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Tag: Mons
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Le confinement ne doit pas être un prétexte pour limiter la liberté d’expression !

Photo : Rupture et Renouveau Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) expriment leur soutien aux militants de Rupture & Renouveau qui se sont faits arrêter par la police pour le simple fait d’avoir distribué des masques et des tracts. Les difficultés pour militer politiquement en rue dans la ville de Mons ne sont pas nouvelles. Pourtant, la liberté d’expression philosophique et politique est un droit conquis par les luttes et inscrit dans la constitution, les communes qui tentent de limiter ce droit en le soumettant à des demandes d’autorisations sont dans l’illégalité. Elles le savent, mais n’en n’ont rien à faire.
Le confinement est évidement un contexte particulier, mais il ne justifie en rien l’arrestation et les amendes des militants de R&R qui semblent avoir pris des précautions en terme sanitaire et de distanciation physique. C’est l’Etat qui devrait distribuer des masques gratuitement, et on les attend toujours.
La grande distribution devrait également les fournir gratuitement au moment des courses, comme cela se fait dans d’autres pays. Avec les immenses surprofits réalisés ces dernier mois, ce serait la moindre des choses. Que quelques jeunes attirent l’attention sur ces problèmes par une petite distribution de masques en rue et en profitent pour mener quelques discussions politiques à l’extérieur ne devrait pas mener à une répression policière et administrative. Finalement, ils ont aidé à la protection des personnes qui allaient faire leurs courses dans les commerces de la grand-rue.
Il est déjà scandaleux qu’une mesure moyenâgeuse comme le confinement nous soit imposée à cause du chaos capitaliste, qui a signifié un sous-investissement public chronique, notamment dans les soins de santé, mais aussi un manque de préparation totale face au risque de pandémie ou encore une incapacité a réquisitionner le matériel nécessaire, pourtant présent dans les entreprises privées, ou à réorienter la production vers le matériel manquant lorsqu’il le faut. Il est d’autant plus inadmissible que ce confinement serve de prétexte à limiter nos droits démocratiques plus de deux mois après qu’il ait commencé.
Nous invitons les militants de R&R à nous tenir informé des suites de cette affaires car, pour nous, la solidarité est quelque chose qui se construit dans la pratique, pas seulement dans les simples déclarations et postures publiques. Si des actions ont lieu contre l’application de ces amendes, nous y participerons.
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Sacré cœur de Mons : ‘‘Une finesse digne d’une multinationale briseuse de grève’’

C’est de cette manière qu’un journaliste de L’Avenir s’est exprimé en raison de l’attitude de la direction de l’école du Sacré Cœur de Mons qui n’a pas hésité à… envoyer un huissier de justice contre des élèves ! Ceux-ci protestaient contre les problèmes d’infrastructure et de communication dans leur école. Le personnel lui aussi ne manque pas de griefs contre la direction. Nous en avons discuté avec Stéphanie, enseignante au Sacré-cœur et déléguée syndicale SETCa-Sel.
‘‘L’action des élèves fin janvier s’explique par l’état déplorable de l’école. Il n’y a qu’une poignée de toilettes pour 1000 élèves et elles sont dans un tel état que certains élèves se retiennent jusqu’à midi pour partir et utiliser les toilettes du McDonald. Le local d’étude est un préau, une solution provisoire qui dure depuis plus de deux ans, où volent des pigeons, où il fait souvent froid et qui se trouve de plus juste à côté de la cour de récréation. Parfois, ils doivent étudier alors que les plus petits jouent et crient juste à côté. On pourrait aussi parler des vestiaires déplorables et de bien d’autres choses.
‘‘La grève était une mini manifestation suivie d’un refus d’entrer dans l’école durant la première heure de cours, la plupart des manifestants étant bâillonnés avec du ruban adhésif. Ensuite, les élèves sont rentrés dans les bâtiments et ont scandé des slogans dans la cour de récréation. Là, des huissiers sont intervenus pour prendre l’identité des grévistes ! Trois représentants ont été reçus par la direction, accompagné par un membre du Pouvoir Organisateur et des huissiers. Mais cette action a été plus prolifique que 100 heures de sciences sociales : les élèves sont restés solidaires en passant à travers l’épreuve de la répression. Cela n’a fait que radicaliser les professeurs, car dans notre école, nous sommes proches de nos élèves.
‘‘Précédemment, les profs s’étaient réunis lors d’une journée pédagogique début décembre pour discuter des multiples problèmes liés à l’infrastructure, mais aussi à la gestion générale de l’école (changements dans l’organisation de la session d’examens, organisation de la rentrée scolaire,…). La journée pédagogique a permis de discuter de tout cela tous ensemble, dans un esprit constructif, en cherchant des pistes de solution. Nous avons mandatés une équipe pour rédiger une lettre à la direction et au pouvoir organisateur (PO). La majorité du personnel a signé cette lettre.
‘‘Mais alors que nous avions simplement listé ce qui n’allait pas, le directeur a réagi comme s’il s’agissait d’une agression. Deux enseignantes ont été convoquées pour une audition disciplinaire sous le motif de manque de considération envers le directeur. L’une avait simplement posé une question, comme une dizaine d’autres collègues, et l’autre avait détourné un pull de Noël pour exprimer son mécontentement vis-à-vis d’une réorganisation des examens qui nuisait aux congés de Noël.
‘‘Suite à cela, il y a eu des réactions de solidarité et des arrêts de travail se sont organisés. Après l’intervention des huissiers, la grande revendication est devenue le départ du directeur. Il est évident que personne ne s’imagine travailler avec lui après tout cela. Pendant les différents arrêts de travail, nous avons pris le temps de discuter des différentes pistes d’action possibles. Mettre tout notre espoir dans la main du Pouvoir organisateur, pour prendre des mesures pour écarter le directeur, ou construire un rapport de force. Nous avons choisi la deuxième option et, début février, nous avons voté en faveur de la grève. Le 20 février les collègues ont décidé de se croiser les bras, mettant ainsi à exécution leur préavis de grève. Au piquet de grève, des parents et des élèves étaient présents pour manifester leur soutien.
‘‘Même si le conflit est toujours en cours et que nous n’en connaissons pas encore le dénouement final : des étapes importantes ont été franchies : la création d’une unité parmi le personnel, une syndicalisation massive, la compréhension qu’il faut s’organiser pour obtenir quelque chose. On ne doit pas reposer sur des instances diverses et variées pour obtenir quelque chose : le personnel ne peut compter que sur lui-même, sa détermination et son implication. Les problèmes de gestion et d’infrastructure ne sont pas des problèmes isolés, comme l’ont encore démontré en février les actions tenues à Bruxelles à l’Athénée Royal Toots Thielemans et à l’Athénée Royal Andrée Thomas. Il s’agit d’un problème généralisé. Des grèves aussi bien du personnel que des élèves vont très probablement se généraliser.’’


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Rassemblements antifascistes à Namur et Mons contre la montée du FN
Face au choc des résultats du premier tour des élections présidentielles, les Etudiants de Gauche Actifs ont voulu montrer leur solidarité vis-à-vis des jeunes et des travailleurs en France. Des rassemblements avec plusieurs dizaines de personnes ont eu lieu à Bruxelles et Namur ce lundi, à Liège et Mons ce mercredi. Ces rassemblements étaient également l’occasion de discuter de la manière dont on peut construire la résistance contre la montée du racisme et du sexisme qui grandissent sur un terreau de mesures anti-sociales mené par le gouvernement français tout comme ceux en Belgique. Notre message : construisons le résistance contre les mesures d’austérité et la politique du diviser pour mieux régner !A MONS
Différents jeunes ont pris la paroles. D’abord Isabel qui nous a parlé de l’importance d’un tel rassemblement et que la montée du racisme ne concerne pas uniquement la France, mais est un problème mondial sur fond d’austérité. Ophélie a enchainé en expliquant qui sont les Etudiants de Gauche actifs et inviter les participants à nous rejoindre. Puis, Marion a parlé au nom de la campagne ROSA (Résistance contre l’Oppression, le Sexisme et l’Austérité). Elle nous a invité à participer à la grande manifestation « Trump Not Welcome » au sein du bloc de la campagne ROSA pour dire non à la politique pro-riche qui tente de nous diviser pour nous affaiblir. Elise a conclu les prises de parole et a appeler les jeunes présent à s’organiser. Les prises de paroles ont été alterné avec des slogans lancé par Jenio tel que ” Derrière le racisme / sexisme se cache le capital, la lutte antifasciste est internationale! ” ou encore ” Y’en assez, assez, assez d’cette société, qui vire les sans-papiers et applique l’austérité! “.
RDV mercredi prochain pour un meeting : ” Quelle résistance face au danger du populisme de droite? “, le 3 mai à 18h30 au café Le Central (à l’étage), Grand Place.
A NAMUR
Le rassemblement namurois a réuni des militants de diverses organisations syndicales, politiques et associatives ainsi que des namurois non-encartés. Différentes personnes on prit la parole lors du rassemblement mettant en avant la nécessité de poursuivre la luttes contre les discriminations et les politiques d’austérité.
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ResistTrump – Solidarité contre le sexisme et le racisme
Actions de solidarité prévues à Bruxelles, Mons, Liège, Anvers et Gand !
Ce 20 janvier, de nombreuses actions prendront place à travers le monde pour construire la résistance contre l’agenda raciste, sexiste et impérialiste de Donald Trump dès le premier jour de son mandat ! En Belgique, à côté d’un large rassemblement à Bruxelles, de plus petites actions auront également lieu à Mons, Anvers, Gand et Liège. Participez vous aussi !Donald Trump prépare des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que contre l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Mais le mouvement autour de la candidature de Sanders a illustré le potentiel pour un parti et un mouvement de masse défendant les intérêts de 99%.
Mobilisons-nous en solidarité avec les manifestations de masses de la jeunesse (Student Walk Out) et de femmes (Million Women March) qui prendront place à travers les États-Unis le 20 et 21 janvier à l’occasion de l’investiture de Trump.
À travers le monde, luttons et revendiquons d’une seule voix :
- Ensemble contre le sexisme : Contre les violences sexistes ; À travail égal, salaire égal.
- Non au mur USA-Mexique ; Stop à l’Europe Forteresse.
- Unissions-nous contre les attaques islamophobes et racistes : Black lives matter.
- Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
- System change, not Climate change: le changement climatique n’est pas un point de vue mais un fait, combattons-le ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs. Pour le renforcement du mouvement environnemental.
- Pour un refinancement public de l’enseignement pour qu’il soit accessible et de qualité pour tous.
- Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !
Bruxelles : Vendredi 20 janvier, 17h, Place de la Monnaie. “Lights for Rights! – Brussels Women’s March” – Rassemblementà l’initiative de #Lights4RIghts (Contact: lights4rights@gmail.com), initiative notamment soutenue par le PSL et les Etudiants de Gauche Actifs. (Evénement facebook)
Mons : Vendredi 20 janvier, 18h, Square Franklin Delano Roosevelt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
Liège : Vendredi 20 janvier, 17h30, Hôtel de Ville de Liège, Place du Marché. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. Un micro ouvert est notamment prévu. (Evénement facebook)
Anvers : Vendredi 20 janvier, 18h30, Groenplaats. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous.
Gand : Vendredi 20 janvier, 18h30, Korenmarkt. Une intiative des Etudiants de Gauche Actifs ouverte à tous. -
ResistTrump – Mons solidaire contre le sexisme et le racisme
Vendredi 20 janvier 2017 à 18h, Square Franklin Delano Roosevelt, 7000 Mons
Donald Trump prépare des attaques d’une ampleur inédite à l’encontre des femmes, des immigrés, des musulmans, des LGBTQI, de l’ensemble de la classe des travailleurs ainsi que contre l’environnement. Trump est l’expression d’un système pourri jusqu’à la moelle. Choisir entre Trump et Clinton, c’était pour beaucoup choisir entre la peste et le choléra. La colère et la frustration contre l’élite sont exploitées par les populistes de droite. Mais le mouvement autour de la candidature de Sanders a illustré le potentiel pour un parti et un mouvement de masse défendant les intérêts de 99%.
Mobilisons-nous en solidarité avec les manifestations de masses de la jeunesse (Student Walk Out) et de femmes (Million Women March) qui prendront place à travers les États-Unis le 20 et 21 janvier à l’occasion de l’investiture de Trump.
À travers le monde, luttons et revendiquons d’une seule voix :
– Ensemble contre le sexisme : Contre les violences sexistes ; À travail égal, salaire égal.
– Non aux murs USA-Mexique ; Stop à l’Europe Forteresse.
– Unissions-nous contre les attaques islamophobes et racistes : Black lives matter.
– Combattons les discriminations vis-à-vis des LGBTQI.
– System change, not Climate change: le changement climatique n’est pas un point de vue mais un fait, combattons-le ! Non aux pipelines dans le Dakota et ailleurs. Pour le renforcement du mouvement environnemental.
– Pour un refinancement public de l’enseignement pour qu’il soit accessible et qualité pour tous.
– Stop à la politique pour les 1% de super-riches ; Luttons contre le capitalisme et pour une société orientée vers les besoins des 99% !
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Mons-Borinage. Moins de piquets qu’attendu, mais clarté sur l’objectif de la grève
A Mons et dans le Borinage, l’appel à la grève de ce 24 juin a été moins suivi que lors d’échéances précédentes, mais des piquets bloquant voire filtrant étaient tout de même organisés sur certaines entreprises, surtout dans les zonings industriels.Une équipe de militants du PSL s’est rendue sur des piquets du zoning de Ghlin-Baudour. Un blocage y était effectué notamment sur NGK Ceramics où notre tract et nos propositions pour construire le mouvement pour après l’été ont reçu un très bon accueil. Nous avons également pu y vendre plusieurs exemplaires de notre mensuel Lutte Socialiste. Des blocages étaient également organisés par les délégations FGTB devant AW Europe et le centre de distribution de H&M, où étaient également présents quelques délégués et militants de la CSC.
Certaines délégations avaient fait le choix de laisser passer les travailleurs non-grévistes, après leur avoir distribué un tract et discuté de l’importance de reconstruire un mouvement le plus fort possible pour septembre et octobre. C’était notamment le cas chez Baxter à Lessines, où nous avons également pu faire une visite de solidarité. Tout au long de la journée, les discussions allaient clairement dans le sens de reconstruire un mouvement aussi fort qu’en 2014, un mouvement capable de renverser le gouvernement Michel par la grève et l’action collective.
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Ce vendredi 24/06, la journée de grève a été bien suivie sur le site de Lonza Braine. Plusieurs délégués et membres du personnel étaient présents pour mener à bien le piquet et mettre l’usine à l’arrêt. Cette action, menée conjointement par la CNE, la FGTB et la CSC, a été bien suivie par le personnel. A l’issue d’assemblées et de réunions d’informations sur le contenu de la loi Peeters, une écrasante majorité des ouvriers et employés ont adopté le plan d’action et se sont mis en grève.
L’ambiance au piquet était enthousiaste et constructive, et les yeux étaient rivés sur la suite du plan d’action, avec les 29/09 et 7/10 qui devront être utilisés pour élargir la mobilisation, aussi dans le reste du zoning, et accroître notre rapport de force contre le gouvernement Michel.

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Manifestation – Les Afghans marchent sur Gand
En lutte depuis plusieurs mois, les centaines de sans papiers Afghans ont entamé une marche de trois jours vers Gand. Ils avaient déjà marché en décembre sur Mons afin de construire la solidarité en Wallonie et pour obtenir un entretien avec le Premier Ministre Di Rupo. Ce matin du 11 janvier, ils prenaient donc la route de Gand avec un premier arrêt à Merchtem, ville dirigée par Eddie De Block, le frère de Maggie De Block, secrétaire d’ état en charge de l’asile et de la migration.
- Collectif Krasnyi



