Tag: Gay Pride

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A noter dans votre agenda

    • Lu. 27 mai. Bruxelles. 14h, Métro Trône. Protestations de la communauté Cachemiri de gauche belge.
    • Mer. 29 mai. Namur. 13h30, protestation contre le Traité d’austérité européen devant le Parlement wallon, à l’appel de la FGTB.
    • Jeu. 30 mai. Ostende. Action de la FGTB. 18h, Près de la gare.
    • Jeu. 6 juin. Manifestation en front commun syndical à Bruxelles
    • Di. 9 juin. Paris. Marche des femmes contre l’austérité.
    • Sa. 22 juin. Fête de Rood! à Gand Di. 30 juin. Ouverture du local du PSL à Charleroi
    • 4-7 juillet. Camp d’été des Etudiants de Gauche Actifs
    • 22-26 juillet. Ecole d’été du CIO à Louvain
    • 26 juillet – 4 août. Grèce. Camp antifasciste de YRE (Youth against Racism in Europe) et zone Antinazi

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    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    J’en suis venu à cette conclusion car la situation actuelle fait que même si on ne se sent pas apte à l’embrasser, la lutte viendra inéluctablement à soi. Il ne s’agit pas ici de se positionner à gauche ou à droite en paroles. Il s’agit d’être concrètement avec ceux qui travailleront plus longtemps pour des pensions amaigries, il s’agit d’être avec ceux dont les droits et acquis sociaux sont niés et démantelés jours après jours, il s’agit de soutenir les victimes d’une société qui a érigé l’argent en roi.

    A notre époque où les moyens de communication et d’organisation n’ont jamais été aussi nombreux, et où l’opinion publique est de plus en plus favorable à l’établissement d’un contre pouvoir à force de se faire attaquer par ceux qui nous ‘‘gouvernent’’ (entendre : ceux qui nous roulent). Le terreau dans lequel germe les graines du soulèvement populaire est de plus en plus fertile et celles-ci, qui ont mûri chez certains, arrivent tout doucement à germination chez d’autres.

    Même si en acte nous ne sommes encore que quelques uns, en puissance potentielle, nous sommes le nombre et nous finiront par les empêcher de faire du chiffre. Avec patience souvent, sacrifice parfois, assiduité toujours. Ce n’est qu’ensemble que nous seront capables de mener notre programme à terme. Seuls, nous sommes aussi inefficaces qu’un neurone isolé dont la force de ses connections ne s’exprime que lorsqu’il fait partie intégrante d’un tout coordonné. Gardons le cœur à l’ouvrage, l’espoir que demain sera meilleur qu’aujourd’hui mais surtout donnons-nous les moyens d’y arriver, n’oublions jamais que ‘‘toute action révolutionnaire est un acte d’amour.’’

    Yves (Liège)


    Gay Pride

    Samedi dernier, comme chaque année, des militants du PSL sont intervenus à la Gay Pride. Nous y avons tenu un stand politique avec notre matériel concernant la défense des droits des LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres), avons vendu nos badges de solidarité et nos journaux, et avons également récolté des fonds pour soutenir les comités antifascistes en Grèce. Au final, nous avons vendu 15 exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste, et avons récolté plus de 200 euros. Nous allons bientôt envoyer une première tranche de 500 euros en Grèce à destination des comités antifascistes que nous soutenons. Cette campagne de solidarité se poursuivra encore, et restera un thème majeur de notre travail politique durant l’été.


    Un porte-parole du PSL aux Etats-Unis

    Bart Vandersteene est parti pour un mois aux USA. Il y participera activement à la campagne électorale menée par nos camarades de Socialist Alternative à Minneapolis. A l’occasion des prochaines élections locales, trois candidats de Socialist Alternative seront en lice : à Seattle, Boston et Minneapolis. Bart aidera à organiser et coordonner les campagnes.

  • NON à la violence homophobe ! De nouveaux incidents en Grèce et en Ukraine

    En Ukraine, on s’apprêtait à célébrer la Gay Pride ce dimanche 20 mai. C’était sans compter sur la présence de 400 néonazis prêts à en découdre (voir la photo ci-contre), sans que la police ne protège les participants à la Gay Pride. Celle-ci a donc dû être annulée sous la pression de ces brutes bavant de rage. En Grèce, l’organisation néonazie Aube Dorée s’en ait physiquement pris à des immigrés et a prévenu la communauté homosexuelle : ‘‘vous êtes les suivants’’.

    • Rubrique LGBT de ce site

    Le 12 mai dernier, notre pays a connu une Belgian Lesbian and Gay Pride particulièrement suivie, avec des dizaines de milliers de participants. Après celles-ci, quelques critiques se sont faites entendre concernant le caractère commercial de l’évènement, ou son côté quasiment unilatéralement festif. Le PSL est intervenu à cette occasion en voulant souligner un autre aspect de la Gay Pride : celui de la lutte contre les discriminations et la violence homophobe, son aspect revendicatif. Le récent meurtre du jeune homosexuel Ihsane Jarfi à Liège a encore tout récemment clarifié que cette lute est loin d’être terminée dans notre pays également. Nous avons besoin d’un programme politique qui couple la lutte pour des droits égaux à la lutte du mouvement des travailleurs contre chaque forme de discrimination. Tout ce qui nous divise nous affaiblit ! Nous plaidons pour des manifestations combatives sur ces questions, ce qui peut en outre être un encouragement pour les luttes dans les pays où il est moins évident de défendre son orientation sexuelle.

    Homophobie en Ukraine

    Deux projets de lois sont actuellement en discussion en Ukraine pour interdire le travail des associations LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) ou la publication d’articles à ce sujet dans la presse. De lourdes amendes et des peines de prison pouvant atteindre les 5 ans sanctionneront bientôt les militants LGBT.

    L’homophobie reste bien ancrée en Europe de l’Est de manière générale. La Russie, la Hongrie, la Moldavie, la Lituanie, et la Lettonie ont déjà instauré des lois homophobes, poussant les LGBT à vivre dans la crainte, à vivre dans la haine. Ces lois contre la "propagande" homosexuelle empêchent tout débat public sur l’homophobie, interdisent les gay pride, et rendent illégale l’éducation sexuelle dans les écoles.

    Grèce : les néonazis passent à l’action

    En Grèce, dans le contexte actuelle de crise, les militants du parti néo-nazi "Aube dorée" (qui vient de faire son entrée au Parlement) ont distribué des tracts homophobes à Gazi, le quartier gay d’Athènes, sur lesquels on pouvait lire : "Après les immigrés, vous êtes les suivants!" Une menace qui inquiète sérieusement la communauté LGBT puisque le parti néo-nazi est coutumier des ratonnades, et propose par ailleurs avec beaucoup de sérieux la mise en place de champs de mines autours des frontières pour empêcher l’immigration !

    La violence contre les militants de l’égalité des droits est aussi en augmentation. En Russie, à Saint-Pétersbourg, le bus des militants gays et lesbiennes qui se rendaient à la Journée Mondiale de lutte contre l’Homophobie a été sauvagement prit d’assaut par des skinheads armés de bâtons. Après avoir brisé les vitres du bus en marche, ces brutes épaisses se sont jetées sur les gays et les lesbiennes piégés à l’intérieur du véhicule. "Nous allons tous vous pendre et vous enterrer", beuglaient-ils alors (voir la vidéo sur le site du Standaard).

    Dans ce cadre, le fait que le Parlement européen ait, pour la première fois de son histoire, appelé les pays européens à légaliser la cohabitation et le mariage entre personnes de même sexe est un élément positif. Mais il s’agit d’une résolution non-contraignante, qui sont très très loin de compenser les dégâts de la machine d’austérité européenne, y compris sur le plan des droits des personnes LGBT. Face à la pénurie de moyens pour satisfaire les besoins de la collectivité (en termes d’emplois, de logements, d’accès à l’enseignement,…), et faute de riposte collective face à l’austérité, des organisations d’extrême-droite peuvent se développer en pointant des boucs émissaires. L’exemple de la Grèce indique très clairement que ce danger n’est pas un fantasme.

    No passaran !

    Chez nous, l’homophobie est largement sous-estimée, notamment dans le monde du travail (voir le tract de la commission LGTB du PSL distribué le premier mai), mais pas seulement. L’horreur de Liège nous le rappelle cruellement (tract du PSL distribué lors de la Belgian Gay and Lesbian Pride). La marche vers l’égalité réelle est encore longue. Les discours de haine et les agressions contribuent a créer une climat de haine, d’intolérance et de violence. Nous revendiquons :

    • Pour une éducation sexuelle digne de ce nom (dans les écoles et au travers des médias)
    • Pour une réelle égalité des droits.
    • Les injures homophobes doivent être combattues au même titre que le racisme ou le sexisme
    • Pour une lutte commune des différentes minorités dans le cadre de la lutte globale du mouvement des travailleurs : tout ce qui nous divise nous affaiblit !
    • Pour une alternative socialiste démocratique qui assure à chacun un bon avenir, un emploi décent, un logement abordable et des services publics conséquents et gratuits face au capitalisme et sa logique de chômage, de pauvreté, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’exploitation.
  • Gay Pride. L'homophobie n'a pas disparu, la lutte pour l'égalité reste nécessaire

    Ces dernières années, la Gay Pride été dominée par l’idée que la lutte pour l’égalité des droits été finie, tout du moins dans notre pays. Mais cette année, l’homophobie et la violence contre LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transexuels) ont constitué des thèmes importants. Avec la mort d’Ihsane Jarfi à Liège et la montée de la violence homophobe, il est clair que notre lutte est loin d’être terminée. Le PSL était présent à la Gay Pride avec une délégation de LGBT et d’hétéros, car nous défendons que cette lutte doit être menée ensemble : tout ce que nous divise, nous affaiblit !

    Photos de Jef

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.

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    A noter dans votre agenda

    • Ma. 15 mai. Anvers. Meeting du PSL et de Rood! sur la mobilité, avec Wim Van Hees, Manu Claeys, Erik De Bruyn & Luc Wendelen. 20H, salle CATBA, Ten Eeckhovenlei 131 (Deurne)
    • Me. 16 mai. Gand. Réunion des ‘Gantois contre l’austérité’: comment poursuivre la lutte après la manifestation de jeudi dernier ?
    • Ve. 18 mai. Bruxelles. 14H, Parlement Européen. Action de protestation de la communauté tamoule, trois ans après la sanglante ‘fin’ de la guerre civile au Sri Lanka.
    • Lu. 28 mai. Gand. Action devant le conseil communal contre les attaques contre les transports en commun.
    • Je. 31 mai. St Gilles (Bruxelles). 19h, Place Van Meneem. Action au conseil communal : ‘Reprenons nos communesonze’. Plus d’infos
    • Sa 9 juin. Bruxelles. Manifestation contre Acta et les autres tentatives de restreindre la liberté d’internet.
    • Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président du district de Liverpool du Parti Travailliste entre 1980 et 86, lorsque la ville de Liverpool a connu une politique réellement socialiste, et avec Erik De Bruyn. Elcker-Ik Centrum, Breughelstraat 31-33, Anvers
    • 22-23-24 juin: Camp de formation marxiste du PSL à Floreffe
    • Sa 30 juin. Anvers. BBQ et Cantus rouge !
    • 7-13 juillet. Gand. Ecole d’été européenne du Comité pour une Internationale Ouvrière
    • 7-9 décembre: Congrès national du PSL

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    Une semaine bien remplie

    Ce week-end était bien chargé pour les militants du PSL. Ce samedi, nous sommes intervenus à la Gay Pride, et avons également eu au même moment une délégation combative dans la manifestation des Indignés qui a défilé dans les rues de la capitale. Des reportages-photos et petits rapports doivent encore venir sur ce site. Aujourd’hui, à Liège, nous sommes aussi intervenus lors d’un rassemblement contre l’homophobie suite au récent meurtre qui a endeuillé la communauté LGBT liégeoise, notamment. Plus tôt cette semaine, une manifestation a eu lieu à Gand contre les mesures d’austérité qui doivent frapper la société flamande de transports en commun De Lijn. Nos camarades de Gand ont joué un rôle moteur dans le groupe des Gantois contre l’austérité. Différentes lignes de bus doivent être supprimées, tout comme le service de nuit. Il s’agit d’un exemple qui illustre ce qui doit arriver dans d’autres villes et au niveau national.

    Ce week-end, notre campagne antifasciste flamande Blokbuster a aussi tenu un stand au festival Mano Mundo de Boom, et nous avons pu compter sur un très bon écho. La saison des festival a donc été lancée, de même que nos campagnes sur ceux-ci. Hier, nous avons récolté environ 110 euros de soutien financier, principalement avec du matériel politique antifasciste. Là aussi, les discussions ont également beaucoup porté sur l’austérité qui frappe les transports en commun.


    Week-end de formation marxiste à Floreffe

    Du vendredi 22 juin au dimanche 24, les sections du PSL de Hainaut-Namur et de Liège organisent un weekend de formation marxiste. Le week-end Socialisme 2012 avait déjà illustré à quel point est grande la soif d’idées politiques parmi nos membres. Les discussions avaient été très approfondies, et notre stand de livres et brochures avait été assailli. Une nouvelle occasion de formation est donc à nouveau organisée, à Floreffe, dans la région de Namur. Les détails pratiques et le programme complet seront bientôt disponibles sur ce site, mais vous pouvez bien entendu déjà réserver ces dates dans votre agenda !


    Fonds de lutte: en route vers la réalisation de notre objectif!

    Le second trimestre de 2012 est déjà entamé à moitié, et notre récolte de fonds de lutte se déroule bien. Chaque trimestre, nous voulons récolter 11.000 euros de solidarité financière afin de pouvoir être capables de financer nos campagnes politiques. Pour cette période couvrant les mois d’avril, de mai et de juin, nous en sommes à 7.584 euros, soit 69% de notre objectif trimestriel. Avec encore un peu plus d’un mois de campagne, il nous est donc possible d’atteindre ce but, et même de le dépasser.

    En plus de notre fonds de lutte, nous avons lancé un appel financier pour commencer à construire notre fonds électoral à l’occasion de notre week-end ”Socialisme 2012”. Nous voulions obtenir 5.000 euro de dons avant l’été, mais là aussi il est possible de dépasser ce que nous avions prévu.

    • Bruxelles-Brabant wallon : 85%
    • Liège-Luxembourg: 76%
    • Hainaut-Namur : 69%
    • Anvers : 62%
    • Brabant Flamand et Limbourg : 60%
    • Flandres Orientale et Occidentale : 53%
    • National : 96%
    • Total : 7.584,54 euros, soit 69%

  • L’homophobie tue encore !

    En 1998 aux USA, Matthew Shepard est battu à mort parce qu’il est gay. 14 ans plus tard, Ihsane Jarfi est assassiné à Liège pour la même raison. L’indignation est énorme. Nous marchons aujourd’hui pour lui rendre hommage tandis que les déclarations de nos ministres se succèdent dans la presse… Mais demain, il faudra aborder un problème de fond : comment combattre efficacement la recrudescence des agressions homophobes.

    Tract du PSL pour la Belgian Lesbian and Gay Pride 2012

    Tract en version PDF

    Rubrique "LGBT" de ce site


    « Cette année, la Gay Pride est endeuillée. Le meurtre odieux d’Ihsane Jarfi nous blesse et fait prendre conscience à chacun que cette égalité à laquelle nous aspirons n’a pas encore été gagnée. »


    Notre Premier ministre étant ouvertement gay, d’aucun pourrait y voir le signe que l’homosexualité est désormais acceptée dans la société. Pourtant, les agressions homophobes se succèdent et dépassent le supportable. En août déjà, deux lesbiennes ont été tabassées dans la capitale, l’une d’elle ayant le crâne fracassé sur le trottoir. Toujours à Bruxelles, un homosexuel a été agressé à coups de chaise. Et l’on ne compte plus les provocations homophobes dans des bars gays ou ‘‘gay-friendly’’. Le centre pour l’égalité des chances affirme que cette réalité est encore largement sous-estimée, de nombreux homosexuels n’osant pas porter plainte, notamment en raison de craintes et de doutes concernant la réaction des policiers, loin de toujours faire preuve de délicatesse dans ce genre de situation. Du côté judiciaire, ça coince aussi. La circulaire COL14 (le signalement des actes homophobes par la police) n’étant pas toujours appliquée, les procureurs eux-même ne sont pas toujours informés d’une procédure qui date pourtant… de 2006.

    Malgré les lois interdisant toute discrimination homophobe, malgré les lois qui permettent le mariage gay et garantisse le droit d’avoir des enfants, l’homophobie reste bien ancrée dans notre société. Ces lois sont bien évidemment fort utiles. Pourtant, comme le décrit le Centre pour l’Egalité des Chances, ‘‘l’égalité en termes juridiques ne doit pas conduire à une sous-estimation de la réalité de l’homophobie.’’

    En effet, s’il suffisait d’une législation progressiste pour lutter contre les inégalités, les femmes seraient les premières à en bénéficier, et ce depuis longtemps. Malheureusement, il n’en est rien. Aprésent, il est plus qu’urgent de trouver de vrais solutions pour que l’horreur de Liège ne se reproduise plus jamais.

    ”Avec les lois en Belgique, tout est réglé ?” NON

    Ces lois, écrites et pensées pour et par des hétérosexuels, sont parfois discriminantes notamment en matière de don de sang. On voit aussi que les difficultés et la longueur des procédures d’adoption restent décourageantes pour les homoparents. Il manque cruellement d’assistantes sociales pour répondre à la demande des futurs adoptant. Par ailleurs, on remarque que trop souvent on ne fait pas appel à des familles d’acceuil homosexuelles, préférant laisser des enfants ayant besoin d’un foyer et d’amour au sein d’une institution plutôt que de les confier à une famille «différente». D’un autre côté, la procréation médicalement assistée reste très chère et est un vrai parcours du combattant. Le droit d’être parent est un droit fondamental, il faut accorder la gratuité des soins de santé pour tous, aussi pour les PMA. De même, la psychiatrisation des trans est un scandale. Les trans n’étant pas des malades mentaux, il faut réviser le manuel psychiatrique et refuser la mention du sexe sur les papiers officiels. Enfin, il faut aussi dénoncer les expulsions des sans-papiers, qui sont parfois renvoyés dans un pays où le fait d’être LGBT les met en danger.

    L’égalité des droits reste à gagner.

    ”Davantage de policiers pour lutter contre l’homophobie ?” NON

    Dans sa déclaration de politique générale, le gouvernement Di Rupo a clairement annoncé son intention de lutter ‘‘avec la plus grande fermeté’’ contre les violences faites aux LGBT. Hélas, la réalité sur le terrain est loin d’avoir bougée. Tant qu’il y a des pénuries il y aura des conflits et des discriminations pour se partager les moyens disponibles. A moins qu’on nous explique comment généraliser une vraie prévention à l’école sans les moyens adéquats dont les enseignants manquent cruellement? Comment lutter contre la discrimination à l’embauche en permettant que le chômage frappe tellement de personnes dans ce pays? Comment lutter contre la discrimination face au logement tant qu’il y aura pénurie de foyers? Comment lutter contre la violence dans la rue sans renforcer la présence d’agents de prévention, les éclairages publics et les projets de quartier? Ou comment lutter contre les agressions la nuit sans faire rouler les transports en commun toute la nuit?

    Pour un programme social qui répond aux besoins de la majorité de gens.

    ”L’homophobie est un problème personnel ?” NON

    Les difficultés rencontrées par les gays et lesbiennes dans le monde du travail en sont un bon exemple. Une enquête révélée par le journal français Libération démontre que 28% des salariés du privé ne se sentent pas très ‘‘à l’aise’’ avec le fait que leur collègue soit homosexuel. Une proportion qui conduit l’employé homo à avoir une chance sur trois de se retrouver sous les ordres d’un chef homophobe. Autre fait marquant de cette enquète, les gays gagnent en moyenne 6% de moins que leurs collègues hétéros. Et ce, pour le même niveau de qualifications et de responsabilités, pour des salariés travaillant dans des entreprises de même taille. Un écart qui atteint 10,5% de moins que leurs collègues hétéros mariés ! Ce chiffre n’étant qu’une moyenne, et étant donné que tous les homos ne sont pas visibles sur leur lieu de travail, on imagine que ceux qui le sont subissent une discrimination plus importante encore.

    Il faut lutter collectivement contre l’homophobie.

    ”L’homophobie est moins grave que le racisme ou le sexisme ?” NON

    Au lieu d’opposer, comme on le fait trop souvent, les causes antiraciste, antisexiste et antihomophobie, nous préférons les relier. Toutes les discriminations sont insuportables et méritent qu’on les combatte. Quelles que soient les préjugés répandus de part et d’autres, ce n’est qu’en s’alliant avec les autres jeunes et travailleurs, opprimés et discriminés, que tous ensemble, nous pouvons faire avancer la société. Ainsi, une soirée littéraire au Passa Porta donnait hier la parole aux mères musulmanes ayant accepté le coming out de leurs fils. Elles partipent elles aussi à la Belgian Pride aujourd’hui ! Les 1% des plus riches dans le monde décident de tout, de la production à la distribution des richesses néanmoins produites par le travail des 99% autres – pour garder ce pouvoir les 1% ont besoin de diviser le 99% pour notamment affaiblir la lutte contre leurs privilèges. Pour arrêter ce système capitaliste il faut que la majorité s’organise et s’unifie dans une lutte pour un système qui fonctionne pour les besoins de la majorité et non pas pour les hyper profits d’une petite minorité.

    Pour faire de ça une réalité, solidarité entre tous les jeunes et travailleurs.


    Prend contact avec une association dans ta région ou avec nous !

    • www.socialisme.be
    • LGBT@socialisme.be
    • 02/ 345 61 81
    • Boite Postale 131, 1080 Molenbeek Sainctelette
  • SOCIALISME 2012 : Il est temps de riposter ! Il est temps pour le socialisme !

    La crise du capitalisme a provoqué en 2011 l’année la plus turbulente depuis bien longtemps. Le souffle de la révolution des masses tunisiennes, début de l’an dernier, s’est propagé à grande vitesse à travers tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Depuis lors, il a traversé toutes les mers du monde. L’importance de ces événement a été reconnue par le magazine "TIME", qui a nommé "le manifestant" personnalité de l’année 2011.

    Au moyen d’occupations de places et d’entreprises, de manifestations de masse, de grèves, de grèves générales,… des millions de jeunes et de travailleurs se sont battus contre la pression constante des capitalistes et de leurs gouvernements pour nous faire payer la crise. Le vieux spectre de la lutte de classe est de retour, tout comme le débat portant sur la nécessité d’une alternative à ce système.

    Il n’en ira pas autrement en 2012, mais ce ne sera toutefois pas la même chose ! Il est, maintenant plus que jamais, de la plus haute importance de tirer les leçons de ces mouvements afin de parvenir à un changement réel. Voilà l’objectif de ce week-end ”Socialisme 2012” ! ”Socialisme 2012” rassemble des syndicalistes, des jeunes et des travailleurs pour un week-end entier de discussions et de débats consacrés à la manière de lutter contre le chômage, la crise, l’austérité, les discriminations… et pour une alternative socialiste.


    Samedi 28 avril

    13h30 – 15h : Meeting

    Occupy Capitalism – Un monde en résistance contre le capitalisme. Avec des orateurs internationaux qui aborderont les révolutions en Afrique du Nord et au Moyen orient, les luttes aux USA et la résistance contre l’austérité en Europe. Il sera aussi question de la situation en Belgique.

    15h30 – 18h : 8 commissions

    • NON à la dictature de la troïka, pour une Europe socialiste
    • Vie et oeuvre de Léon Trotsky
    • Leçons des révolutions en Afrique du Nord et au Moyen Orient
    • Our planet, not your business – No More Fukushima
    • Café syndical consacré au “modèle allemand”
    • Un poison nommé ACTA
    • Comment défendre le droit à l’avortement
    • Le contrôle des prix : un moyen de lutte contre la pauvreté ?

    19h30 – 21h30 : Meeting

    Di Rupo 1er : Dégage ! Y-a-t-il une alternative à la politique d’austérité ? Meeting avec Erik De Bruyn (Rood!), Anja Deschoemacker, un militant francophone et un syndicaliste


    Dimanche 29 avril

    10h – 12h30 : 8 commissions

    • Extrême droite : Le danger n’a pas disparu. La France et l’Europe de l’Est sont des averstissements
    • Pourquoi le capitalisme conduit-il à la crise ? L’économie planifiée contre le ‘‘libre’’ marché
    • La question juive, présentation du livre d’Abraham Léon
    • Documentaire: “Sri Lanka’s killing fields” avec débat
    • Anarchisme et socialisme
    • Les marxistes et la question de l’immigration et du droit d’asile
    • Origines, significations et risques du nationalisme flamand hier et aujourd’hui
    • Quel est l’intérêt des élections communales pour les socialistes authentiques?

    14h – 16h : 8 commissions

    • Réformer le capitalisme ou le renverser ?
    • La lutte des classes aux USA : Du Premier mai au mouvement Occupy
    • Histoire du trotskisme belge. Avec Gustave Dache et Eric Byl
    • Solidarité internationale avec les luttes du Kazakhstan
    • Film : “The Take”, et discussion sur les occupations d’usines
    • Croissance des agressions homophobes: comment riposter ?
    • Retour sur les années ’30 et leurs leçons pour les luttes révolutionnaires
    • Les jeunes en lutte pour l’emploi et contre l’austérité: conflit de générations ou de classes ?

    16h30 – 17h : Mot de clôture

    Par Bart Vandersteene. Il existe une alternative à la soif de profits et à la logique d’austérité : le socialisme !


    Inscriptions

    Vous pouvez vous inscrire pour participer à cet évènement en prenant une carte de prévente, soit en payant l’entrée sur le n° de compte 001-2260393-78 du PSL/LSP avec pour mention ‘Socialisme 2012’ (votre carte vous attendra alors à l’entrée), soit en achetant votre prévente auprès de l’un de nos militants.

    Entrée pour tout le week-end

    • Non-salariés : 8 euros en prévente, 1à euros à la porte
    • Salariés : 10 euros en prévente, 15 euros à la porte

    Entrée pour une journée

    • Non-salariés : 5 euros en prévente, 7 euros à la porte
    • Salariés : 7 euros en prévente, 9 euros à la porte

    Place-to-be

    ‘‘Socialisme 2012’’ prendra place au centre De Rinck: 7, Place de la Vaillance 1070 Anderlecht

    Metro: Sint-Guido


    Meeting d’ouverture Occupy Capitalism – Un monde en résistance contre le capitalisme

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    Un des orateurs de ce meeting d’ouverture sera Brett Hoven, ancien ouvrier de Ford et militant marxiste américain. Il parlera également lors d’une commission le dimanche.

    Tel est le thème du meeting d’ouverture, et le fil conducteur de l’évènement. Les orateurs de ce meeting seront un membre du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) présent en Tunisie à maintes reprises au cours de l’année écoulée, un collaborateur du député européen Paul Murphy et Els Deschoemacker, du PSL.

    Nous allons aussi bénéficier de la présence de Brett Hoven, militant marxiste et ancien ouvrier de Ford. Il expliquera comment la société américaine tremble sur ses bases depuis la crise des subprimes : le rêve américain devient cauchemar. Le large soutien qu’a su s’attirer le mouvement Occupy reflète la radicalisation croissante qui prend place dans la société américaine. Le soutien au capitalisme est en chute libre.

    Les derniers sondages illustrent un intérêt croissant et extraordinaire pour l’idée du socialisme, bien que cette notion soit encore très confuse. Contrairement aux idées reçues, le mouvement des travailleurs a une tradition extrêmement riche aux USA, c’est là que le 1er mai, la journée internationale des travailleurs, trouve ses origines avec le combat pour arracher la journée des huit heures.

    Le développement le plus important de l’année écoulée a sans aucun doute été constitué par la vague de révolutions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Un an plus tard, son écho retentit encore. La session qui y sera consacrée sera animée par un représentant du CIO présent en Tunisie durant la Révolution et qui suit de près la situation de la région.

    En Tunisie et en Egypte se développe la compréhension qu’il faut un deuxième ou une troisième révolution, la première étant inachevée. Le sommet de la pyramide a bien été changé, mais pas la pyramide elle-même (la structure économique et sociale). L’absence de perspective, le chômage et les conditions de travail et de vie misérables des masses à la base de la révolution continuent d’exister et sont à la base de l’impulsion d’une nouvelle phase de luttes. En Egypte et en Tunisie prennent place des combats pour défendre un syndicalisme combatif et démocratique.

    Un collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy (élu de notre section en République irlandaise, le Socialist Party), abordera les causes profondes de la crise de l’euro ainsi que la riposte nécessaire: une lutte commune des travailleurs à l’échelle européenne basée sur un programme socialiste. La crise européenne menace l’économie mondiale sans qu’aucune solution ne soit possible dans le cadre du capitalisme. Les prévisions de croissance sont sombres, et les plans d’austérité s’abattent sur tous les pays. Mais la résistance se développe. L’orientation européenne sans cesse plus autoritaire et semi-coloniale doit être remplacée par une Europe favorable aux travailleurs, une fédération socialiste démocratique des pays européens.


    Présentation des commissions du samedi

    Bourse aux livres – Les nouvelles publications du PSL en exclusivité !

    C’est devenu une tradition, et Socialisme 2012 ne dérogera pas à la règle : vous aurez à votre disposition un stand de livres et brochures bien fourni, avec de nombreux ouvrages neufs ou d’occasion. De quoi faire votre réserve de classiques du marxisme et de lectures politiques de grand intérêt !

    Lors de ‘‘Socialisme 2012’’, plusieurs nouvelles publications seront mises à l’honneur. Tout d’abord, après épuisement du stock précédent, nous aurons la seconde version du livre de Gustave Dache consacré à la grève générale de 60-61. Nous aurons aussi de nouvelles éditions d’ouvrages de Léon Trotsky et du trotskiste belge Abraham Léon. De Trotsky, nous publions ‘‘Ma vie’’ (une commission y sera d’ailleurs consacrée le samedi après-midi) et ‘‘Le Programme de transition’’. Le livre ‘‘La conception matérialiste de la question juive’’ du trotskiste belge Abraham Léon sera lui aussi disponible, pour la toute première fois en néerlandais (une commission y sera consacrée le dimanche matin). Et pour ceux qui veulent en savoir plus au sujet de l’histoire du trotskisme en Belgique, une commission est prévue à ce sujet le dimanche après-midi, avec notamment Gustave Dache pour orateur.

    Nous allons aussi publier un bon nombre de nouvelles brochures et de versions retravaillées de publications plus anciennes. ‘‘Socialisme 2012’’ représentera donc aussi une sérieuse étape dans le développement de nos publications!
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    NON à la dictature de la troïka, POUR une Europe socialiste

    Impose une austérité sauvage à la population de plusieurs pays européens. Cette politique est même institutionnalisée à travers l’UE. Les socialistes authentiques sont opposés à cette politique d’austérité qui n’offre aucune issue pour échapper à la crise, comme l’illustrent les cas de la Grèce ou de l’Irlande. Dans cette commission, il sera question de la politique d’austérité européenne et de la riposte socialiste nécessaire. Nous en discuterons avec Alex Rouillard (France) et Jeroen (Gand), collaborateur de l’eurodéputé Paul Murphy au Parlement Européen.

    Vie et œuvre de Léon Trotsky

    En 2010 il y a eu le film ‘The Trotsky’, et récemment, toute une littérature consacrée au révolutionnaire a été publiée. Quelles étaient ses idées fondamentales ? Quel rôle a-t-il joué dans la révolution russe et dans la lutte contre la dictature stalinienne ? Selon le PSL, son travail politique est toujours pertinent et c’est dans ce cadre que nous republions ‘‘Ma Vie’’, pour la première fois depuis 1930 en néerlandais. Cette commission aura pour orateur François Bliki, un des fondateurs du PSL.

    Leçons des révolutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

    Un peu plus d’un an après le renversement de Ben Ali et Moubarak, et le déclenchement d’autres mouvements révolutionnaires dans la région, il est utile de tirer les premiers enseignements de cette vague de soulèvements. L’ensemble du week-end Socialisme 2012 y accordera une très grande attention, mais cette commission permettra de nous plonger un peu plus dans les détails de ce processus qui a conduit au renversement de dictateurs dans la région et a inspiré les travailleurs et les jeunes du monde entier.

    Grâce à la présence d’un camarade présent en Tunisie à plusieurs reprises depuis le déclenchement de la révolution, cette commission sera l’occasion d’approfondir l’analyse de la nouvelle phase que connait aujourd’hui le mouvement.

    Our planet, not your business – No More Fukushima

    Un an après la catastrophe de Fukushima, il est l’heure de tirer le bilan d’une année particulière ; une année d’hypocrisie de la part du gouvernement japonais et une année où la multinationale Tepco (détentrice des réacteurs de Fukushima) a tout fait pour éviter de faire face à ses responsabilités. Mais l’hypocrisie des autorités et la soif de profit des entreprises du secteur énergétique ne se voient pas qu’au Japon… Comment imposer la sortie du nucléaire et une transition efficace vers des énergies réellement vertes ? Plus largement, comment lutter pour la défense de notre environnement? Quel rôle peut y jouer la classe des travailleurs ? En quoi la lutte pour notre environnement est-elle liée à la lutte pour le socialisme authentique ?

    Orateurs : Irina (Gand) et Clément (Bruxelles)

    Café syndical sur le ‘‘modèle allemand’’

    Cela fait des mois que nos oreilles sont assaillies par une propagande vantant le prétendu miracle allemand. Alors que la quasi-totalité de la zone euro se dirige vers le gouffre, l’économie allemande connaît une croissance soutenue de ses exportations et le taux de chômage a été considérablement réduit. Mais à la base de cela, il y a la création d’un large secteur à bas salaires, consécutif aux réformes Hartz du gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder au début de ce millénaire. En Belgique, les politiciens de droite trépignent d’impatience pour nous imposer ce modèle. Pour Bart de Wever, ces réformes sont dures, mais elles ont porté leurs fruits. Ces mesures seraient également nécessaires chez nous, mais les francophones s’y opposent par crainte d’un massacre social.

    Au cours de ce café syndicat, nous examinerons comment ce modèle allemand est arrivé, quelle casse sociale a été nécessaire pour construire ce succès économique et comment la propagation de ce modèle va en tuer les effets. Les syndicalistes qui veulent fourbir leurs arguments en prévision des prochaines années, qui ne manqueront pas d’être agitées socialement, trouveront de nombreux points forts à utiliser lors de ce café syndical. Il leur sera aussi possible de rencontrer d’autres militants, de toute la Belgique.

    Orateurs : divers militants syndicaux

    Comment défendre le droit à l’avortement?

    Le mouvement ‘‘Pro Life’’ tente depuis un certain temps de s’implanter en Belgique pour lutter contre le droit à l’avortement. Depuis 3 ans, il organise une manifestation nationale et des actions devant des centres de planning familial. Dans plusieurs pays, la crise économique et les plans d’austérité ont déjà fortement mis sous pression le droit à l’avortement. Celui-ci ne sera pas éternel sans être défendu avec énergie. De plus, la lutte pour pouvoir réellement faire un libre choix n’est pas terminée. Aujourd’hui encore, les conditions matérielles et financières n’existent pas toujours pour librement prendre la décision d’élever ou non un enfant. Le mouvement ‘‘Pro Life’’ essaie de profiter du développement de la crise économique et des bouleversements sociaux qui en découlent pour diffuser leurs idées réactionnaires. Sans réaction, un mouvement anti-avortement peut se construire en Belgique et mener des actions pour intimider et culpabiliser les femmes. Nous devons nous organiser ! Aisha, porte-parole de la commission-femmes du PSL, sera en débat avec des représentants d’organisations féministes et de centres d’avortement (sous réserve) au sujet de la manière d’organiser la lutte sur ce terrain.

    Extrême droite: le danger n’a pas disparu

    Des avertissements nous parviennent de France et d’Europe de l’Est : la lutte antifasciste n’est pas terminée. En France, Marine Le Pen illustre comment des formations d’extrême droite peuvent encore gagner un large soutien électoral tandis que le parti Jobbik, ouvertement néo-fasciste, engrange lui-aussi des succès électoraux et déchaîne sa violence dans les rues de Hongrie. Avec un orateur de la Gauche Révolutionnaire (France) et Mathias, responsable du travail jeunes du PSL à Anvers.

    Contrôle des prix – Un moyen de lutter contre la pauvreté ?

    La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) a récemment dévoilé que la Belgique, comparée à nos pays voisins, est le deuxième pays le plus cher tant pour le gaz que pour l’électricité. Le gouvernement a décidé un blocage temporaire des prix pour 9 mois, le temps de prendre ‘‘des mesures de contrôle des prix via une meilleur concurrence dans le secteur’’ et non pas en retirant le secteur des griffes du privé. Depuis 2008, la part qui a le plus augmenté dans nos factures est celle concernant la distribution de l’énergie assurée par les intercommunales. Voilà comment les communes, des autorités publiques, augmentent leurs taxes de façon déguisée. Comment réellement contrôler les prix ? Quel programme socialiste pour le secteur de l’énergie ? Avec Baptiste (Wavre), responsable du PSL dans le Brabant Wallon et Tim (Bruxelles), militant syndical à l’université de Gand.


    Meeting samedi soir 19h30 – 21h30 – Di Rupo 1er: Dégage ! Non à la politique d’austérité !

    Ce n’est pas un hasard si ce thème est celui du principal débat de ‘‘Socialisme 2012’’. La Belgique n’est pas une île isolée de ce monde en pleine ébullition. Même si notre économie tient encore relativement le coup – principalement grâce à la sécurité sociale et à l’indexation des salaires – elle n’est pas immunisée à la profonde crise du capitalisme mondial. Tout comme dans les pays voisins, les patrons et leurs représentants politiques veulent nous présenter l’addition. Si nous avons provisoirement été épargnés de la casse sociale en cours dans d’autres pays, c’est essentiellement en raison de la force du mouvement ouvrier, de son organisation et de son militantisme.

    Mais cela ne durera pas. Nous sommes de plus en plus sur la défensive et contraints à des concessions sans cesse plus grandes. Nous pouvons et devons faire grève et manifester, mais nous ne disposons hélas pas d’un prolongement politique. Depuis le milieu des années ’90, le PSL appelle à la création d’un nouveau parti large des travailleurs, capable de rassembler tous les courants qui veulent lutter contre la politique antisociale, dans le respect des particularités de chacun d’entre eux. Ces dernières années, plusieurs tentatives ont été initiées en cette direction. Le PSL y a généralement participé, sous la condition que l’approche du mouvement soit ouverte et démocratique.

    Erik De Bruyn (de Rood!) et Anja Deschoemacker (candidate aux dernières élections pour le Front des Gauches) parleront de leur expérience. Il est crucial que les directions syndicales cessent de nous renvoyer systématiquement en direction des sociaux-démocrates et des sociaux-chrétiens. Elles ont en leur possession la clé pour réunir toutes les forces de gauche. Récemment, plusieurs délégations syndicales ont lancé un appel important pour que la direction de la FGTB rassemble le PTB, Rood !, le PSL, la LCR et le Vonk afin de lancer un projet social et de gauche pour les milliers de militants syndicaux qui sont des sans-abris politiques. Un de leurs porte-parole participera au débat. Maintenant que le PS a le poste de premier ministre, il ne peut plus se cacher derrière ‘‘la Flandre de droite’’, et les discussions vont bon train pour la construction d’une alternative à la gauche du PS et Ecolo. Alain Mandiki abordera ce processus.



    Dimanche matin 10h – 12h30 – Présentation des commissions du dimanche matin

    Réformer le capitalisme ou le renverser ?

    La période d’extraordinaire croissance économique qui a suivi la seconde guerre mondiale est derrière nous depuis un certain temps déjà. Les luttes des masses pour obtenir une meilleure part du gâteau et l’existence d’un modèle de société alternatif sous la forme des économies staliniennes avaient assuré l’obtention de réformes sociales. Cette situation fut à la base des partis ouvriers réformistes stables connus dans toute l’Europe. Ces réformes n’ont toutefois pas empêché le capitalisme d’à nouveau entrer en crise dans les années 1970. Les trente années de néolibéralisme qui ont suivi ont érodé de nombreux acquis. Aujourd’hui, la crise menace tout ce qui reste de ce modèle social complètement détruit. Cela illustre qu’aucune réforme n’est permanente sous le capitalisme. Les revendications légitimes pour une meilleure redistribution des richesses doivent être associées à la lutte pour une autre société où l’économie ne serait plus aux mains d’une petite élite, mais contrôlée et gérée par la grande majorité. Orateurs : Jarmo (Anvers) et Nicolas M (Bruxelles)

    Une approche socialiste sur l’immigration

    La crise du capitalisme ne va faire qu’augmenter le nombre de réfugiés qui recherchent un meilleur avenir. L’Europe-Forteresse et sa politique répressive ne va en aucun cas diminuer leur nombre. Les gouvernements européens utilisent cette situation en allant chercher des travailleurs bon marché pour s’attaquer aux conditions de travail et aux salaires, ce qui conduit à une spirale négative pour tous les travailleurs. Aujourd’hui, avec la crise et le chômage de masse, l’émigration n’est pas limitée aux jeunes du monde néo-colonial. Chaque semaine, des milliers de jeunes grecs, irlandais, espagnols,… quittent leur pays et cherchent à aller travailler ailleurs, avec le danger que le racisme et le nationalisme soient utilisés contre différents groupes de personnes. Avec Mathias VH, responsable jeune du PSL en Flandre et Boris Malarme, responsable jeune national du PSL.

    Quel est l’intérêt des élections communales pour les socialistes authentiques

    Le 14 octobre 2012, nous irons voter. Ce seront els premières élections depuis que le gouvernement d’austérité de Di Rupo a commencé ces attaques brutales dans les dépenses publiques. La résistance contre ces assainissements aura une traduction dans ces élections. Comment les socialistes authentiques formulent leurs revendications sur le terrain local et comme le PSL/LSP participera-t-il à ces élections ?

    Avec Jan Vlegels, président du PSL à Anvers et Benjamin, responsable du PSL dans le Hainaut.

    La question juive d’Abraham Léon: Présentation

    Ce week-end accueillera cette année une exclusivité particulière. Septante ans après qu’Abraham Léon (1918-1944) ait écrit son œuvre marxiste monumentale, celle-ci est publiée pour la première en néerlandais, et vendue pour la première fois à ‘’Socialisme 2012’’. Avec “L’Origine du christianisme” de Karl Kautsky, ‘’La conception matérialiste de la question juive’’ est peut-être la meilleure illustration de la méthode du matérialisme historique.

    En plaçant attentivement les faits dans leur contexte historique afin de les analyser, ce travail livre une conception très riche du développement de la communauté juive à travers l’histoire. Léon s’est également penché sur les perspectives et le programme marxiste nécessaire pour ce qui était appelé la ‘’question juive’’ à l’époque, et pour faire face à la question nationale en général. Il est sans pitié avec le sionisme: ‘’Comme tous les nationalismes, et bien plus intensément encore, le sionisme considère le passé historique à la lumière du présent. C’est ainsi d’ailleurs qu’il déforme l’image du présent.’’ Abraham Léon prenait en compte une colonisation sioniste de la Palestine. “Nous ne pouvons naturellement pas exclure une réussite relative du sionisme dans son objectif de créer une majorité juive en Palestine ou même d’instaurer un ‘’Etat juif’’. Mais ce sera un Etat entièrement soumis à l’impérialisme anglais ou américain. (…) Il ne s’agirait même pas du début d’une solution pour la question juive.”

    Entre 2006 et 2008, un représentant du PSL s’est rendu quatre fois en Israël / Palestine pour y aider les trotskistes dans leur travail. Il présentera le livre à ‘’Socialisme 2012’’.

    Anarchisme et socialisme (le rôle de la classe ouvrière dans le changement de société)

    L’opposition à la société capitaliste grandit de jour en jour, renforcée par les vagues de résistances de masse qui déferlent sur le monde, particulièrement à la suite de l’impulsion donnée par les révolutions en Tunisie et en Egypte. Mais par quelle société remplacer le capitalisme? Le socialisme n’est-il pas trop discrédité par l’expérience sanglante du stalinisme ? Quelle alternative représente l’anarchie ? Comment considérer aujourd’hui les courants ‘‘autonomes’’ ou ‘‘anonymous’’, dont de nombreux membres se réclament de l’anarchisme ? Nous vous proposons d’en discuter sur base d’une analyse marxiste des grandes expériences passées et présentes de ce courant. Orateur: Nicolas Croes

    Documentaire: “Sri Lanka’s killing fields”

    Ce documentaire aborde, avec des images choquantes, la dernière phase de la guerre civile contre la communauté tamoule au Sri Lanka. Nous allons projeter ce documentaire et ensuite discuter de quel type d’enquête internationale est nécessaire face aux crimes de guerre et de la façon de lutter pour les droits de la population tamoule. Avec des activistes de la campagne Solidarité Tamoule et Geert Cool.

    Pourquoi le capitalisme conduit à la crise – La planification contre le libre marché

    Trop vite reléguée aux poubelles de l’Histoire par les économistes capitalistes, la plus grande crise du système capitaliste depuis les années ’30 n’est pas prête d’être résolue. Les plans d’austérité s’enchaînent un peu partout, avec le même résultat : la continuation du ralentissement économique mondial. Les taux de croissance déjà bas sont encore plus atteints, tandis que la récession voire même l’effondrement économique menace. Le capitalisme conduit inévitablement à des crises, et est incapable de résoudre celles-ci. Tout au plus parvient-il à les reporter temporairement.

    Dans cette commission, nous reviendrons à la base même du système capitaliste pour démontrer ses contradictions, et nous expliquerons en quoi seule une économie planifiée est capable de garantir que la technologie, les forces de travail, la science et les matières premières soient utilisées de manière efficace et durable pour la satisfaction des besoins humains. Orateurs : Wouter (Gand) et Pablo (Bruxelles)

    Origines, significations et risques du nationalisme flamand hier et aujourd’hui

    Le succès électoral de la N-VA en Flandre a conduit à un grand intérêt pour le nationalisme flamand. Ce n’est pas neuf. Mais le contexte dans lequel sont actifs les nationalistes flamands d’aujourd’hui est différent de celui des premiers militants. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de la défense des droits démocratiques, mais de rompre la solidarité avec ceux qui parlent une autre langue et, finalement, au sein même de la communauté linguistique. Nous en discuterons avec Anja Deschoemacker, spécialiste du PSL concernant la question nationale en Belgique.


    Dimanche après-midi 14h – 16h – Présentation des commissions du dimanche après-midi

    La lutte des classes aux USA : du 1er mai au mouvement Occupy. Avec Brett Hoven, marxiste américain

    ‘‘Socialisme 2012’’ se déroule à la veille du 1er mai, fête des travailleurs dont l’origine se trouve aux USA et qui allait devenir une journée internationale de lutte pour la journée des 8 heures. Contrairement à ce que l’on entend parfois, les USA ont une longue tradition de résistance ouvrière et de lutte pour le socialisme. Le mouvement Occupy revient à ces traditions. Brett Hoven, un marxiste de Minneapolis, abordera ces différents thèmes.

    The Take – Les occupations d’usines en Argentine au début des années 2000

    En Grèce se développe actuellement un mouvement d’occupations qui pose clairement la question de savoir qui est le maître dans les entreprises : les travailleurs qui produisent les richesses ou les patrons qui se l’accaparent ? Cette vieille méthode de lutte du mouvement des travailleurs est actuellement remise au goût du jour, notamment avec les occupations de places des révolutionnaires du Moyen Orient et d’Afrique du Nord, des Indignés ou encore du mouvement Occupy aux USA. En Belgique, nous avons défendu l’occupation des usines d’ArcelorMittal en tant que premier pas vers la nationalisation du secteur de l’énergie sous le contrôle des travailleurs. Le film The Take aborde cette question des occupations à partir du mouvement d’occupation d’entreprises qui a frappé l’Argentine au début des années 2000.

    Retour sur les années ’30 et leurs leçons pour les luttes révolutionnaires

    La crise actuelle est souvent comparée à la Grande Récession de 1929 et aux années ‘30. Ce fut une décennie mouvementée avec le développement du chômage de masse et d’une grande agitation sociale. Les capitalistes ont essayé de diverses manières de trouver une porte de sortie à la crise, avec des technocrates, des assainissements ou des investissements dans l’infrastructure. En Allemagne, une économie de guerre a été développée avec une discipline de fer et sous la dictature nazie. Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour aujourd’hui ?

    Orateurs : Christian et Peter Delsing de Louvain

    Jeunes en Lutte pour l’emploi et contre l’austérité – Jeunes et Syndicalistes, un conflit de génération?

    Lors de la campagne contre la grève générale du 30 janvier, on a tenté de monter les syndicalistes et les jeunes les uns contre les autres. Les syndicalistes s’opposeraient ainsi à l’austérité par pur intérêt égoïste, sans tenir compte de l’avenir des jeunes. La participation massive de jeunes aux piquets de grève a démenti tout cela. Les jeunes sont particulièrement visés par le plan d’austérité du gouvernement DiRupo. Avec pour orateurs :

    • un jeune syndicaliste de Sidmar, qui parlera de l’impact de la vague actuelle de licenciements et de fermetures d’entreprise, telle celle de la phase à chaud d’ArcelorMittal à Liège, ainsi que la manière d’impliquer les jeunes dans le combat syndical.
    • Gérald, responsable des sections bruxelloises des étudiants FGTB, expliquera pourquoi il faut orienter les étudiants vers les actions des travailleurs. Il faut construire la solidarité avec les luttes des travailleurs sur les campus, à l’exemple de l’action de solidarité menée à l’ULB contre la présence d’un représentant d’ArcelorMittal à un Jobday.
    • Julien, responsable d’EGA à Bruxelles, expliquera les conséquences du plan de DiRupo pour les jeunes. EGA-Secondaire avait organisé un piquet de grève d’une trentaine d’écoliers à l’athénée Charlie Jansen à Bruxelles lors de la grève générale du 30 janvier.

    Histoire du Trotskisme belge. Avec Gustave Dache et Eric Byl

    Rien n’absorbe plus d’énergie que d’aller à contre courant. Ce fut pourtant le quotidien du trotskisme, contre toutes les manœuvres bureaucratiques, les tentatives de corruption, les menaces physiques et même l’assassinat de ses cadres, les uns après les autres. Les nombreuses défaites et déceptions ainsi que la démoralisation, parfois, de ses défenseurs les plus énergiques, avaient semblé assurer la disparition définitive du trotskysme en tant que force politique. Mais cela ne s’est pas produit, non pas tant en raison de l’attrait des idées trotskystes que parce que les conditions objectives à la base de ces idées vivent toujours dans le mouvement ouvrier.

    Le PSL a étudié depuis longtemps l’histoire des trotskystes belges. Ce courant commence dans notre pays au sein du Parti Communiste. En 1932, par l’intermédiaire des Chevaliers du Travail, les trostskistes sont à la base d’une grande grève des mineurs. En 1936, il gagnent la majorité de l’aile gauche du POB, l’Action Socialiste Révolutionnaire. Cette année-là, le Parti Socialiste Révolutionnaire, trotskyste, avait atteint les 800 membres environ. Certains parmi les plus grands d’entre eux ont péri dans les camps de concentration nazis, comme Léon Lesoil, Abraham Léon et bien d’autres.

    Lorsque nous avons rencontré Gustave Dache aux alentours de 1996, il avait 42 ans d’activités trotskystes derrière lui. Il a commencé à travailler à 13 ans, en 1949, dans les verreries de Lodelinsart et, 5 ans plus tard, il a rejoint le courant trotskyste. Il ne fait plus partie d’une organisation depuis longtemps, mais est resté trotskyste. Aujourd’hui, Gustave n’est pas membre du PSL, mais il est heureux que le travail politique de sa vie puisse servir à la formation de nouveaux militants trotskystes. C’est notamment dans ce cadre qu’il a écrit “La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 1960/61 – Témoignage ouvrier sur la grève du siècle”, dont la seconde édition sera disponible au week-end.

    Gustave n’a malheureusement pas connu Léon Lesoil, mais il a pu rencontrer les anciens militants trotskistes qui l’avaient précédé et qui ont toujours loué Lesoil. En collaboration avec Eric Byl, membre du Bureau Exécutif du PSL, Gustave parlera à ‘’Socialisme 2012’’ de l’histoire du trotskysme belge, dans l’espoir que les générations futures puissent tirer toutes les leçons de ce riche patrimoine.

    Solidarité Internationale Kazakhstan

    Près d’un an après le début de leur grève pour de meilleures conditions de travail et de vie, les travailleurs du secteur pétrolier au Kazakhstan sont aujourd’hui dans une nouvelle phase de leur lutte. La répression de ces derniers mois, et surtout le massacre du 16 décembre dernier, a poussé un pas plus loin le processus de lutte contre le régime du président Nazarbayev. Partout dans le monde, il est aujourd’hui plus urgent que jamais de soutenir cette lutte des travailleurs. Une campagne internationale de solidarité a été lancée pour accroître la pression et récolter des fonds pour la lutte au Kazakhstan.Lors de cette discussion, nous reviendront sur cette année de grève très mouvementée et nous aborderons la discussion sur les perspectives et les tâches des militants et syndicalistes de gauche dans une telle situation.

    Un poison nommé Acta

    Acta est officiellement une tentative visant à lutter contre les contrefaçons. Il s’agit en fait d’un moyen de garantir les profits en renforçant le contrôle d’internet. C’est dans ce cadre qu’il faut voir la croisade contre le téléchargement illégal. Les possibilités technologiques d’Internet entrent en collision avec le principe du profit au cœur même du capitalisme. Pourquoi résister à Acta est-il important ? Orateur : Jean L. du Luxembourg.

    Croissance des aggressions homophobes, comment réagir ?

    Ces dernières années s’est développée l’illusion que la lutte pour l’égalité des droits pour les homosexuels était finie. La Gay Pride est ainsi de plus en plus devenue une activité commerciale. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la réalité : l’homophobie et la discrimination n’ont pas disparu. Les LGBT sont de plus en plus victimes de violences verbales et même physiques, uniquement en raison de leur orientation sexuelle. Comment pouvons-nous lutter contre l’homophobie et la violence ?


    Mot de clôture 16h30 – 17h – Il existe une alternative à la soif de profits et à la logique d’austérité : le socialisme !

    ‘‘Il n’y a pas d’alternative, nous n’avons pas le choix.’’ Voilà l’argument utilisé par le 1% le plus riche et leurs complices politiciens afin de nous dissuader de résister face à l’impact de la crise. La chute du mur de Berlin signifiait selon eux l’effondrement de toute idée d’une alternative socialiste contre le capitalisme. Il nous faut revenir aujourd’hui sur le bilan du socialisme au 20e siècle afin de mieux lutter pour un avenir réellement socialiste. Bart Vandersteene, porte-parole du PSL, exposera les raisons fondamentales pour lesquelles un avenir socialiste démocratique est toujours possible et nécessaire.


    En pratique

    Nourriture et boissons

    Tout au long du week-end, de la nourriture et des boissons seront disponibles à prix démocratiques.

    Garderie

    Une garderie est organisée, n’hésitez pas à contacter Els (els@socialisme.be, ou par téléphone au 02/345.61.81).

    Bénévoles

    L’organisation de ce week-end dépend de l’engagement de nombreux bénévoles. Nous recherchons des personnes qui veulent aider à la cuisine, au bar,… Contactez-nous : els@socialisme.be.

  • La “Gay pride” moscovite et la lutte pour l’égalité

    CIO à Moscou

    Une fois de plus, comme toujours à cette époque de l’année, la une des nouvelles internationales est remplie d’images de militants LGBT en train de se faire arrêter à Moscou et confrontés à la violence de l’extrême-droite et de la police. Mais les journalistes ne montrent que rarement ce qui se passe réellement derrière les caméras. Cette année, la campagne pour les droits des LGBT à Moscou a montré que le mouvement est divisé, non seulement en ce qui concerne les tactiques, mais aussi en ce qui concerne la direction politique qui doit être prise.

    22 mai – la “Marche pour l’égalité”, dirigée entre autres par les membres du CIO

    Depuis son lancement, la “Gay Pride” à Moscou s’est aliénée un nombre croissant de militants LGBT par son approche, qui est basée non pas sur des tentatives de mobiliser la plus large couche de LGBT possible et de les unifier dans la lutte avec d’autres groupes qui subissent des discriminations, en particulier les femmes. À la place, ce mouvement s’est basé sur une approche qui consiste purement à “faire de la com”, marketing, en invitant des personnalités internationales bien connues pour participer à un spectacle élitiste dans le centre-ville qui, de la manière dont il est organisé, ne peut mener qu’à l’arrestation de ses participants. Il ne fait absolument rien pour rallier à soi l’opinion publique ; au lieu de ça, il se présente simplement en tant que petite minorité persécutée qui se bat contre le reste de la société. Comme un de leurs organisateurs l’a écrit sur son blog : « Mieux vaut avoir deux militants et mille journalistes, plutôt que mille militants et deux journalistes ». Leur approche élitiste et arrogante a été démontrée lors d’un talk show télévisé, quelques jours seulement avant la gay pride, lorsque leur principal organisateur Nikolaï Alekseïev a déclaré de but en blanc qu’il « chie sur ce que pense la majorité de la population ». (Toute personne qui se rend sur son blog peut aussi lire de merveilleux commentaires sur ce qu’il pense des juifs ou de Lady Gaga, de même qu’en ce qui concerne la “pute clandestine” qui aurait selon lui été utilisée pour discréditer Dominique Strauss-Kahn).

    Cette année, la “Gay pride” n’a pas échappé à cette règle. Des dizaines de milliers d’euro ont été dépensé pour faire venir des gens tels que Peter Tatchell du Royaume-Uni, les militants LGBT Dan Choi et Andy Thayer, avec aussi Louis-Georges Tin qui est venu de France. Ces derniers ont été détenus par la police aux côtés de trente autres personnes, dont la moitié étaient des partisans d’extrême-droite qui avaient tenté d’attaquer la Gay pride.

    La réalité est que le mouvement pour la “Gay pride” russe est en crise. Il n’a été capable de mobiliser que quelques dizaines de gens – après tout, à quoi bon venir à une manif si c’est juste pour se faire arrêter sans que cela n’émeuve le moins du monde l’opinion publique ? L’ampleur de la crise a été démontrée par le comportement de son dirigeant, Nikolaï Alekseïev, qui n’est même pas venu à la Pride, sous prétexte qu’il se serait fait mal au pied lors du talk show deux jours auparavant.

    Mais ce n’est pas que son pied qui a été blessé lors de l’émission “Duel”. Sa fierté en a elle aussi pris un fameux coup. L’émission consiste à un débat entre deux orateurs debout chacun derrière une barrière, faisant participer également le public. Face à un membre dirigeant du parti de Poutine, Russie unie, et à un public composé de droitiers et de fanatiques religieux, il s’est avéré complètement incapable de mettre en avant le moindre argument. Même lorsqu’on lui a simplement demandé quel était la revendication de la Gay pride, tout ce qu’il a pu sortir a été la décision de la “Cour européenne des droits de l’Homme” qui disait que c’était mal d’interdire la marche. Confronté à des questions de plus en plus provocantes, il a craqué et s’est enfui du plateau.

    26 mai – Jennia Otto lors de l’émission “Duel”

    Heureusement, une membre du CIO, Jennia Otto, est parvenue à bondir sur le podium et à prendre sa place. Elle a été un véritable électrochoc. En à peine trois minutes, elle a été vue par trois millions de gens, a annoncé le fait qu’elle est membre du CIO, a rabattu leur caquet aux bigots, a expliqué que l’enjeu de la campagne n’est pas le droit des LGBT à organiser des carnavals, mais fait au contraire partie prenante de la lutte de tous les opprimés – LGBT, femmes, travailleurs, immigrés – pour leurs droits et pour l’égalité. Ce soir-là, le site web du CIO russe a quasi explosé sous l’afflux de visites, 6000 personnes tentant d’en savoir plus sur la position de Jennia et du CIO. (L’émission peut être regardée ici : http://www.youtube.com/watch?v=PvoPuswCqu0 – l’intervention de Jennia démarre après 50 minutes)

    Un peu plus tard, Alekseïev a fait l’âpre commentaire suivant : « Grâce à Dieu, il n’ont pas laissé l’anticapitaliste parler pour plus de quelques minutes. Je devrais dire ici ce qui est important. Je suis un fidèle partisan du système capitaliste. Je suis contre le communisme, le socialisme, l’égalité, l’unité des travailleurs du monde entier et toutes ces conneries paranoïaques. Le capitalisme triomphera, et avec lui, la Gay pride ».

    Le fait est qu’il y a un mouvement croissant de militants LGBT qui lient leur lutte à la campagne pour l’égalité et qui cherchent la victoire via l’unité avec les autres couches opprimées dans une lutte commune contre le capitalisme. À peine quelques jours avant la Gay pride, une formidable “Marche pour l’égalité” a rassemblé plus de 80 militants LGBT, féministes et socialistes, qui sont parvenus à descendre toute une rue du centre de Moscou. Le CIO a joué un rôle crucial dans l’organisation de cet événement.

    Les autorités avaient refusé d’accorder l’autorisation pour cette marche, sous prétexte qu’elle « provoquerait une réponse hostile dans la société » et qu’elle « pourrait avoir un effet négatif sur la santé psychologique des enfants et des adolescents ». De telles considérations, évidemment, n’empêchent pas les autorités d’autoriser des marches fascistes destinées à renforcer les sentiments homophobes. Mais au contraire de la Gay pride, la Marche pour l’égalité n’avait pas pour objectif l’arrestation de ses participants. Ceux-ci s’étaient donné rendez-vous à un endroit secret ; certains membres avaient été envoyés en reconnaissance afin de détecter toute présence policière le long de l’itinéraire ; puis, lorsque la police est arrivée, un plan de dispersion maintes fois répété a été mis en œuvre.

    Tout en défilant, les manifestants ont entre autres scandé : « Non à la discrimination sur base du sexe ou de l’orientation ! », « Non à la discrimination, oui à l’émancipation ! », « À bas le fascisme, l’homophobie et le sexisme ! », « Mon corps m’appartient ! », « Égalité sans compromis ! », « Les travailleurs sont unis, ne laissons pas les racistes les diviser ! », « Tout comme deux et deux font quatre, seule la lutte nous permet de gagner des droits ! », « À bas le capitalisme ! ».

    Clairement, alors que la Gay pride devient de plus en plus isolée, le soutien croit pour des événements tels que la Marche pour l’égalité, qui en est à sa deuxième édition cette année. Les membres du CIO jouent un rôle crucial dans cette marche, afin de garantir le fait que les idées socialistes y soient clairement mises en avant. Ils ne limitent pas la lutte pour les droits des LGBT à un événement médiatique qui se déroule une fois par an, mais mènent campagne toute l’année contre toutes les formes de discriminations, de répression et d’exploitation en montrant au cours de ce processus que dans le cadre d’une lutte commune, les travailleurs perdent leurs préjugés et leurs stéréotypes. Au contraire d’Alekseïev pour qui “le capitalisme vaincra”, de nombreux jeunes militants LGBT voient bien que la discrimination exercée à leur encontre est liée aux injustices dans l’ensemble de la société, et en tirent des conclusions socialistes. Le CIO en Russie, en liant la lutte pour l’égalité à la lutte contre le capitalisme et pour le socialisme, est convaincu que c’est uniquement par cette stratégie que le mouvement peut être construit et qu’une victoire peut être obtenue.

  • Russie : Violente répression de la Gay Pride

    La commission LGBT

    Samedi 28 mai au soir, tous les européens ont découvert au même moment sur leur écran de télévision les visages ensanglantés des militants LGBT venus pacifiquement manifester à Moscou afin de défendre leurs droits et surtout de lutter contre l’homophobie violente qui règne en Russie.

    • Rubrique LGBT de ce site

    Comme chaque année, la Gay Pride a tout bonnement été interdite par les autorités politiques de Moscou, appuyées par la grande majorité de politiciens, tous unis derrière le parti de Poutine. Ces homophobes se cachent derrière un pseudo-argument selon lequel la Pride s’attaquerait à l’ordre et à la morale publique… comme si les LGBT, au même titre que les autres minorités opprimées étaient l’ennemi public numéro un du peuple russe.

    Bravant l’interdiction, les militants LGBT sont fièrement descendus sur la place rouge. C’était sans compter la présence de néo-nazis bavant de rage et d’intégristes orthodoxes munis de crucifix et prêts à en découdre. ‘‘Dieu a brûlé Sodome et Gomors, il brûlera aussi Moscou si nous laissons faire !’’ hurlait un fondamentaliste, Léonid Simonvicht-Nikchitel. Ces derniers ont pu violemment les attaquer sous l’œil complice de la police qui avait de toute évidence reçu des consignes claires émanant des autorités moscovites et russes. Après avoir été passés à tabac, 34 militants ont été interpelés sans ménagement, plaqués au sol malgré leurs blessures, puis trainés jusqu’à un bus devant les caméras du monde entier, venues témoigner de l’horreur que vivent quotidiennement tous les LGBT sans exception aux quatre coins de la Russie.

    La classe politique russe n’hésite pas une seconde à s’associer à ces groupuscules au crâne rasé et aux intégristes religieux pour en découdre avec les LGBT qui scandaient ‘‘La Russie sans homophobie’’. Cela est d’autant plus choquant que les militants LGBT avaient choisi ce lieu de rassemblement cette année précisément pour déposer une gerbe de fleur en mémoire de toutes les victimes LGBT exterminées en masse par les nazis. Rappelons aussi au passage que Staline et la bureaucratie soviétique en leur temps n’ont pas hésité une seconde à envoyer au goulag de nombreux LGBT…

    La Cour Européenne des Droits de l’Homme a condamné l’interdiction de la Gay Pride en octobre 2010. Au même moment, un tribunal russe a déterminé pour la première fois que l’interdiction de la marche des fiertés dans cette ville était illégale. Malgré ces avancées, l’homophobie n’a fait que progresser en Russie. Depuis 2006, les homosexuels russes n’ont jamais obtenu le droit de manifester à Moscou.

    Les homophobes n’attaquent pas seulement une fois par an, à Moscou et partout ailleurs, ces agressions sont quotidiennes. Selon un récent sondage, 74% des russes sont convaincus que les gays et les lesbiennes sont ‘‘dépravés et qu’ils souffrent de troubles de la personnalité’’. 39% estime qu’ils doivent être soigné de force, 18% veulent les mettre à l‘écart de la société et 4% sont favorables à leur ‘‘élimination’’.

    Cet été déjà, le militant gay le plus célèbre de Russie, Nikolai Alexeyev, avait été drogué et enlevé par la police puis placé en détention dans un lieu tenu secret. Son GSM avait été confisqué et la police avait envoyé des textos à ses amis disant qu’il avait demandé l’asile politique en Biélorussie (sic!) et qu’il arrêtait définitivement son combat en faveur des LGBT en Russie. Cette tentative de briser le mouvement de libération homosexuel en s’en prenant physiquement à son leader est parfaitement scandaleuse. Les autorités russes semblent vouloir rester inflexible sur les questions LGBT.

    Les homosexuels ne sont en rien responsables des problèmes qui touchent les travailleurs russes et leurs familles (chômage, explosion de la précarité, déni de la liberté d’expression, misère…). Les patrons et les politiciens, à la base de ces problèmes, veulent détourner l’attention sur des boucs émissaires, ils veulent diviser pour régner et recourent pour cela au racisme, à l’homophobie,… La lutte doit se poursuivre, contre l’homophobie, mais aussi contre les causes de sa croissance et du développement des idées réactionnaires : contre le capitalisme, pour une société socialiste démocratique.

  • Retour sur la Gay Pride 2011

    Cette année, la Gay Pride a attiré 45.000 personnes, soit 10.000 de plus que l’an dernier, autour de trois revendications retenues par les organisateurs : la lutte contre les stéréotypes de genres, la lutte contre l’homophobie en milieu scolaire et la solidarité internationale. Pour notre organisation, la Gay Pride 2011 fut aussi un succès tant au niveau de notre visibilité qu’au niveau du nombre de journaux, de brochures et de badges vendus en une telle occasion.

    • Rubrique LGBT de ce site

    Nous sommes intervenus avec une équipe d’une trentaine de camarades du PSL venus de tout le pays. La mobilisation dans nos sections francophones a été particulièrement fabuleuse cette année. La commission LGBT du PSL a bien entendu pu compter sur la participation et la solidarité des camarades hétéros, parce que la lutte contre l’homophobie nous concerne tous, tout comme le lutte contre le racisme ou encore contre le sexisme. Cette solidarité est bien comprise par tous les militants du PSL.

    Une première délégation anti-capitaliste à la Gay Pride !

    C’est la première année aussi que nous organisons une délégation anticapitaliste au sein même de la Pride, et nous avons très bien été accueillis par les associations LGBT. Plusieurs organisations de gauche nous ont rejoins (LCR, réseau antifasciste de Liège,…). Et nous avons vu une grande ouverture par rapport à nos idées : beaucoup de monde venait spontanément au stand, prenaient des photos de notre délégation et de notre banderole ou encore reprenaient nos slogans tels que "Gouines, pédés, trans, hétéros, l’égalité reste à gagner" ou "C’est pas les LGBT qu’il faut discriminer, c’est le capitalisme qu’il faut éliminer", mais le slogan le plus populaire, au vu de l’actualité qui agite l’Eglise belge, était sans doute "Léonard t’es foutu, les LGBT sont dans la rue".

    Nous pensons qu’il est important que les organisations qui combattent le capitalisme soient présentes à la Pride parce que l’égalité est loin d’être une réalité pour les LGBT d’ici et d’ailleurs. Nous allons continuer sur cette voie. Lutter contre l’homophobie, c’est se battre contre un système qui s’appuie sur toutes les différences qui existent entre nous afin de mieux assoir son autorité en nous divisant.

    Un tout grand merci à toutes et tous pour ce formidable succès. Nous n’allons d’ailleurs pas attendre la prochaine Gay Pride pour agir à nouveau sur ce terrain. En effet, tout au long de l’été nous serons par exemple présents sur les différents festivals afin d’expliquer aux jeunes pourquoi il est important de lutter tous ensemble contre l’homophobie. Si toi aussi tu veux t’impliquer dans ce combat, prends contact avec la commission LGBT du PSL.

  • [PHOTOS] Gay Pride 2011 : L’égalité reste à gagner, luttons pour l’imposer!

    Le PSL était à nouveau présent à l’occasion de la Gay Pride, et y a formé une délégation combative afin de mettre en avant un programme d’unité dans la lutte pour des droits égaux. Des militants antifascistes liégeois et des membres de la LCR ont eux aussi participé à ce bloc. Nous avons aussi tenu un stand, qui proposait entre autres notre mensuel Lutte Socialiste ainsi qu’une brochure sur l’histoire du mouvement LGBT. Nous avons vendu 30 exemplaires de Lutte Socialiste et 22 brochures.

    Photos par Pablo V. (Bruxelles)

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