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  • Envoyons la facture de la crise dans l'autre direction

    IL EST TEMPS D’AVOIR DES REPRÉSENTANTS POLITIQUES POUR ET PAR LE MONDE DU TRAVAIL

    Personne ne pense que la politique communale est plus propre. D’après la liste des mandats publiée par le Moniteur belge, il apparaît que ce sont surtout les politiciens locaux qui sont des cumulards, et peuvent jouir d’un bon pactole. Alors que celui qui bosse au noir, parce qu’il reste encore une bonne partie du mois à vivre quand son salaire est dépensé, est accusé de ‘‘fraude sociale’’, les politiciens traditionnels, quant à eux, peuvent en toute légalité accumuler de généreux salaires avec leurs mandats rémunérés. Ça, c’est une politique pour les riches !

    Par Els Deschoemacker

    STOP au cumul des mandats ! Pour des représentants politiques qui gagnent le salaire d’un ouvrier qualifié !

    STOP aux projets de prestige – pour une politique d’investissements publics qui répond aux besoins réels de la population!

    Les familles à la recherche d’un logement social, d’une crèche publique, d’un accueil pour personnes handicapées (etc.) arrivent, de plus en plus souvent, directement au bas d’une longue liste d’attente. Pour résoudre ce problème, les politiciens établis disent ne pas avoir d’argent. Toute leur attention va aux détenteurs de capitaux à la recherche d’investissements lucratifs. Les villes connaissent des projets de prestige et de city-marketing sans cesse plus ambitieux. Et quand, enfin, il est question d’investissements dans les soins aux personnes âgées ou dans l’enseignement, on parle invariablement de partenariat public-privé, un principe où la collectivité va payer plus cher des services de qualité moindre.

    À quand des politiciens représentant les travailleurs ?

    Ce qu’il nous faut, ce sont des représentants politiques qui ne considèrent pas leur position élue comme un moyen de faire une carrière bien juteuse tout en aidant leurs amis capitalistes. Ce qu’il nous faut, ce sont des partisans de la lutte pour une politique réellement socialiste, pour des services publics communaux qui ont pour principale priorité de répondre aux besoins criants de la population.

    Ce que les politiciens traditionnels disent maintenant (pour autant qu’ils disent quelque chose) est bien différent de ce qu’ils feront une fois élus. Le PSL veut d’ores et déjà avertir des coupes budgétaires qui frapperont les services sociaux et l’emploi communal dans notre proche avenir. Le naufrage de Dexia et la dépendance vis-àvis de ses dividendes ont laissé de nombreuses communes avec une sévère gueule de bois. Ce sera à nouveau à nous de payer. Nous n’avons pas à l’accepter ! Car les choses peuvent être différentes. Tous les acquis sociaux dont nous disposons aujourd’hui sont le fruit de grandes luttes, et c’est de cette manière que nous les défendrons et les élargirons. Dans ce combat, pouvoir compter sur des représentants politiques qui sont de notre côté et qui peuvent renforcer la lutte peut faire une grande différence.

    À Bruxelles, nous participons aux listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique, avec également des candidats de Syriza (Grèce) et du Socialist Party (Irlande). Dans le Hainaut, nous participons aux listes ‘‘Front de Gauche’’ (à Charleroi et La Louvière), soutenues par le Parti Communiste et le PSL. À Liège, nous participons à la liste déposée par la coopérative politique ‘‘Verts et à gauche’’ (VEGA), sur laquelle seront également présents divers candidats du Mouvement Socialiste et du Mouvement politique des objecteurs de croissance. En Flandre, Rood! (Rouge) est sorti du SP.a, l’équivalent flamand du PS, et veut rassembler les forces à l’extérieur de ce parti en un nouveau mouvement politique. Nous serons présents avec Rood! notamment à Gand et à Anvers. Là où nous ne sommes pas présents, nous appelons à voter pour des syndicalistes et des militants issus du mouvement ouvrier.

  • Choisir entre ‘‘rigueur’’ et austérité ? Un seul mot : Résistance !

    Les mauvaises nouvelles sont pour après le 14 octobre. Ensuite, le budget fédéral sera présenté à la Commission Européenne et l’austérité frappera encore, des Régions jusqu’aux communes. Actuellement, les partis établis se taisent dans toutes les langues concernant les trous à combler. Ils attendent que le 14 octobre soit passé pour une fois de plus nous présenter la facture d’une crise que nous n’avons pas provoquée.

    Tract général du PSL pour les élections communales du 14 octobre

    Tract en version PDF

    L’austérité à tous niveaux

    L’économie du pays faiblit à nouveau, jusqu’à se contracter. Résultat : plus de chômage et moins de revenus pour les autorités. Il est possible que jusqu’à un milliard d’euros soit encore assaini des budgets de l’Etat d’ici la fin de cette année, en plus des précédentes mesures antisociales notamment contre les pensions et les allocations de chômage.

    Au niveau régional ou de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les moyens manquent pour tous les besoins fondamentaux, tant pour les logements sociaux, que les transports publics ou l’enseignement. Nous pouvons voir au quotidien ce que cela signifie : diminution de la qualité du service à la STIB ou aux TEC, manque de places dans les écoles, listes d’attentes à rallonge pour les logements sociaux, les soins de santé ou les crèches publiques,… Il nous sera bientôt possible de figurer sur liste d’attente de la crèche jusqu’à la maison de repos !

    Au niveau communal également, le manque de moyens règne en maître, notamment suite au désastre de Dexia : 39% des communes wallonnes sont dans le rouge, tout comme la moitié des bruxelloises et 70% des flamandes.

    Dans l’actuel contexte de politique européenne d’austérité drastique – responsable du naufrage des conditions de vie des populations grecques, espagnoles ou italiennes – aucune reprise économique n’est attendue. Pourtant, tous les partis traditionnels continuent d’approuver la logique d’assainissement des finances visant à nous faire payer une crise dont nous ne sommes en rien responsables.

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    En juin dernier, une délégation du PSL s’était rendue en France pour participer à la “Marche contre l’austérité et le fascisme” et soutenir la candidature de Jean- Luc Mélenchon (Front de Gauche) contre celle de Marine Le Pen (Front National) aux élections législatives.

    Préparons la résistance !

    Nous avons besoin de bons emplois (notamment pour assurer que nos jeunes ne soient pas une génération perdue), de logements sociaux abordables et de bons services collectifs (crèches,…). Mais les partis établis préfèrent négliger ces domaines en faveur de projets de prestige destinés à attirer des touristes et une population plus riche. Pendant ce temps, une couche croissante de la population voit ses perspectives d’avenir s’évaporer. Fautil dès lors s’étonner que les problèmes deviennent plus explosifs dans cette société sans cesse plus dure ?

    Combattre les divers manque de moyens et l’insécurité, cela signifie combattre la politique d’austérité. Partout en Europe grandit la colère contre cette logique, ce qui a abouti aux grèves générales grecques ou encore au mouvement des Indignés et à la lutte des mineurs des Asturies en Espagne. Ici aussi, nous devons prendre le chemin de la lutte ! Nous devons nous battre, tant dans les rues que dans les entreprises et sur le plan politique.

    Le Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij (PSL-LSP) veut jouer un rôle actif dans ce processus. Nous stopperons d’autant mieux cette avalanche d’assainissements si nous nous y prenons avant que notre niveau de vie ait rejoint celui des Grecs. Lutter activement contre cette politique implique de discuter d’un instrument politique. Nous pensons nécessaire que les opposants au néolibéralisme s’unissent dans un parti ouvert et démocratique respectant les diverses personnalités et tendances regroupées en son sein.

    Les travailleurs, les chômeurs, les pensionnés, les jeunes,… ont besoin de leur propre relais politique, avec des représentants qui, contrairement aux politiciens établis, ne gagneraient pas autant qu’un manager, mais l’équivalent du salaire moyen d’un travailleur.

    C’est dans ce cadre que nous allons participer à ces élections sur des initiatives unitaires locales ouvertes regroupant des syndicalistes, des militants politiques ou associatifs et diverses organisations de gauche. Nous voulons développer le débat en faveur d’une coordination unitaire à la gauche du Parti ‘‘Socialiste’’ et d’Ecolo pour les élections législatives de 2014. A Bruxelles, nous participons aux listes unitaires ‘‘Gauches Communes’’, soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique, avec également des candidats de Syriza (Grèce) et du Socialist Party (Irlande). Dans le Hainaut, nous participons aux listes ‘‘Front de Gauche’’ (à Charleroi et La Louvière), soutenues par le Parti Communiste et le PSL. A Liège, nous participons à la liste déposée par la coopérative politique ‘‘Verts et à gauche’’ (VEGA), sur laquelle seront également présents divers candidats du Mouvement Socialiste et du Mouvement politique des objecteurs de croissance.

    En Flandre, Rood! (Rouge) est sorti du SP.a (l’équivalent flamand du PS) et veut rassembler les forces à l’extérieur de ce parti en un nouveau mouvement politique. Nous serons présents avec Rood! à Gand et à Anvers. Nous serons également sur les listes LSP-Rood! à Keerbergen, LSP à Termonde et LEEF! A Zottegem.

    ‘‘Qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.’’ (Bertolt Brecht)

    Ce pour quoi nous luttons

    Le PSL défend un programme qui se base sur les intérêts de la majorité de la population. Les possibilités technologiques et les richesses sont plus que suffisantes pour les satisfaire. Quelques points centraux :

    • De l’EMPLOI pour tous. Alors que le chômage atteint des proportions dramatiques, certains doivent prendre des pilules pour supporter leur charge de travail et d’autres ont besoin de deux jobs pour parvenir à la fin du mois. Au lieu de répartir le chômage, il faut répartir le travail disponible ! C’est possible, en diminuant le nombre d’heures de travail par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Nous défendons la résistance active contre tous les licenciements et la création de bons emplois avec lesquels il est possible de faire face à l’avenir.
    • Des SERVICES PUBLICS pour tous. Privatisations et libéralisations entraînent de moins bons services qui coûtent plus chers. Énergie, transports en commun, poste, crèches, soins de santé,… sont autant de services essentiels que la collectivité doit avoir en main afin de les développer et non de les sacrifier pour les profits. Les assainissements de ces dernières années ont déjà réalisé de grands trous dans notre tissu social, laissant de plus en plus de gens sur le bord de la route. Il nous faut plus de moyens publics pour de meilleurs services publics !
    • Des LOGEMENTS SOCIAUX abordables. Un programme de construction de logements sociaux est urgent. De plus, cela ferait pression à la baisse sur les loyers du privé. Les logements sociaux doivent être dans les mains du public et de bonne qualité. Les loyers ne doivent pas dépasser 20% du revenu des ménages.

    Les moyens existent-ils ?

    Une alternative socialiste

    Chaque acquis issu des luttes ouvrières passées est en danger. Le capitalisme est en crise systémique et n’a plus à offrir que chômage, pauvreté, guerre et dégradation de l’environnement pour la majorité. Pourtant, les capacités technologiques et les richesses n’ont jamais été aussi grandes.

    Le PSL se bat pour une alternative socialiste où la richesse créée par les travailleurs reviendra à la société toute entière au lieu de disparaître dans les poches des actionnaires et autres spéculateurs. La nationalisation des secteurs clés de l’économie est une première étape pour assurer un contrôle démocratique de la finance ou de l’énergie, entre autres. Nous sommes pour le socialisme démocratique, pour que la production soit organisée en fonction des besoins de la majorité et non en fonction des profits d’une infime minorité.
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    Il y a bien de l’argent pour les énormes projets de prestige avec lesquels les villes et les communes veulent attirer les touristes et les habitants riches.

    Il y a bien de l’argent chez cette infime élite mondiale de super-riches qui avait au moins 17.000 milliards d’euros sur ses comptes dans des paradis fiscaux en 2010. Les chercheurs qui ont dévoilé ce chiffre ont déclaré : “Le monde possède une énorme montagne de richesses financières qui pourrait être utilisée pour solutionner les problèmes majeurs sur Terre.”

    Il y a bien de l’argent chez ces 14 entreprises du Bel20 qui ont réalisé un bénéfice net de 7 milliards d’euros les 6 premiers mois de cette année. Les grandes entreprises réalisent chaque année des milliards d’euros de profit et reçoivent en plus des cadeaux fiscaux comme les 4,25 milliards d’euros de déduction des intérêts notionnels en 2011. Il existe en plus une fraude fiscale d’environ 30 milliards d’euros par an.

    Des moyens, il y en a, mais les capitalistes assurent qu’il est impossible que les richesses produites dans la société servent à satisfaire les besoins de la majorité de la population. Ce système capitaliste est incapable de parvenir à un programme social qui rencontre les besoins réels et n’en a que faire. Un tel programme n’est possible que si la masse de la population active s’organise et lutte pour ôter les richesses de la société des mains de ceux qui se les accaparent aujourd’hui pour les remettre à ceux qui les produisent : les travailleurs.

    Seul un système garantissant que les richesses de la société soient aux mains de cette société elle-même peut rendre cela permanent. C’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique, une société basée sur la planification démocratique de l’économie.

    Ce que nous pensons :

    “Même les communes cherchent l’argent principalement dans les poches de la population ordinaire, tout en protégeant les privilèges des plus riches. Pourtant, les communes pourraient aller chercher leurs moyens parmi ce 1% de super-riches, les capitalistes et les spéculateurs. Mais les communes sont dirigées par ces mêmes partis au pouvoir à tous les niveaux. Pour nous y opposer, nous devons commencer à rassembler les forces qui veulent lutter contre l’austérité.”

    ANJA DESCHOEMACKER, tête de liste de Gauches Communes à Saint-Gilles

    “À Charleroi, il y a seulement un emploi disponible pour 40 chômeurs. Il faut s’attaquer au chômage, pas aux chômeurs. Ce qu’il faut, c’est des emplois de qualité pour tous. La commune pourrait montrer l’exemple en lançant un vaste programme de travaux publics répondant aux besoins urgents de la population, construction et rénovation des logements, des crèches, des écoles,… Mais aussi en diminuant le temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires pour l’ensemble des travailleurs communaux. Ce ne sera possible que si nous nous décidons à aller chercher l’argent là où il est, dans les poches du patronat !”

    STEFANIE LAGAE, candidate sur la liste Front de Gauche à Charleroi

    “Aujourd’hui, à Liège comme ailleurs, seule manque la volonté politique pour réquisitionner les dizaines d’immeubles inoccupés qu’on laisse pourrir pour spéculer et qui pourraient très bien abriter les nombreuses familles en attente d’un logement social. Faute de responsables politiques qui défendent nos interêts, c’est nous, travailleurs, qui devons nous mobiliser pour imposer une politique qui réponde à nos besoins.”

    SIMON HUPKENS, candidat sur la liste VEGA à Liège


    Faites campagne avec nous !

    Il y a des candidats du PSL à Bruxelles à Saint-Gilles (Gauches Communes), Ixelles (Gauches Communes), Anderlecht (Gauches Communes) et Jette (Gauches Communes) ; en Wallonie à Liège (Vega) et Charleroi (Front de Gauche) et en Flandre à Gand (Rood!), Anvers (Rood!), Termonde (LSP), Zottegem (LEEF!), Keerbergen (LSP-Rood!). Là où nous ne sommes pas présents, nous appelons à voter pour des syndicalistes combatifs et des candidats issus du mouvement ouvrier.

    Le Parti Socialiste de Lutte n’est pas actif qu’au moment des élections. Nous sommes impliqués au quotidien dans des luttes, mouvements et campagnes sur les lieux de travail, dans les quartiers et parmi la jeunesse. Contre la crise du capitalisme, il nous faut une gauche ouverte et unifiée. Le PSL veut participer à sa construction. Soutenez nos campagnes financièrement, participez à nos activités ou mieux : rejoignez-nous ! Numéro de compte: 001-2260393-78 du LSP. Pour plus d’infos / devenir membre, contactez-nous via info@socialisme.be ou au 02/345.61.81.

    Prenez un abonnement à ‘Lutte Socialiste’! Désirez-vous lire chaque mois nos rapports et nos analyses? Un abonnement à notre mensuel revient à 20 euros pour 12 numéros (soutien : 30 ou 50 euros). Il vous est également possible de verser un ordre permanent d’au moins 2 euros par mois. Versez cela sur n° de compte 001-3907596-27 de ‘Socialist Press’ avec pour mention “abonnement”. Bonne lecture !

    Rejoignez le PSL ! Le PSL-LSP essaye le plus possible d’impliquer ses membres dans l’activité. Nous tenons des réunions de discussion politique hebdomadaires et menons campagne sur les lieux de travail, dans les quartiers, aux universités, aux écoles,… Voulez-vous également jouer un rôle actif contre le capitalisme? Rejoignez-nous aujourd’hui, contactez-nous pour une discussion avec un militant! info@socialisme.be 02/345.61.81.

  • Communes : Il existe une alternative à l’avalanche d’austérité!

    En raison des prochaines élections communales, les autorités communales tentent désespérément de combler leur budget sans trop ouvertement devoir recourir à des mesures d’austérité. Les Sanctions Administratives Communales (SAC) servent de revenus additionnels, tout comme les impôts cachés sur l’énergie, l’eau et la télédistribution ou encore la vente du patrimoine communal. Toute une série d’autorités communales seront ‘‘soudainement’’ exposées à de nouveaux déficits dès le 14 octobre prochain, et nous serons confrontés à une avalanche de coupes budgétaires et de nouvelles taxes.

    Par Tim (Bruxelles)

    La situation financière des autorités communales est problématique, c’est un fait bien connu. Tant ‘‘l’Union des Villes et Communes de Wallonie’’ (UCVW) que sa contrepartie flamande le ‘‘Vereniging van Vlaamse Steden en Gemeenten’’ (VVSG) ont récemment tiré la sonnette d’alarme. Le VVSG a dénoncé que 53% des bourgmestres flamands prévoient d’augmenter les impôts au cours de la prochaine législature et que 64% veulent économiser dans les dépenses communales. 70% des communes flamandes ont clôturé l’année 2011 avec un déficit tandis que l’UCVW a calculé que 39% des communes wallonnes sont confrontées à un déficit structurel (chiffre que ne prend pas encore compte des conséquences de la chute de Dexia et du Holding Communal). L’UCVW prévoit que la législature 2013- 2018 sera dominée par la ‘‘stricte rigueur budgétaire’’, description qui a l’avantage de ne pas parler ‘‘d’austérité’’.

    A Bruxelles, la moitié des communes a terminé l’année 2011 dans le rouge, un chiffre qui n’a pu être obtenu qu’avec la dotation spéciale de 30 millions d’euros octroyés chaque année aux communes par la Région Bruxelles Capitale. Sans cette prime, seule la commune d’Uccle aurait terminé en boni !

    Les élections communales passées, les communes devront faire le bilan de la débâcle de Dexia et des dividendes du Holding Communal qu’elles ne recevront plus. Il y aura aussi l’explosion des dépenses des CPAS en conséquences des exclusions des allocations de chômage, ou encore le dossier des pensions du personnel communal statutaire. Ces dernières décennies, les communes ont systématiquement remplacé les statutaires par des contractuels, des faux statuts ou de l’intérim. Le résultat est que de moins en moins de fonctionnaires statutaires contribuent aux pensions de leurs anciens collègues et les coûts supplémentaires pour les communes sont très importants. ‘‘En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts’’ disait déjà Daniel Defoe dans son ‘‘Histoire politique du Diable’’. Après les élections, nous devons nous attendre à de nouveaux impôts et à une vaste opération d’austérité communale.

    Beaucoup d’autorités communales affirment laconiquement qu’il n’existe pas d’alternative. Prisonniers de la logique capitaliste, ils partent de l’idée d’un budget fixe, à partir duquel il faut absolument économiser ou désespérément rechercher de nouveaux revenus, bien souvent parmi la travailleurs, les jeunes et les allocataires sociaux. En tant que marxistes, nous refusons d’accepter cette logique : nous partons toujours des besoins réels pour y répondre en cherchant l’argent là où il se trouve. Le PSL participera aux élections d’octobre dans plusieurs communes, généralement dans le cadre de coalitions anti-austérité plus larges. Nous aurons ainsi des candidats sur les listes de Rood ! en Flandre, de Gauches Communes à Bruxelles, du Front de Gauche à Charleroi et La Louvière. A chaque fois, nos candidats défendent un programme identique : un projet ambitieux de construction de logements sociaux, de crèches publiques, d’écoles et de parcs, avec une augmentation des moyens alloués à la jeunesse et à la culture. Nous revendiquons aussi de meilleurs statuts et salaires pour le personnel communal, la généralisation de la fonction statutaire, l’instauration de la semaine de travail des 32 heures avec embauches compensatoires et sans perte de salaire afin d’assurer le meilleur fonctionnement des services à la population.

    Nous nous opposons aux coûteux projets de prestige et appelons les communes à lancer une campagne pour pousser les autorités à aller chercher l’argent chez les spéculateurs et les multinationales. Nous basons notre approche sur les diverses expériences de nos camarades britanniques qui, au début des années ’80, avaient gagné une majorité politique au conseil communal de Liverpool et qui se sont mis à la tête d’une campagne nationale contre les mesures d’austérité du gouvernement Thatcher contre les communes. Une telle campagne est également possible chez nous : après le 14 octobre, les autorités communales devraient introduire des budgets déficitaires afin de répondre aux besoins réels précédemment évoqués. Une coalition de communes refusant de participer à la politique d’austérité et appelant la population à exiger des moyens des autorités fédérales et régionales pourraient récupérer les sommes que les communes ont perdues suite aux décennies de politique néolibérales. Nous pensons ici au coût de la privatisation du secteur énergétique ou aux cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises et les super-riches, qui n’utilisent leurs profits que pour spéculer.

    Une telle campagne devrait être portée par des comités d’action dans tous les quartiers et les entreprises des communes, et mener campagne pour que d’autres communes rejoignent ce combat. Ainsi, les politiciens bourgeois ne pourraient plus se cacher derrière leurs palabres sur les divers niveaux de compétence.

    A Liverpool, cette campagne a rencontré le succès : 4800 nouvelles maisons sociales ont été construites (7.000 autres ont été rénovées) de même que 6 nouvelles crèches, 17 écoles primaires, 5 centres sportifs. La ville a embauché 2.000 travailleurs de plus. Si une telle chose était possible à l’époque de Margaret ‘‘Dame de Fer’’ Thatcher, quelle peut bien être l’excuse de nos politiciens pour ne pas faire de même aujourd’hui ? Votez pour les candidats du PSL dans votre ville ou votre commune, et construisez avec nous au cours des années à venir une coalition anti-austérité dans chaque ville et commune !

  • Le gouvernement Papillon fête ces 6 mois : de la chrysalide est sorti un monstre social

    Le gouvernement Di Rupo a tiré le bilan de ses 6 premiers mois. Avec un sens de la modestie incomparable, le ministre des finances Steven Vanackere a déclaré que la Belgique est un ‘‘Top Performer’’. Le Premier Ministre a quant à lui présenté son gouvernement comme étant ‘‘un gouvernement de la confiance et de l’espoir’’. La seule ombre au tableau qui vient ternir ce magnifique bilan, c’est l’opposition croissante à la politique d’austérité partout en Europe. En Belgique, le PS est descendu de 6% dans les sondages, mais c’est en fait la majorité des partis traditionnels qui sont à la peine dans les sondages d’opinions. Cela explique peut-être la colère de Di Rupo contre les syndicats et le mouvement social !

    Par Alain (Namur), article tiré de l’édition d’été de Lutte Socialiste

    Selon Di Rupo ‘‘le gouvernement a réalisé un travail titanesque… Démiurgique…’’ Il a beau citer tout les chiffres qu’il veut pour tenter de faire croire aux Belges que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, cela n’empêche pas 66 % des Belges de penser que le système socio-économique ne les rassure pas (baromètre Le Soir).

    Le gouvernement Papillon a de fait réalisé un travail démiurgique : attaque contre la fonction publique, contre les pensions, contre les chômeurs, contre les soins de santé,… Tout cela en 6 mois de temps et en affrontant une grève générale et des manifestations et grèves sectorielles. Il a réalisé un travail démiurgique au service du patronat et de l’oligarchie financière.

    Malgré tout cela, la crise politique en Belgique n’est pas réglée. La N-VA, malgré un léger tassement, reste à un niveau extrêmement élevé dans les sondages (38 %) alors que les partis traditionnels en Flandre ne réussissent pas à restaurer leurs positions. En Wallonie et à Bruxelles, les sondages indiquent que les partis traditionnels soit reculent, soit stagnent. Les seuls partis à engranger des opinions favorables sont les partis plus radicaux. La méthode Coué qu’applique le gouvernement ne convainc personne, même pas lui-même. Johan Vandelanote veut reporter la remise du budget à l’Europe afin de ne pas présenter un budget d’austérité avant les élections communales. Pour un ‘‘Top Performer’’, ça sent franchement la panique !

    On le voit partout en Europe, les peuples sont à la recherche d’une alternative politique. En Belgique, une partie de la base syndicale a ouvertement entamé ce processus. Comme Syriza en Grèce et le Front de Gauche en France, nous avons besoin de notre propre relais politique. Avec l’acceptation de tous les mécanismes d’austérité européens (traité de Maastricht, traité de Lisbonne, MES…) par la social-démocratie et les verts, il est clair que l’on doit construire une force de gauche basée sur la lutte des travailleurs et des jeunes.

    Le PS, après 6 mois de gouvernement, révèle son vrai visage, celui d’un parti qui a accepté la logique de gestion du capitalisme et qui a intégré les contraintes liées à cette gestion comme l’austérité et l’attaque contre les travailleurs en période de crise économique. Il sera impossible de conquérir ou même de défendre nos acquis si l’on doit satisfaire l’appétit du monde financier. On a augmenté les garanties pour Dexia de 10 milliards d’euros. Mais malgré cela, la ministre de la santé nous dit qu’il n’y a pas assez d’argent dans le secteur des soins de santé pour rembourser les consultations psychologiques. Alors qu’en 10 ans la consommation d’anxiolytique a augmenté de 58 %, Laurette Onkelinx nous dit en souriant qu’il faut être ‘‘réaliste’’ et qu’on n’a pas d’argent pour les soins de santé.

    On le voit, cette logique est criminelle au sens propre du terme. Cette logique criminelle défendue aujourd’hui par le PS doit être combattue en imposant une politique qui est basée sur les besoins sociaux de la majorité sociale.

  • Des listes rouges à Gand et à Anvers

    Les prochaines élections communales aborderont d’autres thèmes que ceux du fédéral et des régions, mais constitueront toutefois une indication des rapports de forces existants entre partis politiques, et plus particulièrement dans les grandes villes. En Flandre, on regardera particulièrement les villes d’Anvers et de Gand, et nous sommes heureux que Rood! (une initiative large à laquelle participe le PSL) y dépose des listes.

    Par Jarmo Van Regemorter, candidat de Rood! à Anvers

    La politique qui y a été menée ces dernières années a été caractérisée par le marketing urbain et les projets de prestige, tandis que les problèmes sociaux ont été ignorés. Cela ne surprendra personne de lire que l’augmentation du chômage et de la pauvreté est alarmante dans les deux villes, mais les conseils communaux ont refusé d’investir dans le personnel communal, les services sociaux et le logement. Ce qui compte, c’est que ces villes donnent de l’extérieur l’image de petits paradis où règnent l’harmonie et la tranquillité.

    A Anvers, Patrick Janssens (SP.a) et Bart De Wever (N-VA) seront les deux grandes figures en lice. Mais même s’ils s’opposent, leur programme reste similaire : faire supporter à la population le coût de la mise en liquidation du Holding communal, qui a fait naufrage dans le sillage de Dexia. Pendant ce temps, 20.000 personnes sont sur liste d’attente pour un logement social tandis que l’enseignement communal rencontre problème sur problème.

    A Gand, un premier pas a été posé vers l’organisation active de la résistance avec la création des ‘‘Gantois contre les assainissements’’, qui ont notamment organisé une manifestation de plus de 400 personnes dans le centre ville pour protester contre les attaques qui frappent les transports en commun. Rood! a été la cheville ouvrière de l’initiative, et a démontré en pratique ce que doit être une réelle opposition de gauche. Rood ! a également initié une campagne exigeant l’augmentation du nombre de places dans les crèches publiques.

    Pour un front de gauche ouvert

    Le PSL soutient activement Rood !. Ces élections sont une opportunité pour l’initiative de se profiler comme une formation politique ouverte défendant les intérêts des travailleurs et de leurs familles. Rood ! rassemble des personnes issues d’horizons fort différents, qui collaborent dans le respect mutuel, avec une place réelle pour la diversité d’opinions. Mais un véritable front de gauche réunissant toutes les forces à la gauche du SP.a et des Verts aurait été un signal encore plus puissant. Hélas, au PTB, les esprits ne sont pas encore prêts pour une véritable coopération visant à combler le vide politique à gauche. Mais les appels pour un véritable front de gauche vont aller en s’amplifiant.

    Parmi les syndicalistes, tant de la FGTB que de la CSC, ainsi que chez chaque personne de gauche grandit le désir d’enfin disposer d’un élu de gauche au Parlement après les élections de 2014. La meilleure manière d’atteindre cet objectif est de rassembler toutes les forces aujourd’hui dispersées, dans le respect de l’autre et de ses spécificités.

  • Solidarité avec les travailleurs d'ArcelorMittal : Rassemblement au Parlement wallon à Namur

    Nous relayons ici un appel lancé par le collectf Nerfs d’acier pour un rassemblement demain face au Parlement wallon afin de dire "que nous refusons la fermeture de la phase à chaud de Liège, que nous refusons de devenir un pays sous "respirateur économique", que nous voulons que le gouvernement sauve Cockerill (ArcelorMittal)". Le collectif souligne que l’article 23 des droits de l’homme précise que ”Toute personne a le droit d’aller travailler, D’avoir un salaire équitable pour vivre dans la dignité, D’être protégée du chômage grâce à une couverture sociale" et veut lutter pour que ces mots soient réellement concrétisés.

    par Nerfs d’acier

    Nous vous invitons à un rassemblement PACIFIQUE devant le parlement wallon à Namur le 22 juin à 14 h Pour demander au gouvernement de prendre ses responsabilités envers la population, les travailleurs, qui ont voté pour lui. Le parlement est un symbole fort. C’est pourquoi, nous vous proposons d’occuper l’espace en réveillant les politiques et par répercussion les partenaires sociaux.

    Ce rassemblement citoyen (autorisations en cours…) est dans le but de montrer que nous ne sommes ni sourd, ni insensible à l’avenir qui nous lie aux travailleurs d’ArcelorMittal Liège. Surtout nous avons LE DROIT de: Déclaration universelle des droits de l’homme Article 23

    Toute personne a le droit d’aller travailler… D’avoir un salaire équitable pour vivre dans la dignité D’être protégée du chômage grâce à une couverture sociale

    La direction d’ArcelorMittal ne respecte ni les travailleurs, ni le sol qui accueille sa société, il est de notre devoir de dénoncer deux évidences dramatiques qui sont des faits établis; il y aura donc deux massacres si Mittal réussit son attentat:

    • économique et social pour la Belgique (10.000 à 30.000 emplois directs / indirects. L’industrie lourde menacée. Un trou dans le budget de l’Etat à cause du paiement des chômages, compensation, etc.)
    • l’écologie mondiale sera touchée de plein fouet par le CO2,le traitement des eaux usées non recyclées, etc. (Notre sidérurgie a des normes strictes pour écologie. Filtres pour particules fines utilisées, traitement et récupération des eaux en Belgique, projet Ulcos. Les pays émergents n’ont que faire de tout cela car ils ne sont pas soumis à ses règles environnementales!)

    Citoyens du mode libre, Métallos, Nous aurons toujours besoin d’acier, cependant, nous devons le produire intelligemment.

    Le rapport "Syndex" dit que la sidérurgie liégeoise est non seulement "viable" et aussi "rentable". Les politiques et les syndicats ont dit qu’ils agiraient si le rapport était en "notre" faveur. C’est le cas. Voyons maintenant s’ils tiennent paroles… Des milliards pour DEXIA combien pour les métallos liégeois ?

    REVENDICATIONS: Sauver "Cockerill" (ArcelorMittal), pour une sidérurgie intégrée

    "Parlement entend nos voix ou après les urnes, tu pleureras ! "…

    Nous sommes tous concernés directement par la menace de fermeture imminente de la sidérurgie du bassin liégeois, la sous-traitance et les commerces qui s’y rattachent, courent à une mort certaine sans la survie de Cockerill (ArcelorMittal).

    CONCRETEMENT

    Nos amis Québécois nous ont ouvert la voie… Casseroles, poêles, tout ce qui fait du bruit est le bienvenue afin d’occuper l’espace. SANS OUBLIER LES BANDEROLES – LES PANCARTES

    Merci à toutes et tous d’être là

    METALLOS DU CHAUD ET DU FROID MEME COMBAT !

  • Le ciel n’est pas plus clair au-dessus de Dexia. Qui payera le crash ?

    En avril, le gouverneur de la Banque Nationale Luc Coene a été entendu à huis clos en Commission parlementaire concernant Dexia. Son approche assez pessimiste de l’avenir de Dexia n’a pas été confidentielle longtemps, et s’étalait dès le lendemain dans tous les journaux. Une grande attention a été apportée à la provenance de la fuite et sur les intentions de Luc Coene la concernant, mais il est surtout devenu on ne peut plus clair que les problèmes de Dexia sont encore loin d’être résolus. Quelles seraient les conséquences d’une nouvelle explosion de la ‘‘bombe à retardement Dexia’’ ?

    Dossier, par Tim (Bruxelles)

    Quand le gouvernement fédéral a nationalisé Dexia banque en octobre 2011, il a repris le réseau belge pour 4 milliards d’euros. Une ‘‘bad bank’’ fictive a parallèlement été créée : toutes les opérations à haut risque du groupe ont été rassemblées, et les gouvernements belge, français et luxembourgeois se sont portés garants pour 90 milliards d’euros pour cette ‘‘banque’’ en prévision d’une faillite éventuelle. La Belgique supporte le plus gros : 54 milliards d’euros. Depuis ce moment, Dexia Banque Belgique est devenu Belfius, un changement de nom destiné à tourner symboliquement le dos à ces problèmes.

    ‘‘A rose by any other name would smell as sweet” (‘‘Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom’’) disait Juliette à son Roméo sous la plume de Shakespeare. Une jolie phrase qui résume bien le problème Dexia : changer de nom n’a pas pour autant résolu le moindre problème. Aujourd’hui, personne ne sait exactement dans quelle condition se trouve Dexia : les analyses vont de ‘‘peu optimiste’’ jusqu’à ‘‘apocalyptique’’. Il n’y a guère eu que l’ancien dirigeant de Dexia, Pierre Mariani, pour oser encore prétendre que ‘‘les choses pourraient peut-être encore se résoudre.’’ En disant cela, il pensait plus que probablement à son ‘‘parachute doré’’… Une chose est certaine : la ‘‘bad bank’’ Dexia est fondamentalement en perte, nous ne savons tout simplement pas jusqu’à quel point …

    Vers un démantèlement contrôlé…

    Pour cette ‘‘bad bank’’, le gouvernement belge a pour perspective un “démantèlement contrôlé” : l’idée est de garder l’entreprise fictive le plus longtemps possible afin de disposer de suffisamment de temps pour en vendre les parties potentiellement profitables et ainsi compenser les parties qui ne représentent qu’une perte assurée. Il reste ensuite à prier que les comptes s’équilibrent pour éviter un déficit. Lors de son audition parlementaire, Luc Coene a abordé ce scénario : il craint que la ‘‘bad bank’’ Dexia réserve trop de mauvaises surprises et que le prix de son démantèlement ne soit au final bien plus élevé qu’initialement espéré. Le président de la Banque Nationale a toutefois une idée très précise de ceux sur qui retombera ce coût : les contribuables. En d’autres termes : la poursuite de l’avalanche d’austérité et des augmentations d’impôts pour les travailleurs.

    D’ailleurs, même le scénario le plus positif pour Dexia a son prix, et une nouvelle facture nous attend dans ce cas également : nous devrons à nouveau payer pour les pertes des spéculateurs ! Aujourd’hui déjà, les communes belges cherchent désespérément des moyens destinés à éponger les pertes de Dexia avec des impôts cachés sur l’énergie ou des augmentations d’amendes. Après les élections communales d’octobre, nous pouvons nous attendre à une nouvelle facture. Quelle sera l’ampleur globale de l’austérité ‘‘Dexia’’ aux niveaux du fédéral, des régions et des communes ?

    … ou un crash non-contrôlé ?

    Les médias se sont fortement penchés sur les perspectives officielles pour la ‘‘bad bank Dexia’’, un peu trop roses. De nombreux éléments soutiennent cette hypothèse : les pertes déjà prises en compte concernent entre autres les investissements en Grèce, en Espagne, en Italie et au Portugal. Quelle est la valeur totale de ces pertes ? Le reviseur d’entreprise de Dexia, Deloitte, a calculé que les pertes pour l’année 2011 ne s’élevaient pas à 11,6 milliards d’euros comme la direction de Dexia l’a prétendu, mais à 16,4 milliards d’euros.

    Ceci signifie que ‘‘l’actif net’’ de Dexia (la valeur de l’entreprise moins le total des dettes), serait négatif. Une solution pourrait être que les actionnaires de Dexia injectent plus de liquidités dans l’entreprise. Mais à l’exception du gouvernement belge, aucun investisseur n’est intéressé à investir à fonds perdus dans une ‘‘bad bank’’. Quant au gouvernement belge, il deviendrait ainsi actionnaire majoritaire d’une ‘‘bad bank’’ qui ajouterait ses dettes à la dette publique. On parle ici de plus de 400 milliards d’euros de dettes supplémentaires, une somme équivalente au Produit Intérieur Brut du pays, c’està- dire à la totalité des richesses produites en un an !

    Le plus grand problème de ce scénario est qu’il ne prend en compte que la situation actuelle. Que se passerat- il demain si l’Espagne, l’Irlande ou le Portugal ne peuvent plus rembourser leurs dettes ? Que faire si Dexia perd son accès aux fonds de la Banque Centrale Européenne ? Le gouvernement belge espère également que l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie se porteront garants pour les filiales de Dexia dans ces pays, mais est-ce réaliste ? Le gouvernement belge est semblable à l’orchestre du Titanic, continuant à jouer tandis que le navire Dexia s’enfonce dans les flots en espérant qu’un canot de sauvetage apparaisse par magie…

    Dexia : un cas isolé ?

    Dexia est un phénomène emblématique de la situation globale de l’économie mondiale. On n’exprime dorénavant plus de perspectives économiques en nombre d’années, mais en mois ou en semaines. Les incertitudes sont si importantes qu’une perspective à long terme est irréaliste. Chaque jour apporte son lot d’éléments qui réduisent à néant les perspectives d’hier.

    Le capitalisme souffre d’une crise de surproduction : ces dernières années, les plus grandes entreprises sur le globe ont amassé en réserve des milliers de milliards d’euros avec leurs profits record, les baisses de charges et les cadeaux fiscaux. La recherche de moyens pour réinvestir ces fonds dans l’économie réelle est désespérée, mais la destruction du pouvoir d’achat des masses par le biais des plans d’austérité ne laisse aucune voie pour un investissement rentable. Avec un tel scénario, chaque plan de sauvetage pour une banque comme Dexia est absurde : qui donc pourrait être intéressé d’investir dans une banque qui croule sous les pertes dans des conditions pareilles ?

    Quelle alternative ?

    Un démantèlement contrôlé de Dexia parait exclu dans le contexte économique actuel. La population, innocente, ne devrait pas supporter les frais de la catastrophe. Mais quelle alternative mettre en avant ?

    Dans le cadre de cette discussion sur la crise bancaire, on entend souvent parler de la création d’une banque publique. Nous pensons quant à nous que la création d’une banque publique dans un océan d’institutions financières privées est intenable. Et d’ailleurs, en fonction de quels intérêts sont opérées les nationalisations actuelles ? La même question se pose au sujet d’un ‘‘audit’’ sur les dettes visant à voir quelles sont les dettes ‘‘justes’’ ou non. Qui réalisera cet audit ? Et c’est quoi, une dette ‘‘juste’’ ?

    Un tel audit devrait être réalisé par des représentants des syndicats et des partis ouvriers, dans la perspective d’une nationalisation du secteur financier tout entier, sans compensations pour les spéculateurs. Nous voulons une enquête publique sur les dettes et les pertes de Dexia, et des compensations uniquement pour les petits actionnaires, sur base de besoins prouvés. Nous voulons des gérants qui travaillent au salaire ouvrier moyen, placés sous contrôle démocratique et révocables à tout instant. Un pôle financier public serait un bon refuge pour l’épargne et accorderait des crédits bon marché aux travailleurs et à leurs familles, de même qu’en libérant les moyens nécessaires pour investir dans les services publics et l’infrastructure.

  • Assainir jusqu’à tous devenir grecs ?

    Ils défendent les intérêts des 1% les plus riches

    Les gouvernements de l’austérité ne défendent pas nos intérêts. Ils nous font payer la crise des banques qui a lieu depuis 2008. Ils ont sauvé les banques, fait passer les dettes sur le dos de la collectivité, injecté des milliards… et maintenant nous devrions payer la note? Nous ne sommes pas les responsables de la crise : pendant que les 1% les plus riches spéculaient sur tout ce qu’ils pouvaient, cela fait des décennies que les 99% de la population se serrent la ceinture !

    Tract des sections bruxelloises du PSL

    L’austérité, ça ne fonctionne pas

    L’Europe est retombée en récession cette année. La raison ? Grèce, Portugal, Espagne, Italie, Irlande : on ne compte plus le nombre de plans d’austérité qui ont été mis en place ces dernières années, pour satisfaire toujours un peu plus l’appétit des marchés. Baisse du salaire minimum, augmentation de l’âge de départ à la retraite, diminution des allocations, suppressions d’emplois dans les services publics, flexibilité accrue du marché du travail… Comment s’imaginer que cette austérité ne va pas pousser vers la pauvreté des millions de personnes déjà précaires ?

    Un scénario grec est-il possible en Belgique ?

    La Belgique n’est pas isolée de cette spirale financière infernale qui secoue toute la zone euro. Après la chute de Fortis, l’Etat Belge a dû encore voler au secours de Dexia alors au bord du précipice. Après avoir emprunté 4 milliards pour racheter la banque, la Belgique s’est également portée garante pour un montant de 54 milliards € ! Ces dernières semaines, il apparaît que Dexia aurait à nouveau besoin d’être renflouée de plusieurs milliards… Si une nouvelle crise bancaire devait avoir lieu et que l’Etat Belge devait payer toutes ses garanties, la dette publique deviendrait aussi ingérable que celle de la Grèce : ce sont les menaces que nous réservent Di Rupo et son gouvernement !

    Une représentation politique pour les travailleurs est nécessaire

    Le gouvernement Di Rupo (PS) nous a déjà présenté une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de 14 milliards € en 2012, avec une attaque sur nos pensions et sur les revenus des allocations de chômage.

    D’innombrables manifestations de masse et grèves générales ont déjà eu lieu à travers toute l’Europe pour protester contre l’austérité. Nous avons nous aussi besoin d’un relais politique pour pouvoir nous battre contre les politiciens capitalistes. En France avec le Front de Gauche de Mélenchon ou encore en Grèce avec Syriza, on a pu voir le large soutien que récolte une opposition de gauche unitaire à l’austérité.

    Rejoins notre appel pour des listes de gauche aux communales !

    En Belgique aussi, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une vraie représentation des travailleurs et de leur famille. Lors de la fête du 1e mai, la FGTB de Charleroi a appelé à la formation d’une force politique à la gauche du PS et d’Ecolo.

    Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales. Nous devons refuser l’application de l’austérité à tous les niveaux de pouvoir ! Rejoins l’initiative «Gauches Communes» pour des listes de gauche unitaire soutenue par le PSL-LSP, le CAP et le PH. Venez mener campagne et élaborer ces listes avec nous!


    Meeting : Pour une alternative à l’Europe d’austérité !

    Une autre politique est-elle possible en Europe ? Nous le pensons. Fin juin, nous organisons d’ailleurs des meetings à ce sujet à Bruxelles, Anvers et Gand. Ces soirées seront d’importants échanges d’expériences, tant de Belgique que de l’étranger. Une semaine à peine après les élections grecques, nous accueillerons un orateur de Syriza qui abordera la possibilité d’une politique de gauche au pouvoir en Grèce. Nous accueillerons également Tony Mulhearn qui, dans les années ’80, a activement participé à la politique réellement socialiste menée dans cette ville. Dernièrement, il a remporté 5% aux élections locales élisant le bourgmestre de la ville.

    Bruxelles – Mercredi 20 juin, 19h30, au Garcia Lorca, 47/49, Rue des Foulons

    • Nikos Chountis, eurodéputé de Syriza, Grèce
    • Paul Murphy, député européen du Socialist Party, Irlande
    • Charlotte Balavoine, candidate du Front de Gauche aux législatives pour la circonscription du Bénélux
    • Tony Mulhearn, Trade Union and Socialist Coalition, Angleterre
    • Un représentant d’Izquierda Unida, Espagne
    • Stephen Bouquin, de Rood!
    • Anja Deschoemacker, ‘Gauches Communes’

    Paul Murphy (Socialist Party en Irlande) est le seul député européen d’Irlande du Sud a s’être opposé au Traité d’austérité lors du référendum du 31 mai :

    «Ce traité condamnera les divers gouvernements européens à une austérité permanente». « La pression actuelle de la Troïka (UE, BCE, FMI) sur le Portugal, l’Irlande et la Grèce sera généralisée à l’ensemble de la zone euro, c’est une nouvelle tentative visant à assurer la domination de la dictature des marchés».

    Anja Deschoemaecker, tête de liste pour les élections communales à Saint-Gilles sur la liste Gauches Communes:

    « De nouvelles coupes budgétaires nous attendent certainement après les élections communales. En plus de cela, ils utilisent tous les niveaux de pouvoir pour nous faire payer la crise :

    • A la région (gouvernement Picqué) : ils ne se cachent plus pour déclarer qu’ils augmentent les tarifs de la Stib ou pour «traire le plus possibles les clients»!
    • Dans les communes, ils augmentent les tarifs de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau (+12% en 2012) !»

    Tony Mulhearn fut président du Labour Party à Liverpool de ’80 à ’86 et un des 47 conseillers communaux de Liverpool qui se soulevèrent contre le gouvernement néolibéral de Tatcher (‘84-‘87). Les plans d’austérité et les privatisations furent rejetées, tandis que des programmes d’amélioration des services publics et des conditions de travail des fonctionnaires communaux furent réalisés. Avec la coalition des syndicalistes et des socialistes TUSC, il a obtenu 4.7´% lors des élections communales du 3 mai 2012.

  • Elections communales 2012 : A chaque niveau de pouvoir, organisons la résistance contre l’austérité !

    A peine installé, le gouvernement Di Rupo (PS) n’a pas tardé à nous présenter une première fois la note en faisant passer un plan d’austérité de plus de 14 milliards d’euros pour 2012 (11,9 milliard € initialement, suivi d’un ‘‘ajustement’’ de 2,3 milliards d’euros au printemps), le tout assorti d’une attaque contre nos pensions et les allocations de chômage.

    Par Baptiste (Wavre)

    La réforme des pensions a déjà été entérinée, tandis que la régression des allocations de chômage devrait se concrétiser à partir de novembre, juste après les élections communales (il est question d’une diminution moyenne de 25%). Nul doute que le gouvernement fédéral compte bien poursuivre l’avalanche d’austérité une fois les élections communales passées.

    Tous les niveaux de pouvoir sont utilisés afin de nous faire payer la crise : dégradation des conditions de travail pour le fédéral, augmentation des tarifs pour les transports en commun via les régions, pénuries dans les écoles via les communautés, augmentations des prix de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau pour les communes,… Nous avons expérimenté tant d’exemples de répartition de l’austérité et de coupes budgétaires ces dernières années ! Les politiciens essaient ainsi de se renvoyer les torts et les responsabilités des manques de moyens. Ce sont pourtant ces mêmes politiciens qui sont présents, des communes jusqu’au fédéral. Ne nous laissons pas avoir par ce jeu de dupes !

    Nous profiterons des élections communales d’octobre afin d’organiser la colère avec des listes unitaires de gauche, en vue de s’opposer aux politiciens traditionnels ainsi qu’à leurs politiques néolibérales. Nous aspirons à une politique communale combative !

    ‘‘Gauches Communes’’ à Bruxelles

    A Bruxelles, nous avons récemment lancé la campagne ‘‘reprenons nos communes’’ en partenariat avec le CAP (Comité pour une Autre Politique) et le PH (Parti Humaniste) en vue de dénoncer la manière dont les communes de la Région bruxelloise nous font payer la facture de la crise de Dexia ainsi que la liquidation du Holding Communal qui a suivi. Nous mettons en avant l’augmentation des prix de distribution du gaz et de l’électricité exercée par les communes (via une représentation dans l’intercommunale Sibelga) en vue de combler la perte du dividende et la recapitalisation de Dexia en 2010. Dans la commune de Saint-Gilles, nous avons mobilisé les habitants pour une interpellation communale le 31 mai dernier (l’action n’avait pas encore eu lieu au moment de la rédaction de cet article).

    Avec ce type de campagne, nous voulons organiser les jeunes, les travailleurs, les allocataires et les retraités dans leur propre commune. Nous voulons aboutir à l’établissement de listes ‘‘Gauches Communes’’ pour les élections communales d’octobre. A Saint-Gilles toujours, Anja Deschoemaecker (ancienne tête de liste pour Front des Gauches à Bruxelles aux élections de 2010) sera notre porte-parole et tête de liste.

    Un ‘‘Front de Gauche’’ à Charleroi

    A Charleroi, nous participons également à la mise en place d’une liste unitaire à la gauche du PS et d’Ecolo avec le ‘‘Front de Gauche’’. Nous en avons posé les fondations avec le Parti Communiste et, là aussi, nous voulons élargir cette liste aux militants associatifs, aux syndicalistes,… qui souhaitent s’organiser durant ces élections communales afin de formuler un programme contre l’austérité.

    Il nous faut Une représentation politique

    D’innombrables manifestations de masse et grèves générales se sont déjà déroulées à travers l’Europe pour protester contre l’austérité. Nous avons nous aussi besoin d’un relais politique afin de pouvoir lutter contre les politiciens capitalistes. En France, avec le Front de Gauche de Mélenchon ou encore en Grèce avec Syriza, nous avons pu remarquer le large soutien que récolte une opposition de gauche unitaire à l’austérité.

    En Belgique aussi, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une véritable représentation des travailleurs et de leur famille. Le PS pourra se targuer d’être un moindre mal tant qu’il pourra faire valoir son lien avec les syndicats : nous devons briser les liens entre les syndicats et les partis traditionnels. Leurs politiques d’austérité ne servent que l’avidité des marchés et les 1% les plus riches, pas nous !

    Une simple liste de gauche ne suffira pas. Nous aurons besoin d’aller un cran plus loin pour transformer un programme en une force sociale : un parti de masse des travailleurs, qui pourrait rassembler les expériences de lutte et organiser la discussion sur la stratégie et la tactique pour construire notre rapport de force face aux capitalistes. Lors de la fête du 1e mai, la FGTB de Charleroi a appelé à la formation d’une force politique à la gauche du PS et d’Ecolo. Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales à travers notre participation à des listes unitaires. Nous devons refuser l’application de l’austérité à chaque niveau de pouvoir !

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprendra donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.

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    A noter dans votre agenda

    • Sa 9 juin. Bruxelles. Manifestation contre Acta et les autres tentatives de brider la liberté d’internet. 14h Gare Centrale.
    • Sa. 9 juin. Anvers. 14h Groenplaats. Action de solidarité avec le peuple grec
    • Me. 13 juin. Bruxelles. 18h, à la Bourse, action de solidarité avec le peuple grec
    • Di. 17 juin. Anvers. Manifestation contre le tracé du BAM
    • Me. 20 juin. Bruxelles. Meeting organisé par Alternatives à Bruxelles & Reprenons nos Communes avec Paul Murphy (député européen membre du Socialist Party en Irlande), Tony Mulhearn (TUSC, Angleterre), Charlotte Balavoine (Front de Gauche, France), Marisa Matias (eurodéputée du Bloc de Gauche au Portugal), Anja Deschoemacker (Reprenons nos communes), Stephen Bouquin (ROOD!) et un représentant de Syriza (Grèce). 19h30 au Garcia Lorca, Rue Volders 47/49, 1000 Bruxelles (métro Anneessens)
    • Jeu. 21 juin. Anvers. Meeting de Rood!: "Notre ville n’est pas à vendre". Avec Tony Mulhearn, président de la section du parti travailliste à Liverpool en 1980-86, quand la ville a mené une politique réellement socialiste, Erik De Bruyn et un orateur de Syriza.
    • Ve. 22 juin – Di. 24 juin. Floreffe. Week-end de formation du PSL (sections du Hainaut, de Namur et de Liège)
    • Sa. 23 juin. Gand. Fête de ROOD! avec Tony Mulhearn, un orateur de Syriza, Erik De Bruyn (ROOD!) et Bart Vandersteene (tête de liste de ROOD! à Gand)
    • Sa 30 juin. Anvers. BBQ rouge et Cantus rouge !
    • 7-13 juillet. Gand Ecole d’été internationale du CIO
    • Ve. 20 juillet. Keerbergen. Meeting sur la défense de l’environnement et la politique énergétique
    • Sa. 4 août. Keerbergen, “BBQ électoral”
    • Sa.-Di.11-12 août. Anvers. Week-end de formation marxiste
    • 7-9 décembre : Congrès national du PSL

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    Le PSL et les élections communales

    La campagne pour les élections communales commence peu à peu. Le PSL sera présent dans plusieurs villes, et défendra la nécessité d’un front de gauche militant et ouvert, avec un programme réellement socialiste.

    Nos campagnes centrales sont celles de Saint-Gilles (à Bruxelles) et de Gand. A Saint-Gilles, nous participons aux élections avec des listes unitaires Gauches Communes soutenues par le PSL, le Parti Humaniste et le Comité pour une Autre Politique. La liste sera emmenée par notre camarade Anja Deschoemacker. Ces derniers mois, tous les habitants de la commune ont reçu deux tracts, et un nouveau tract de précampagne sera à nouveau distribué durant l’été. A Gand, nous participerons à la liste Rood! (Rouge !) tirée par notre camarade Bart Vandersteene. La locale gantoise de Rood! a notamment activement milité ces derniers temps contre la dégradation des transports en commun et pour augmenter le nombre de places dans les crèches publiques.

    En plus de Gand et de Saint Gilles, nous mènerons également campagne à Anvers, où une dizaine de nos camarades figure sur la liste de Rood, ainsi qu’à Charleroi, où une forme de ‘‘Front de Gauche’’ se constitue en partenariat avec des militants du Parti Communiste, entre autres. Dans ces deux cas, nous jouons un rôle de soutien actif pour des listes tirées par d’autres.

    A La Louvière et à Liège, des discussions se poursuivent concernant une éventuelle participation à des initiatives unitaires. Enfin, certaines sections locales se préparent à mener campagne pour des listes PSL, ce sera le cas à Termonde et à Keerbergen.

    Le PSL livrera également une importante contribution financière aux campagnes auxquelles il participe, en plus de la production de notre matériel propre. Lors de notre week-end de discussion et de formation Socialisme 2012, un premier appel financier a été lancé avec l’objectif de réunir 5000 euros avant l’été. Nous en sommes déjà à 6400 !

    Néanmoins, nous allons évidemment avoir besoin de ressources supplémentaires. Nos moyens financiers ne proviennent pas de subsides ou de riches mécènes, nous recherchons une solidarité financière de notre périphérie et lors de nos campagnes en rue. Vous qui êtes lecteur de ce journal, peut-être désirez-vous également participer à cet effort? N’hésitez pas à effectuer un don sur le numéro de compte 001-2260393- 78 du PSL/LSP avec pour mention ‘‘fonds électoral’’.


    In Memoriam. Darakhshan (Mehry Ali Malayeri)

    Communiqué aux militants de gauche d’origine iranienne

    Une figure clé du mouvement de défense des droits des femmes et du communisme iranien est décédée ce 26 mai 2012. Azar Darakhshan était membre du Parti communiste d’Iran (MLM) et figurait parmi les fondateurs de l’organisation des femmes du 8 Mars (Iran – Afghanistan). Elle nous a quitté le 26 mai 2012 à 3 heures du matin à l’hôpital "Jean Jaurès”, à Paris, après une longue lutte contre la maladie. Azar est décédé à l’âge de 52 ans après une vie consacrée à la lutte pour l’égalité et la justice sociale en Iran et à travers le monde, particulièrement en ce qui concerne l’émancipation des femmes. Elle a notamment consacré beaucoup d’énergie à combattre les prétendues ”féministes islamistes” et leur théorie du relativisme culturel. Azar avait participé à plusieurs manifestations devant les ambassades d’Iran et des Etats-Unis à Bruxelles, actions où le PSL était également présent. Azar a eu une vie bien remplie en tant que militante dévouée pour un monde meilleur pour les opprimés de tous les pays. Azar n’est plus, mais ses écrits et ses nombreuses et précieuses contributions au débat politique restent et nous accompagnent alors que nous poursuivons la lutte pour la justice sociale.


    Edition de juin de ‘Lutte Socialiste’

    Votre mensuel préféré sortira demain de chez l’imprimeur. Ce mois-ci, une attention particulière est consacrée à la Grèce et à la crise de la zone euro, le dossier central y est notamment consacré. Nous avons aussi divers articles concernant la situation politique dans notre pays et la nécessité de disposer d’un relais politique pour les travailleurs et leurs familles. Nous abordons entre autres les campagnes que nous allons mener vers les élections communales d’octobre, la nécessité de la construction d’un front de gauche, la politique que à laquelle nous devons nous attendre à être confrontés à l’avenir, les conséquences d’un nouveau crash de Dexia,…

    Aperçu du contenu:

    1. NON à la dictature des marchés. Solidarité avec les travaillerus grecs!
    2. Organiser la lutte à chaque niveau de pouvoir || Des listes rouges à Gand et Anvers
    3. Les représentants les plus prévoyants de la bourgeoisie veulent une politique d’austérité moins sévère pour éviter la révolte – mais, eux aussi, envoient la facture aux 99% || Nous avons besoin d’un relais politique
    4. Elections sociales. Les syndicats ne sont plus représentatifs? Réponse de la base.
    5. Bas les pattes de l’index! || Enseignement: accord prévisible entre les syndicats et le gouvernement flamand || SNCB : atteinte au droit de grève
    6. Anvers : Le mouvement contre le tracé BAM n’est pas fini ! || ANGELA DAVIS nommée docteur honoris causa de l’ULB || Droit d’asile : Maggie De Block revient sur une expulsion grâce aux protestations
    7. Le ciel n’est pas plus clair au-dessus de Dexia. Qui payera le crash ?
    8. La crise de l’eurozone devient plus profonde. Révolution et contre-révolution en Grèce.
    9. La crise de l’eurozone devient plus profonde. Révolution et contre-révolution en Grèce .
    10. Traité européen et dictature des marchés
    11. Elections en Grande-Bretagne : les partis au pouvoir boivent la tasse || Kazakhstan: La répression ne fait pas taire l’opposition
    12. Acta est mort, vive Cispa?
    13. Nouvelles du parti
    14. The Dictator. Quand la fiction devient réalité || Les jeunes libéraux ne reconnaissent pas la liberté de critiquer le libéralisme… || Protestations de masse au Québec
    15. Bruxelles : l’état désastreux de l’enseignement || Mélenchon vs Le Pen: le problème c’est le banquier, pas l’immigré !
    16. Syriza, front de gauche : Nous aussi nous avons besoin de notre expression politique !
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