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Tag: Elections 2014
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Soutenez nos campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique
Afrique du Sud : Workers and Socialist Party
L’Afrique du Sud vit en ce moment la période la plus importante de sa jeune histoire post-apartheid. La fin du régime ségrégationniste n’a nullement signifié la fin de l’exploitation des masses. La politique de l’ANC, au pouvoir depuis 1994, s’est illustrée par des réformes néolibérales parfois sanglantes et une répression systématique de la contestation.
Le point tournant a été franchi en août 2012, quand l’ANC a lancé la police massacrer des mineurs en grève pour de légitimes augmentations de salaires et pour de meilleures conditions de travail. Ce massacre de Marikana a conduit à une importante remise en cause du soutien des travailleurs à l’ANC, indétrônable puisque notamment supporté par la puissante fédération syndicale COSATU. C’est dans cette période qu’a été créé le WASP, notamment par des mineurs et par nos camarades du Democratic Socialist Movement, parti-frère du PSL.
La création d’un parti large des travailleurs indépendant de l’élite capitaliste est un formidable pas en avant. C’est toute la classe capitaliste et ses laquais politiques qui ont tremblé en imaginant le potentiel d’une telle alternative dans la situation actuelle. En décembre dernier, elle a de nouveau reçu une énorme claque lorsque le syndicat du métal NUMSA, le plus gros syndicat au sein du COSATU, a décidé de rompre ses liens politiques et financiers avec l’ANC.
Le WASP n’est bien sûr pas – encore – en position de pouvoir défier l’ANC pour la prise du pouvoir. Mais, doté d’un programme réellement socialiste, il ouvre une importante brèche dans la scène politique sud-africaine, avec des répercussions pour toute l’Afrique. Nationalisations, investissements dans l’infrastructure et gratuité des soins sont autant d’urgentes nécessités pour tout le continent. La voix d’un élu du WASP se ferait puissamment entendre et serait sans aucun doute une base pour le développement d’une conscience socialiste à une échelle de masse, à la manière de celle de Kshama Sawant, élue de notre parti-frère américain Socialist Alternative à Seattle, pour l’ensemble de l’Amérique du Nord.
Belgique : Gauches Communes (à Bruxelles)
Depuis les élections communales de 2012, le PSL participe à Gauches Communes, une alliance de gauche ave le Parti Humaniste (PH) et des individus intéressés à s’unir avec un respect mutuel de la spécificité de chacun autour d’un programme. Notre campagne en 2012 nous a notamment permis de récolter 3,65% des voix à Saint-Gilles, en menant une campagne intensive dans les quartiers contre l’austérité à tous les niveaux de pouvoir – dont la commune – et pour un programme d’investissements publics massifs entre autres dans les services sociaux pour en finir avec l’éternel manque de moyens pour satisfaire les besoins réels des travailleurs et de leurs familles. Construire une relation de force pour un tel type de programme et d’approche est la raison pour laquelle nous présentons des listes.
Le moment n’est peut-être pas encore venu, mais un élu Gauches Communes assurerait une voix à de nombreuses luttes et revendications légitimes des travailleurs et des jeunes en Belgique. Après les élections, l’austérité sera sans nul doute à nouveau à l’agenda des différents gouvernements en Belgique. La construction d’un front de résistance de l’ensemble des organisations de travailleurs et de la vraie gauche politique sera nécessaire : un front de la résistance sociale contre l’austérité destiné à mettre à l’agenda les revendications des travailleurs, pour un changement de société.
Nous avons besoin de vos dons
Pour les campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique, le PSL a pour objectif de récolter 11.000€, en plus de la récolte normale de fonds de lutte qui assure notre fonctionnement. C’est un montant important, mais réalisable, à la hauteur des enjeux exceptionnels auxquels nous sommes confrontés.
Partout dans le monde, contrairement aux partis traditionnels, l’activité de nos militants et nos campagnes ne sont pas financées par les subsides publics ni par de riches sponsors, mais par le soutien volontaire de nos membres et sympathisants.
Nous comptons sur vous pour faire un don le plus généreux possible, ou une promesse de don (à payer au plus tard fin mai). Quel qu’en soit le montant, toute contribution sera utile au financement des campagnes électorales en Afrique du Sud et en Belgique.
Merci de donner votre contribution à l’un de nos membres ou de la verser sur le compte du PSL : BE69 0012 2603 9378 (BIC: GEBABEBB), avec ‘soutien élections’ en communication.
Cette occasion exceptionnelle exige un effort exceptionnel !
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« Les personnes les plus à même de représenter les intérêts des travailleurs sont les travailleurs eux-mêmes. Même un petit groupe de députés du WASP au prochain parlement – ce qui, selon nous, est tout à fait possible – serait un grand pas en avant pour la classe ouvrière sud-africaine. Cela nous permettrait de faire largement entendre notre voix. Nous en appelons à votre solidarité pour aider à faire une réalité de ce potentiel. Des messages de soutien et la diffusion de notre campagne sont vitaux. Mais le plus crucial est le financement nécessaire pour mener une campagne électorale efficace. (…) Un pas en avant pour la classe ouvrière d’Afrique du Sud est un pas en avant pour les travailleurs du monde entier. » Mametlwe Sebei, porte-parole du WASP
Vos informations, à renvoyer à info@socialisme.be :
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Elections 2014 : Appel de vote du PSL
POUR UNE ALTERNATIVE DE GAUCHE CONTRE LE NÉOLIBÉRALISME : VOTEZ À LA GAUCHE DU PS ET D’ECOLO
POUR UNE RÉPONSE SOCIALISTE CONTRE LA CRISE CAPITALISTE : REJOIGNEZ LE PSLEn 2013, les entreprises belges cotées en bourse ont empoché onze milliards d’euros de profits. Un bon cru : c’est 20% de plus qu’en 2012 ! Et alors que les CEO se sont en moyenne accordés une augmentation de 11%, les travailleurs se sont pris un gel salarial, des pertes d’emplois et une avalanche d’austérité, à tous niveaux.
La concentration des richesses : un frein pour le progrès
Les 85 multimilliardaires les plus riches au monde possèdent autant que la moitié l’Humanité! Le capitalisme nous a plongé dans une inégalité sans précédent. Au 20ème siècle, avec l’Etat-Providence, une importante partie des travailleurs occidentaux ont pu obtenir des conquêtes sociales mais, ces dernières 30 années, le néolibéralisme a été appliqué, y compris par des partis soi-disant de gauche. La mondialisation capitaliste a fortement accru la concurrence entre travailleurs, qui ont dû avaler concession sur concession.
En Belgique, la fortune des 1% les plus riches a dépassé celle des 60% les plus pauvres. Tous les partis établis plaident pour ouvrir plus fortement la voie aux marchés, jusque-là où c’était encore inimaginable. Le premier centre psychiatrique exploité par un partenaire privé (Sodexo) s’ouvrira ainsi bientôt…
Si nous voulons que chacun ait un emploi, on nous dit qu’il faut accepter des baisses de salaires et travailler plus pour une plus petite pension. Que si nous voulons empêcher les entreprises de partir ailleurs, il leur faut des réductions d’impôts et accepter des coupes budgétaires dans les dépenses publiques. C’est le menu que tous les partis classiques veulent nous servir, sous une forme ou une autre. Mais ce sont ces mêmes recettes qui nous ont plongées dans la crise !
[box type=”shadow” align=”alignright” width=”250″ ]100.000 MILLIARDS DE DOLLARS DE DETTES LES SUPER RICHES PRENNENT LA COLLECTIVITÉ EN OTAGE
Toute la propagande annonçant la fin de la crise vise à restaurer la confiance des électeurs à l’approche des scrutins nationaux et européen. Mais les dégâts sont terribles. Des millions de jeunes sombrent dans le chômage de longue durée, les pensions passent sous le seuil de pauvreté, des services publics sont démantelés ou bradés au privé. Et si nous sommes – jusqu’ici – parvenus à échapper à une crise similaire à celle du sud de l’Europe, c’est grâce à la protection sociale, à l’indexation des salaires (que l’on veut briser),… et à la résistance des syndicats et des militants de gauche. Mais, c’est clair, le choc de la crise est instrumentalisé pour casser nos conquêtes sociales.
Ce sont les dettes hypothécaires américaines qui ont déclenché la crise en 2007. Depuis lors, les dettes mondiales ont augmenté de 40% pour atteindre 100.000 milliards de dollars. Parallèlement, les dettes ont changé de main. Des sommes gigantesques d’argent public ont étés dépensées pour sauver le secteur financier et certains secteurs industriels. Le profit passe toujours au privé, mais c’est à la collectivité de supporter les problèmes. C’est ça la logique du capitalisme. Au niveau international, les dettes publiques ont augmenté de 80%. Si elles rapportent d’énormes profits aux bandes de spéculateurs, elles étouffent les finances publiques.[/box]
Les moyens existent… mais il faut les saisir dans les poches du privé
Jamais le monde n’a connu autant de richesses tant sur le plan matériel que sur celui des connaissances techniques et scientifiques. Jamais la garantie pour chacun d’un emploi de qualité et d’un revenu viable n’a été aussi réalisable. Les moyens existent pour assurer à tous de bons soins de santé et une bonne sécurité sociale, de même que pour éradiquer les problèmes environnementaux, une bonne partie des maladies ou encore la misère.
Mais la collectivité n’a rien à dire sur la manière d’utiliser les richesses produites. Elles sont aux mains d’une élite à l’insatiable soif de profits. La résistance contre ce système se développe partout dans le monde, mais elle se heurte au manque d’alternative. Et faute d’une alternative de gauche, les populistes de droite et les nationalistes peuvent dévier la colère. C’est ainsi que l’élite capitaliste se protège, en divisant les 99%.
Renforcez la gauche: votez à la gauche du PS et d’Ecolo, mais adhérez au PSL
Les sondages illustrent qu’un nombre grandissant d’électeurs sont gagnés à l’idée de défendre une alternative de gauche et qu’ils voteront essentiellement pour le PTB. Si le PSL a déjà participé aux élections en défendant un programme socialiste capable de répondre aux nécessités sociales, cette fois-ci, nous ne déposerons pas de listes en dehors de Bruxelles.
En Flandre, nous appelons à voter PvdA+ (PTB+), ce qui augmente la possibilité de disposer d’élus réellement à gauche aux parlements. En Wallonie, nous appelons à voter à la gauche du PS et d’Ecolo : PTB-GO, Vega ou MG. Le PTB pense pouvoir décrocher des sièges à Liège, Charleroi et Anvers, nous appelons explicitement à les soutenir en y votant PTB. A Bruxelles, le PSL et le Parti Humaniste participent à une liste unitaire : Gauches Communes. Cette liste avait obtenu 3,7% à Saint Gilles lors du scrutin communal de 2012.
Une véritable unité de la gauche telle que l’avait proposée la FGTB de Charleroi & Sud Hainaut, avec le PTB en force motrice, aurait pu considérablement renforcer le vote pour la gauche le 25 mai. C’est dans ce sens que le PSL avait offert de participer aux listes PTB-GO avec ses candidats, ce que le PTB a refusé. Par après, Gauches Communes a encore offert de conclure un groupement de listes à Bruxelles (ce qui aurait permis que les listes PTB et Gauches Communes ne se volent pas de voix), mais cela a aussi été refusé par le PTB. Le PSL émet des critiques de gauche constructives sur le programme du PTB, mais ce dernier préfère éviter d’en discuter.
Le PTB a toutefois l’opportunité de faire entendre une voix de gauche absolument nécessaire dans le débat politique. Mais, dans ses revendications, le PTB reste encore limité. La taxe des millionnaires et la baisse de la TVA sur l’énergie, par exemple, sont autant de choix de société intéressants, mais qui restent faciles à détourner par les patrons grâce à la fuite des capitaux dans un cas, ou avec le retard de l’adaptation salariale à l’index dans le cas de la baisse de la TVA.
Il faut une redistribution des richesses, mais cela n’est véritablement possible que si la collectivité exproprie directement et sans indemnisation (à l’exception de petits actionnaires) les secteurs clés de l’économie tels que la finance et l’énergie pour les placer sous le contrôle des travailleurs et de la collectivité. C’est la seule façon de libérer les moyens destinés à assurer le bien-être de chacun. Cela nécessite un changement de politique bien plus fondamental!
Préparer un front de résistance
Après les élections suivra une nouvelle vague d’austérité, tous les partis établis s’accordent sur ce point. Mais cette vague fera plus de dégâts, puisque les autorités sont arrivées à bout des mesures antisociales « faciles ».
Le PSL appelle à la constitution d’un front de résistance contre l’austérité avec les partis de gauche, les syndicalistes combattifs et les mouvements sociaux afin de construire un rapport de force sur le terrain. Quelques élus obtenus par le PTB pourraient aider à prendre cette initiative.
Des élus PTB aideront les idées de gauche à se frayer un chemin dans le débat politique. Il existe sans nul doute un espace pour une voix politique donnant une expression à la nécessité d’une meilleure redistribution des richesses. Mais l’histoire nous apprend qu’en temps de crise, cette redistribution ne s’obtient pas facilement.
SEULE UNE RUPTURE ANTICAPITALISTE COUPLÉE À UNE VISION SOCIALISTE DE L’AVENIR CONSTITUE UNE RÉPONSE À HAUTEUR DE LA CRISE.
Nous vous invitons à en débattre avec le PSL et à le rejoindre.
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Elections 2014 : Programme de Gauches Communes
STOP à L’austérité ! Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat !
Affiche électorale en version PDF
Ce n’est pas à nous de payer les dettes des spéculateurs
Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh-CD&V-OpenVld-Sp.a) nous a refilé la facture de leur crise avec des mesures d’austérité à hauteur de 22 milliards d’euros. Une politique identique est menée à la Région par le gouvernement Picqué/Vervoort (PS-Cdh-Ecolo-OpenVld-CD&V-Groen). Tous les niveaux de pouvoir s’appliquent à nous faire payer la crise. Après les élections, de nouveaux plans d’austérité seront appliqués par tous les partis traditionnels au Fédéral, à la Région, aux Communautés et dans les communes, et ce alors qu’il y a déjà des pénuries à tous les niveaux. Leur campagne électorale n’est qu’une mascarade pour nous tromper, pour poursuivre leur politique au service des riches et pour promouvoir leurs carrières.
Une alternative à l’Austérité
L’austérité, ça ne fonctionne pas. La faible reprise de l’économie belge ne freine pas l’envol du taux de chômage (100.000 chômeurs de plus qu’en 2008 !), elle ne profite qu’aux plus riches. Les 10% des Belges les plus fortunés possèdent quasiment autant que les 90% restants. Toute cette idée selon laquelle il faut céder aux menaces des marchés, des agences de notation et de l’Union Européenne, faute de pouvoir trouver du crédit pour financer le pays, est totalement fausse. Les travailleurs d’autres pays européens ont commencé la résistance en défiant leurs élites. En Belgique, la grève générale du 30 janvier 2012 et les 100.000 travailleurs dans la rue en février 2013 n’ont pas suffi. Nous avons besoin d’un véritable plan d’action allant crescendo et recourant aux grèves générales pour stopper cette avalanche d’austérité. Une politique refusant de payer cette dette publique qui détruit l’économie (les intérêts de la dette correspondent annuellement à plus de 1.200 euros par habitant en Belgique) bénéficierait d’un soutien massif et actif à travers toute l’Europe. Cette mesure liée à la mise sous propriété publique des banques et des secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan majeur d’investissements pour relancer l’économie, créer massivement des emplois et du pouvoir d’achat.
Changer de société
La crise économique, sociale et écologique à laquelle nous sommes confrontés est inhérente au système capitaliste et ne peut être résolue en son sein. Nous défendons chaque conquête sociale et amélioration tout en avertissant que, dans un système basé sur la course aux profits et l’avidité des actionnaires, rien n’est définitif, tout peut nous être repris. Une société où la production est orientée vers les besoins de chacun est nécessaire. Dans les pages intérieures, vous trouverez une proposition de programme en 12 points pour y parvenir.
1. Des loyers abordables pour des logements de qualité
A Bruxelles, la volonté de repousser les pauvres et d’attirer des couches plus aisées est manifeste. Seuls 39.000 logements sociaux y sont dénombrés. Il en faudrait plus du double pour répondre à la demande des 41.000 personnes sur listes d’attente. Beaucoup de ceux qui y ont droit (+ de 40% des ménages) ne s’inscrivent même plus. Cette pénurie fait s’envoler les loyers. En moyenne, une famille y consacre plus de 30% de son budget. Pour les investisseurs privés, c’est une aubaine et ils n’hésitent pas à en profiter. Doulkeridis et Picqué laissent le soin de réhabiliter des bureaux vides (plus d’1.6 millions de m2) aux promoteurs immobiliers qui reçoivent des subsides pour des logements de haut standing.
Réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité, écologiquement isolés, notamment via la réquisition des bureaux vides.
2. Des écoles gratuites et de qualité en suffisance
Imprévisible le manque de places dans nos écoles pour accueillir tous les enfants ? Les politiciens n’ont pour solution que du bricolage: des containers préfabriqués et l’augmentation du nombre d’élèves par classe. Ils se livrent à une querelle scolaire communautaire au lieu de s’en prendre au sous-financement. Pour la rentrée 2014-2015, il faudrait construire l’équivalent de 79 nouvelles écoles à Bruxelles pour faire face à la croissance démographique!
Accorder plus de moyens publics pour l’enseignement (7% du PIB) pour avoir davantage d’enseignants et moins d’élèves par classe.
3. Un accès à des soins de santé de qualité pour tous
Le gouvernement Di Rupo a limité la norme de croissance du budget des soins de santé et favorise la commercialisation du secteur. Face aux coûts, 14 % de la population préfèrent reporter de se faire soigner. Ce qui est rentable dans le secteur est soumis à la course aux profits de l’industrie pharmaceutique. Pour garantir des médicaments bon marché, celle-ci devrait être nationalisée et intégrée dans un service public de santé. De bons salaires (actuellement, ceux-ci sont inférieurs de 15% au secteur marchand) et de bonnes conditions de travail permettraient de résoudre la pénurie de main d’œuvre.
Créer un service public national de santé pour que chacun bénéficie de soins gratuits et de qualité.
4. Un emploi décent pour chacun
Fermetures, restructurations, délocalisations: 100.000 emplois ont été supprimés en 4 ans, pour maximaliser les profits. A l’instar d’un belge sur trois, nous défendons le recours à la nationalisation pour sauvegarder l’emploi. Les politiciens défendent au contraire toutes sortes de contrats précaires subsidiés qui remplacent les emplois décents. Tous les contrats précaires devraient être abolis pour restaurer le CDI comme étant la norme. Des dizaines de milliers d’emplois publics sont également supprimés via le non-remplacement d’un tiers des départs à la retraite, alors qu’il faudrait en créer des dizaines de milliers en plus. Tous les emplois publics doivent être statutaires.
Répartir le travail disponible par la diminution collective du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, jusqu’au plein emploi.
5. Plus de pouvoir d’achat en augmentant les salaires et allocations
Au nom de la compétitivité, le gouvernement Di Rupo a diminué les salaires via un gel de ceux-ci, a modifié le calcul de l’index et a effectué un saut d’index déguisé via une diminution temporaire de la TVA sur l’énergie. Nous défendons le rétablissement complet de l’index. Les allocataires sociaux sont poussés dans la pauvreté, situation qui frappe un pensionné sur cinq. Quant aux chômeurs, ils voient leurs allocations diminuées avec la dégressivité ou sont exclus de leur droit à une allocation d’insertion (plus de 50.000 exclus à partir du 1er janvier prochain). Les allocations sociales doivent être individualisées, illimitées dans le temps et liées au bien-être et les allocations familiales doivent couvrir le coût réel des enfants.
Réaliser un choc de solidarité via un salaire minimum de 15€ bruts/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation de chômage minimum de 1200€/mois.
6. Une planification sociale et écologique de l’énergie
Les mesures du gouvernement pour limiter les prix excessifs des fournisseurs sont trop limitées. Le problème viendrait selon eux des consommateurs qui ne gaspillent pas assez de leur temps pour comparer les prix, et non pas de la soif de profits des Electrabel & Co. Cette logique de profit privilégie le risque nucléaire et les énergies fossiles polluantes. Nous défendons une planification écologique qui permet d’investir massivement dans les énergies renouvelables et dans la recherche scientifique publique.
Créer un pôle public de l’énergie respectueux de l’environnement en renationalisant l’ensemble du secteur sans compensation pour les grands actionnaires.
7. Une mobilité accessible et respectueuse de l’environnement
Les taxes sur les parkings augmentent sans cesse. Pour nous orienter vers des transports publics performants? Au contraire, PS-Cdh-Ecolo ont opéré pour 46 millions d’euros de coupes budgétaires à la STIB. Résultat: hausses incessantes des tarifs (il faut ‘traire les clients’!), diminution du service et conditions de travail et de sécurité détériorées pour le personnel. Même scénario à la SNCB. Des milliers d’emplois ont été supprimés et la libéralisation du transport de fret entraine des catastrophes ferroviaires à répétition.
Développer des transports publics gratuits et de qualité pour résoudre également les problèmes d’embouteillage et de pollution.
8. Pas d’argent pour la guerre !
Le gouvernement n’est jamais à court de moyens pour s’engager dans des aventures militaires à l’étranger ou encore pour acheter des avions F-35 adaptés à la modernisation des bombes nucléaires américaines présentes en Belgique (6 milliards d’euros !). Il faut chaque année 110 milliards de dollars pour entretenir les armes nucléaires dans le monde. Avec cet argent, on pourrait combattre la faim dans le monde (10 millions de mort par an), développer l’enseignement, les soins de santé, les infrastructures,… Le stockage des armes nucléaires est déjà une arme de destruction massive! Le désarmement nucléaire serait un signal fort pour une nouvelle culture et une avancée de la conscience humaine.
Démantèlement des armes nucléaires, arrêt des interventions militaires à l’étranger, notamment en Afghanistan, sortie de la Belgique de l’OTAN.
9. Le pouvoir au peuple, pas à la finance !
Reprise économique ? Pas pour les 99% ! Préparons un front de résistance contre l’austérité !
Ce 3 mai, le PSL organise sa journée “Socialisme 2014”. A cette occasion, ANJA DESCHOEMACKER, porte-parole de Gauches Communes et tête de liste à la Chambre (Bruxelles), prendra la parole lors du meeting final. Elle sera également oratrice dans un atelier consacré à la question nationale en Belgique. N’hésitez pas et participez vous aussi !Tous les partis traditionnels, au fédéral et dans les régions, ont dilapidé l’argent public pour éponger les dettes des banques spéculatrices pour un montant de 35 milliards d’euros et nous ont compromis avec 150 milliards d’euros de garantie. En cas de nouvelle complication économique, l’activation de ces garanties nous plongerait tout droit en pleine tragédie grecque. Une nouvelle recapitalisation de Belfius, jusqu’à 12,5 milliards d’euros, est envisagée avant une revente au privé. Pourquoi les banques, multinationales et agences de notations font-elles la loi? Parce que les dirigeants politiques leur ont abandonné le pouvoir. Il est possible de le reprendre.
Garantir des crédits bon marché à la population et une place sécurisée pour nos épargnes en nationalisant les banques, pour créer un secteur financier public démocratiquement géré.
10. Aux riches de payer leur crise !
Un programme impayable? Nous rejetons ce dictat de la pensée néolibérale. Nous devons abolir la dette et les cadeaux aux grandes entreprises et présenter la facture aux riches, en imposant les grandes fortunes et les profits. Nous avons besoin de budgets qui ont pour base de satisfaire les besoins de l’ensemble de la population et non pas d’appliquer l’austérité. Jamais les richesses ainsi que le potentiel technique et scientifique n’ont été aussi importants qu’aujourd’hui. Nous devons les libérer du carcan de l’économie de marché qui ne profite qu’à quelques-uns.
Prendre le contrôle des secteurs vitaux de l’économie sous gestion publique et démocratique, pour un plan de développement qui garantit à chacun un emploi convenable et un avenir.
11. Pour une démocratie réelle: place au peuple
La population élit un nombre restreint de représentants, qui ensuite trahissent leurs électeurs en se préoccupant d’intérêts étrangers au mandat reçu, comme de se plier aux dictats de l’Union Européenne ou du FMI. Les partis politiques traditionnels sont réduits à l’état de coupoles de dirigeants déconnectés des nécessités des gens. Il faudra reconquérir la démocratie – avec les gens et pour les gens – là où ils vivent et ils travaillent, en instaurant des assemblées décisionnelles de quartiers, des assemblées décisionnelles de travailleurs au sein des entreprises et d’autres initiatives de consultation et de discussion.
Exiger une loi de responsabilité politique permettant la révocation des élus qui ne respectent pas leur mandat.
12. Un Front de Résistance contre l’Austérité
Nous soutenons l’appel de la FGTB de Charleroi pour réunir les forces à la gauche du PS et d’Ecolo pour construire un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes. Hélas, le PTB a refusé de collaborer avec nous pour ces élections. Nous souhaitons continuer à discuter de l’utilité d’un rassemblement de tous les courants de la véritable gauche avec liberté de débats et unité d’action. Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessitera un front uni de résistance contre l’austérité. Des élus de la vraie gauche pourraient l’appuyer.
Prendre le pouvoir pour renverser le capitalisme et construire une démocratie réelle, une justice sociale, le respect et la paix.
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Des listes Gauches Communes seront présentes à Bruxelles pour la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). D’autre part, Gauches Communes soutient l’appel de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut pour un rassemblement de l’ensemble des forces à la gauche du PS et d’Ecolo, dans le respect des diverses composantes. En Flandre, le PSL appelle à voter pour le PTB. En Wallonie, le PSL appelle à voter pour les listes qui se trouvent à la gauche du PS et d’ECOLO, mais à Liège et Charleroi, il appelle explicitement à voter pour les listes PTB-GO.
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Socialisme 2014 : Le programme
3 mai : Socialisme 2014
REPRISE ÉCONOMIQUE ? PAS POUR LES 99% !
PRÉPARONS UN FRONT DE RÉSISTANCE CONTRE L’AUSTÉRITÉSamedi 3 mai, 10h – 22h30, au Pianofabriek (35, rue du Fort, Saint-Gilles, Bruxelles)
‘‘La reprise gagne du terrain en Europe’’ affirmait fin février le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn. Vous l’avez remarqué vous ? Nous non plus ! Chaque année, des milliers de personnes sont foutues à la porte des entreprises. Arrivés sur le ‘‘marché de l’emploi’’, les jeunes doivent quasi littéralement se battre pour décrocher un job, le plus souvent précaire et temporaire. C’est ça le goût de la reprise ? Non, et ce sera pire encore une fois les élections passées !
Les prochains gouvernements – quelle que soit leur composition – auront devant eux quatre années libres de toute échéance électorale pour pouvoir y aller franco pour appliquer le programme du patronat et de la commission européenne. C’est certain, l’avalanche d’austérité n’a jusqu’ici fait que commencer.
Ces dernières années, nous avons vu la lutte des masses revenir sur le devant de l’actualité. Partout à travers le globe se sont développées des grèves générales, des soulèvements de masse, des manifestations gigantesques,… Comment canaliser cette énergie pour parvenir çà un réel changement ? Quelles leçons tirer des luttes passées et présente en Belgique et ailleurs ? Comment aider à construire dans notre pays un large front de la résistance contre l’austérité ? Ces questions cruciales seront au cœur de cette journée ‘‘Socialisme 2014’’ organisée par le Parti Socialiste de Lutte.
10.00 : Accueil
10.30 – 13.00 : 1e session d’ateliers
* Révolution et contre-révolution au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Plus de 3 ans après les révolutions qui ont fait chuter les dictateurs Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte, comment poursuivre la révolution vers un réel gouvernement des travailleurs et des pauvres ?
* La question nationale en Belgique et le danger de la N-VA. Comment la politique du ‘‘diviser pour régner’’ a-t-elle été utilisée en Belgique, quelle danger représentent les nationalistes flamands et quelle réponse doit apporter le mouvement des travailleurs ? Avec Anja Deschoemacker, auteur de la brochure du PSL ‘‘La question nationale en Belgique, une réponse des travailleurs est nécessaire’’.
* Le marxisme à l’heure d’aujourd’hui. Le Manifeste du Parti Communiste date de 1848. Ça fait déjà pas mal de temps… Quelle pertinence ont encore les idées de Marx et d’Engels pour comprendre le monde actuel, et comment la grille d’analyse marxiste peut-elle encore aider à changer de société ?
* Marxisme et écologie. La question écologique est un des défis majeurs auquel fait face l’humanité. Comment cette donnée s’intègre-t-elle dans le cadre de la lutte globale pour une société socialiste démocratique ?13.14 : 14h : Pause midi (sandwiches au bar)
14.15 – 14.45 : Jeunesse et socialisme
Le Soir a consacré un de ses dossiers au thème de la ‘‘Jeunesse sacrifiée’’. Les articles étaient accompagnés de divers témoignages dont le suivant : “Pas de boulot stable (CDD, intérim, contrat subsidié), donc pas de prêt, donc pas d’enfant, les employeurs le savent alors ils nous pressent. (…) J’ai ce sentiment que l’on est une génération sacrifiée sur l’autel de la crise. (…) On veut juste du boulot et être heureux. Mais il fallait naitre 20 ans plus tôt…”
Emily B et Mathias V, responsables jeunes du PSL, aborderont les mobilisations actuelles de la jeunesse ainsi que la radicalisation qui commence à prendre place contre la criminalisation des jeunes (notamment les Sanctions Administratives Communales) et contre l’absence de perspective qu’offre la société capitaliste.
15.00 – 17.30 : 2e session d’ateliers
* Europe : quelle lutte antifasciste ? La crise et la frustration face au manque de perspective constituent un terreau pour le développement de l’extrême-droite. Geert Cool (porte-parole de la campagne antifasciste flamande Blokbuster) et Mitsos Pantazopoulos (militant antifasciste grec) aborderont les leçons du passé (récent et moins récent) et de la Grèce pour les luttes à venir.
* La lutte pour le droit des femmes à décider librement de leur corps et le mouvement pro-choix en Espagne et en Belgique. Les femmes sont les premières victimes de la crise et de nombreux droits sont dans la ligne de mire des conservateurs, au premier rang desquels le droit à l’avortement. Quelle riposte organiser ? Avec Aïsha P. (commission femmes du PSL) et une représentante de la coalition de gauche espagnole Izquierda Unida.
* Afrique du Sud : développement important de la lutte des classes et ouverture pour les idées du socialisme. La situation politique, sociale et économique et en plein chamboulement dans le pays, et une nouvelle force politique émerge : le Workers and Socialist Party (WASP). Un nouveau modèle pour les luttes du continent africain ?
* Comment construire un front de résistance sur les lieux de travail ? Les licenciements se suivent dans le privé, et les services publics doivent s’apprêter à subir des attaques encore plus profondes. Comment organiser le retour d’un syndicalisme de combat et de lutte des classes ?18.00 – 19.00 : Buffet
19h et 22.30 meeting et spectacle
Reprise économique ? Pas pour les 99% !
Préparons un front de résistance contre l’austérité !– Message vidéo de KSHAMA SAWANT, récemment élue conseillère à la ville de Seattle aux USA, sa campagne et sa victoire témoignent d’un réveil de l’intérêt pour les idées du socialisme, jusqu’au cœur de la première puissance impérialiste au monde.
– Intervention de MITSOS PANTAZOPOULOS, militant antifasciste et socialiste grec (membre de Xekinima, parti-frère du PSL en Grèce), à propos des leçons de la lutte contre l’austérité et le fascisme en Grèce.
– Spectacle de DAVID MURGIA Extraits de “Discours à la Nation’’ (pour la première fois en français et en néerlandais), écrit et mis en scène par Ascanio Celestini.Discours à la Nation est un spectacle de théâtre créé à partir des textes d’Ascanio Celestini, acteur, metteur en scène et écrivain italien. Il est notamment l’auteur du roman La lutte des classes aux éditions Noir sur Blanc (2013). Le spectacle, inscrit dans la tradition italienne du théâtre-récit, est agencé autour de petites histoires et de grands discours qui, avec humour et poésie, décrivent les décadences absurdes du capitalisme avancé. Les rapports de classes sont exprimés à travers les mots du pouvoir, ceux de la classe dominante, s’attachant à défendre ses intérêts et son existence coûte que coûte, même lorsque les parapluies (dorés) se font rares.
Mais, si d’un côté, la bourgeoisie mène une lutte armée pour conserver ses acquis, la propriété privée et la démocratie bourgeoise notamment, de l’autre côté, Discours à la Nation interroge aussi comment nous en sommes arrivés à accepter cette situation de barbarie généralisée, en pointant du doigt la crise de la gauche traditionnelle et l’incorporation du discours thatchérien du There’s no alternative. L’ensemble du spectacle est brillamment mené par David Murgia.
– DANIEL PIRON : Secrétaire FGTB Charleroi & Sud-Hainaut
Il y a tout juste deux ans, le 1er mai 2012, la régionale FGTB de Charleroi et Sud-Hainaut lançait un appel à la construction d’une nouvelle force politique à la gauche du PS et d’ECOLO en réunissant les forces de la gauche radicale. Cette nécessité est toujours des plus cruciales pour l’avenir de nos luttes, pour offrir un relais politiques aux luttes concrètes du mouvement des travailleurs.
– ANJA DESCHOEMACKER : porte-parole de Gauches Communes et tête de liste à la Chambre (Bruxelles).
Les listes Gauches Communes (présentes à la Chambre et à la Région à Bruxelles) rassemblent des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche opposées à l’austérité et qui veulent aider à faire avancer le débat autour de la nécessité d’un relais politique large pour les luttes des travailleurs et de la construction d’un front de résistance anti-austérité dans la rue. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP) et soutient l’appel de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut pour un rassemblement de l’ensemble des forces à la gauche du PS et d’Ecolo, dans le respect des diverses composantes.
21.30 – 22.30 : Café rouge
Un dernier verre avant le départ, une dernière occasion de discuter de manière plus informelle des éléments les plus marquants de cette journée.
Et aussi : Stands de livres et brochures marxistes
Informations pratiques :
Prix :
Prévente : 8 euros pour les salariés, 6 euros pour les non-salariés.
Sur place : 10 euros pour les salariés, 8 euros pour les non-salariés.
Babysitting organisé à partir de 13h.
Réservations, informations : 02/345.61.81 // info@socialisme.be -
STOP à l’austérité ! Conférence de presse de Gauches Communes
Ce 16 avril au matin, ‘Gauches Communes’ avait donné rendez-vous au café bruxellois Metteko afin de présenter le programme défendu pour ces prochaines élections. Ces listes unitaires rassemblent des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche opposées à l’austérité et qui veulent aider à faire avancer le débat autour de la nécessité d’un relais politique large pour les luttes des travailleurs et de la construction d’un front de résistance anti-austérité dans la rue.
Des listes Gauches Communes seront présentes à Bruxelles pour la Chambre et à la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP). D’autre part, Gauches Communes soutient l’appel de la FGTB de Charleroi-Sud Hainaut pour un rassemblement de l’ensemble des forces à la gauche du PS et d’Ecolo, dans le respect des diverses composantes.
Par Pietro (Bruxelles)
La conférence de presse a commencé par une présentation du programme de Gauches Communes par Gilles Smedts (PH), tête de liste à la Région, et par Anja Deschoemacker (PSL), porte-parole de l’initiative et tête de liste à la Chambre.
Gilles a de suite abordé la thématique de l’énergie : « on ne peut pas laisser le secteur de l’énergie aux mains du privé. Gauches Communes lutte pour la nationalisation complète du secteur sous contrôle de la collectivité. L’avenir de la planète est plus important que les intérêts de grandes entreprises! » Il a ensuite poursuivi avec la question de la paix : « le gouvernement belge va dépenser 6 milliards d’euros dans les avions F35, c’est inutile ! », a-t-il affirmé, « avec cela, on pourrait construire des hôpitaux ou des écoles pour répondre aux vrais besoins de la population. » Gauches Communes défend la sortie de la Belgique de l’Otan et se positionne pour la défense de la paix à l’échelle internationale.
Il a ensuite conclu son intervention en soulignant la nécessité de se battre pour une démocratie réelle en proposant une loi de responsabilité politique (la révocabilité des élus) qui doit obliger les politiciens à travailler en fonction des intérêts de la collectivité et non pas de ceux d’une infime élite.
Anja a ensuite pris la parole : « Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-Cdh-CD&V-OpenVld-Sp.a) et tous les partis traditionnels nous disent d’une manière ou d’une autre qu’il n’existe pas d’alternative aux politiques d’austérité. Ils ne diffèrent que vis-à-vis de la forme ou du rythme de cette austérité. Mais cette austérité n’est pas imposée à la minorité au sein de cette société qui possède toutes les richesses, elle frappe au contraire la majorité de la population. »
Le mot d’ordre de l’initiative est donc “Stop à l’austérité”, autour d’un programme politique qui part des besoins de la population et non des intérêts de l’élite. Dans l‘enseignement, par exemple, il n’a été question que de sous-financement ces 20 dernières années, alors que les autorités sont incapables de garantir une place pour chaque enfant dans nos écoles. Il en va de même pour les logements: alors qu’il existe 1,6 million de m2 de bureaux vides, les listes d’attente pour les logements sociaux sont interminables. À nouveau, nous ne pouvons pas laisser le marché organiser les besoins fondamentaux de notre société. Au niveau de l’emploi, nous voyons un tiers de la jeunesse soit exclue du marché de l’emploi, soit bloquée dans des contrats intérimaires ou précaires. D’autre part, les salaires ont énormément baissé même malgré la période de richesses croissantes que nous avons traversé. Créer un large secteur d’emploi à bas salaires n’est pas la solution.
Notre solution : Gauches Communes revendique un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements, des emplois décents et plus de pouvoir d’achat.
Anja : « Les moyens sont là ; il faut juste avoir la volonté politique d’aller les chercher là où ils sont. Gauches Communes n’est pas opposée à des mesures visant à imposer les grosses fortunes, etc. Mais il faut être clair : les riches ne veulent pas contribuer aux besoins de la collectivité, il y aura une fuite des capitaux de la même manière que cette élite planque déjà sa fortune dans des paradis fiscaux aujourd’hui. C’est pourquoi nous défendons la nationalisation des secteurs clé de l’économie sous le contrôle et la gestion des travailleurs. L’économie toute entière doit être mise au service des besoins de la population. Mais sans un changement de société, tout cela ne sera pas possible. »
Divers questions ont été posées par les journalistes, essentiellement vis-à-vis du PTB .
« Que pensez-vous de l’unité de la gauche et quelle sont été vos discussions avec le PTB ? »
Gilles Smedts explique : « Le PSL et le PH ont toujours activement participé à toute initiative unitaire de la gauche (en 2009 avec le PSL, la LCR, le PC et le PH ; en 2010 avec le Front des Gauches et en 2012 avec Gauches Communes). Le PTB a refusé toute collaboration avec nous pour ces élections. Nous sommes pour l’unité de la vraie gauche, dans le respect de ses diverses composantes : la diversité est une richesse pour la gauche. Gauches Communes sera toujours prête pour chaque projet d’unité à gauche. »
Boris Malarme, responsable de la campagne, a spécifié quelle était la proposition du PSL effectuée en mai dernier, avec le soutien du PH, pour des listes unitaires sous la formule PTB-Unité ou quelque chose similaire (voir la lettre ouverte du PSL à ce sujet). L’option que nous défendons est celle d’une collaboration de toute la gauche avec liberté de débats et unité d’action afin de répondre au besoin d’unité des travailleurs face à l’avalanche d’austérité. Nous pensons que PTB-go ! est un pas en avant dans cette direction mais, malheureusement, notre participation a été refusée.
Pour nous, la principale question actuelle est de construire un front commun de résistance contre l’austérité car qu’importe quel gouvernement arrivera après les élections, il poursuivra cette politique d’austérité au détriment de la collectivité. Le mouvement des travailleurs aura besoin d’un véritable plan d’action offensif pour riposter efficacement.
« Pourquoi le PTB a-t-il refusé, et est-ce une question de différence de programme ? »
Il est vrai que nous menons les débats de façon constructive sur les points programmatiques. Nous sommes par exemple d’accord pour dire ensemble que le coût des médicaments est trop élevé, mais nous ne pensons pas qu’un appel d’offre publique comme le « modèle Kiwi » est une solution. Gauche Communes défend un service national de santé public qui intègre également la partie rentable du secteur, l’industrie pharmaceutique. D’autre part, la baisse de la TVA sur l’énergie a été utilisée par le gouvernement comme un saut d’index masqué. Nous devons bien prendre garde à la manière dont nos propositions peuvent être détournées par l’establishement si elles ne sont pas liées à la nécessité d’un changement de société. Nous comprenons que le PTB veuille se concentrer sur sa campagne et craigne d’être confronté à ce genre de discussion. Nous pensons toutefois que c’est une erreur.
« Êtes-vous d’accord avec le nouveau livre de Pascal Delwit consacré au PTB » ?
Non. Son livre est une analyse erronée. Le PTB a véritablement changé, pas seulement en façade. Mais il y a aussi une tendance plus à droite sur le plan programmatique.
« N’allez-vous pas éparpiller les voix à gauche ? »
Gilles répond : « Nous ne déposons de listes qu’à Bruxelles et appelons à voter PTB à Anvers et Liège pour que Raoul Hedebouw et Peter Mertens soient élus ainsi qu’à Charleroi pour soutenir le développement de l’appel de cette régionale de la FGTB. A Bruxelles, Le PTB a également refusé de conclure un groupement de listes. Nous avons suffisamment démontré de bonne volonté, mais nous n’allons pas non plus politiquement nous suicider en ne participant plus aux élections ».
En conclusion, Anja a insisté sur l’après-élection et le besoin d’un front de résistance contre l’austérité. Les élections ce n’est pas tout, mais qu’on a besoin de l’unité dans les luttes.
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Note de la rédaction : Gauches Communes ne se présente qu’à Bruxelles à la Chambre et à la Région. En Flandre, nous appelons à voter pour le PTB. En Wallonie, nous appelons à voter pour les listes qui se trouvent à la gauche du PS et d’ECOLO, mais à Liège et Charleroi, nous appelons explicitement à voter pour les listes PTB-GO.
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Reportage de Télé Bruxelles:
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Les “Gauches communes” présentent à Bruxelles des candidats à gauche du PTB
BRUXELLES (Belgique)
Les “Gauches communes” ont dévoilé mercredi les listes de candidats qui se présenteront à Bruxelles (Chambre et Parlement régional) pour défendre un programme anti-austérité. Le Parti social de lutte (PSL) et le Parti humaniste (PH) auraient aimé élargir leur union au PTB, mais la formation de gauche radicale, qui a le vent en poupe, a rejeté l’invitation pour cause de stratégie divergente.Les “Gauches communes” seront défendues par Anja Deschoemacker (PSL) à la Chambre et Gilles Smedts (PH) à la Région. Les deux candidats ont exposé leurs priorités à la presse mecredi, au café bruxellois Metteko, opportunément attablés sous un étendard de Che Guevara. Ils réclament notamment la nationalisation du secteur de l’énergie pour gérer la transition énergétique. Gratuité des transports publics, logement social et économies dans le budget de la défense et sortie de l’OTAN, sont quelques-unes des priorités évoquées. Les deux candidats sont unanimes: “il y a des montages de moyens” pour financer leurs politiques. Les six milliards prévus pour l’achat d’avions F35 permettraient de financer “une grande partie de notre programme”, affirme M. Smedts. Mme Deschoemacker insiste de son côté pour ponctionner les fortunes. Contrairement au PTB, les “Gauches communes” ne renoncent en rien à leur radicalité communiste. Face au risque d’une fuite des capitaux, ils veulent “une nationalisation sous contrôle ouvrier des secteurs-clés de l’économie”. Leur combat ne se mènera “pas seulement par les élections, mais aussi par les luttes en rue”, qu’ils promettent de continuer à mener après le scrutin, notamment contre les sanctions administratives communales, contre les prix des transports en commun et contre les politiques d’austérité. S’ils se retrouvent largement dans le programme du PTB, dont ils saluent l’autocritique, les membres des Gauches communes craignent “un virage à droite au niveau programmatique”. “On leur dit: ‘attention, n’allez pas trop loin’”, souligne Boris Malarme, premier suppléant à la Région. (Belga)
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Conférence de presse de Gauches Communes
Par Gauches Communes
Ce 16 avril 2014 – 10h30
‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparés à construire un relai politique large véritablement de gauche.
A Bruxelles, pour les élections fédérales et régionales du 25 mai, il y aura des listes Gauches Communes pour la Chambre et la Région. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).
Nous vous invitons ce mercredi 16 dès 10h30 au café « El Metteko » (Bld Anspach 88 – 1000 Bruxelles) afin de discuter du lancement de notre campagne.
Avec la présence de :
– Anja Deschoemacker, PSL, porte-parole de Gauches Communes et tête de liste à la Chambre
– Gilles Smedts, PH, tête de liste à la RégionNous vous présenterons notre slogan de campagne, notre programme ainsi que nos listes de candidats.
Contact :
Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes : 0473/92.28.33
info@reprenonsnoscommunes.be – facebook/reprenonsnoscommunes – www.reprenonsnoscommunes.be
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Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !
Un plan radical d’investissements publics pour des emplois décents et davantage de pouvoir d’achat !
Tract de Gauches Communes
Gel des salaires, sauts d’index, diminution et limitation dans le temps des allocations chômage, exclusions, fermetures et restructurations d’entreprises, contrats précaires, flexibilité… STOP à L’austérité !
Des emplois décents : de vrais contrats avec de vrais salaires !
Défendons chaque emploi
Chaque jour, des milliers d’emplois passent à la trappe : plus de 100.000 ont été sacrifiés au nom de la compétitivité en quatre ans de temps à peine. Avec la crise, trouver un travail relève du parcours du combattant et obtenir un contrat de travail stable et bien rémunéré relève du miracle.
Dans les services publics, les budgets se réduisent comme peau de chagrin et nombreux sont les postes qui disparaissent ou ne sont pas renouvelés, au détriment de la qualité du service et en instaurant une pression grandissante sur les fonctionnaires. Dans le privé, les licenciements se comptent par milliers : fermeture de Ford, de Duferco, d’ArcelorMittal,… restructurations à Caterpillar, NMLK,… Pour les entreprises, c’est une manière de maximaliser leurs profits.
Sous prétexte de stimuler l’embauche, les différents gouvernements ont, les uns après les autres, créé une masse de contrats précaires subsidiés par l’Etat afin de mieux servir les intérêts du secteur privé. Un emploi sur trois est subsidié aujourd’hui ! Non seulement cela restreint les conditions d’embauche puisque de nombreux secteurs ne jurent que par ce types de contrats (ACS, ACTIVA, etc.). Mais, de plus, ils sont très mal payés et maintiennent les travailleurs dans des statuts précaires avec la perspective d’un CDI – qui n’est que très rarement obtenu – comme carotte pour les rendre plus dociles. Dès que l’employé ne correspond plus aux conditions, il est souvent envoyé au chômage pour que l’employeur puisse continuer à jouir des subsides avec un autre travailleur. Les cadences se font aussi constamment plus infernales pour combler le manque d’effectifs.
Au lieu des contrats bidon payés par l’Etat, nous proposons de créer de vrais emplois statutaires dans les services publics ! Plutôt que de tuer certains à la tâche et de laisser les autres sur le carreau, partageons le travail disponible entre tous par la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires jusqu’au plein emploi. Début 2013, un sondage de La Libre montrait que 43% des belges (52% des Bruxellois) étaient en faveur de la nationalisation des entreprises menacées de fermeture.
Résistons à la création d’un large secteur à bas salaires !Le gouvernement Di Rupo a diminué les salaires en les gelant tandis que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Par une jolie entourloupe, il a même effectué un saut d’index en diminuant temporairement la TVA sur l’énergie. L’index complet doit être rétabli. Stoppons la casse de nos conquêtes sociales !
En parallèle, les allocations sociales et les pensions sont réduites. Des milliers d’allocataires sont poussés dans la pauvreté (c’est le cas d’un cinquième des pensionnés) tandis que des milliers de chômeurs sont exclus lors de contrôles malgré la pénurie d’emplois et que plus de 55.000 chômeurs (parmi lesquels 64% de femmes) perdront leur allocation d’insertion à partir du 1er janvier prochain !
Et que l’on ne s’y trompe pas, c’est l’ensemble des travailleurs qui est frontalement attaqué de cette manière ! En poussant les travailleurs à accepter n’importe quel type d’emploi à n’importe quelles conditions, en gelant les salaires malgré l’augmentation du coût de la vie, les autorités veulent créer un large secteur à bas salaire. S’opposer aux mesures contre les chômeurs, c’est également s’opposer à la généralisation de salaires qui ne permettent pas d’éviter de sombrer dans la pauvreté !
Tous les partis traditionnels soutiennent un tel ‘‘choc de compétitivité’’ et, une fois les élections passées, les mesures antisociales reprendront de plus belle. Nous exigeons au contraire un ‘‘choc de solidarité’’ capable d’unir travailleurs avec et sans emploi ! En plus de la répartition du travail, nous exigeons un salaire minimum de 15€ brut/heure, une pension minimum de 1500€/mois et une allocation chômage minimum de 1200€/mois ! Toutes les allocations doivent être individualisées, illimitées dans le temps et liées au bien-être, tandis que les allocations familiales doivent recouvrir les coûts réels de l’éducation des enfants.
Pour arracher un tel programme, nous devons construire un rapport de force, avec un plan d’action audacieux allant crescendo et recourant à l’arme de la grève générale. Ripostons avec un front uni de résistance contre l’austérité rassemblant travailleurs, syndicalistes, militants et organisations de la vraie gauche.
11 Mai : Marche contre la chasse aux chômeurs :
Le Réseau Bruxellois des Collectifs Chômeurs organise une manifestation pour le retrait des mesures anti-chômeurs: exclusions, sanctions, diminution et limitation dans le temps des allocations.
Après les actions nationales du 10 mars dernier, le combat continue contre une des réformes les plus impopulaires du gouvernement Di Rupo 1 et soutenue par l’ensemble des partis traditionnels. Nous ne pouvons compter que sur nos propres forces pour stopper la chasse aux chômeurs.
RDV : 11 MAI, 14h Gare du midi côté av. Fonsny, devant le bâtiment de l’ONEM
Nos candidats s’engagent :
• Pour la justice sociale : à ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.
• Pour une démocratie réelle : à vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste de l’argent serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. Nos candidats s’engagent à représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.
Qu’est ce que Gauches Communes ?
‘Gauches Communes’ sont des listes unitaires rassemblant des travailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pensionnés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relai politique large véritablement de gauche. Il y aura des listes pour la Chambre et la Région à Bruxelles.
L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).
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Assemblée publique de Gauches Communes
Attaquons les dernières semaines de campagne électorale avec enthousiasme!
Bien que les militants de Gauches Communes mènent campagne depuis des semaines, notamment à travers la récolte de signatures de parrainages, nous nous sommes donnés rendez-vous ce mercredi 2 avril au Garcia Lorca pour notre Assemblée publique de lancement de la campagne électorale un peu moins de 2 mois avant l’échéance du 25 mai.
Une cinquantaine de militants et de sympathisants étaient présents. Anja Deschoemacker et Gilles Smedts, tête de liste à la chambre et à la région ont pris chacun la parole pour présenter les grandes lignes du programme Gauches Communes. L’ensemble des participants pouvait ensuite prendre la parole pour enrichir cette discussion politique sur la situation que traverse les travailleurs et les jeunes et bien sûr sur les éléments de réponse que nous voulons diffuser le plus largement possible au cours de cette période électorale mais bien entendu au-delà du 25 mai : quel type de programme avons-nous besoin? quelles initiatives devons-nous prendre pour renforcer la vraie gauche, les luttes et donc le rapport de force pour imposer ensemble ce programme jusqu’au changement de société vers un modèle de société capable de donner à chacun des conditions de vie décentes.
Gilles Smedts, Parti HumanisteNous avons donc pris le temps d’illustrer ensemble ce que nous entendions par un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat ! Une revendication qui illustre ce que devrait être un programme qui répond aux besoins et non à la soif de profit des capitalistes relayé en coeur par leurs relais politiques.
Le financement d’un tel programme a été plusieurs fois soulevé et questionné dans le débat. La question de la dette a fait l’objet de plusieurs interventions. Gauches Communes défend l’arrêt du paiement de la dette publique. Mais nous pensons qu’un secteur financier entièrement nationalisé constituerai un levier nécessaire pour éviter les fuites de capitaux, les fraudes, et ainsi diriger les richesses vers des investissements socialement utiles répondant aux besoins réels et comblant les nombreuses pénuries. Mais le débat a clarifié aussi ce que nous entendions par cette nationalisation. Nous ne devons pas faire confiance aux partis traditionnels pour la gestion d’un tel secteur nationalisé. La question du contrôle par la population, les travailleurs est nécessaire pour s’assurer de la bonne direction à prendre.
Anja Deschoemacker, Parti Socialiste de LutteRené, un camarade candidat PTB-GO à Charleroi pour le PC nous a fait le plaisir d’être présent parmi nous. Et justement, un des thèmes abordés au cours de la soirée est cette nécessité d’un front uni contre l’austérité des syndicalistes, jeunes, militants, organisations et partis à gauche du PS et d’Ecolo, un appel que Gauches Communes veut relayer et discuter le plus largement possible pendant ces semaines de campagne et après le 25 mai sur la lancée de l’appel de la FGTB de Charleroi de mai 2012.
Ce qui ressortait du débat était un savant mélange : beaucoup de sérieux, de conviction et une très bonne ambiance. La très bonne discussion politique s’est poursuivie autour d’une présentation du projet de campagne. Nous avons pu présenter et discuter les rendez-vous pour mener campagne dans les rues de Bruxelles et dans les actions qui prendront place durant ces semaines. Chacun est chaleureusement invité à prendre contact avec nous pour discuter le programme politique ainsi que notre programme d’intervention en rue. Contactez-nous et rejoignez nous pour lutter ensemble pendant et après cette campagne électorale enthousiasmante qui s’est dessinée ce mercredi !
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Des loyers abordables pour du logement de qualité!
Pour un plan radical d’investissements publics pour réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité!
Bruxelles:
- + 45 % du prix des loyers en 10 ans;
- 41 000 personnes sur liste d’attente pour un logement social;
- 1,6 millions m2 de bureaux vides…
STOP à L’austérité !
Pour un plan radical d’investissements publics pour réaliser 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qualité .
Des loyers abordables pour du logement de qualité !Nos logements sont impayables !
Année après année, le coût du logement ne cesse de s’aggraver à Bruxelles. Depuis 2002, les loyers ont augmenté en moyenne de 45% ! Pendant ce temps-là, seuls 440 logements sociaux supplémentaires ont été créés, alors que la liste d’attente pour un logement social est estimée à 41.000 personnes.
Et cette demande est fortement sous-estimée. La liste d’attente étant devenue un parcours du combattant longue de parfois plus d’une décennie, beaucoup de ménages y renoncent. Au final, cette pénurie en logements sociaux tire encore plus le coût de l’ensemble des loyers vers le haut, mettant dans le rouge l’immense majorité des ménages. En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget au logement !
Où est donc passé l’argent public ?
Les pistes proposées par les autorités pour accéder à un logement sont au mieux des lo- gements publics. A Saint-Gilles, les plafonds de revenus annuels pour y prétendre sont relativement élevés : 40.000 € brut pour un isolé, 70.000 pour un ménage. Cette politique a pour conséquence logique le remplacement des plus précarisés par d’autres habitants disposant d’un revenu plus important, plutôt que de résoudre les problèmes sociaux.
Benjamin Cadranel, patron de la SDRB (PS), déclarait à ce propos : « à Bruxelles, la population précarisée est captive au cœur de la ville, or la population qu’il faut convaincre de rester ou revenir au centre de Bruxelles c’est la classe moyenne ».
Bruxelles: paradis des promoteurs immobiliers
Cette stratégie du gouvernement Olivier à Bruxelles est scandaleuse. Leur objectif est d’offrir un secteur du logement rentable aux entreprises privées. Pour les promoteurs immobiliers, c’est le jackpot. La société immobilière Cofinimmo a d’ailleurs encore réalisé 120 millions € de bénéfice net l’an dernier. Et si les ménages payent au prix fort la facture de cette politique asociale, c’est également le cas pour les travailleurs du secteur du bâtiment, où la proportion de travail au noir et la pratique du « dumping social » sont fréquemment pointés du doigt.
Les bâtiments vides ? Pour toujours plus de prestiges et de profits ! Quant aux 1,6 millions m2 de bureaux vides de Bruxelles, 30€/m2 de subsides sont offerts par la région aux promoteurs pour leur réhabilitation en logements de luxe. Dans un communiqué, Cofinimmo annonce la poule aux œufs d’or qui lui est apportée sur un plateau : « Bruxelles est soumise à une pression démographique de plus en plus importante ; une manière d’y répondre est de convertir des immeubles de bureau en logements et c’est ce que nous commençons à faire avec le projet Livingstone dans le quartier européen ». Et de préciser que les appartements haut de gamme de cet immeuble seront vendus pour 3500€/m2 !
Pour des loyers abordables et du logement de qualité accessible à tous ! Nous n’avons pas besoin de projets de prestige, dont seuls les plus aisés peuvent profiter. Chacun devrait avoir droit à un logement de qualité à prix abordable. Tout comme les associations pour le droit au logement, nous défendons qu’il y ait 20 % de logements sociaux.
On peut y parvenir avec la construction massive de logements sociaux, par l’acquisition des logements et des bureaux inoccupés, et par la réquisition si nécessaire. Ainsi, 60.000 nouveaux logements sociaux publics de qua- lité pourraient être créés afin de résoudre la pénurie à Bruxelles.
Une alternative à l’austérité
Il est nécessaire de sortir le secteur du logement et de la construction des mains des promoteurs et du privé, avides de profits. C’est la condition pour pouvoir réaliser une politique d’urbanisme et de logement en faveur des besoins de la population. C’est aussi de cette manière que l’on peut sortir l’emploi du secteur de la précarité et permettre aux jeunes peu qualifiés de nos quartiers d’y trouver un travail décent.
30 années de sous-financement des services collectifs, ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.
Qu’est ce que Gauches Communes ?
Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les élections à Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nés, des allocataires sociaux et différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais poli- tique large véritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).
Contribuez au fond électoral !
Contrairement aux partis établis, nous disposons que de peu de moyens financiers. Nous ne pouvons pas compter sur des riches amis ou des industriels, mais uniquement sur votre contribution à notre fonds électoral. Chaque euro est important pour nous. Versez votre contribution au 523-0804542-02 avec pour men- tion ‘Gauches Communes’ !
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Elections mai 2014: STOP A l’AUSTÉRITÉ !
Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des logements sociaux, des emplois décents et + de pouvoir d’achat !
Sortir de la crise, tous ensemble, on le peut !
Par Gauches Communes
Ce n’est pas à nous de payer les dettes des spéculateurs!
Depuis la crise de 2008, tous les partis traditionnels, au fédéral et dans les régions, dilapident l’argent public:Ils ont épongé les dettes des banques spéculatrices pour un montant de 35 milliards d’euros et nous ont compromis avec 150 milliards d’euros de garantie. En cas de nouvelle complication économique, l’activation de ces garanties nous plongerait tout droit en pleine tragédie grecque.Ils ont favorisé les dividendes des grands actionnaires en accordant près de 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux et de baisses des coûts salariaux à ces mêmes grandes entreprises qui n’hésitent pas à détruire chaque année des dizaines de milliers d’emplois.
Résister à tous les niveaux
Le gouvernement Di Rupo (PS-MR-CDH) nous a refilé la facture de cette aggravation de la dette publique avec des mesures d’austérité à hauteur de 22 milliards d’euros, le tout assorti de la suppression massive d’emplois publics. Une politique identique est appliquée à la Région par le gouvernement Picqué/Vervoort (PS-CDH-ECOLO).Tous les niveaux de pouvoir s’appliquent à nous faire payer la crise : allongement de l’âge de la pension et diminution des salaires ainsi que des allocations de chômage pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun et diminution du nombre de logements sociaux via les régions, sous-investissement dans les crèches et les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,…Nous avons déjà expérimenté tellement d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient de se renvoyer la balle et la responsabilité du manque de moyens d’un niveau de pouvoir à l’autre, alors que leurs partis sont au pouvoir des communes jusqu’au fédéral et à l’Europe. Ne nous laissons pas tromper par ce jeu de dupes!
Une alternative à l’austérité
L’austérité, ça ne fonctionne pas. La faible reprise de l’économie belge ne freine pas l’envol du taux de chômage (100.000 chômeurs de plus qu’en 2008 !), elle ne profite qu’aux plus riches. Les 10% des Belges les plus fortunés possèdent quasiment autant que les 90% restants. Ce qu’il nous faut, c’est un plan radical d’investissements publics pour créer massivement des logements sociaux, des écoles gratuites, des emplois décents et du pouvoir d’achat!Impayable? Le fédéral envisage pourtant de dépenser 6 milliards d’euros en achetant de nouveaux avions de chasse F35 qui pourront être équipés des bombes nucléaires américaines stockées en Belgique. Il est également envisagé d’à nouveau recapitaliser Belfius jusqu’à 12,5 milliards d’euros. Question de priorité…C’est possible, en supprimant les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et en refusant de payer la dette publique dont les intérêts annuels correspondent à plus de 1200 euros par habitant.
C’est possible, en faisant payer la crise aux riches, aux vrais responsables. C’est possible, en nationalisant les banques afin de créer un secteur financier public démocratiquement géré qui offre des crédits bon marché à la population et qui soit capable de garantir que notre épargne soit en lieux sûrs. C’est possible, en reprenant en main les secteurs vitaux de l’économie, sous gestion publique et démocratique.
Un Front de Résistance à l’Austérité
Nous soutenons l’appel de la FGTB de Charleroi pour réunir les forces à la gauche du PS et d’Ecolo pour construire un relai politique large des travailleurs, pluraliste et respectueux de ses diverses composantes. Hélas, le PTB a refusé de collaborer avec nous pour ces élections. Nous souhaitons continuer à discuter de l’utilité d’un rassemblement de tous les courants de la véritable gauche avec liberté de débats et unité d’action.Qu’importe l’exacte composition des prochains gouvernements, ils lanceront une offensive d’austérité plus franche, à tous les niveaux de pouvoir. La riposte nécessitera un front uni de résistance contre l’austérité. Des élus de gauche pourraient jouer un rôle dans ce cadre. C’est pourquoi nous appelons à voter PTB à Liège, à Charleroi et à Anvers, là où ils ont le plus de chances de succès, et que nous leur avons proposé un regroupement de listes à Bruxelles afin d’unifier notre comptage des voix et d’obtenir également un élu de gauche à Bruxelles.
2 avril : Assemblée Commune à 19h30 au Garcia Lorca.
Gauches Communes participera aux élections à Bruxelles afin d’offrir une voix de résistance aux 99% de la population. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).Gauches Communes est né lors des élections communales d’octobre 2012 à Saint-Gilles, Ixelles, Jette et Anderlecht et a manqué de peu l’obtention d’un élu à Saint-Gilles avec 3,7%. Nous nous sommes engagés à organiser la résistance contre les politiques d’austérité locales, comme ce fut le cas avec notre campagne contre le plan brutal d’austérité de la commune d’Ixelles ou encore contre l’augmentation des tarifs à la STIB par la région.Participez à notre assemblée de lancement de notre campagne, le 2 avril à 19h30 au Garcia Lorca, 47 rue des foulons, 1000 Bxl.
Les candidats Gauches Communes s’engagent:
• Pour la justice sociale : A ne participer à aucune coalition avec les partis pro-austérité et à développer la résistance active contre ces politiques injustes.
• Pour une démocratie réelle : A vivre avec le revenu moyen d’un travailleur et à ne pas s’enrichir avec plusieurs mandats rémunérés. Le reste serait entièrement consacré à construire et soutenir la résistance aux attaques antisociales. A représenter les prises de décisions collectives et démocratiques des militants et sympathisants.Récoltez les signatures de parrainage:
Gauches Communes déposera une liste à Bruxelles pour la Chambre et pour la Région. Nous devons pour ce faire récolter cinq cents signatures d’électeurs. Aidez-nous à présenter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collègues ou votre famille !
Devenez candidats:
Les listes sont ouvertes aux travailleurs, syndicalistes, jeunes, pensionnés et allocataires sociaux ainsi qu’aux différentes composantes de la gauche qui s’opposent à l’austérité dans nos communes et qui sont déjà préparées à construire un relais politique large véritablement de gauche.