Tag: Elections 2014

  • Après le 25 mai, un front de résistance contre l’austérité !

    Un plan radical d’investissements publics ! Pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat.

    Tract de Gauches Communes

    Les riches plus riches

    La reprise économique a été proclamée, mais seuls les riches en profitent. En 2013, les grandes entreprises ont réalisé 11 milliards d’€ de profits, soit une augmentation de 20% en un an. Leurs patrons se sont accordés des salaires de 30 à 200 fois supérieurs à celui d’un travailleur : la moyenne est de 2,2 millions €, 11% de plus en 1 an ! Et pour maximaliser ces profits, ils n’hésitent pas à restructurer et licencier, laissant des milliers de familles sur le carreau. 100.000 emplois ont été détruits en 4 années, les chômeurs sont maintenant 600.000. Les partis traditionnels ont aidé les patrons en leur donnant près de 20 milliards € de cadeaux fiscaux et de baisse des coûts salariaux et en épongeant les dettes des banques spéculatrices pour un montant de 35 milliards €.

    Nous payons la note

    Ce transfert des moyens de la collectivité vers les plus riches, c’est nous qui en faisons les frais. Allongement de l’âge de départ à la pension et diminution des salaires et des allocations de chômage pour le fédéral, augmentation des tarifs des transports en commun et diminution du nombre de logements sociaux pour les régions, sous-investissement dans les écoles pour les communautés,… En temps de crise, la politique des partis établis (dont le PS et Ecolo) se résume à une accélération de la politique néolibérale de ces 30 dernières années. Les inégalités sociales n’ont jamais été aussi fortes en Belgique : la fortune des 1% les plus riches a dépassé celle des 60% les plus pauvres !

    Un plan radical d’investissements publics !

    Gauches Communes défend un programme qui répond aux besoins de la population : construire 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité à Bruxelles et 79 nouvelles écoles, disposer de transports publics gratuits et de qualité, instaurer un service public national de santé. Ce plan radical d’investissements publics permettrait de créer des dizaines de milliers d’emplois décents. Irréaliste? Certainement pour ceux qui veulent continuer à nous faire payer la crise des banquiers et des spéculateurs. Les moyens dont nous avons besoin, nous pouvons aller les chercher parmi l’élite de super-riches.

    Voter à gauche du PS, c’est voter pour la droite ?

    Au contraire ! Cela permet de faire à nouveau entendre une voix de gauche dans le débat politique. Depuis 30 ans qu’il est au pouvoir, la PS a surtout démontré qu’il représente un sérieux atout pour faire avaler une politique de droite à la population. L’argument mensonger d’un vote de ‘‘moindre mal’’ ne passe plus. Les sondages indiquent ainsi une forte progression de la vraie gauche, et surtout de sa composante la plus visible, le PTB.

    Ce soutien pour la gauche aurait considérablement pu être renforcé par une véritable unité, avec liberté de débat et unité d’action, à l’instar de ce qu’avait proposé la FGTB de Charleroi & Sud Hainaut, avec le PTB en force motrice. C’est dans ce sens que Gauches Communes avait offert de participer aux listes PTB-GO avec ses candidats, ce que le PTB a refusé. Nous pensons que c’est une erreur.

    Mais ce qui devient incompréhensible pour beaucoup, c’est le refus du PTB d’accepter la participation de Gauches Communes à un regroupement de listes à la Région, alors qu’il a trouvé un accord avec Pro-Bxl, le Parti Pirate et BUB. Il y a pourtant plus d’affinités politiques entre nous qu’avec ces autres listes. Ce mécanisme permettant un report mutuel des voix, notre démarche envers le PTB visait à éviter une dispersion des voix pour l’obtention d’élus de gauche.

    Une véritable politique de redistribution des richesses ?

    Dans ses revendications, le PTB reste encore limité. La taxe des millionnaires et la baisse de la TVA sur l’énergie, par exemple, sont autant de choix de société intéressants, mais qui restent faciles à détourner par les patrons grâce à la fuite des capitaux dans un cas, ou avec le retard de l’adaptation salariale à l’index dans le cas de la baisse de la TVA.

    Une véritable politique de redistribution des richesses ? C’est possible, en refusant de payer la dette publique dont les intérêts annuels correspondent à plus de 1200 euros par habitant. C’est possible, en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et qui soit capable de garantir que notre épargne soit en lieux sûrs. C’est possible, en nationalisant les secteurs vitaux de l’économie, sous contrôle et gestion démocratiques de la collectivité. Cela exige un changement de société, pour que l’économie ne soit plus basée sur la course aux profits et l’avidité de l’élite, mais sur la satisfaction des besoins de la population.

    Tous les partis traditionnels se disent prêts à baisser les coûts salariaux, c’est-à-dire les salaires et les contributions à la sécurité sociale. Un véritable tsunami d’austérité nous attend à tous les niveaux de pouvoir une fois les élections passées. Un front de résistance réunissant les divers partis de la vraie gauche, les syndicalistes combatifs et les mouvements sociaux sera nécessaire pour construire un rapport de force qui nous soit favorable au travers des luttes sociales.

  • Débat à Bruxelles : un front de résistance contre l’austérité?

    Mardi dernier, le Garcia Lorca, Alternatives à Bruxelles et Gauches Communes avaient organisé un débat à Bruxelles sur le thème : « Un front de Résistance à l’austérité? » En présence de représentants de divers candidats de gauche pour ces élections ou représentants de partis de gauche, dont Anja Deschoemacker (candidate de Gauches Communes, PSL), Gilles Smedts (candidat de Gauches Communes, PH), Roland Nyns, (candidat de PTB-go!, PC), Caroline Bertels (candidate de Véga), un représentant de la LCR et un représentant de la LCT. Le PTB avait également été invité à participer à cette discussion, mais aucun représentant n’a répondu à l’appel.

    Le débat fut riche et intense. Il a beaucoup été question de l’appel de la FGTB de Charleroi & Sud Hainaut pour un rassemblement à la gauche du Ps et d’Ecolo basé sur un programme d’urgence anticapitaliste ainsi que de l’offensive contre les droits et les acquis de la majorité de la population que les partis traditionnels lanceront une fois les élections passées, à tous les niveaux de pouvoir. En ce qui concerne ces partis, il n’y a qu’un choix à faire entre une austérité brutale et rapide et une austérité graduelle et mieux emballée.

    Un front de Résistance contre l’austérité avec liberté de débat et unité d’action est une nécessité et l’ensemble des formations qui soutiennent et participent à l’appel de la FGTB de Charleroi avaient été invitées pour y répondre.

    Une nouvelle date de rencontre pour poursuivre cette discussion devrait voir le jour à la rentrée.

    Photos ci-dessous : PPICS – banque d’images

    Alternatives à Bruxelles est un cadre de travail commun, initié par le PSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc) section Belgique, la Fédération de Belgique de Izquierda Unida, la Fédération de Belgique de Refundazione Comunisti Italiani, Die Linke Bruxelles et Syriza Belgique dans le but de coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles

    Gauches Communes sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Des listes sont présentes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). www.reprenonsnoscommunes.be

  • S’organiser contre l’avalanche d’austérité !

    Bruxelles : Listes Gauches Communes

    Le Soir a publié le 18 avril dernier le rapport d’une étude de la Banque Centrale Européenne selon laquelle la fortune (connue) des ‘‘Belges’’ a, entre 2012 et 2013, augmenté pour atteindre les 1085 milliards d’euros. Cela place notre pays dans la liste des ‘‘pays riches’’. Tout va bien, donc.

    Par Anja Deschoemacker, tête de liste à la Chambre

    Mais cette fortune est très mal repartie : les 10% les plus riches disposent en moyenne d’un patrimoine de 84.700 euros alors que les 20% les plus pauvres ont en moyenne un patrimoine de 27.400 euros et les 40% suivant restent en majeure partie sous les 50.000 euros. Economistes et sociologues sont de plus en plus unanimes pour affirmer que la société est devenue moins ‘‘mobile’’ socialement. Concrètement, cela signifie qu’il est de plus en plus difficile de s’enrichir en travaillant. Devenir riche n’est une possibilité… que pour ceux qui le sont déjà !

    Ces 30 dernières années ont connu un gigantesque transfert de moyens vers une élite parasitaire qui a peu à peu rongé les bases de l’Etat-Providence. Même les services publics de première importance comme l’enseignement, les soins de santé ou encore les transports en commun ont connu un sous-financement chronique aux conséquences désastreuses pour le personnel et les usagers. Les administrations et les entreprises publiques ont été envahies par les statuts contractuels ou précaires; le personnel nommé et avec un bon salaire se fait rare.

    Un secteur à bas salaire est en plein développement, notamment poussé par les licenciements qui frappent l’industrie et les services privés ainsi que par le gel salarial imposé par le gouvernement Di Rupo. La chasse aux chômeurs est devenue plus féroce, des dizaines de milliers de chômeurs vont perdre leur allocation tandis que des dizaines de milliers d’autres ne reçoivent déjà plus qu’une simple aumône.

    Les programmes des partis établis – des verts à la N-VA – illustrent très clairement que leur première inquiétude n’est pas de s’en prendre sérieusement aux nécessités sociales en souffrance au niveau de la lutte contre la pauvreté, de l’emploi, du logement, de l’aide à la jeunesse, de l’accueil des enfants, de l’enseignement, des soins de santé, des soins aux aînés ou aux personnes handicapées, etc. Tous partent de l’idée que la société s’écroulerait si l’élite de parasites capitalistes n’était pas soutenue pour devenir encore plus riche, et tant pis si cela signifie d’imposer l’austérité à la majorité de la population. Si quelques partis établis colorent encore quelque peu leurs programmes de mesurettes qui devraient forcer les plus riches à un peu contribuer aux caisses de la collectivité, ce n’est que pour mieux masquer la réalité antisociale de leur politique.

    Pour Gauches Communes, le seul moyen d’empêcher la casse des conquêtes sociales de la majorité, c’est la résistance massive du mouvement des travailleurs, des jeunes, des organisations sociales,… C’est pourquoi nous appelons à la formation d’un front de résistance pour riposter contre l’austérité qui ne manquera pas d’arriver une fois les élections passées.

    Chaque lutte destinée à bloquer l’application d’une mesure d’austérité ou visant à obtenir une meilleure distribution de la richesse doit être soutenue. Mais l’élite dominante dispose de nombreux moyens pour échapper à ses obligations. Instaurer une politique qui utilisera les richesses fantastiques aujourd’hui produites en Belgique pour résoudre les problèmes auxquels la majorité de la population est confrontée, cela nécessitera de se battre ensemble pour collectivement disposer du contrôle sur la production de ces richesses.

    C’est pourquoi Gauches Communes défend ouvertement la nationalisation des secteurs-clés de l’économie – dont le secteur bancaire – et le refus du paiement de la dette de l’Etat (sauf pour le petit détenteur d’obligations). Nous sommes pour un changement fondamental de société : pour la construction d’une société où la production sera basée sur les besoins de la population et non sur les perspectives de profits à court terme. Il faut prendre le pouvoir des mains de l’élite dominante !

    Ces idées, il vous est possible de les soutenir en votant pour Gauches Communes à Bruxelles (à la Chambre et à la Région) ce 25 mai. Mais n’hésitez pas à faire un pas supplémentaire en nous aidant à mener campagne jusqu’à cette date et ensuite. Suivez le site de Gauches Communes pour vous tenir au courant !

  • Vidéo de Gilles Smedts, Gauches Communes

    Dans la vidéo ci-dessous, notre camarade Gilles Smedts, du Parti Humaniste et tête de liste à Bruxelles à la Région pour Gauches Communes (liste n°29), aborde la question du désarmement et plus particulièrement du désarmement nucléaire. Actuellement, le gouvernement belge envisage d’acheter de nouveaux avions F35 pour transporter les bombes nucléaires américaines entreposées à Kleine Brogel. Cet achat est évalué à 6 milliards d’euros, une somme qui serait bien plus utilement investie dans l’emploi, les services publics,…

    Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

  • Anja Deschoemacker au débat du MOC à Bruxelles

    Ce jeudi soir, après l’action contre l’European Bussiness Summit, le Mouvement Ouvrier Chrétien de Bruxelles avait invité les principaux partis politiques dans ses locaux afin de les interpeller sur base de son mémorandum quant à leurs priorités pour Bruxelles. Les partis invités étaient les quatre partis traditionnels, le FDF et le PTB-GO. Ce n’était initialement pas prévu, mais puisque le MR ne s’est pas présenté, Anja Deschoemacker, tête de liste à la Chambre pour Gauches Communes et présente au meeting, a été invité à monter à la tribune en dernière minute.

    A notre avis l’absence du MR n’était aucunement un hasard. Le concept du débat était de regarder les conditions des divers partis pour participer à une majorité. Les sujets traités allaient du logement à la mobilité en passant par la santé et la violence conjugale, l’emploi et l’enseignement. Sur chacun de ces sujets, le MOC voulait savoir des partis interrogés quels points de son mémorandum seraient des points de cassure. Au vu des intérêts contradictoires que défendent le MR et le MOC, le MR doit avoir estimé que sa participation à un tel débat était la dernière de ses priorités.

    Le MR n’était d’ailleurs pas seul à s’excuser. Après la répression abusive de la manifestation contre l’European Bussiness Summit, la ministre de l’intérieur Joëlle Milquet a préféré ne pas être confrontée à ceux qu’elle venait tout juste de réprimer violemment, elle s’est faite remplacer par un autre représentant du CDH. Gauches Communes n’aura probablement pas d’élus suite à ces élections, et la question de la participation à un gouvernement ne se pose donc pas dans son cas. Mais la présence systématique de Gauches Communes aux côtés des militants du MOC au cours de nombreuses actions et luttes, y compris contre l’European Bussiness Summit, explique qu’il lui a été permis de s’intégrer au débat.

    Le débat même a commencé par une série d’interviews filmées de travailleurs sans emplois. Du point de vue de Gauches Communes, il aurait été difficile d’imaginer meilleure introduction. Tant dans l’analyse de la situation que dans les souhaits exprimés par les chômeurs interviewés, il était évident que leurs revendications collaient parfaitement au programme défendu par Gauches Communes. Après cette séance plénière, nous nous sommes divisés en trois groupes où, à chaque fois, deux des 6 partis présents devaient répondre à une question clé sur chaque thème. Les partis tournaient à deux d’un groupe à l’autre, dans le cas d’Anja, c’était avec Christos Doulkeridis, d’ECOLO, Secrétaire d’Etat à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de la Lutte contre l’Incendie et l’Aide médicale urgente.

    En bref, Anja y a défendu la nécessité de construire 60.000 logements sociaux publics ; la gratuité des transports publics ; la création d’un service national de santé ; l’individualisation du droit à une allocation ; une réduction du temps de travail à 32h par semaine, sans perte de salaire ni augmentation des cadences et avec embauches compensatoires ; et un refinancement public de l’enseignement à la hauteur de 7% du PIB. Anja n’a surement pas convaincu tous les participants, mais sur base des diverses réactions et du nombre de militants qui sont venus la voir par après, elle a certainement gagné la sympathie et le vote de bon nombre d’entre eux.

  • Interview d’Anja Deschoemacker

    Interview d’Anja Deschoemacker, tête de liste de Gauches Communes (liste 29) pour la Chambre des représentants à Bruxelles.

    Les listes ‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires réunissant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Gauches Communes dépose des listes pour ces élections du 25 mai à Bruxelles, à la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte, le Parti Humaniste et des indépendants.

  • La N-VA, un parti décidément très antisocial

    Quand le parti de De Wever parle de ‘‘changement’’, il faut entendre ‘‘attaques contre nos conditions de vie’’. Chez les nationalistes flamands, il n’est question de progrès que vis-à-vis de l’infime élite de super-riches au sommet de la société, qui devrait bénéficier de larges réductions d’impôt et d’autres cadeaux payés à nos frais.

    Si la N-VA affirme être incapable d’accepter de travailler avec des francophones dans le cadre de la petite Belgique, les diktats de l’Union européenne lui posent visiblement moins de problèmes. ‘‘Nous partageons avec l’Europe l’engagement de mettre en œuvre une politique de reprise immédiate visant à avoir un budget en équilibre en 2018 et à dégager un excédent en 2019.’’ De quelle manière ? Les chômeurs en payeront le prix fort: 3 milliards d’euros seraient assainis sur leur dos, avec une limitation des allocations dans le temps. Après trois ans, il ne serait plus question que d’un revenu d’insertion du CPAS. Ce n’est pas neuf, la N-VA s’en prend aux chômeurs, pas au chômage, mais de façon particulièrement brutale.

    Les chômeurs tomberaient donc rapidement sur un revenu d’insertion, et se verraient obligés de prester un service communautaire, une bonne méthode pour directement réduire les frais des services communaux. De cette façon, des emplois communaux se verraient remplacés par un véritable travail forcé ! Difficile de faire plus compétitif qu’un ‘‘salaire’’ égal au seuil de pauvreté…

    Les travailleurs ordinaires seraient eux aussi frontalement attaqués, notamment au niveau du mécanisme d’indexation des salaires, qui ajuste quelque peu ces derniers à l’augmentation du coût de la vie. La N-VA veut un saut d’index pour 2015, suivit par l’abolition des négociations nationales pour ne plus avoir que des conventions par secteur d’activité. En clair : au revoir l’index et notre pouvoir d’achat. La N-VA veut aussi mettre fin aux augmentations basées sur l’ancienneté au travail. Le parti nationaliste défend une vision du ‘‘salaire qui, plus qu’aujourd’hui, se fonde sur les compétences de l’employé et pas ou moins sur l’âge ou l’ancienneté.’’

    En plus des 2 milliards que la N-VA veut directement aller chercher dans notre pouvoir d’achat, les soins de santé verraient leur budget être raboté de 2,1 milliards d’euros et 2,5 milliards d’euros seraient obtenus via l’élimination pure et simple de toutes les formes de retraite anticipée. Les administrations publiques devraient céder 2,4 milliards d’euros, notamment en poursuivant les privatisations. ‘‘Nous accentuerons la participation publique dans des entreprises commerciales. Ainsi, nous pourrions aller vers une plus grande libéralisation des divers secteurs tels que l’exige l’Union européenne.’’

    Les pensions seraient également en ligne de mire. L’âge de la retraite demeurerait à 65 ans, mais serait à considérer comme un ‘‘âge-plancher’’ et non plus une limite à ne pas dépasser. A partir de cet âge, il serait possible de quitter son travail… pour autant que l’on ait 45 ans de carrière derrière soi ! Ceux qui ne rempliraient pas cette condition se verraient octroyer une pension plus basse.

    Mais tout le monde n’aura pas à souffrir ainsi. Le programme de la N-VA comporte des gagnants. Elle voudrait réduire les cotisations patronales de 3 milliards par an à partir du 1er avril 2016 – ce n’est pas une blague – et même de 4,5 milliards à partir de 2019.

    Toutes les mesures proposées par la N-VA n’arrangeront en rien la vie du ‘‘Flamand ordinaire’’, contrairement à ce que défend la propagande du parti. De Wever ne symbolise aucun progrès social, mais un gigantesque recul selon les vieux modèles de Thatcher et Reagan.

  • Bruxelles. « Un front de Résistance à l’austérité? »

    Le Garcia Lorca, Alternatives à Bruxelles & Gauches Communes organisent un débat sur le thème : « Un front de Résistance à l’austérité? »

    La FGTB de Charleroi – Sud Hainaut a lancé un appel à un rassemblement à la gauche du Ps et d’Ecolo basé sur un programme d’urgence anticapitaliste. Pour le 25 mai, les partis traditionnels ne nous offrent qu’un choix entre une austérité brutale et rapide et une austérité graduelle et accompagnée. Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive contre les droits et les acquis de la majorité de la population, à tous les niveaux de pouvoir. Un front de Résistance contre l’austérité avec liberté de débat et unité d’action peut-il voir le jour après les élections ? Nous avons invité l’ensemble des formations qui soutiennent et participent à l’appel de la FGTB de Charleroi pour y répondre.

    En présence de :

    – Anja Deschoemacker, 1e à la Chambre Gauches Communes, PSL

    – Roland Nyns, 7e à la Région PTB-go!, PC

    – Caroline Bertels, 3e à la Région Véga

    – Mauro Gasparini, LCR

    -Gilles Smedts, 1e à la Région Gauches Communes, PH

    – Un représentant de la LCT

    – Un représentant du PTB est également invité.

    Ouverture des portes à 18h30, débat à 20h. Il est possible de manger des sandwichs sur place

    Entrée Gratuite

    Au Garcia Lorca, 47/49 rue des Foulons – 1000 Bruxelles

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    Alternatives à Bruxelles est un cadre de travail commun, initié par le PSU (Parti Socialiste Unifié (Maroc) section Belgique, la Fédération de Belgique de Izquierda Unida, la Fédération de Belgique de Refundazione Comunisti Italiani, Die Linke Bruxelles et Syriza Belgique dans le but de coordonner des actions avec d’autres collectifs progressistes de Bruxelles

    Gauches Communes sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). www.reprenonsnoscommunes.be

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