Tag: Solidarité internationale

  • Au Grand Duché aussi, on proteste contre l’invasion du Rojava !

    Des manifestations contre l’invasion du Rojava prennent place dans plusieurs pays et réunissent non seulement des Kurdes, mais aussi des militants anti-guerre, des syndicalistes, des féministes,… Ce fut également le cas ce lundi 14 octobre au Grand Duché du Luxembourg. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies Place Clairefontaine. Des militants du PSL étaient également présents et y ont diffusé la déclaration de notre organisation-soeur en Turquie, Sosyalist Alternatif que vous pouvez consulter ici. (PDF de notre tract)

    Non à la guerre contre les Kurdes !

    • Arrêt immédiat de l’opération « Source de Paix » !
    • Les syndicats, les ONG et la gauche, en Turquie et au niveau international, doivent organiser des manifestations contre la guerre !
    • Suppression du soutien à tous les groupes djihadistes, qu’il s’agisse de l’Armée Syrienne Libre ou de l’Armée Nationale Syrienne !
    • Toutes les forces impérialistes hors du Moyen-Orient !
    • Défense du droit à l’autodétermination des Kurdes et de tous les groupes opprimés !
    • Pour l’unité de tous les travailleurs, paysans, jeunes et femmes du Moyen-Orient – contre toute discrimination fondée sur la religion, la langue, ou le genre, toutes et tous sous la bannière du socialisme !
    • Vive la solidarité internationale des travailleurs !
    • Pour une confédération socialiste démocratique et volontaire du Moyen-Orient.

  • Manifestation contre l’invasion du Rojava à Bruxelles : construisons un mouvement anti-guerre de masse!

    Des centaines de Kurdes et d’opposants à l’agression militaire de l’Etat turc contre le Rojava ont manifesté cet après-midi à Bruxelles. Le cortège est parti du rond-point Schuman pour rejoindre le Parlement européen, avec un arrêt et deux minutes de silence à la station de métro de Maelbeek à la mémoire des victimes du terrorisme. Au podium, notre camarade Nicolas Croes a pu exprimer la solidarité du PSL / LSP et de son internationale le Comité pour une Internationale Ouvrière.

    Il a notamment défendu la construction d’un mouvement antiguerre international de masse qui défendra notamment le droit à l’autodétermination des Kurdes et de tous les groupes opprimés. Ce serait également l’opportunité de débattre du type d’Etat et de société dont nous avons besoin : une société socialiste démocratique débarrassée des guerres, de la misère et de l’exploitation.

    PDF de notre tract

     

  • Motion de solidarité de la CGSP-ALR avec la population du Rojava

    Nous publions ci-dessous une importante motion de solidarité de la part de la CGSP-ALR. La CGSP-ALR n’en est pas à sa première déclaration de ce type, qu’elle considère à juste titre dans la “fidèle tradition de la solidarité internationale entre travailleurs”. Nous vous invitons à en prendre connaissance et, pourquoi pas, à restaurer cette tradition auprès de votre délégation syndicale.

    Soutien à la population du Rojava : Stop à l’agression militaire dans le nord-est Syrien !

    Avec le feu vert de l’administration Trump, le gouvernement turc d’Erdogan a mis en œuvre ses menaces d’intervention militaire dans le nord-est syrien. Il agit ainsi comme sous-traitant des puissances étrangères qui cherchent à nourrir une guerre sans fin, faisant suite aux interventions en Afghanistan, Irak, Syrie, Yémen, etc (et demain en Iran ou en Palestine).

    Considérant le projet politique construit par le peuple kurde et leurs alliés dans la région comme un danger pour son pouvoir, Erdogan a décidé de tout mettre en œuvre pour semer la destruction dans la région. La guerre d’Erdogan est une guerre contre le peuple kurde, contre tous les peuples de la région et finalement en premier lieu une guerre contre le peuple turc.

    L’ensemble du mouvement social et du mouvement syndical doit exprimer son rejet de la guerre et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en rejetant toute subordination aux intérêts des groupes financiers internationaux qui visent surtout à mettre la main sur les ressources de la région.

    Si cette intervention continue, les victimes pourraient se compter par milliers et cette situation est, pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses, inacceptable.

    Nous, militants de la CGSP-ALR de Bruxelles, nous engageons à soutenir l’ensemble des initiatives qui viseront à empêcher la continuation de cette offensive militaire. Se taire, c’est se rendre complice !

    Guerre à la guerre, voici notre mot d’ordre !

    CGSP-ALR Bruxelles

    Bruxelles, le 11 octobre 2019

  • Hong Kong: Actions de solidarité à travers le monde contre le licenciement des activistes

    Le mercredi 2 octobre, des actions de solidarité ont eu lieu dans le monde entier pour exiger la réintégration de Nathan Leung, un membre du CIO licencié par le géant bancaire HSBC à Hong Kong en raison de son soutien au mouvement pro-démocratie et de son appel aux travailleurs des banques à se syndiquer dans un nouveau et véritable syndicat. Ces actions ont bien entendu également dénoncé la répression exercée par le gouvernement de Hong Kong et le régime chinois. Les grandes entreprises opérant à Hong Kong ont rejoint les autorités pour attaquer, intimider et licencier des militants comme Nathan.

    Ce jour-là, des piquets de grève ont eu lieu devant les sièges et locaux de HSBC dans 16 pays sur tous les continents. De nombreuses photos de solidarité ont été prises et des messages de soutien ont été envoyés de différents pays. Parmi les temps forts de cette journée internationale d’action coordonnée par le CIO et par la campagne “Stop Repression in Hong Kong”, on peut citer une vidéo de représentants des travailleurs de Harland et Wolff, qui viennent de remporter leur lutte pour défendre leur emploi au chantier naval de Belfast (voir la vidéo ici) de même que les photos prises par des syndicalistes à Sana’a, au Yémen, en dépit des conditions extrêmement difficiles dans ce pays déchiré par la guerre, la faim et la pauvreté.

    Le député irlandais Mick Barry a également enregistré cette vidéo de solidarité (cliquez ici).

    Vous trouverez ci-dessous une courte sélection de photos de quelques rassemblements de solidarité à travers le monde.

    Le CIO continuera de se tenir aux côtés de tous les travailleurs victimes de la répression des entreprises et de l’État, à Hong Kong comme ailleurs, et continuera de donner un plus large écho aux développements politiques historiques en cours à Hong Kong.

    Galerie de photos (de haut en bas) : Thessalonique, Grèce ; Dublin, Irlande ; New York, États-Unis ; Le Cap, Afrique du Sud ; Limerick, Irlande ; Sanaa, Yémen ; Montréal, Québec ; Moscou, Russie ; Londres, Royaume-Uni ; Leicester, Royaume-Uni ; Gand, Belgique ; Krakow, Pologne.

     

  • Bruxelles & Liège : Rassemblements de solidarité avec le Rojava

    Liège

    Quelque 600 personnes se sont réunies cet après-midi à Bruxelles, dans la commune de Saint-Gilles, pour dénoncer l’invasion turque du Rojava, au nord de la Syrie. Des militants du PSL étaient présents, comme c’était d’ailleurs également le cas hier à Liège pour un rassemblement similaire.

    A Liège, environ 250 personnes se sont réunies Place Saint Lambert à l’appel de la Coopérative politique Vega, de Vert Ardent, de Solidarité Liège Rojava, des JOC, d’Action antifasciste liégeoise, d’Ecologie sociale Liège, du Front Antifasciste 2.0 (auquel le PSL collabore également), d’Action autonome Liège et du PSL.

    Un groupe d’une quarantaine de jeunes sont venus provoquer le rassemblement avec des drapeaux turcs mais aussi du MHP, un parti d’extrême droite turc, en proférant des insultes et en faisant le signe de ralliement des Loups Gris, organisation turque néofasciste liée au MHP. Ces derniers ont décidé de charger le rassemblement de solidarité avec le Rojava alors que commençaient les prises de parole, mais ils ont été repoussés.

    Il est évident que la manœuvre visait à faire taire les Kurdes, mais aussi les soutiens qui étaient présents et qui tenaient à faire entendre leur solidarité face à cette agression. En s’attaquant au Rojava, Erdogan ne s’en prend pas qu’aux Kurdes : il s’agit d’un assaut porté contre chaque féministe, chaque antifasciste, chaque militant de gauche, chaque syndicaliste.

    Au côté des représentants kurdes, seul le conseiller communal de la coopérative politique Vega a finalement pu prendre la parole avant les échauffourées provoquées par les jeunes turcs mobilisés par l’extrême droite turque. Mais la députée écolo Sarah Schlitz et le conseiller provincial PTB Rafik Rassâa étaient également présents et auraient très certainement publiquement fait part de leur soutien à la lutte du Rojava, tout comme l’auraient fait le PSL et les autres groupes présents. Nous invitons d’ailleurs les différents groupes et associations désireux de montrer leur soutien au Rojava à venir la prochaine fois avec leurs drapeaux et leurs banderoles, tout comme l’ont fait le PSL et le Front Antifasciste 2.0 hier, pour démontrer le plus clairement possible que les Kurdes ne sont pas seuls !

    Bruxelles

    Liège

    Voir par ailleurs le reportage-photos du Collectif Krasnyi.

  • Journée internationale d’action et de solidarité avec un gréviste licencié à Hong Kong

    Action de protestation à la Chambre de commerce de Hong Kong à Bruxelles.

    Nathan Leung Lai Pong, membre de Socialist Action (notre organisation sœur à Hong Kong), a travaillé en tant que collaborateur externe pour HSBC, une des plus grandes banques au monde. Il a récemment été renvoyé en raison de sa participation à la grève générale du 3 septembre et de son appel à la création d’un syndicat démocratique dans le secteur bancaire.

    • La lutte contre le PCC aujourd’hui : Participez à nos réunions ouvertes consacrées au mouvement de masse à Hong Kong ! Le 10 octobre à Bruxelles (plus d’infos) et le 15 octobre à Liège (plus d’infos).

    Le CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière, organisation internationale à laquelle le PSL est affiliée) exige que la banque HSBC revienne sur ce licenciement scandaleux qui s’inscrit clairement dans le cadre d’une campagne de persécution des travailleurs à Hong Kong. Les autorités de Hong Kong et les grandes entreprises cherchent à s’en prendre au mouvement de masse pour la démocratie actuellement en cours.

    Les grandes entreprises profitent de la répression du mouvement de protestation par le gouvernement local et le régime chinois pour saper les droits des travailleurs sur leur lieu de travail. Elles craignent que cette lutte de masse n’inspire les travailleurs à se radicaliser et à s’organiser plus efficacement pour se défendre contre leurs patrons.

    Le cas de Nathan est symptomatique de la politique des grandes entreprises à Hong Kong. Nous devons riposter par la solidarité des travailleurs, des activistes, des syndicalistes et des défenseurs des droits humains. « Maintenant que la dictature chinoise contrôle directement Hong Kong, non seulement la liberté d’expression et les droits syndicaux du personnel de HSBC, mais aussi ceux de tous les travailleurs de Hong Kong seront encore plus menacés », a déclaré Nathan. « Nous devons nous organiser ensemble et nous opposer à la répression combinée de l’Etat chinois et des grandes entreprises. »

    En collaboration avec la campagne “Stop Repression in Hong Kong”, le CIO organisait hier des actions aux sièges de HSBC et d’autres endroits. Il y a ainsi eu des actions de solidarité à New York, Vancouver, Montréal, Londres, Manchester, Berlin, Bruxelles, Gand, Vienne, Athènes, Thessalonique, Sana’a, Cracovie, Dublin, Stockholm, Taipei,… Nous exprimons notre solidarité pleine et entière avec Nathan et toutes les victimes de la persécution politique à Hong Kong. Nous nous opposons bien entendu à l’attitude antisyndicale de HSBC et du régime chinois. Nous soutenons la lutte des travailleurs et des jeunes en défense de leurs droits démocratiques et de leur droit à un meilleur à Hong Kong et en Chine.

    Celui qui s’attaque à l’un de nous, s’attaque à nous tous ! Vive la solidarité internationale !

    Ci-dessous : photos de solidarité prises à Liège (au dessus) et à Gand (en dessous) à l’occasion de réunions des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)

  • Hong Kong. Un syndicaliste du géant bancaire HSBC licencié après une grève

    Nathan Leung, membre du CIO à Hong Kong, victime du géant bancaire HSBC – Un licenciement pour avoir participé à la grève générale de septembre

    Socialist Action, CIO Hong Kong

    Hong Kong fait face à une vague de “terreur blanche” des entreprises – licenciements, espionnage et intimidation – contre les travailleurs et les syndicalistes qui expriment leur soutien au mouvement de protestation de masse actuellement en cours. Nathan Leung Lai Pong, membre de Socialist Action (section du Comité pour une Internationale Ouvrière à Hong Kong) et employé de HSBC, a été licencié le 5 septembre après avoir participé à la grève générale contre le gouvernement deux jours auparavant et avoir accordé différentes interviews aux médias au sujet de la nécessité de créer un syndicat des employés de banque.

    HSBC est la plus grande banque d’Europe et la cinquième au monde, bien que les quatre cinquièmes de son activité soient réalisés en Chine et en Asie. L’entreprise s’est étroitement intégrée à la dictature chinoise, l’assureur public Ping An étant désormais le plus grand actionnaire individuel de HSBC.

    Ces dernières semaines, les entreprises de Hong Kong ont été encouragées par le régime chinois à s’en prendre aux syndicats et aux travailleurs qui ont participé aux manifestations, aux grèves générales (deux depuis le 5 août) et même pour avoir exprimé leur soutien au mouvement sur les médias sociaux. Cela montre les liens étroits qui existent entre les grandes entreprises de Hong Kong et le régime autoritaire. HSBC et de nombreuses autres grandes entreprises ont publié des annonces dans des journaux pour condamner les manifestations. Cela reflète les craintes des capitalistes que les syndicats, traditionnellement faibles de Hong Kong, puissent être renforcés et radicalisés à la suite des manifestations de masse actuelles.

    Un ralentissement économique mondial s’annonce, ce qui ouvre la perspective de licenciements, de réductions de salaires et d’une plus grande austérité. En août, HSBC a annoncé 4.000 suppressions d’emplois dans son effectif mondial. Les entreprises de Hong Kong profitent de la répression actuelle du régime contre le mouvement de protestation de masse pour attaquer et affaiblir les syndicats. Cela se voit clairement dans l’industrie du transport aérien où au moins 20 travailleurs ont été licenciés au cours des dernières semaines, dont le dirigeant de l’un des plus grands syndicats d’agents de bord.

    Le CIO et la campagne Stop Repression in Hong Kong lancent un appel aux protestations internationales contre HSBC le 2 octobre en solidarité avec Nathan Leung. Nous exhortons les syndicats, les organisations de gauche et les mouvements sociaux à se joindre aux manifestations et à contacter HSBC ainsi que les médias locaux afin de protester fermement contre les attaques envers les droits syndicaux et démocratiques à Hong Kong.

    Nous vous invitons à prendre des photos de solidarité avec les affiches suivantes et à nous le envoyer à redaction@socialisme.be

    Non à la répression de HSBC contre un syndicaliste de Hong Kong !

    Réintégrez immédiatement Nathan Leung Lai Pong ! Non aux attaques antisyndicales !

    “Je m’appelle Nathan Leung et je travaille en sous-traitance au sein de l’équipe du service clients de HSBC à Hong Kong. J’ai été licencié parce que j’ai participé à la grève générale du 3 septembre, dans le cadre des manifestations de masse contre le régime autoritaire et la brutalité policière à Hong Kong. Je participe activement à une campagne pour la création d’un syndicat dans le secteur bancaire et j’ai reçu le soutien et l’attention des médias lors de la grève.

    “Les grandes entreprises de Hong Kong tentent de priver les travailleurs du droit de grève et de participer aux manifestations de masse historiques, des cas de licenciements similaires existent chez Cathay Pacific et d’autres compagnies aériennes.

    “Deux jours après la grève générale, la société d’externalisation de la main-d’œuvre au service de HSBC m’a dit que HSBC avait décidé de me licencier au motif qu’elle ne permettait pas à son personnel de révéler qu’il travaille pour HSBC lorsqu’il participait à des activités politiques. C’est une pratique absurde et antidémocratique pour plusieurs raisons. HSBC est l’une des plus grandes entreprises et l’un des plus grands employeurs du secteur financier à Hong Kong ; ses relations avec le régime chinois et le gouvernement local de Hong Kong sont donc d’intérêt public dans les manifestations de masse actuelles.

    “Il est également impossible de ne pas mentionner l’entreprise pour laquelle on travaille dans le cadre du processus de création d’un syndicat. Il est clair que, dans le contexte du mouvement de protestation actuel, mon licenciement s’inscrit dans le cadre d’une répression plus large contre les syndicats ainsi que contre la liberté d’expression et la liberté d’association inscrites dans les lois de Hong Kong.

    “La société d’externalisation de la main-d’œuvre m’a proposé un autre poste à condition que je ne proteste pas contre cette décision de HSBC et que je ne fasse pas davantage mention de HSBC et de ses actions envers moi. C’était inacceptable, car il s’agissait d’un ordre signifiant mon consentement face à cette violation antidémocratique de mon droit de créer un syndicat et de participer à des manifestations légales et pacifiques. Je refuse de l’accepter et j’ai plutôt l’intention de continuer à travailler à la création d’un syndicat démocratique des travailleurs du secteur bancaire et financier à Hong Kong pour défendre nos droits, y compris le droit à la liberté d’expression.

    “HSBC, comme d’autres grandes entreprises de Hong Kong, s’est soumise à maintes reprises à la dictature chinoise sous sa pression économique et politique. Par exemple, sous la pression du Bureau de liaison chinois à Hong Kong, la banque a décidé de cesser de placer des publicités auprès d’un groupe de médias allié à l’opposition démocratique. Depuis le début du mouvement de masse pro-démocratie en juin, le régime chinois a renforcé ses liens avec HSBC. En août, l’entreprise publique chinoise Ping An Insurance est devenue le principal actionnaire de HSBC. Peu de temps après, trois cadres supérieurs ont démissionné et HSBC a publié des annonces pro-gouvernementales dans les journaux, accusant les manifestants de Hong Kong d’être responsable de “violence et de nuire à l’ordre social”. HSBC s’est complètement engagé contre le mouvement démocratique de Hong Kong. Aujourd’hui, surtout depuis le mois d’août, nous assistons à une vague de terreur blanche de la part de plusieurs grandes entreprises à Hong Kong. Des travailleurs et des syndicalistes sont espionnés, menacés et sanctionnés. Il y a eu des dizaines de licenciements pour avoir soutenu les manifestations anti-gouvernementales.

    “Avec la dictature chinoise contrôlant directement Hong Kong, la liberté d’expression et les droits syndicaux non seulement des travailleurs de HSBC mais de tous les travailleurs de Hong Kong seront encore plus menacés. Nous devons nous organiser et résister ensemble contre la répression combinée de l’État chinois et des grandes entreprises.

    “Je continuerai à m’organiser pour créer un syndicat du secteur financier et bancaire et à protester contre le rôle antisyndical de HSBC. J’espère obtenir le soutien d’autres militants syndicaux et travailleurs à Hong Kong et dans le monde, y compris par des manifestations de solidarité internationale pour soutenir la lutte en faveur de syndicats démocratiques à Hong Kong et en Chine”.

    Tous les travailleurs du secteur financier et bancaire sont les bienvenus pour nous aider à construire le syndicat. Veuillez contacter Nathan :

    Telegram: @@Na_un_str
    Téléphone : 62268474

    Voici un modèle de résolution pour les sections syndicales :

    A envoyer à (traduction ci-dessous) :

    • sustainable.finance@hsbc.com
    • hsbchk.social@hsbc.com.hk
    • financebankingunion@gmail.com

    “We wish to protest at the victimisation of Hong Kong bank worker and activist Nathan Leung Lai Pong by HSBC in Hong Kong. Nathan Leung is one of dozens of Hong Kong workers and trade unionists who have been targeted in a campaign of repression and victimisation since the first, 5 August, general strike against the government as part of Hong Kong’s summer-long mass protest movement.

    “This movement demands democratic rights, an investigation of unprecedented police brutality, and democratic elections to replace the current system in which only 1,200 millionaires and VIPs ‘elect’ the government. It is natural that trade unions and labour organisations around the world, which have always stood to the fore in winning democratic rights and resisting tyranny, should support and show full solidarity with this struggle. These are the biggest protests ever in Hong Kong, with up to two million joining marches and over 350,000 workers taking part in two one-day general strikes.

    “We call for the immediate reinstatement of Nathan Leung Lai Pong and all other workers and union activists who have been dismissed for political reasons, and for companies like HSBC to immediately stop their anti-union and anti-democratic practises in Hong Kong.”

    “Nous souhaitons protester contre la victimisation de Nathan Leung Lai Pong, employé de banque et activiste de Hong Kong, par HSBC à Hong Kong. Nathan Leung fait partie des dizaines de travailleurs et de syndicalistes de Hong Kong qui ont été la cible d’une campagne de répression et de victimisation depuis la première grève générale contre le gouvernement, le 5 août, dans le cadre du mouvement de protestation de masse de cet été à Hong Kong.

    “Ce mouvement exige des droits démocratiques, une enquête sur une brutalité policière sans précédent et des élections démocratiques pour remplacer le système actuel, dans lequel seulement 1.200 millionnaires et VIP “élisent” le gouvernement. Il est naturel que les syndicats et les organisations syndicales du monde entier, qui ont toujours été à l’avant-garde dans la conquête des droits démocratiques et la résistance à la tyrannie, soutiennent cette lutte et fassent preuve d’une solidarité totale. Il s’agit des plus grandes manifestations jamais organisées à Hong Kong, avec jusqu’à deux millions de manifestants et plus de 350.000 travailleurs qui ont participé à deux grèves générales d’une journée.

    “Nous exigeons la réintégration immédiate de Nathan Leung Lai Pong et de tous les autres travailleurs et militants syndicaux qui ont été licenciés pour des raisons politiques, ainsi que l’arrêt immédiat des pratiques antisyndicales et antidémocratiques de sociétés comme HSBC à Hong Kong.

  • Hong Kong : Appel à la solidarité syndicale !

    Rebecca Sy On-na, responsable syndicale de 2.000 agents de bord de la compagnie aérienne Cathay Dragon a été congédiée sans explication. 14 employés de compagnies aériennes ont été licenciés ou ont démissionné à mesure que la purge lancée par les autorités s’élargit. Ces dernières veulent imposer le silence à un groupe crucial et puissant de travailleurs qui – comme nous tous – sympathisent avec les manifestations anti-autoritaires de masse à Hong Kong.

    Par chinaworker.info

    Il s’agit du début d’une offensive visant à se venger de la grève générale du 5 août et de l’occupation – brève mais réussie – de l’aéroport (une action menée en indépendance des syndicats). Cela avait permis d’imposer des coûts énormes aux entreprises qui soutiennent la ligne gouvernementale.

    La direction de Cathay, qui fait partie du groupe milliardaire Swire, a démontré qu’elle est un outil politique de la dictature chinoise du PCC pour réprimer les manifestations de masse. Elle s’attaque désormais directement aux syndicats pour détruire l’un des plus organisés et potentiellement puissants de Hong Kong. La confédération des syndicats de Hong Kong HKCTU doit réagir dès maintenant en lançant un appel clair à la grève et aux grèves de solidarité des autres secteurs. Contester judiciairement ces attaques ne représente qu’une arme limitée pour les organisations de travailleurs. La plus grande erreur serait de laisser cette offensive se poursuivre, sans réponse, jusqu’à ce que la situation se soit calmée. Le meilleur moment pour agir est MAINTENANT alors que toute la population est déjà mobilisée.

    A l’étranger, lançons un appel pour le plus de messages de solidarité syndicale possible : dirigeants syndicaux, membres d’exécutif, délégués, en particulier des compagnies aériennes et du secteur des transports.

    Les syndicats peuvent envoyer leurs messages de solidarité à :

    • HK Confederation of Trade Unions : hkctu@hkctu.org.hk
    • Cathay Dragon Flight Attendants Union : info@kafaa.org.hk
    • Avec copie à cwi.china@protonmail.com

    Vous pouvez poster vos rapports d’action de solidarité sur la page facebook de Socialist Action

  • Solidarité internationale : Non à la persécution d’Abbey Trotsky au Nigeria!

    Ce lundi, nous avons mené une action de protestation devant l’ambassade du Nigeria à Bruxelles dans le cadre d’une campagne internationale contre la persécution du militant socialiste nigérian Abiodun Bamigboye, alias Abbey Trotsky. Il devait se présenter devantles tribunaux hier en raison du rôle de premier plan qu’il a joué dans la lutte des travailleurs de la société alimentaire Summal Foods Ltd dans l’État d’Oyo.

    Abbey avait déjà été arrêté et détenu. De nombreuses protestations internationales avaient rapidement conduit à sa libération. Cependant, les accusations restent sur table : l’organisation du personnel de Summal pour la défense de leurs salaires et leurs conditions de travail. Lors de la campagne électorale menée voici quelques mois, on pouvait voir des affiches du Socialist Party of Nigeria (SPN), avec Abbey comme candidat au poste de gouverneur de l’Etat d’Oyo, au sein de l’usine. Cette question a également été soulevée par l’accusation.

    Il est clair qu’il s’agit d’une persécution pour opinions politiques et suite aux campagnes menées en défense des droits des travailleurs. Le procès devait initialement se déroulé il y a deux semaines de cela, mais il a été reporté jusqu’à hier. Tout comme à l’époque, nous nous sommes rendus à l’ambassade du Nigeria à Bruxelles pour exiger l’acquittement complet de Abbey Trotsky. Nous nous opposons également à de nouvelles attaques contre les travailleurs au Nigeria.

    Mise à jour : l’affaire a été reportée au 24 octobre après que le procureur ait porté une série de nouvelles accusations. La tentative de faire à nouveau arrêter Abbey suite à ces nouvelles accusations s’est toutefois révélée infructueuse. La seule décision prise a été de reporter l’affaire.

  • Le régime iranien arrête des ouvriers en grève

    Le régime iranien a arrêté une trentaine de travailleurs de la sidérurgie à Ahvaz, capitale de la province du Khuzestan, riche en pétrole. Cela s’est produit au 36e jour de grève des travailleurs, suite à un débrayage à cause de salaires impayés.

    Par P Daryaban, CIO

    Ces dernières semaines, des travailleurs affamés du groupe industriel de l’acier national et leurs familles sont descendus dans les rues d’Ahvaz. Ils ont crié contre les responsables locaux, la direction de l’usine et la «?mafia de l’acier?», qui a plongé les travailleurs dans la misère et la faim. Les luttes récentes des travailleurs de Haft-Tappeh et d’Ahvaz ont inspiré d’autres couches de la population. Des étudiants d’universités de différentes villes ont exprimé leur solidarité et des militants écologistes se sont joints à la marche des travailleurs à Ahvaz.

    Le régime, qui craint que les protestations continuelles ne s’étendent à d’autres branches, a décidé d’intimider les travailleurs. Cependant, un jour après la répression, les travailleurs sont toujours dans la rue et réclament la liberté de leurs collègues. Karim Sayyahi, un ouvrier métallurgiste, a pris la parole devant un rassemblement la veille de son arrestation et a déclaré : «?Le pouvoir des travailleurs est le pouvoir suprême. Ne craignez ni les menaces ni la prison. Ne craignez ni l’emprisonnement ni l’exécution, parce que vous êtes dans la rue pour vos droits.?»

    Travailleurs affamés

    La réponse du régime aux travailleurs affamés ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu. Le régime qui a dépensé extravagamment des milliards de dollars pour sa politique expansionniste ambitieuse au Moyen-Orient, équipant et armant des groupes paramilitaires en Irak et en Syrie, et empochant la palme de chefs religieux réactionnaires dans de nombreux pays, est incapable de payer les salaires des travailleurs! La machine à propagande du régime diffuse hypocritement les luttes du peuple français, mais réprime brutalement les travailleurs affamés dans ses villes.

    Le groupe industriel national de l’acier, fondé en 1960, a une capacité de production de deux millions de tonnes de produits en acier. En 2009, il a été privatisé. Cependant, dans une situation qui a pris de l’ampleur à la suite des sanctions nucléaires et de la corruption et des conflits internes croissants, le régime a pris la place du propriétaire de l’usine, magnat et collaborateur d’un réseau de contrebande de pétrole qui travaillait de concert avec les forces militaires. Lors d’un procès-spectacle, le propriétaire de l’usine, Amir Mansour Arya, a été condamné à mort et l’usine a été confiée à de grandes banques d’État. Les banques, au lieu de rétablir la production, ont pillé l’usine et vendu une partie de ses machines. La crise qui a paralysé les usines du Khuzestan va se produire dans presque toutes les industries iraniennes. De toute évidence, ni le régime islamique fanatique ni aucun autre agenda procapitaliste ne peut régler le problème. Les travailleurs ayant évoqué l’idée d’une gestion par des conseils, seule une renationalisation sous le contrôle des travailleurs, capable d’organiser la production et la distribution en fonction des intérêts publics, peut constituer une solution urgente et immédiate.

    Dans ces circonstances difficiles et face à l’un des régimes les plus oppressifs du monde, les travailleurs iraniens ont besoin d’un message solidaire internationaliste fort de la part des travailleurs et travailleuses du monde entier.

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