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Tag: austérité
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STOP à l’austérité qui nous pousse par millions dans la pauvreté et la précarité!
Depuis 5 ans, les travailleurs et les pauvres doivent payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables. Les politiciens sont incapables de résoudre la crise et aggravent les problèmes du moment que les capitalistes peuvent continuer à spéculer et engendrer des profits record. La concentration de richesses et les inégalités ont ainsi continué de croître. Les 0,5% les plus riches possèdent 41% de toutes les richesses alors que la moitié de la population mondiale vit dans la pauvreté.
Tract du PSL-Bruxelles
“L’Europe est confrontée à la pire crise humanitaire depuis 60 ans” Croix-Rouge
“L’austérité pourrait plonger 25 millions d’européens dans la pauvreté d’ici 2025” Oxfam
“Un tiers des Bruxellois sous le seuil de risque de pauvreté” Observatoire de la Santé et du Social
Une percée des vrais socialistes aux Etats-Unis contre le Big Buissness !
La pauvreté de masse n’est plus l’apanage des pays du monde néocolonial. Depuis l’éclatement de la bulle immobilière, des millions de familles américaines ont perdu leur maison. Le mythe du rêve américain a été brisé. Trois quarts des emplois créés le sont dans des secteurs à bas salaires et 12% des salariées touchent un revenu de misère. Ainsi, 60% des américains sont favorables à la création d’un nouveau parti contre les 2 partis du Big Buissnes, les républicains de Bush et les démocrates d’Obama.
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DÉBAT 13 JANV. 19H – Pianofabriek, 35 rue du fort , 1060 BXL
Avec comme orateurs:
– Bart Vandersteene, porte-parole du PSL-LSP, a participé à la campagne de Socialist Alternative à Seattle.
– Panayota Maniou, Syriza, la coalition de gauche en Grèce
– Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes
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Ces dernières semaines, Socialist Alternative, le parti-frère du PSL, a réalisé des résultats historiques aux élections à Minneapolis et Seattle. Avec le soutien de plusieurs syndicats, Khasma Sawant est la première socialiste à remporter un siège à Seattle depuis un siècle obtenant 50,6% des voix. Ces résultats illustrent le soutien à la campagne #Occupy Homes contre la confiscation des maisons par les banques et à celle pour un salaire minimum de 15$ de l’heure (contre 7,25$ actuellement) ainsi que l’intérêt croissant pour une alternative socialiste.
L’avalanche d’austérité plonge l’Europe dans une crise généralisée !
L’Europe se trouve confrontée à une perspective de crise généralisée à long terme. Partout, les partis traditionnels ont reporté sur le dos de la collectivité les pertes des banques et des grandes entreprises et mènent des politiques d’austérité barbares qui détruisent les acquis et conditions de vie. 120 millions d’européens vivent à la limite de la pauvreté. Les fermetures d’usines et plans de restructuration s’enchaînent. Le chômage se chiffre à 12,2 % pour la zone euro, 1 million de travailleurs sans emploi de plus qu’il y a un an !
Les travailleurs grecs ont montré une volonté de résistance phénoménale avec 31 grèves générales en 3 ans. Beaucoup espèrent que sur base d’une victoire future de la formation de gauche Syriza, un gouvernement de gauche émergera. Pour maximaliser ce potenciel et bloquer les politiques d’austérité, les travailleurs ont besoin d’élaborer collectivement un véritable plan d’action combatif allant crescendo, y compris en recourant à l’arme des grèves générales aux niveaux national et européen, et de leurs propres instruments politiques à la hauteur des évènements.
Les politiciens s’en prennent aux travailleurs et aux pauvres, pas à la pauvreté !
A Bruxelles, 28,2 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Pour les parents isolés avec enfants, la situation est pire encore puisque ce taux grimpe à 38,5 % ! Au même moment, il ressort d’études sur les patrimoines en Belgique que les 10 % les plus riches de la population possèdent 44 % des richesses… soit quasi autant que les 90 % restants des Belges ! Comment cela est-il possible? Il suffit de jeter un oeil sur les profits des entreprises pour comprendre comment se réalise ce vol organisé. L’an passé, les 50 plus grandes entreprises de Belgique ont réalisé un profit de près de 30 milliards €. Sur ces profits, l’impôt payé était de seulement 2,65 %… Une chose est sûre : le patronat et le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh) sont bien décidés à nous faire payer la crise, en dégradant toujours un peu plus nos conditions de travail, nos salaires, nos allocations, nos pensions et nos conditions de vie.
La politique du gouvernement Picqué-Vervoort (PS-CDH-ECOLO) à Bruxelles et celle des communes est de chasser les pauvres de la ville. Il ne s’agit pas pour eux de répondre aux besoins en emplois, logements, enseignement et autres services par des investissements publics conséquents, mais de concentrer de plus en plus les dépenses dans des projets de prestige et d’embellissement pour attirer des couches plus aisées. Le récent recours aux expulsions des occupants du Gésu à Saint-Josse par Emir Kir (PS) est une pierre de plus dans cet édifice.
Une alternative socialiste à l’austérité !
Pourtant, jamais dans l’histoire il n’a existé autant de richesses. Le problème est que ces richesses ne sont pas utilisées pour développer le bien-être dans la société. Ces richesses se trouvent dans les poches d’une minorité avide de profits, qui vit de l’exploitation pour augmenter toujours plus sa fortune.
Le point de départ des différents budgets doit être les besoins de la population et non les moyens volontairement limités, car les richesses existent en suffisance dans la société. Un plan radical d’investissements publics massifs est nécessaire pour créer des logements, de l’emploi et des services de qualité pour tous. Cela serait possible avec une politique qui annule la dette (les intérêts de la dette correspondent à plus de 10 milliards € par an) et qui nationalise les banques et secteurs clés de l’économie sous le contrôle démocratique de la collectivité.
STOP à la hausse incessante des tarifs à la Stib !
La carte d’1 voyage à 2,20€ et de 10 voyages à 14€ !
1 février, 14h – Rassemblement Place Albert – Pour des transports publics gratuit et de qualité
Après l’abolition de la gratuité pour les seniors, la disparition des abonnements – de 25 ans (8000 jeunes concernés), l’Augmentation des tarifs sociaux ! La hausse incessante des tarifs continue à la STIB avec une augmentation moyenne de +2,5%. Il faut « traire le client » tels ont été les propos de la STIB unanimement condamnés par les politiciens. Mais cette condamnation porte bien sur la forme mais pas le fond. Comme chaque année, ils ont voté au parlement bruxellois une nouvelle hausse scandaleuse.
Au début de leur mandat, PS-Cdh-Ecolo avaient pourtant écrit dans leur déclaration de gouvernement viser la gratuité des transports publics à Bruxelles. L’usage des portiques à la sortie est testé à la station Albert. Pour leur installation ils ont dépensé quelques 43 millions d’euros. Ce qui va à contresens de leur promesse de gratuité. Sous les deux dernières législatures Picqué les hausses de tarifs correspondent à environ deux fois l’inflation. Le gouvernement bruxellois a opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires dégradant également les conditions de travail et les salaires.
C’est par un refinancement public massif et par un contrôle des travailleurs et des usagers que nous pourrons atteindre un service public gratuit et de qualité capable de résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution.
Ces nouveaux tarifs seront d’application à partir du 1er février. C’est pourquoi, le samedi 1er février, la campagne Reprenons Nos Communes organise un rassemblement à 14h aux portes de la station Albert afin de protester contre la politique d’austérité du gouvernement Picqué-Vervoort à la STIB.
Anja Deschoemacker, tête de la liste Gauches Communes qui a obtenu 3,65% des voix à Saint- Gilles en 2012, évoquait le sujet à la presse:“On nous dit que c’est impossible. On coupe le budget de la Stib de 45 millions d’euros alors que l’on investit dans l’installation des portiques. Il s’agit d’une décision politique. La déclaration gouvernementale régionale de 2009 évoquait la gratuité. Aujourd’hui on en parle plus. Cette politique va à l’encontre des discours sur l’écologie, la mobilité… », dresse la porte-parole, Anja Deschoemacker. Le PSL fustige les décisions prises aux différents échelons de pouvoir. ”C’est une autre manière, pour ce gouvernement, de faire passer la facture de la crise et de la dette sur le simple citoyen. Au niveau fédéral, régional, et bientôt communal, après les élections sans doute…” Le soir 02/02/2012
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Encore quelques photos du blocage du sommet européen
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Ce jeudi 19 décembre, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Coralie (Liège)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (4)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Ben (Charleroi)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (2)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Photos du blocage au Botanique, par Els
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (3)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Jonas C. (Anvers)
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (1)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Par Nico
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Des blocages ont été tenus à cinq endroits différents à Bruxelles, avec de plusieurs dizaines à quelques centaines de militants. Un accord préalable avait répartis les principaux responsables des blocages (le MIG (Milk Producer Interest Group), l’ACOD-CGSP LRB-ALR (la Centrale Générale des Services Publics de la FGTB, Administrations Locales et régionales), CNE, la FUGEA (Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs) et enfin l’ACV-CSC Bruxelles-Hal-Vilvorde et la CSC Brabant Wallon) mais, sur la plupart des piquets de blocages, on pouvait trouver un public très varié de syndicalistes rouges et verts, de jeunes radicalisés, de producteurs de lait, de membres d’ONG et autres militants.
Avec au total environ 2000 manifestants, la participation était loin d’être mauvaise. Mais de toute évidence, ce n’est pas suffisant pour bloquer un sommet européen. Cette journée ne constitue toutefois qu’un début et, pour un jeudi matin, avec une participation syndicale largement confinée à quelques centrales principalement issues de Bruxelles, l’événement reste fort appréciable. Le fait de tenir des piquets de blocages à des carrefours a sans aucun doute assuré une plus grande mobilisation, tout en renforçant également l’unité d’action entre syndicalistes, jeunes radicalisés et agriculteurs.
Le PSL était présent avec quelques dizaines de militants sur les piquets de blocage et lors de la manifestation qui a réuni tous les participants à cette journée d’action. Tout comme de nombreux autres, nous avons été enthousiasmés par toute cette réflexion visant à sortir du cadre unique des manifestations-promenades pour chercher à voir comment bloquer un sommet européen et comment contrer la politique européenne d’austérité. Pour y parvenir, il faudra poursuivre sur cette voie, avec la construction d’un rapport de forces à l’aide d’un bon plan d’action combatif et audacieux visant à organiser notre lutte et à faire croître son impact. Discuter de cela, c’est discuter d’un syndicalisme de combat. Parallèlement, il est crucial de développer un programme politique alternatif aux politiques capitalistes d’austérité. Pour nous, cette alternative signifie concrètement de lutter pour une société socialiste démocratique.
Tout cela fut au cœur des discussions que nos militants ont pu avoir lors de notre intervention, notamment via la distribution de centaines de tracts et via la vente de notre journal, Lutte Socialiste, dont les pages reprenaient à plusieurs reprises le thème de la crise économique, sociale et politique que connaît l’Europe (voir nos articles : Vers des actions de blocage du sommet européen de décembre à Bruxelles et Europe : ‘‘La pire crise humanitaire en 60 ans’’).
N’en restons pas là. Bien protégés dans leurs bunkers, les dirigeants européens vont poursuivre leurs discussions portant sur la meilleure manière de continuer à nous faire supporter le coût de la crise de leur système. La colère que cela entraîne ne va cesser d’augmenter, il est important de la structurer et de l’organiser efficacement. Nous espérons que les actions qui se sont tenues hier constitueront une base pour aller dans cette direction.
Dernier élément : plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés durant cette journée : nous tenons à dénoncer l’attitude des forces de l’ordre et la répression qui s’abat sur les mouvements sociaux!
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Une journée de résistance contre l’austérité européenne – Reportage-photos (2)
La politique d’austérité européenne est une véritable catastrophe pour la population, avec à la clé une multitude de drames sociaux. Afin de protester contre cette logique qui ne sert que les intérêts de l’élite dirigeante, une alliance inédite de syndicalistes, de militants politiques, d’agriculteurs,… a vu le jour en dénonçant plus particulièrement le TSCG (le traité d’austérité) et le Traité transatlantique (un accord de libre échange Union Européenne-USA). Hier, cette ‘‘Alliance D19-20’’ (en référence aux 19 et 20 décembre, dates d’un sommet européen) a mené plusieurs actions de blocage à Bruxelles, avec des piquets installés à plusieurs carrefours de la capitale européenne et belge. On était loin des traditionnelles ballades à Bruxelles… Cette journée ne fut évidemment qu’un premier pas, bien plus devra être fait pour effectivement parvenir à bloquer un sommet européen ainsi que pour mettre un terme à la politique antisociale européenne.
Photos du blocage au Botanique, par Els
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Manifestation du secteur non marchand 18 décembre 2013
Le non marchand manifestait à Bruxelles en front commun. “Notre modèle de société n’est pas une société où tout est marchandisé, commercialisé, compétitif”. Ce jeudi le secteur socioculturel manifestait devant les bureaux des ministres de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour protester contre notamment les conséquences pour le secteur de la sixième réforme de l’Etat.
Le point est qu’avec les nouvelles mesures de régionalisation, les compétences sont transférées mais les budgets ne suivent pas forcément. Si bien qu’aujourd’hui le secteur voit venir les diminutions de budget pour l’emploi et par conséquent d’effectifs.
Les emplois visés sont notamment les APE/ACS qui vont changer de pouvoirs subsidiaires avec le risque pour les associations de devoir payer les charges ONSS dans leur entièreté (0,56% aujourd’hui, + de 33% demain ?!). De plus, la fédération a déjà gelé l’indexation des subventions de fonctionnement en 2013 … En gros, et c’était clair durant le rassemblement, les travailleurs du secteur protestaient contre l’austérité et ne voulait pas payer la facture des mesures budgétaires votées au fédéral et imposées par l’Union Européenne.
Un autre dossier est en discussion au sein du même secteur, c’est la suppression des détachés pédagogiques évoluant au sein de ces structures. Après le 31 décembre 2014, un certain nombre des professeurs détachés pourraient être redirigés vers l’enseignement sans compensation bien entendu pour les associations. Le secteur va donc perdre des postes, et donc des moyens de mener ses projets. Ici, les partis au pouvoir, face à la crise et n’ayant que l’austérité comme alternative, partagent les pénuries entre les secteurs. On reprend aux associations pour compléter le manque dans l’enseignement !
Le secteur socioculturel comprend les organisations de jeunesse, les centres et maisons de jeunes, les centres culturels, les fédérations sportives, les musées, les bibliothèques et les organismes d’éducation permanente. Des structures qui fonctionnent avec beaucoup d’emplois APE/ACS.
Une délégation a été reçue par des représentants des ministres. A sa sortie, la délégation a expliqué que rien n’a été mis en avant pour garantir quoi que ce soit. Les représentants semblent même avoir utilisé la bonne vieille rhétorique du « C’est pas nous, c’est le fédéral qui a voté les budgets ». Les mêmes partis siègent aux différents niveaux de pouvoir, mais chaque fois il est commode de remettre la responsabilité sur l’autre … et surtout d’appliquer les mesures d’austérité. D’ores et déjà les travailleurs ont donné rendez-vous début 2014 pour continuer la lutte contre ces mesures.
Comme les manifestants l’ont brandi, il est nécessaire de refinancer le secteur non- marchand. Le PSL défend la nécessité, contre l’austérité, de lutter pour un plan de refinancement public massif. Les conclusions de la manifestation sont que les problèmes sont loin d’être résolus. Les orateurs ont donné rendez-vous dès début 2014 pour continuer le combat. Nous avons besoin d’un plan d’action allant crescendo, capable également d’unifier les différents secteurs en résistance. Tous ensemble, construisons un plan d’action combattif contre l’austérité !
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Ce n’est pas à nous de payer pour la crise du capitalisme !
Tract du PSL pour le blocage du sommet européen organisé par l’Alliance D19-20
L’Alliance D19-20 est une alliance inédite entre producteurs de lait et syndicalistes en vue du blocage du prochain sommet européen. Aujourd’hui 18 décembre, un meeting se tiendra à Bruxelles au sujet de l’impact des politiques d’austérité et des modes de luttes contre celles-ci. Demain, des actions de blocage du sommet européen prendront place à Bruxelles. Voici ci-dessous le tract prévu par le PSL pour ces occasions.
Tract du PSL // Tract en version PDF
Ce n’est pas à nous de payer pour la crise du capitalisme !
Tout comme l’alliance D19-20, le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est convaincu qu’il faut combattre l’austérité sous toutes ses formes. Comment et avec quelle orientation ? Discutons-en afin d’envisager les prochains pas à poser.
‘‘Pour ne pas payer l’argent perdu par les banques’’
Depuis 2008, la Belgique a consacré 35 milliards d’euros pour éponger les dettes du capitalisme-casino. Cet endettement des autorités publiques est maintenant utilisé pour justifier les mesures d’austérité ! Pendant ce temps, les produits financiers dérivés ont dépassé le niveau d’avant la crise des subprimes !
Le secteur financier doit être retiré des mains des capitalistes. Une seule banque publique dans un océan de géants financier privés ou la scission des activités bancaires de dépôts et d’affaires sont des mesures insuffisantes. Seule la nationalisation de tout le secteur financier sous contrôle et gestion démocratiques permettrait de libérer les moyens nécessaires pour satisfaire les besoins de la population.
‘‘Pour nos emplois et nos acquis sociaux’’
Statuts, salaires, pensions, allocations de chômage, fonction publique,… tandis que les licenciements pleuvent dans le privé, les autorités belges et européennes cassent nos acquis sociaux.
Pourquoi laisser les équipements et les travailleurs d’ArcelorMittal, Ford ou Caterpillar finir à la casse ? Revendiquons la nationalisation des entreprises qui opèrent des licenciements collectifs ou des fermetures, sous le contrôle des travailleurs. Nous en avons besoin pour faire face aux innombrables défis sociaux, dans le cadre d’un plan d’investissements publics massifs dans l’infrastructure scolaire, les soins de santé, les transports en communs, les logements sociaux,… et pour créer des emplois de qualité et socialement utiles. Contre le chômage massif et les temps partiels aux salaires partiels, il faut réduire le temps de travail à 32h/semaine, sans perte de salaire ni augmentation des cadences et avec embauches compensatoires.
‘‘Pour notre souveraineté alimentaire’’
En dix ans, la Belgique a perdu plus de 55% de ses producteurs de lait. Le modèle d’agriculture que l’Union européenne nous propose, avec le Traité transatlantique notamment, est basé sur la disparition progressive des fermes pour ouvrir la voie à l’agro-business, à de gigantesques infrastructures qui sacrifieront sur l’autel du profit la qualité de notre alimentation comme celle de l’emploi. Refusons que le modèle Monsanto ne devienne notre avenir ! Une alimentation saine, c’est une alimentation protégée de la logique de profit !
‘‘Pour une démocratie réelle’’
La ‘‘démocratie’’ actuelle, c’est la dictature des marchés. Le TSCG, le Traité d’austérité, retire aux Parlements le droit de déterminer leurs orientations budgétaires et permettra aux institutions européennes d’automatiquement sanctionner les États-membres.
La démocratie réelle n’existera pas tant que les principaux leviers de l’économie (les secteurs-clés tels que la sidérurgie, la finance, l’énergie, la grande distribution,…) restent sous contrôle du privé, tant que ceux qui produisent les richesses ne décideront pas de la manière dont la production s’effectuera et à quelles fins.
‘‘Pour notre avenir et notre environnement’’
Les quelques petites avancées obtenues en termes de normes environnementales peuvent être vite balayées en tant que ‘‘freins à la libre concurrence’’. Face au péril écologique, nous avons besoin d’un audacieux plan de réorientation de l’économie vers les énergies renouvelables, une production respectueuse de l’environnement,… Un tel plan n’est possible que si la collectivité possède les principaux leviers de l’économie.
‘‘Battons-nous ensemble !’’
Il nous faut un syndicalisme de combat ! Nous devons résolument sortir de la logique des manifestations-ballades sans lendemain pour construire un rapport de forces à l’aide d’un véritable plan d’action offensif allant crescendo et avec grève(s) générale(s). Nous devons lutter pour chaque millimètre et ne rien céder.
Mais soyons francs, aucune des revendications mentionnées ci-dessus n’est réalisable sous ce système capitaliste. Il faut lier notre lutte à la nécessité d’une société alternative, réellement démocratique et socialiste.
Site de l’Alliance D19-20
Meeting
Informations pratiques
Blocages D19-20, rdv 7h
- Bld de L’Impératrice-Arenberg (à proximité de la Gare Centrale)
- Botanique – Rue Royal (à proximité de Botanique)
- Rue Bélliard – Av des Arts (à proximité de Trône ou Arts-loi)
- Avenue d’Auderghem – Rue Belliard (à proximité de Schuman)