Tag: 7 octobre 2015

  • Meeting des Étudiants de Gauche Actifs : «À l’ULB aussi, nous mobiliserons pour le 27 septembre»

    EGA_ULBCe jeudi soir, 17 septembre 2015, la section de l’Université Libre de Bruxelles des Étudiants de Gauche Actifs tenait son meeting de rentrée. Celui-ci avait pour thème : «Crise migratoire, sociale et environnementale, tous unis contre le capitalisme». L’idée, ici, était de présenter les campagnes politiques qui vont nous occuper durant toute la première partie de l’année.

    Pietro Tosi, qui est collaborateur des comités de travailleurs sans-papiers de la CSC, a commencé à introduire sur la crise migratoire que l’Europe connaît actuellement. Il a rappelé que celle-ci : «tirait ses origines des guerres et des politiques menées par l’impérialisme européen et nord-américain. Et que nombreux sont les réfugiés qui se verront refuser ici, en Belgique, leur demande d’asile. Ainsi, ils risquent de devenir des sans-papiers et donc une main-d’œuvre à bas salaires pour le patronat. La classe dirigeante est face à un problème : certains secteurs ne peuvent être délocalisés. Il s’agit notamment de l’horeca, de la construction, du nettoyage, etc. En utilisant les sans-papiers, elle trouve en partie une solution à ce problème. Donc, c’est à nous de créer la solidarité entre les travailleurs belges et étrangers.»

    Le camarade Pietro a rappelé à la fin de son exposé les revendications qu’il faut donc défendre : pour la paix, contre les guerres et les interventions militaires. Pour un droit d’asile respectueux de la condition humaine des personnes qui fuient la guerre et les régimes dictatoriaux. Face à la xénophobie dans les discours de l’extrême-droite et de la droite, construire la solidarité.

    C’est ensuite Maud Willems, militante du Secta Bruxelles, qui a parlé sur la crise politico-sociale qui traverse le pays : «Nous avons pu constater la présence de nombreux jeunes à la manifestation nationale du 6 novembre. […] Il y a une demande de la part des gens de s’organiser (comme l’illustrent Tout Autre Chose, Hart Boven Hard, etc.) et il y a bien assez d’attaques pour se mobiliser. Il suffit de regarder les dernières mesures prises contre les allocations de chômage dites d’insertion ou la flexibilisation du travail étudiant. La précarisation du travail s’institutionnalise. […] Pour toutes ces raisons un seul mot d’ordre : Tous à la manif du 7 octobre ! Faisons plier nos appareils pour obtenir un véritable nouveau plan offensif d’actions!»

    Le dernier intervenant, le président des sections bruxelloises des EGA, Julien Englebert, a souligné que nous allons participer aux luttes écologistes et notamment celle qui s’inscrivent dans l’organisation du sommet de l’O.N.U. sur le réchauffement climatique, la COP21 qui aura lieu à Paris en fin d’année. «Nous questionnons : où se trouve la responsabilité ? Qui pollue ? Culpabiliser la consommation individuelle, ça ne marche plus ! Dire aux gens qu’il suffit de prendre une douche et de fermer le robinet quand on se brosse les dents est une manœuvre, dans le débat sur cette question, pour dédouaner les entreprises et les États. Bien nous ne disons pas qu’il faut consommer à tort et à travers. Deux tiers des gaz à effet de serre émis depuis le début de la révolution industrielle (1750) proviennent de seulement 90 multinationales. C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre car c’est là que se trouve la responsabilité principale ! Le capitalisme est un système où les actionnaires décident et selon un seul critère : la course aux profits. Ainsi, nous voyons naître des îles de déchets qui flottent sur les océans. Ce sont des grandes entreprises qui sont responsables de la déforestation de l’Amazonie.» Julien a aussi exprimé que nous, avec EGA et le PSL, nous défendons, dans notre programme, un vaste plan de construction de logements sociaux, aux critères écologiques ambitieux et strictes, telle qu’une véritable isolation des bâtiments.

    Ce meeting fut un moment de formation politique utile et dynamisant pour démarrer l’année qui sera riche en mobilisations sociales, politiques et écologiques.

    27 septembre : manifestation “Refugees Welcome”, 14h, Gare du Nord.

  • Manifestation du 7/10 : assurons que ce ne soit pas une nouvelle occasion gâchée !

    greve_michelDepuis la fin du mois de mai dernier, nous savons que le front commun syndical FGTB, CSC et CGSLB prévoit une manifestation nationale à Bruxelles pour ‘‘célébrer’’ le premier anniversaire du gouvernement Michel. Pour beaucoup, que cette coalition de droite dure soit capable de souffler sa première bougie est une triste surprise tant il semblait possible de la balayer l’hiver dernier.

    Editorial de l’édition de septembre de Lutte Socialiste, par Nicolas Croes

    Vous le savez, la grande grève générale de 24 heures du 15 décembre 2014 a été laissée quasiment sans suite (à l’exception de quelques mobilisations spécifiques sur le thème des pensions, des jeunes, des femmes et du dumping social juste avant les vacances d’été). Le gouvernement s’est donc vu offrir le champ libre pour se ressaisir et poursuivre son oeuvre de rouleau compresseur antisocial.

    Il nous faut un nouveau plan d’action !

    Au moment où cette date du 7 octobre 2015 a été dévoilée, il était question que la manifestation soit couverte d’un mot d’ordre de grève de 24 heures. Le secrétaire général de la FGTB Marc Goblet avait déclaré : ‘‘Il s’agira d’un point d’orgue de notre plan d’action, que nous menons crescendo.’’ (Le Soir, 28 mai 2015) Si nous sommes tout à fait d’accord avec cette idée de plan d’action allant crescendo (une dynamique que nous avons systématiquement défendue avant même la constitution du gouvernement), il est très clair que cette future manifestation nationale devra constituer le début d’un nouveau plan d’action et non un ‘‘point d’orgue’’ mettant fin à la ‘‘mobilisation’’ !

    Les responsables nationaux du front commun syndical ont raison de dire que ce gouvernement est celui ‘‘de l’injustice, qui s’en prend aux travailleurs et aux allocataires, au seul profit des grandes entreprises et du capital’’, ce qu’a encore illustré le Tax Shift en juillet. Tirons-en la leçon essentielle et finissons-en avec l’illusion d’un ‘‘dialogue respectueux’’ avec un gouvernement vendu aux riches! Construisons un calendrier d’action offensif ayant pour objectif affiché de le foutre à la porte ! Comment imaginer que des actions ludiques et symboliques soient aptes à rivaliser avec l’impact de la manifestation nationale, de la tournée de grèves provinciales et de la grève générale nationale de l’automne dernier ? Si tout cela n’a pas été suffisant, la seule conclusion à tirer c’est qu’il en faut plus, pas moins ! ‘‘Le mouvement syndical peut réaliser le plus lorsqu’il descend en rue et utilise ses méthodes de grève’’, comme le dit le politologue et historien Marc Hooghe (deredactie. be, 20 août).

    Un mois de préparation

    Il en faudra beaucoup pour remobiliser de nombreux jeunes et travailleurs dont l’enthousiasme et la combativité ont été trahis par l’absence de suite sérieuse à la grève générale nationale de décembre. Les assemblées générales d’information et de sensibilisation organisées dans les entreprises ainsi que dans les régionales et centrales syndicales ce mois de septembre sont d’une importance cruciale pour commencer à regagner leur confiance et les remobiliser.

    Ces assemblées doivent servir à discuter de la perspective d’un nouveau plan d’action sérieux, calqué sur le modèle de celui de l’an dernier. Toute la force qui est celle du mouvement organisé des travailleurs s’était alors exprimée, mais sans que la base n’ait réellement eu le contrôle du processus. Le renforcement et l’extension de la pratique des assemblées générales du personnel sur les lieux de travail – non seulement pour discuter des actions à entreprendre mais aussi pour démocratiquement décider de ce qu’il convient de faire par vote – reste la meilleure manière d’entraver le pouvoir des sommets syndicaux de retirer la prise du mouvement contre l’avis de la base.

    Une alternative politique Un plan d’action allant crescendo peut faire chuter le gouvernement. Mais l’austérité ne sera pas bloquée avec un nouveau gouvernement tripartite sous la direction de la social-démocratie. Seul son rythme changerait. L’absence d’une alternative politique joue des tours au mouvement des travailleurs.

    La lutte est cruciale, mais le champ politique doit lui aussi être investi. Le PSL estime que tous les activistes, organisations et partis de gauche doivent s’associer jusqu’à la création d’un nouveau parti de lutte large et démocratique. Voilà qui secouerait sérieusement le paysage politique.

  • TAX SHIFT : Une nouvelle attaque contre nos conditions de vie

    L’objectif estival du gouvernement Michel était annoncé : le Tax Shift, une réforme du régime fiscal belge. L’idée initiale était d’alléger la fiscalité reposant sur les travailleurs et d’augmenter les prélèvements jusque-là anecdotiques sur les fortunés. Avec un tel gouvernement, un glissement fiscal ne pouvait être qu’un transfert de richesses des travailleurs vers le patronat et les nantis ainsi qu’un démantèlement des mécanismes de solidarité sous-jacents à la sécurité sociale.

    Par Baptiste (Nivelles), article tiré de l’édition de septembre de Lutte Socialiste

    7 milliards € : c’est le montant du volet d’austérité qu’a présenté le gouvernement le 23 juillet. Ce montant comprend des ajustements budgétaires sur 2015 ainsi qu’une réforme fiscale instaurée progressivement d’ici 2018 pour un montant total de 3,7 milliards €. Au menu : augmentation de la TVA sur l’électricité, relèvement des accises sur le tabac, l’alcool, les sodas et l’essence, coupes dans les services publics (sous couvert de ‘‘meilleure gestion’’)… A quoi servira cet argent ? A une hypothétique refonte des quantités exemptées d’impôts pour les plus bas salaires et, surtout, à une baisse des cotisations sociales des employeurs, de 33% à 25%.

    Les gouvernements Di Rupo et Michel jouent avec la TVA

    Une mesure phare du ‘‘Tax Shift’’ consiste à relever la TVA sur l’électricité de 6% à 21%. Au total, cette ponction profondément asociale est estimée à 700 millions €. Pour un ménage moyen, cette seule mesure représenterait une perte de pouvoir d’achat de 133€ sur l’année.

    Le gouvernement Di Rupo avait fait baisser la TVA à 6% sur l’électricité dans le seul but de repousser le franchissement de l’indice pivot et l’indexation des salaires. Maintenant que la TVA a été remontée, le gouvernement Michel envisage cyniquement la neutralisation de l’indice pour éviter une indexation des salaires. Un deuxième saut d’index, en d’autres termes. Pour les travailleurs, les pensionnés et les allocataires, c’est ce qui s’appelle perdre sur tous les tableaux.

    Cotisations sociales : le gouvernement signe un chèque en blanc pour le patronat.

    L’entrée en vigueur de la réduction des cotisations sociales de 33% à 25% va nous coûter 1,3 milliard €. Le gouvernement justifie cette mesure en prétextant qu’elle va permettre une création d’emplois… Comme avec les intérêts notionnels ?! Plus personne ne croit encore à cette fable. 1,3 milliard € de salaire indirect disparaissent, c’est 1,3 milliard € de financement en moins pour nos services publics au profit du patronat.

    Le gouvernement Michel prétend également que sa réforme fiscale permettra aux salaires nets les plus bas de croître. Cette hypothétique hausse des revenus est insuffisante pour combler l’augmentation des différentes taxes à la consommation. Et à quoi bon avoir du net en plus quand tous les services coûtent plus chers, faute d’un financement public suffisant ? C’est nous reprendre d’une pleine main tout et plus que ce qu’on nous a donné avec les bouts des doigts de l’autre.

    Mais où sont passées les taxations des fortunés ?

    Le CD&V se défend avoir obtenu un volet social, avec une taxe sur la spéculation par exemple, au montant ‘‘symbolique’’ de 25 millions €. Cela ne compensera en rien le manque à gagner de la baisse des charges patronales. Cette pseudo taxe sur la spéculation est, au mieux, un cache-sexe pour tenter de sauvegarder la caution soi-disant sociale du CD&V.

    Plutôt que de récupérer les richesses qui disparaissent dans les poches des 1% les plus riches, le gouvernement envisage d’organiser d’ici 2017 une opération de régularisation de capitaux issus de la fraude (DLU). Alors que le SwissLeaks a révélé qu’une partie seulement de la fraude fiscale en Belgique s’élève à plus de 6 milliards €, cette régularisation ne permettrait de récupérer que 250 millions €. Avec cette 4e DLU en 15 ans, le travail des inspecteurs fiscaux est sans cesse plus consacré à la régularisation des anecdotiques fraudeurs repentis plutôt qu’à enquêter sur les grandes fraudes. Plus qu’un aveu de faiblesse dans la lutte contre la fraude fiscale, c’est un choix conscient.

    Reprenons la lutte contre ce gouvernement de droite

    Une fois aux mains de Michel et sa bande, une idée initialement progressiste (renforcer la charge fiscale portant sur les plus riches) a finalement été transformée en une nouvelle attaque contre nos acquis. Et à peine la réforme fiscale annoncée, l’Open VLD a déclaré vouloir s’attaquer à présent à l’évolution des salaires par ancienneté. Il ne faut s’attendre à aucune accalmie : ils veulent briser toutes nos conquêtes sociales !

    La rentrée n’a pas encore commencé que nous avons déjà toutes les raisons de repartir au combat contre ce gouvernement. La manifestation nationale du 7 octobre est une bonne occasion pour relancer un plan d’action afin de défaire ce gouvernement antisocial et mettre fin aux politiques néolibérales et leur cortège d’austérité.

  • Tract de rentrée des Étudiants de Gauche Actifs (EGA)

    tract_ega_rentrée2015SAUVONS NOTRE PLANÈTE DU CAPITALISME!

    CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE SUR LES RESSOURCES NATURELLES !
    PLANIFICATION SOCIALISTE CONTRE L’AVIDITÉ CAPITALISTE !

    Cette fin d’année, le 21ème Sommet climatique des Nations-Unies prendra place à Paris. Après 20 sommets sans résultats, nous estimons que ce n’est pas le lieu d’où peut provenir un réel changement. Avec la crise écologique, la crise économique et la crise sociale, nous subissons de plein fouetla faillite du système capitaliste.

    Dénonçons l’hypocrisie sans limites de nos dirigeants qui, parallèlement à la mise sur pied du Sommet de Paris, négocient le TTIP, le traité transatlantique de libre-échange, qui portera un coup mortel à toute régulation sociale et environnementale. Ainsi, si une multinationale pense que certaines législations représentent une contrainte au libre-marché, elle peut assigner l’État devant une Cour internationale d’arbitrage privée : tout doit se plier à l’avidité des grandes entreprises! Les politiciens coopèrent dans ce sens et ce même si c’est désastreux pour nos conditions de vie et notre environnement.

    Deux tiers des gaz à effet de serre émis depuis le début de la révolution industrielle (1750) proviennent de seulement 90 multinationales. Ce chiffre illustre très clairement qui est réellement responsable du changement climatique. Et ce sont également ces grandes entreprises qui sont à l’origine des plus grands désastres écologiques: marées noires, pollution des sols liée à l’extraction de minéraux, désastres nucléaires, etc. Si nous ne gérons et ne contrôlons pas démocratiquement ces entreprises, il est impossible d’enrayer le réchauffement climatique.

    Actuellement, seuls 2% des fonds pour la recherche sont investis dans le durable. De plus, ironiquement,une grande partie de la recherche est dans les mains d’entreprises privées qui ne l’orientent clairement pas pour le bénéfice de la collectivité. À cause des brevets et du secret sur la recherche, les multinationales monopolisent les connaissances scientifiques et techniques. Ces dernières disparaissent parfois dans leurs coffres forts pour toujours. Cette manière de procéder est criminelle au vu de l’urgence de la situation et des millions de vies qui pourraient être sauvées. Reprenons dans nos mains ce secteur ! Dans ce cadre,il nous sera possible d’orienter les recherches vers les besoins, plutôt que vers les profits.

    Une société dans laquelle tout doit céder en faveur des profits des plus riches ne peut nous offrir un avenir. Mais une telle société capitaliste n’est pas une fatalité. Ce n’est qu’en mettant ces entreprises dans les mains publiques, en les nationalisant sous contrôle et gestion démocratique des travailleurs et consommateurs avec des réinvestissements publics massifs que l’on pourra rompre avec la logique folle du profit.

    Avec les Étudiants de Gauche Actifs, nous mobilisons pour les grandes manifestations du 29 novembre et 12 décembre à Paris.Nous voulons saisir ces rassemblements dans la construction d’un mouvement et d’un rapport de force pour un changement de système, plutôt qu’un système qui change le climat et nous appauvrit.

    POUR UN 2ÈME PLAN D’ACTION PLUS FORT ET PLUS MASSIF CONTRE LA POLITIQUE ANTISOCIALE ET ANTI-ENVIRONNEMENTALE DU GOUVERNEMENT.

    MANIFESTATION NATIONALE DU 7 OCTOBRE : ÉTUDIANTS – TRAVAILLEURS : SOLIDARITÉ !

    Coupe dans l’enseignement, limitation d’accès et dans le temps des allocations de chômage dites d’insertion, coupe dans les soins de santé, pension à 67ans et des emplois toujours plus rares et précaires : le gouvernement à la botte de l’infime minorité de super-riches multiplie les attaques.Les jeunes dans la galère,les vieux dans la misère… de cette société-là, on n’en veut pas !

    Aujourd’hui, le gouvernement se vante d’avoir mis sur pied un tax shift qui favorise soi-disant l’éco-fiscalité. Vaste blague ! Augmenter la TVA sur l’électricité de 6à 21% et les accises sur le diésel sont des attaques directes contre les jeunes, les travailleurs et les allocataires sociaux. Des transports en commun plus cher et moins fréquents,des taxes sans alternative à la politique énergétique actuelle ne sont en rien des politiques« eco-friendly », juste des mesures d’austérité !

    Les mobilisations de l’automne dernier – avec à son départ la manif des 150.000 – ont montré l’énorme potentiel du mouvement organisé des jeunes et des travailleurs.Malgré que le processus a été arrêté avant son terme, nous avions ébranlé le gouvernement.Depuis, l’austérité a continué à pleuvoir et le mécontentement déborde de tous côtés. De nouveaux mouvements sont inéluctables.

    Nous sommes tous touchés. Avec EGA, nous voulons que la jeunesse soit activement présente dans la lutte contre l’austérité et pour un avenir. Rejoins-nous dans ce combat et faisons en sorte que la prochaine manifestation syndicale nationale du 7 octobre soit un succès et le point de départ pour un nouveau plan d’action fort jusqu’à la chute du gouvernement des riches.

    STOP AU TTIP NON À LA DICTATURE DES MULTINATIONALES !

    Un avenir où on nettoie le poulet au chlore ? Bombardé d’OGM ? Où la moindre protection sociale est une ‘‘atteinte à la liberté d’entreprise’’ ? Bienvenue dans le monde que nous prépare le Traité transatlantique (TTIP) que nous concoctent les chefs d’État européens et les autorités américaines: la plus vaste zone de libre-échange au monde. Les multinationales sont les seules à applaudir…

    EGA participer à l’encerclement du sommet européen du mercredi 15 octobre et à la manifestation européenne du samedi 17 octobre contre l’austérité et le traité de libre-échange.

    (Initiative de l’Alliance D19-20, Tout Autre Chose, Alter Summit et d’autres)

    CAPITALISME ET IMMIGRATION

    «Quelle alternative à l’Europe-Forteresse?»

    Vous disposez d’un compte en banque avec 1 million d’euros ? Vous souhaitez investir dans une société en Europe? Dans ce cas, les gouvernements européens vous accueillent sans problème comme un immigré de grande valeur. Pas besoin de risquer votre vie en traversant la Méditerranée en bateau de fortune, ou de passer des mois à Calais dans des conditions de famine avant d’embarquer, caché, dans un camion ou un train. L’histoire est bien différente pour la majorité de ceux qui fuient la guerre, la dictature et la misère au Moyen-Orient ou encore en Afrique.

    La crise économique profonde du capitalisme, les politiques néocoloniales et les interventions militaires impérialistes ont créé une instabilité politique, ont alimenté la violence religieuse sectaire et ont disloqué les économies des pays touchés. Un nombre grandissant ne voit plus d’autre issue que de prendre le risque de tenter une périlleuse traversée de la Méditerranée. Mais même si l’Europe n’est concernée que par une infime minorité des réfugiés à travers le monde, la politique d’asile de l’Union Européenne repose sur la criminalisation des réfugiés et la militarisation de ses frontières.

    Nous avons bien plus en commun avec les travailleurs d’Asie ou d’Afrique qu’avec les rapaces capitalistes des multinationales. Dire que les moyens manquent pour offrir un bon avenir et de bonnes conditions de vie à la population – quelle que soit son origine – est un mensonge. Ce qui se produit dans les faits, c’est que les gros actionnaires et grands patrons pillent les caisses de la collectivité, la richesse créée par notre travail à la sueur de notre front, pour ne laisser que des miettes tout en proclamant les poches et la bouche pleines ‘‘attention, les immigrés veulent vous voler ce qui reste !’’ Comme le dit le slogan : ‘‘le problème, c’est le banquier, pas l’immigré’’ !

    La seule issue de sortie réaliste de la crise des réfugiés est une lutte unitaire de tous les travailleurs, indépendamment de leurs origines, genres ou encore orientations sexuelles, pour arracher les leviers de l’économie des mains de l’élite capitaliste et disposer ainsi des moyens nécessaires pour mettre fin aux guerres, à la misère, à la destruction de l’environnement,…

    REJOINS LES ÉTUDIANTS DE GAUCHE ACTIFS !

    EGA_gand01-620x330Le capitalisme – confronté a une crise économique,sociale et écologique – n’a aucune réponse à nous apporter. Une autre société est donc nécessaire !Mais c’est plus facile à dire qu’à faire! Se baser sur le sentiment d’indignation et de frustration n’est pas suffisant. Si on veut changer la société, on doit la comprendre et analyser. Pour cela, nous nous basons sur le marxisme. Ce n’est pas un dogme rigide, mais une méthode d’analyse flexible dans le but de changer le monde.

    Il faut aussi tirer les leçons du passé pour mieux renforcer les luttes d’aujourd’hui. Le combat contre l’exploitation capitaliste a déjà une riche histoire en termes de programme, de stratégie et de tactiques nécessaires pour aller vers une société débarrassée de la guerre, des atteintes graves à l’environnement, de la misère et de l’oppression.

    La tragédie grecque nous démontre que tous ceux qui restent dans la logique du capitalisme finissent par être obligés de défendre les intérêts des plus riches. Ainsi, le gouvernement de gauche de Syriza n’a pas marqué de rupture anticapitaliste. Il a, dès lors, été mis sous pression par l’Union européenne et les institutions de la Troïka. Syriza a fini par accepter un troisième programme de mesures d’austérité.Cet exemple illustre qu’il n’y a pas de compromis possible! Ce n’est qu’en rompant avec ce système que nous serons capables de donner une réponse à la crise. Mais pour faire cela, il nous faut une organisation anticapitaliste avec programme socialiste conséquent.

    EGA, Étudiants de Gauche Actifs (ALS, Actief LinkseStudenten en Flandre) est l’organisation de jeunesse du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Nous nous revendiquons du marxisme. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de l’économie par la collectivité. Nous voulons une société orientée vers les besoins de la majorité de la population plutôt que vers les profits des super-riches. C’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.Rejoins-nous et construisons ensemble cette société !

    CLIMATE EXPRESS avec 10.000 activistes à Paris le 29 novembre

    Participe à ce moment historique avec les Étudiants de Gauche Actifs. Les places sur le train sont limitées et majoritairement réservées aux organisations participantes.

    Inscris-toi aussi vite que possible à nos stands ou via les coordonnées ci-dessous.

    29 novembre: €45 (ticket aller-retour)
    11 au 13 décembre: €65 (ticket aller-retour + séjour)

    Pour que tout le monde puisse participer, nous avons ouvert un compte de solidarité – BE09 0688 9864 0157 – sur lequel chacun peut verser une contribution. Ainsi nous pourrons tous partir.

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  • ‘‘Le front syndical est-il menacé?’’

    C’est ce que titrait un article de l ‘Echo du 3 août dernier suite à l’interview de Marie-Hélène Ska dans laquelle elle déclarait à propos de Marc Goblet ‘‘je pense que je suis tout ce qu’il déteste : une femme, j’ai fait des études, je lis des dossiers. Je pense que cela l’énerve au plus haut point.’’ (Le Soir, 1er août) Marc Goblet a immédiatement réagi sur twitter : ‘‘Faux, ce que je n’aime pas c’est qu’on mette les intérêts des travailleurs après ceux du CD&V.’’ Puis, dans une interview donnée le lendemain, il a dit être surtout inquiété des raisons derrière ces déclarations et qu’il ‘‘espère que ce n’est pas pour remettre en cause le front commun et mettre fin à la mobilisation sociale.’’ (Site du Soir, 2 août)

    Par Ben (Charleroi)

    Une polémique personnelle ayant trop pris d’ampleur ?

    Peut-être, mais pas vraiment, d’ailleurs il n’y a pas que Marc Goblet qui en prend pour son grade. A la question ‘‘pas tentée par le socialisme et ses valeurs de solidarité ?’’, Marie-Hélène Ska répond : ‘‘Ah non ! Je ne pourrais jamais. Il est dans le discours proche de ces valeurs mais j’ai vu l’exercice du pouvoir et à Charleroi, la solidarité, c’était ‘‘Je mets dans ma poche et je décide seul.’’ (Le Soir, 1er août) Di Rupo s’est senti obligé de répondre : ‘‘Madame Ska, en insultant de la sorte les militants socialistes, insulte une partie de ses propres membres : nombre de militants CSC sont également affiliés au Parti Socialiste.’’ Et il en profite pour l’appeler à ‘‘se ressaisir pour faire front dans la défense des travailleurs face à un gouvernement de droite.’’ (lesoir.be, 1er août) Ce qui nous rappelle la sortie de Marc Goblet lors du 1er mai dernier, lorsqu’il appelait la CSC à ‘‘redevenir un syndicat qui défende les travailleurs’’.

    La formation du gouvernement avec le CD&V et sans le PS en est bien évidemment l’élément principal de ces tensions. D’un côté, la direction de la CSC a freiné la poursuite du dernier plan d’action, en signant l’accord salarial et en agitant la chimère du Tax Shift pour ne pas malmener son partenaire CD&V. De l’autre, la FGTB aimerait trouver le moyen de ramener le PS au pouvoir, Marc Goblet le signifiant très clairement avec sa sortie en ‘‘Action Commune’’ aux côtés du PS et de Solidaris. (L’Echo, 24 mars).

    La CSC veut-elle rompre le front commun? Non !

    Il faut faire une différence entre la direction syndicale et sa base, ainsi qu’entre des approches tactiques foireuses et ce qui peut passer pour une volonté d’abandonner la lutte. Pour rappel, le 10 février, le conseil général de la CSC a approuvé le projet d’accord social avec une majorité plus étroite que jamais : 49% pour, 45% contre et 6% d’abstentions. Et cela, dans le cadre d’un débat truqué où une pression énorme a été mise pour pousser à voter ‘‘oui’’ et où le vote ‘‘oui’’ est resté conditionné à la promesse de tout de même maintenir la lutte pour revenir sur les réformes antisociales (voir notre édition du mois de mars). Malgré l’énorme poids mort qu’est la direction de la CSC, la base, les militants et les délégués, étaient clairs quant à la nécessité de mener le combat contre ce gouvernement. C’est toujours le cas.

    Charleroi_260915La FGTB a elle aussi son lot de poids morts et de tactiques foireuses. Entre le président du Setca, Erwin De Deyn, qui s’était empressé de déclarer début d’année que le Setca n’était pas favorable à de nouvelles grèves (Le Soir, 5 février) et les nombreux défenseurs du PS, ce n’est pas gagné non plus.

    En fait, les directions syndicales jouent systématiquement un rôle de frein et, aujourd’hui, ce sont elles qui menacent le plus l’unité et le front commun syndical. Les élections sociales de mai 2016 se rapprochant, le phénomène ne fera que s’aggraver.

    Face aux divisions au sommet, l’unité de la base

    La conclusion s’impose, face aux divisions des directions syndicales, il faut construire l’unité de la base. Car ce n’est ni chez Marie- Hélène Ska – qui, quand on lui demande quels sont les hommes politiques qui portent le plus ses aspirations, pense à Verhofstadt et Dehaene, (Le Soir, 1er août) – ni chez Marc Goblet – lié au Parti Socialiste – qu’on trouvera la direction combative dont nous avons besoin.

    Cette direction sera le produit de la lutte elle-même, elle viendra de la base des syndicats, des travailleurs et des délégués qui s’organiseront concrètement sur le terrain, se réuniront en assemblée générale pour discuter collectivement de la meilleure stratégie à adopter et qui, renforcés par leur travail collectif, pourront montrer le chemin vers un syndicalisme de combat unitaire.

    => Meeting à Charleroi : “Résistons à l’austérité, construisons une alternative!”

  • La manifestation du 7/10 doit marquer le début d’un nouveau plan d’action

    Le gouvernement continue sur sa lancée

    LS_204Gageons que les congés payés conquis de haute lutte par nos aïeux auront permis à chacun d’entre nous de recharger ses batteries pour préparer la riposte au gouvernement antisocial. Ce sera nécessaire car il n’a vraiment pas l’intention de s’arrêter en si bonne voie dans l’offensive contre notre niveau de vie. En cette rentrée, gardons à l’esprit l’exemple de luttes victorieuses comme celle pour les congés payés pour préparer la manifestation du 7 octobre, en faire une réussite et surtout la mener à son terme : jusqu’à la chute du gouvernement et de toute la politique d’austérité !

    Par Maud (Bruxelles)

    La manifestation du 7 octobre prochain doit marquer le coup d’envoi d’un nouveau plan d’actions intersectoriel bien préparé en front commun. Malgré le frein mis par les directions syndicales au mouvement d’ampleur de la fin d’année 2014, les attaques incessantes et ignobles du gouvernement devraient nous permettre de convaincre un grand nombre de travailleurs avec ou sans emploi, jeunes, moins jeunes, étudiants … de se joindre à l’action. Face à des mesures telles que ‘‘l’activation’’ des malades qui fera des mutuelles un agent supplémentaire de contrôle des personnes les plus fragilisées, la disponibilité des prépensionnés, le tax shift en faveur des patrons, … la réaction ne devrait pas se faire attendre.

    De nombreux affiliés et délégués syndicaux mais aussi de larges couches en dehors des syndicats ont déjà montré leur grande capacité de mobilisation et nul doute qu’ils n’hésiteront pas à le faire à nouveau. Le gouvernement n’en a pas fini. Les patrons ne sont pas rassasiés des mesures déjà prises. Il suffit pour s’en convaincre de lire les dernières déclarations du nouveau président du Voka (fédération patronale flamande) qui est bien convaincu que ce ne sont que les premières mesures d’une longue série. Il s’agirait encore de limiter le chômage dans le temps, de réformer le droit de grève et de s’attaquer davantage à notre sécurité sociale ‘‘trop sociale et trop sûre’’ (sic). Les projets que Kris Peeters a en tête pour pousser encore plus loin la flexibilisation du travail et l’individualisation des droits sociaux vont dans le même sens : toujours plus de cadeaux aux patrons ! Sans parler des projets de la NVA pour qui la négociation individuelle des conditions de travail et salariales est le maître-mot !

    Le gouvernement nous l’a suffisamment montré : pas de concertation possible ! Le seul moment où il a vacillé était celui de la grande mobilisation de fin d’année. Il nous faut nous remobiliser afin de lui faire comprendre que nous ne voulons plus de son refrain thatchérien du ‘‘il n’y a pas d’alternative’’. L’austérité ne résout rien. Il nous faut pousser en avant nos propres revendications autour d’un programme clair qui remette en question la source du problème : le système capitaliste et sa course aux profits et la mise en concurrence de tous. Nous avons bien vu comment la revendication trop imprécise du tax shift a été retournée à l’avantage des nantis.

    La sape du droit à la contestation et à la négociation collective est de mise partout, on l’a vu en Espagne avec la loi ‘‘anti-manifestation’’, en Irlande avec les arrestations et le procès à venir des activistes anti-austérité (dont notre camarade le député Paul Murphy), en France avec la loi Macron, en Belgique avec l’idée du service minimum mais aussi via la politique sécuritaire. Une preuve de plus que la force de notre nombre inquiète la classe dirigeante et fera la différence. Nous sommes le moteur de l’économie !

    Mobilisons-nous autour d’un nouveau plan d’actions interprofessionnel en front commun débouchant sur la grève générale. Pour cela, des assemblées générales devraient être organisées partout où c’est possible afin de convaincre le plus grand nombre que la riposte n’est pas vaine et qu’ensemble nous pouvons renverser la vapeur.

    Si nous le laissons faire, le gouvernement ne se privera pas de pousser plus loin ses attaques contre tous en nous privant de nos services publics et du droit élémentaire à une vie décente.

    Rendez-vous le 7 octobre prochain !

  • Formation patronale : “Comment faire face au radicalisme syndical?”

    Les patrons aussi se préparent aux prochains conflits sociaux

    Nous ne sommes pas les seuls à estimer qu’une nouvelle confrontation sociale reste à l’ordre du jour. Le potentiel du plan d’actions de la fin d’année 2014 a mis en avant une nouvelle couche de militants syndicaux. De plus, le gouvernement de droite poursuit pleinement sa politique d’austérité. Les tergiversations des directions syndicales ont fait en sorte qu’après le 15 décembre, le mouvement s’est arrêté et a provoqué ici et là un peu de démoralisation. Mais tous les éléments sous-jacents indiquent la possibilité de nouveaux mouvements de lutte.

    Les employeurs en sont, eux aussi, convaincus. Le 5 novembre, une véritable formation est même prévue sur le thème “Comment faire face au radicalisme syndical dans les entreprises, les pouvoirs publics et le secteur non marchand?”. La formation s’inscrit dans le HRM Inspiration Day organisé par HRMinfo. Le groupe-cible se compose de managers qui doivent débourser 250 euros (hors TVA) pour la formation sur le radicalisme syndical. Pour ce type de formations, c’est assez bon marché.

    André Leclercq a été choisi comme premier orateur. Manager à la FN Herstal, il était auparavant chez ArcelorMittal où, selon l’invitation il “a affronté bien des conflits sociaux.” Avant cela, A. Leclercq a également été impliqué dans les négociations sociales chez VW Forest avec pour résultat une chute des effectifs 7.700 à 5.400 travailleurs. Après des restructurations chez VW et ArcelorMittal, le personnel de la FN Herstal est prévenu. Ce manager ne vient pas pour construire mais pour détruire. Le personnage idéal, donc, pour parler de “radicalisme syndical” ou peut-être devrions-nous dire de radicalisme patronal ?

    Le deuxième orateur est Thierry Heurteaux du bureau-conseil français Cardinale Sud Services qui offre, entre autres, un accompagnement lors de restructurations ou des conseils aux patrons sur comment aborder les syndicats. L’objectif est clair : les patrons apprennent comment enrober leur message. Tout comme le premier orateur sur le ‘‘radicalisme syndical’’, il s’agit donc de quelqu’un qui doit surtout développer l’art de justifier le radicalisme patronal.

    Il faut souligner le fait que les employeurs s’échauffent avec un jour de formation pour préparer un automne mouvementé et de nouvelles restructurations accompagnées de bains de sang sociaux. Ceci devrait nous inciter à mieux nous préparer de notre côté et à ne pas leur laisser l’initiative. Si cela ne tient qu’à eux, toute riposte à un bain de sang social prend la forme du “radicalisme syndical” et toutes les tactiques imaginables seront utilisées pour nous faire avaler cette politique. Face à cela, nous opposons notre plus grande force : celle de notre nombre ! C’est ce que nous avons montré fin 2014 et nous devrons le faire à nouveau.

    La mobilisation pour le 7 octobre – la grande manifestation à l’occasion du 1er anniversaire du gouvernement de droite – offre une énorme chance. Si nous prenons cette mobilisation au sérieux et préparons, par exemple, une concentration des militants début septembre où suffisamment de matériel de mobilisation serait disponible, le 7 octobre pourrait être le point de départ d’un nouveau plan d’actions. Ce sera nécessaire comme réponse à l’extrémisme patronal défendu radicalement par le gouvernement des riches.

  • [MEETING] Un nouveau plan d'action en octobre : Résistons à l'austérité, construisons une alternative!

    Charleroi_260915_introSamedi 26 septembre à 15h00
    à la “Maison des 8 heures” à Charleroi (23 Place Charles II)

    Avec

    • Hassan Elkader – Délégué syndical FGTB – Vache bleue
    • Stefanie Lagae – Déléguée syndicale dans l’enseignement
    • Simon Hupkens – Militant politique & syndical
    • Éric Byl – Responsable du travail syndical du PSL/LSP

    Depuis l’avènement du gouvernement Michel, tous les secteurs de la société subissent les mesures d’austérité du gouvernement de droite dure. Seul le patronat et la minorité d’ultra-riches profitent des mesures de ce gouvernement à la Tatcher. Pour tenter de faire reculer ce gouvernement, nous avons eu un premier plan d’action syndical historique où la classe des travailleurs a pu démontrer sa force et sa combativité en faisant trembler le gouvernement. L’apogée de ce plan a été la grève générale du 15 décembre avec un taux de participation extraordinaire. Malheureusement, par manque d’une alternative politique, les directions syndicales sont allées négocier et ont temporisé, ce qui a eu comme conséquence de mettre le mouvement en pause.

    Mais les mesures d’austérité continuent de pleuvoir et l’envie de lutter reste présente parmi nombre de jeunes, de travailleuses et de travailleurs. Nous avons la date concrète d’une manifestation nationale le 7 octobre. Si nous tirons les leçons du dernier mouvement, il est facile de voir que notre force a été d’avoir un plan d’action annoncé à l’avance et allant crescendo. Les délégations combatives dans différents secteurs ont pu remettre à l’ordre du jour des assemblées générales et reprendre les meilleures traditions de lutte. Pourquoi ne pas utiliser cette expérience pour renforcer la mobilisation pour le7 octobre ? Pourquoi ne pas organiser une concentration syndicale au mois de septembre pour préparer la manifestation ? On pourrait y mettre en avant une proposition de plan d’action avec des objectifs clairs et ambitieux qui seraient discuté à nouveau en assemblée et voté par la base. Ces deux dates pourraient s’inscrire dans un second plan d’action et se terminer par une grève générale de 48 heures. Les militants à la base devraient pouvoir discuter de ces actions mais aussi des revendications.

    Voulons-nous faire tomber le gouvernement ? Pour quelle alternative ? Les réponses à ces questions manquaient certainement au premier plan d’action. Ne faisons pas la même erreur et réfléchissons-y déjà ! Un retour au PS dans une nouvelle coalition ne stoppera pas la politique d’austérité. Pouvons-nous vraiment construire des réformes qui bénéficient à tous au sein d’un système capitaliste en crise permanente ou devons-nous aller vers une rupture avec ce système ?

    Le PSL vous invite à venir discuter toutes ces questions le samedi 26 septembre à 15 h à la maison des 8 heures. Discuter et amplifier l’expérience de l’automne 2014 nous permettra de construire un mouvement de résistance à l’austérité qui sera capable de stopper le gouvernement Michel !

    Tu es délégué ou militant syndical ! Aide-nous à construire un réseau de syndicalistes combatifs de gauche. Envoie-nous tes coordonnées à charleroi@socialisme.be pour être invité à des réunions de délégués syndicaux combatifs.

    Tu veux nous aider à construire une alternative politique ? Deviens membre du PSL. Tu veux plus d’info ? charleroi@socialisme.be

    Charleroi_260915

  • Faisons de la manifestation nationale du 7 octobre le point de départ d’un nouveau plan d’action!

    Pas_de_thatcher_en_belgique-620x330Que ce gouvernement patronal provocateur allait tôt ou tard être à nouveau confronté à des mouvements de lutte, c’était écrit dans les astres. Mais depuis peu, une date concrète a été annoncée : le 7 octobre 2015. Ce jour-là, une manifestation nationale contre la politique d’austérité du gouvernement prendra place dans la capitale, en front commun syndical. Nous devons tout faire pour que cette manifestation soit un grand succès et pour qu’elle donne l’essor à un nouveau mouvement dont l’enjeu sera la chute de ce gouvernement et de sa politique d’austérité.

    Édito de l’édition d’été de Lutte Socialiste

    ‘‘Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux, soulevons-nous !’’ La fameuse citation du dirigeant syndical irlandais James Larkin décrit parfaitement la situation dans laquelle se trouve la classe des travailleurs en Belgique. Une fois que le mouvement de lutte de l’automne 2014 eu culminé avec la grande grève générale nationale du 15 décembre, la direction syndicale a refusé de finir le boulot. Le plan d’action avait rencontré le succès et il était possible de balayer le gouvernement. Mais quelle alternative représentaient les partenaires politiques traditionnels de nos dirigeants syndicaux ? Un gouvernement tripartite (libéraux, sociaux-démocrates, chrétiens-démocrates) qui arrondirait les angles les plus aigus de l’austérité sans remettre fondamentalement en question cette politique antisociale ? Un tel gouvernement serait lui aussi de suite confronté à la résistance sociale. S’organiser pour développer une véritable alternative politique anti-austérité n’est pas une option pour les sommets syndicaux. Ils ont donc musardé, tergiversé et hésité jusqu’à perdre l’élan impulsé par le premier plan d’action.

    Utilisons l’expérience acquise à l’automne 2014 pour renforcer le mouvement de résistance à venir ! Pourquoi ne pas organiser une concentration de militants début septembre destinée à appuyer la mobilisation vers le 7 octobre ? Des paquets de tracts et d’affiches pourraient y être massivement distribués parmi les militants afin d’appuyer leur travail de mobilisation. Les syndicalistes pourraient y discuter de la manière de mobiliser autour d’eux. Il a par exemple été remarquable de constater à quel point les actions de novembre-décembre étaient plus fortes dans les entreprises et institutions où la mobilisation avait été préparée par des assemblées du personnel, des actions de tractages et de sensibilisation,… Avec cette approche, nous pourrons assurer que la manifestation du 7 octobre soit non seulement une manifestation de masse, mais aussi un événement plus grand encore que la manifestation du 6 novembre 2014 (qui avait réuni entre 120 et 150.000 manifestants).

    Mais il nous faut également voir au-delà de cette date. Tout l’enjeu de cette manifestation doit être de lancer la dynamique d’un nouveau mouvement de masse aboutissant finalement à une nouvelle grève générale nationale. Les actions à venir doivent être discutées entre militants, à la base, et des revendications claires doivent être développées.

    Fin 2014, nous étions à deux doigts de la chute du gouvernement fédéral. Ce dernier n’a été capable de se ressaisir et de poursuivre sur sa lancée antisociale qu’en raison du refus des directions syndicales de donner le dernier coup de pouce. Par la suite sont arrivés un saut d’index, de nouvelles attaques contre les chômeurs et les services publics, le virage fiscal (tax-shift) est passé d’une mesurette destinée à finalement faire un peu contribuer les plus riches à une nouvelle occasion de donner au patronat des cadeaux payés par de nouvelles taxes sur le dos de la population. Il existe peu de soutien pour cette politique. La manifestation du 7 octobre doit constituer le début d’un nouveau mouvement capable de restaurer la confiance de pouvoir vaincre ce gouvernement et sa politique parmi des couches larges de la population.

  • Tract de la CSC Bruxelles-Hal-Vilvorde pour le 7 octobre

    Voici ci-dessous un tract de la CSC Bruxelles-Hal-Vilvorde qui appelle à participer à la manifestation syndicale du 7 octobre prochain faisant également appel à un nouveau plan d'action interprofessionnel en front commun syndical. Nous estimons qu'il s'agit d'une excellente initiative et espérons que d'autres sections syndicales feront de même. En commençant dès maintenant à mobiliser pour cette manifestation du 7 octobre, nous pouvons assurer qu'il ne soit pas possible pour les directions syndicales de dire fin septembre qu'il est trop tard pour lancer une véritable campagne.

    CSC_BHV_tract_071015

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