plus de richesses que la moitié de la population mondiale. Nous avons également constaté que les températures mondiales, pour la troisième année consécutive, ont cassé tous les records précédents – que la catastrophe climatique continue d’avancer rapidement.
Nous avons besoin d’une société radicalement différente.
Nous avons besoin du socialisme.
Le socialisme signifie une société dirigée par et pour les travailleurs, plutôt que la classe des milliardaires.
Une société où les grandes entreprises sont sous propriété collective afin que nous puissions planifier démocratiquement comment utiliser les ressources de la société pour répondre aux besoins humains.
Une société égalitaire, à la place que la prédatrice et sanglante concurrence capitaliste.
Une société basée sur la coopération internationale plutôt que le vil nationalisme que Trump est en train de promouvoir.
Il y a quelques jours, nous avons célébré la journée Martin Luther King. Dans ses dernières années, Luther King se tournait vers le socialisme. En 1966, il a dit: ‘‘Vous ne pouvez pas parler de résoudre le problème économique du noir sans parler de milliards de dollars. On ne peut pas parler de mettre fin aux bidonvilles sans d’abord dire qu’il faut s’ne prendre aux profits. (…) Il doit y avoir une meilleure répartition de la richesse et peut-être que l’Amérique doit avancer vers un socialisme démocratique.’’
Sœurs et frères, un autre monde est possible. J’espère que vous nous rejoindrez dans la lutte pour un avenir socialiste. Il n’y a pas de temps à perdre. Mobilisons-nous !
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“Resist Trump”: les protestations ont gagné notre pays
Ce vendredi soir, différentes actions ont eu lieu en Belgique dans le cadre des protestations internationales qui se déroulaient au moment de l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. 25 sections du Comité pour une Internationale Ouvrière (dont le PSL est la section belge) ont organisé ou participé à des actions (Australie, Autriche, Brésil, Angleterre et Pays de Galles, France, Allemagne, Grèce, Hong Kong, Inde, Irlande, Israël-Palestine, Italie, Malaisie, Mexique, Nigeria, Pologne, Portugal, Québec, Ecosse, Afrique du Sud, Espagne, Sri Lanka, Suède et bien entendu Belgique et Etats-Unis).
Nous avons voulu dénoncer l’agenda politique de Trump, mais aussi le système capitaliste lui-même. Nous avons rejoins le rassemblement ‘Lights for Rights’ à Bruxelles et avons également organisé de plus petites actions à Louvain, Anvers, Gand, Mons et Liège.
Anvers
Une trentaine de personnes se sont réunies sur la Groenplaats. Si Trump et son approche politique de droite antisociale a été abordée, le bourgmestre Bart De Wever n’a pas été oublié…
L’action d’Anvers était également importante pour lancer la campagne contre la marche de la haine que l’extrême droite organise chaque année dans une ville flamande. Cette année, elle prendra place à Anvers le 16 mars. Les autorités communales et l’extrême droite tentent de dévier la colère présente dans la société contre les réfugiés, les migrants, les chômeurs, les pauvres, les Wallons, les travailleurs sociaux,… Nous voulons au contraire affirmer haut et fort que c’est la politique tout entière dévouée aux intérêts des grandes entreprises et des gros actionnaires qui est responsable des pénuries sociales. Les super-riches et leurs marionnettes politiques veulent consolider leur domination en nous divisant, voilà la raison d’être du sexisme, du racisme,…
Nous avons reçu un accueil chaleureux de la part des passants sur la Groenplaats, de nombreux jeunes ont également laissé leurs coordonnées de manière à être tenus au courant des activités de la campagne vers la manifestation antifasciste du 16 mars.
Bruxelles
Nous avons participé au rassemblement ‘Lights for Rights’ auquel a participé un bon millier de personnes place de la Monnaie. Nous avons tenu un stand et diffusé du matériel politique de nos camarades américains des Socialist Students et de Socialist Alternative à côté de celui du PSL et des Etudiants de gauche Actifs.
Quelques photos de PPICS.
Gand
Une courte manifestation a eu lieu au centre-ville.
Quelques photos de Jean-Marie.
Mons
Nous étions une vingtaine à braver le froid et à nous réunir place Roosevelt à Mons pour marquer notre solidarité avec les Student Walkout et les Million Women March aux États-Unis à l’occasion de l’investiture de Trump.
Ophélie (membre des EGA secondaires – Mons) a pris la parole pour dénoncer le racisme, le sexisme, l’homophobie et le climato-scepticisme de Trump. Le populisme de droite ne se limite pas aux États-Unis, ici aussi il prend de l’ampleur et il continuera de se développer tant que nous n’aurons pas une alternative de gauche crédible. Durant la campagne électorale américaine, Sanders représentait cette alternative et un énorme mouvement s’était construit autour de l’idée d’une révolution politique pour les 99%. Actuellement, 8 individus possèdent autant de richesse que la moitié de l’humanité. Nous avons plus que jamais besoin d’un large mouvement des jeunes et des travailleurs et d’un nouveau parti des travailleurs pour répondre aux besoins des 99%, plutôt que pour les profits des 1% , nous a encore dit Ophélie.
Jenio (membre des EGA secondaires – Mons) a ensuite crié quelques slogans que nous avons repris ensemble tels que “À Washington et à New York, à Seattle et à Bruxelles, et à Mons: qui sème la misère récolte la colère”, mais aussi “C’est pas les immigrés qu’il faut virer: c’est le capitalisme qu’il faut éliminer”, ou encore “Mon corps est à moi, l’avortement est un droit” et enfin “Racist, sexist, anti-gay … Donald Trump cannot stay”.
Cette action a relancé les activités des EGA-secondaires pour l’année 2017. N’hésitez pas à nous contacter pour participer à nos prochaines campagnes.
Louvain
A Louvain, c’est à la gare que nous avons mené campagne contre Trump.
Liège
A Liège, l’action a consisté en une distribution de tracts et en discussion avec les passants.
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5 raisons pour manifester contre Trump
Ce 20 janvier, de nombreuses actions prendront place à travers le monde pour construire la résistance contre l’agenda raciste, sexiste et impérialiste de Donald Trump dès le premier jour de son mandat ! En Belgique, à côté d’un large rassemblement à Bruxelles, de plus petites actions auront également lieu à Mons, Anvers, Gand et Liège. Participez vous aussi !
L’article suivant a été publié par les Socialist Students aux USA, l’organisation étudiante de nos camarades de Socialist Alternative.
1. Notre génération est en ligne de mire !
Pour se défendre efficacement, notre génération doit construire un mouvement de résistance de masse dès le premier jour de la présidence de Trump. Même avant son entrée officielle en fonction le 20 janvier, le Congrès contrôlé par les Républicains préparait le programme de droite le plus agressif et le plus favorable aux entreprises de l’histoire moderne. Au corus de ces prochains mois, ils veulent:
- Couper tous les fonds de Planned Parenthood (principal regroupement de plannings familiaux aux USA) et bloquer l’accès aux soins de santé génésique (avortement,…) pour des millions de jeunes femmes et de femmes à faible revenu.
- Expulser des millions de migrants, particulièrement des jeunes actuellement protégés par le programme DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals).
- Encourager le profilage racial par la police et les autres forces de sécurité, en visant particulièrement la communauté musulmane et les jeunes de couleur, tout en élargissant le système de prisons privées.
- Mettre fin à la couverture de soins de santé pour des millions de jeunes et de familles à faible revenu.
- Supprimer des subsides consacrés à la production de l’environnement, soutenir l’industrie des combustibles fossiles et la construction de pipelines sur les terres indigènes, ce qui aggravera la crise climatique et menacera notre génération de catastrophe mondiale.
2. “An injury to one is an injury to all!” – Une attaque contre un est une attaque contre tous
Nous ne pouvons pas laisser Trump nous diviser. Son gouvernement de milliardaires s’en prendra en premier lieu aux communautés les plus opprimées, mais il sera à nos trousses par la suite. C’est pourquoi nous devons organiser les actions les plus conséquentes possibles pour mettre fin à la politique antisociale.Tout cela commencera aux Etats-Unis avec une grève étudiante coordonnée à l’échelle nationale le 20 janvier, le jour de l’intronisation de Donald Trump, lorsqu’il prendra effectivement le contrôle du gouvernement. Des centaines de milliers d’étudiants quitteront leurs cours à travers le pays pour rejoindre les millions de personnes qui manifesteront pour protester contre le programme de droite de Trump.
3. Trump peut être vaincu…
Derrière son image d’homme fort, Trump entre à la Maison Blanche en tant que président le plus détesté de l’histoire moderne. Les sondages montrent qu’une majorité d’Américains s’opposent à son agenda politique. Personne ne nie que Trump a perdu le vote populaire à près de trois millions de voix, il ne l’a remporté qu’à cause de l’existence du Collège électoral anti-démocratique. Nous devons également nous rappeler que de nombreux électeurs ont perdu leur droit de vote, en particulier dans les communautés de couleur. D’autre part, l’absence d’une alternative inspirante contre Trump a poussé des millions de personnes à rester chez elles le jour de l’élection.
En réalité, Trump n’a aucun mandat démocratique pour appliquer son programme. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre les prochaines élections pour changer de cap. Si nous sommes capables de nous unir ensemble dans un puissant mouvement de masse, nous pouvons vaincre Trump, le Congrès républicain, et la classe des milliardaires.
4. …mais uniquement si nous construisons un mouvement de masse
Si cette dernière élection a prouvé quelque chose, c’est que nous ne pouvons pas compter sur les politiciens soutenus par les entreprises de l’un ou l’autre grand parti pour arrêter Trump. Si l’on regarde l’histoire, du mouvement des droits civiques à la lutte pour les droits des femmes, ce sont toujours les gens ordinaires qui sont parvenus à changer l’Histoire en s’organisant et en construisant des mouvements de masse. La jeunesse s’est toujours retrouvée en première ligne en s’impliquant dans les actions les plus audacieuses et en défendant les idées les plus radicales, des idées qui plus tard sont devenues largement populaires !
C’est pourquoi les Socialist Students (organisation étudiante de Socialist Alternative) s’organisent dans les universités et les écoles secondaires à travers le pays. Nous pensons qu’il ne suffit pas de dire ‘‘non’’ à l’agenda politique de Trump. Pour pousser les gens à entrer en action, notre mouvement a besoin d’une vision alternative où les besoins des gens et de l’environnement sont prioritaires face aux intérêts et aux profits des grandes entreprises. C’est pourquoi un énorme nombre de jeunes se sont réunis derrière l’appel de Bernie Sanders (qui se réclamait du ‘‘socialisme’’) en faveur d’une ‘‘révolution politique contre la classe des milliardaires’’, mais ils sont restés chez eux lorsque la seule alternative qui a fait face à Trump était Clinton et son approche politique traditionnelle.
Construire un mouvement puissant et unitaire pour stopper Trump implique de ne pas avoir peur d’exiger ouvertement ce que nos communautés ont besoin pour connaitre une vie juste, saine et digne. Nous voulons un avenir dénué de racisme, de sexisme, d’inégalités et de destructions écologiques ! Il nous faut une révolution politique contre la classe des milliardaires et une alternative socialiste !
5. Notre avenir dépend de notre riposte !
Notre génération est celle de la crise mondiale. Le capitalisme a créé un monde déchiré par les inégalités, les guerres, le racisme et la domination corrompue d’une élite milliardaire. Si nous permettons à Trump, à ses amis milliardaires et au Parti républicain de réaliser leur programme, tous les problèmes que nous connaissons déjà vont devenir pires encore.
Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Nous espérons que des millions de personnes à travers le pays et partout dans le monde commencent déjà à se réveiller et à entrer en action. En tant que jeunes, nous devons nous rendre compte que nous pouvons et devons prendre notre avenir dans nos propres mains. Nous devons nous organiser, nous aider les uns les autres à nous réveiller et à nous préparer à construire le plus grand mouvement de masse que ce pays ait jamais vu.
Commençons le combat le 20 janvier en construisant la plus grande grève étudiante nationale !
- Bruxelles : Vendredi 20 janvier, 17h, Place de la Monnaie. “Lights for Rights! – Brussels Women’s March” – Rassemblementà l’initiative de #Lights4RIghts (Contact: lights4rights@gmail.com), initiative notamment soutenue par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. (Evénement facebook)
- Mons : Vendredi 20 janvier, 18h, Square Franklin Delano Roosevelt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
- Liège : Vendredi 20 janvier, 17h30, Hôtel de Ville de Liège, Place du Marché. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
- Anvers : Vendredi 20 janvier, 18h30, Groenplaats. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
- Gand : Vendredi 20 janvier, 18h30, Korenmarkt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
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ResistTrump – Solidarité contre le sexisme et le racisme
Actions de solidarité prévues à Bruxelles, Mons, Liège, Anvers et Gand !
Ce 20 janvier, de nombreuses actions prendront place à travers le monde pour construire la résistance contre l’agenda raciste, sexiste et impérialiste de Donald Trump dès le premier jour de son mandat ! En Belgique, à côté d’un large rassemblement à Bruxelles, de plus petites actions auront également lieu à Mons, Anvers, Gand et Liège. Participez vous aussi !Donald Trump prépare des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que contre l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Mais le mouvement autour de la candidature de Sanders a illustré le potentiel pour un parti et un mouvement de masse défendant les intérêts de 99%.
Mobilisons-nous en solidarité avec les manifestations de masses de la jeunesse (Student Walk Out) et de femmes (Million Women March) qui prendront place à travers les États-Unis le 20 et 21 janvier à l’occasion de l’investiture de Trump.
À travers le monde, luttons et revendiquons d’une seule voix :
- Ensemble contre le sexisme : Contre les violences sexistes ; À travail égal, salaire égal.
- Non au mur USA-Mexique ; Stop à l’Europe Forteresse.
- Unissions-nous contre les attaques islamophobes et racistes : Black lives matter.
- Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
- System change, not Climate change: le changement climatique n’est pas un point de vue mais un fait, combattons-le ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs. Pour le renforcement du mouvement environnemental.
- Pour un refinancement public de l’enseignement pour qu’il soit accessible et de qualité pour tous.
- Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !
Bruxelles : Vendredi 20 janvier, 17h, Place de la Monnaie. “Lights for Rights! – Brussels Women’s March” – Rassemblementà l’initiative de #Lights4RIghts (Contact: lights4rights@gmail.com), initiative notamment soutenue par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. (Evénement facebook)
Mons : Vendredi 20 janvier, 18h, Square Franklin Delano Roosevelt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
Liège : Vendredi 20 janvier, 17h30, Hôtel de Ville de Liège, Place du Marché. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
Anvers : Vendredi 20 janvier, 18h30, Groenplaats. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
Gand : Vendredi 20 janvier, 18h30, Korenmarkt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.





















