Tag: Belgique

  • Estivage avec le formateur Elio Di Rupo

    La seule chose certaine, c’est que chaque gouvernement nous fera payer pour la crise d’une façon ou l’autre !

    Après ‘‘explorateur royal’’ et ‘‘clarificateur’’, nous pouvons ajouter “estivage’’ à notre dictionnaire politique. Ce n’est pas que beaucoup de monde ait confiance en cette nouvelle phase pour trouver une solution mais, au moins, il ne faudra pas se casser la tête cet été ! Le PSL appelle toutefois à rester vigilant : qu’importe la mesure dans laquelle partis flamands et francophones peuvent être sur des planètes différentes, ils semblent être bien d’accord sur ceux à qui présenter la facture de la crise. A nouveau, il ne s’agira pas des grandes entreprises et des détenteurs de capitaux.

    Par Anja Deschoemacker

    En Flandre, on sonne le tocsin concernant le manque de personnel pour les soins aux personnes handicapées, l’aide à la jeunesse ou les maisons de repos (où, malgré des prix bien plus élevés qu’une pension moyenne, on utilise massivement des antidépresseurs et des calmants pour faire face à la surcharge de travail). Mais les militants syndicaux reçoivent du ministre-président Kris Peeters une réponse identique à celle que les enseignants francophones ont reçue du ministre-président Rudy Demotte : il n’y a pas de moyens, priorité au dés-endettement.

    La réforme d’Etat sert aussi d’excuse pour expliquer pourquoi il est impossible de renforcer la politique sociale et les services publics. Les fonctionnaires bruxellois (qui attendent leur nomination en masse) entendent du ministre-président Charles Picqué qu’il faut un refinancement de la Région Bruxelles-Capitale.

    L’histoire du gouvernement en affaires courantes n’est pas différente. Le gouvernement a par exemple postposé l’adaptation au bien-être de nombre de pensions. Sur ce sujet, le gouvernement est capable de prendre une décision, y compris en étant affaires courantes. Mais prendre position pour dire que les grandes entreprises et les riches doivent stopper leur évasion fiscale légale, semi-légale et illégale, là, ce n’est ‘‘évidemment’’ pas possible en affaires courantes : interdiction de toucher aux intérêts notionnels. Aucun parti ne propose d’ailleurs d’abolir cette mesure, ni même de la réduire fondamentalement une fois qu’un vrai gouvernement installé.

    Elio Di Rupo n’a pas dit grand-chose dans son discours annonçant sa fonction de formateur, mais il a de suite clarifié qu’il accepte totalement de trouver les 17 à 20 milliards d’euros d’assainissement pour obtenir un budget équilibré en 2015. Le PS affirme s’opposer à une politique d’austérité dure, mais cette somme dans un délai aussi court représente la plus grande opération d’austérité de l’histoire de Belgique.

    Concernant le refinancement nécessaire pour la sécurité sociale (non pas à cause du vieillissement de la population, mais à cause de la diminution systématique des contributions patronales), Laurette Onkelinx a elle aussi été très claire. Même si la Banque Nationale et le Bureau du Plan évoquent l’augmentation des impôts des entreprises (en diminuant l’impact de la déduction des intérêts notionnels), elle propose de son côté une Cotisation Sociale Généralisée, procédé par lequel ce que les patrons ne payent plus pour les salaires globaux sera payé… par tout le monde, avec son salaire net !

    Que nous ayons après l’été un nouveau gouvernement, toujours un gouvernement en affaires courantes avec compétences élargies ou des élections, cela ne changera finalement que peu de choses. La seule chose sur laquelle nous pouvons compter, c’est notre propre force et notre mobilisation. Six Belges sur dix s’inquiètent de la crise politique, et ils ont évidemment raison.

    Mais si nous ne gardons pas les yeux ouverts sur l’unité des partis traditionnels concernant la sauvegarde des intérêts de la minorité super riche et leur volonté de refiler la facture de la crise à la grande majorité de la population, nous allons droit dans le mur. Ils ne sont peut-être pas d’accord sur la manière de nous faire payer la crise, mais aucun de ces partis n’a comme priorité de défendre bec et ongle nos conditions de vie et celles de nos enfants.

  • [PHOTOS] Action de solidarité à Gand avec les protestations de la jeunesse en Espagne

    Vendredi dernier et le week-end qui a suivi, différentes actions de solidarité avec les luttes de la jeunesse espagnole ont eu lieu dans différentes villes. Dimanche, une manifestation à eu lieu dans le quartier de Saint Gilles à Bruxelles, une occupation a commencé place Saint Lambert à Liège le vendredi soir et, à Gand, une action s’est déroulée. Le PSL a participé à ces activités de solidarité qui faisaient également le lien avec la situation en Belgique et la nécessité de se révolter ici aussi.

    Mirre (Gand)

  • Cure du FMI pour la Belgique : Tuer la poule aux œufs d’or

    A nouveau, aucune surprise à la lecture du rapport annuel du Fonds Monétaire International sur la Belgique. En bref : l’économie ne fait pas trop mal, mais des nuages orageux pointent à l’horizon. Pour les éviter, il faut une réforme des pensions, assainir sur les soins de santé et revoir notre système d’indexation automatique des salaires. Le rapport du FMI sonne comme un écho à ce que l’esta-blishment tente de nous faire croire depuis déjà longtemps. Un tel rapport est en effet rédigé sur base de données mises à disposition par le gouvernement belge.

    Par Eric Byl

    Pour le gouvernement et le patronat, cela tombe bien qu’on l’entende aussi d’une autre bouche. Le rapport nous frotte la manche pour le bilan actuel, après quoi il suggère un bon rasage, de 0,75% du PIB par an, soit 2,7 milliards d’euros, sans quoi le budget de 2015 ne serait pas en équilibre. A nous de voir. Mais, au cas où l’on penserait faire le mauvais choix, le FMI nous indique que la confiance des marchés sur le fait ‘‘que notre pays est résolu à repousser la dette de l’Etat’’ est affaiblie.

    L’économie belge a cependant ses points forts. La consommation se rétablit plus vite ici que la moyenne de la zone euro. Les raisons qui expliquent cela sont les mêmes que celles qui permettent de comprendre ce qui nous a préservé du pire pendant la crise bancaire, notamment les ‘‘stabilisateurs automatiques’’. Avec ce terme, on parle de la sécurité sociale – qui nous protège mieux contre une trop forte perte de revenu – et de l’indexation automatique des salaires – qui doit protéger notre revenu quand les prix gonflent. Malgré les plaintes du patronat, notre position concurrentielle est d’ailleurs excellente.

    Ici, un travailleur produit par heure plus de valeur que ses collègues à l’étranger, seuls les travailleurs du Luxembourg et de Norvège font mieux. Par conséquent, les exportations belges augmentent plus rapidement que la moyenne de la zone euro et, selon le FMI, la force de concurrence va encore augmenter dans les deux années à venir avec l’augmentation limitée (une baisse en réalité – EB) des salaires réels. En bref : ce ne sont pas les travailleurs qui sont fautifs.

    Quels sont alors les points faibles? Malgré l’augmentation de la consommation, tant à l’intérieur que chez nos partenaires commerciaux, notre pays reste à l’arrière de la zone euro sur le plan des investissements. De plus, nos patrons sont plus rapides que la moyenne pour augmenter les prix pour faire grossir leurs revenus. Le FMI pointe aussi que le gouvernement belge et notre secteur bancaire sont susceptibles d’infection ‘‘si les troubles sur les marchés financiers se ravivent’’. Et ça, c’est une chose certaine : la Grèce et l’Irlande ne vont pas échapper à un ajustement de leur dette et le Portugal aussi doit frapper à la porte du fonds de stabilité européen. Le risque est réel que l’Espagne ou même le Royaume-Uni suive cet exemple, et la Belgique n’est alors plus en dehors de la zone de danger.

    Les familles belges disposent cependant d’une fortune financière de 900 milliards d’euros, proportionnellement quasiment le double des Pays-Bas, de la France et de l’Allemagne. Si on compte également l’immobilier, on parle alors de 1760 milliards d’euros.

    Conclure sur cette base que la Belgique est un pays avec un gouvernement pauvre et une population riche n’est toutefois pas correct, cette fortune n’étant dans les mains que d’une petite minorité. 70.000 de nos compatriotes sont millionnaires en dollars. Jusqu’à l’introduction de l’euro, 80% des 331 milliards d’euros de la dette de l’Etat étaient aux mains de ces belges ultra-riches. Pour leurs propres intérêts, ils seraient sans doute intervenus quand le gouvernement a connu des difficultés. Mais nos politiciens sont entrés dans le projet néolibéral de la zone euro. A cause de cela, 65% de la dette d’Etat belge sont dans des mains étrangères. Pour la dette à courte terme, il s’agit même déjà de 93%.

    Ces investisseurs étrangers ne vont certainement pas hésiter à retirer leur argent quand la solvabilité du gouvernement belge sera en danger. Afin d’éviter ce scénario, le FMI propose de tuer la poule aux œufs d’or, c’est-à-dire de s’attaquer justement à la sécurité sociale ainsi qu’à l’indexation automatique des salaires.

  • Afrique du Nord et Moyen Orient : aidez le CIO à construire une alternative socialiste

    Depuis le début de l’année, les mouvements révolutionnaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ont fait souffler un vent d’espoir dans toute la région ainsi que dans le monde entier. Ils ont démontré que par une lutte de masses, il est possible de finalement faire payer ceux qui, jusqu’alors, se remplissaient les poches.

    Mais la répression actuelle et l’impasse dans lesquelles se trouvent les mouvements, pour le moment, montrent que l’élite fait et fera tout ce qu’elle peut pour préserver ses positions privilégiées. Il est plus que nécessaire aujourd’hui de mettre sur pied une force réellement socialiste, une force qui pourrait commencer à propager les idées socialistes et à organiser des groupes de jeunes et de travailleurs. Dans le contexte actuel, une telle force peut très vite commencer à avoir une influence sur un mouvement et donner les arguments à celui-ci pour, plus loin, lui permettre de commencer à combattre les contre-offensives de l’ancien régime, concurrencer le pouvoir en place et le système capitaliste.

    Depuis le début des mouvements, plusieurs militants du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), venus de différents pays, ont pu se rendre dans la région afin de commencer cette construction.

    Ces camarades ont permis à l’ensemble des sections du CIO de bénéficier de témoignages de première main concernant l’évolution de la situation sur le terrain mais aussi d’affûter la compréhension, l’analyse et le programme du CIO et de ses sections à travers le processus révolutionnaire et contre-révolutionnaire qui s’y déroule. Ces expériences seront extrêmement utiles pour l’éducation et la préparation du CIO, de ses militants et de ses sympathisants, pour d’autres développements révolutionnaires dans la région ainsi que dans le monde entier.

    Des interventions comme celles-ci ont évidemment un coût. Le voyage, le logement, le matériel à produire sur place,… sont autant de frais nécessaires si nous voulons construire une réelle alternative socialiste en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le CIO compte sur ses membres et sympathisants pour permettre de continuer ce travail qui a déjà récolté quelques fruits dans la région.

    Voici quelques exemples de frais nécessaires pouvant être financés par un don :

    • Un billet aller-retour en avion : 300€ à 500€
    • L’hébergement une semaine dans une auberge de jeunesse : ± 70€
    • 200 tracts : ±10€
    • Une carte « SIM » : 5€

    Pour cet appel, le PSL veut récolter 1.000€ en Belgique. Chacun peut y contribuer, à la hauteur des ses possibilités. Chaque contribution, si minime qu’elle peut sembler être, serait d’une grande aide pour la construction du CIO dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient dans la période à venir.

    Versez vos dons sur le compte du PSL 001-2260393-78 avec « soutien CIO » en communication.

  • Il faut une alternative politique à la pensée unique néolibérale

    En Belgique la crise n’a à ce jour pas frappé au point qu’un ravage soit nécessaire dans les dépenses sociales pour sauver les banques, et surtout les profits des grands actionnaires de celles-ci. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que la facture de la crise ne doive être payée ici aussi.

    Par Bart Vandersteene

    La somme à assainir est encore sujette à discussions, mais les partis au Parlement sont unanimes pour affirmer que ces coupes sont nécessaires et inévitables. On parle d’un assainissement à la hauteur du Plan Global (1993). Il est utile de se rafraichir la mémoire à ce sujet : gel salarial de deux ans, érosion de l’indexation des salaires avec l’instauration de l’index-santé, deux milliards de coupes dans les dépenses sociales, une augmentation de la TVA de 19,5 à 20,5%,… Ce type de plan est le scénario minimal pour les années à venir, sans nouvelle phase dans la crise économique et si les banques belges restent stables.

    Les profits des grandes entreprises montent, les salaires et les bonus des managers ont recommencé leur ascension, mais les travailleurs et leurs familles vont devoir payer pour une crise pour laquelle ils ne sont en rien responsables. Vous avez déjà entendu un parlementaire remettre ça en question, vous ?

    Dans tous les pays européens frappés, les partis sociaux-démocrates appliquent docilement la politique d’austérité. Ils se sont une fois encore rangés dans le camp de ceux qui mettent les intérêts des banques et des grandes entreprises avant ceux de la population travailleuse. Il est plus que correct qu’ils soient électoralement punis pour cela. Seule la menace que les choses seraient encore pires sans eux leur garantit un certain soutien. La résistance à la logique d’austérité renforce la nécessité d’une alternative politique.

    En Irlande, l’United Left Alliance a gagné cinq parlementaires aux dernières élections, dont deux sièges pour nos camarades de notre parti-frère le Socialist Party. En Angleterre, pour les élections communales du 5 mai, environ 200 candidats présentent une nouvelle initiative ; la Trade Unionist and Socialist Coalition. Des dizaines de représentants importants des syndicats défendent, ensemble avec des militants réellement socialistes et combatifs, un programme qui s’oppose aux attaques antisociales. Au Portugal, le Bloc de Gauche et le Parti Communiste (ensemble presque 20% dans les sondages) discutent pour la première fois de leur histoire des possibilités de coopération.

    La crise actuelle du capitalisme est un test pour la gauche et le PSL veut aider à construire une gauche plus forte. En Belgique francophone, le Front des Gauches est né des dernières élections (avec six organisations participantes, dont le PSL). Ce Front a de suite franchi le cap de 1%. En Flandre, la Table Ronde des Socialistes rassemble des socialistes combatifs de différents courants. Le samedi 29 octobre aura lieu une nouvelle Journée du Socialisme (700 personnes avaient participé à la première édition). De plus un membre du SP.a, Erik de Bruyn, qui avait obtenu plus de 30% des voix en 2007 lors des élections pour la présidence du parti en 2007, vient d’annoncer qu’il voulait créer une nouvelle initiative ‘‘Rood!’’

    Ces ébauches de coopération sont importantes et le PSL veut y participer de façon constructive, mais il faut plus. La meilleure alternative à la pensée unique néolibérale est un nouveau parti des travailleurs rassemblant tous les courants qui veulent se battre contre la logique capitaliste. Un tel parti sera beaucoup plus que le rassemblement des organisations politiques de gauche existantes. Il doit être le résultat de la conclusion tirée parmi des groupes importants des travailleurs, de syndicalistes et de militants qu’il faut reconstruire une nouvelle force politique à leur initiative.

  • Le scandale du travail précaire: Nous voulons des emplois décents et un avenir !

    Depuis les années ‘90, le développement du néolibéralisme a provoqué la déréglementation du marché de travail, entrainant une dégradation systématique des conditions de travail et de salaire. Les contrats à durée indéterminée (CDI), fruit des luttes de nos aînés, permettaient d’avoir une certaine stabilité et surtout de pouvoir s’assurer un avenir. Aujourd’hui, le contraire se développe ; le travail précaire avec en conséquence le développement de ‘‘travailleurs pauvres’’.

    Par Clara

    Les contrats précaires, ce sont tous ces contrats temporaires et de mauvaise qualité : à bas salaires, flexibles, nonrenouvelables, à courte durée, d’une seule journée, avec des titres-services,… Ces conditions de travail ont pour conséquence une grande vulnérabilité des travailleurs. Comment construire son avenir sans savoir où et dans quelles conditions travailler demain ? Une des principales conséquences est que le pouvoir d’achat des travailleurs diminue. Avoir un travail aujourd’hui ne signifie pas être capable d’assumer tous les frais nécessaires pour vivre. En Belgique, il y a déjà 4,8% des travailleurs officiellement pauvres et, avec l’impact de la crise, le nombre de travailleurs qui doit prendre deux emplois a progressé quatre fois plus vite l’an dernier que par le passé. (1)

    Depuis 20 ans, le travail intérimaire est la forme de travail atypique qui s’accroît le plus rapidement. Au Danemark, en Italie, en Espagne et en Suède, le recours aux travailleurs intérimaires a quintuplé sur ce laps de temps. Il a au minimum doublé dans la plupart des autres pays européens.(2) En Belgique, le travail intérimaire est passé de 50.591 personnes en 1985 à 326.103 en 2009. C’est une multiplication par 6 !

    Baisse du chômage et emploi indécent

    Fin février, le chômage officiel a baissé de 3,8% sur base annuelle (3) (- 6,8% en Flandres, -3,5% en Wallonie et +2,4% à Bruxelles). Les politiciens traditionnels présentent cela comme une victoire mais cette baisse est basée sur des emplois hyper-flexibles et des ‘‘contrats poubelles’’, sur la diminution des salaires et des heures de travail. Sur cette même période, le travail intérimaire affiche en effet une croissance de 19,32% ! (4) Les emplois stables qui ont disparu avec les vagues de licenciements et les restructurations ne sont pas restaurés avec ‘‘l’embellie’’. Les patrons profitent de la crise pour réembaucher sous toutes formes d’emplois précaires et incertains.

    Les plus touchés : les jeunes

    Les jeunes sont les plus fortement touchés par la crise, ils ont souvent été les premiers jetés à la porte des entreprises. La baisse momentanée du chômage des jeunes sur base annuelle (de 9.2%) a été, pour la ministre fédérale de l’emploi Joëlle Milquet, l’occasion de vanter son plan ‘‘win-win’’ qui favorise les patrons par le biais de grandes réductions des coûts afin que l’embauche des jeunes se fasse au final aux frais de la collectivité. Cette mesure ne fait que déplacer le chômage entre les diverses catégories d’âge et n’offre aucune perspective d’avenir pour tous ces jeunes, le patron ayant toute la liberté de pouvoir bénéficier de ces cadeaux avec des contrats à durée déterminée (CDD) et autres, pour se débarrasser facilement de ses employés une fois les subventions périmées et remplacées par d’autres.

    Les CDI sont les contrats qui nous permettent d’obtenir les conditions de vie les plus acceptables, mais ce sont aussi les plus difficiles à obtenir, surtout pour les jeunes qui sont systématiquement confrontés au travail intérimaire et aux CDD. La précarisation du travail des jeunes est une tendance générale.

    Devant ce phénomène, le discours dominant tente de nous faire avaler le mythe du ‘‘tremplin vers des emplois plus stables’’. Pour défendre la flexibilité, on nous dit que c’est une occasion de passer par différents postes de travail et d’avoir de l’expérience professionnelle. Mais la réalité dément ces affirmations. Chaque jour, de plus en plus de personnes doivent accepter ces ‘‘contrats poubelles’’ qui ne leur permettent pas de construire leur avenir. Les travailleurs espagnols appellent ce phénomène: ‘‘los mileuristas’’, ceux dont le salaire ne dépassera jamais la limite de 1000 € par mois.

    Les différentes attaques contre les chômeurs obligent les jeunes à accepter n’importe quel contrat. La concurrence promue par le système néolibéral est écrasante, on peut être à tous moments remplacés par d’autres. Les travailleurs sont devenus des marchandises ‘‘utilisables’’ selon les besoins du marché.

    Jeunes en Lutte pour des emplois décents

    Comme les travailleurs précaires changent fréquemment de lieux de travail et sont menacés de ne pas voir leur contrat renouvelé, il n’est pas facile pour eux de défendre leur droit. C’est un autre avantage pour les patrons: éviter l’organisation des travailleurs sur leur lieu du travail.

    Contrairement à ce que les patrons et leurs politiciens disent, cette situation n’est pas une fatalité. Des profits importants sont encaissés, les travailleurs n’en profitent pas et doivent payer pour leur crise. Nous devons unir nos forces face aux attaques contre nos conditions de travail et de vie.

    Les Jeunes en Lutte pour l’Emploi s’organisent de manière combative pour dénoncer cette précarisation des conditions de travail chez les jeunes. La création massive d’emplois décents est nécessaire pour permettre aux jeunes d’avoir une certaine stabilité et donc des bonnes conditions de vie. Rejoins-nous dans la campagne des Jeunes en Lutte pour l’Emploi !


    • Stop aux contrats précaires : Un emploi = 1 CDI à temps plein !
    • Des emplois décents pour tous avec un salaire minimum de 1500 € net !
    • Stop à la chasse aux chômeurs !
    • Partageons l’emploi disponible, 32 heures par semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !

    Notes :

    1. Banque carrefour du Service public fédéral Economie
    2. Fondation Européenne pour l’Amélioration des Conditions de Vie et Travail
    3. Onem
    4. Federgon, (nombre d’heures d’intérim prestées en données corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier).
  • [PHOTOS] La révolte de la jeunesse espagnole s’organise aussi en Belgique

    Le mouvement des indignés de la Puerta del sol n’est pas prêt de s’arrêter en Espagne et n’a pas perdu de sa force depuis les élections ce weekend. Mais en Belgique aussi, la contestation s’organise. Ce mardi 24 mai, une centaine de personnes s’étaient à nouveau rassemblées devant l’ambassade espagnole pour discuter des actions à venir. Le PSL-LSP était bien entendu présent avec une dizaine de camarades. Pour gérer la mobilisation, différents groupes de travail ont été mis sur pieds, mais toutes les décisions devront toujours être prises démocratiquement en assemblée générale. Le mouvement souhaite s’inscrire dans la durée et plusieurs manifestations sont dores et déjà prévues pour aller dans ce sens. Démocracia Real Ya!

    Par Pablo V. et Nicolas P. (Bruxelles)

    • 6 juin : DEBAT sur la révolte des jeunes du 15-M en Espagne! Avec témoignage de Clara, une jeune espagnole participant au mouvement à la plaza de Catalunya (Barcelone).

  • Nous avons besoin d’une réponse socialiste face à la crise de l’euro

    La crise de la dette de la zone euro, conséquence de la crise financière mondiale, fait rage de toutes ses forces. Malgré les tentatives des pays impliqués et de l’Union européenne de satisfaire les “marchés” via des plans d’austérité et des garanties, le Portugal, l’Irlande et la Grèce restent attaqués par les spéculateurs. Pour ces trois pays, la dette est devenue impayable. En avril, le Portugal a été le troisième pays-membre de la zone euro à devoir se tourner vers le FMI et le “fonds de sauvetage” européen pour un financement d’urgence, avec toutes les conséquences que cela entraîne.

    Par Jonas Van Vossole

    À qui la faute ? Et À qui de payer ?

    Souvent, c’est la population des pays en détresse financière qui est accusée d’être responsable des problèmes. Les politiciens allemands se sont ainsi précipités pour dénoncer la paresse et le confort de ces sales méridionaux de Grecs et de Portugais. Cela a conduit à la situation absurde où les riches politiciens allemands décident que les Grecs, qui gagnent en moyenne moins de 1000 euros par mois, vivent au-dessus de leurs moyens…

    Le racisme que tout cela a engendré autour de la question de la dette a été utilisé par divers partis populistes de droite en Europe du Nord pour s’opposer aux transferts du Nord vers le Sud de l’Europe. Le parti des “Vrais Finlandais” a ainsi quintuplé son score électoral, passant de 4 à maintenant 19%, entre autres sur base d’un programme de refus du soutien européen au Portugal.

    Ce n’est pourtant pas la population irlandaise, portugaise ou grecque qui est responsable de cette dette énorme. La problématique de la dette est un problème global pour tout le capitalisme. La dette mondiale des ménages, des entreprises et des États s’élève à plus de 250% de la richesse créée chaque année sur le plan mondial. Depuis les années ‘70, les crises chroniques de surproduction du capitalisme ont été “résolues” par un endettement de masse. Cet endettement était couplé à la libéralisation totale des marchés financiers. En guise d’illustration : le total des investissements des banques en Angleterre entre 1870 et 1970 valait en moyenne 50% du PIB. Aujourd’hui, ces investissements valent 600% du PIB. En Grèce et au Portugal aussi, mais surtout dans le cas de l’Irlande et de l’Islande, on a eu depuis les récentes crises, le sauvetage des banques. Tout comme en Belgique, les autorités ont donné des milliards pour maintenir le système bancaire à flot.

    Des pays tels que le Portugal et la Grèce ont été les premiers touchés par la crise parce qu’ils avaient auparavant été les plus durement touchés par la politique néolibérale de l’UE. C’est surtout l’industrie des pays d’Europe méridionale – comme le textile et les chaussures, qui étaient installés là en raison des bas salaires – qui, avec le libre commerce et la mondialisation néolibérale, est partie vers des pays aux salaires encore plus bas. En conséquence : hausse des prix et chômage pour la classe ouvrière, en contrepartie d’un accroissement des marchés de débouchés et des investissements étrangers pour les entreprises.

    Plan de sauvetage ou plan d’austérité ?

    Les banques et les spéculateurs ont poussé la Grèce, l’Irlande et le Portugal à aller frapper à la porte du FMI et des fonds de secours européens. Lorsque le gouvernement social-démocrate du Portugal n’est pas parvenu à faire passer le cinquième plan de coupes budgétaires du pays, il a chuté et cela a également ouvert la voie au FMI. Les énormes plans d’austérité du gouvernement national semblent insuffisants pour rassasier les “requins”. Avant même les nouvelles élections, le FMI, sur demande du gouvernement en affaires courantes, est déjà au Portugal pour en dresser la politique.

    ‘‘L’aide” du FMI et de l’UE consiste en ce que les pays touchés reçoivent des lignes de crédit pour refinancer leur dette, et de cette manière les pays doivent pouvoir rembourser leurs dettes aux banques. Cette aide est toutefois liée à des “conditions” brutales. Dans la pratique, cela signifie que la “troïka” de la Banque centrale européenne, de la Commission européenne et du FMI exerce un contrôle direct sur les pays. Concrètement, c’est le FMI qui met sur pied les plans d’austérité au Portugal; le parlement est mis hors-jeu. Tout semblant de démocratie est jeté par-dessus bord.

    Le FMI veut économiser encore plus et mettre en œuvre de sa propre main le dernier plan d’austérité du Portugal – PEC IV. En plus de toutes les mesures qui avaient déjà été mises en application, telles que l’abaissement des pensions et les privatisations de masse, la TVA sur l’alimentation va être plus que doublée, les règles de licenciements seront facilitées, et les allocations de chômage vont être encore raccourcies. La classe ouvrière portugaise n’en sera qu’encore plus appauvrie.

    Cela signifie non seulement un drame social, mais en plus, au sein du système capitaliste, cela est bien loin d’être une solution sur le long terme. L’immense dette ne sera pas réduite et les mesures du FMI vont enfoncer l’économie encore plus loin dans la récession. Et tout cela, alors que l’économie a déjà connu de la croissance négative au cours de ces douze derniers mois. Toute perspective d’amélioration est enlevée à la population. Il ne faut dès lors pas s’étonner que de plus en plus de jeunes portugais, tout comme leur compagnons d’infortune irlandais, quittent leurs familles pour aller chercher un avenir meilleur à l’étranger.

    Il faut une réponse socialiste

    Les plans d’austérité ont reçu plus d’une fois au cours de l’an dernier une réponse de la part de la classe ouvrière et de ses syndicats. Aux privatisations, on a répondu par des grèves sectorielles. Il y a eu plusieurs manifestations nationales, et une grève générale. L’intrusion du FMI a eu pour effet une éphémère mise de côté du sectarisme entre les partis de la gauche portugaise, le Bloc de gauche et le Parti communiste portugais, pour une concertation vers une position commune. Malgré tout, il n’y a aujourd’hui aucun plan d’action clair de la gauche afin de mettre un terme à l’austérité et de dégager le FMI.

    Nos camarades portugais de Socialismo Revolucionario mènent campagne pour parvenir à un véritable plan d’action qui puisse unir les différents mouvements de résistance. Le Bloc de gauche, le PCP et la CGTP (le plus grand syndicat), doivent se mettre d’accord pour proposer à la classe ouvrière une alternative politique sur base d’un programme socialiste. Celui-ci devra s’imposer sur base de la lutte, à commencer par la mobilisation pour une grève générale, avec la perspective de pousser la lutte plus loin par après.

    Un tel programme socialiste pourrait ainsi mettre un terme à tous les plans d’austérité, avec le refus de payer la dette de l’État aux banques, et la nationalisation des secteurs-clés de l’économie. Ce n’est que sur cette base que l’on pourra donner une réponse au bain de sang social causé par la crise du système capitaliste.

  • Action contre les crimes de guerre du régime Sri Lankais !

    • Le régime de Rajapakse a fait 40.000 victimes de guerre dans la ‘phase finale’  de la guerre
    • Solidarité internationale ! Tous ensemble contre la guerre et le racisme !

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    Nous appelons à une action devant le Parlement Européen à Bruxelles ce 18 mai afin de protester contre les crimes de guerre commis par le régime Sri Lankais et de commémorer les dizaines de milliers de victimes de la guerre. Le soutien des puissances régionales (la Chine et l’Inde) et l’approbation tacite de l’impérialisme occidental ont permis au régime chauviniste de Rajapakse de se diriger vers la conclusion sanglante de la guerre civile contre la population tamoule dans le pays.

    Maintenant, même les Nations-Unise doivent admettre qu’il y a eu des dizaines de milliers de morts à cause des bombardements du régime Sri Lankais. L’ONU parle des crimes de guerres et demandent une enquête internationale. Le régime Sri Lankais rejette une telle enquête et s’oppose fortement aux conclusions du rapport de l’ONU. Les régimes occidentaux, mais aussi la Chine et la Russie, sont hypocrites quand ils demandent au Sri Lanka de s’expliquer au sujet des conclusions du rapport. Ils n’ont jamais réagi contre Rajapakse & Co, et leurs réactions actuelles ne se limitent qu’à des paroles.

    Le rapport montre que la ‘phase finale’ de la guerre a coûté la vie à 40.000 personnes. Les chiffres précédents, y compris ceux de l’ONU, ont toujours été inférieurs. Maintenant, le rapport doit confirmer qu’il y a eu des dizaines de milliers de morts parmi les civils à cause des bombardements des troupes gouvernementales. Ces bombardements ont aussi pris place dans les prétendues ‘zones de sécurité’ où le gouvernement avait promis de pas bombarder. Les troupes gouvernementales ont commis plusieurs crimes de guerre.

    La persécution systématique du peuple tamoul fait partie de la campagne du régime de Rajapakse destinée à transformer le Sri Lanka en une zone spéciale économique pour enrichir les multinationales et les dignitaires du pays eux-mêmes. Dans un tel pays, la population tamoule n’est reconnue que comme travailleurs à faible coût, dorénavant disciplinés par une défaite militaire. Si l’ONU s’attaque maintenant à la violence de la guerre, cela vient trop tard et c’est probablement surtout motivé par la crainte que les liens entre Rajapakse et la Chine ne continuent à se renforcer.

    Aujourd’hui encore, il y a des disparus et il n’existe toujours aucune vue claire sur les crimes de guerre du régime. Pour protester contre cela et pour commémorer les victimes de guerre, la communauté tamoule en Belgique organise une action le 18 mai dans le cadre d’une journée d’action internationale. Nous allons protester devant le Parlement Européen entre 14h et 16h.

    Mercredi 18 mai: Action devant le Parlement Européen

    14h Place Schumann (devant le bâtiment Berlaymont) à Bruxelles

    Plus d’infos: tamilsolidarity.org

  • Réforme d’état : Pour améliorer nos conditions de vie ou pour les détruire ?

    Quatre ans déjà que la Belgique est dans les griffes d’une bagarre communautaire, rien d’autre ne semble encore avoir d’importance pour nos politiciens. Pour les grandes entreprises, les banques et les riches, ce n’est pas un problème : leurs revenus montent, leurs intérêts sont défendus, ils continuent à s’enrichir avec les cadeaux structurels qu’ils ont reçu des politiciens bourgeois dans le passé, entre autres, l’opération de sauvetage des banques, les intérêts notionnels, la baisse des contributions patronales à la sécurité sociale, les diminutions d’impôts pour les plus hauts revenus…

    Tract régional du PSL-Bruxelles


    DEBAT et barbecue ce 22 mai, avec Anja Deschoemacker, auteur du livre: "La question nationale en Belgique – une réponse des travailleurs est nécessaire." Habitant à Saint-Gilles, elle a été tête de liste de la liste bilingue du Front des Gauches à Bruxelles-Halle-Vilvorde lors des élections de 2010. (Informations ci-dessous)


    Pour la grande majorité de la population bruxelloise, il y a cependant un problème, un très grand problème, même. Un chômage et une pauvreté énorme et toujours grandissante, un manque de logements abordables, un manque de places dans les écoles…. Mais face à chaque revendication pour une augmentation des salaires et des allocations sociales, pour plus d’investissements dans la construction de logements sociaux, pour assez de moyens pour les services… le gouvernement en affaires courantes répond par un « cela tombe en dehors de nos compétences ». Imposer aux travailleurs pour les deux années qui viennent une augmentation salariale de maximum 0,3%, ça, le gouvernement sait le faire. Par contre, imposer aux banques et aux grandes entreprises rentables – qui ont vu l’année passée leurs profits monter de plus que 33% – qu’ils payent ne fusse qu’une partie de la facture de la crise qu’ils ont causée eux-mêmes, en revanche, ça, ce n’est pas possible !

    Et ce qui est la politique dominante au plan fédéral, l’est aussi sur le plan régional. Le personnel des services régionaux bruxellois, comme des services communaux, ne se fait qu’à peine encore nommer. Plus de la moitié sont des contractuels, qui n’ont pas de sécurité de travail et qui ne peuvent pas s’attendre à une pension convenable. Malgré cette utilisation de forces de travail très bon marché, la région et les communes réussissent quand même à avoir un manque de personnel partout.

    Il y a un manque dans tous les équipements et services sociaux mais la réforme d’état qui se prépare n’a pas pour but d’en finir avec ces pénuries. Bien au contraire. La réforme d’état – comme elle se négocie entre les partis dominants dans les deux parties du pays – a pour objectif explicite d’augmenter l’austérité. Les discussions sur la loi de financement ne parlent pas de la création d’assez de moyens pour une politique sociale, mais d’où les coupes budgétaires vont se faire. Si le gouvernement fédéral reçoit moins de moyens, cela va surtout se faire dans la sécurité sociale. Si les communautés reçoivent moins de moyens – ou plus de compétences sans le budget entier – cela va surtout se faire dans l’enseignement. Si ce sont les régions qui reçoivent moins de moyens, ce sont surtout aux fonctionnaires régionaux que l’on va imposer des coupes. Parce qu’aucun parti, même pas ceux de la coalition Olivier soi-disant de gauche, n’est prêt à chercher plus de moyens chez la petite minorité super riche qui domine la société.

    Au lieu de ça, une politique de « diviser pour mieux régner » est déployée. La situation dans l’enseignement bruxellois en est un exemple très clair. Dans les années qui viennent, il faut créer 15.000 places supplémentaires dans l’enseignement à Bruxelles, mais les deux Communautés se disputent à propos de qui doit payer. Et ce sont les enfants bruxellois de toutes les communautés qui vont en subir les conséquences ! Cela montre comment un manque de moyens mène à la discrimination et à la négation du droit démocratique de chaque enfant à pouvoir avoir un enseignement de qualité.

    La clé de la solution réside dans l’augmentation des moyens pour garantir la démocratie et pour en finir avec toute discrimination. Le PSL veut que les besoins des travailleurs et des pauvres soient garantis par une augmentation des salaires et des allocations, par les services publics gratuits et de qualité, par assez de logements sociaux – qu’importe la langue ou l’origine nationale. Ni sur le plan fédéral, ni sur le plan régional nous ne pouvons compter pour cela sur un système basé sur la course aux profits. Pour atteindre nos revendications, il ne faut pas une réforme d’état, mais un changement de système. Il n’ y a que dans une Belgique socialiste (ou une fédération de régions socialistes et indépendantes) que nous pouvons arriver à un accord sur la manière de mieux partager entre nous les moyens sans qu’on ne nous appauvrisse tous.


    Pas de crise pour les patrons du Bel 20 !

    • 16,357 Milliards € de profits en 2010 (33,1 % de + qu’en 2009 !)
    • Augmentation des salaires et des bonus de + 20%

    Pour eux, les cadeaux :

    • sauvetage des banques : 22 Milliards € + 79 Milliards € de garantie. (Après l’Irlande, la Belgique est le pays qui a dépensé le plus par habitant pour sauver les banques !)
    • intérets notionnels : 5,7 Milliards € en 2009
    • baisse des cotisations patronales : près de 9 Milliards € en 2010
    • avantages extra-légaux pour les hauts revenus : 10 Milliards €
    • fraude fiscale : entre 16 et 20 Milliards € pour 2009

    Et pour nous ?

    • Nos salaires selon l’AIP du gouvernement : + 0% en 2011 et + 0,3% en 2012
    • 20,8 % de chômage à Bruxelles (31,7 % pour les – de 25 ans), soit +129 % en 20 ans.
    • Plus d’un Bruxellois sur quatre survit sous le seuil de risque de pauvreté
    • En moyenne, une famille bruxelloise consacre plus de 30% de son budget pour le logement. (Plus de la moitié de la population a droit à un logement social mais à peine 8% des habitants voient ce droit satisfait).

    Soirée débat et barbecue

    Dimanche 22 mai, 61 rue de la victoire, Saint-Gilles

    17h : début du BBQ

    19h : début du débat : "Réforme d’Etat : pour améliorer nos conditions de vie ou pour les détruire?"

    Tarifs pour le BBQ (l’entrée au débat est libre) : non-salariés : 7 € en prévente / 9 € sur place // Salariés : 10 € en prévente / 12 € sur place.

    Prenez contact avec nous via: bxl@socialisme.be – 02/345.61.81 ou 0485/64.34.32

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