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Tag: austérité
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25 millions d’Européens supplémentaires dans la pauvreté d’ici 2025 ?
Dans son récent rapport ‘‘Le piège de l’austérité’’, Oxfam ne se contente pas d’énumérer les conséquences désastreuses des mesures d’austérité, mais ose revendiquer un changement de modèle économique et sociétal. Un pas en avant radical de la part de l’organisation qui, bien qu’encore limité, n’en illustre pas moins l’impact de l’explosion des mouvements sociaux dans l’évolution des consciences, après des années de politiques antisociales.
Par Romain (Liège)
Augmentations drastiques du taux de chômage (60% en Grèce chez les jeunes, le triple du taux de 2007) ; approfondissement du fossé qui sépare les plus riches des plus pauvres ; coupes claires dans le financement des services publics de base (jusqu’à 40% en moins en Irlande) ; jusqu’à 25 millions d’Européens plongés dans la pauvreté d’ici 2025,… ce ne sont que quelques-unes des données brutes distillées tout au long des 42 pages qui composent le rapport, qui se penche également sur l’effet boule de neige de l’austérité, notamment par la diminution des subsides européens aux pays en voie de développements qui, en conséquence, se mettent eux aussi à appliquer l’austérité.
Une austérité qui touche avant tout les couches les plus pauvres de la population, de par les suppressions d’emplois aussi bien dans le public que dans le privé, les baisses de salaires couplées à l’impossibilité d’en obtenir un meilleur, et des services sociaux de plus en plus chers, tout comme le prix des denrées alimentaires et autres biens de consommation. Les principales victimes de ces politiques sont les femmes ; non seulement elles sont les plus nombreuses à s’occuper des enfants et des personnes invalides, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux baisses d’allocations familiales et d’invalidité, mais elles sont également majoritaires de la fonction publique (60% en France et au Royaume-Uni).
Oxfam propose différentes mesures sur lesquelles il serait trop long de s’étendre ici mais qui toutes sont loin de s’en prendre au fond du problème, ce que l’organisation avoue d’ailleurs en concluant ainsi son rapport : “Nous invitons les États membres de l’UE à défendre un nouveau modèle économique et social qui investit dans l’humain, renforce la démocratie et mène une fiscalité équitable”. Cela rend caduque leurs propres propositions qui, toutes, restent dans le cadre du système capitaliste (taxation plus équitable,…).
Il est illusoire de penser que l’Union Européenne décidera d’elle-même de mener une politique sociale qui remettra l’humain et l’environnement à l’avant plan. Les acquis sociaux ne sont jamais donnés gracieusement, ils sont le fruit des luttes des travailleurs et des jeunes.
De plus, si le capitalisme crée autant de pauvreté et d’inégalités, ce n’est pas car il est mal ajusté ; il en va ainsi de par sa nature-même. Le PSL lutte pour une société où l’économie serait démocratiquement planifiée, pour subvenir aux besoins de chacun, tout en respectant l’environnement. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique. Une société de ce genre ne sera pas établie par la bourgeoisie au pouvoir, mais par le renversement de celle-ci, car il sera impossible de subvenir aux besoins de tous en laissant les leviers économiques, les secteurs clés de l’économie, aux mains des capitalistes avides de profit. Il faudra nationaliser et placer sous le contrôle démocratique de la population des secteurs tels que les banques, la sidérurgie, l’énergie,… Pour gérer démocratiquement ces moyens de production, nous aurons besoin d’organes de démocratie locaux sur tous les lieux de travail, dans chaque quartier, chaque université, chaque école,… liés les uns aux autres par des représentants démocratiquement élus et révocables à tout moment.
Mais dans l’immédiat, ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un mouvement organisé de la classe ouvrière qui renoue avec un syndicalisme de combat – au niveau belge, européen et international – afin d’en finir avec l’origine même de ce cycle de crises et de pauvreté : le capitalisme.
En février 2012, Nico Cué, secrétaire général de la FGTB-métal Wallonie-Bruxelles, proposait pour la Belgique un plan de grèves générales échelonnées de 24h, puis de 48h et de 72h. Si depuis l’appel ne s’est pas réalisé, ce n’est pas pour autant qu’il doit être oublié ! Il en va de même pour la nécessité de construire une grève générale européenne contre la machine d’austérité européenne. Le 14 novembre 2012 a illustré que le potentiel est bien présent pour franchir cette étape : ce jour-là, des millions de travailleurs sont sortis dans la rue pour crier leur colère et leurs revendications, et montrer que ce sont eux qui font tourner l’économie.
C’est cette voie, celle qui montre quelle est la force du nombre, qu’il faut suivre pour que jamais plus des rapports tels que celui d’Oxfam n’aient à exister.
Il faudra aussi clairement poser la question de l’alternative politique et, en Belgique, un pas de géant a été fait avec l’appel de Charleroi lancé par Daniel Piron, secrétaire régional de la FGTB de Charleroi et Sud-Hainaut, qu’il faut absolument soutenir, diffuser et développer jusqu’à sa conclusion logique : que les revendications des travailleurs trouvent aussi leur écho sur la scène politique par la création d’une formation large, par la création d’un nouveau parti des travailleurs qui permettrait à chaque courant en son sein de préserver son identité et ses idées afin de permettre de se former et de décider ensemble de la manière la plus efficace de lutter !
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Gelons les profits, pas les salaires !
Manifestation contre le gel des salaires le 26 septembre à 17h
Au nom de la sacro-sainte compétitivité, le gouvernement veut bloquer les salaires en 2013-14, et modifier la loi de 1996 sur la compétitivité pour prolonger ce blocage au delà de 2014. Soyons nombreux à marquer notre opposition à l’appauvrissement des travailleur/ses au profit des actionnaires et à la destruction de la liberté de négociation collective des travailleurs.
A l’initiative de la CNE, de la régionale bruxelloise de la CGSP ALR et des Comités Action contre l’austérité en Europe.
Avec la modification de la loi de 1996, le Gouvernement veut bloquer nos salaires, pour les aligner sur ceux de nos voisins français, néerlandais mais surtout allemands. Le modèle allemand est devenu l’unique horizon de ceux qui nous gouvernent. Un modèle ? pas de salaire minimum, pas d’indexation, 7 millions de mini-emplois à 400 euros par mois, 15 % de pauvreté. Entre 2000 et 2010, le salaire annuel moyen n’a crû que de 1% en Allemagne et les salaires les plus faibles ont chuté de 16 à 22% (salaires nets réels). Aux travailleurs allemands, leur gouvernement reproche de ne pas être assez compétitifs par rapport aux travailleurs chinois… La compétitivité est donc bien une course aux salaires les plus bas – et c’est pour ce jeu-là que notre gouvernement veut sacrifier notre liberté de négociation.
Nous refusons cette mise en concurrence des travailleur/ses qui profite aux actionnaires. Nous ne voulons pas de cette loi qui appauvrit les travailleurs, sans toucher aux profits des détenteurs de capitaux et des patrons. Durant la dernière décennie en Belgique, les bénéfices des sociétés ont augmenté de plus de 75%, que les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 300%, alors que le revenu disponible des ménages n’a augmenté, lui, que de 13% !
Des salaires suffisamment élevés sont nécessaires au maintien de l’emploi. Que deviennent les secteurs de la distribution, de l’horeca, de la construction si nous n’avons plus de salaires ? L’utilisation des cadeaux faits aux entreprises permettrait de créer des milliers d’emplois.
Promouvoir la baisse des salaires, ou des cotisations sociales, ou l’individualisation de la négociation, c’est promouvoir la guerre de tous contre tous. A l’inverse, la libre négociation collective des salaires est une composante fondamentale de notre démocratie – autant que d’aller voter.
LEUR COMPETITIVITE, C’EST NOTRE PAUVRETE !
Départ de la Colonne du Congrès (rue Royale – Bruxelles) ce jeudi 26 septembre, à 17h.
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Traité budgétaire européen : Attention, conquêtes sociales en danger !
Pour un débat public avant le vote du Parlement wallon
Il s’agit sans doute du vote le plus important de cette législature et pourtant personne n’en parle. En Belgique, le ”Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance” (TSCG), également appelé ”Traité budgétaire européen”, a été validé par les Parlements au niveau fédéral ainsi qu’en Flandre. Il sera très prochainement à l’agenda du Parlement wallon. Un ”NON” des parlementaires wallons suffirrait à stopper ce texte.
Plateforme liégeoise contre le TSCG
AUSTÉRITÉ IMPOSÉE
Alors que les États subissent déjà de plein fouet les conséquences de la crise bancaire de 2008 et se sont vus obligés de s’endetter afin de renflouer les banques déficitaires, l’objectif de ce traité est d’inscrire encore plus avant l’austérité dans les législations nationales.
Il contient ainsi une «règle d’or» qui impose que les déficits budgétaires n’excèdent pas 0,5% du PIB (au lieu des 3% prévus actuellement). Aucun État membre ne pourra atteindre cet objectif même en sabrant à tous les niveaux dans ses budgets. En Grèce, où après plus de 10 plans d’austérité la population est à genoux, on voit pourtant que cette logique est un cuisant échec puisque la dette ne cesse d’augmenter.
DÉMOCRATIE CONFISQUÉE
Complété du mécanisme européen de stabilité (MES), le TSCG créerait en outre un instrument juridique retirant aux Parlements nationaux le droit de déterminer eux-mêmes leurs choix et orientations budgétaires. Ces choix dépendraient alors des institutions peu démocratiques que sont la Commission européenne et le Conseil européen.
Le Traité conférerait également aux institutions de l’Union européenne le pouvoir de sanctionner automatiquement les États membres qui tarderaient à renforcer les politiques antisociales déjà en cours: blocage des salaires, privatisations, réductions des dépenses publiques, suppression des conventions collectives nationales, recul de l’âge de la pension, …
NOUS VOULONS UN DÉBAT PUBLIC AVEC LES ÉLUS !
S’ils prennent la mesure des régressions sociales et du recul démocratique qu’implique ce traité, les élus progressistes du Parlement wallon peuvent encore le bloquer en votant ‘‘NON’’ ! L’objet de notre plateforme est d’informer sur les enjeux et les dangers du TSCG et de réclamer un débat public avec nos élus AVANT qu’ils soient amenés à se prononcer sur ce texte.
Venez vous informer et débattre avec nous LE MERCREDI 25 SEPTEMBRE À 19H À LA SALLE WILMOTTE À L’ULG, PLACE DU XX AOÛT À LIÈGE
Premiers signataires de la plate-forme liégeoise contre le TSCG :
- Daniel Cornesse (CSC),
- Dimitri Coutiez (section de Liège du PS),
- Pierre Eyben (VEGA),
- Gilbert Lieben (Secrétaire général de la CGSP wallonne),
- Simon Hupkens (PSL),
- Sylviane Mergelsberg (RR),
- Christine Pagnoulle (ATTAC)
REJOIGNEZ LA PLATE-FORME !
WWW.STOP-TSCG.BE – CONTACT@STOP-TSCG.BE
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Contre le capitalisme, organisons la résistance !
L’été, ce sont les vacances, mais les Etudiants de Gauche Actifs poursuivent tout de même leurs campagnes en rue, sur les festivals, dans les cafés,… EGA continuera à entrer en discussion avec des jeunes au sujet de la lutte contre l’austérité et l’avenir cauchemar que nous réserve le capitalisme, contre le racisme et la violence fasciste, contre le sexisme et l’homophobie, contre la répression et les SAC,… Voici le tract d’été que nous utiliserons lors de nos diverses interventions.
Tract d’été des Etudiants de Gauche Actifs
En recevant son prix de ‘‘manager de l’année’’ Jan De Nul le bien-nommé a déclaré que s’il y a tellement de gens au chômage, c’est parce que ‘‘L’envie de travailler n’y est pas.’’ C’est particulièrement le cas chez les immigrés selon ce patron : ‘‘Vous savez combien d’immigrés nord-africains travaillent ?’’
Voilà parfaitement synthétisée toute l’atmosphère actuelle. Tous ces capitalistes qui ont spéculé et profité de la moindre occasion pour cacher leurs profits dans des paradis fiscaux s’évertuent maintenant à faire endosser la responsabilité de la crise par ses victimes ! Chômeurs, immigrés, jeunes, retraités,… personne n’y échappe. Ce ne serait ainsi pas la faute des grandes banques (sauvées par l’argent public que nous devons maintenant rembourser), ni celle des capitalistes (qui ne pensent qu’aux profits qu’ils pourront réaliser dans des pays à bas salaire).
Nous sommes maintenant embourbés dans la crise depuis cinq ans, et aucune lumière ne pointe à l’horizon. Le taux de chômage des jeunes a augmenté jusqu’à atteindre plus de 22% et, même avec une croissance économique limitée en 2014, le pire est à venir. Quant aux jeunes qui trouvent un emploi, ce sont souvent des jobs temporaires et précaires. Essayez dans ces conditions d’acheter ou de louer une maison alors qu’on exige de plus en plus comme condition d’avoir un travail à durée indéterminée… Ce système nous prépare une ‘‘génération sans avenir’’. Les capitalistes tentent par tous les moyens de masquer les causes de ce désespoir. Chercher un bouc émissaire parmi les victimes est très populaire, de même que monter diverses couches de la population les unes contre les autres. Le racisme, le sexisme et l’homophobie ont le vent en poupe. Cela donne aux militants d’extrême-droite la confiance nécessaire pour passer à l’étape suivante et recourir plus ouvertement à la violence, comme en Grèce ou en France.
S’opposer à cette logique, cela signifie de s’exposer à la répression. Nous n’en sommes pas encore à devoir traiter avec les gaz lacrymogènes, mais l’arsenal répressif belge a tout de même été élargi, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC) dont l’arbitraire permet d’être utilisées à toutes les sauces. Ne nous laissons pas faire et organisons la résistance ! Fin octobre, une nouvelle manifestation nationale contre les SAC prendra place. D’autre part, nous mènerons des campagnes antifascistes, tant en Belgique qu’en solidarité avec des luttes à l’étranger. Dénoncer le système et ce qu’il engendre est cependant insuffisant. Nous devons nous organiser pour défendre un projet de société alternatif : unis contre la crise du système, ses conséquences mais aussi ses causes. Nous relions toutes nos campagnes à la lutte contre le capitalisme et pour une société socialiste démocratique. Le capitalisme porte en lui la faim, la misère, le racisme et la répression, malgré toutes les richesses et la technologie disponibles. Nous voulons construire un outil révolutionnaire capable de lutter pour une société dans laquelle la satisfaction des intérêts de la majorité de la population occuperait la place centrale. C’est ce que nous entendons par socialisme.
Ne nous regardez-pas, rejoignez-nous !
Résistance contre les SAC et la répression !
La répression est partout en augmentation dans cette société en crise. Les Sanctions Administratives Communales (SAC) servent officiellement à réprimer les incivilités, mais cette approche répressive ne solutionne rien et constitue surtout un magnifique instrument pour les communes afin de renflouer leurs caisses dans ce contexte de politique d’austérité tout en permettant de s’attaquer à toute personne voulant exercer son droit à la liberté d’expression et d’association. En octobre 2012, des manifestants contre un rassemblement de riches lobbyistes à Bruxelles ont été arrêtés et ont reçu une SAC. Le même sort a été réservé en mai dernier à Anvers à des manifestants contre Monsanto et les OGM. A Anvers, il est prévu de récolter 1,25 million d’euros de cette manière en 2013… Le 26 octobre prochain se déroulera une nouvelle manifestation nationale après qu’environ 1500 personnes aient déjà occupé les rues de la capitale le 29 juin. Selon la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet – Mme répression – la résistance aux SAC se limiterait à quelques ‘‘discussions sur internet’’. Faisons-lui voir de quoi il en retourne réellement !
26 octobre : Manifestation nationale contre les SAC
Contre le racisme et la violence fasciste !
Le 5 juin, le jeune militant antifasciste Clément Méric était assassiné par des néonazis à Paris. En Grèce, les néonazis d’Aube dorée continuent dangereusement à développer leur influence tout en n’hésitant pas à utiliser la force contre les immigrés ou leurs opposants politiques. L’extrême-droite veut dévier la colère sociale des véritables responsables de la crise – les capitalistes – contre leurs victimes. Ils veulent en fait éviter toute riposte commune de la base de la société. Nous disons : tout ce qui nous divise nous affaiblit. Nous menons campagne en soutien des comités antifascistes grecs mais luttons aussi contre l’extrême-droite belge. En Flandre, la baisse électorale du Vlaams Belang ne signifie pas que le danger soit passé. En mars prochain, nous irons soutenir les antifascistes néerlandophones dans une contre-manifestation face aux étudiants du Vlaams Belang. Chaque année, il s’agit du plus grand rassemblement antifasciste de Belgique. Après Louvain l’an dernier, en route vers Anvers. No Pasaran !
Mars 2014 : manifestation antifasciste nationale à Anvers
Destroy capitalism, before it destroys the planet !
Le capitalisme est un véritable désastre pour notre environnement. Le changement climatique se fait sentir de plus en plus tandis qu’augmentent dangereusement toutes les formes de pollution. Tout le potentiel technologique et scientifique n’est pas utilisé dans l’intérêt de la majorité de la population et le respect de l’environnement : seul compte la soif de profit des grandes entreprises. En mai dernier, plus de deux millions de personnes ont manifesté à travers le monde, dans une quarantaine de pays, contre le rôle néfaste joué par des entreprises comme Monsanto (qui contrôle l’essentiel du marché des OGM). A Bruxelles, nous étions présents. EGA participe aux actions visant à défendre notre environnement contre la logique de profit capitaliste qui a notamment conduit à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il est extrêmement dangereux de laisser un secteur comme celui de l’énergie dans les mains de capitalistes sans scrupules pour qui on peut bien économiser sur la sécurité pourvu que leur compte en banque soit renfloué ! Une multitude de bombes à retardement ont ainsi été créées. Détruisons le capitalisme avant qu’il ne détruise la planète !
Les dates précises d’action sont encore à venir
Contre le sexisme et l’homophobie ! Résistance contre les idées ultra-conservatrices
Cela fait déjà quelques temps qu’une manifestation annuelle de réactionnaires de tous poils est organisée à Bruxelles contre le droit à l’avortement. A la suite des larges mobilisations contre le mariage homosexuel en France, la droite réactionnaire va continuer à tenter de se construire sur des thèmes ‘‘éthiques’’. Certains vont même jusqu’à organiser des piquets devant des centres d’avortement pour culpabiliser et intimider les femmes qui s’y rendent ! Nous défendons le droit à l’avortement, mais aussi le droit d’avoir des enfants sans sombrer dans la pauvreté, c’est cela le mouvement ‘‘Pro-choix’’. L’an dernier, nous avons notamment organisé une manifestation ‘‘Pro-choix’’, entre autres actions. Femmes et hommes ; luttons ensemble pour une autre société, où chacun aura sa place, quelque soit son sexe ou son orientation sexuelle !
Mars 2014 : contre-manifestation contre le mouvement anti-avortement
Pourquoi rejoindre EGA ?
Crise, austérité, sous-financement de l’enseignement, précarité, racisme, sexisme, danger nucléaire, guerre, pollution et destruction de l’environnement,… Nous lions tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés au capitalisme, un système qui est basé sur la course aux profits à court terme pour une infime élite.
Disposer de bonnes conditions de vie dans un environnement sain, d’un travail convenable, d’un enseignement gratuit et de qualité,… sont autant d’ambitions qui se heurtent toujours plus violemment aux limites de ce système. Cela n’a pas à être ainsi ! Pour parvenir à un changement de société, nous devons nous engager et nous organiser politiquement.
EGA lutte quotidiennement parmi la jeunesse afin construire un monde où la production et toute la société sera démocratiquement gérée et contrôlée par les organes issus des luttes de masse des travailleurs et des jeunes eux-mêmes. Cette démocratie réelle pourra alors satisfaire les besoins de tous et leur épanouissement dans une société socialiste démocratique. Rejoins-nous !
STOP aux SAC !
Les Etudiants de Gauche Actifs sont fortment impliqués dans les campagnes contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) STOP-SAC du côté francophone et TegenGAS en Flandre. Le 29 juin dernier, 1.500 personnes ont manifesté à Bruxelles et nous soutenons le lancement de comités locaux STOP-SAC afin de mobiliser pour le prochain grand rendez-vous : le 26 octobre prochain. D’autres actions seront encore organisées d’ici là et ensuite dans tout le pays. Participez vous aussi !
- STOPsac.be
Pour devenir membre, prenez contact !
- Via les stands tenus aux festivals
- Via mail : ega@socialisme.be
- Via SMS : “Membre EGA – Nom et ville” au 0483/04.22.08
Carte de membre 3€ (secondaire) – 5€ (supérieur)
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Les femmes face à l’austérité, un seul mot : Résistance !
L’austérité bat son plein et concerne l’ensemble des travailleurs. Alors que les pertes d’emploi les plus spectaculaires se produisent dans le secteur industriel, essentiellement masculin, les femmes sont les plus durement touchées par la crise et la politique d’austérité. Au travers de la dégressivité des allocations de chômage, de la destruction des services publics et des soins de santé, du gel des salaires, des mesures concernant les (pré-)pensions. Face à cette politique d’appauvrissement, organisons-nous.
Tract de la commission femmes du PSL pour la manifestation syndicale du 6 juin
Ce dimanche 9 juin, 14H00, place du palais royal, afin de protester contre cette politique d’appauvrissement, une marche des femmes contre l’austérité est prévue à Paris.
Contre la casse sociale
En Belgique, à l’heure actuelle, une grande partie des femmes gagne en moyenne 23% de moins qu’un homme. Bas salaires, temps partiels ou encore flexibilité d’horaire, les femmes sont fortement concernées par la destruction de l’emploi. Le démantèlement des services publics oblige la femme à devenir le relais des structures déficientes, prenant en charge l’éducation des enfants, le soin des malades et la direction du ménage. Plus il y a des coupes d’austérité dans la sécurité sociale et les soins de santé et moins il est évident pour une femme de travailler à temps plein. En plus de ces mesures, la dégressivité des allocations de chômage et le démantèlement de la pension légale poussent de plus en plus de femmes à vivre dans la précarité. Nous devons refuser cette politique menée par le gouvernement et lutter pour l’obtention de bons salaires, une répartition équitable du temps de travail ainsi que des structures de qualité permettant aux femmes de se libérer des tâches familiales.
Non à la violence
La violence concerne une femme sur sept en Belgique et une femme sur trois dans le monde. Ces violences sont en lien direct avec la position économique et sociale inférieure occupée par les femmes dans notre société. A cette position secondaire, s’ajoute l’image diffusée en masse de la femme en tant qu’objet sexuel. Face à cette commercialisation du corps féminin, nous avons besoin de cours d’éducation sexuelle de qualité. Les victimes de violences doivent également être soutenues par l’octroi de plus de moyens et de soutien social à la création de refuges et centres d’accueil.
Mobilisons-nous
Nous devons lutter pour l’obtention d’un meilleur statut économique et social de la femme. Il est nécessaire qu’un mouvement contre l’austérité mette ces questions en avant. Travailleurs et travailleuses doivent unir leur force dans un mouvement large afin de créer une société basée sur les besoins de chacun et non sur le profit.
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La commission femmes du PSL
La lutte des femmes est-elle encore nécessaire? Nous pensons que cette lutte est toujours d’actualité alors que les femmes ne gagnent encore que 77 % du salaire moyen des hommes et qu’en plus de cela pèse encore sur leurs épaules le poids de la plupart des tâches ménagères. Elles sont également les premières victimes des coupes d’austérité,…
Contactez la commission femme du PSL-LSP à l’adresse suivante: femmes@socialisme.be.