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Tag: Gay Pride
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Non à l’homophobie, tout ce qui nous divise nous affaiblit
Gay Pride 14 mai, 13h30 place Anneessens
Dans la nuit du 28 juin 1969, la police de New York débarquait une nouvelle fois dans le bar Stonewall. Ce soir-là, contre toute attente, les LGBT ont résisté au raid de la police. Les uns érigeaient des barricades, tandis que les autres lançaient des pavés sur les combis de police.
Par Pablo V. (Bruxelles)
Des milliers de LGBT affluèrent des quatre coins du pays, provoquant des affrontements violents durant plusieurs jours. Ces émeutes sont souvent considérées comme le premier exemple de lutte LGBT contre la persécution et le début du mouvement de libération homosexuel.
En quelques semaines, les émeutiers se sont organisés en groupes d’activistes mettant en place des lieux où les gays et les lesbiennes pourraient se retrouver sans crainte d’être arrêtés, des organisations LGBT furent créées pour organiser des actions militantes et trois journaux furent fondés dans le but de promouvoir les droits LGBT. Un an plus tard, une première marche de commémoration de ces évènements a eu lieu : la Gay Pride, sous les slogans ‘‘Come Out’’, ‘‘Gay Power’’, ‘‘Gay is Good’’. Le mouvement se diffusa rapidement dans le monde entier. Nous la célébrons toujours aujourd’hui !
Agressions homophobes, discriminations à l’embauche et au logement, harcèlement à l’école,… La crise boursière et son lot de licenciements n’ont fait que renforcer les tensions au sein de la population. Dans les faits, l’égalité reste à gagner, et nous devons lutter pour l’imposer. Au PSL, la lutte LGBT est portée par l’ensemble de nos militants, nous pensons que c’est seulement dans l’unité que nous pourrons vaincre toutes les discriminations. De même manière, nous n’imagine pas mener nos campagnes antisexistes et pour le droit des femmes uniquement avec nos camarades féminines.
C’est pourquoi le PSL vous invite tous à intervenir cette année à la Gay Pride, aux côtés d’autres organisations militantes LGBT, pour remettre en avant le caractère de lutte que cette journée doit revêtir.
Travailleurs, jeunes, pensionnés, hétéros, femmes, LGBT, sans-papiers… Battons-nous pour nos droits !
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Lesbiennes, gays, bis, trans, hétéros: l’égalité reste à gagner, luttons pour l’imposer!
L’égalité est loin d’être une réalité pour les LGBT. Nous vivons au quotidien les discriminations dans nos quartiers, à l’école, sur notre lieu de travail… Et cela, nous ne pouvons l’accepter 40 ans après les émeutes de Stonewall. C’est tous ensemble aux côtés des femmes, des sans-papiers, des travailleurs en grève… qu’il faut nous battre pour une société où tout le monde a sa place.
Tract du PSL pour la Gay Pride
Notre communauté n’est pas à vendre
Il y a 40 ans, les premiers militants LGBT se sont battus pour nos droits lors des évènements de Stonewall aux USA. Ils défendaient un quartier gay ouvert à tous. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Pour beaucoup d’entre nous, le milieu n’est plus accessible financièrement ! On est loin du «Gay Power». Notre quartier, notre Pride, notre communauté, notre culture et l’image des LGBT ne doivent pas être exploités dans un but seulement commercial mais dans le but de servir notre intérêt à tous.
La Gay Pride, d’où ça vient ?
Comme le 1er mai ou le 8 mars, il faut savoir que la Gay Pride s’inscrit dans une histoire de lutte pour l’émancipation collective : dans la nuit du 28 juin 1969, la police de New York débarquait une nouvelle fois dans le bar Stonewall. Ce soir-là, les LGBT ont résisté au raid policier. Les uns érigeaient des barricades, tandis que les autres lançaient des pavés sur les combis de police. C’est le premier exemple de lutte LGBT contre les persécutions et le début du mouvement de libération homosexuel. Un an plus tard, une première marche de commémoration de ces évènements a eu lieu : la Gay Pride, sous les slogans «Gay Rights Now», «Come Out», «Gay Power», «Gay is Good». Le mouvement se diffusa rapidement dans le monde entier. Nous la célébrons toujours aujourd’hui !
Pour une école sans dicriminations
Le manque de moyens dans l’enseignement a créé une situation catastrophique : pénurie de profs, surpopulation des classes… Dans un tel climat, comment imaginer qu’un prof puisse éduquer la jeunesse aux diversités de genres et sexuelles ? Cette pénurie renforce l’homophobie et la transphobie déjà présentes dans la société au lieu de les combattre. Pour combattre toutes les discriminations, il faut refinancer l’enseignement à hauteur de ses moyens.
Homo ou hétéro, le logement est un droit
30% des jeunes sans-abris américains sont des LGBT. Aussi chez nous, combien de jeunes ne sont pas mis à la porte du domicile familial après leur comming out ? Combien de couples gays et lesbiennes ne sont pas victimes d’homophobie quand ils cherchent un appart à louer ? Une grande partie des logements étant privés, les proprios peuvent donc choisir leurs locataires «préférés». Combien aussi d’immigrés, de mères célibataires ou de chômeurs se voient ainsi refuser l’accès à un logement ? Pour stopper toutes les discriminations au logement, il faut construire massivement des logements publics avec un contrôle démocratique sur leurs gestions, pour offrir un logement à tous !
Des emplois, pas d’homophobie
Les gouvernements votent des lois «anti-discriminations» et mettent en place des chartes, des labels… Pour les LGBT, cela ne change rien : 92% des plaintes pour homophobie n’aboutissent toujours à aucune sanction dans le monde du travail. Cela suffit, maintenant il faut des actes ! De plus, le manque d’emploi casse la solidarité et nous monte les uns contre les autres dans l’espoir de décrocher un job. C’est une porte ouverte au racisme, au sexisme et à l’homophobie. A contrario, partager le temps de travail -sans perte de salaire- dans le but de créer davantage d’emploi serait un bon point de départ pour lutter contre la discrimination à l’embauche et le harcèlement au travail.
Egalité pour les transgenres
Les personnes transgenres se voient refuser la possibilité d’adopter sans contrainte l’identité de genre qu’elles ont librement choisie. Les personnes qui rencontrent des difficultés à vivre leur identité de genre et qui sollicitent un soutien psychologique en milieu psychiatrique se voient «prises en charge» et enrôlées dans des processus de normalisation visant à leur assigner un genre bien défini. La moitié des personnes trans vivent avec le minimex, parce qu’il leur est impossible de retrouver du travail sans avoir pu modifier leur nom et la mention de sexe sur le registre de l’état Civil. Défendons le droit de chacun à disposer de son corps.
Le PSL, avec sa commission LGBT, se bat pour que toutes ces revendications deviennent une réalité et ne soient plus seulement des mots couchés sur du papier. Si tu es motivé, prends contact avec nous : LGBT@socialisme.be ou via le 02/345.61.81
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Stop aux chanteurs homophobes ! Sexion d’Assaut : ‘‘On est homophobe à 100% !’’
Depuis quelques jours, de nombreuses associations dénoncent les propos homophobes tenus par le groupe de rap Sexion d’Assaut : ‘‘l’homosexualité est une erreur, une déviance, un péché intolérable’’. De quoi faire trembler leur maison de disques. Le groupe est actuellement le premier vendeur de disques en France avec pas moins de 350.000 albums vendus, des chiffres inconnus dans le rap français depuis dix ans… et des comptes en banque garnis en conséquence.
Après un été chargé en concerts déprogrammés, en prises de parole enflammées, c’est bien plus qu’un énième groupe de rap qui dérape. C’est dans une interview pour le magazine International Hip-Hop que le groupe Sexion d’Assaut répand sa morve : ‘‘On a beaucoup attaqué les homosexuels parce qu’on est homophobes à cent pour cent et qu’on l’assume!’’ Au fil de l’interview, le groupe enfonce le clou sur ce ‘‘phénomène de mode’’, ce ‘‘péché’’ qu’est l’homosexualité dont il faut se repentir par rapport à l’islam, la seule religion ‘‘dans le vrai’’. ‘‘On est très croyants et même dieu a envoyé un prophète chez les gays pour les rappeler à l’islam et leur pardonner leurs péchés.’’ Face à l’étonnement du journaliste, abasourdi par ce qu’il vient d’entendre, ils répondent ‘‘On ne peut donc pas se permettre de dire ouvertement que pour nous, le fait d’être homosexuel est une déviance qui n’est pas tolérable! On ne comprend absolument pas que le mariage gay et l’adoption pour les gays soient acceptés dans certains pays!’’
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- Un homme agressé à Bruxelles parce qu’il est homo : L’homophobie n’a pas pris de vacances !
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- Rubrique LGBT de ce site
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Aujourd’hui, le groupe est inquiet et divisé, moins sur le fond de la polémique, mais plutôt sur la manière d’assurer les futures rentrées sur leur comptes en banques. En effet, le groupe vient de lancer sa nouvelle tournée, plusieurs concerts sont déjà prévus en France et en Belgique. L’annulation d’un seul concert représenterait des pertes substantielles, à éviter à tout prix. Alors forcément, certains membres du groupe essaient de faire bonnes figures, s’enlisent dans des déclarations bancales et contradictoires sur Twitter : les propos auraient été ‘‘mal rapportés’’ par une journaliste qui ‘‘a la haine contre le groupe’’. Pourtant, leur maison de disques Sony confirme que ces propos nauséabonds ont bien été tenus : ‘‘On était atterrés en écoutant l’enregistrement.’’ Leur participation aux MTV Music Awards est par ailleurs remise en question. En ce qui concerne les mises en garde de la maison de disque, le groupe réplique : ‘‘Mais on nous a déjà fait beaucoup de réflexions et on nous a dit qu’il était mieux de ne plus trop en parler dans nos nouveaux disques parce que ça pouvait nous porter préjudice, que notre public pourrait se sentir concerné. Imagine, il y a même des gays qui viennent nous voir en concert!’’ Enfin, plus pour très longtemps… Néanmoins, le groupe traine depuis toujours une réputation d’homophobes. Alors simple flirt avec l’homophobie ou combat de toujours ?
Des appels au meurtre comme antécédents !
Le groupe a déjà tenu, dans ses précédents albums, de véritables appels au meurtre contre les gays. En attendant la localisation du «prophète chez des gays», on peut toujours relire les paroles de la chanson On t’a humilié ‘‘Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique. Lointaine est l’époque où les homos se maquaient en scred. Maintenant, se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel. Mais vas-y bouge, vas-y bouge. Toutes ces pratiques ne sont pas saines, nos corps ne seront qu’un tas de cendres, la mort ne sera qu’une passerelle’’, entend-on dans Cessez le feu. Et de continuer… ‘‘T’as froid dans le dos quand un travelo te dit “vas-y viens”. Car tu sais que l’homme ne naît pas gay mais qu’il le devient’’ dans le morceau A 30%. ‘‘Bien trop de gays qui s’aiment et en plus se marient’’ dans Vous aussi ou ‘‘Toujours anti-homos’’ dans Rescapé. Pour ne citer que celles-là… Des chansons qui tournent en boucle sur Youtube, sans doute écoutées frénétiquement par des jeunes encore en manque d’esprit critique.
Quand on voit l’indifférence qui règne autours ce genre de propos, il ne faut pas s’étonner de la montée de violence envers les homosexuels. C’est ainsi que la banlieue pauvre de Marseille a été le théâtre d’une agression particulièrement brutale le mois passé. David, un jeune étudiant, se balade avec un ami par une chaude soirée du mois d’août près du périphérique quand soudain, une bande de 10 jeunes bavant de rage se jette sauvagement sur eux : ‘‘sale pédé, on va t’arranger!’’ Les coups pleuvent. David perd connaissance. Il se réveille dans l’ambulance baignant dans son sang et souffre de multiples traumatismes, de quatre fractures au niveau du visage et plusieurs dents cassées. Après une opération maxillo-faciale, David conservera les deux mâchoires collées par des bridges métalliques. Il s’alimente aujourd’hui par une paille et devrait rester les deux mâchoires soudées pendant 4 à 8 semaines. Certain semblent avoir bien retenu la leçon de Sexion d’Assaut. Si nous voulons empêcher de tels actes homophobes, nous devons rester intransigeants face à ceux qui veulent diffuser la haine. Nous devons lutter pour empêcher toute prise de parole qui incite à la haine contre les homosexuels.
Pas de place pour les homophobes !
Rares sont les groupes de rap qui luttent contre l’homophobie et la misogynie comme Calavera, CelluleX, Piloophaz et Rapaces, beaucoup sont des noirs américains qui veulent faire vivre l’héritage du combat pour les droits civiques en luttant pour les gays. N’oublions que le bras droit de Martin Luther King était ouvertement homosexuel. Le problème aujourd’hui, c’est qu’il y a trop de tolérance vis-à-vis de l’homophobie dans le milieu du rap. Sexion d’Assaut n’est pas le premier groupe à faire davantage parler de lui pour ses propos haineux que pour sa musique. C’est ainsi que le chanteur Krys, qu’on entend plus aujourd’hui, affirmait : ‘‘Brûlez tous les bisexuels, les transsexuels, les homosexuels et les travestis, de cette mission là je m’investis. Coup de fusil sur les PD clic clac boum. Ils méritent tous de brûler’’. Il prétendait alors que l’homophobie n’est qu’une ‘‘opinion’’ liée à ses ‘‘convictions religieuses’’. C’est malheureux, mais ce n’est pas un cas isolé. Beenie Man, Capleton, Admiral T, Bounty Killer, Buju Banton, D. Pleen, Lieutenant, Sizzla et Straika,… tous ont déjà été dénoncés par plusieurs associations LGBT, et plusieurs de leurs concerts annulés.
« Out of the closets and into the streets »
De son côté, Sexion d’Assaut sera en concert à Bruxelles le 02 novembre à l’Ancienne Belgique à 20h, sans doute précédé par un comité d’accueil… En effet, plusieurs associations LGBT se mobilisent d’ores et déjà. Fortes de leur succès au festival Couleur Café cet été, les associations sont à présent montées à bloc. Elles avaient obtenu l’annulation pure et simple du concert de l’homophobe Bennie Man grâce à une mobilisation soutenue. Un groupe sur Facebook rassemble déjà des centaines de réactions : « Sexion D’Assaut, groupe homophobe: BOYCOTT ! ».
Au delà de la chanson, nous voulons lutter contre toutes les discriminations et en particulier contre l’homophobie dans les écoles et sur les lieux de travail. C’est pourquoi le PSL/LSP participe chaque année à la Gay Pride et milite toute l’année avec du matériel contre l’homophobie lors de différents festivals, manifs, meeting et autres. Tout ce qui nous divise, nous affaiblit!
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Un homme agressé à Bruxelles parce qu’il est homo : L’homophobie n’a pas pris de vacances !
On a assisté à une surenchère de haine contre les homosexuels durant tout l’été. Les propos homophobes se sont succédés sur la scène publique, notamment lors de différents festivals. C’est dans ce contexte qu’un homme s’est fait tabasser à Bruxelles en raison de son orientation sexuelle. Retour sur un été plus qu’homophobe.
Fin du mois d’août, par un samedi après-midi ensoleillé, deux hommes se jettent sauvagement sur un gay au milieu de la rue du Brabant à Schaerbeek. Quelques minutes plus tard, la police retrouve le jeune homme à terre, le visage ensanglanté. La victime doit subir 30 jours d’incapacité de travail. «Il a reçu plusieurs coups de pied à la tête sans répliquer. Ils se sont acharnés.», confie un témoin qui a renseigné directement la police quand au motif de l’agression : l’homophobie. L’un des deux auteurs a par ailleurs été arrêté. Le secrétaire d’Etat à l’égalité des chances, Bruno De Lille (Groen), veut lancer une campagne contre l’homophobie et inciter davantage les policiers à tenir compte du caractère homophobe des agressions. «Il faut agir, je ne connais aucun homo qui ne sait jamais fait insulter à Bruxelles», poursuit-il. «Mais cela ne suffira pas…» En effet, la capitale est régulièrement le théâtre d’attaques homophobes. En mars dernier, deux réfugiés palestiniens et algériens ont été agressés par des homophobes dans le métro à une heure d’affluence. Dans l’ambulance qui le guidait à l’hôpital, l’un d’eux confiait alors «J’ai fui la haine, je ne veux pas la retrouver ici.» (voir notre article à ce sujet)
Retour sur un été plus qu’homophobe.
Au début de l’été, le festival Couleur Café a été contraint de déprogrammer un chanteur appelant au meurtre des homosexuels. Les organisateurs ont dû remballer leur homophobie au placard au moment où les pouvoirs publics, subsidiant l’évènement, menaçaient de ne plus financer le festival. Mais les organisateurs se sont alors offusqués de «l’intolérance des homosexuels vis-à-vis de ce chanteur», attisant ainsi la haine homophobe (voir notre article à ce sujet)
Quelques jours plus tard, un autre chanteur jamaïcain était invité au festival de Dour. Avec un discours très explicite : «Les sodomites et les pédés, moi je les flingue. Démembrez-les avec une machette, coupez, poignardez, fusillez-les.» Mais malgré la forte mobilisation des associations LGBT, l’appel au meurtre des homosexuels n’a hélas pas pu être empêché lors de ce festival. Les organisateurs Carlo Antonio (CDH) et Eliane Tillieux (PS) préféraient sans doute récolter quelques euros supplémentaires au détriment des droits humains. Peu importe les conséquences… Les intérêts des uns font le malheur des autres, dit-on… (voir notre article à ce sujet)
Des menaces de mort homophobes ont aussi surgis contre le préformateur Elio Di Rupo. Dans une lettre anonyme, on menaçait «dans un futur pays musulman comme la Belgique, un homosexuel ne peut en aucun cas devenir premier ministre». De plus, on ne peut pas oublier les déclarations du nouveau chef de l’Eglise belge fraichement nommé par le Vatican, Mgr Léonard affirmant que «les homosexuels sont anormaux». Ainsi que les propos moyen-ageux du N°2 du Vatican qui associe allègrement homosexualité et pédophilie. Des messages de haine envoyés à tous (voir notre article à ce sujet)
Dans un tel contexte où l’on voit une telle complaisance pour les propos homophobes, il ne faut pas s’étonner de la montée de violence envers les homosexuels. Parce que quelque part, si Mgr Léonard et des chanteurs comme Bennie Man et Capleton l’ont répété tout l’été, c’est que ça doit être vrai… C’est ainsi par exemple qu’on apprend qu’un homme de 26 ans vient d’être condamné pour une agression à caractère homophobe particulièrement violente. Cet habitant d’Ixelles s’était en effet introduit chez son voisin en l’insultant de «sale pédé». Il avait tout d’abord frappé la victime avec un bâton, puis avec une ceinture et encore avec ses poings et ses pieds. Il avait obligé l’homme à se déshabiller complètement, l’avait étranglé et étouffé avec un sac en plastic. Ensuite, l’Ixellois avait conduit sa victime dans un endroit isolé et placé dans un trou, creusé dans le sol, d’environ 50 centimètres à 1 mètre de profondeur. Il lui avait uriné dessus, l’avait recouvert de branches et de feuilles, puis laissé pour mort.
Si nous voulons empêcher de tels actes homophobes, nous devons rester intransigeants face à ceux qui veulent diffuser la haine. Nous devons lutter pour empêcher toute prise de parole qui incite à la haine contre les homosexuels, que ce soit lors de festivals, dans les églises, ou au parlement…
Nous voulons lutter contre toutes les discriminations et en particulier contre l’homophobie. C’est pourquoi le PSL/LSP participe chaque année à la Gay Pride et milite tout l’été avec du matériel contre l’homophobie lors des festivals. Nous voulons mener ce combat avec la grande majorité des gens, comme les jeunes, les travailleurs avec ou sans emploi et leur famille. Nous sommes convaincus que c’est à nous de mener ensemble la lutte contre ceux qui veulent nous diviser – que se soit sur base des origines, des sexes, des opinions… ou des préférences sexuelles – pour mieux nous exploiter. Nous pouvons mettre en place une société sans oppression, ni exploitation, ni discrimination où plus personne n’y aura aucun intérêt : une société socialiste démocratique.
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Love Parade. Une catastrophe qui aurait pu être évitée
C’est comme s’il avait été prédit qu’il y aurait des problèmes à la Love Parade de Duisbourg. L’information officielle a été très limitée, mais il est évident que les mesures de sécurité des participants et les infrastructures étaient insuffisantes. Résultat: 19 morts et plus de 300 blessés.
Première réaction par Jan Röder, de notre organisation-sœur allemande dans la région de la Ruhr
Le 7 juin, sur le site d’infos derwesten.de, Un lecteur avait déjà écrit: "Ai-je bien constaté qu’un million de personnes est censé passer à travers un tunnel afin de rejoindre le site de l’événement ? Je pense que c’est irresponsable, ça ne marchera pas. Ceux qui étaient à Essen et Dortmund connaissent l’ampleur de la cohue qui y avait régné, même sur les voies d’accès plus larges. C’était déjà désastreux, et maintenant tout le monde devrait passer par un tunnel ? Je ne peux pas le croire. Il peut y avoir des morts si tout le monde veut quitter le terrain en même temps quand la fête prend fin."
L’organisateur de la première Love Parade, Motte, a déclaré: "Les organisateurs ont fait une erreur flagrante. Comment est-il possible que tout le monde doivent passer par seulement une porte d’accès au terrain ? C’est un scandale. Les organisateurs en assument la responsabilité. Ils savaient pourtant bien que le site serait rempli. Des barrières et un service de sécurité ne pouvait rien changer s’il n’y avait qu’un seul accès." Motte avait pris ses distances avec la Love Parade en 2006 parce que l’événement était devenu trop commercial et sans contenu.
Cette Love Parade s’est déroulée dans le cadre de la Capitale européenne de la culture, la Ruhr ayant obtenu ce titre cette année. L’objectif est de rehausser le prestige de la région. Le géant de l’énergie RWE et d’autres grandes entreprises ont sorti les grands moyens comme sponsors de l’événement. Les "gens ordinaires", par contre, doivent faire face à des assainissements massifs dans les communes où des centres culturels et des écoles ont dû fermer leurs portes. La population ne tire aucun avantage de ce titre de capitale culturelle.
Le patron de l’entreprise de fitness McFit et chef de l’organisation de cette Love Parade, Rainer Schaller, voulait coûte que coûte cet emplacement pour l’événement. Certains responsables, dont les services d’incendie, avaient mis en évidence les dangers potentiels. Tous les avertissements ont été ignorés. Au moment où commençait la panique de masse, les services de sécurité disposaient des images, mais elles n’ont pas été utilisées pour lutter contre le développement ultérieur de la panique. Les participants ne peuvent pas être blâmés pour avoir perdu le contrôle d’eux-mêmes pendant le chaos qui a entraîné les morts et les blessés. Les organisateurs auraient dû prendre des mesures de précautions pour que cela n’aille pas aussi loin.
Le maire local de Duisbourg, Adolf Sauerland (CDU), a déclaré: "Nous avons élaboré un bon concept de sécurité à l’avance avec les organisateurs et tous les partenaires concernés." Au début de la panique de masse, les gens qui signalaient les faits à la police étaient renvoyés, certains recevant même pour seule réponse un méprisant "Tu veux venir organiser l’événement à notre place ?"
L’impitoyable soif de profits s’impose toujours plus aux lieux et activités festives. Cela vaut également pour la Gay Pride en Allemagne. Plus encore, la diffusion de matériel politique a été interdite alors que les sponsors officiels submergent les participants de publicité et de gadgets. Les discothèques sont très chères et les festivals demandent également toujours plus pour l’entrée et les boissons. Les grandes compagnies de musique voient la culture en termes de bénéfices. A Duisbourg, le «capitalisme culturel» a conduit à la mort.
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Couleur café et homophobie
Ce week-end avait lieu à Bruxelles le Festival Couleur Café. «Cette année, le festival a décider d’articuler son thème sur la thématique de l’Année Européenne de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.» Pourtant, il a fallu de nombreuse protestation pour que le Festival accepte de retirer Beenie Man de son affiche alors que, dans ses chansons, celui-ci appelle ouvertement a égorger les homosexuels.
Par Julien (Bruxelles)
Malgré plusieurs promesses de cesser de chanter des paroles homophobes en 2004 et 2007, celui-ci a recommencé en 2009 avec Mi nah wallah. Pourtant, Couleur Café a totalement oublié cela, préférant imaginer le profit qu’il pouvait en retirer. De telles paroles ne peuvent être acceptées! Durant le Festival, plusieurs Gay Pride avaient lieu dans le monde: à Paris, un gay s’est fait poignardé et, à San Fransisco, 3 LGBT ont été blessés lors d’une fusillade.
Heureusement, en moins d’une semaine, plus de 2.000 personnes se sont indignées de la présence de Beenie Man à Couleur Café, un festival qui se prétend «solidaire». Pour que le Festival accepte de retirer Beenie Man, il a fallu aller là ou ça fait mal : le profit. C’est seulement quand les sponsors et les pouvoirs publics subsidiant Couleur Café ont menacé de ne rien donner que le Festival a finalement écouté les revendications.
Patrick Wallens, l’organisateur du Festival, a réagi en parlant de la«violence de la campagne anti-Beenie» alors que celle-ci s’est déroulée uniquement dans les médias. Inversement, les violences homophobes ne lui ont pas posé de problèmes. Tant que le profit est là…
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Gay Pride : 800.000 personnes à Paris contre l’homophobie
Ce samedi 26 juin, les rues de la capitale accueillaient l’édition 2010 de la Gay Pride, dans une ambiance électrique et combative. Plus de 800.000 personnes ont ainsi défilé sous le drapeau arc-en-ciel ! Le mot d’ordre était clair : «Violences, discriminations, ASSEZ! Liberté et Egalité, partout et toujours.» Les principales revendications mises en avant cette année : le droit au mariage et à l’adoption, ainsi que la lutte contre la violence homophobe et les discriminations, revendications à la justesse cruellement illustrée le soir même : un homme s’est en effet fait poignardé.
Par Pablo V. (Bruxelles)
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Après 40 ans de Gay Pride, la lutte continue
La fin des années ‘60 a été riche en luttes : mai 68, mobilisations anti-guerre, Printemps de Prague, mouvement noir,… C’est dans ce contexte de luttes que naissent les émeutes de Stonewall à New York, luttes qui symbolisent le début du mouvement LGBT.
Par Julien (Bruxelles)
A l’époque, les LGBT n’avaient légalement aucun droit et les descentes homophobes de flics étaient fréquentes. Le 28 juin 1969, un raid un peu plus violent que d’habitude au Stonewall va amener les LGBT à se mobiliser contre les attaques policières et les lois homophobes. En solidarité avec les mouvements afro-américains, des slogans comme ‘‘Gay Power’’ et ‘‘Gay is good’’ seront criés à chaque manifestation. Le Gay Liberation Front fut fondé par les militants LGBT de l’époque à New-York et s’étendra très vite au Canada, en Australie et dans beaucoup de pays européens. Très vite est née une collaboration pratique entre le GLF, les Blacks Panthers et les mouvements anti-guerre.
Cette année, cela fera 40 ans que la première Gay Pride a été organisée à New-York. Le but était clairement de revendiquer des droits. Aujourd’hui, le milieu gay est beaucoup trop cher et beaucoup de LGBT en sont exclus. La Gay Pride est hélas essentiellement devenue l’opportunité de faire de l’argent et l’aspect revendicatif est de plus en plus mis de côté.
(Petit) tour du monde de l’homophobie
- 8 pays dans le monde exécutent des homosexuels.
- L’homosexualité est punie par la loi dans une soixantaine de pays.
- Aux Etats-Unis, les homosexuels sont exclus de l’armée. “Nous n’avons pas été en mesure d’empêcher le massacre de Srebrenica en Bosnie parce que l’armée était composée de soldats gays” se justifie un ancien commandant des forces de l’Otan.
- Il est légal de licencier pour homosexualité dans 30 Etats américains.
- Pour le numéro deux du Vatican, les multiples scandales de pédophilie qui secouent l’Eglise catholique sont liés à l’homosexualité et non au célibat des prêtres.
- Dans les pays de l’Europe de l’Est, les Gay Pride sont violemment réprimées.
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- Les propos de Léonard font réagir le mouvement LGBT
- Les droits des LGBT avant et maintenant
- Luttons contre l’homophobie! – Interview d’une camarade brésilienne
[/box]A côté de chars publicitaires, se trouvaient de nombreuses associations LGBT telles que ACT UP, SOS homophobie,… mais aussi les syndicats (CGT, CFDT…), l’ensemble de l’opposition (NPA, PCF, Parti de Gauche, Europe Ecologie, PS,…), d’anciens militants du FHAR (le front homosexuel d’action révolutionnaire), ainsi qu’une soixantaine d’associations diverses (sans-papiers, sportifs, policiers,…). La commission LGBT du PSL-LSP participait également à l’évènement, aux côtés de nos camarades français de la Gauche Révolutionnaire, courant du NPA.
Pour beaucoup, c’était l’heure de faire le bilan du gouvernement Sarkozy. En effet, aucune promesse de campagne n’a été respectée au point que GayLib (mouvement pourtant associé à l’UMP) s’est attaqué frontalement au gouvernement («Assez de promesses, l’égalité maintenant!») Au niveau européen aussi, avec l’aide du PPE et du Saint Siège, la majorité présidentielle s’est singularisée dans son opposition virulente au projet de loi visant simplement à combattre les discriminations homophobes au sein de l’Union. Pourtant, il s’agit bien d’une urgence. Selon une étude menée par la Halde en 2006, 85% des homosexuels se disent victimes de discriminations voilées (dénigrement ou rejet), et 40% d’entre eux affirment subir des discriminations ouvertes (blagues, insultes, harcèlement, voire violences physiques), émanant, la plupart du temps, de collègues. Les coupes budgétaires et l’austérité que nous annonce Sarkozy ne devrait pas améliorer cette situation, bien au contraire.
Un homme poignardé en pleine Gay Pride cette année !
La Gay Pride battait son plein dans le quartier du Marais à Paris, lorsque, vers minuit, un homme d’une quarantaine d’année s’effondre. Il s’est fait poignarder. Au même moment, une fusillade éclate à San Francisco blessant 3 personnes (dont une grièvement) dans une attaque terroriste contre la Gay Pride californienne. Ces attaques homophobes montrent que si aujourd’hui, pour certains, affirmer son orientation sexuelle est devenu moins complexe que par le passé, pour les autres, cette même affirmation peut devenir synonyme de violence et d’oppression. Par ailleurs, on se rappelle tous des dernières Gay Pride en Europe de l’Est et en Russie, où les militants LGBT devaient à la fois esquiver les coups de matraque de la police et les cocktails molotov lancés par des fascistes et des extrémistes religieux. Pire encore, les homosexuels sont actuellement persécutés dans plus de 60 pays dans le monde (prison à vie, coups de fouet…) et sont encore condamnés à la peine de mort dans huit pays. Dans un tel contexte, on ne peut pas rester les bras croisés.
Néanmoins, la violence homophobe n’est pas inéluctable !
Il y a fort à parier, par ailleurs, que la crise qui fragilise les plus opprimés à travers la destruction d’emploi, des services publics et d’éducation aura des conséquences sur les LGBT. A l’inverse, la défense des droits sociaux, le partage du temps de travail pour travailler tous, la garantie d’un logement décent,… permettrait sans doute de briser cet engrenage de tensions au sein de la société, et d’en finir avec la logique du « diviser pour mieux régner » chère à Nicolas Sarkozy et autres PPE.
C’est pourquoi nous devons nous organiser pour résister à la violence homophobe, tout en construisant un rapport de force avec les travailleurs pour changer la société. Si pour vous aussi, ne rien faire, c’est laisser faire, alors rejoignez le PSL et sa commission LGBT. Samedi, nous avons par exemple tenu un stand avec de nombreuses brochures sur l’histoire du mouvement LGBT, Stonewall, avec notre organisation sœur en France (la Gauche Révolutionnaire) lors de la Gay Pride parisienne. Une initiative encourageante des deux côtés de la frontière !
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La lutte contre l’homophobie est toujours nécessaire!
Samedi dernier, la Belgian Gay Pride s’est déroulée à Bruxelles. Le message principal que nous avons défendu était que la lutte contre l’homophobie n’est pas terminée, que l’égalité reste à gagner. Les évènements de cette semaine nous l’ont démontré une fois de plus. La réalité nous rattrape brutalement, avec notamment la sévère répression de différentes Gay Pride en Europe de l’Est ainsi que la condamnation brutale d’un couple gay du Malawi.
Au Malawi, un couple gay vient d’être condamné à 14 ans de prison et de travail forcé. Ils ont été condamnés en raison de leur orientation sexuelle, ce que le Malawi appelle «un trouble de l’ordre naturel.» Ces deux jeunes militants ont été arrêtés pour avoir organisé symboliquement un mariage gay. Le juge a donné la peine maximale en espérant un effet dissuasif, «afin que personne ne soit pas tenté par ce terrible exemple!»
Plusieurs organisations des droits humains ont été choqués par ce nouvel exemple barbare d’homophobie. Le Malawi n’est pas le seul pays où l’homosexualité est passible de sanctions, on en compte une soixantaine dans le monde et dans huit d’entre-eux on y exécute les homosexuels. Il est encore nécessaire de se battre contre la condamnation de Tiwonge et Steven cette semaine au Malawi.
Par ailleurs, plus près de chez nous, l’homosexualité n’est pas mieux acceptée. De nombreux homosexuels sont persécutés chaque jour. La Biélorussie, par exemple, a choisi de réprimer à nouveau la Gay Pride qui avait lieu à Minsk, au moment même où nous défilions dans les rues de Bruxelles. La Gay Pride avait été interdite en dernière minute au prétexte que le parcours initial se trouvait à proximité d’une station de métro. 40 manifestants ont pourtant courageusement participé à ce défilé illégal. Tout s’est plutôt bien déroulé sur les 400 premiers mètres, ensuite la police anti-émeute a débarquée (voir la vidéo) ! Sept manifestants ont été arrêtés manu militari et chacun a été condamné à payer une amende. Parmi les personnes arrêtées se trouvaient deux organisateurs de la Gay Pride Russe prévue fin juin (elle aussi non-autorisée).
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Gay Pride: Lesbiennes, Gays, Bis, Trans, Hétéros… L’égalité reste à gagner!
Ce samedi 15 mai, 35000 LGBT’s (Lesbiennes, Gays, Bi’s, Trans) et hétéros se sont rendus à Bruxelles pour la Belgian Pride. Différents partis traditionnels (ECOLO, Groen !, PS, VLD, NVA) étaient présents. Malheureusement, aucun d’entre eux ne proposait de réelles solutions face aux problèmes que rencontrent les LGBT’s. Cependant, comme chaque année, le PSL/LSP était aussi présent sous le slogan «Lesbiennes, Gays, Bis, Trans, Hétéros… L’égalité reste à gagner!» Discrimination à l’embauche et au logement, agression, suicide… il faut un vrai programme pour les LGBT’s!
Contrairement au PS et à ECOLO, nous ne somme pas venus avec des ballons et des tatouages à l’eau, mais avec nos journaux et des brochures sur les émeutes de Stonewall (1969). En tous, une quinzaine de camarades sont venus de toute la Belgique pour participer à la Belgian Gay Pride. Nous avons vendu une vingtaine de journaux et plusieurs brochures.
Plus que des lois, il y a un vrai besoin d’investissements publics massifs. 80% des LGBT’s de moins de 25 ans ont été victimes d’homophobie à l’école. Un LGBT sur quatre qui fait son coming-out chez ses parents est viré de chez lui. A New-York, entre 20 et 40% des SDF sont LGBT. Notre tract était donc clair : nous avons besoin de plus de moyen pour enrayer l’homophobie : des cours d’éducation sexuelle, des logements à prix démocratique,… sans encore compter les nécessités qui s’imposent pour faire face aux effets de la crise.
A l’occasion de la Gay Pride, nous avons utilisé notre première brochure sur l’histoire du mouvement LGBT: «Les émeutes de Stonewall». C’est suite à ces émeutes qu’il y a 40 ans, la première Gay Pride a eu lieu à New-York. A l’époque, la Gay Pride avait un caractère clairement revendicatif. Avec la diminution des subsides publics, la Gay Pride s’est, au fil des ans, marchandisée. Les partis traditionnels et les entreprises utilisent cette marche pour se présentés comme étant ouverts aux droits des LGBT’s, mais ils ne revendiquent rien. L’année dernière, nous avions commencé une campagne Pride not profit contre la commercialisation de la Belgian Gay Pride. Cette année, nous avons continué à mettre en avant cette idée avec notre tract et un badge «Pride not profit».
Contrairement aux partis traditionnels, nous n’attendons pas la Gay Pride pour combattre l’homophobie. Avec la Commission LGBT du PSL, nous somme actifs toute l’année. Pour plus d’informations sur nos campagnes, vous pouvez nous contacter à LGBT@socialisme.be.