Tag: Bruxelles

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A Noter dans votre agenda

    • Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Me. 12 déc. Liège. Meeting EGA : Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ? 17h, Salle A 115 à l’ESAS
    • Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud
    • Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles – Évènement Facebook
    • Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL
    • 31 décembre. Bruxelles. Fête de Nouvel An du PSL
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013

    [/box]

    Congrès National

    Le treizième Congrès National du PSL a été particulièrement réussi, avec 122 participants, de très bonnes discussions et un enthousiasme très marquant. Le Congrès a commencé le vendredi soir par une introduction de Bart Vandersteene concernant la situation mondiale. Il a été suivi d’un orateur du Secrétariat International du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), parti mondial dont le PSL est la section belge, qui a abordé le travail de nos sections à travers le monde. Ensuite, quatre invités internationaux ont pu prendre la parole (cette semaine, une réunion de la direction internationale du CIO avait lieu dans les mêmes locaux): Srinath (Sri Lanka), Liv (Afrique du Sud), Faustine (France) et Kshama Sawant (USA). Kshama a participé aux récentes élections législatives pour le Congrès de l’Etat Washington, et elle a pu obtenir 29% (plus de 20.000 voix) dans son district de Seattle.

    Le samedi, Anja Deschoemacker a fait l’introduction consacrée à la situation belge. 20 interventions se sont succédées dans la discussion, tant sur la situation internationale que sur la Belgique. La discussion a été conclue par Eric Byl. Après un appel financier particulièrement réussi (qui a récolté dans un premier temps aux alentours de 10.000 euros) a pris place une introduction réalisée par Els Deschoemacker consacrée à la construction de notre parti et à l’évaluation de notre travail politique. Après 23 interventions consacrées à divers aspects de notre travail (travail syndical, vers la jeunesse, publications, commission femmes, développement des divers districts,…), Boris Malarme a conclu la discussion. Bien entendu, le Congrès s’est terminé par une "Internationale" chantée avec force. Plus de 600 euros de livres et brochures ont été vendus, ce qui représente un bon nombre puisque la grande majorité des livres étaient très bon marchés, afin d’assurer que tous les camarades puissent repartir avec un bon stock de classiques du marxisme (lénine, Marx, Engels, Trotsky,…).

    Un rapport plus complet et notre texte de perspectives seront bientôt disponibles sur ce site.


    Liège: Débat des Étudiants de Gauche Actifs et concert de soutien

    Plusieurs choses à Liège cette semaine. Tout d’abord, ce mercredi 12 décembre, à 17h, un débat organisé par la section des Etudiants de Gauche Actifs à l’ESAS (Salle A 115) sur le thème "Nos acquis sociaux sont le fruit d’un rapport de force – Aujourd’hui, comment organiser la lutte ?" Ensuite, ce samedi, il y aura un concert de soutien au café "les Fous d’en face", au 140 de la rue Saint Gilles. N’hésitez pas et venez nombreux !

    Après une année bien chargée, venez commencer à fêter l’an neuf avec nous ! Ce samedi 15 décembre, le PSL s’invite aux "Fous d’en face", café bien connu de la rue Saint-Gilles à Liège qui a toujours su assurer que l’ambiance était au rendez-vous! Dès 21h00, nous aurons le plaisir de bouger sur la piste avec JAYWEL KAWIL (Rock garage), EVENING CALL (Punk rock alternatif) et DJ ALONE + GUESTS

    Entrée: 4 euros

    Evènement Facebook


    MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !

    Un de nos camarades d’Afrique du Sud prendra la parole pour nous parler de la remontée de la lutte qui prend place dans ce pays autour du combat des mineurs. Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD (45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK)

    > En savoir plus

  • Bruxelles : Meeting pour un Front de Gauche en Belgique, une rencontre importante.

    A l’appel de ‘‘Gauches Communes’’, un meeting a été organisé entre des représentants de différentes listes unitaire de gauche qui s’étaient présentées aux dernières élections communales. Un peu plus de 70 personnes ont participé à cette rencontre collective. Etaient présents comme orateur : Jean Pierre Michiels pour la liste Front de Gauche à La Louvière, René Andersen pour le Front de Gauche – Charleroi, François Schreuer, élu de la liste Véga à Liège et enfin Anja Deschoemaecker pour Gauches Communes (Bruxelles). L’orateur prévu pour Rood! Anvers n’a malheureusement pas pu venir. A partir de la salle, des représentants du Mouvement de Gauche, de la liste Front de Gauche de Schaerbeek et de la liste Gauche à Etterbeek ont également pris la parole.

    Rapport et photos de Nico M. (Bruxelles)

    Des diverses prises de parole, nous avons pu constater que la question du vide politique à gauche des partis traditionnels, à gauche du PS et d’Ecolo, était centrale dans la démarche de leur liste unitaire. Chacune des interventions à la tribune a également fait état du très bon bilan concernant la collaboration entre différentes forces de gauche et de la manière dont chacun a géré les relations entre ces différentes forces présentes sur les listes. Les élections communales ont aussi été l’occasion pour les militants de discuter localement des programmes et des idées politiques à défendre. Dans son programme, Gauches Communes avait fait un point central de la nécessité de poursuivre le travail en dehors des élections en soutenant et en participant à toutes les luttes sociales. Gauches Communes, à chacune de ses interventions, a également fait part de sa volonté de discuter et de soutenir toutes les initiatives visant à construire un Front de Gauche en Belgique, ce qui est nécessaire pour remplir le vide politique existant à gauche ainsi que pour renforcer les luttes sociales en leur offrant un prolongement politique.

    Au cours de cette dernière période, plusieurs dirigeants syndicaux – de la CNE jusqu’à la FGTB Charleroi – ont pris la parole pour mettre à l’ordre du jour une rupture des liens entre les syndicats et les partis traditionnels. Ces appels ont été accompagnés d’invitations à réfléchir et à prendre des initiatives pour constituer une nouvelle formation politique large à gauche.

    C’est dans ce cadre que Gauches Communes avait lancé les invitations pour ce meeting. Pour avancer dans ce débat, nous avons notamment voulu rencontrer les anciens partenaires du Front des Gauches (PC, LCR), les listes unitaires présentes aux élections communales (ce meeting était un premier contact dans ce sens) mais aussi les autres partis et formations de gauche – le PTB, le Mouvement de Gauche – mais aussi les centrales syndicales qui ont récemment lancé ces appels orienté vers la nécessité de construire un Front de Gauche en Belgique.

    Ce meeting était une étape, le travail continue. Plusieurs intervenants ont souligné l’importance de la situation que les travailleurs et les jeunes traversent en Belgique avec une austérité généralisée et de plus en plus profonde mais aussi une colère généralisée et la volonté de lutter, une situation dans laquelle une initiative pour un Front de Gauche pourrait intervenir et proposer une alternative unitaire contre l’austérité et pour l’emploi, en tant que premier vers la création d’un nouveau parti pour et par les travailleurs en Belgique.

    Anja Deschoemaecker, Gauches Communes (Bruxelles)

    René Andersen, Front de Gauche – Charleroi

    François Schreuer, Véga (Liège)

    Jean Pierre Michiels, Front de Gauche – La Louvière

    Julien Degreef, Mouvement de Gauche

    <p Séphian Samyn, Gauche (Etterbeek)

  • Les menaces d’austérité planent aussi sur le secteur culturel. Les artistes descendent dans la rue.

    L’annonce récente de la part de la ministre de la culture Fadila Laanan d’une coupe budgétaire de 45% du Conseil d’aide aux projets théâtraux (CAPT) de la Féderation Wallonie-Bruxelles a été suivie d’une mobilisation du secteur des arts de la scène le 20 novembre dernier devant les locaux de la ministre. Lors de ce rasemblement, la Ministre de la Culture Fadila Laanan a reçu les membres du Conseildead (groupe d’artistes à l’initiative de la pétition qui a ressemblé plus de 12.000 signatures) ainsi que de représentants de la danse et des musiques non-classiques pour leur présenter ses propositions.

    par Marissa et Nico M. (Bruxelles)

    Le cabinet a depuis communiqué des nouvelles budgétaires, en remplacement de celles annoncées précédemment qui s’élevaient à 580.000€ d’économie à réaliser.

    Les nouvelles propositions visent à maintenir l’enveloppe de l’aide à la création théâtre à 1.130.000€ et l’enveloppe de l’aide à la création danse à 425.000€ (montants ajustés 2012). Les enveloppes sont maintenues, mais le montant à économiser est également maintenu, seule la méthode pour atteindre ces économies a été revu. D’ailleurs le retour aux montants non ajustés et l’indexation des enveloppes ne semblent pas encore à l’ordre du jour.

    Face à cette nouvelle situation, les travailleurs du secteur se sont donnés rendez-vous ce mercredi 5 décembre. Conseildead a appelé à un grand rassemblement de tout le secteur artistique devant le siège du Gouvernement de la Féderation Wallonie-Bruxelles. Le rassemblement a été une réussite et malgré la pluie le nombre de manifestants n’a pas faibli depuis le 20 novembre. Plusieurs orateurs ont réaffirmé la place de la culture au sein de la société: “nous sommes comme les métallos, les travailleurs de Ford Genk, les enseignants, les chômeurs, les grecs, les portugais,…” Ils sont aussi intervenus pour la solidarité totale de l’ensemble du secteur artistique, le refus des mesures d’austérité et la nécessité d’un refinancement public.

    Il faut noter que cette amputation dans les budgets culturels, ainsi que toutes les mesures d’austérité prennent place en même temps que 5,5 milliards d’euros sont injectés au capital de Dexia, dont 2,9 milliards à charge de la Belgique. Déjà en 2008 le gouvernement avait sauvé le groupe bancaire. On peut constater que l’austérité ne fonctionne pas, comme l’expérience de la Grèce l’indique. Les mesures de crise déployées par le ministère de culture ne peuvent générer qu’une plus grande précarisation de tout le secteur et plus de chômage. En Grèce, en Espagne, l’austérité brutale n’a fait qu’approfondir les problèmes et donc toujours plus d’austérité.

    Ce n’est pas aux travailleurs, régisseurs, artistes, comédiens, danseurs,… et aux spectateurs de payer pour une crise qui n’est pas la nôtre! Pour lutter contre l’austérité et pour l’emploi nous avons besoin d’un plan d’action combatif capable de rallier tous les secteurs en colère qui subissent l’austérité et les conséquences de la crise.

  • L'austérité ça ne marche pas : Défendons notre pouvoir d'achat !

    18 milliards d’euros d’austérité budgétaire en un an !

    Pour un plan d’action contre l’austérité et pour l’emploi

    Et dire qu’il nous parlait (sans rire) de ‘‘rigueur’’ à la place ‘‘d’austérité’’… Pour le budget 2013, Di Rupo 1er a trouvé 3,7 milliards d’euros d’économie (en attendant le contrôle budgétaire de mars…), une somme qui s’ajoute aux 14,3 milliards d’euros déjà assainis depuis l’arrivée en fonction du gouvernement. Et 18 milliards d’euros, tout de même, ça représente deux fois le budget annuel de la communauté française…

    Par Nicolas Croes

    Dans le paquet de mesures du Budget 2013, on parle de lutter contre la fraude fiscale pour récupérer 216 millions d’euros : elle est estimée à 13 milliards d’euros par an par l’Institut des Comptes Nationaux et à 34 milliards par le professeur Pacolet de la KULeuven ! Quant à la réforme des Intérêts Notionnels, il s’agit d’aller chercher 170 millions d’euros dans un cadeau fiscal monumental pour les entreprises qui pèse plusieurs milliards sur les recettes de l’Etat.

    Alors que de plus en plus de gens ont du mal à joindre les deux bouts, c’est à nouveau à nous de trinquer avec nos services publics (674 millions), notre sécurité sociale (710 millions) et nos salaires ! Un gel salarial, ça ne s’était plus vu depuis les années ’90, et ça arrive au moment où un Belge sur dix (!) est déjà surendetté. La plateforme ‘‘Journée sans crédit’’ a ainsi dénoncé, en se basant sur les données de la Banque Nationale, que ‘‘fin octobre de cette année, le cap des 100.000 personnes en règlement collectif de crédit a été franchi (100.192 exactement)”.

    Il s’agit d’un élément parmi tant d’autres qui explique pourquoi 64 % des Belges considèrent comme ‘‘très négatives’’ ou ‘‘plutôt négatives’’ les conséquences du budget 2013 (sondage Ipsos/RTL/Le Soir). D’autre enquêtes Ipsos/RTL/Le Soir ont récemment mis en avant que seuls 5% des Belges veulent la suppression de l’index, que 86% sont opposés à une augmentation de la TVA, que 80% sont pour taxer la spéculation financière ou encore que 75% sont favorables à un impôt sur la fortune. Mais dans les bureaux de rédaction, il faut croire qu’il y a 5% de partisans de l’impôt sur la fortune et 75% de défenseurs de la suppression de l’index !

    Ces chiffres reflètent plusieurs choses, et tout d’abord que l’intensive campagne de propagande médiatique et politicienne pro-patronale ne prend pas. Ce n’est pas un hasard, les mesures ‘‘anticrise’’ sont autant d’attaques antisociales et, dans tous les pays où elles ont été appliquées, aucun signe d’éclaircie n’est apparu. Difficile d’en défendre l’utilité… D’autre part, et c’est le plus important, toutes ces données démontrent très clairement que le potentiel est véritablement extraordinaire pour une mobilisation des couches larges de la société contre les véritables responsables de la crise : les spéculateurs, les grands actionnaires, les grands patrons et leurs amis politiciens.

    Dans un communiqué qui a suivi l’annonce du budget, la centrale des employés de la CSC (la CNE) a notamment déclaré : ‘‘Après cinq années d’austérité, la dette publique de la Grèce atteint 190% du PIB, le pays connaît un chômage de 23,5% et les salaires ont baissé de 30 à 40%. (…) Il est désormais clair que ce sera à l’alliance des syndicats et des forces politiques de gauche de mettre les alternatives à l’agenda du gouvernement, en utilisant les moyens dont ils disposent encore.’’

    Les moyens dont nous disposons se basent sur la puissance collective du mouvement des travailleurs. Eux, en face, ils ont le capital. Nous, nous avons la force du nombre. Il nous faut maintenant un bon plan d’action de grèves et de manifestations avec une large campagne de sensibilisation dans les entreprises et dans les rues. Pour autant que l’on arrive à convaincre largement que, cette fois, il ne sera pas simplement question d’une promenade à Bruxelles avec sifflets et pétards, mais d’une escalade d’actions destinée à construire un rapport de force militant, rien ne pourra s’ériger devant nous.


    Abonnez-vous à Lutte Socialiste! Cet article est tiré de l’édition de décembre-janvier de notre journal, Lutte Socialiste. Si vous désirez recevoir les prochaines éditions dans votre boîte aux lettres, prenez vite un abonnement. Vous pouvez verser 20 euros (pour 12 n°) ou 30 euros (abonnement de soutien) au n° 001-3907596-27 de "socialist press" avec la mention "abonnement". Pour plus d’infos, des remarques, propositions d’articles,… : prenez contact avec nous via redaction@socialisme.be

  • Vers une grève générale européenne de 24 heures !

    Le 14 novembre : journée de lutte historique contre l’austérité

    Le 14 novembre dernier, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) avait appelé à une journée internationale d’action contre l’austérité. Nous avons pu avoir un petit aperçu de la force réellement monumentale qui est celle du mouvement des travailleurs. Des millions de travailleurs sont partis en grève ou ont manifesté le même jour, dans plus d’une vingtaine de pays. Comment aller de l’avant à présent ?

    Par Nicolas Croes

    Cette journée d’action fut – et de loin – la plus importante jamais organisée par la CES. Le 29 septembre 2010, elle avait organisé une journée d’action, mais il était essentiellement question d’une manifestation à Bruxelles, capitale de l’Union européenne. Plus de 100.000 personnes y avaient participé tandis que l’Espagne connaissait, seule, une grève générale de 24 heures. À l’époque déjà, le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) et ses sections (dont le PSL en Belgique) avait défendu la nécessité d’une grève générale européenne de 24 heures comme prochaine étape dans la construction d’un rapport de force international contre l’austérité.

    Le tract du CIO distribué en plusieurs langues dans le cortège de la manifestation dans les rues de Bruxelles expliquait notamment : « La Confédération Européenne des Syndicats a été obligée d’appeler à cette journée de lutte à cause de la pression exercée par la base syndicale en faveur d’actions solidaires à échelle internationale. Toutefois, certains dirigeants syndicaux verront en cette journée une autre possibilité de faire baisser “la pression” en organisant des actions symboliques inefficaces. (…) Les grèves et les manifestations (…) devraient être entreprises dans la perspective (…) de construire une grève générale de 24 heures dans toute l’Europe. Une telle grève ébranlerait les fondations du capitalisme européen et renforcerait infiniment la confiance et la détermination des travailleurs et des jeunes contre l’offensive d’austérité. »

    Nous avons saisi chaque occasion pour faire entendre ce mot d’ordre, notamment lorsque la Fédération européenne des sidérurgistes (FEM) avait appelé tous les travailleurs d’ArcelorMittal et de ses sous-traitants en Europe à faire grève le 7 décembre 2011, un « exemple à énergiquement utiliser pour défendre l’organisation d’une grève générale européenne de 24 heures », comme nous l’avions dit dans notre matériel politique diffusé à la manifestation du 6 décembre 2011 à Liège, en solidarité avec les métallos d’ArcelorMittal.

    Il a fallu attendre longtemps, jusqu’au 29 février 2012, pour avoir un nouvel appel de la CES, un appel dont l’ambition avait été particulièrement revue à la baisse puisqu’il ne s’agissait que d’organiser des “actions symboliques”. En Belgique, ce mot d’ordre timoré a d’ailleurs été instrumentalisé par nos directions syndicales dans le cadre de leurs efforts visant à faire honteusement atterrir le mouvement anti-austérité qui avait culminé avec la grève générale du 30 janvier 2012.

    La pression de la base se développe

    Cette décision d’organiser le 14 novembre une action coordonnée de plus grande ampleur reflète la pression grandissante issue de la base syndicale, pression qui s’est ouvertement exprimée le jour même. En Espagne et au Portugal, l’appel avait concrètement pris la forme de grèves générales de 24 heures. Au Portugal, cette grève générale fut la plus massive et militante depuis la Révolution des Œillets de 1974 qui avait fait tomber la dictature salazariste au pouvoir depuis 1933. En Espagne, les syndicats parlent d’une participation à hauteur de 77% des travailleurs, soit un pourcentage bien plus élevé que lors des précédentes grèves générales. À Barcelone et à Madrid, un million de personnes ont battu le pavé tandis que de nombreuses régions connaissaient les plus importantes manifestations de leur histoire.

    En Italie, la principale confédération syndicale du pays, la Confédération générale italienne du travail (Confederazione Generale Italiana del Lavoro, CGIL) avait appelé à une « grève générale de 4 heures ». Mais dans plusieurs secteurs, comme le commerce, les télécommunications, les écoles et la fonction publique, la grève a été étendue à 8 heures. La participation aux manifestations a de plus été réellement impressionnante. En Grèce, le secteur privé a stoppé le travail en solidarité durant 3 heures, mais le pays venait de sortir d’une grève générale de 48 heures une semaine auparavant. À Malte et à Chypre, des actions de grève ont également eu lieu. La prochaine étape du mouvement sera très probablement une grève générale commune au sud de l’Europe. Le génie des actions de grèves internationales est sorti de sa lampe.

    Il nous faut un plan d’action !

    Le caractère destructif et interminable de l’austérité n’est pas partout perçu de la même façon. Certains espèrent encore un “retour à la normale” ou pensent que la contagion du scénario grec restera cadenassée au sud de l’Europe. La pression de la base varie donc en intensité. Les dirigeants syndicaux n’ont de plus pas d’alternative à proposer à la classe sociale et sont souvent pieds et poings liés à la social-démocratie. Ils n’offrent pas de perspective qui gonfle suffisamment la confiance des travailleurs pour que ces derniers se lancent dans la lutte. Soit ils n’organisent rien (ce fut le cas le 14 novembre en Flandre), soit ils organisent des actions sans lendemain, dont on ne peut que suspecter qu’elles ont principalement pour but de faire baisser la pression (ce fut le cas en Wallonie et à Bruxelles le 14 novembre).

    Comme nous l’expliquions dans notre tract distribué en Belgique : « Cette situation diminue la pression qui peut venir de la base, un élément qui à son tour est utilisé comme excuse pour ne rien faire de la part de certaines directions syndicales. D’autres préfèrent la fuite en avant dans la radicalité, mais sans avoir préparé le terrain. Il ne nous faut ni passivité, ni aventurisme, mais un plan d’action bien élaboré qui offre une perspective de victoire. »

    L’autorité du capitalisme n’a jamais été aussi minée depuis les années ‘30. Mais la faiblesse des capitalistes ne conduit pas automatiquement à la victoire du mouvement des travailleurs. Cette tâche exige de sérieusement organiser l’offensive, avec des assemblées générales d’information sur les lieux de travail, dans les écoles, les universités et les quartiers pour discuter d’un plan d’action comprenant de bons piquets de grève aux entreprises, dans les zonings industriels et les centres-villes, des manifestations (ce qui permet d’impliquer ceux qui ne sont pas intégrés dans les délégations syndicales comme les chômeurs, les jeunes, les retraités, les travailleurs précaires…), des occupations d’entreprises…

    Cela nécessite également de construire des relais politiques pour les luttes sociales, avec de nouveaux partis pour et par les travailleurs, larges et démocratiques, qui considèrent que l’essentiel de leur activité est dans la rue auprès de la base syndicale et non dans les Parlements. Les élections et l’activité parlementaires ne doivent être que des moyens au service de la lutte des masses contre l’austérité et, in fine, pour un projet de société basé sur l’épanouissement des possibilités de chacun et la satisfaction des besoins de tous. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.

    • Non à l’austérité! Pour la défense des services publics et des pensions! C’est aux patrons de payer pour leur crise!
    • Pour des syndicats combatifs et démocratiques et des partis larges de travailleurs combatifs!
    • Dans chaque pays : pour un plan d’action combatif, démocratiquement discuté à la base, afin de construire le meilleur rapport de force contre l’offensive antisociale et d’élever la conscience des masses par la discussion et l’action collective !
    • Pour un plan d’action vers une grève générale de 24 heures à l’échelle européenne!
    • Non à la dictature des marchés ! À bas les agences internationales de notations de crédit et le FMI ! Stop au paiement des dettes de l’État aux capitalistes! Arrachons la richesse des mains des spéculateurs super riches!
    • Nationalisation des secteurs clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie…) sous le contrôle démocratique et la gestion des travailleurs!
    • Non au chômage de masse ! Pour la réduction du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
    • Pour des programmes massifs de travaux publics afin de créer des emplois socialement utiles et de répondre aux besoins de la population!
    • Non à l’Europe des patrons et des marchés! Pour une Europe socialiste démocratique!
  • Afrique du Sud : La lutte des mineurs continue

    Après le massacre de la mine de Marikana (de l’entreprise Lonmin) en août dernier, le monde a été choqué et dégoûtés en apprenant que les mineurs étaient poursuivis en justice et que les grévistes étaient cibles d’attaques diverses. Le 30 octobre, la police avait encore attaqué les mineurs de la mine de Thembelani (appartenant à l’Anglo American Platinum – Amplats), à coups de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !

    UN DIRIGEANT OUVRIER PREND LA PAROLE – TÉMOIGNAGE DE SEBEI MAMET, PRÉSIDENT DE LA COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE GRÈVE

    Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD (45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK)

    Evènement Facebook

    [/box]

    Amplats avait tenté d’amadouer les grévistes avec une prime de 2000 rands (178 euros) pour qu’ils retournent au travail, en vain. Les mineurs avaient également refusé l’accord conclu entre la multinationale et la direction des syndicats, dont le syndicat national des mineurs (NUM). Face à cet échec, Amplats a alors recouru à la manière forte.

    L’entreprise a licencié 12.000 travailleurs. Lorsque les mineurs, organisés et déterminés, ont refusé de partir, les patrons des mines ont cherché un autre moyen de continuer à les exploiter. Hoshoko Letshoba, un des dirigeants des mineurs, a été interviewé par nos camarades britanniques du Socialist Party. Il leur a expliqué que les mineurs sont déterminés à continuer à se battre pour rester travailler, au salaire de 12.500 rands par mois. Il a aussi fait part de certaines techniques d’intimidations employées contre les mineurs, comme l’arrestation de près de 500 d’entre eux sous des motifs fallacieux. Hoshoko est un membre du Democratic Socialist Movement (DSM), le parti frère PSL en Afrique du Sud.

    La direction du NUM

    Les travailleurs et les syndicats du monde entier ont été horrifiés par le rôle joué par le syndicat des mineurs, le NUM, dans la grève de Marikana. Ce dernier a à nouveau tenté de saboter le mouvement et d’imposer sa volonté, en essayant notamment d’organiser un rassemblement provocateur dans la zone minière de Rustenberg. Deux travailleurs se sont fait tirer dessus lors des conflits ayant opposé les mineurs et les responsables du syndicat.

    Comme l’explique le DSM, "la direction du NUM se tient de l’autre côté de la barrière de classe, elle est en collusion avec les patrons des mines, elle dénonce les revendications de ses membres, elle a appelé l’ANC à mettre fin à la grève, et a demandé à la police de l’écraser."

    L’agence Reuters a commenté : "Les grèves ont mis en lumière les profondes inégalités salariales en Afrique du Sud et la non-concrétisation de la promesse du Congrès National d’Afrique du Sud (ANC) de Nelson Mandela de ‘‘garantir une meilleure vie à tous’’ après la fin de la domination de la minorité blanche’’. Il en va de même pour la confédération syndicale Cosatu.

    Mais l’idée de la construction d’un nouveau parti de masse des travailleurs fait son chemin. De son côté, le DSM, outre le fait qu’il souligne cette nécessité d’un nouveau parti large pour et par les travailleurs, défend pour la nationalisation des mines, des banques et des terres. Mametlwe Sebei, un membre de la direction du DSM, a été cité dans la presse sud-africaine après avoir déclaré lors d’un meeting de masse des travailleurs d’AngloGold Ashanti: ‘‘Nous avons tracé une ligne dans le sable. Nous construisons une alternative socialiste.’’ Interrogé par South Africa’s City Press, un autre membre du DSM, Thamsanqa Dumezweni, a déclaré: "Les travailleurs ne disposent que de leur force de travail. Il leur faut l’utiliser pour une révolution contre la capitalisme.’’

  • [PHOTOS] Rassemblements et manifestations contre les bombardements et le blocus de Gaza

    Ce weekend, plusieurs actions ont pris place contre l’intervention militaire de l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza. Ce samedi, un rassemblement d’environ 250 personnes était organisé ce samedi place Flagey, au même moment se déroulait une autre action de protestation et de solidarité à Charleroi. Le dimanche, une manifestation de quelque 1300 personnes a également pris place à Bruxelles. Ces chiffres, issus de la presse dominante, nous semblent proche de la réalité.


    Manifestation du samedi (Bruxelles)

    Boris


    Manifestation du dimanche (Bruxelles)

    Boris

    >> Photos de Karim sur le site du Collectif Krasnyi


    Manifestation du samedi (Charleroi)

    René (Front de Gauche Charleroi)

  • MEETING : Après le massacre de Marikana : Solidarité avec la lutte des mineurs !

    Les mineurs sud-africains contre le capitalisme sauvage

    UN DIRIGEANT OUVRIER PREND LA PAROLE – TÉMOIGNAGE DE SEBEI MAMET, PRÉSIDENT DE LA COORDINATION NATIONALE DES COMITÉS DE GRÈVE

    En août dernier, l’assassinat brutal de 34 mineurs sud-africains a choqué le monde entier et a rappelé à la mémoire de cruels souvenirs du régime d’Apartheid. Cet événement dramatique a révélé que, malgré la fin officielle de l’Apartheid en 1994, le régime en place reste impitoyable et brutal.

    Evènement Facebook

    La société sud-africaine a véritablement été ébranlée. Les grèves des mineurs et leurs revendications ont pris de l’ampleur et sont devenues des sujets de société. Le mécontentement social y a trouvé un moyen d’expression, il s’est cristallisé. De plus en plus est exigé un changement fondamental tandis que l’élite politique corrompue et leurs amis au sein des syndicats sont rejetés.

    L’Afrique du Sud est le pays le plus inégalitaire au monde. Près d’un quart de la population se couche affamée chaque jour. La grande majorité de la population vit dans de misérables conditions. Mais il existe une infime élite de super-riches qui, alliée aux entreprises occidentales, pille les ressources naturelles.

    Depuis l’été, la crédibilité de l’ANC au pouvoir a définitivement été ébranlée. Il partage une même crainte avec les patrons concernant l’arrivée d’un mouvement des travailleurs sud-africains avec des revendications propres. Comme le quotidien britannique The Guardian l’écrivait le 7 septembre : ‘’L’ANC faisait partie de l’esprit noir, de l’âme noire, avec un caractère quasi mystique. Mais maintenant, ils ont perdu leur aura. Le lien a été rompu et cela a été retransmis en direct à la télévision’’. Mais que faire maintenant?


    EGA et le PSL sont très fiers d’inviter Mametlwe Sebei – porte-parole de la Coordination Nationale des Comités de Grève – pour quelques réunions publiques en Belgique. Sebei est également membre du Democratic Socalist Movement, organisation-soeur du PSL en Afrique du Sud. Il a pu parler des exigences et aspirations des mineurs sud-africains, et de la population en général, dans les médias nationaux et internationaux.

    Venez écouter ce témoignage unique d’un militant sud-africain réellement socialiste au sujet des conditions de vie et de travail dans le pays, de la brutalité du capitalisme et de l’élite sud-africaine, des changements intervenus depuis l’abolition de l’Apartheid en 1994 et enfin des solutions que son mouvement met en avant.

    Le Wall Street Journal a cité Sebei le 13 septembre: ‘’L’ANC ne représente plus la classe ouvrière d’Afrique du Sud. Dimanche prochain, nous organisons une grève massive pour faire en sorte que les profits ne priment plus sur le peuple.’’

    Mardi 11/12 ANVERS 19H30 MULTATULI ( LANGE VLIERSTRAAT 5 )

    Mercredi 12/12 GAND 19H30 GEUZENHUIS ( KANTIENBERG 9 )

    Jeudi 13/12 BRUXELLES 19H30 RANDSTAD ( 45 RUE DU JARDINIER, MOLENBEEK )

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    A Noter dans votre agenda

    Ma. 4 déc. Bruxelles. 19h Garcia Lorca. Débat: pour un front de gauche en Belgique avec René Andersen (Front de Gauche, Charleroi), Ivo Janssen (Rood!, Anvers), François Schreuer (Vega, Liège), un orateur du Front de Gauche – La Louvière, Anja Deschoemacker (Gauches Communes, Saint Gilles)

    Ma. 11 déc. Anvers. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Me. 12 déc. Gand. Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Jeu. 13 déc. Bruxelles. 19h30 Bâtiment Randstad (47 rue Jardinier, à Molenbeek). Meeting: La parole aux mineurs d’Afrique du Sud

    Sa. 15 déc. Liège : Soirée de soutien : Résistance Internationale contre la crise du capital ! Concerts et DJ aux ‘‘Fous d’en face’’, 140 rue Saint Gilles

    Sa. 15 Déc. Louvain, Meeting: NON à la politique d’austérité en Europe et en Belgique – 31 déc. Bruxelles. Nouvel an du PSL

    13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013
    [/box]

    SOCIALISME 2013 : Organisons la riposte contre l’austérité !

    Un week-end de débats et de discussions politiques

    Le monde est entré dans une ère de mouvements de masse, un contexte riche en expériences. Quelles leçons tirer des luttes en Belgique, en Europe et à travers le globe ? Et aussi : comment combattre l’extrême-droite ? Comment défendre les droits des femmes ? Quel relais politique construire comme prolongement des mobilisations sociales ? Quelle alternative défendre face à la faillite du capitalisme ? Que retenir des luttes du passé ?

    Ce week-end est l’occasion rêvée de discuter de ces questions cruciales. Il s’agit d’un évènement de grande importance pour tous ceux et celles qui luttent contre l’austérité, les licenciements, la crise et le capitalisme. Participez vous aussi et venez à la rencontre de centaines de militants réellement socialistes, de marxistes, de syndicalistes,…

    Socialisme 2013 c’est…

    … deux journées entières de discussions politiques et de formation marxiste qui ont pour vocation de réunir jeunes, travailleurs, militants syndicaux,… afin de discuter de la meilleure manière de lutter contre le chômage, les discriminations, l’austérité et pour une alternative de société socialiste et démocratique.

    Les discussions comprennent des meetings centraux, en plénières, et des sessions en petites commissions. L’an dernier, les meetings étaient consacrés à la lutte internationale pour un changement de société d’une part (en présence d’orateurs internationaux) et à la situation en Belgique d’autre part (notamment autour de la nécessité d’un nouveau parti large des travailleurs). Les petites commissions permettent quant à elles de discuter de différents thèmes (qu’est ce que le socialisme, comment lutter contre la surenchère communautaire, quelle lutte pour les droits des femmes aujourd’hui, ou contre l’homophobie, quel type de syndicalisme pour les mobilisations actuelles,…) en plus petit nombre et en laissant à chacun la possibilité d’intervenir et de prendre la parole.

    Les orateurs sont des membres du Parti Socialiste de Lutte ou d’organisations avec lesquelles nous collaborons, mais nous accueillons également chaque année des militants de l’étranger qui viennent parler des mobilisations de leur pays, des leçons à en tirer et de la manière de construire la solidarité internationale.

    A côté des discussions formelles, le week-end Socialisme 2013 est bien entendu l’occasion idéale de rencontrer des militants issus de tout le pays (une traduction est prévue pour chaque meeting et commission) et d’ailleurs, dans une atmosphère chaleureuse, pour discuter de leurs expériences propres. Un stand de livres et brochures est également présent, avec des classiques du marxisme ou des ouvrages plus thématiques disponibles en français, en néerlandais et en anglais.

    Le programme complet de l’évènement sera disponible au plus vite sur www.socialisme.be

    En pratique :

    Socialisme 2013 se déroulera à Bruxelles, au centre ‘‘De Kriekelaar’’ (rue Gallait n°86, 1030 Schaarbeek, à 10 min. à pied de la gare de Bruxelles Nord). Des rendez-vous locaux sont prévus dans chaque région.

    Un Baby-sitting sera organisé, il faut juste mentionner le nombre d’enfants à garder lors de l’inscription ainsi que leur âge. Des snacks, des boissons et des repas chauds seront disponibles à la cafétéria à prix démocratiques.

    Participez au succès de S2013 ! Les volontaires sont les bienvenus pour la cuisine, le bar,…

    INSCRIPTIONS : via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Préventes : (n° de compte: 001-2260393-78)

    • Weekend entier : 10€ / 15€ pour les salariés
    • Une journée : 6€ / 8€ pour les salariés

    Sur place :

    • Weekend entier : 15€ / 20€ pour les salariés
    • Une journée : 7€ / 10€ pour les salaries

    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    Après avoir travaillé quelques années, après avoir voté à plusieurs reprises, après avoir été patient assez longtemps et ne voyant aucun espoir dans la politique actuelle, j’ai été lassé et désireux de changements.

    J’ai décidé de rejoindre le PSL au cours du mois de novembre, après avoir participé à 2 réunions hebdomadaires ainsi qu’après ma participation à l’intervention du PSL lors des manifestations des 11 et 14 novembre (en solidarité avec les travailleurs de Ford et dans le cadre de la journée d’action européenne contre l’austérité). Les raisons pour lesquelles j’ai adhéré à ce parti sont multiples mais la principale étant la volonté de rentrer dans une organisation active et formatrice.

    Etant actuellement demandeur d’emploi dans un marché de plus en plus bouché, je me sens visé par les attaques de l’austérité européenne, mais il s’agit également d’une action de solidarité. J’ai donc décidé de me former, de rejoindre des camarades ayant des idées communes et avec qui nous pouvons lutter quotidiennement contre les injustices qui affectent de plus en plus de personnes. Je pense que nous sommes tous concernés.

    Loïc, travailleur sans-emploi, Liège

    Ce début de 21ème siècle est caractérisé par une série de crises, et les mesures prises par les autorités ne font qu’empirer les choses. Cela a posé les bases pour le développement de partis ouvertement racistes et séparatistes qui n’ont en aucun cas l’intention de résoudre les problèmes actuels, bien au contraire. Ces partis veulent détruire notre sécurité sociale et décomposer la solidarité. Le système économico-financier se détruit et ouvre la voie à des forces fondamentalement opposées au développement d’une société démocratique.

    En tant que jeune étudiant, j’ai été confronté à ces faits et j’ai eu du mal à trouver ma place face à eux. Je pouvais difficilement accepter cette société qui a opté pour un système qui a échoué à plusieurs reprises et est encore et encore confronté à ses propres contradictions. Ma recherche d’une alternative m’a tout d’abord conduit vers le mouvement Anonymous. Mais au-delà de la critique de la société, que j’ai appréciée, il n’y avait pas vraiment de projet de société. Je me suis ensuite impliqué dans le mouvement Occupy à Gand, et c’est là que j’ai rencontré les Etudiants de Gauche Actifs.

    A EGA, et plus tard au PSL, j’ai trouvé des gens qui partageaient ma vision des choses. C’était aussi la première fois que l’on me parlait d’une alternative crédible. C’est ici que je me sens chez moi.

    Jonas, étudiant, Gand

    Le PSL est un parti actif où les membres jouent un rôle véritablement central. Nous avons des réunions de section hebdomadaires où nous discutons des leçons à tirer de l’actualité politique, des évènements historiques ou de thèmes plus théoriques afin d’organiser politiquement notre activité pratique. Nos membres contribuent au fonctionnement du parti par leurs discussions politiques, par leur activité concrète, et avec une cotisation mensuelle. Souhaitez-vous également devenir membre du PSL ? Contactez-nous pour une première discussion !

  • Les Sanctions Administratives Communales : un renforcement de la répression et une atteinte à nos droits démocratiques

    Les politiciens établis ont une solution miracle pour toutes les nuisances. Musique trop forte lors d’une fête ? Des jeunes qui traînent tard le soir sur une place publique ? Des manifestants qui s’opposent au banquet des riches à Bruxelles ? Des initiatives telles qu’Occupy-Anvers qui organisent une opposition politique en rue? La réponse des partis établis est là : les Sanctions Administratives Communales (SAC).

    Par Mathias (Anvers)

    Tout devient “nuisance”

    Les SAC existent depuis 1993 et avaient initialement pour but de punir plus rapidement de petits délits. La portée de ces amendes a été élargie il y a quelques années, toute forme de “nuisance” pouvant dorénavant être ainsi punie en fonction des réglementations décidées séparément par chaque commune. Le résultat est une série de règles absurdes et souvent totalement arbitraires.

    [box type=”shadow” align=”alignright” width=”100″]

    La résistance collective peut arrêter les amendes SAC

    En 2009 le conseil communal de Gand a décidé d’abolir la taxe combi (sous forme de SAC) pour les manifestations. Le 10 novembre 2009, des dizaines de jeunes manifestants antiracistes et des passants furent arrêtés après une manifestation. Arrêtés sans raison, après coup, ils avaient tous reçus une amende SAC. La résistance contre ces amendes a été tout de suite organisée avec un large soutien. Une centaine de manifestants avait protesté devant le conseil communal et des pétitions avaient circulé parmi les étudiants.

    La question a reçu l’attention des médias et la ville a dû se distancier des actions de la police et des SAC en cas d’action collective.

    Cette victoire partielle montre bien que la lutte organisée peut donner des résultats.

    Ce mercredi 28 novembre, à Ixelles : Protestations de la Ligue des Droits de l’Homme contre les Sanctions Administratives Communales. 13h Maison Communale d’Ixelles (Chaussée d’Ixelles168, Bruxelles)
    [/box]

    Il est même possible de recevoir une amende SAC en jetant des confettis au carnaval, ou en s’asseyant sur le dossier d’un banc. Des agents peuvent avoir à déterminer si une personne traîne trop longtemps à un endroit. Mais les formes de “nuisance” vont aussi plus loin. Dans beaucoup de communes il est interdit d’organiser des actions sur des lieux publics ou même de se réunir sans autorisation du bourgmestre. L’autorisation doit être demandée plusieurs semaines à l’avance. Dans le cas d’un événement “à risque” (quel qu’il soit), à Courtrai, il faut même demander l’autorisation 3 mois d’avance. Il est donc maintenant possible de recevoir des requêtes unilatérales sur un piquet de grève, mais aussi des SAC.

    A Hasselt, il est interdit d’accrocher une banderole le long de la route ou de distribuer des tracts sans autorisation du bourgmestre. A Anvers, des lycéens peuvent être sanctionnés lorsqu’ils organisent une grève étudiante comme il est interdit ‘‘de stimuler des activités (…) qui ont pour résultat que la scolarité obligatoire n’est pas suivie.’’ Diverses actions antiracistes ou anti-guerre menées dans le passé peuvent donc être sanctionnées d’une amende aujourd’hui.

    Une atteinte au droit à l’action collective

    La liberté d’expression sur la voie publique et le droit de mener des actions collectives sont reconnus par plusieurs traités internationaux, mais le règlement de la police de Hasselt, par exemple, est au-dessus de ces traités. Il vaut mieux protester contre cette logique en silence et sans bruits ‘‘inutiles’’ sous peine de recevoir une SAC (voir l’encadré). La Ligue des Droits de l’Homme réclame du Conseil d’Etat l’annulation de ce règlement de police. Ces Sanctions Administratives Communales augmentent les possibilités de politique arbitraire et de répression contre tous ceux qui ne se sont pas “adaptés” aux normes de l’élite. A Anvers, plusieurs amendes ont frappé des actions de protestations. A Bruxelles, tous les manifestants arrêtés durant l’action contre le banquet des riches (voir en page 15) risquent une amende SAC. Si écraser l’opposition avec des amendes est une pratique qui fait plutôt penser aux méthodes de Poutine, cette technique se développe chez nous aussi. Tous les partis établis s’accordent sur la logique fondamentale de ces amendes, malgré parfois quelques réserves.

    Ces mesures visent d’abord les jeunes ou les SDF. Mais une fois que ces mesures seront bien rôdées pour ces couches de la population, les autres suivront. Le droit à l’action collective sera encore plus affaibli. Il sera finalement possible d’interdire chaque forme de protestation, en particulier celles émanant du mouvement syndical.

    Pas de solution pour la nuisance

    Ces amendes peuvent-elles être utiles pour des cas mineurs de nuisance, pour autant qu’il existe une définition claire de ce qu’est une nuisance ? Beaucoup d’aspects des “nuisances” ont rapport avec la “politique des pénuries” menée actuellement. Puisque la collecte des déchets doit faire du profit, le nombre de bacs dans les rues diminue pour que nous mettions nos déchets dans les sacs officiels (et plus coûteux). Cela mène au déversement illégal. Des jeunes qui traînent sur une place ou qui y boivent quelque chose, le font dans beaucoup de cas parce qu’il n’y a nul autre endroit pour boire sans trop payer. Bien sûr les autorités n’investissent pas dans des moyens de détente publics ou dans des lieux de rencontre publics. Elles créent donc les pénuries puis donnent des amendes à leurs victimes…

    Entretemps, même les représentants de la police doivent admettre que la répression ne fonctionne pas. A Turnhout il y a eu des problèmes avec des groupes de jeunes. La répression forte a vite conduit à des problèmes encore plus graves. “La répression est contre-productive”, a admis Luc Gorris de la police locale de Turnhout. Une approche positive dans laquelle il y a des discussions avec les jeunes eux-mêmes a eu de bien meilleurs résultats. Les amendes SAC ne résolvent en rien les causes profondes des nuisances, qui sont souvent des problèmes sociaux. Avec une interdiction de rassemblement, un couvre-feu et l’interdiction de consommer de l’alcool dans les lieux publics, comme à Anvers Nord, les autorités peuvent essayer d’arrêter la vie publique. Mais cela ne donnera pas du boulot aux 20% des jeunes qui sont au chômage, ni ne donnera de perspectives d’avenir aux 25% d’enfants qui vivent dans la pauvreté.

    Le PSL s’oppose à cette vague d’amendes contre les groupes les plus vulnérables de la société et contre toute opposition politique. Nous défendons la nécessité d’investissements publics dans les logements sociaux, l’enseignement, la création d’emplois, etc, car c’est seulement en s’attaquant aux problèmes sociaux qu’on peut vraiment combattre la nuisance.


    A Hasselt, c’est la folie

    La Ligue des droits de l’homme exige le retrait du règlement de police dans la zone HaDiZo (Hasselt, Diepenbeek, Zonhoven). Dans ce règlement il y a quelques règles particulièrement détaillées et parfois absurdes. Le ton du premier article est déjà clair : “Pendant la journée et/ou la nuit il est interdit de produire n’importe quel bruit sans raison ou sans nécessité comme résultat d’un manque de prévoyance et de précaution”. Le carnaval est une affaire sérieuse au Limbourg. “Il est interdit aux participants de l’activité comme mentionné dans l’article 34 [le carnaval], d’insulter et/ou de taquiner quelqu’un.” (article 35). L’article 38 interdit de “jeter des confettis par terre” pendant le carnaval. A Courtrai, ils vont plus loin: il est tout simplement interdit de “jeter ou posséder” des confettis.

    Si tu fais du sport, il faut suivre les “règles générales en ce qui concerne la garde-robe et le comportement” (article 60). Le commissaire de la police déclarait dans les médias qu’il est par exemple interdit de jouer au basket dans un maillot de bain. Mais comment la police va-t-elle vraiment contrôler que toutes les “règles générales de comportement” d’un sport sont bien suivies ? Va-t-elle remplacer les arbitres par des agents qui ne donnent pas de carton jaune ou rouge mais des amendes SAC ?

    L’article 154 dit : “Il est interdit de s’assoir sur le dos des bancs publics ou de les salir.” A quand la règle qui dit qu’il faut être assis bien droit ?

    La liste des mesures absurdes est longue. Selon la police, ils veulent être “prêts à tout”. Alors que les fraudeurs peuvent tout se permettre, que les multinationales peuvent sans problème s’attaquer à l’avenir de milliers de familles et que toujours plus de jeunes sont condamnés à être une “génération perdue”, les partis établis se préparent à nous donner des amendes quand nous nous mettons sur le dos d’un banc dans un parc.

0
    0
    Your Cart
    Your cart is emptyReturn to Shop