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Tag: Iraq
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Résistance ouvrière en Irak
Le seul espoir pour les travailleurs irakiens est la reconstruction du mouvement ouvrier. Cela n’est pas un slogan creux, mais l’ampleur de cette tâche est immense, après plus de 40 ans de répression impitoyable contre ce qui furent autrefois un puissant mouvement syndical basé sur les industries pétrolières et l’un des plus grands partis communistes du monde arabe.
Nicolas Croes
Cette difficulté est encore accentuée par la participation du Parti Communiste Irakien à la coalition pro-américaine et au gouvernement qu’elle a mis en place ainsi que par la mainmise qu’exerce depuis lors ce même PCI sur la Fédération Irakienne des Syndicats (IFTU – qui a pris la place de l’ancien syndicat unique baathiste sous le régime de Saddam) qui a ainsi été neutralisée sur une ligne de soutien au gouvernement.
Mais dès le début de l’invasion, on a pu assister à de premiers développements de cette reconstruction d’un mouvement ouvrier indépendant.
Dès l’entrée des troupes coalisées en Irak, une vague de grèves a été déclenchée de laquelle est sortie la Fédération des Syndicats et Conseils Ouvriers en Irak (Federation of Workers Councils and Unions in Iraq – FWCUI) forte aujourd’hui de 350.000 membres et qui est active dans l’industrie (coton, cuir, bois, agro-alimentaire, transports) aussi bien que dans les services publics (administration, santé, banques). C’est aujourd’hui le principal syndicat libre d’Irak, à côté de la Fédération irakienne des syndicats, seule fédération à être reconnue par l’Etat.
Dès sa création, liée à la formation du Syndicat des Chômeurs d’Irak (UUI), la FWCUI s’est engagée pour le retrait des troupes d’occupation, de véritables droits sociaux, un système laïque, la pleine égalité hommes-femmes, la libre élection des délégués syndicaux et la revendication d’une nouvelle législation du travail. Les lois répressives de Saddam Hussein (code du travail de 1987) sont en effet toujours en vigueur : elles interdisent les grèves et les syndicats libres et n’autorisent l’activité que d’un seul syndicat, et uniquement dans le secteur privé (10% seulement de l’économie).
A côté de la FWCUI existent également des syndicats de branches autonomes, notamment chez les enseignants et dans le secteur pétrolier.
En 2003, c’est grâce à la mobilisation héroïque des militants et militantes des organisations du mouvement ouvrier renaissant (Fédération des Syndicats et des Conseils Ouvriers, Organisation Pour la Liberté des Femmes en Irak, Syndicat des Chômeurs d’Irak, Parti Communiste-Ouvrier d’Irak ) que la tentative du gouvernement pro-US d’imposer la loi islamique, la Sharia, fut mise en échec.
Depuis, ce processus s’est développé par l’intermédiaire des luttes menées par les ouvriers du pétrole, les étudiants, les chômeurs (le chômage touche près de 70% de la population selon les estimations), pour les droits de femmes et des homosexuels,…
Sur base de ces luttes, le 5 décembre 2006, plusieurs leaders syndicaux se sont rencontrés en vue d’organiser une conférence générale des travailleurs. Leur objectif est de discuter des problèmes essentiels des travailleurs dans la situation de guerre civile et de mettre fin à la division actuelle du mouvement ouvrier. Etaient présents la Fédération des conseils ouvriers et syndicats en Irak, la Fédération générale des travailleurs irakiens, le Syndicat de la construction, le Syndicat des ingénieurs en Irak, le Syndicat des ingénieurs du secteur pétrolier,…
L’enjeu de ce processus est la création d’un mouvement ouvrier uni capable de mener la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de la population, contre l’occupation américaine et son gouvernement fantoche, mais aussi contre les dangers de guerre civile et d’instauration de nouveaux régimes dictatoriaux par les milices et partis, qu’ils soient saddamistes, nationalistes, djihadistes sunnistes ou intégristes chiites.
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Etats-Unis. Bush dans les cordes!
George W. Bush gardera un mauvais souvenir de ce 7 novembre. Les élections législatives de mi-mandat ont fait éclater au grand jour l’impopularité de sa politique. Le Parti Républicain de Bush a subi une défaite retentissante lors de ces élections qui renouvellent la composition de la Chambre et du Sénat, sans pour autant changer la composition du gouvernement.
Gilles
A la Chambre, les Démocrates obtiennent 230 sièges contre 196 pour les Républicains. Au Sénat, pour la première fois depuis 12 ans, la majorité au Sénat passe aux Démocrates (à 51 sièges contre 49). La majorité des gouverneurs d’Etats est maintenant Démocrate, même si certains Républicains célèbres, comme Schwarzenegger, sont parvenus à se faire réélire. Bush aura donc les mains beaucoup moins libres pour les deux dernières années de son mandat.
Cette année, contrairement aux habitudes, les élections de mi-mandat ont été dominées par la politique extérieure des Etats-Unis, et en particulier la question de la guerre en Irak. 60% de la population américaine sont maintenant opposés à la guerre, et à peu près 40% des gens sortant des bureaux de vote déclaraient avoir voté « contre Bush ».
Face à la marée démocrate, Bush a avoué « n’avoir rien vu venir ». La situation a bien changé en deux ans pour celui qui, aux dernières élections présidentielles, se présentait comme le « commandant en chef » de la nation.
Le deuxième thème déterminant de ces élections a été celui de la corruption, selon l’avis des trois-quarts des personnes interrogées. La condamnation du lobbyiste Jack Abramov à 5 ans ½ de prison et à une amende de 21 millions de dollars a en effet révélé tout un réseau de corruption entre lobbies, multinationales et au moins une vingtaine de parlementaires. Ont également pesé dans les choix des électeurs quelques scandales retentissants (à base sexuelle) dans l’entourage politique de Bush, ainsi que le manque de réaction de son administration face à l’ouragan Katrina et aux inégalités économiques et sociales grandissantes.
La victoire des Démocrates s’est pourtant faite largement bien malgré eux. Le mécontentement est énorme, mais la plupart des gens ne voient pas en eux une alternative. Pour preuve, seuls 40% de la population est allée voter, bien que ce taux de participation soit supérieur à la moyenne. Et, comme d’habitude, la grande majorité des plus pauvres n’a pas été voter. Les Démocrates ne sont pas parvenus à se profiler comme « anti-guerre ». Ils n’ont aucun plan de retrait, se contentant de parler d’un « redéploiement » des troupes. Hillary Clinton, déjà en campagne présidentielle pour 2008, parle d’envoyer plus de troupes, afin de « stabiliser la région ». Ils ont aussi évité de mettre en avant les nombreux mensonges et falsifications qu’a employé Bush pour mener sa guerre. Ils sont aussi très vagues concernant les augmentations de salaire et les réformes de taxation.
Les Démocrates ne sont en fait que le parti alternatif des multinationales américaines, tout le système étant conçu pour empêcher l’arrivée d’un troisième parti. Les deux partis reçoivent des sommes énormes de la part des entreprises : au total, les élections de mi-mandat ont coûté 2.8 milliards de dollars ! Les Démocrates, en plus, sont fort subventionnés par les syndicats, qui leur ont donné 49 millions de dollars en 2004.
Malgré des moyens ridiculement faibles en comparaison, le Green Party (écologiste) a réussi des gains importants lors de ces élections, grâce à ses prises de position contre la guerre et le grand patronat. Bien que la plupart de ses candidats n’aient pas gagné plus de 2% des voix, le candidat au poste de Gouverneur en Illinois a remporté 11%, celui du Colorado 21%. A Richmond, en Californie, le candidat vert McLaughlin a été élu maire de la ville, ce qui est une première pour une ville de cette taille.
Ces élections montrent une contradiction frappante entre le mécontentement d’une majorité d’électeurs, de plus en plus en colère contre la guerre et les inégalités sociales, qui s’est traduit par la défaite des Républicains et, d’autre part, l’inconsistance et les flottements des Démocrates, incapables de donner une expression claire à ce mécontentement. Aux USA, peut-être encore plus qu’ailleurs, le besoin de construire un parti représentant vraiment les travailleurs est crucial.
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Action de protestation à l’ambassade de Chypre: Respect du droit d’asile pour les réfugiés kurdes
Ce vendredi 1O novembre, le MAS et Résistance Internationale ont organisé une rassemblement devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles. Cette action fait partie d’une campagne de solidarité internationale pour les réfugiés kurdes à Chypre, menacés d’être expulsé vers la Syrie. Nos organisations sœurs dans le monde ont mené des actions similaires dans leurs pays.
Boris Malarme
Nous avons demandé à être reçus par l’ambassadeur pour lui remettre une cinquantaine de lettres de protestation. Nous voulions l’interpeller afin que le gouvernement chypriote reconnaisse le droit à l’asile pour les réfugiés kurdes. Après plus de 30 minutes de négociation, nous avons reçu comme seule réponse que les lettres lui seront transmises et son refus catégorique de nous recevoir. Cela illustre la nécessité de continuer à mettre pression sur le gouvernement chypriote pour qu’il ne remette pas les kurdes à leurs oppresseurs et tortionnaires Syriens.
Participe à la campagne en envoyant une lettre de protestation à
- Dimitris Christofias, President of Parliament, gen. secretary of AKEL president@parliament.cy
- N. Silikiotis, Minister of Interior, cgregoriades@moi.gov.cy
- Office of the Ombudsman ombudsman@ombudsman.gov.cy
- Government spokesman, govspokesman@pio.moi.gov.cy
- Greek Cypriot embassy, ambassade.cyprus@skynet.be
envoi aussi une copie à Youth against Nationalism in Cyprus: youthagainstnationalism@gmail.com
Committee for a Workers International: cwi@worldsoc.co.ukModel Protest Letter for Kurdish Solidarity Campaign
Dear Sir/Madam,
We would like to bring to your attention and protest at the inhuman conditions facing Kurdish refugees in Cyprus who amongst others were involved in a protest campaign last May 2006 to force the government to implement their legal welfare and benefit rights. The campaign involved an occupation of Eleftheria square and the Red Cross buildings.
Since then about 100 Kurdish refugees, the huge majority of them from Syria, applied for asylum but have had their appeals rejected. The asylum application procedure was severely flawed with no account taken by government officials of the oppression of Kurds in Syria (but also Iran, Iraq and Turkey). Most of the interviews lasted a little more than an hour, including translation, and the applicants complain that they were repeatedly interrupted and not allowed to finish what they wanted to say. Whenever they tried to speak about the oppression they face as a nationality they were told this was irrelevant to their application.
Most of the applications for asylum were rejected. Nobody was granted political asylum! Not even asylum for humanitarian purposes was granted to anybody. No tolerance was shown either. Everything shows that the authorities particularly the police authorities, moved in a vindictive way, and many Kurdish refugees face the prospect of deportation.
The authorities seem to disregard the fact that if the refugees are deported back to Syria they will face certain imprisonment and torture at the hands of the Syrian regime – most of them will probably “disappear”! We want to stress to you that after the May mobilisations of the Kurds in Cyprus, the families of those who participated were visited by the Syrian secret police to be informed that the authorities know about the activities of their family members in Cyprus. They were threatened that they would pay for it.
We understand that the Cypriot people suffered a lot in the past, due to the coup de etat organised by the far right and the Greek military regime, and through the Turkish invasion of the island that caused 200,000 refugees (1/3 of the population). The representatives of the Cypriot people would be expected therefore to show sensitivity when other people face similar conditions.
We would like to express our complete opposition to the Cypriot government’s present treatment of the Kurdish refugees. You should understand that we will fight for the rights of the Kurdish refugees and the Kurdish people in the same way that you would expect us to fight for the rights of the Cypriot people and refugees. If there is no change in policy by the Cypriot government, therefore, you should know that we will spread publicity about this issue as widely as possible internationally and explain the role of your government in taking part in the oppression of Kurdish refugees.
We demand asylum and a policy of tolerance and hospitality to the Kurdish refugees.
Yours,
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Corée du Nord. Poker menteur en Asie
En 2006, les dépenses militaires mondiales auront, selon un rapport récent d’OXFAM, dépassé les 1.000 milliards de dollars. Les montants records atteints durant la guerre froide seraient donc dépassés. L’annonce par la Corée du Nord, ce 9 octobre, d’un test nucléaire, trois mois après le lancement de ses premiers missiles longue portée, fait craindre une nouvelle progression de la course à l’armement.
Nicolas Croes
Nous nous opposons bien évidemment au développement des armes nucléaires. Mais, outre le fait qu’aucune certitude n’existe sur les capacités du régime stalinien de Corée du Nord de fabriquer et d’utiliser des armes stratégiques nucléaires (l’amplitude de la déflagration lors de l’essai était bien inférieure aux explosions de Nagazaki et d’Hiroshima), c’est surtout l’hypocrisie de l’impérialisme américain et l’échec de sa stratégie qui ressortent de cette crise.
Placée par le régime de Bush parmi les pays de « l’Axe du Mal » avec lesquels aucune discussion n’est permise, la Corée du Nord a pu observer la différence de traitement réservée à l’Irak et à l’Iran, les deux autres pays de ce fameux « axe ». La Corée s’est retirée du Traité de non-prolifération nucléaire (TPN) en janvier 2003, alors que grandissait la menace d’intervention en Irak qui a finalement eu lieu deux mois plus tard. En juin de la même année, les intentions nucléaires de la Corée du Nord sont devenues officielles. C’est que, quitte à faire partie des pays menacés d’invasion notamment pour détention hypothétique d’armes de destruction massive (dont l’inexistence en Irak a finalement dû être reconnue par Washington), autant les avoir réellement. Ou du moins le faire croire…
Cependant, en ce domaine comme en bien d’autres, le « gendarme du monde » a fait sienne la devise « Fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Retrait du Traité sur les missiles balistiques, accord de coopération nucléaire avec l’Inde (qui n’adhère pourtant pas au TPN), silence complice sur l’existence d’armes atomiques en Israël ou au Pakistan (alliés des USA),… en ce qui concerne le respect des traités sur l’armement, les Etats-Unis n’ont de leçons à donner à personne.
Pour l’instant, l’essai nucléaire nord-coréen est surtout instrumentalisé par les différentes puissances asiatiques afin d’augmenter leur budget militaire. L’exemple du Japon est frappant : l’Etat-major japonnais disposera pour l’année 2006 d’une somme de quelques 50 milliards d’euros, plus que la France ou le RoyaumeUni. Impressionant pour un pays qui, officiellement, ne peut plus, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, entretenir une armée ou participer à un conflit en dehors de son territoire. Mais être l’allié majeur des USA dans la région autorise bien des choses.
Ni le gouvernement américain ni ceux de la région ne désirent actuellement vraiment une chute du régime nord-coréen, mais tous souhaitent plutôt sa déstabilisation. C’est un processus à la chinoise qui semble être attendu de tous : que la Corée du Nord s’intègre petit à petit dans la logique de marché, permettant une transition progressive du pouvoir de la bureaucratie vers une classe bourgeoise qui doit encore naître. Une « zone économique spéciale » existe déjà à la frontière des deux Corées, où le fabricant automobile sud-coréen Hyundai peut profiter de la main d’oeuvre bon marché de son voisin du nord. C’est que les travailleurs nord-coréens travaillent 48 heures pour 57 dollars…
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Chypre : Pas d’expulsion des réfugiés kurdes vers la Syrie
10 Novembre: Journée d’action Internationale. Action devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles
Résistance Internationale et le MAS organisent une action devant l’ambassade de Chypre à Bruxelles, ce vendredi 10 novembre. Le gouvernement chypriote prévoit d’expulser une centaine de réfugiés kurdes qui ont joué un rôle crucial et dirigeant dans le mouvement des demandeurs d’asile de mai dernier.
Le Comité pour une Internationale Ouvrière, l’internationale dont fait partie le MAS appel à une journée internationale d’action devant les ambassades et consulats chypriotes pour faire pression sur le gouvernement pour qu’il arrête son plan d’expulsion et pour le respect du droit d’asile. A Londres, il y aura une action devant la section locale de AKEL (le parti communiste chypriote qui participe au gouvernement et à sa politique répressive envers les réfugiés).
En Chypre, les violences policières, les arrestations et les détentions illégales envers les réfugiés sont monnaie courante. La volonté du gouvernement de remettre les réfugiés kurdes à leurs oppresseurs et tortionnaires syriens montre son hypocrisie quand celui ci dénonce l’oppression des kurdes par le régime turc.
Le territoire kurde est occupé par la Turquie, l’Iran, La Syrie et l’Irak qui refusent de reconnaître leurs droits d’être une nation. De tous cela, le gouvernement chypriote en à rien à faire. La plupart des 100 réfugiés qui ont participé jusqu’au bout à la lutte étaient des activistes en Syrie.
Pendant la manifestation de mai, la police secrète syrienne a visité et menacé les familles des kurdes qui ont participé au mouvement. Ces réfugiés risquent la prison et de disparaître des prisons en Syrie.
Aide-nous dans cette campagne de solidarité internationale pour le respect du droit d’asile pour les réfugiés kurdes. Participe à l’action le 10 novembre à 11h devant l’ambassade de Chypre, Avenue de Cortenbergh 61 (Metro Schuman). Le rendez vous est à 10h30 à Schuman.
Et envois le plus rapidement une lettre de protestation à
- Dimitris Christofias, President of Parliament, gen. secretary of AKEL president@parliament.cy
- N. Silikiotis, Minister of Interior, cgregoriades@moi.gov.cy
- Office of the Ombudsman ombudsman@ombudsman.gov.cy
- Government spokesman, govspokesman@pio.moi.gov.cy
- Greek Cypriot embassy, ambassade.cyprus@skynet.be
envoi aussi une copie à Youth against Nationalism in Cyprus: youthagainstnationalism@gmail.com
Committee for a Workers International: cwi@worldsoc.co.ukModel Protest Letter for Kurdish Solidarity Campaign
Dear Sir/Madam,
We would like to bring to your attention and protest at the inhuman conditions facing Kurdish refugees in Cyprus who amongst others were involved in a protest campaign last May 2006 to force the government to implement their legal welfare and benefit rights. The campaign involved an occupation of Eleftheria square and the Red Cross buildings.
Since then about 100 Kurdish refugees, the huge majority of them from Syria, applied for asylum but have had their appeals rejected. The asylum application procedure was severely flawed with no account taken by government officials of the oppression of Kurds in Syria (but also Iran, Iraq and Turkey). Most of the interviews lasted a little more than an hour, including translation, and the applicants complain that they were repeatedly interrupted and not allowed to finish what they wanted to say. Whenever they tried to speak about the oppression they face as a nationality they were told this was irrelevant to their application.
Most of the applications for asylum were rejected. Nobody was granted political asylum! Not even asylum for humanitarian purposes was granted to anybody. No tolerance was shown either. Everything shows that the authorities particularly the police authorities, moved in a vindictive way, and many Kurdish refugees face the prospect of deportation.
The authorities seem to disregard the fact that if the refugees are deported back to Syria they will face certain imprisonment and torture at the hands of the Syrian regime – most of them will probably “disappear”! We want to stress to you that after the May mobilisations of the Kurds in Cyprus, the families of those who participated were visited by the Syrian secret police to be informed that the authorities know about the activities of their family members in Cyprus. They were threatened that they would pay for it.
We understand that the Cypriot people suffered a lot in the past, due to the coup de etat organised by the far right and the Greek military regime, and through the Turkish invasion of the island that caused 200,000 refugees (1/3 of the population). The representatives of the Cypriot people would be expected therefore to show sensitivity when other people face similar conditions.
We would like to express our complete opposition to the Cypriot government’s present treatment of the Kurdish refugees. You should understand that we will fight for the rights of the Kurdish refugees and the Kurdish people in the same way that you would expect us to fight for the rights of the Cypriot people and refugees. If there is no change in policy by the Cypriot government, therefore, you should know that we will spread publicity about this issue as widely as possible internationally and explain the role of your government in taking part in the oppression of Kurdish refugees.
We demand asylum and a policy of tolerance and hospitality to the Kurdish refugees.
Yours,
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Une guerre lourde de conséquences. L’impérialisme mène à la guerre et la population en paie le prix
Les armes se sont provisoirement tues après 33 jours de bombardements intensifs sur le Liban et de tirs nourris de roquettes sur le nord d’Israël. Tant Israël que le Hezbollah se sont empressés de crier victoire. Mais cette guerre va laisser des traces profondes dans les sociétés libanaise et israélienne et, au-delà, dans tout le Proche-Orient.
Thierry Pierret
Le bilan humain et matériel de cette guerre est désastreux pour le Liban. Les bombardements israéliens y ont tué plus de 1.800 personnes et en ont blessé des milliers d’autres, dont une écrasante majorité de non-combattants. Ils ont provoqué l’exode d’un million de personnes, soit un quart de la population.
Les dégâts causés aux infrastructures libanaises sont évalués à plus de 2,5 milliards de dollars. De plus, il faut prendre en compte l’interruption durable d’activités commerciales et industrielles due au blocus naval, aérien et terrestre, ainsi que la perte de la saison touristique.
Rivalités inter-impérialistes
Dès le déclenchement des hostilités, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est divisé entre d’une part les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui voulaient laisser à Israël le plus de temps possible pour accomplir son œuvre destructrice – ce que la chef de la diplomatie américaine appelait cyniquement " les contractions du nouveau Moyen-Orient " – et les autres membres du Conseil emmenés par la France qui voulaient imposer un cessez-le-feu immédiat.
Le massacre de Cana et la réprobation unanime qu’il a suscité ont finalement obligé les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à assouplir leurs positions. La résolution 1701 est un texte de compromis qui impose un cessez-le-feu dès le 14 août sans exiger le retrait immédiat de l’armée israélienne et la levée du blocus naval et aérien.
L’armée israélienne restera au Liban jusqu’à l’arrivée de 15.000 soldats libanais, qui ont commencé à se déployer le 17 août au sud-Liban, et de 15.000 membres de la FINUL. Mais la France qui était pressentie pour en être l’épine dorsale, semble faire marche arrière. Du coup, les autres pays reconsidèrent leur engagement….
Le fiasco de Tsahal
L’armée israélienne (Tsahal) a été incapable de repousser le Hezbollah au nord du fleuve Litani, encore moins de le briser. L’état-major israélien s’était vanté d’en finir avec le Hezbollah par la seule force de son aviation. Après trois semaines de bombardements intensifs qui ont à peine entamé le potentiel militaire du Hezbollah, ils ont dû improviser des opérations terrestres qui ont été extrêmement meurtrières pour Tsahal qui a perdu 101 soldats sur le sol libanais. Ils n’ont pas davantage récupéré les deux soldats enlevés le 12 juillet.
Plus grave, Tsahal n’a pas été capable de protéger le territoire israélien. Le Hezbollah a tiré des roquettes sur le nord d’Israël jusqu’au dernier jour de la guerre, soit 4.000 au total, qui ont tué 53 civils et militaires et jeté sur les routes quelque 330.000 Israéliens, soit 4,5% de la population. Ces roquettes ont totalement détruit 4.000 bâtiments. 16.000 familles ont perdu leur logement. Mais, par-dessus tout, c’est le mythe de l’invincibilité de Tsahal qui a été brisé au Liban. Alors qu’Israël avait lancé son offensive pour restaurer le prestige de son armée au moment où elle est engagée dans une guerre d’agression ouverte depuis fin juin contre l’Autorité palestinienne, il a abouti au résultat inverse. La résistance palestinienne est galvanisée par l’échec de Tsahal au Liban.
Le consensus national vole partout en éclats
La population israélienne, après avoir fait bloc autour de ses dirigeants politiques et militaires, demande maintenant des comptes sur la façon dont la guerre a été menée. D’après un sondage, seuls 20% des Israéliens pensent qu’Israël a atteint ses objectifs. La façon dont la protection civile a été organisée est aussi contestée. Les pompiers qui ont lutté pied à pied contre les incendies provoqués par les roquettes tardent à être payés par des municipalités gangrenées par la corruption. Dans le nord d’Israël, les habitants pauvres des localités juives et les habitants des localités arabes ont été laissés à leur sort. Certaines municipalités ont obligé le personnel municipal à continuer de travailler sous les tirs de roquettes sous peine de licenciement.
On a également appris que le chef d’état-major, Dan Halutz, déjà contesté pour ses choix tactiques, avait vendu pour 21.000$ d’actions le 12 juillet, juste après l’incursion du Hezbollah et juste avant la riposte israélienne. Il avait anticipé la chute de la Bourse de Tel-Aviv. Ainsi, au moment de lancer le pays dans une guerre périlleuse, le chef de l’armée ne pensait qu’à son portefeuille d’actions… Les Israéliens découvrent que les chefs de l’armée sont aussi corrompus que les politiciens. Olmert et Peretz sont en chute libre dans les sondages au profit de Benjamin Netanyahou, le dirigeant de la droite dure, qui a vu sa cote de popularité grimper à 58% au lendemain de la guerre.
Dans les pays arabes, la population a pris fait et cause pour le Liban. Les régimes arabes ont été conspués pour la mollesse de leur réaction face à l’agression israélienne. Les gouvernements arabes ont eu toutes les peines du monde à contenir la colère de leur population. La peur est en train de changer de camp. La population ose de plus en plus défier les régimes autoritaires. En Irak, des centaines de milliers de chiites ont défié les troupes d’occupation américaines en manifestant leur solidarité avec le Hezbollah.
Au Liban, l’unité nationale autour du Hezbollah ne tardera pas non plus à voler en éclats. Les critiques de sa stratégie, qui étaient inaudibles pendant la guerre, vont désormais se faire entendre. De plus, la pression pour désarmer le Hezbollah en application de la Résolution 1559 va s’accentuer avec le déploiement de l’armée libanaise et de la FINUL dans le sud. Le Hezbollah va sans doute essayer de négocier l’intégration de sa milice au sein de l’armée libanaise. C’est non seulement inacceptable pour Israël, mais cela renforcerait le poids des chiites au sein de l’armée. D’où la résurgence prévisible des tensions internes et externes.
On peut déjà prévoir que l’énorme chantier de la reconstruction va aggraver les inégalités sociales comme ce fut le cas après la guerre civile (qui a déchiré le Liban entre 1975 et 1990). Une minorité d’entrepreneurs et de promoteurs arabes et libanais vont s’enrichir en un temps record grâce au marché de la reconstruction qui mobilisera d’énormes quantités de capitaux. Mais si les infrastructures vitales seront vite reconstruites, les quartiers populaires resteront livrés à leur sort. Certes, le Hezbollah a promis de reconstruire, mais il ne se souciera sans doute que de la communauté chiite, ce qui attisera aussi les tensions intercommunautaires.
Pour une opposition socialiste à la guerre et à l’exploitation
Nous ne joindrons pas notre voix à celles qui s’élèvent de partout pour imputer au Hezbollah la responsabilité de la guerre. Si son action du 12 juillet en a été la cause immédiate, sa cause profonde réside dans la lutte de la bourgeoisie israélienne pour sauvegarder son rôle dirigeant qui est de plus en plus contesté par les travailleurs et les jeunes israéliens. Les Libanais, les Israéliens et les Palestiniens tués dans ce conflit en sont les victimes collatérales.
Pour autant, nous n’accordons pas un soutien aveugle au Hezbollah. Il est incapable de surmonter durablement les divisions communautaires, car il s’enracine dans une seule communauté. Son projet social se base sur le clientélisme et ne remet pas en cause les fondements de l’exploitation capitaliste. La République islamique d’Iran, qui est son modèle, est un échec total tant sur le plan de la justice sociale que des droits démocratiques. De plus, il a une attitude sectaire envers la population juive israélienne dont il nie le droit à l’autodétermination. Par cette attitude et ses bombardements aveugles sur le nord d’Israël, il pousse les travailleurs et les jeunes israéliens à faire bloc avec leur classe dirigeante malgré la haine croissante qu’elle leur inspire.
Voilà pourquoi nous avons défendu le mot d’ordre, dès le début du conflit, de la mise sur pied de comités d’autodéfense par delà les divisions communautaires. Ces comités élus et révocables n’auraient pas seulement pris en charge la défense armée de la population, mais auraient aussi discuté de la façon dont le pays est géré. Ils auraient, par exemple, exigé que la reconstruction se fasse sous le contrôle de la population et soit payée par ceux qui se sont enrichis lors de la reconstruction d’après la guerre civile. Pour cela, il faudrait nationaliser les secteurs-clés de l’économie sous le contrôle démocratique des travailleurs et de leurs familles afin de veiller à ce que l’utilisation des richesses se fasse au service de la population. Seule une confédération socialiste du Proche-Orient, incluant le Liban, Israël, la Palestine et d’autres pays sur une base volontaire, permettra d’en finir avec la guerre, la misère et l’oppression.
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Quelle pacification?
Irak et Afghanistan
D’après le rapport annuel de l’Institut international de recherche pour la paix à Stockholm, les dépenses militaires mondiales ont atteint le record de 1.118 milliards de dollars en 2005, soit une hausse de 3,4% par rapport à 2004. Les Etats-Unis s’y taillent la part du lion avec 48% du total, loin devant la Grande-Bretagne, la France, le Japon et la Chine. Les cyclones Katrina et Rita et, surtout, les guerres en Irak et en Afghanistan sont à l’origine de cette hausse substantielle. Vu la dégradation de la situation dans ces deux pays, on peut prévoir sans crainte de se tromper que l’année 2006 surpassera l’année passée…
Afghanistan: fuite en avant de la Coalition
Jusqu’à très récemment, l’Afghanistan pouvait donner l’illusion d’une pacification réussie à côté du chaos irakien. En réalité, les Américains et leurs alliés ne contrôlaient que Kaboul et ses environs.
De larges portions du territoire afghan échappaient à leur contrôle et les médias n’y allaient pas. Les Talibans ont mis à profit cette situation pour se réorganiser dans le Sud du pays. Ils ont lancé une série d’attaques meurtrières contre les troupes et les villes afghanes. Quelque 400 personnes, civils et militaires, ont été tuées depuis le début du printemps.
Les Talibans ont reçu le renfort d’éléments qui étaient partis se battre en Irak et qui utilisent maintenant les techniques de guérilla qu’ils ont apprises dans ce pays.
La coalition internationale s’apprête à lancer une offensive de grande ampleur dans le Sud afghan. « Mountain Thrust » mobilisera des milliers de soldats occidentaux et afghans et durera tout l’été. Elle ne sera que la première d’une longue série…
Cette opération militaire est censée s’accompagner de projets de reconstruction pour obtenir l’adhésion de la population.. Mais il y a fort à parier que les dépenses militaires mangeront les marges budgétaires pour la reconstruction.
De plus, les destructions que cette opération entraînera dépasseront de loin les maigres efforts de reconstruction. Rien qu’au cours des derniers mois, les frappes aériennes américaines étaient déjà deux fois plus nombreuses qu’en Irak…
Irak : retrait en bon ordre ou débandade ?
L’Administration Bush a eu le triomphe modeste après l’annonce en juin de la mort d’Abou Moussab Al Zarkaoui, le chef d’Al Qaeda en Irak. Il faut dire que le cap symbolique des 2.500 soldats américains tués en Irak a été franchi le même mois. Bush a d’ailleurs prévenu qu’il ne fallait pas s’attendre à une diminution de la violence.
Les attentats et les opérations militaires de grande ampleur sont le lot quasi quotidien de la population.
Si les attentats sectaires du groupe de Zarkaoui contre la population chiite y ont une large part, les massacres et autres exactions commis par les troupes d’occupation ont tout autant contribué au climat de violence actuel.
Plusieurs cas de massacres et d’exécutions sommaires de civils ou de prisonniers ont été révélés, plongeant la Maison-Blanche dans l’embarras.
Pour ne rien arranger, l’Italie et le Japon ont décidé de retirer leurs troupes. S’ils s’opposent à tout calendrier de retrait contraignant, Bush et les Républicains savent que la situation est intenable.
Ils ont décidé de retirer les troupes d’une première province et d’y confier le maintien de l’ordre aux forces irakiennes. Si le test s’avère concluant, ils l’étendront progressivement à d’autres provinces.
Mais ce début de retrait pourrait être interprété comme un lâchage du régime par la population.
Les opposants à l’occupation redoubleraient alors d’ardeur tandis que les hésitants et même une partie des alliés irakiens des Etats-Unis, sentant le vent tourner, basculeraient dans la résistance. Le retrait en bon ordre voulu par Bush risquerait alors de se transformer en débandade…
Les Etats-Unis et autres puissances impérialistes sont incapables de restaurer un semblant d’ordre en Afghanistan comme en Irak.
Leur situation y serait encore pire si le caractère extrêmement réactionnaire d’une partie de la résistance ne dissuadait des couches plus larges de la population d’entrer en action.
D’où la nécessité, là-bas aussi, de reconstruire des organisations du mouvement ouvrier capables d’organiser les larges masses contre l’occupation impérialiste et la politique antisociale de leurs alliés locaux.
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Camp Jeunes
7-8-9 juillet
Résistance Internationale – Etudiants de Gauche Actifs – Blokbuster
Vendredi 7 juillet A partir de 10h
Ouverture: LA RESISTANCE AU NEOLIBERALISME CROIT PARTOUT DANS LE MONDE
Ateliers:
> Job Mc Do, intérim, CPE,… Qu’ est-ce que l’ exploitation capitaliste ?
Plus de flexibilité, cela signifie-t-il plus d’emplois ou plus de profits? Quels salaires sont trop élevés: ceux des travailleurs ou ceux des managers? Mondialisation et patriotisme économique: le capitalisme est-il un système viable ? Toujours plus de contrats précaires; comment obtenir des vrais emplois avec des vrais salaires?> Libéralisme, réformisme, religions et marxisme: Quelle vision du Monde ?
Bush, Ben Laden : La religion détermine-t-elle la politique ? Clash des civilisations ou crise du capitalisme? Matérialisme ou idéalisme ? L’homme est-il un loup pour l’homme? Y a t-il des bons et des mauvais patrons ? Charité ou solidarité ?> L’oppresion de la femme, quelque chose d’ inévitable?
Quelle est l’origine de la famille? L’éducation doit-elle reposer sur les épaules des parents? Des femmes chefs d’Etat, est-ce cela l’émancipation? Faut-il changer les hommes ou la société?> Qu’ est-ce que l’Etat ?
Occupation militaire, Guantanamo et prisons secrètes en Europe: pour notre sécurité ou pour celle des multinationales? Pourquoi à nouveau des états d’urgences et des couvre-feu prennent-ils place ? Picanol, grand banditisme et délinquance, la justice est-elle la même pour tous ? Tolérance zéro, nettoyer les quartiers au karscher ou développer les services à la population, construire des logements décents pour tous,…?En soirée: projection grand écran. Film et Débat: THE TAKE
Dans les années ‘90, la politique néolibérale a rempli les coffres des multinationales et de la classe politique corrompue en Argentine. L’économie argentine s’est écroulée comme un château de carte. Le gouvernement De La Rua (1999-2001) a tenté d’appliquer le programme du FMI. Une révolte de masse en Argentine contre le diktat du FMI a balayé 4 présidents en deux semaines fin 2001. Des milliers d’usines ont été abandonnées par les patrons qui ont foutu le camp les poches remplies de pognon. "The take", réalisé en 2004, relate le mouvement d’occupation d’entreprises par les travailleurs.
Samedi 8 juillet
Ateliers:
> A la lumière de la révolution espagnole: Anarchisme ou Socialisme ?
Guerre civile ou révolution ? Comment les captalistes en sont-ils arrivés à soutenir Franco? Front populaire ou front unique des travailleurs ? Quel rôle a joué l’URSS de staline ? Pourquoi la révolution espagnole a-t-elle échouée ?> Mai ‘68 et le parallèle avec la lutte contre le CPE
Des universités à la grève de millions de travailleurs en France…l’autorganisation des jeunes et des travailleurs ? Réformisme ou révolution ? Quel rôle a joué le PCF ? Pourquoi le mouvement contre le CPE n’a-t-il pas abouti à la Grève Générale ? Qu’est-ce qui a manqué pour obtenir une victoire complète contre Chirac, de Villepin et Sarkozy?> L’ expérience de la Guerre du Vietnam pour le mouvement antiguerre
Quelle similitude avec la guerre en Irak ? Pourquoi l’impérialisme américain a été forcé de retirer ses troupes ? Pourquoi le mouvement ouvrier irakien n’a pas la capacité d’organiser la résistance contre l’occupation, comme ce fut le cas au Vietnam? Quelle est la nature et le rôle des Al Sader, Zarqaoui & co. Va t-on vers une intervention militaire en Iran ?> La lutte pour le socialisme en Amérique Latine, de Che Guevara à aujourdhui !
Che Guevara: plus important que son portrait, quelles sont ses idées ? Guérilla ou action de masse ? Chili et Nicaragua, pourquoi le capitalisme n’a pas été renversé ? Chavez et Morales vont-ils résoudre les problèmes sociaux? Populisme de gauche ou socialisme ? Quelle solution pour les masses en Amérique latine ?Après Midi: Détente et Sport: natation et détente au bord de l’eau, Match de foot, Volleyball, pétanque,..
En soirée: BBQ
Nuit: Fiesta
Meeting: UNE NOUVELLE VOIE POUR LES JEUNES ET LES TRAVAILLEURS
Y en a marre de la politique néolibérale. Le PS et le SP.a participent à tous les mauvais coups contre les acquis sociaux. Ils ont particpé à la casse des pré-pensions. Quel parti a représenté les centaines de milliers de travailleurs en grève? Avec le Plan Vandenbroucke et le Plan Arena, le PS et le SP.a veulent que l’enseignement deviennent une marchandise au service des entreprises. Pour arrêter les plans d’austérité et faire reculer les partis fascistes, nous avons besoin d’un nouveau parti des travailleurs. Des initiatives ont été prises pour construire une nouvelle force à gauche du PS-Sp.a et d’Ecolo-Groen.
Dimanche 9 juillet. Nos Campagnes
DES EMPLOIS, PAS DE RACISME ! «Il ne peut y avoir de capitalisme sans racisme» Malcom X
Suite à la mort de Joe, un nombre important de remarques racistes ont été scandées par les politiciens. Le FN et le VB se régalent. Ce climat met en confiance les brutes fascistes pour exécuter leurs actes de violence comme à Anvers. Nous allons lutter contre la violence raciste, mais aussi contre ce système qui engendre le racisme. Les 4 grandes banques en Belgique ont fait un profit combiné de près de 10 milliards d’euros en 2005. Un petit groupe de capitalistes s’accaparent des profits exorbitants. Et cela tandis que la population est de plus en plus confrontée au manque de logements sociaux, à la désintégration du système d’éducation, à l’extension des emplois précaires et à l’affaiblisement du pouvoir d’achat. Le fossé entre riches et pauvres ne cesse de croître. Les patrons et leurs potes au gouvernement stimulent les idées racistes pour détourner l’attention sur cette contradiction. Le FN et le VB leurs emboitent le pas, et cachent les vrais profiteurs en pointant les immigrés comme responsables de la crise. Le racisme divise la jeunesse et les travaileurs. Cela affaiblit la capacité de riposte du mouvement ouvrier. Les politiciens traditionnels sont incapables d’arrêter l’extrême-droite. Au contraire, leur politique antisociale pousse toujours plus de gens à orienter leurs votes pour le VB ou le FN. Les partis fascistes sont les pires ennemis de la jeunesse et des travailleurs; ils veulent une politique néolibérale encore plus dure. Il nous faut une opposition de gauche crédible contre la politique antisociale. Nous voulons lancer une nouvelle campagne antifasciste du côté francophone ! BlokBuster apportera son expérience immense à sa construction et continuera ses actions en Flandre.
7% du PIB pour l’ enseignement !
Le plan Vandenbroucke, c’est une coupe sombre dans le budget de l’enseignement supérieur flamand. Actuellement, celui-ci est de 1,15 milliard d’euros alors que Dexia a réalisé un profit de 1,2 milliard d’euros en 2005. L’enseignement est un secteur sous-financé depuis des années. En 1980, 7% du PIB était consacré à l’enseignement. Aujourdhui moins de 5.6% du PIB y est encore consacré. Vandenbroucke veut appliquer la déclaration de Bologne et l’AGCS, un accord de l’OMC qui vise la privatisation de tous les services. Son plan vise à mettre les institutions en concurence sur le financement, ce qui les forcera à chercher des moyens dans le secteur privé et à reporter les coûts sur les étudiants. Pour accéder à l’université et aux écoles supérieures, on devra débourser des milliers d’euros pour les minervals comme aux Etats-Unis ou en Angleterre. Pour Vandenbroucke, la KUL doit devenir l’université réservée à l’élite. Une bonne partie des étudiants de Louvain n’auront ainsi plus accès à leur université. Certaines institutions seront plus accessibles que d’autres, mais cela se fera au détriment de la qualité de l’enseignement vu le manque de moyens. Les entreprises dicteront leurs lois aux institutions car celles-ci seront complètement dépendantes de leurs fonds. Du côté francophone, Arena propose un partenariat entre le public et le privé en ce qui concerne le financement des écoles. Pour le PS-SP.a, l’enseignement doit être centré sur le besoin des patrons et du marché du travail et non sur l’épanouissement de chacun. Le succès des manifestations à Bruxelles, Anvers et Gand a illustré que les étudiants et les membres du personnel ne sont pas dupes. Les délégués étudiants d’EGA et la délégation syndicale de la VUB ont joué un role moteur pour développer le mouvement.
Ateliers (Matin) :
> Qu’ est-ce que le Plan de Vandenbroucke? Un enseignement gratuit et de qualité pour tous: comment y arriver?
> Comment stopper la violence fasciste ? Comment combattre le racisme et le fascisme ?Ateliers (Après Midi) :
> Enseignement: Comment préparer au mieux la rentrée ? Après Bruxelles, Gand et Anvers, comment continuer?
> Comment construire une Nouvelle Campagne antifasciste en Wallonie ? Quels types d’ actions entreprendre ?Clôture: NOTRE CAMPAGNE D’ETE
LIEU? PRIX?
Le Camp jeunes se déroulera à ZANDVLIET
Le Camping se situe près d’Anvers, Train Anvers central: prendre le bus à la place Roosevelt
L’ accueil, l’inscription et l’installation des tentes débutera vendredi à 10h, il faut amener sa tente, son matelas, son sac de couchage.
Prix: 25 euros pour les trois jours, Cela comprend le logement, l’infrastructure et les repas
+ infos: 02.345.61.81 / 0472. 41.62.78
Paiement possible par versement: 001-2260393-78 avec la mention "Camp 2006"
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Manifestation massive au Forum Social Européen d’Athènes
Une politique socialiste et combative est nécessaire pour résister à la guerre, à la casse sociale et au capitalisme
Le samedi 6 mai, plus de 100.000 travailleurs et jeunes grecs se sont rassemblés pour une manifestation de 7 kilomètres contre la guerre et l’exploitation capitaliste. Cette marche était à l’initiative du Forum Social Européen (FSE) qui s’est déroulé à Athènes du 4 au 7 mai. La manifestation avait une taille impressionante, même pour les traditions du mouvement ouvrier grec. La police, une fois de plus, a tout fait pour se ridiculiser en déclarant initialement qu’il n’y avait que 15.000 participants, chiffre doublé ensuite pour se contenter enfin de mentionner la longueur de la manifestation.
Andros, Xekinima (organisation-soeur du MAS en Grèce)
La foule s’est dirigée vers l’ambassade américaine pour protester contre les politiques impérialistes des Etats Unis et de l’Union Européenne au Moyen-orient, en Irak et en Iran. Ensuite, la manifestation a pris le chemin du Parlement grec pour exprimer son opposition aux politiques menées contre la classe ouvrière par le gouvernement grec et l’Union Européenne. L’atmosphère présente à cette marche était jubilatoire. Sa taille a permis aux travailleurs de sentir leur force et de donner un puissant message pour toute la société grecque. Le fait qu’étaient présent environ 9.000 activistes du reste de l’europe – en particulier de France, d’Italie, de Turquie et des Balkans (plus ou moins 2.000) – a pu donner un véritable élément d’internationalisme.
Xekinima
Xekinima, la section grecque de notre internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), a mené une campagne enthousiaste pour le succès de cette manifestation du 6 mai et a pris également part aux discussions durant le FSE. Nous avons notamment produit 10.000 affiches et 20.000 tracts appelant les travailleurs et les jeunes à prendre part à cette marche. Il y avait aussi des versions turque, italienne et anglaise du tract de Xekinima/CIO que nous avons distribué au FSM.
En même temps, nous avons critiqué les politiques du FSE et, en général, des Forums Sociaux (Forum Social Mondial et les forums sociaux nationaux) ainsi que la direction suivie par ces forum sociaux. Les slogans du FSE – contre la guerre, le néo-libéralisme et le racisme – sont tellement généraux qu’ils permettent à n’importe qui de prendre part aux évènements organisés, comme les partis sociaux-démocrates qui supportent les politiques menées contre les travailleurs et les appliquent même lorsqu’ils sont au gouvernement !
Les forums sociaux sont maintenant dominés, bien plus que par le passé, par les partis de la Gauche Européenne, comme le Parti Communiste en France (PCF), la Refondation Communiste en Italie (PRC) ou le Parti du Socialisme Démocratique en Allemagne (PDS). Beaucoup de ces partis sont coupables de participer, avec les sociaux-démocrates, à des gouvernements qui mènent des politiques anti-travailleurs et anti-immigrés.
Ces caractéristiques du FSE minent ses perspectives futures et ses capacités à jouer un rôle unificateur pour les luttes de la classe ouvrière contre des politiques à caractère européen ou international. Seule une approche anti-capitaliste et des idées socialistes peuvent offrir le programme nécessaire aux activistes de toute l’Europe pour combattre la politique du capital. Xekinima et le CIO participent aux initiatives majeures des Forums Sociaux tout en critiquant ouvertement de mannière claire et constructive les orientations que nous jugeons mauvaises.
Le reste de la gauche
Le reste de la gauche grecque n’a pas une approche similaire. Les organisations qui prennent part au Forum Social Grec et au récent Forum Social Européen à Athènes n’évaluent pas de façon critique ces organisations, ou le font de manière trop partielle. Chaque organisation parlant au nom de Trotsky autre que la nôtre, comme l’International Socialist Tendency (le SWP britannique) ou l’USFI, le Secrétariat Unifié de la Quatrième Internationale (La LCR en France), tentent de créer un optimisme artificiel sur l’avenir et le rôle de ces forums sociaux.
Les organisations critiques envers le FSE et le Forum Social Grec, comme le Parti Communiste Grec (KKE) et les groupes maoïstes ainsi que leurs alliés, choisissent de rester en dehors et d’attaquer le FSE et tout ceux qui participent à ces évènements. Ils se coupent ainsi des centaines de milliers de travailleurs qui répondent ou sont attirés par l’appel anti-guerre et anti-néo-libéral des organisations autour du FSE. Le Parti Communiste Grec, en particulier, a panniqué durant la semaine précédent le FSE et a entammé une forte campagne pour couvrir les affiches annonçant le FSE. Cela s’est avéré vain. Les groupes maoïstes et leurs alliés ont quant à eux appelé à un « contre-forum » et à une « contre manifestation » qui a rassemblé à peu près 500 personnes.
Le journal du Parti Communiste du 7 mai avait une petite note sur la manifestation à l’appel du FSE où était déclaré qu’environ 7.000 personnes y avaient pris part.
Perspectives
Jusqu’au meeting du FSE à Athènes, les organisateurs étaient assez pessimistes sur l’avenir de l’initiative. Cela était essentiellement arrivé après le 3e meeting du FSE, tenu à Londres. Le Maire de londres, Ken Livingstone, et le SWP britannique étaient deux des principales forces dirigeantes de cet événement ce que beaucoup d’activistes avaient mal ressentis. Mais le meeting d’Athènes a revivé leurs espoirs.
Une résolution est passée à la conférence du FSE à Athènes appelant à une meilleure coordination des actions au niveau européen, spécialement sur les questions de la guerre et du racisme. La résolution appelle à une semaine d’actions contre la guerre (du 22 au 30 septembre), et à une journée d’actions le 7 octobre contre le racisme et en soutien des droits des immigrés.
Ce sont des initiatives positives, mais loin d’être suffisantes. Les organisateurs du FSE semblent éviter, de toutes les manières possibles, de voir la remontée de la lutte des classes en Europe et les actions de classe décisives que cela demande. Cela inclut entre autre les thématiques de la pauvreté qui s’accroît, de l’inégalité, de l’exploitation et des attaques sur les pensions. Bien plus encore, les organisateurs du FSE semblent éviter de proposer des moyens de lutte qui puisse stopper ces politiques. Des festivals, des journées de protestation et autres manifestations colorées peuvent être utiles, mais sans actions de lutte et sans protestations de masse de la part de centaines de millions de travailleurs et de jeunes à travers l’Europe, les capitalistes – en Europe et internationallement – vont continuer à appliquer les mêmes politiques.
Dans les rangs des activistes, une conclusion va s’imposer avec le passage du temps : le capitalisme ne peut pas devenir « humain ». Les guerres, le racisme, la pauvreté et la famine ne seront jamais éliminés tant que le capitalisme ne sera pas tombé.
Xekinima (CIO) a eu une excellente délégation lors de la manifestation du 6 mai à Athènes, avec plus de 400 participants de Grande-Bretagne, d’Irlande, de belgique et d’ex-Union Soviétique. Cette délégation a été remarquée tant par nos amis que par nos ennemis pour son côté éminement militant et plein de vitalité.
La campagne de Xekinima pour renforcer le soutien au FSE et à la marche du 6 mai n’a duré que 8 jours, le FSE venait peu de temps après les vacances de Pâques grecques. Durant ces journées de mobilisations, plus de 1000 journaux de Xekinima ont été vendus, et à peu près 1.300 euros ont été récoltés pour notre fonds de lutte. Beaucoup de personnes intéressées par les idées défendues par Xekinima et le CIO ont laissé leurs coordonnées pour nous rejoindre ou nous aider dans notre travail.
Raph Parkinson, vice-président du bureau exécutif de UNISON – syndicat du secteur public en Grande-Bretagne – et membre du Parti Socialiste d’Angleterre et du Pays de Gales, membre du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), s’est également rendu au Forum Social Européen. Raph écrit à titre personnel:
« Des socialistes, syndicalistes, Organisations Non Gouvernementales (ONG), communautés et de jeunes activistes se sont rencontrés pour discuter d’un large pannel de problématiques au Forum Social Européen d’Athènes, entre autres des privatisations, du développement du commerce équitable, de l’Amérique Latine, de la guerre en Irak, et de la libération sociale. En comparaison au FSE tenu à Londres il y a deux ans, l’atmosphère à Athènes était plus sérieuse, mais il y avait moins de participants.
Le point culminant était pour moi la très large manifestation du 6 mai contre la pauvreté, le chômage, la guerre et le racisme. Les membres du Parti Socialiste d’Angleterre et du Pays de Gales ont marché sous la bannière de Xekinima, la section grecque du CIO.
Cette section était suivie par la délégation de Youth Against Racism in Europe (YRE, Jeunes contre le Racisme en Europe, campagne lancée à l’initiative du CIO) qui comprenait beaucoup d’immigrés vivant en Grèce.
Il était fort remarquable que les manifestants du CIO et de YRE étaient très dynamiques, en chantant notamment des chants de lutte variés, et étaient bien organisés.
Une « contre-manifestation » est sortie de la manifestation principale pour tenter d’attaquer l’ambassade américaine et a été confrontée à la police anti-émeute. D’innocents manifestants ont été gazés. Les stewards du CIO et de YRE ont maintenu à cette occasion une approche disciplinée pour défendre leurs délégations contre toutes attaques possibles.
Les télévisions ont montré les McDonalds attaqués, mais n’ont pas montré la majorité pacifique de la manif’. En Bref, le FSE cette année fut mieux organisé, avec moins de conférences, mais des discussions plus sérieuses.
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Berlusconi expulsé du trône, mais pas sa politique…
Jamais dans toute son histoire l’Italie n’aura connu de telles élections. Deux grosses coalitions s’affrontaient dans une campagne électorale ultra agressive, surmédiatisée mais surtout dénuée de tout programme politique concret, d’un côté comme de l’autre. Cette campagne a une fois de plus mis en évidence l’absence cruelle d’une alternative politique conséquente pour les travailleurs et les jeunes.
Christel Dicembre
La coalition de "centre-droite", regroupant les ultra-libéraux de Forza Italia (le parti de Berlusconi) et de l’UDC, les séparatistes de la Lega Nord, l’Alleanza Nazionale ainsi que le parti néo-fasciste Alternativa Sociale ont centré toute leur campagne sur la personnalité de Berlusconi et sur la menace de voir l’Italie dirigée "par des communistes adorateurs de Mao, Staline et Pol Pot"… La coalition de centre-gauche, l’Unione, emmenée par Prodi et composée des socio-démocrates, des démocrates chrétiens, des ex-communistes, des Verts et de la Rifondazione Comunista, avait à peu près comme seul point d’attache la volonté de se débarasser du "Cavaliere", l’homme le plus riche d’italie mouillé dans des affaires de corruptions et malversations.
L’affluence aux urnes fut massive: 83,6% des italiens sont allés voter (contre 81,4% en 2001). Cela s’explique principalement par deux facteurs: d’une part les nombreuses campagnes publicitaires menées par Berlusconi incitant les indécis et les abstentionnistes traditionnels à voter en sa faveur-vu qu’il détient un quasi monopole des médias italiens, on peut s’imaginer l’abus d’influence. Et d’autre part le haut niveau de conscience politique qui règne en Italie. Plus que jamais en effet, les travailleurs et certainement les jeunes voulaient faire entendre leur volonté de détrôner leur chef de gouvernement ainsi que leur désir de changement, après des années d’attaques perpétuelles sur leur niveau de vie.
Après des heures de suspens, la victoire de l’Unione fut annoncée. Cette "victoire" est cependant plus que relative: ce n’est qu’avec l’ajoût des bulletins des électeurs italiens vivant à l’étranger (qui avaient la possibilité de voter pour la première fois) et la nouvelle loi électorale mise en place par Berlusconi que la coalition de Prodi remporte la majorité tant à la chambre qu’au sénat (342 sièges contre 281 pour Berlusconi à la chambre et 158 sièges contre 156 au sénat).
Comment expliquer une si faible victoire de la gauche?
Ces dernières années, l’Italie vit une forte remontée des luttes. En 5 ans, elle connu 6 grèves générales et c’est par millions que les jeunes et les travailleurs ont manifesté contre les attaques sur leurs conditions de travail, leurs pensions, les lois sur l’immigration et la guerre en Iraq. Mais aucune force de gauche n’a été capable de canaliser ce mécontentement et cette combativité en un prolongement politique. Même la Rifondazione Comunista s’est contentée de servir d’aile gauche à la nouvelle coalition en surfant sur l’anti-Berlusconisme ambiant. Poutrant très active lors des mouvements antimondialistion et antiguerre, elle ne s’est jamais profilée, lors de la campagne, comme anticapitaliste et n’a mis en avant aucune perspective capable de mettre fin aux privatisations et de faire payer aux patrons le prix de la crise de leur propre système. Alors que tant de travailleurs et de jeunes plaçaient leurs espoirs en ce parti, il n’a jamais adopté une position de classe claire en proposant un programme socialiste ou communiste afin de se démarquer distinctement du programme néo-libéral de Prodi.
Bien que la victoire du centre gauche peut apporter certaines illusions, les italiens se souviennent surtout de Prodi comme du libéral qui a fait entrer l’Italie dans l’euro entrainant une augmentation sauvage du coût de la vie. Bien des jeunes et des travailleurs sont conscients qu’il s’avère être le meilleur atoût de la bourgeoisie pour continuer les plans d’austérité. Des discussions avec la Confindustria (principale confédération patronale) ont d’ailleurs déjà été menée sur les futures baisses des charges patronales et un nouveau "contrat social" visant à freiner l’augmentation salariale et restreindre les possibilités de mouvements de grèves.
Très vite, cette coalition du moindre mal sera confrontée à l’énorme pression de sa base. Un parti large avec un vrai programe de défense des travailleurs, unissant ceux-ci et les jeunes dans des mouvements de luttes massifs, est indispensable pour se débarasser définitivement de Berlusconi et défendre nos acquis.