Tag: Solidarité internationale

  • Brésil : La conseillère du PSOL Marielle Franco assassinée à Rio de Janeiro

    Le 14 mars, Marielle Franco, membre chevronnée du PSOL (Parti du Socialisme et de la Liberté) à Rio de Janeiro, a été exécutée de façon barbare en plein centre-ville. Anderson Pedro Gomes, le conducteur de la voiture, fut aussi tué dans l’attaque.

    L’enquête policière a relevé la présence de neuf coups de feu dans la vitre arrière de la voiture, démontrant que les meurtriers visaient Marielle, et savaient précisément où elle se trouvait dans la voiture malgré les vitres teintées.

    Marielle avait 39 ans et une fille de 18 ans. Femme noire et bisexuelle, elle vivait dans la Favela de Maré, à Rio, où elle travaillait à la défense des femmes noires et des droits humains. Elle était une militante de longue date pour toutes causes justes dans l’intérêt des pauvres de la ville.

    En 2016, elle a été la cinquième candidate à recueillir le plus de votes pour accéder au conseil de Rio en tant que candidate du PSOL. En tant que conseillère, elle a joué un rôle de premier plan dans la lutte contre la violence policière barbare dans les favelas de Rio contre les populations pauvres et noires.

    Au Brésil, un jeune noir est assassiné toutes les 21 minutes. Sur 100 personnes assassinées au Brésil, 71 sont noires. Les meurtres de femmes noires ont augmenté de 22% entre 2005 et 2015, alors que les décès de personnes non-noires ont diminué de 7,4% au cours de la même période.

    Au début de février, le gouvernement Temer a décrété une intervention fédérale dans l’État de Rio de Janeiro dans des questions relatives à la sécurité publique. Il a alors mis un général de l’armée en charge de la sécurité et a promu l’intervention militaire dans les favelas et les communautés.

    Cela a conduit aux mêmes pratiques répressives et abusives que les troupes brésiliennes ont exécutées en Haïti dans le cadre d’une mission des Nations Unies, cette fois mises en œuvre contre les habitants pauvres des favelas de Rio.

    Marielle Franco était une cheffe de file de l’opposition à cette intervention. Deux semaines auparavant, elle était nommée à la tête de la commission mise en place par le conseil pour superviser l’intervention.

    Trois jours avant son assassinat, Marielle a dénoncé les actions arbitraires et abusives de la police militaire dans la favela Acari, dans laquelle des résidents ont été assassinés et tués par le 41e bataillon de la police militaire, connu sous le nom de « bataillon de la mort ».

    La corruption, la violence et le racisme de la police militaire de Rio et leurs liens avec les groupes d’extermination sont évidents. Il ne fait aucun doute que le meurtre de Marielle est lié à sa lutte contre cette situation.

    Au cours des dernières années, principalement après le coup d’Etat parlementaire qui a porté Michel Temer au pouvoir, le Brésil a vu une augmentation qualitative de la répression étatique et extra-institutionnelle contre les mouvements sociaux.

    Cette répression et la criminalisation des mouvements sociaux et de leurs dirigeants peuvent compter sur de nouvelles mesures institutionnelles introduites par le PT (Partido dos Trabalhadores, Parti des Travailleurs) au gouvernement, principalement pendant la Coupe du monde et les Jeux olympiques.

    Nous avons vu des militants et des leaders systématiquement menacés, attaqués et tués. Deux jours avant l’assassinat de Marielle, un dirigeant du peuple amazonien, Paulo Sérgio Almeida Nascimento, 47 ans, a été assassiné suite à quatre balles reçues alors qu’il se trouvait devant sa maison à Barcarena (État de Para). Paulo menait une lutte contre la compagnie minière norvégienne, Hydro, qui voulait construire un bassin dans cette région malgré l’impact dramatique de celui-ci sur l’environnement et la vie de la population locale.

    À la suite de la crise ainsi que des attaques contre les travailleurs et les pauvres, la résistance s’est manifestée à tous les niveaux, même si celle-ci n’a pas encore la coordination et la stratégie nécessaires pour décrocher la victoire. Il est fondamental que nous unissions les luttes pour la défense de nos vies et de nos droits. Il est crucial de construire une gauche, une alternative socialiste pour la classe ouvrière et toutes les personnes opprimées et exploitées.

    Pour Marielle Franco, pour Paolo Sergio, et pour tous les noirs, les peuples indigènes, les syndicalistes et les activistes des mouvements sociaux, notre lutte doit continuer avec encore plus de force, d’unité et d’organisation.

    LSR (section brésilienne du Comité pour une internationale Ouvrière, dont le PSL est la section belge) prend part à cette lutte. Nous ne garderons pas le silence et nous ne les laisserons nous empêcher de combattre pour nos vies.

    Marielle presente! Hoje e sempre!

  • Solidarité avec Afrin ! Résistance populaire contre l’occupation turque !

    Action de solidarité à Bruxelles ce 3 mars. Photo : Mario

    La fin de l’Etat islamique ne signifie pas celle de l’instabilité – la seule issue est l’action indépendante des masses

    Des centaines de milliers de personnes (combattants ou civils) ont perdu la vie au cours de la guerre contre le ‘‘califat’’ de l’Etat islamique (Daesh) en Irak et en Syrie. Sans compter toutes les victimes d’attentats au Yémen et ailleurs dans le Moyen-Orient et dans le monde. Sans compter les milliers de femmes yazidies enlevées et forcées à devenir des esclaves sexuelles. Sans compter les centaines de milliers de personnes dont la vie a été plongée dans l’horreur et le chaos. Ce chaos, hélas, ne disparaitra pas avec le prétendu ‘‘califat’’.

    Par Nicolas Croes

    S’il y a bien un terme adéquat pour correspondre à l’état actuel du monde capitaliste, c’est celui ‘‘d’explosif’’. Depuis l’éclatement de la crise économique, l’instabilité politique et sociale a gagné en intensité, de même que la concurrence – voire les conflits – entre les diverses grandes puissances et leurs alliés. A l’aube du 21e siècle, les Etats-Unis régnaient en véritables ‘‘gendarmes du monde’’ à l’autorité incontestée. Il n’a pas fallu 20 ans pour que cette situation vole en éclats.

    Casse-tête et migraines dans les Etats-majors

    Ce 20 mars, cela fera 15 ans que l’Irak a été envahie par la coalition dirigée par les Etats Unis. A l’époque nous avions activement participé au mouvement anti-guerre – sans pour autant accorder le moindre soutien à la dicta ture de Saddam Hussein – en expliquant notamment que l’occupation ouvrait la voie à ‘‘plusieurs Saddam’’. Les évènements qui suivirent nous ont tragiquement donné raison.

    Aujourd’hui se profilent les premières élections législatives post-Daesh, le 12 mai, dans un pays dévasté. Au Nord du pays, dans le Kurdistan irakien, les aéroports sont fermés et les fonctionnaires kurdes ne reçoivent plus de salaire de la part des autorités irakiennes en punition du référendum d’indépendance de septembre 2017 (92,7% des Kurdes irakiens ont voté en faveur de l’indépendance avec une participation de plus de 72%).

    Ailleurs dans le pays, ‘‘Si le processus de stabilisation ne commence pas vite, les germes sont là pour que ressurgissent d’autres formes de terrorisme’’, a déclaré le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français, venu à Bagdad soutenir le Premier ministre irakien Haïder Al-Abadi. La reconduction de ce dernier pour un second mandat est loin d’être acquise après le 12 mai. Pour lui, la reconstruction du pays nécessite 88 milliards de dollars (71 milliards d’euros). Les alliés de l’Irak ont, le 14 février, promis de mobiliser 30 milliards de dollars seulement. Que restera-t-il de ces maigres promesses ? Mystère. Ce qui est certain, c’est que les nouveaux marchés qui s’ouvrent aux entreprises font l’objet d’une attention bien plus soutenue de la part de la France, des Etats-Unis, de la Turquie, de l’Arabie saoudite, du Qatar, du Koweït…

    Après des décennies de chaos activement provoqué et entretenu par les puissances occidentales, toutes les forces en présence recherchent une certaine stabilité. Mais leurs intérêts divergent profondément. En mai 2017 a pris place le sommet de Riyad durant lequel Trump, le souverain saoudien Salmane, le président égyptien al-Sissi et d’autres dirigeants arabes se sont engagés à ‘‘combattre le terrorisme’’ de concert. Le 23 novembre, un sommet tripartite a réuni les présidents russe, iranien et turc. L’Iran et la Turquie se sont rapprochés, notamment du fait de leur opposition commune au référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.

    La France, tout d’abord, puis les Etats-Unis ont fait une volte-face concernant le régime de Bachar al-Assad, considéré comme faisant partie de la solution post-Daesh tandis que ce dernier et ses alliés, la Russie, le Hezbollah, les milices chiites irakiennes pro-iraniennes et l’Iran ont tenté d’occuper le plus de terrain possible pour l’après-Daesh, y compris à la frontière irakienne, pour pouvoir exiger une certaine légitimité sur tout le pays. Les Etats-Unis ont tenté d’amener le Premier ministre irakien à se rapprocher des Saoudiens mais, lors de la réunion de la Ligue arabe de la mi-novembre, le gouvernement irakien a refusé de condamner le Hezbollah et l’Iran. Une des clés de compréhension de cette attitude réside dans l’incorporation de milices chiites soutenues par l’Iran dans les forces de sécurité irakienne.

    La lutte indirecte entre l’Iran et l’Arabie saoudite qui prend actuellement place au Yémen pourrait s’étendre en Irak. Les régimes sunnites sont de plus divisés quant à l’impatience inconsidérée de Trump. Les Etats du golfe, surtout l’Arabie saoudite et l’Egypte, reprochent au Qatar son soutien aux Frères Musulmans, à Al Jazeera et à l’Iran.

    L’épine kurde dans le pied des différentes puissances

    L’équilibre des forces est précaire dans toute la région. Pacifier les parties en lutte et instaurer un partage du pouvoir stable en Syrie, en Irak et, par extension, dans tout le Moyen Orient, est aujourd’hui plus éloigné que jamais.

    Jadis, l’Occident espérait que le régime d’Erdogan pourrait servir d’exemple d’une démocratie musulmane moderne et modérée qui réussirait également à repousser l’influence du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et deviendrait un modèle pour toute la région. Ces illusions ont été balayées par les victoires militaires des Kurdes syriens, la victoire électorale du parti HDP (Parti démocratique des peuples, pro-kurde) en 2015, l’arrêt de la croissance économique, puis le coup d’Etat manqué de juillet 2016 suivi d’une énorme répression et de l’installation d’un état d’urgence permanent et enfin d’un référendum sur une dictature présidentielle dans l’Etat turc.

    Depuis le 20 janvier, l’Etat turc a lancé une offensive sanglante contre les Kurdes à Afrin, dans le nord de la Syrie, dans le prolongement de l’offensive dévastatrice menée en 2016 contre les régions kurdes de Turquie. Ce n’est qu’en 2016 que des avions turcs ont bombardé pour la première fois les bases de Daesh en Syrie. Mais le prétexte de la prétendue ‘‘guerre contre le terrorisme’’ des forces occidentales a été saisi par le régime d’Erdogan pour couvrir le bombardement des forces kurdes qui combattaient Daesh sur le terrain ! Plutôt qu’une victoire kurde, l’Etat turc préférait très clairement que Daesh l’emporte.

    Les Kurdes composent une nation sans Etat, divisée entre l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie depuis l’accord conclu après la Première guerre mondiale entre puissances impérialistes pour découper la région. Dans l’instabilité créée par la guerre en Irak de 2003, ils ont développé des zones autonomes en Irak et en Syrie. Le régime turc craint ce que cela pourrait signifier pour la Turquie elle-même.

    Les combattants kurdes ont fait preuve d’héroïsme dans leur lutte contre Daesh. Mais bon nombre de leurs gains ont été réalisés aux côtés d’attaques aériennes des forces russes et américaines. Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) ont à plusieurs reprises averti que les États-Unis et la Russie n’étaient pas des amis du peuple kurde. Ils utilisent les combattants kurdes quand cela leur convient pour les abandonner ensuite tout aussi facilement. C’est ce que nous avons brutalement vu se produire en 1991, lorsque George H. W. Bush a encouragé un soulèvement contre Saddam Hussein pour ensuite laisser les Kurdes être massacrés. La même chose menace maintenant de se produire à Afrin: une fois Daesh vaincu, les Etats-Unis et la Russie ont permis à la Turquie de faire déferler sa machine de guerre.

    Pour une résistance de masse !

    Les Kurdes ont bien entendu le droit de se défendre. Le plus efficace serait au moyen de comités de défense démocratiques, non sectaires et multiethniques, capables de donner un rôle actif à la population. Les territoires actuellement sous contrôle kurde sont peuplés d’Arabes, de Turkmènes et de Kurdes. Il est vital de faire appel à ces masses pour qu’elles s’organisent ensemble. En défendant le droit à l’autodétermination des peuples, il serait possible de construire un mouvement qui résisterait aux attaques turques et s’adresserait aux travailleurs et aux pauvres de toute la région.

    Il est également important de lancer un appel à la classe ouvrière en Turquie. Dans une situation aussi terrible, cela peut sembler éloigné. Un tel appel doit reposer sur un programme de défense des droits démocratiques, pour de bons emplois et des logements décents mais aussi pour que les vastes ressources de la région soient détenues et contrôlées démocratiquement par la collectivité, au bénéfice de tous. Les travailleurs et les pauvres en Turquie n’ont rien à gagner de l’oppression des Kurdes, qui ne fait que renforcer le gouvernement et les patrons qui les exploitent et les oppriment également.

    La plus grande crainte des riches, des grands patrons et des propriétaires terriens ainsi que de leurs représentants politiques serait le rassemblement des travailleurs kurdes, irakiens, turcs, syriens et iraniens dans un mouvement qui pourrait défier les gouvernements locaux, les impérialistes et le capitalisme lui-même.

    Nous soutenons le droit démocratique du peuple kurde à l’autodétermination, y compris, s’il le souhaite, jusqu’à la pleine autonomie et à l’établissement d’États indépendants ou d’un État commun à tous les Kurdes. Une confédération socialiste sur base volontaire au Moyen-Orient permettrait à tous les peuples de décider librement et démocratiquement de leur destin.

    Sur Twitter, un jeune syrien réagissait ainsi aux bombardements du régime syrien sur la Ghouta (à l’est de Damas) : ‘‘Qu’est-ce que cette humanité qui envoie des navettes sur Mars et qui ne peut rien faire pour sauver des vies qu’on assassine ?’’ C’est sur ce type de contradictions que repose le système capitaliste. Il sera plus facile de renverser ce système que d’obtenir la paix et le respect des peuples en restant dans ses étroites limites.

  • Bruxelles. Action de solidarité contre l’intervention turque à Afrin

    Un rassemblement a eu lieu ce samedi à Bruxelles pour dénoncer l’invasion turque à Afrin, en Syrie. Ce n’est pas la première action qu’il y a eu sur ce sujet, mais la guerre se poursuit et a passé le cap des 40 jours. L’intervention de l’Etat turc vise à le positionner pour la situation post-Daesh et à empêcher que les régions autonomes kurdes de Syrie ne puissent servir d’exemple au peuple kurde de Turqui. Avec cette guerre, le président-dictateur turc Erdogan essaye également de favoriser les sentiments nationalistes pour renforcer son assise sur la société.

    Photos de Mario (Bruxelles)

    Protest tegen Turkse inval in Afrin // Foto's door Mario

  • ULB. Action de solidarité et débat contre la répression au Soudan

    Ce jeudi 8 février, des militants des Etudiants de gauche Actifs et de la Coordination des sans-papiers ont mené campagne à l’ULB pour dénoncer la répression qui frappe les mobilisations sociales en cours au Soudan.

    Depuis le 8 janvier, les pauvres et les travailleurs sont descendus en masse dans les rues pour dénoncer un budget 2018 qui prévoit de nombreuses mesures d’austérité, parmi lesquelles la suppression de divers subsides pour les denrées alimentaires ou l’essence. Le régime a réagi comme à son habitude, en arrêtant manifestants, activistes, opposants et journalistes critiques. Un mois après le début de ces mobilisations, les personnes présentes à l’ULB entendaient exprimer leur solidarité avec les masses en lutte pour prendre en main leur destinée.

    Il était également question de célébrer la libération de Mohamed Diaeldin Mohamed Satti, un activiste de 21 ans lié au Comité pour une Internationale Ouvrière détenu deux semaines durant par le régime. Il a pu être libéré il y a quelques jours en raison d’une intense campagne de solidarité. Le combat doit dorénavant ce poursuivre, pour la libération de tous les prisonniers politiques, pour la chute du régime dictatorial soudanais et pour l’instauration d’une société débarrassée de l’élite capitaliste corrompue !

    Le sujet a bien entendu une résonance particulière en Belgique, puisque le gouvernement fédéral a collaboré avec le régime soudanais dans le cadre de sa cruelle politique d’asile.

    Comment poursuivre la lutte ?

    A la suite de cette petite action, un débat a eu lieu dans les locaux de l’ULB à l’initiative des Etudiants de Gauche Actifs. La discussion politique fut très riche. La présence des militants de la Coordination des sans-papiers et leur contribution ont été des éléments véritablement déterminant pour la réussite du débat. La nécessité d’unifier les luttes contre toute la politique du gouvernement et la compréhension que ce dernier utilise le dossier de la migration pour diviser la population et mieux faire passer sa politique d’austérité ont été deux éléments particulièrement frappants dans la discussion.

    Les orateurs ont, dès leur introduction, accentué la nécessité de mettre en cause le type de société dans laquelle nous vivons, le capitalisme. Pourquoi donc laisser 82% des richesses produites aux mains du pourcent le plus riche quand le reste de l’humanité voit ses conditions de vie se détériorer ? Pour certains des plus précaires, comme c’est le cas pour nos camarades sans-papiers, cela se traduit par la clandestinité, la surexploitation et la répression féroce. Arracher les moyens de production des mains des capitalistes, et donc leur pouvoir, constitue une conclusion importante de ce débat. Tant concernant la lutte sociale en Belgique que celle qui se mène au Soudan et ailleurs.

    Les Etudiants de Gauche Actifs et la Coordination des sans-papiers entendent faire vivre la mobilisation pour la manifestation du 25 février sur le campus. Nous avons décidé de nous retrouver dans les jours qui viennent sur l’ULB pour mener cette campagne de concert.

    ULB. Action de solidarité et débat contre la répression au Soudan

  • Soudan. Mohamed Satti est libéré, la campagne internationale de solidarité a porté ses fruits!

    Notre camarade soudanais du Comité pour une Internationale Ouvrière Mohammed Satti (Hamudi) a été libéré hier soir, le jeudi 2 février. Il a été détenu par les autorités soudanaises plus de deux semaines pour avoir participé à une manifestation anti-régime dans la capitale, Khartoum. Hamudi a été ramené chez lui par une voiture de police vers 21h30, heure locale.

    Il ne fait aucun doute que la libération de Hamudi est le fruit des pressions incessantes exercées sur les autorités soudanaises par la campagne internationale de solidarité organisée par le Comité pour une Internationale Ouvrière et ses sections à travers le monde. Le bruit grandissant autour de l’affaire Hamudi a fait en sorte que son maintien en détention devenu gênant pour le gouvernement soudanais.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière salue cette victoire sur l’Etat soudanais et tient à remercier tous ceux qui ont mené campagne pour que notre camarade puisse sortir de prison. Cependant, des dizaines de militants de l’opposition sont toujours détenus dans de terribles conditions par le régime et doivent également être libérés.

    Des manifestations contre les hausses des prix ont encore éclaté ce mercredi à Khartoum, Wad Medani, Zalingei et dans d’autres villes. D’autres manifestants ont été arrêtés. Cela met en lumière la nécessité de construire un mouvement sur le long terme qui puisse non seulement résister à la répression de l’Etat mais aussi renverser la dictature capitaliste d’Omar el Béchir.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière exige la libération de tous les prisonniers politiques qui luttent contre le régime soudanais et continuera de faire campagne pour aider à pousser de l’avant la lutte du peuple soudanais pour un Soudan libre, démocratique et socialiste.

    Voici ci-dessous quelques photos de solidarité qui ont accompagné cette campagne d’actions, de lettres de protestations,…

    Campagne de solidarité pour la libération de Mohamed Satti

  • Action “libérez Mohamed Satti” contre la répression au Soudan

    Jeudi 8 février, action devant l’ambassade du Soudan à 18h et débat à l’ULB à 19h (EGA, Amnesty International ULB & la Coordination des sans-papiers).

    Action de protestation pour la libération de Mohamed Satti et de tous les prisonniers politiques au Soudan !

    Jeudi 8 février, nous manifesterons devant l’ambassade du Soudan, à proximité de l’ULB, contre la répression brutale du gouvernement soudanais face au mouvement social. Le cercle des Etudiants de Gauche Actifs est en lien avec des activistes sur place. Cela fait presque deux semaines que notre camarade soudanais Mohamed Satti (Hamudi) a été arrêté à Khartoum et nous n’avons toujours aucune nouvelle tangible de sa part.

    C’est lors de la journée de protestation du 17 janvier qu’Hamudi a été arrêté. Près de 200 opposants politiques ont été incarcérés. Leurs familles et avocats ne sont pas autorisés à les rencontrer, et le service de sécurité n’a fourni aucune preuve de leur jugement, localisation ou conditions de détention. L’idée qu’ils ont été torturés est maintenant un fait avéré, comme l’a montré la journaliste soudanaise Amal Habani, qui a fait partie des détenus et a été grièvement blessée après avoir été torturée avec une matraque électrique.

    L’élément déclencheur des protestations a été le doublement du prix du pain après que le gouvernement brutal d’Al-Beshir ait confié les importations céréalières au secteur privé, dans le cadre d’une politique d’austérité. Cette mesure a pris place sur fond de misère extrême (jusqu’à 75% de taux de pauvreté dans certaines zones) et de vastes pénuries dans la santé, l’éducation ou l’accès à l’eau potable.

    L’administration Trump a abandonné les sanctions contre le Soudan, la France a invité le ministre soudanais des affaires étrangères à Paris et l’Angleterre organise un forum de commerce et d’investissement entre le Royaume-Uni et le Soudan. En Belgique, le gouvernement coopère avec la dictature soudanaise. C’est avec ce régime que Francken veut travailler pour identifier les réfugiés soudanais et les renvoyer là-bas, ne respectant pas la protection subsidiaire (stipulée par la convention de Genève) s’il y a risque d’un traitement dégradant et inhumain dans leur pays d’origine. Le gouvernement Michel utilise les sans-papiers et les réfugiés comme des boucs émissaires qui seraient responsables des trous dans la Sécurité Sociale. Il essaye de nous monter les uns contre les autres et de détourner l’attention en stimulant le racisme pendant qu’il détruit notre sécurité sociale.

    EGA ULB, le Cercle Amnesty International – ULB veulent témoigner toute leur solidarité avec les jeunes et les travailleurs et tous ceux qui luttent contre la pauvreté et la violence au Soudan. RDV à 18h devant le Foyer pour rejoindre l’ambassade du Soudan (avenue Roosevelt, 124) et exiger la libération de Mohamed Satti et de tous les prisonniers politiques au Soudan!

    Nous vous demandons également d’envoyer tous vos messages de protestation et vos photos de solidarité sur ces deux adresses email: mut@isoc.sd et info@sudan.gov.sd, avec des copies vers egaulb@gmail.com

    L’action sera suivie d’un débat à 19h à l’ULB contre la politique migratoire de Francken et pour la manifestation nationale de solidarité avec les migrants du 25 février. Avec des orateurs de la Coordination des sans-papiers de Belgique, des Étudiants de Gauche Actifs et du Cercle Amnesty International ULB.

    >> Évènement Facebook

  • Rassemblement de solidarité avec Afrin à Bruxelles

    Samedi 27 janvier, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à la gare de Bruxelles central pour dénoncer l’invasion turque d’Afrin. Après la défaite de Daesh en Syrie, plusieurs puissances tentent de renforcer leur position et de saper celle des autres acteurs. Le régime turc veut renforcer son influence régionale et, en même temps, saper la possibilité d’une autonomie kurde dans le nord de la Syrie. Les États-Unis et la Russie regardent et ne veulent rien mettre en travers du chemin de leur allié turc. Les principales victimes sont encore une fois les gens ordinaires, d’abord et avant tout la population d’Afrin.

    Ce rassemblement n’était pas un événement isolé. Dans de nombreux pays, les Kurdes sont descendus dans la rue par solidarité avec le peuple d’Afrin et contre la guerre du régime d’Erdogan. A Bruxelles, les manifestants kurdes ont reçu la solidarité de VZW Peace et d’autres organisations, y compris le PSL. Comme d’habitude, toutes les organisations présentes ont eu la possibilité d’expliquer leur position dans un micro ouvert. Nous avons distribué le tract disponible ici.

    #SolidarityWithAfrin // Liesbeth

  • Samedi : Manifestation contre l’invasion turque d’Afrin

    Samedi prochain, il y aura une action à Bruxelles contre l’invasion turque de d’Afrin, une enclave du Nord de la Syrie. Ce raid vise le peuple kurde, tant à Afrin qu’à l’étranger. Le régime turc veut de plus se positionner en Syrie après la chute du “califat” de Daesh. Nous reviendrons sous peu sur la situation à Afrin avec un article de notre organisation sœur turque. Voici l’appel pour la manifestation de samedi. Le PSL soutient cet appel et sera présent.

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    Le régime turc de l’AKP et ses milices ont entamé le 20 janvier une guerre contre Afrin, une enclave du nord de la Syrie dotée d’un gouvernement démocratique, multiculturel et égalitaire. Afrin n’a jamais représenté une menace pour la Turquie. À la suite de cette agression, des dizaines de civils ont déjà été tués et blessés. Afrin était l’un des endroits les plus calmes du nord de la Syrie et un endroit sûr pour des centaines de milliers de réfugiés venant d’autres parties de l’Etat syrien.

    La population d’Afrin et ses nombreux réfugiés sont à la merci de l’Etat turc et des puissances internationales et régionales qui jouent un jeu géopolitique pervers. Et pourtant, c’est à cause des forces démocratiques syriennes et des unités d’autoprotection kurdes, avec le soutien international, que État islamique a été vaincu dans le nord de la Syrie. Maintenant, ils sont laissés à leur sort.

    Nous demandons à la Belgique, à l’UE et à la communauté internationale de :
    – condamner la guerre menée par le régime turc
    – arrêter le commerce d’armes avec la Turquie
    – prendre de toute urgence des mesures menant à la fin des hostilités et au retrait des troupes turques
    – lancer des initiatives diplomatiques qui aboutiront à une trêve durable et à des négociations politiques
    – aider à garantir la liberté d’expression et d’association dans l’Etat turc

    > Événement Facebook

  • Soudan: Pour la libération de Mohamed Satti et de tous les prisonniers politiques !

    Mohamed Diaeldin Mohamed Satti, 21 ans, connu sous le nom de “Hamudi”, est l’un des manifestants qui ont été arrêtés par l’État soudanais la semaine dernière, dans le cadre de la réponse brutale du régime d’Al-Beshir à la vague de protestations suivi contre la flambée des prix et l’austérité. L’arrestation de Hamudi a eu lieu mercredi dernier après-midi , alors qu’il participait à une marche pacifique dans le centre de Khartoum.

    Selon certaines informations, plus de 400 militants politiques et manifestants seraient actuellement détenus dans le pays, dont neuf membres du bureau politique du Parti communiste soudanais, des dirigeants du Parti national Umma et la militante de longue date Ilham Malik Salman Salman Ahmed. Cette campagne d’arrestations massives s’est étendue aux journalistes soudanais et étrangers qui faisaient des reportages sur les manifestations. Elle met en lumière la crainte du régime que toute forme de critique, même légère, de ses politiques pourrait être l’étincelle donnant lieu à une une révolte de masse.

    D’après les manifestants libérés, les services de sécurité obligent les détenus à signer un document dans lequel ils s’engagent à cesser toute manifestation ou activité politique à l’avenir. Ceux qui ont refusé de signer, comme Hamudi, ont été gardés à l’intérieur. Les détenus se voient refuser la visite de leur famille, se font raser la tête et sont victimes de mauvais traitements physiques.

    Le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, dont le PSL/LSP est la section belge) exige la libération immédiate de Mohamed Satti “Hamudi” ainsi que de tous les autres prisonniers politiques. Nous appelons tous nos sympathisants internationaux à protester contre les autorités, les ambassades et les consulats soudanais dans le monde entier. Nous appelons tous ceux qui le peuvent à exprimer leur solidarité avec Hamudi et les autres détenus en envoyant des photos et des messages de soutien à cwi@worldsoc.co.uk.

    En Belgique, une action aura lieu à Bruxelles demain, ce vendredi 26 janvier, à 13h, à l’ambassade du Soudan, Avenue Franklin Roosevelt 124.

    >> Quelques éléments de contexte et exemple de lettre de protestation

    Ci-dessous, quelques photos d’actions de protestation et de solidarité qui ont déjà eu lieu ces derniers jours, de différentes parties du monde.

    Nigeria

    Belgique

    Mexique

    Angleterre et Pays de Galles

    INDIA:

     

    Suède

     

     

  • Israël/Palestine : Stop aux arrestations d’adolescents, fin de l’occupation !

    Ahed Tamimi, 16 ans, et sa cousine de 21 ans, Nour Tamimi, ont été arrêtées il y a trois semaines dans la nuit du 19 décembre, lors d’un raid militaire sur leur maison dans le village de Nabi Saleh, en Cisjordanie. La mère d’Ahed, Neriman Tamimi, a été arrêtée alors qu’elle se rendait au poste de police pour savoir ce qui était arrivé à sa fille. Les ordinateurs portables et les téléphones de la famille ont été confisqués par l’armée.

    Par Neta Most, Socialist Struggle / Nidal Ishtiraki (CIO en Israël / Palestine)

    Tout cela est la conséquence d’une vidéo documentant les deux jeunes femmes faisant face à deux soldats armés avec un gilet pare-balles et essayant à mains nues de les sortir de chez elles. Quelques minutes plus tôt, un proche d’Ahed, Muhammad Tamimi, âgé de quinze ans, avait grièvement été blessé après avoir reçu une balle en métal plaquée de caoutchouc dans la tête.

    Il ressort clairement du film que les soldats n’ont jamais été blessés ou même menacés. Ils ont gardé leurs armes, mais sont repartis sans les arrêter ni les attaquer. La publication de l’incident a provoqué un tollé parmi la droite israélienne, de l’extrême-droite fasciste de Benzi Gupstein et de ‘‘The Shadow’’ (un rappeur devenu ardent défenseur de l’extrême-droite sur les médias sociaux) aux ministres de la sécurité, Lieberman, et de l’éducation, Bennet. Ce dernier a exigé l’arrestation de la jeune fille pour avoir osé expulser un soldat de chez elle dans les territoires occupés.

    Ces arrestations hautement couvertes par les médias, avec explications d’un porte-parole de l’armée israélienne, semblent être un acte de vengeance visant à montrer que si les soldats s’étaient retirés face aux protestations d’habitant non armés, cela n’étaient rien de plus qu’un geste tactique. Les arrestations visent aussi à dissuader les jeunes Palestiniens de se battre contre l’occupation, particulièrement à la suite des manifestations qui ont suivi les déclarations de Trump concernant Jérusalem et l’emplacement de l’ambassade des Etats-Unis en Israël.

    Les militaires accusent Ahed de divers chefs d’accusation, parmi lesquels ‘‘agression contre les forces de sécurité’’. Sa mère fait également l’objet de poursuites et Nour a également été officiellement accusé d’agression présumée contre un soldat.

    Elles sont détenues dans la prison militaire d’Ofer, célèbre pour son recourt à des méthodes douteuses visant à briser les prisonniers, comme l’isolement et le manque de sommeil (Nour a depuis lors été libéré après 16 jours de détention). Elles seront jugées en cour martiale, une cour martiale dont le taux de condamnation avoisine les 100%. Étant donné que l’incident initial pour lequel elles ont été arrêtées ne suffit pas à justifier leur arrestation, même selon les normes du système judiciaire militaire, le bureau du procureur général de l’armée israélienne a demandé à maintes reprises de prolonger leur arrestation afin d’ajouter à leur mise en accusation d’autres infractions qui auraient été commises dans le passé. Dans ces conditions, non seulement ils n’ont aucune chance de bénéficier d’un procès équitable, mais il y a un réel danger qu’ils restent en prison pour des années.

    Au même moment, les colons juifs filmés en agressant des Palestiniens, des militants de gauche israéliens ou même des policiers et des soldats ne sont pas confrontés aux tribunaux militaires et évitent quasiment systématiquement d’être traduits en justice.

    La couverture médiatique nie la réalité

    La discussion dans les principaux médias israéliens a surtout porté sur la question de savoir si l’officier aurait dû réagir immédiatement en faisant usage de la force ou plutôt faire preuve de retenue devant la caméra. L’image dépeinte est celle d’un soldat qui se tenait là, innocent, tandis que deux jeunes filles essayaient de l’affronter et de le faire réagir violemment devant la caméra. Au regard des faits, il est évident que l’histoire est exactement inverse: c’est l’armée qui est entrée de façon provocante dans le village pour pousser les habitants à réagir afin de justifier une plus forte oppression.

    Plusieurs éditoriaux sont allés plus loin et ont dépeint Ahed, 16 ans, comme une provocatrice ou une actrice habile qui a intentionnellement créé cette situation pour présenter les soldats de l’armée israélienne sous un mauvais jour devant une caméra. Comme si la famille Tamimi avait invité des soldats armés à envahir leur maison pour qu’ils aient mauvaise mine ! Aucune fille, n’importe où dans le monde, ne choisit de naître et de vivre sous l’occupation d’une armée étrangère. Depuis la déclaration de Trump, au moins 610 Palestiniens ont été arrêtés par l’armée israélienne, dont plus de 170 enfants et adolescents. Ont-ils tous “orchestré” leurs arrestations pour ternir la réputation des soldats ?

    La plupart des médias israéliens ignorent le principal problème : pourquoi les soldats sont-ils entrés dans Nabi Saleh ? Seule une poignée de journalistes a mentionné les protestations populaires dans le village – celles que les soldats devaient réprimer – contre l’occupation et le vol du village par la colonie voisine, Halamish.

    L’eau du puits, qui se trouve sur des terres privées palestiniennes, est utilisée par les fermiers palestiniens de Nabi Saleh. Mais les colons entendent leur interdire d’exploiter leurs terres. L’armée israélienne est là pour protéger ce vol et pour empêcher les habitants de protester contre l’injustice. La plupart du temps, la répression des manifestations se fait à l’aide de la force brute. Des civils non armés sont souvent tués. Deux manifestants ont été assassinés ces dernières années, Mustafa et Rushdi Tamimi.

    Le jour de l’incident filmé où Ahed et sa cousine ont affronté les soldats, l’armée ne s’est pas arrêtée à la répression des manifestations, elle a envahi le village afin de bien faire comprendre aux habitants que protester ne sert à rien. C’est au cours de la répression des manifestations contre l’invasion du village par l’armée que Muhammad Tamimi a reçu une balle dans la tête.

    L’armée était donc là pour protéger la prise de contrôle d’un puits utilisé par les habitants de la région par les colons. L’armée était là pour faire respecter l’oppression et l’occupation. Les colons juifs ont le droit de voler tandis que les Palestiniens se voient privés de leur droit de protester.

    Solidarité et lutte à venir

    Ces arrestations brutales et arbitraires ont suscité une solidarité que le gouvernement et l’armée redoutent. La vidéo d’une jeune Palestinienne confrontée à un officier armé est devenue virale. Des travailleurs et des jeunes du monde entier ont suivi l’arrestation de la jeune fille et des manifestations pour exiger sa libération ont été organisées dans plusieurs pays.

    Cette réaction révèle les limites du pouvoir du régime d’occupation face à la population civile et peut certainement pousser davantage de jeunes à s’y opposer. ‘‘Ahed est la représentante d’une nouvelle génération de notre peuple, de jeunes combattants de la liberté (…) Ils doivent devenir la ligne de vie qui fera revivre notre révolution’’, a écrit son père dans une lettre publique.

    Ces arrestations visent à mettre un “prix” sur la résistance au régime militaire dans les territoires occupés. Le gouvernement des colonies et du capital de Netanyahou tente avec arrogance de briser la résistance à l’occupation par une oppression meurtrière. Il essaie de “gérer le conflit” aux dépens de l’avenir des travailleurs et des jeunes palestiniens, mais aussi des Israéliens. Il faut mettre un terme aux attaques gouvernementales au lieu d’arrêter des jeunes filles qui se dressent contre l’occupation et l’oppression. Le combat pour le retrait de l’armée et des colons des territoires occupés est un combat pour la paix.

    • Soutien aux manifestations de protestation et de solidarité demandant la libération des Tamimis !
    • Non aux arrestations arbitraires et à l’incarcération sans procès ! Non aux détentions administratives ! Pour le droit de chaque détenu d’être représenté par un avocat, de connaître les charges retenues contre lui et de bénéficier d’un procès équitable !
    • Retrait des militaires des territoires occupés ! Pour la fin de l’occupation des territoires palestiniens et la fin des colonies !
    • Libération de tous les prisonniers politiques palestiniens ! Pour des procès équitables supervisés par des organisations indépendantes des travailleurs et de défense des droits humains des deux côtés du conflit !
    • Pour la création d’un État palestinien indépendant, démocratique et socialiste, avec pour capitale Jérusalem-Est, aux côtés d’un Israël démocratique et socialiste, avec une véritable égalité des minorités, dans le cadre de la lutte pour un Moyen-Orient socialiste et pour la paix dans la région !

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