Tag: 7 octobre 2015

  • Un nouveau plan d’action en octobre – Résistons à l'austérité! Construisons une alternative politique!

    LS203La lutte de masse de l’automne-hiver dernier en Belgique était historique. Le plan d’action syndical avait offert une méthode pour commencer à mobiliser et organiser la principale force sociale dans la société – la classe des travailleurs – pour combattre l’austérité et le gouvernement Michel. La question de l’alternative politique était toutefois l’une des grandes faiblesses du mouvement.

    Par Stéphane Delcros, article tiré de l’édition d’été de Lutte Socialiste. Cet article est également une présentation de cette édition. Nous vous invitons par ailleurs à vous abonner à ce journal de combat.

    Il s’agit même de l’une des causes qui a conduit à l’échec du renversement du gouvernement après la grève générale nationale du 15 décembre. Malgré leurs erreurs et limites, Podemos en Espagne et Syriza en Grèce ont montré qu’il pouvait en être autrement : la gauche peut mettre de côté les partis austéritaires. En Belgique aussi, résister à l’austérité nécessite de disposer d’une alternative politique de gauche.

    Les résultats électoraux de cette dernière période en Espagne et en Grèce montrent d’une part l’ampleur de la recherche – et le potentiel – d’une alternative politique à gauche et, d’autre part, que cette alternative est capable de s’exprimer de manière positive (lire en pages 10 et 11). La question posée très concrètement est la suivante : existe- t-il une autre voie que la politique d’austérité ? Les gouvernements de gauche sont-ils ou non forcés de suivre les lois du capitalisme ?

    En Belgique, beaucoup de travailleurs et de jeunes sont d’accord pour dire qu’il faut virer ce gouvernement de droite austéritaire. Mais si c’est pour le remplacer par – à nouveau – un gouvernement qui comprendrait le PS et qui ferait la même politique antisociale que ces dernières décennies, cela en vaut-il la peine ? (lire en page 2) Sans avoir à disposition un parti qui rompt avec la logique d’austérité et défend une politique de type socialiste, la désillusion pourrait briser une partie du mouvement de lutte.

    Dans la dernière période, le PTB a progressé, aux élections et médiatiquement. C’est clairement une expression de cette recherche d’un autre type de politique par une couche grandissante de la population. Mais ce n’est l’expression que d’une petite partie du potentiel pour une alternative politique à gauche. 85% de la population se dit favorable à un impôt sur les grandes fortunes, l’un des axes du programme du PTB. Mais de par ses méthodes et son approche – très certainement vis-àvis des courants se situant à sa gauche – le PTB ne peut prétendre être à lui seul le représentant de tout ce potentiel (lire en pages 8 et 9).

    Au Parti Socialiste de Lutte (PSL), nous défendons l’idée d’un relais politique pour les travailleurs qui ne soit pas une machine électorale focalisée sur l’obtention d’élus. Les travailleurs et les jeunes n’ont pas seulement besoin de parlementaires et de cartes blanches dans les médias. Nous avons aussi et surtout besoin d’une stratégie de lutte, capable de construire un rapport de force pour briser la logique d’austérité. Dans un tel processus, un aspect important est celui de la construction d’une conscience collective : la compréhension que c’est par la lutte, ensemble, que l’on peut arriver à changer les choses.

    Ce travail de conscientisation, d’organisation de la lutte et de mise en avant d’un programme pour la construction d’une alternative de société anticapitaliste ne peuvent être négligés. C’est notamment ce que construit ‘Socialist Alternative’, le parti-frère du PSL aux USA, notamment autour de notre élue à Seattle Kshama Sawant et de la lutte pour un salaire minimum de 15$ par heure (lire en page 7).

    Un parti de lutte est nécessaire, pour lequel les élections représentent un moyen important, mais uniquement si elles servent à conscientiser et construire un rapport de force à la base, dans la rue, sur les lieux de travail, dans les écoles,… Il nous faut ce parti de lutte ouvert, capable de réunir les différents courants qui traversent le mouvement des travailleurs et la jeunesse dans le respect des spécificités de chacun. Ce véhicule politique, à la fois relais et instrument, pourrait rassembler les diverses expériences de lutte et porter une alternative collective anticapitaliste au travers d’un programme audacieux et capable de faire le lien entre les nécessités quotidiennes actuelles et la nécessité de rompre avec le système capitaliste pour construire une société socialiste (lire en pages 8 et 9).

    En Belgique , ne ratons pas l’opportunité de la manifestation nationale syndicale du 7 octobre (lire en page 3). Construisons un plan d’action décisif autour de cette date pour faire chuter le gouvernement fédéral austéritaire mais aussi pour avancer de manière significative dans le débat portant sur la construction d’une réelle alternative politique !

  • [PHOTOS] Rassemblement contre le dumping social

    À travail égal, salaire égal sur le même lieu de travail !

    Aujourd’hui, quelques milliers de syndicalistes de la CSC, de la FGTB et de la CGSLB se sont réunis place du Luxembourg à Bruxelles, face au Parlement européen, afin de dénoncer les abus liés à la directive «détachement», qui permet à des patrons d’envoyer des travailleurs bosser à l’étranger pour des salaires de misère, ce qui est à la base du dumping social. La situation est devenue intenable dans certains secteurs.

    Plusieurs actions ont eu lieu ces derniers jours contre le dumping social, comme vendredi dernier, quand une trentaine de militants de la FGTB s’étaient rendus au chantier de construction du futur magasin IKEA à Mons pour y rencontrer des travailleurs bulgares, portugais et espagnols employés à des salaires extrêmement bas. Des sociétés belges se sont elles aussi rendues maitres dans le dumping social en engageant des travailleurs étrangers moins payés et qui cotisent dans leur pays d’origine, où les cotisations sociales sont souvent plus basses.

    Le front commun syndical déclarait ce mercredi : “Non seulement ce dumping social laisse sur le carreau des milliers de travailleurs, mais il entraîne des emplois aux conditions de travail et de salaire inacceptables. Cette forme d’exploitation moderne doit cesser.”

    De la tribune, Marc Goblet (FGTB) a rappelé la date du 7 octobre prochain où devrait prendre place, dans le cadre d’un “plan d’action évolutif”, une manifestation massive du front commun syndical. Un rapport plus élaboré arrivera sous peu sur ce site.

    Faisons un succès de la manifestation appelée pour le 7 octobre prochain!

    L’avantage de ce premier plan d’action était qu’il était connu bien à l’avance et construit graduellement autour d’une bonne campagne d’information et de mobilisation vers une grève générale nationale d’ampleur historique. Un de ses points forts fut la (ré)émergence d’assemblées générales du personnel.

    Une concentration de militants début septembre où du matériel de mobilisation et de sensibilisation serait massivement disponible permettrait de sérieusement construire l’élan vers cette étape d’une manifestation de masse nationale. Cette occasion serait également idéale pour annoncer la suite du plan d’action après la manifestation du 7 octobre, autour de l’outil essentiel pour faire chuter ce gouvernement des riches que constitue l’arme de la grève générale nationale.

  • Manifestation de solidarité réussie à Bruxelles : Ne laissons pas les Grecs lutter seuls!

    Stand_grece_solidariteLa solidarité avec la résistance grecque contre les diktats des “institutions”, c’est-à-dire de la Troïka, se développe. Aujourd’hui, les rues de Bruxelles ont vu défiler une manifestation combattive et très réussie qui a donné une expression concrète à ce sentiment de solidarité. Environ 5000 personnes ont participé à l’évènement. Le PSL est notamment intervenu avec son mensuel, Lutte Socialiste, dont l’un des titres était “ne laissons pas les Grecs lutter seuls”. Nos militants ont pu vendre quelque 143 exemplaires de ce journal. Nous avions également avec nous 25 exemplaires du journal de notre organisation-sœur grecque “Xekinima”, qui ont tous été vendus. Nos badges de solidarité ont également rencontré un franc succès. La situation grecque parle à l’imagination, c’est évident. Et comment mieux concrétiser notre solidarité qu’en ouvrant un nouveau front anti-austérité en Belgique ? Donnons suite au plan d’action de l’automne dernier ! La manifestation syndicale du 7 octobre prochain, prévue pour être massive, offre l’opportunité de lancer un nouveau plan d’action ambitieux pour faire tomber ce gouvernement des riches et renforcer le combat contre l’austérité en Europe.

    => Plus d’articles sur la résistance anti-austérité en Grèce

    => Reportage-photo du collectif Krasnyi

    Reportage-photos de PPICS

    Reportage-photos de Jean-Marie Versyp

    Reportage-photos d’Els

  • Rassemblement en défense de nos pensions

    Ce lundi 15 juin, quelques milliers de syndicalistes se sont réunis à l'Esplanade de l'Europe, près de la gare du Midi à Bruxelles, afin d'affirmer très clairement que, contrairement à ce que certains affirment, notre système de pensions reste finançable et que permettre à tous les travailleurs et travailleuses de terminer leur carrière en douceur, à un âge décent et de bénéficier d’une pension légale convenable n’a rien d’une utopie.

    Des syndicalistes rouges, verts et bleus étaient présents, mais ils ont hélas dû repartir sans grandes précisions concernant les suites de la lutte à mener contre l'austérité et le gouvernement Michel… Marc Goblet (FGTB) a bien fait référence à la manifestation nationale prévue pour le 7 octobre prochain et qui doit "avoir l'ampleur de celle du 6 novembre dernier" qui avait réuni entre 120 et 150.000 personnes. Cette mobilisation qui fut la plus grande manifestation syndicale depuis 1986 était la première étape du plan d'action qui a culminé avec la grève générale nationale du 15 décembre.

    L’avantage de ce premier plan d’action était qu’il était connu bien à l’avance et construit graduellement autour d’une bonne campagne d’information et de mobilisation vers une grève générale nationale d’ampleur historique. Un de ses points forts fut la (ré)émergence d’assemblées générales du personnel.

    Faisons un succès de la manifestation appelée pour le 7 octobre prochain!

    Une concentration de militants début septembre où du matériel de mobilisation et de sensibilisation serait massivement disponible permettrait de sérieusement construire l’élan vers cette étape d’une manifestation de masse nationale. Cette occasion serait également idéale pour annoncer la suite du plan d’action après la manifestation du 7 octobre, autour de l’outil essentiel pour faire chuter ce gouvernement des riches que constitue l’arme de la grève générale nationale.

    Photos : PSL-Liège

    Photos : Lisbeth (Anvers)

    Foto’s door Liesbeth:

  • Manifestation de la FGTB: Les femmes en ligne de mire

    18292847640_73b75f5804_zHier, une manifestation a pris place à Bruxelles contre les conséquences de l’austérité pour les femmes. L’appel de la FGTB visait à manifester “Contre les mesures d’austérité du Gouvernement actuel qui touchent davantage les femmes, pour de nouvelles mesures à prendre pour une meilleure conciliation vie professionnelle-vie privée, pour une sécurité sociale forte et une fiscalité plus juste pour les femmes, pour des services publics forts.”

    L’allongement de la carrière par relèvement de l’âge de la retraite et de la retraite anticipée, la Suppression de l’allocation ONEm pour les crédits-temps sans motif et plus d’assimilation pour la pension, la diminution de la garantie de revenu pour les temps partiels involontaires,… Toutes ces mesures asociales renforcent la dépendance financière des femmes et auront un impact sur tous. Pendant ce temps, les attaques contre les services publics assurent que de plus en plus de tâches retombent sur les ménages, et principalement sur les femmes. Ce travail bénévole représenterait 150.000 emplois à temps plein selon une récente étude.

    Il est bien évidemment correct de la part de la FGTB d’attirer l’attention sur ces points, mais il en faudra plus pour en finir avec cette politique. Le PSL était présent à cette manifestation avec un tract qui déclarait notamment: “L’avantage du premier plan d’action est qu’il était connu bien à l’avance et construit graduellement autour d’une bonne campagne d’information et de mobilisation vers une grève générale nationale d’ampleur historique. Un de ses points forts fut la (ré)émergence d’assemblées générales du personnel. Faisons un succès de la manifestation appelée pour le 7 octobre prochain! (…) Une concentration de militants début septembre où du matériel de mobilisation et de sensibilisation serait massivement disponible permettrait de sérieusement construire l’élan vers cette étape d’une manifestation de masse nationale. Cette occasion serait également idéale pour annoncer la suite du plan d’action après la manifestation du 7 octobre, autour de l’outil essentiel pour faire chuter ce gouvernement des riches que constitue l’arme de la grève générale nationale.”

    Photos de PPICS.

  • Femmes & austérité : Pour un nouveau plan d’action jusqu’à la chute du gouvernement des riches!

    Les femmes, premières victimes de l’austérité

    we-can-do-itLes femmes sont particulièrement touchées par la détérioration des pensions et des allocations de chômage, le gel des salaires, la limitation de l’accès aux soins, le démantèlement des services publics, etc.

    Tract du PSL à l’occasion de l’action “Les femmes en ligne de mire”

    Les mesures d’attaque frontale contre nos conditions salariales et de travail prises par le gouvernement Michel sont légion, citons quelques exemples :

    • Allongement de la carrière par relèvement de l’âge de la retraite et de la retraite anticipée. Ceci alors qu’en moyenne, les femmes n’atteignent déjà qu’une carrière de 34 ans compte tenu du fait que la moitié d’entre elles travaillent à temps partiel et que ce sont souvent elles qui interrompent leur carrière pour pallier à la pénurie de services publics en matière d’accueil des enfants et de soins aux personnes moins valides. Outre le relèvement de l’âge de la retraite et de la retraite anticipée, il est également question d’un système de pension à points par lequel les travailleurs gèreraient leur carrière en capitalisant des points s’ils ne prennent pas leurs congés ou effectuent des heures supplémentaires. Une nouvelle façon de saper dans les acquis (conquis !) sociaux qui touchera encore plus les femmes.

    • Suppression de l’allocation ONEm pour les crédits-temps sans motif et plus d’assimilation pour la pension. Le crédit-temps de fin de carrière étant quant à lui porté de 55 à 60 ans ! Ceci alors que ces formules sont largement utilisées par les femmes afin de mieux concilier vie privée et vie professionnelle.

    • Allocation de garantie de revenu rabotée de moitié pour les temps partiels involontaires.

    Toutes ces mesures asociales renforcent la dépendance financière des femmes et auront un impact sur tous.

    Elles permettent de poursuivre la précarisation et la flexibilisation du travail. Comme nous l’avons vu au travers du temps partiel vers lequel les femmes ont été poussées et qui a fini par s’imposer comme la règle dans certains secteurs, comme celui de la grande distribution. Un secteur à bas salaires a ainsi été instauré.

    Il nous faut donc lutter, tous ensemble, hommes, femmes, jeunes, actifs, travailleurs sans emploi contre la précarisation du travail et la flexibilité accrue qui nous est imposée, au travers d’un nouveau plan d’action jusqu’à la chute du gouvernement Michel et de toute la politique d’austérité.

    Pour un nouveau plan d’action !

    L’avantage du premier plan d’action est qu’il était connu bien à l’avance et construit graduellement autour d’une bonne campagne d’information et de mobilisation vers une grève générale nationale d’ampleur historique. Un de ses points forts fut la (ré)émergence d’assemblées générales du personnel.

    Faisons un succès de la manifestation appelée pour le 7 octobre prochain! Avec les 120.000 à 150.000 personnes réunies le 6 novembre dernier à Bruxelles, les syndicats avaient su attirer à leur suite d’importantes couches de la jeunesse, du secteur socio-culturel,… jusqu’à de petits indépendants! Ce potentiel est toujours bien présent.

    Une concentration de militants début septembre où du matériel de mobilisation et de sensibilisation serait massivement disponible permettrait de sérieusement construire l’élan vers cette étape d’une manifestation de masse nationale.

    Cette occasion serait également idéale pour annoncer la suite du plan d’action après la manifestation du 7 octobre, autour de l’outil essentiel pour faire chuter ce gouvernement des riches que constitue l’arme de la grève générale nationale.

    • Rétablissement total de l’indexation, négociations salariales libres et salaire minimum de 15 euros bruts de l’heure !

    • Pas de sape des contrats de travail pour la sous-traitance, le recours à l’intérim ou d’autres boulots précaires !

    • Bas les pattes du statut des fonctionnaires ! Aucun démantèlement des services publics ! Aucune privatisation ou libéralisation ! De l’insourcing au lieu de l’outsourcing !

    • Bas les pattes de nos pensions. Maintien de la prépension et de la retraite anticipée!

    • Augmentation des pensions à minimum 75% du dernier salaire avec un minimum de 1500 euros par mois!

    • Ni chasse aux chômeurs, ni dégressivité, ni service communautaire ! Attaquons le chômage par la diminution généralisée du temps de travail à 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires!

    • Nationalisation des secteurs clés de l’économie sous contrôle démocratique de la collectivité ! L’économie de marché chaotique et la course aux profits n’offrent aucune garantie d’emplois. Pour une économie planifiée et contrôlée démocratiquement par la collectivité : pour un socialisme démocratique et moderne !

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