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Tag: Namur
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#ICantBreath Combattons le racisme par la solidarité ! (Namur)

COMBATTONS LE RACISME PAR LA SOLIDARITÉ ! ORGANISONS-NOUS !
Dimanche 21 juin, 16h, Place d’Armes à Namur
☑️ Viens avec ta pancarte ! 📄
☑️ Distanciation physique organisée, port du masque obligatoire 😷
☑️ Chaque personne qui le souhaite pourra prendre la parole 🎤
#JusticeForGeorgeFloyd. Inspirée par la jeunesse noire aux USA, une explosion de colère parcourt le globe. Des milliers de personnes sortent dans les rues pour faire entendre “Black Lives Matter”. Un mouvement historique contre le racisme se développe dénonçant les violences policières mais également la misère sociale, le manque d’accès aux services publics, la pauvreté grandissante, … et plus généralement les nombreuses injustices créées par le système dans lequel nous vivons. Solidarité avec le mouvement #BlackLivesMatter aux Etats-Unis ! 📣
En disant : “Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme”, Malcolm X dénonçait un système qui repose sur l’exploitation et la discrimination de la majorité de la population par une minorité. Un système qui se protège grâce au “diviser pour mieux régner”. Un système qui a peur de notre unité dans les luttes pour combattre les inégalités, les injustices, les violences car il sait qu’ensemble nous pouvons gagner ‼️
Le racisme est une réalité quotidienne en Belgique également. Discriminations sur le marché de l’emploi, le lieu de travail, le marché locatif, dans l’enseignement, … Contrôles au faciès, intimidations, harcèlement et violences policières racistes, qui conduisent également au meurtre. Justice doit être rendue à George Floyd, Mawda, Adil, Mehdi, Adama, Semira, Lamine, Breonna Taylor et à toutes les autres victimes du racisme et de la répression. Le racisme ne doit pas être seulement dénoncé mais également combattu ! Les actions actuelles à travers le monde sont sources d’inspiration : organisons-nous et construisons un mouvement contre le racisme aussi en Belgique 🌎
Fight racism with Solidarity ! Solidarité entre toutes les groupes opprimés. Solidarité entre tous les travailleurs, travailleuses et jeunes pour défendre des salaires décents, des logements abordables, un enseignement accessible, de qualité et qui aborde les questions des discriminations, du racisme, de la colonisation, etc. La solidarité est nécessaire pour construire un mouvement capable d’éradiquer le système capitaliste qui – au final – ne sert les intérêts que d’une minorité de la population !
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Actions de solidarité avec le peuple chilien en lutte à Anvers, Bruxelles, Gand, Louvain et Namur

Namur Les actions de solidarité internationale avec les jeunes, les travailleurs et les pensionnés au Chili se poursuivent dans le pays. Ce jeudi soir, des actions ont ainsi eu lieu à Anvers, Bruxelles et Namur, dont voici les photos ci-dessous. Nous y joignons également la traduction d’un texte de nos camarades de LSR (Liberdade, Socialismo e Revolução), la section brésilienne du Comité pour une Internationale Ouvrière.
Une prochaine action prendra place ce samedi 26 octobre, de 17 à 19h gare centrale à Bruxelles (événement Facebook).
Chili : Dégageons Piñera et ce qui reste de la dictature !Les jeunes, les travailleurs et le peuple chilien montrent la voie à tous les peuples d’Amérique latine. Il n’y a pas d’autre issue que la lutte pour ceux qui souffrent du chômage, de la précarité, de la répression de leurs droits fondamentaux et de la destruction des services publics. Le néolibéralisme sera vaincu dans la rue, par les grèves, par une mobilisation qui défie le pouvoir établi.
Par André Ferrari, LSR (section brésilienne du Comité pour une Internationale Ouvrière)
Après le soulèvement populaire renforcé par la grève générale appelée ces 23 et 24 octobre, le cynique président Piñera a présenté ses excuses et a annoncé diverses mesures visant à contenir la colère populaire. L’augmentation des tarifs de transport, principal déclencheur des luttes actuelles, avait déjà été annulée par le gouvernement.
Mais en plus de cela, Piñera n’a pas seulement maintenu l’état d’urgence, il a prolongé le couvre-feu ! La répression sauvage et lâche des carabiniers et de l’armée contre la population représente un revers très grave du point de vue démocratique. Ce sont les méthodes de la dictature pinochetiste qui prennent vie. Le nombre de morts, de blessés, d’emprisonnés et de disparus augmente chaque jour.
Mais rien de tout cela n’est parvenu à contenir la colère des masses. Ni les concessions timides ni la répression n’ont empêché les grandes manifestations et les grèves dans plusieurs secteurs importants comme les ports, les mines, l’enseignement, la santé et bien d’autres. Les Mapuches et les communautés autochtones se mobilisent aussi. Les femmes sont une fois de plus à l’avant-garde de la résistance malgré toute la répression. Les jeunes continuent de jouer un rôle central dans le mouvement.
Prenons garde à maintenir le mouvement et à ne pas se laisser embourbés dans d’inutiles négociations avec ce gouvernement meurtrier. ‘‘Dégaeons Piñera, ses politiques néolibérales et son système politique pourri’’, c’est le moins qu’on puisse exiger.
Pour aller de l’avant, le mouvement doit s’organiser à la base, au travers de comités de lutte dans les quartiers, les lieux de travail et les lieux d’étude. Ainsi, sans le frein de la bureaucratie syndicale, il sera possible de créer les conditions d’une grève générale active jusqu’à la chute de ce gouvernement.
Piñera doit être renversé, mais il faut aussi en finir avec les politiques néolibérales et le régime politique qui maintient la Constitution née de la dictature. La défense d’une Assemblée constituante libre, souveraine, véritablement démocratique, populaire et organisée par la base est le moyen de reconstruire complètement le pays. De cette manière, il sera possible de construire un gouvernement des travailleurs et du peuple qui puisse adopter un programme anticapitaliste et socialiste !
Porto Rico, Équateur, Haïti, Chili,… La rébellion populaire et la lutte des travailleurs se répandent dans toute l’Amérique latine. Au Brésil, il n’en ira pas autrement. Il est nécessaire d’unir ces luttes et de nous battre pour une alternative commune contre la crise du système capitaliste : pour une Fédération socialiste d’Amérique latine.
Action de solidarité à Anvers.


Action de solidarité à Bruxelles.


Action de solidarité à Gand.


Action de solidarité à Louvain.


Action de solidarité à Namur.


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Manifestation de la CGSP à Namur. Défendre les services publics et préparer la grève du 10 octobre

Plusieurs milliers de personnes ont participé ce mercredi 20 septembre à la manifestation «Grogne au grognon» organisée par la CGSP dans les rues de Namur. Cette action était organisée pour s’opposer aux politiques de destruction des services publics menées par le gouvernement fédéral et la nouvelle coalition gouvernementale wallonne : instauration d’un service minimum, précarisation de l’emploi statutaire et contractuel, augmentation de la flexibilité, recours aux intérimaires dans la Fonction publique, diminution des dotations aux provinces,… De nombreuses délégations de fonctionnaires venus de toute la Wallonie étaient présentes, et notamment beaucoup de travailleurs du FOREM et des TEC, ceux-ci provenant de dépôts de l’ensemble de la Région.
L’appel à la grève du 10 octobre, lancé à l’origine par les cheminots s’opposant aux réformes qui visent à nouveau à briser les conditions de travail, les pensions et le droit de grève, y a été largement relayé par la direction syndicale. L’atmosphère combattive ainsi que la présence de milliers de personnes, largement plus de 2.000 sur une attente préalable de 1.000 à 1.500, exprime la volonté de relancer un processus de résistance, malgré le scepticisme bien compréhensible existant parmi certains quant à la suite à donner à cette mobilisation.
Une équipe de militants du PSL y a notamment proposé l’autocollant « GRÈVE 10/10 – JE SUIS SOLIDAIRE » aux militants ; du matériel édité par ‘Libre Parcours’ – réseau de militants combattifs du transport public – pour stimuler la solidarité autour de cette grève et la lutte contre l’offensive antisociale des autorités et des médias dominants. Les manifestants en ont pris une dizaine à la fois pour pouvoir en distribuer à leurs collègues ; à ceux présents à la manif mais également à ceux qui ne pourraient éventuellement pas participer à la grève du 10 octobre.
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Rassemblements antifascistes à Namur et Mons contre la montée du FN
Face au choc des résultats du premier tour des élections présidentielles, les Etudiants de Gauche Actifs ont voulu montrer leur solidarité vis-à-vis des jeunes et des travailleurs en France. Des rassemblements avec plusieurs dizaines de personnes ont eu lieu à Bruxelles et Namur ce lundi, à Liège et Mons ce mercredi. Ces rassemblements étaient également l’occasion de discuter de la manière dont on peut construire la résistance contre la montée du racisme et du sexisme qui grandissent sur un terreau de mesures anti-sociales mené par le gouvernement français tout comme ceux en Belgique. Notre message : construisons le résistance contre les mesures d’austérité et la politique du diviser pour mieux régner !A MONS
Différents jeunes ont pris la paroles. D’abord Isabel qui nous a parlé de l’importance d’un tel rassemblement et que la montée du racisme ne concerne pas uniquement la France, mais est un problème mondial sur fond d’austérité. Ophélie a enchainé en expliquant qui sont les Etudiants de Gauche actifs et inviter les participants à nous rejoindre. Puis, Marion a parlé au nom de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Elle nous a invité à participer à la grande manifestation « Trump Not Welcome » au sein du bloc de la campagne ROSA pour dire non à la politique pro-riche qui tente de nous diviser pour nous affaiblir. Elise a conclu les prises de parole et a appeler les jeunes présent à s’organiser. Les prises de paroles ont été alterné avec des slogans lancé par Jenio tel que ” Derrière le racisme / sexisme se cache le capital, la lutte antifasciste est internationale! ” ou encore ” Y’en assez, assez, assez d’cette société, qui vire les sans-papiers et applique l’austérité! “.
RDV mercredi prochain pour un meeting : ” Quelle résistance face au danger du populisme de droite? “, le 3 mai à 18h30 au café Le Central (à l’étage), Grand Place.
A NAMUR
Le rassemblement namurois a réuni des militants de diverses organisations syndicales, politiques et associatives ainsi que des namurois non-encartés. Différentes personnes on prit la parole lors du rassemblement mettant en avant la nécessité de poursuivre la luttes contre les discriminations et les politiques d’austérité.
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[INTERVIEW] Pourquoi être dans la rue ce 24 novembre avec le non-marchand?
Ce jeudi 24 novembre à 10 heures, une manifestation partira de la gare du Nord à Bruxelles. Le personnel du non-marchand dénonce les 902 millions d’austérité supplémentaires dans le secteur. Nous avons interviewé une jeune infirmière qui nous explique pourquoi elle descendra dans la rue ce jeudi.
Bonjour Céline, peux-tu te présenter en quelques mots ?
J’ai terminé mes études d’infirmière cet été, j’ai tout de suite trouvé une place dans un hôpital, en gériatrie. C’est le service où l’on demande le plus de personnel actuellement, un service assez lourd ou l’on est confronté à toutes les pathologies confondues. J’effectue un horaire à pause mais pas encore de nuits. Je gagne environ 1600 euros en comptant les tickets repas.
Pourquoi as-tu choisi ce travail ?
Apporter du réconfort, apporter du bien-être aux personnes et les soigner. C’est un travail avec énormément de contacts humains et nous avons une relation particulière où règne un climat de confiance. On se sent valorisés, lorsque par exemple les patients nous disent merci, ce qui arrive souvent.
Peux-tu nous décrire tes conditions de travail ?
Comme dans d’autres boulots, le travail à pause est exigeant.
Nous avons un rythme de travail très élevé dans le service, il y a une pénurie de personnel et je suis parfois seule pour 12 patients. Il n’y a pas le temps d’un véritable écolage par les infirmières plus expérimentées pour les nouvelles engagées. En plus des patients, on doit gérer des familles en détresse. Il faut faire preuve de psychologie mais surtout de patience. On est constamment sollicités, et il faut sans cesse intercaler dans notre organisation des imprévus.
Malgré un rythme soutenu, nous n’avons pas d’autre choix que de faire des heures supplémentaires. Elles devraient êtres récupérées et payées mais dans les faits, ce n’est pas respecté, sans compter le temps de midi que l’on saute volontairement pour terminer le travail, et soulager l’infirmière de la pause suivante. S’en suit des burn-out, des crises de larmes et une auto-culpabilisation des collègues.
Lorsqu’un collègue est malade, la direction estime que des étudiants peuvent assumer le travail. Non seulement ceux-ci travaillent gratuitement, mais en plus ils n’ont pas le même rendement.
Tu seras dans la rue lors de la manifestation du 24/11, pourquoi ?
Tu sais, c’est mon premier boulot, les conditions sont difficiles et ça va grandement s’empirer. Chez nous, comme ailleurs, on profite des travailleurs et on tire constamment sur la corde.
Le gouvernement va couper dans le budget santé alors qu’on a besoin de tout l’inverse : des investissements massifs dans des engagements de personnel supplémentaire et de matériel.
La droite nous dit que les coupes sont nécessaires lorsqu’on gère un budget mais ces gens n’ont jamais travaillé avec nous. On rénove des bâtiments en repeignant des portes mais « il n’y a pas d’argent », par exemple, pour la climatisation. En été, c’est l’enfer pour les travailleurs et les patients qui doivent subir une température de 30° dans les chambres !Les libéraux nous expliquent que c’est normal d’économiser pour établir un budget, comme tout le monde est d’ailleurs obligé de le faire. Mais l’Etat n’est pas tout le monde !
Les sources de financement de l’Etat sont multiples, on peut aller taxer les grosses fortunes et arrêter les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises (qui partiront de toute façon après avoir fait beaucoup de profit) au lieu de hausser la TVA et de couper dans les services publics. Le choix d’un budget est un choix politique.
Ça me fait rire quand on parle de l’argument du service minimum dans les services publics contre les grévistes. Le service minimum, il n’est déjà même pas respecté en temps normal vu le manque de personnel. La direction nous met la pression du haut vers le bas à la manière d’un pyramide, on doit inverser cette pression.
C’est particulièrement dur de s’organiser dans ce secteur, car les patients sont sous notre responsabilité. Il est hors de question de juste quitter tous ensemble le service, c’est d’ailleurs notre plus grande faiblesse pour construire un rapport de force. Pourtant, on y trouve une grande solidarité entre collègues, ainsi qu’une colère immense.
Dans ce type de secteurs, les grèves doivent être organisées à l’avance et une partie du personnel reste bien entendu au travail. Toutefois, les travailleurs peuvent exprimer leur colère et leurs désaccords en portant un badge, en faisant circuler des pétitions, en organisant des manifs au sein de l’hôpital, etc.
Tu as vécu le plan d’action syndical de 2014 en tant qu’étudiante, ses grèves massives et ses manifestations de masse. Ce sera ton premier mouvement en tant que travailleuse, qu’attends-tu du 24 novembre ?
Lors d’une discussion politique, une collègue m’a dit que c’était moins grave d’économiser dans la santé que dans l’éducation. Nous ne devrions pas à avoir à choisir, les moyens existent et il faut aller les chercher. Le 24/11 tout seul sera insuffisant pour faire annuler ces économies. On ne devra pas s’arrêter là. Cette manifestation, c’est évidemment l’occasion de montrer notre colère et d’attirer l’attention de tout le monde sur l’irresponsabilité des dirigeants. Mais elle pourrait aussi être le déclencheur d’un nouveau plan d’action comme celui de 2014. On a vu récemment les cheminots, les gardiens de prison, les travailleurs de Caterpillar, lutter seuls chacun à leur tour, mais on ne gagnera pas seuls. On doit impliquer tous les secteurs dans une seule et même lutte car le gouvernement ne reculera pas, nous devons le faire tomber.
Je ne pense pas qu’un gouvernement porté par d’autres forces politiques traditionnelles (centre et gauche par exemple) appliqueront une politique fondamentalement différente. La tendance est à la privatisation de tous les services, je pense plutôt qu’on doit nationaliser les secteurs-clé de l’économie sous contrôle démocratique des travailleurs et usagers. L’économie doit servir aux besoins des gens et aux nécessités dans la société, et non pas à engranger des profits pour une minorité.
RDV à 8 h ce jeudi devant la gare de Namur !
Départ collectif des Etudiants de Gauche Actifs – EGA
info@gauche.be www.gauche.be Emily : 0474 35 30 36 -
Manifestation contre la pauvreté à Namur
Hier, près de 2000 personnes ont manifesté à Namur dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Au côté des travailleurs sans-emploi, le monde associatif et le non-marchand étaient comme chaque année au rendez-vous, tout comme des écoliers de Marches et de nombreux étudiants assistants sociaux venus de différentes villes accompagnés de leurs profs. Avec les nouvelles mesures d’austérité, les exclusions, la volonté de transformer les assistants sociaux en flics et les emplois précaires : la mobilisation est plus que jamais nécessaire !
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Grève du 24/06. Namur: les délégations motivées veulent repartir au combat
«Les jours de grèves générales, ici, tout est toujours bloqué. Faire tomber le gouvernement ne me semble pas impossible mais pour ça, on va avoir besoin de tout le monde, et surtout de ne plus s’arrêter en cours de route pour des excuses…» Les paroles de ce militant syndical dans le secteur des carrières illustrent bien l’état d’esprit qui régnait sur les piquets de grève en région namuroise vendredi. Bien que le nombre de piquets fut plus faible que lors du plan d’action national mené en 2014, l’ambiance et la combativité y était toujours au rendez-vous.Par Pierre (Namur)
Quelque soit le secteur, les grévistes avançaient la nécessité d’un plan large et dans la durée pour s’attaquer sérieusement au gouvernement. «24 heures de grève, tout le monde sait que ça ne sera pas suffisant», nous dit ce délégué de Delhaize particulièrement motivé à l’idée de mobiliser pour les 29 septembre (manifestation nationale en front commun) et 7 octobre (grève générale nationale en front commun) prochains. Sur le parking, une trentaine de grévistes discutent devant l’entrée qui a été bloquée «très facilement» ce matin. Environ 80% du personnel y travaille avec des temps partiel alors «la flexibilité à outrance et la loi Peeters, on connaît…»
De l’autre côté de la ville, c’est un Colruyt qui a, pour la première fois, fermé ses volets. La permanente CNE nous explique pourquoi le blocage du magasin était prioritaire à ses yeux : la chaîne vient de licencier de manière totalement abusive un délégué syndical de Bruxelles, malgré le nombre scandaleusement faible de ses travailleurs délégués !
A l’hôpital St Luc de Bouge aussi, le piquet a rarement été aussi important. Ici les travailleurs distribuent des tracts aux collègues et aux patients qui pénètrent dans l’hôpital. Chacune de ces personnes est invitée à signer une pétition contre un nouveau projet de la ministre de la santé De Block, qui vise à diminuer le nombre de jours de repos supplémentaires dont peuvent profiter les travailleurs en fin de carrière dans ce secteur où la pénibilité physique du travail est particulièrement importante. La délégation syndicale avait proposé à la direction de l’hôpital d’organiser la grève à l’avance (dans les hôpitaux, le service minimum est nécessaire), mais celle-ci avait refusé ! Un barrage filtrant a donc été mis en place. Arrivé sur place, un huissier menace les grévistes de 1000€ d’astreinte par personne… Le barrage filtrant a été levé, mais l’action continue.Plus tôt dans la matinée, se tenait un rassemblement de militants FGTB namurois – tous secteurs confondus – devant l’Union des Classes Moyennes. Pas de piquet pour eux donc, mais des discussions motivantes en groupe.
Devant la prison ou la gare, par contre, la mobilisation n’était pour une fois pas au rendez-vous. La fatigue des dernières luttes et une certaine amertume des accords qui ont été conclus n’y sont sans doute pas pour rien. Pourtant les agents pénitentiaires et les cheminots avec qui nous avons eu contact nous ont dit être les premiers à souhaiter la chute du gouvernement. Bien qu’ils n’étaient pas en rue cette fois-ci, une mobilisation préparée suffisamment à l’avance avec une communication et des objectifs clairs pour la suite du plan d’action pourrait bien les remettre de nouveau en action. C’est ce à quoi les affiliés, délégués et militants que nous avons rencontré ce vendredi vont s’atteler d’ici au 29 septembre.
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Namur: Pour la survie de nos services publics, enterrons ce gouvernement
À Namur comme ailleurs, ce sont les agents pénitentiaires et les cheminots qui montrent la voie. Encore une fois, ils étaient nombreux sur leurs piquets respectifs dès les petites heures. Les militants ne veulent plus continuer à se faire avoir par le gouvernement au service des plus riches qui dégrade nos conditions de travail et nos services publics. Tous sont clairs que pour cela l’unité est nécessaire c’est pourquoi, comme les jours précédant, les cheminots se sont rendus au piquet de la prison. Ils ont ensuite rejoint les autres secteurs de la CGSP devant l’Hôtel de Ville de Namur. Des agents communaux, de nombreux enseignants, mais aussi des travailleurs du TEC et bien d’autres ont donné le signal clair : pour la survie des services publics, nous avons besoin d’enterrer ce gouvernement.Par Emily (Namur)
La journée s’est poursuivie par une manifestation jusqu’à l’Elysette (siège du gouvernement wallon) tandis que les cheminots tenaient leur Assemblée Générale. En solidarité, un étudiant a joué l’Internationale depuis sa fenêtre avant de reprendre son étude : beau soutien alors que le mouvement est décrié dans l’ensemble des médias traditionnels, qui médisent plus que ce qu’ils n’informent. S’il y a un accord général sur la nécessité de faire chuter ce gouvernement, les discussions de savoir si nous en sommes capables et comment s’y prendre vont bon train.
Nous avons eu des éléments de réponse lors du Comité régional élargi de la FGTB qui a conclu cette longue journée. La nécessité de soutenir concrètement ceux qui nous donnent l’exemple (agents pénitentiaires et cheminots) est revenue dans chaque intervention. 37 jours de grèves pour les agents pénitentiaires, cela devient extrêmement dur moralement et financièrement. Face aux larmes qui coulaient ce matin, tout le soutien possible est, en effet, nécessaire.
Les travailleurs des transports publics (SNCB et TEC) poursuivent le mouvement ce mercredi et les voies d’eau seront également bloquées. Les délégués ont également soulevé la nécessité de ne pas simplement appeler à une grève, mais de la construire et de l’organiser concrètement sur le terrain.
Enfin, les centrales du secteur privé ont exprimé leur solidarité : nous sommes tous des usagers des services publics, et ce qui se passe aujourd’hui dans le public sera le lot du privé demain. La délégation des Dolomies de Marche-les-Dames a ainsi proposé d’organiser prochainement une action de solidarité avec les travailleurs en grève du secteur public, par exemple, en venant renforcer leurs piquets.
Prochaine grande étape, le 24 juin. Mais d’ici-là, des actions et des grèves se poursuivront contre ce gouvernement des riches. Comme à son habitude, le PSL participera pleinement à ces mobilisations pour pousser le mouvement de l’avant jusqu’à la chute du gouvernement et de toute l’austérité. La coupe est pleine, la lutte sera dure, mais quel autre choix avons-nous ?!
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Près de 2000 manifestants à Namur contre la pauvreté
A l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, une manifestation a pris place à Namur pour refuser la misère croissante en raison des mesures d'austérité mises en place par les différents gouvernements à tous les niveaux de pouvoir. Cette initiative était l'oeuvre du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), de la CSC, de la FGTB et d'autres associations.
La pauvreté gagne du terrain en Belgique, aujourd'hui, un Belge sur 4 ne sait plus faire face à des dépenses imprévues. Dans notre pays, le taux de pauvreté se situe entre 14,2% et 16,8% de la population (en 2014), en fonction des estimations. Mais ces données ont été récemment contestées par Philippe Defeyt et Anne-Catherine Guio, chercheurs à l'Institut pour un Développement durable (IDD), lors d'une conférence de presse tenue en commun avec le Rassemblement wallon pour la lutte contre la Pauvreté.
Selon eux, le seuil de pauvreté et le taux de pauvreté sont sous-estimés en Belgique. Le seuil de pauvreté probable belge serait de 1.200 euros par mois au lieu de 1.095 euros, chiffre issu de la dernière actualisation de l'enquête européenne SILC (Statistiques sur les conditions de vie et revenus). Ils dénoncent également les “coupes budgétaires réalisées dans les statistiques sociales, empêchant de voir la manière dont la crise touche les gens et les gens les plus pauvres avec précision”.
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Namur. Consultation populaire : Une occasion de contester la politique et la vision néolibérale
Le 8 février prochain, la ville de Namur organise une consultation populaire à propos de son projet pour le cœur de ville. Ce dernier comprend l’établissement d’un centre commercial en lieu et place de l’actuel parc Léopold et gare des bus. L’établissement d’une nouvelle gare des bus sur la dalle de la gare de chemin de fer et d’autres importants travaux font également partie du projet. Ceux-ci permettraient selon la majorité communale de « reconnecter le Nord de la ville au centre-ville ». Nous appelons toutes les Namuroises et les Namurois à aller voter « 3 fois Non » aux trois questions. En voici les raisons.Depuis 2012, la section namuroise du PSL s’est positionnée résolument contre la politique néolibérale de la ville que mène la majorité actuelle. Nous avons, dans la mesure de nos forces, été à l’initiative de certaines actions, et présents lorsqu’il s’agissait d’en renforcer d’autres qui s’organisaient pour contester cette politique. Nous avons aussi écrit plusieurs articles concernant la situation locale : « Une vision désespérément néolibérale de la ville » (décembre 2012), réaction aux déclarations du bourgmestre, et dernièrement « Combattre par l’action l’austérité sans fin » (novembre 2014). Dans nos textes de congrès de district (2013), nous avons exposé quelques éléments sur la situation namuroise, dont la vision néolibérale de la ville (le city-marketing), le sous-localisme et l’austérité communale.
La ville a récemment voté un budget d’austérité dure qui illustre que la majorité s’attaque à la population et ses services publics plutôt que de faire payer les vrais responsables de la crise. Il n’a pas été possible d’organiser une contestation plus vigoureuse de ce budget et une consultation populaire n’est pas à l’agenda sur ce thème, ce que nous regrettons. Nous avons cependant l’occasion de contester en partie l’orientation que prend la majorité communale le 8 février. Nous appelons donc toutes les Namuroises et les Namurois à utiliser cette consultation dans ce sens.
Le collectif pour la sauvegarde du parc est parvenu à mettre en difficulté la majorité communale via un soutien populaire passif.
Il faut tout d’abord souligner et féliciter les divers militants, associations et collectifs (Collectif du parc, Namur 2080, MPOC, Amis de la Terre,…) qui se sont battus ces deux dernières années pour que la consultation prenne place. Cela a nécessité énormément de temps de travail militant et de sacrifices financiers. Ils ont réuni sur une pétition pas moins de 13 000 signatures et un montant de 4800 euros via du crowdfunding pour financer la dernière ligne droite de la campagne.
Les militants du PSL ne se sont pas investis directement dans les divers collectifs pour plusieurs raisons. D’une part, la plupart de ces associations ne voulaient pas de groupe politique en tant que tel. D’autre part, le temps de travail militant n’a pas une élasticité infinie, des choix ont donc dû être faits. Nous ne sommes néanmoins pas restés à l’écart de ce mouvement.
Le parc Léopold, une question politique ?
Nous avons toujours défendu l’idée que la question du parc devait être cadrée dans le contexte plus global de la vision néolibérale qu’adopte la majorité communale. Lors du débat contradictoire organisé par canal C entre les élus et les défenseurs du parc Léopold, cette idée a été confirmée.
À tout bout de champ, le bourgmestre pointe du doigt les nécessaires réformes imposées par la concurrence entre les villes. La création du centre commercial ne serait rien de moins que destiné à « sauver Namur » puisque si un centre commercial s’installe en périphérie ce serait la mort du cœur de ville. Pour la majorité, il s’agit de faire de Namur une ville « smart city » dans une vision à 10-15 ans. Elle a utilisé ses relais au gouvernement wallon dans la précédente législature et s’est donc battue pour avoir les subsides nécessaires pour lancer ses grands projets d’infrastructures.
Mais comment faut-il « sauver Namur » et quels sont donc les besoins réels les plus urgents des Namurois ? Benjamin Moriamé – journaliste namurois – a, dans son recueil d’articles « la face cachée de Namur », donné un bon aperçu des problèmes dont sont victimes ou menacés les Namurois. Et il s’agit de besoins sociaux de base : logement, emploi, service public, lien social et cadre de vie serein. Cela se situe bien loin d’une hypothétique nécessité d’énormes nouvelles surfaces commerciales. Ce sont pourtant ces réels besoins qui sont attaqués par le budget communal d’austérité adopté tout récemment.
Et ces problématiques touchent tout autant les villes environnantes. Mais plutôt que de répondre aux besoins de la majorité sociale et en mettant en place des méthodes solidaires et coordonnées avec les autres communes, nos élus vantent une fois de plus la sacro-sainte « concurrence »… sans rien résoudre.
Une question mise en avant par ce mouvement : comment transformer un soutien passif en soutien actif ?
La pétition du collectif a pu recueillir plus de 13 000 signatures. En outre, plus d’une centaine de personnes ont financé la fin de la campagne. Cela aurait pu être une excellente assise pour construire une campagne de la base dans chaque quartier. Des associations, des collectifs, mais aussi des groupes politiques anti-austérité et des simples citoyens auraient pu animer ces groupes, pour peu que l’espace pour la discussion démocratique soit ouvert. Si le mouvement avait été un peu moins technique et s’était orienté vers les pénuries sociales présentes dans tous les quartiers de la ville, le potentiel aurait été présent pour transformer ce soutien passif en un soutien actif illustré par des comités de quartier forts. Le Conseil communal n’aurait alors eu d’autre choix que de revoir sa copie.
Nous avons pu expérimenter dans divers pays ce genre de « grass-root campaign ». En Irlande, sur base d’une telle campagne près d’un tiers des propriétaires de maison se sont inscrits dans un mouvement de non-paiement de la taxe sur les petits propriétaires, taxe qui visait à faire payer à la population les dégâts de la politique néolibérale.
Une issue incertaine
Il n’est pas évident de faire des pronostics sur l’issue du vote. Plusieurs questions perdurent. Est-ce que le quorum de participation nécessaire sera atteint ? Si oui, est-ce que le « non » va l’emporter sur les trois questions ? La majorité communale va-t-elle modifier le fond de son projet d’implantation en cas de victoire du collectif ? Il est clair que dans la gauche le « non » est largement majoritaire. Mais la campagne en faveur du « non », principalement orientée autour de la sauvegarde des arbres, va-t-elle convaincre suffisamment les Namurois d’aller voter en masse ?
Les semaines qui restent avant le 8 février seront importantes. La campagne médiatique de la majorité – menée avec les fonds publics – bat son plein. Les bénévoles du collectif vont descendre au contact de la population avec des campagnes de tractages bien organisées. Quant à la section namuroise du PSL, nous avons produit notre propre matériel politique pour défendre notre orientation et notre appel de vote dans la rue.
Nous espérons que cela suffira à convaincre largement, mais nous pensons aussi que d’autres combats se présentent aux Namurois. 723 Namurois sont exclus du chômage par la mesure qui est entrée en application au 1er janvier 2015. Face à cette situation, la majorité communale en rajoute une couche et mène l’austérité sur les budgets sociaux. En partenariat avec la JOC (Jeunes Organisés et Combatifs), nous lançons une soirée d’information et de mobilisation le 2 février afin d’organiser la lutte contre les mesures d’exclusions, avec le réseau Stop Art. 63§2. Nous continuons également à inciter à l’établissement d’un nouveau plan d’action syndical pour faire tomber le gouvernement fédéral et repousser toute l’austérité.
À tout niveau de pouvoir, nous devons refuser la politique d’austérité et la combattre par la conscientisation politique et l’organisation de la population. C’est la ligne politique que le PSL a tenu jusqu’à présent et qu’il continuera à défendre.
Liste des articles publiés par le PSL sur la vision néolibérale de la ville :
- Une vision désespérément néolibérale de la ville
- Namur : combattre par l’action l’austérité sans fin
- Namur : Réaction aux déclarations du Bourgmestre
- Namur : Action de protestation « Mon NAMouR pour la Craie »





