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Tag: EGA
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VOTTEM : C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, pas à leurs victimes !
Il y a maintenant 16 ans ouvrait le centre fermé de Vottem, un des six que compte le pays. Lorsqu’on emploie le terme «centre fermé», c’est bel et bien d’une prison dont on parle. Chaque année, ce sont près de 8.000 personnes qui y sont enfermées en attente d’une expulsion contrainte et violente. Le seul crime des personnes enfermées dans ces centres est d’avoir fui les guerres, la misère, les maladies et les discriminations en espérant trouver de meilleures conditions de vie sur le continent Européen.Tract des Étudiants de Gauche Actifs
Par ailleurs, le caractère dégradant du traitement réservé aux détenus n’est plus à prouver : les faits de refus de soins sérieux abondent, la promiscuité et le manque de fournitures de bases sont la règle, de même que le recourt à l’intimidation (1), aux cellules d’isolement (entendez cachots) et le traitement des détenus en criminels dangereux lors de leurs transferts. Toutes ces méthodes n’ont qu’un seul but : briser la résistance des personnes internées en vue de leur expulsion.
Sous le Gouvernement Di Rupo, Maggie De Block, alors secrétaire d’État à l’asile et à l’immigration, avait déjà largement durci le système de politiques migratoires belge. Sous son ministère, les régularisations sur base de raisons médicales sont passées de 50% à 2% (2), une liste de «pays d’origine sûrs» permettant une procédure accélérée – et un refus quasi certain – a été établie, et les premiers rapatriements collectifs ont été effectués. Il ne s’agit ici que de quelques exemples.
Aujourd’hui, le gouvernement Michel Ier, en la personne de Théo Francken, a décidé d’aller plus loin. De manière assez laconique, l’accord de gouvernement précise : «les centres fermés seront étendus», et ce sans perdre de temps puisque l’objectif actuel est de créer 100 places supplémentaires dans les centres fermés pour l’année 2015, afin de pouvoir augmenter la capacité d’expulsion de 1000 personnes par an (3). La création d’ailes destinées aux familles (et donc aux mineurs) est également à l’ordre du jour (4). Par ailleurs, la procédure d’expulsion des personnes s’étant rendues coupables de petits méfaits tels les vols à l’étalage va être accélérée. Et tout en annonçant ces mesures scélérates, le cabinet Francken se gausse en annonçant avoir augmenté de 20% le nombre d’expulsion pour le dernier trimestre de 2014 !
A l’échelle européenne, la création de l’agence Frontex met en évidence l’approche répressive (et ici carrément militarisée) de la question des migrations. L’exemple des opérations du type Mos Maiorum, qui ont lieux à intervalles réguliers en Europe (5), est probant.
Or, il apparait clairement que l’approche répressive en matière de migrations est aussi criminelle qu’elle est inefficace.
Criminelle car le renforcement des contrôles frontaliers pousse les migrants à prendre toujours plus de risques pour éviter ces contrôles, en témoignent les innombrables drames en mer méditerranée (au moins 3.400 morts en 2014) (6) ; mais aussi car chaque années, des migrants sont renvoyés manu militari vers des pays où leur vie est en danger car ils ne remplissent pas les critères de régularisation mis en place par l’État.Inefficace car, d’une part, ni le renforcement des politiques répressives ni la multiplication des campagnes de dissuasion au cours des dernières années n’a fait diminuer les flux migratoires ; et car, d’autre part, l’histoire des migrations nous enseigne qu’aucune campagne de dissuasion, aucune répression et aucun contrôle des frontières n’ont jamais empêché les hommes de fuir des conditions de vie devenues intenables tant qu’il était possible d’espérer trouver mieux ailleurs.
Par ailleurs, il n’est pas rare que les migrants qui arrivent sur le sol européen mais qui se voient refuser leurs papiers tombent dans les mains de patrons peu scrupuleux ravis de profiter de leur détresse et de leur absence de droits pour les transformer en une main d’œuvre taillable et corvéable à merci. Cela instaure de plus une pression à la baisse sur l’ensemble des conditions de travail et de salaire.
Dans ce cadre, seul l’arrêt total des politiques impérialistes et néocoloniales dans les pays du monde néocolonial ainsi que le soutien aux luttes pour l’émancipation des masses et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence des puissances impérialistes, qu’elle soit politique ou économique, peut fournir une réponse adéquate à la croissance des flux migratoires et offrir à chacun la chance de se construire un avenir sans avoir à connaitre les affres de la migration.
En Belgique, les Étudiants de Gauche Actifs et le PSL défendent la régularisation de tous les sans-papiers et la fermeture de tous les centres fermés sur base de luttes actives à l’image de celles qu’ont connues les années 2004-2005.
C’est aux multinationales qu’il faut s’en prendre, par à leurs victimes !
Travailleurs, belges et immigrés, avec ou sans papiers, tous unis dans la lutte !
Notes
(1) A ce titre voir «La tension monte au centre fermé de Bruges» In : AlterEchos, n°362 (Juin 2013)
(2) http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_une-raison-medicale-ne-donne-plus-que-rarement-acces-a-la-regularisation?id=7824793
(3) Le Soir, 14/10/2014
(4) Le Soir, 14/10/2014
(5) http://www.rtbf.be/info/monde/detail_fin-de-mos-maiorum-une-operation-policiere-europeenne-tres-critiquee?id=8388085
(6) http://www.liberation.fr/monde/2014/12/10/pres-de-3-500-migrants-sont-morts-en-mediterranee-cette-annee_1160617 -
Tentative d’exclusion d’EGA-ALS à l’université de Gand
Juste avant la période d’examens, les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) ont été exclus du Politiek Filosofisch Konvent (PFK), cercle politique et philosophique de l’université de Gand. Il s’agit de la coupole regroupant toutes les organisations politiques d’étudiants reconnues par l’université. Les organisations d’étudiants de droite espèrent de cette manière pouvoir en finir avec l’organisation la plus active dans l’opposition à l’austérité, au racisme et à l’extrême-droite.Par Jeroen (Gand)
Manœuvres bureaucratiques…
Pour mener son attaque, la droite, sous la direction du Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond (KVHV, cercle des étudiants catholiques), utilise le sophisme selon lequel EGA ne peut prouver suffisamment d’activités. Beaucoup d’étudiants vont immanquablement s’étonner de cet argument puisque EGA a, à nouveau, été très actif en cette année académique. Notre présence a été remarquée dans le mouvement contre l’augmentation du minerval et pour organiser la solidarité avec le plan d’action des syndicats.
Nous avons listé pas moins de 25 activités, soit beaucoup plus que les 10 activités demandées. Les organisations d’étudiants de droite ont, cependant, utilisé de petites règles bureaucratiques et formalistes pour refuser ces activités. Bien qu’après leur tri, EGA pouvait encore prouver 10 activités (9 ont été acceptées et l’une d’entre elles a obtenu un nombre équivalent de votes pour et de votes contre), il a été décidé qu’EGA ne serait plus reconnu.
…et réglementation créative…
EGA a proposé de fournir des justificatifs supplémentaires, ce qui a été refusé à plusieurs reprises. Pourtant, la date limite pour rentrer le rapport annuel n’était que le 31 et pas le 11 décembre, date de la réunion.
De plus, l’exclusion d’EGA est largement disproportionnée. Le Vlaams Rechtsgenootschap (VRG) n’a perdu sa reconnaissance que pour un mois après l’intoxication alimentaire de plusieurs étudiants lors de leur baptême. Ensuite, lors de la réunion au cours de laquelle EGA a été exclu, les Jonge Europese Federalisten (JEF) (jeunes fédéralistes européens) n’ont subi aucune sanction alors qu’ils ne présentaient que neuf activités valables. En revanche, EGA perdrait sa reconnaissance pendant un an pour une formalité administrative ?!
La droite a fait montre de créativité concernant la réglementation pour parvenir à exclure EGA. Ce n’est d’ailleurs certainement pas un hasard si le président du PFK, Laurens Himpe (Jong N-VA), n’a pas jugé utile de rappeler les règles et d’indiquer, lors du vote, qu’il s’agissait d’une exclusion d’un an. Suite à cette décision, EGA a introduit un recours solide et détaillé auprès du conseil de l’université de Gand pour faire annuler l’exclusion.
…pour masquer les véritables intentions !
Pour les étudiants de droite, être actif politiquement à l’unif représente surtout un tremplin vers une “vraie carrière” au sein de l’establishment politique. Ils ne défendent pas une vie politiquement dynamique à l’université, ce à quoi EGA contribue sans le moindre doute. Ils veulent, au contraire, en rester au reflet sur le campus de la vie politique traditionnelle : en-dehors de la réalité quotidienne. Cela correspond parfaitement à leur conception élitiste de l’enseignement supérieur. Pour des organisations comme le KVHV, qui se décrit lui-même comme une “communauté de vie formant une élite avant-gardiste”, l’université n’est rien d’autre que l’endroit où sont façonnés les futurs cadres supérieurs.
Le KVHV défendait d’ailleurs également l’augmentation du minerval pour son effet élitiste. La large majorité des étudiants est cependant opposée à une augmentation du minerval et aux conceptions élitistes du KVHV. Il semble que la crainte de l’énorme potentiel d’un mouvement large contre l’austérité et pour un enseignement démocratique soit très profonde. C’est d’autant plus vrai depuis que les syndicats sont entrés en lutte contre la politique d’austérité asociale.
Les étudiants de droite jouent des coudes pour montrer leur loyauté envers l’accord gouvernemental et criminaliser la lutte à son encontre. Les Jong Open VLD se sont révélés via leur soi-disant “ligue pour le travail”, en se présentant comme ‘les défenseurs du “droit au travail”, même si ce droit est inexistant pour les plus de 600.000 chômeurs. De son côté, EGA a saisi chaque occasion pour donner forme à la protestation. À Gand, nous avons été à l’origine d’un mouvement réussi parmi les élèves du secondaire, qui ont organisé diverses actions, des sit-ins et une grève écolière couronnée de succès. Parmi les étudiants, nous avons toujours mis en avant la nécessité d’un plan d’action constructif discuté démocratiquement. Pendant les journées de grèves (régionale et nationale), EGA a organisé des actions de solidarité entre la jeunesse et la population active.
En lutte avec EGA
Voilà qui, à n’en pas douter, n’a pas échappé à la droite. Il s’agit de la véritable motivation derrière l’exclusion d’EGA. Le meilleur moyen de répondre à cette attaque est de renforcer nos actions. Ainsi, nous organisons, début mars, la manifestation antifasciste contre la NSV. La Nationalistische Studentenvereniging (Association des étudiants nationalistes, organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) organise chaque année une marche de la haine. Elle ne manquera certainement pas de cyniquement récupérer les évènements tragiques qui se sont produits en France pour défendre leur agenda raciste. Cela ne les a pas dérangés non plus d’exclure EGA avec leurs amis de droite tout en invoquant, en même temps, la liberté d’expression pour leur appel à la haine ! Après la période d’examens, EGA lancera une campagne pour le droit à la protestation, pour la reconnaissance d’EGA et contre le racisme et l’extrême-droite.
Pourquoi EGA est-il visé ?
EGA avait déjà été visé par la droite pour sa lutte conséquente contre le racisme et la division. Cette année académique, l’aversion à son encontre s’est renforcée du fait des actions menées contre l’austérité dans l’enseignement.
Dès que l’augmentation du minerval a été connue, EGA a pris l’initiative de faire entrer en action les écoliers et les étudiants. Cela a commencé avec une petite action auprès du rectorat de l’université de Gand. Ensuite, ça a grandi via des actions régulières, jusqu’à ce qu’un mouvement soit capable de mobiliser une grève écolière réunissant 800 jeunes Gantois dans les rues. Parmi les étudiants, nous défendions une lutte active tablée sur une implication de la base autour de revendications claires contre toute l’austérité. La manifestation nationale des étudiants début octobre a montré un énorme potentiel, mais parce que de nouvelles initiatives se sont fait attendre, celui-ci a été gâché.
Malgré tout, des dizaines d’écoliers gantois et un groupe d’étudiants se sont rendus, à notre initiative, à la manifestation syndicale nationale du 6 novembre lors de laquelle les jeunes étaient en tête du cortège. Lors des journées d’actions régionales et nationales, des écoliers se sont rendus aux piquets et à Blandijn, un piquet d’étudiants a été organisé. Cela a directement mis à mal l’argument selon lequel l’austérité serait nécessaire pour les jeunes et les générations futures. Si tel était le cas, pourquoi alors économiser sur tout ce que les jeunes jugent important et sur leur avenir ?
Les Étudiants de Gauche Actifs prônent une lutte conséquente contre la politique d’austérité. Ces dernières font glisser les conséquences de la crise sur la majorité de la population, tandis qu’une petite couche ne cesse de s’enrichir. EGA prône un programme anticapitaliste parce l’inégalité croissante inhérente au système actuel nuit à notre avenir. Il ne nous offre que misère sociale, violence, problèmes écologiques,… Nous luttons pour quelque chose de meilleur et savons que dans ce combat, nous avons besoin de l’unité de la base. C’est pourquoi nous luttons activement contre tout ce qui nous divise comme le racisme, l’homophobie ou le sexisme. Nous répondons à la haine qui divise par une solidarité active de la base.
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Tract de rentrée des Etudiants de Gauche Actifs (EGA)
Charlie Hebdo, militaires dans les rues, Pegida,… CONTRE LA HAINE ET LA TERREUR LA SOLIDARITÉ
L’attaque meurtrière d’une violence extrême contre Charlie Hebdo a provoqué le dégoût et la colère. Les rassemblements spontanés illustrent à quel point nous sommes attachés à la liberté d’expression, à la solidarité et aux droits démocratiques, conquis par les luttes du mouvement des travailleurs. Les organisations réactionnaires de droite comme Al-Qaïda et l’État Islamique ne défendent que l’oppression et l’exploitation. Leurs activités terroristes renforcent les préjugés et les tensions contre les immigrés et les musulmans.
L’establishment capitaliste instrumentalise le rejet du terrorisme en mettant en avant la nécessité d’une “union nationale” pour cacher leur absence de solution. Les opérations anti-djihadiste en Belgique ont été suivies de mesures sécuritaires et de surveillance de masse tels que la présence de militaires dans les rues. Les militaires dans les rues à Bagdad ou Kaboul n’ont jamais empêché les attentats. Ces mesures ne parviendront pas à supprimer la menace et pourront se retourner contre ceux qui luttent contre leur austérité.
Aucune unité n’est possible avec la classe capitaliste et les politiciens à sa solde : ce sont eux qui ont créé un terreau favorisant le développement du terrorisme. D’une part, ils mènent des guerres impérialistes qui – au contraire de la prospérité – sèment le chaos sur leur passage et d’autre part, des plans d’austérité qui s’abattent sur les travailleurs et les jeunes et accroissent les inégalités et la pauvreté : une partie croissante de la population se retrouve exclue et sans espoir d’avenir.
En l’absence d’une alternative visible basée sur la solidarité, cela accroît l’espace pour toutes sortes de courants extrémistes réactionnaires, des intégristes qui prétendent défendre une religion aux réactionnaires de droite islamophobes. Les activités de ceux-ci s’alimentent et se renforcent mutuellement. Ne laissons pas les Pegida (mouvement islamophobe en Allemagne combattu par des mobilisations de masse antiracistes) ou les néo-fascistes du NSV (organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang) prendre du terrain et diffuser leurs idées de division et de haine qui stigmatisent les immigrés.
Seule une lutte commune des travailleurs et des jeunes, d’origine belge ou immigrée, contre toutes formes de division et de discrimination (racisme, sexisme, homophobie,…) et contre les pénuries sociales et l’austérité, peut faire reculer les réactionnaires de tout bord. Construire une société tolérante, où chacun peut vivre comme il l’entend selon la culture, la philosophie ou la religion qu’il souhaite, nécessite de rompre avec ce système capitaliste putride qui n’offre aucune perspective positive pour la majorité.
GRÈCE – BELGIQUE : 2 OCCASIONS DE CASSER L’AUSTÉRITÉ EN EUROPE
Syriza arrive au pouvoir en Grèce
En votant Syriza, le peuple grec, confronté a une pauvreté de masse, a rejeté massivement l’austérité barbare imposée par la Troïka (FMI, BCE, UE) et les patrons grecs. La victoire de Syriza peut entraîner un effet boule de neige à travers l’Europe. L’annonce immédiate de mesures anti-austeritaires crée un grand enthousiasme : rétablissement du salaire minimum, arrêt de privatisations, accès aux soins et à l’électricité, réintegration du personnel licencié dans l’enseignement,…
Sous la pression de l’établishment capitaliste, la direction de Syriza a abandonné des revendications comme la répudiation de la dette pour une renégociation de celle-ci. Mais l’introduction de chaque mesure favorable aux travailleurs et aux jeunes poussera la confrontation avec les capitalistes vers l’avant. L’entrée en lutte des travailleurs pour récupérer leurs droits perdus ces dernières années pourrait pousser Syriza a évoluer plus loin à gauche.
Un deuxième plan d’action en Belgique ?
La meilleure manière de soutenir ce nouveau souffle anti-austérité n’est-elle pas de parvenir, dans notre propre pays, à faire tomber ce gouvernement des riches et toute la politique d’austérité ? Le premier plan d’action syndical a fait un carton. La manifestation du 6 novembre a réuni 150.000 personnes, du jamais vu depuis 30 ans ! Ce plan crescendo des grèves régionales vers la grève générale du 15 décembre a fait vaciller le gouvernement.
Nous devons pousser pour un deuxième plan d’action plus massif et plus dur, vers une grève générale de 48h avec une organisation depuis la base de tous ceux et celles qui s’opposent à l’austérité, via l’organisation d’assemblées dans les écoles, unifs et entreprises.
D’ici 2016, le 1% le plus riche détiendra plus que les 99% restants
Tel est le constat du dernier rapport d’Oxfam sur l’inégalité sans précédent entre riches et pauvres à travers le monde. Cet écart croissant ne concerne pas seulement une division entre pays pauvres et riches mais avec l’austérité, les inégalités croissent aussi de manière vertigineuse au sein des pays capitalistes avancés. En Belgique, le 1 % possèdent plus que les 50% les plus pauvres.
85 % des belges sont favorables à un impôt sur les grandes fortunes. Nous soutenons cette revendication. En couplant celle-ci à la nationalisation des banques et des secteurs clés de l’économie sous contrôle démocratique, il serait possible d’investir massivement dans le bien-être, les soins de santé et l’enseignement.
AGENDA
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MARX AVAIT RAISON! REJOINS EGA!
Nous voulons lutter contre le capitalisme, mais pas n’importe comment. Pour être efficaces, nous avons besoin d’une grille d’analyse qui nous permet de bien comprendre la situation présente, d’où elle provient, quelles sont ses contradictions internes, comment elle peut se modifier,… Parfois, de grands événements peuvent survenir de façon très abrupte, mais ce n’est pas pour autant que rien ne les annonçait !
Nous voulons, d’autre part, tirer les leçons du passé pour mieux renforcer les luttes d’aujourd’hui. Le combat contre l’exploitation capitaliste a déjà une riche histoire derrière lui concernant le programme, la stratégie et les tactiques nécessaires pour aller vers la victoire.
EGA, Étudiants de Gauche Actifs (ALS, Actief Linkse Studenten en Flandre) est l’organisation de jeunes du Parti Socialiste de Lutte (PSL). Elle se revendique du marxisme. Contrairement à l’image qu’en a donnée le totalitarisme stalinien, il ne s’agit pas d’un dogme rigide, mais au contraire d’une méthode flexible pour comprendre le monde et le changer. Nous défendons une alternative anticapitaliste basée sur le contrôle démocratique de la collectivité sur l’économie. Nous voulons une société orientée vers les besoins de la majorité de la population plutôt que vers les profits des super-riches, c’est ce que nous appelons le socialisme démocratique.
Rejoins-nous et construisons ensemble cette société
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Liège : Une centaine de personnes assistent à notre meeting consacré à Syriza
Ce 5 février, une centaine de personnes ont participé à Liège au meeting organisé par le Parti Socialiste de Lutte (PSL) et les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) au sujet de la victoire de Syriza en Grèce et des leçons à tirer pour la lutte anti-austérité en Europe.
Nous avons eu le plaisir d'accueillir pour l'occasion Maria Panagi, membre du secrétariat de Syriza Belgique. Il était initialement question d'écouter le député européen Georges Katrougalo, mais ce dernier est devenu ministre du gouvernement d'Alexis Tsipras…
A ses côtés se trouvait Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, qui s'est récemment rendu en Grèce, dans le cadre de la campagne électorale, auprès des camarades grecs du PSL, Xekinima.
De nombreuses questions sont venues de la salle au sujet de la dette publique, de la relation du nouveau gouvernement avec les masses, de la signification de cette victoire électorale pour le reste de l'Europe et tout particulièrement l'Espagne,… Il a aussi été question des parallèles entre la nouvelle situation en Grèce et l'Amérique latine du début des années 2000, notamment avec le Venezuela de Chavez.
Nous aurons encore d'autres occasion d'approfondir ces questions !
Photos : Jean-Claude et Loïc
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Protestations anti-austérité à la réception de Nouvel An du CD&V
Rapport : Fabian. Photos : Jean-Marie et Liesbeth
Hier, des étudiants du secondaire et du supérieur se sont réunis devant la réception de Nouvel An du CD&V, à Gand, afin de dénoncer l’augmentation des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur ainsi que les mesures d’austérité qui frappent l’enseignement. Des militants de la CSC étaient également présents pour protester contre les politiques d’austérité de même que des activistes de l’association pacifiste Vrede vzw qui s’opposent à l’achat de nouveaux avions de chasse F-35.La ministre flamande de l’enseignement, Hilde Crevits, a été accueillie par les jeunes au cri du slogan “Hilde Crevits, van ons krijg je niets!” (“Hilde Crevits, tu n’auras rien de nous!”). Au cours de sa première année à ce poste, elle veut sabrer 800 millions d’euros du budget de l’enseignement.
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[PHOTOS] Avec le peuple grec, pour en finir avec l’austérité! (2)
Quelque 300 manifestants se sont réunis ce samedi 17 janvier pour une manifestation de solidarité avec les luttes sociales qui se déroulent en Grèce et afin de protester contre l’austérité européenne. Cette manifestation voulait aussi réagir face à la véritable campagne de chantage et d’intimidation actuellement orchestrée par l’establishment capitaliste grec et européen dans le cadre des élections générales du 25 janvier prochain. Le parti de gauche Syriza pourrait bien arriver en tête et la possibilité d’un gouvernement de gauche est ouverte. Pour tous les tenants de la maxime selon laquelle “il n’y a pas d’alternative” à l’austérité, cette situation est un cauchemar. Pour tous les jeunes et les travailleurs, par contre, il s’agit d’une opportunité à saisir pour rompre avec la logique dominante en Europe à l’heure actuelle.
La manifestation a essentiellement regroupé des militants d’organisations de gauche et des activistes anti-austérité. Parmi les signataires de l’appel à manifester se trouvaient notamment : AnderEuropa, Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste, LCR-SAP, JOC, EGA-ALS, Mouvement politique des citoyens, PSL-LSP, Bruxelles Panthères, MOC Bruxelles, Jeunes FGTB; Mouvement VEGA, PTB-PVDA, CADTM, Jeunes anticapitalistes (JAC), Parti Communiste,…
Pour aider les les travailleurs et activistes grecs, ces actions de solidarité sont un premier pas. Mais la meilleure manière de soutenir ce nouveau souffle anti-austérité n’est-elle pas de parvenir, dans notre propre pays, à mettre en échec le gouvernement des riches de Charles Michel ?
Le premier plan d’action du front commun syndical (FGTB, CSC, CGSLB) qui nous a conduit à la grève générale nationale du 15 décembre a fait un carton. Chaque étape fut un succès, qu’importe la région ou le secteur. Ne nous méprenons pas ; si l’enjeu grec concerne toute l’Europe, il en va de même pour notre lutte. Depuis le début de la crise, aucun pays européen n’avait connu de grève générale annoncée deux mois à l’avance et préparée par une manifestation nationale de masse et une tournée de grèves régionales. Balayer par la grève le gouvernement austéritaire qui sévit en pleine capitale européenne, voilà qui frapperait les imaginations partout en Europe. Il nous faut un nouveau plan d’action en front commun syndical, un plan plus dur et plus massif. Rien ne pourrait mieux soutenir les efforts de nos camarades grecs, mais aussi espagnols, irlandais,…
=> [INTERVIEW] Vers un gouvernement Syriza ?
Photos : Daniel Borremans
Photos : Stavroula Gatsou
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STOP à la campagne d’intimidation contre la volonté des grecs d’en finir avec l’austérité !
Manif: Samedi 17 janvier – 14h Place Madou à Bruxelles
Beaucoup de Grecs se tournent aujourd’hui vers la possibilité d’un gouvernement Syriza, la formation de gauche en tête de tous les sondages pour les élections anticipées du 25 janvier, pour en finir avec les politiques d’austérité.
Opposons nous à l’ingérence des dirigeants de L’Union Européenne dans les élections en Grèce et leur campagne féroce d’intimidation et de chantage contre les électeurs. Angela Merkel, chancelière allemande, menace de sortir la Grèce de la zone euro pour punir les Grecs s’ils votent mal ; Mario Draghi, président de la BCE, menace de couper les liquidités à la Grèce ou encore Antónis Samarás, premier ministre grec sortant du gouvernement ND (droite) et Pasok (social-démocratie) a déclaré qu’avec une victoire de Syriza, la Grèce deviendrait similaire à la Corée du Nord.… Bref les Grecs ne pourraient choisir qu’entre la continuation de leur politique d’austérité ou le chaos et l’enfer sur terre.
Depuis 2010, des plans d’austérité brutale ont été imposés aux travailleurs et aux jeunes en Grèce par la Troïka (BCE, FMI et UE). Aujourd’hui, officiellement 6.3 millions de Grecs vivent sous le seuil de pauvreté (environ 400€ par mois). La résistance avec une trentaine de grève générale a été gigantesque. Un gouvernement de gauche avec et autour de Syriza en Grèce peut entraîner un regain de confiance pour les luttes des travailleurs afin de développer une alternative à l’austérité.
En Belgique, le gouvernement de droite de Michel 1er veut nous imposer la même tragédie qu’ont subi les Grecs ces 4 dernières années. Le 1er plan d’action des syndicats n’est qu’une première étape dans notre lutte pour faire tomber ce gouvernement et l’ensemble de la politique d’austérité.
EGA participe à la plateforme pour la manifestation de ce samedi 17 janvier, qui partira à 14h de la place Madou vers le parlement européen, en solidarité avec la lutte des travailleurs et des jeunes en Grèce et contre la campagne de peur de l’establishment européen. Rejoins-nous pour une alternative socialiste à l’exploitation capitaliste.
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INAMI : calmer le mouvement pour ne rien changer
Suite à une rencontre avec les ministres de l’enseignement supérieur des deux communautés (J-C. Marcourt et H. Crevits), la Ministre de la santé Maggie De Block a annoncé que les étudiants en médecine et en dentisterie, en pleine mobilisation depuis près de deux mois, auraient accès à un numéro INAMI. Mais qu’en est-il réellement ?Par Nicolas P.( Bruxelles)
Une solution partielle…
Si la Ministre a demandé aux doyens de « lisser » pour cette année (c’est-à-dire donner des numéros même si les quotas sont dépassés), il en va différemment pour les années ultérieures. Celles-ci, si elles dépassent les quotas, se verront accorder un numéro uniquement si un « lissage négatif » est appliqué, c’est-à-dire que ces numéros seront déduits dans le prochain quota (pour les diplômés post-2020). La situation finale est donc qu’aucun numéro supplémentaire n’est créé, et les étudiants n’ont à l’heure actuelle que des promesses sur la table, promesses d’autant plus scandaleuses qu’elles ne résolvent pas les problèmes principaux des soins de santé de ce pays.
Alors que la pénurie est démontrée par de plus en plus de chiffres officiels, et tangibles par tous les travailleurs de la santé, la Ministre préfère suivre les dogmes corporatistes et conservateurs de l’Absym, qui consiste à limiter le nombre de médecins et de dentistes pratiquant en Belgique.
« Diplômé recherche place de stage »
Une récente étude a montré que 43% des hôpitaux étaient actuellement dans le rouge (endettés de plus en plus chaque année…). Or, ce sont eux qui assument l’essentiel du coût de spécialisation des médecins (qui deviennent donc « assistants »). Une des revendications principales des étudiants lors de leurs mobilisations était un refinancement public des structures de stage. En effet, à quoi bon se retrouver avec un numéro INAMI si aucun hôpital ne peut prendre en charge la suite de la formation ?
Sur cet aspect-là encore, la Ministre fait l’autruche, et aucune réponse n’est apportée.
Sélection, sélection et re-sélection !
Tenace, la Ministre libérale a également demandé à la FWB de mettre en place, dès la rentrée 2015, une sélection à l’entrée des études de médecine et dentisterie.
L’opposition traditionnelle des organisations de gauche (et donc bien sûr des Étudiants de Gauche Actifs) et d’une partie des organisations étudiantes à la sélection à l’entrée des études (qu’il s’agisse d’un examen d’entrée ou d’une session de janvier hyper-contraignante) ne relève ni du caprice ni du dogme.
La Belgique possède un des enseignements secondaires les plus inégalitaires de l’OCDE. Sélectionner les étudiants, même en janvier, qui auront accès à l’apprentissage et à la formation ne va faire que perpétuer des inégalités sociales qui ne font que se creuser depuis une trentaine d’années. De plus, spécifiquement en médecine, le taux de prédictibilité de tels tests est extrêmement faible, les matières évaluées n’étant absolument pas celles qui seront nécessaire à être un bon médecin.
La capitulation comme seul horizon ?
Personne ne nie actuellement la nécessité de financer massivement les structures de stage. Personne n’ose remettre en cause les problèmes et injustices énormes causés par la sélection à l’entrée. Personne n’ose encore défendre le système actuel de numérus clausus et de panification centralisée tels qu’ils sont gérés pour l’instant. Malgré cela, beaucoup sont tentés de capituler. Admettre que « c’est comme ça » et cesser toute forme de contestation.
Mais face aux corporatistes de tous poils, aux ailes conservatrices et néolibérales de la politique belge, et à l’abdication de certaines organisations étudiantes, il est nécessaire de continuer à revendiquer ce qui est juste ! Un système d’éducation égalitaire, fondé sur l’amélioration des compétences et pas sur la concurrence, un système de soins de santé de qualité pour tous et pas à deux vitesses, pour une société juste, tout simplement.
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Bruxelles : Retour sur les luttes dans les écoles
Le 6 novembre dernier, la manifestation syndicale a ramené énormément de monde, d’horizons très divers. Il y avait des ouvriers, des pompiers, des dockers, des enseignants, des chercheurs, etc. Mais il y avait aussi de nombreux jeunes et étudiants. Et notamment des étudiants du secondaire. Ainsi, les écoles de Gand étaient bien représentées et très motivées… Juste derrière, les étudiants des écoles secondaires bruxelloises criaient les slogans “Tous ensemble, tous ensemble ! Grève générale !” et le piquet entier des jeunes de l’Athénée Charles Janssens (ACJ) s’est encore agrandi au fil de la journée. Des étudiants de l’Athénée royal Jean Absil, de l’école Decroly et de Jaqmain étaient aussi bien présents.
EGA et ses sections dans les écoles va continuer les mobilisations au niveau de l’enseignement inférieur. Avec une telle participation de nos membres mais aussi d’étudiants non-organisés, nous savons que cela ne sera pas une difficulté.
Voici la lettre ouverte écrite à l’ACJ par des étudiants soutenus par les Étudiants de Gauche Actifs et qui a été distribuée quelques jours avant la manifestation nationale :
Nous savons que…
Les enseignants ont fait un arrêt de travail ce jeudi 23 octobre dernier et qu’ils vont faire grève et manifester ce jeudi 6 novembre. Pourquoi ? Les retraites des enseignants des enseignants sont menacées. Mais celles de tous les travailleurs aussi. En effet le gouvernement fédéral voudrait allonger le temps où l’on doit travailler jusqu’à 67 ans ! Maintenir jusqu’à cet âge les gens au travail est une aberration quand on sait le nombre de personnes au chômage bat des records en Belgique (surtout parmi la jeunesse). Il n’y a pas que les retraites qui sont aujourd’hui en danger. Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (qui s’occupe principalement de l’Enseignement et de la Culture) a décidé de faire des coupes budgétaires à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros rien que pour les 2 ans qui arrivent ! (140 millions rien que pour l’année 2015) Alors que cela fait 20 ans que l’enseignement est constamment sous-financé. Par contre, ce qui n’a pas diminué c’est le nombre d’étudiants. Au contraire celui-ci n’a fait que grimper. De plus, l’enseignement en Belgique est l’un des plus inégalitaires des pays industrialisés du monde. Donc ce dont notre enseignement a besoin c’est avant tout des investissements publics. Or, maintenant, c’est le chemin contraire qui est pris par les autorités communautaires au détriment des enseignants, de l’ensemble du personnel, des étudiants, des parents, de la qualité de l’éducation et de la société. Mais, comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement fédéral compte faire aussi des coupes drastiques dans l’administration, le chemin de fer, l’administration et la santé. Les économies s’élèvent à hauteur de 8 milliards d’euros . Il décide en même temps de mener des politiques d’immigration plus dures, des politiques sécuritaires encore plus répressives et il s’en prend aux droits démocratiques et syndicaux. Au niveau économique et social, le gouvernement s’engage à lutter contre la pauvreté… et en même temps veut geler les salaires et faire un saut d’index (l’index est le mécanisme qui permet l’ajustement des salaires par rapport à l’augmentation des prix) ! Il a décidé de baisser les cotisations sociales venant des entreprises et de donner toute une autre série de cadeaux fiscaux aux grosses sociétés. Le gouvernement compte aussi acheter des avions militaires F-35 qui vont coûter 6 milliards d’euros minimum.
C’est pour cette raison que nous sommes tous concernés. Notre enseignement, notre avenir, nos hôpitaux, notre protection sociale et notre société sont en jeux. À nous de défendre notre démocratie déjà si malmenée, notre droit à un accès aux études supérieures. De plus, nous ne faisons qu’appliquer le projet d’établissement que l’Athénée Charles Janssens s’est fixé : être des citoyens acteurs et critiques du monde dans lequel nous vivons. Et c’est pour cette raison que nous lançons cet appel à l’action et à la participation à la manifestation de ce jeudi 6 novembre. Ce ne sera pas une manifestation ordinaire. Tout le pays sera mobilisé, des gens de toute la Belgique vont venir manifester pour porter de nombreuses revendications. On attend minimum 100 000 personnes. Ce n’est pas la crise pour tout le monde : depuis 2000 la richesse mondiale a doublé. Mais les inégalités sociales ont explosé. Ainsi « entre mars 2013 et mars 2014, le patrimoine cumulé des 85 personnes les plus riches du monde a augmenté de 668 millions de dollars par jour, ou de près d’un demi-million par minute, indique l’organisation Oxfam. Par ailleurs, ces mêmes 85 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, rappelle l’ONG dans son rapport consacré aux inégalités économiques à l’échelle de la planète » «Sept personnes sur dix vivent dans un pays dans lequel l’écart entre les riches et les pauvres est plus grand qu’il y a 30 ans, et le nombre de milliardaires dans le monde a plus que doublé depuis la crise financière», constate l’organisation. Or ces inégalités «freinent la croissance économique, augmentent la criminalité et anéantissent les espoirs et les ambitions de milliards de personnes» . Pourtant d’autres politiques sont possibles : une fiscalité plus juste et plus équitable, la nationalisation de secteurs stratégiques de l’économie (comme les banques, l’énergie, etc) avec contrôle démocratique, le non-paiement de la dette publique, l’augmentation des salaires et des minimas sociaux… Alors que « les mesures d’économies », les « sacrifices », la « rigueur », l’austérité et les coupes, ça ne fonctionne pas.
La lutte paie ! Si nous sommes nombreux à nous mobiliser nous pourrons arracher ces victoires. L’action en elle-même consiste à venir à la première de cours et ensuite à 8:50 rendez-vous pour une assemblée générale (où tout le monde est le bienvenu, étudiants et salariés de l’ACJ). Prendra place alors un débat démocratique où on expliquera pourquoi nous faisons grève. Nous proposerons aussi de décider comment nous appliquerons notre solidarité et comment être aux côtés des travailleurs. Nous nous faisons déjà l’écho d’un début de réponse à cette question : il faut participer à la manifestation que les syndicats organisent à Bruxelles. Venez absolument à votre première heure de cours. Ensuite rdv à l’AG. Notre but est de mobiliser les étudiants de l’ACJ de la 3ème à la 6ème en priorité.
RATER DES COURS, CELA NE NOUS INTÉRESSE PAS !
SAUVER NOTRE ENSEIGNEMENT POUR ÉTUDIER DANS DE BONNES CONDITIONS, C’EST POUR CELA QUE NOUS AGISSONS !
Si nous avons signé c’est non seulement pour être plus efficace dans la mobilisation mais aussi parce que nous considérons que nous n’avons pas à nous cacher pour défendre nos idées, notre avenir et pour être solidaires avec les travailleurs de l’ACJ ainsi qu’avec nos proches et la population qui subit une politique injuste, inefficace et cruelle. Nous savons que juridiquement les étudiants n’ont pas le droit de grève. La loi ne reconnait pas ce droit au mouvement étudiant. Nous savons aussi que les lois changent quand les gens se battent justement pour leurs droits et leur liberté.
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Liège : Visite des piquets et manif’ avec le comité ESAS
Ce lundi 1er décembre, la province de Liège était paralysée par une grève régionale, à l’instar de celles de Namur, de Flandre Orientale et de Flandre Occidentale. Il s’agissait de la seconde journée de grève régionale du plan d’action syndical. Ces grèves font suite à la manifestation massive du 6 novembre et précèdent la grève générale nationale du 15 décembre prochain. A Liège, un comité étudiant de solidarité avec les grévistes a été constitué, avec la participation enthousiaste des Etudiants de Gauche Actifs. Ce lundi, ils ont commencé par tenir piquet devant leur école (l’Ecole Supérieure d’Action Sociale) avant de se rendre sur divers piquets, en solidarité (Médiacité, Belgacom et SNCB). Par la suite, ils ont pris part à la manifestation d’un peu plus de 300 personnes qui a répondu à l’appel de soutien à la grève de l’Alliance pour des Alternatives à l’Austérité (AAA, initiative notamment soutenue par EGA) et du réseau Stop Article 63§2.
Photos : Marisa

