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Tag: Belgique
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MARX avait raison !
Les dimanches de formation du PSL Hainaut-Namur
Durant les mois d’été, les sections du PSL vont accorder une attention particulière à la formation politique. Ce sera notamment le cas avec le camp d’été des Etudiants de Gauche Actifs (du 4 au 7 juillet) ainsi qu’avec l’école d’été du Comité pour une Internationale Ouvrière (du 22 au 26 juillet), mais diverses initiatives locales auront également lieu. Voici ci-dessous le programme des sections du district de Hainaut-Namur. Ces dimanches de formation sont accessibles aux membres du PSL et à nos sympathisants et auront lieu au local de Charleroi.
Toutes les formations auront lieu au local du PSL de Charleroi. Contactez-nous pour vous inscrire et connaître l’adresse exacte. Responsable : benjamin.dusaussois@gmail.com
ÉCHANGES AVEC UN CAMARADE DE L’INTERNATIONALE
LE DIMANCHE 28 JUILLET DE 14H À 17H
Le PSL fait partie du Comité pour une Internationale Ouvrière, une organisation marxiste internationale présente dans près de quarante pays sur tous les continents.
De nombreux militants de l’internationale seront présent en Belgique pour une importante semaine de réunion à la fin du mois de juillet. En fonction des disponibilités, nous inviterons l’un d’eux pour parler de la situation dans son pays et échanger ses expériences politiques une après-midi avec nous. À l’heure d’écrire ce tract on ne peut donc pas encore dire quel pays sera discuté lors de cette rencontre.
L’HISTOIRE DU TROTSKISME EN BELGIQUE ET L’HISTOIRE DU CIO
LE DIMANCHE 11 AOÛT, ACCUEIL À 10H, FIN DE LA JOURNÉE VERS 17H (REPAS PRÉVU)
Le PSL a étudié depuis longtemps l’histoire des trotskistes belges. Ce courant commence dans notre pays au sein du Parti Communiste. En 1932, par l’intermédiaire des Chevaliers du Travail, les trotskistes sont à la base d’une grande grève des mineurs. En 1936, ils gagnent la majorité de l’aile gauche du POB, l’Action Socialiste Révolutionnaire.
Aller à contre-courant fut le quotidien du trotskisme, contre toutes les manoeuvres bureaucratiques, les tentatives de corruption, les menaces physiques et même l’assassinat de ses cadres. Les conditions difficiles dans lesquelles il a du évoluer aurait pu mener à sa disparition définitive. Cela ne s’est pas produit.
Venez discuter avec nous de cette histoire du trotskisme en Belgique, suivie de l’histoire de notre internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière. Des militants nous feront partager leurs expériences de ces dernières décennies.
L’ANALYSE MARXISTE DE L’ÉCONOMIE
LE DIMANCHE 18 AOÛT DE 14H À 17H
Pour les marxistes, l’analyse de la société passe avant tout par la compréhension de sa structure économique. C’est-à-dire du mode de production capitaliste et de son évolution historique. Deux camarades prépareront donc une discussion afin de présenter une analyse marxiste de l’économie.
QU’EST-CE QUE LE FASCISME ? COMMENT LE COMBATTRE ?
MEETING LE DIMANCHE 1ER SEPTEMBRE, DE 14H À 17H
Dans notre société, nous sommes systématiquement mis en concurrence pour un emploi, un logement, un diplôme,… Le patronat utilise et renforce cette confrontation de tous contre tous pour faire baisser les salaires et alourdir la pression au travail. À Bruxelles ou à Charleroi, c’est plus d’un jeune sur trois qui est au chômage. À côté de ça, la vie devient de plus en plus difficile dans nos quartiers. Des pâtés de maison entiers tombent dans l’insalubrité, l’accès à l’enseignement est de plus en plus cher, le travail devient de plus en plus rare,… Cette crise est avant tout celle d’un système capitaliste à l’agonie : les politiques néolibérales ruinent les perspectives d’avenir. C’est l’occasion rêvée pour l’extrême-droite de faire passer ses idées racistes, antisyndicales et violentes. Et même si elle est encore très faible en Belgique, le danger de la voir gagner du terrain est bien réel tant qu’aucune véritable alternative politique de gauche crédible ne résoudra les difficultés auxquelles sont confrontés de plus en plus de jeunes et de travailleurs.
Lors des dernières élections communales à Charleroi, les 6 formations d’extrême-droite qui s’y sont présentées ont récolté ensemble plus de 11% des voix. L’une des formations y a d’ailleurs deux élus. À côté de cela, les attaques et les intimidations du groupuscule Nation se font de plus en plus nombreuses. Ceux-ci tentant délibérément d’imiter le style et les méthodes de leurs homologues Grecs d’Aube Dorée. En juin dernier, des membres de Nation ont tagué la maison médicale, la mutualité socialiste et la taverne du théâtre de La Louvière avec des « Antifa, inquiète-toi » ou également « Esteban, on ne t’oublie pas » en référence au meurtrier du jeune antifa Clément Meric en France. Nation organise d’ailleurs régulièrement des activités avec les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires dont il faisait partie.
Quelques mois plus tôt, un jeune d’origine sénégalaise avait été tué dans un café de La Louvière, probablement par des individus d’extrême-droite également. L’année précédente, c’était le Centre jeune Taboo et la Braise de Charleroi qui étaient touchés par des actes d’intimidation semblables.
Le PSL de Charleroi ne compte pas laisser le danger fasciste grandir sans rien faire. C’est pourquoi, l’année qui vient, nous lancerons une campagne antifasciste sur Charleroi. Viens en discuter avec nous le dimanche 1er septembre à 14h.
NE NOUS REGARDE PAS : REJOINS-NOUS !
Une nouvelle page de l’Histoire est en train de s’écrire, participe toi aussi à la lutte pour une autre société ! Seul, tu ne peux rien contre ce système. Mais ensemble et organisés, nous représentons une force qui est destinée à croître à mesure que la colère se développera face aux conséquences de la crise de ce système pourri.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Jeu. 2 juillet. Anvers. Assemblée générale des membres du PSL avec propositions de campagne pour l’été.
- 4-7 juillet. Camp des Etudiants de Gauche Actifs.
- 22-26 juillet. Ecole d’été du CIO
- 26 juillet – 4 Août. Grèce. Camp d’été antifasciste de YRE (Youth Against Racism) et Zone Antinazie
- Juillet et août : Programme de formation marxiste des districts Hainaut-Namur et Liège-Luxembourg du PSL
- 26 octobre. Manifestation nationale contre les SAC
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Ne nous regardez pas, rejoignez-nous !
Le PSL est un parti marxiste très actif qui mise énormément sur l’implication et l’engagement de ses membres. Parvenir à un réel changement de société nécessite de construire une force dont les perspectives ne se limitent pas à l’horizon immédiat et qui se base sur la richesse que constitue l’expérience de la lutte de la classe des travailleurs à travers l’histoire pour orienter son activité quotidienne. Nous agissons et partageons nos expériences collectivement afin de renforcer l’impact de nos idées dans les luttes.
Vous aussi, vous pouvez jouer un rôle important dans la lutte pour une société socialiste, n’hésitez pas à en discuter avec un de nos militants. Nous laissons ci-dessous la parole à quelques nouveaux membres qui expliquent les raisons pour lesquelles ils ont rejoint notre parti.
Tout d’abord, laissez-moi préciser que ma vision n’est pas objective, mais subjective. J’ai été profondément influencé par mes rencontres, par mes lectures ou encore les films et les séries que j’ai vus. Parallèlement à tout cela, j’ai toujours aimé réfléchir et, après une réflexion plus approfondie, j’ai décidé de m’engager. Certains peuvent bien me qualifier d’idéaliste, je veux parvenir à une société qui ne laisse personne abandonné à son sort.
Avant de rencontrer le PSL, je m’étais déjà intéressé à la manière dont fonctionne le système et à ce que je pouvais faire pour influencer le cours des choses. Quelque soit le bout par lequel on prend les choses, on parvient à la conclusion que le capitalisme ne fonctionne pas. C’est un système basé sur la loi du plus fort, et cela ne signifie pas celui qui travaille le plus, mais bien celui qui possède le plus. Pour les multinationales, il n’y a qu’une seule règle : celle de la recherche du profit maximal sans se soucier des souffrances que cela cause (licenciements, travail des enfants, conditions de travail inacceptables,…)
Je trouve qu’il est grand temps qu’arrive un nouveau système et de chercher quelles réponses apporter. Au café, j’ai régulièrement discuté avec un ami de l’alternative à opposer au capitalisme, mais j’étais très critique. Il s’est avéré qu’il était membre du PSL. J’ai finalement participé à quelques réunions et, à ma grande surprise, ils parlaient de choses auxquelles j’avais longuement pensé. Parfois, la conclusion était très différente de ce à quoi j’étais parvenu, mais ce n’étais pas mauvais pour autant. Il ne s’agit pas d’une ‘‘vérité absolue’’, mais de discuter des leçons à tirer de l’histoire et de la manière de les utiliser pour l’avenir dans le cadre d’un parti révolutionnaire qui aspire à jouer un rôle fondamental dans un changement de société. Espérons que cela arrive très vite, car le système actuel est primitif. Nous méritons d’accéder à une nouvelle phase de l’humanité où chacun sera réellement l’égal de l’autre, qu’importe sa couleur, son sexe, sa sexualité ou sa religion. Les discriminations doivent disparaître, elles n’apportent rien de bon.
Prêt pour la révolution ?!
Myrddin (Anvers)
There are alternatives ! Et une société alternative est nécessaire! La démocratie recule à cause du capitalisme, l’inégalité et l’injustice sont en augmentation exponentielle. La voracité de notre système économique, l’esprit égoïste et la soif de pouvoir de politiciens imbus d’eux-mêmes détruisent l’éthique et l’aspect social de la société. Combien de temps les gens peuvent-ils continuent à l’accepter ? Les protestations qui fleurissent un peu partout illustrent que les gens sont fatigués de cette situation. Des alternatives sociales, économiques, écologiques et politiques sont mises en avant (voir: www.bonnes-nouvelles.be). Avec le PSL, je me bats pour ces alternatives et pour les rendre plus visibles.
Je dois l’avouer, j’ai moi-même éprouvé un temps une certaine indifférence et un certain scepticisme dans les possibilités de changement. Mais des événements de ma vie ont poussé mon implication de l’avant, je suis devenue plus critique, j’ai pu avoir une vision plus large de la société et j’ai vraiment commencé à m’intéresser aux problèmes sociaux. Il y a deux mois, j’ai rejoint le PSL. Depuis lors, j’ai pu rencontrer beaucoup de gens formidables au sein du parti et j’ai pu élargir mes connaissances. Je crois en l’approche du PSL à 200% et voudrais exhorter tout le monde à nous rejoindre et à lutter ensemble pour une société juste et humaine.
Kelly (Gand)
Journées de formation des districts de Hainaut-Namur et de Liège :
Durant les mois d’été, les sections du PSL vont accorder une attention particulière à la formation politique des membres. Ce sera notamment le cas avec le camp d’été des Etudiants de gauche Actifs ainsi qu’avec l’école d’été du Comité pour une Internationale Ouvrière, mais diverses initiatives locales auront également lieu. Voici ci-dessous un programme concocté par les sections des districts de Hainaut-Namur et de Liège-Luxembourg. N’hésitez pas à nous contacter pour y participer.
- 29 juin : Liège – Le matérialisme dialectique, une perspective différente.
- 13 juillet : Liège – Le matérialisme historique, plus que des rois et des reines
- 28 juillet : Charleroi – Echanges avec un camarade du Comité pour une Internationale Ouvrière
- 10 août : Liège – L’économie marxiste
- 11 août : Charleroi – Histoire du trotskisme en Belgique.
- 17 août : Liège – Pourquoi un parti révolutionnaire est-il nécessaire ?
- 18/août : Charleroi – L’économie marxiste
- 24 août : Liège – La théorie de la révolution permanente
- 31 août : Liège – La double tâche des marxiste et l’appel pour un nouveau parti des travailleurs
- 1er septembre : Charleroi : Qu’est-ce que le fascisme et comment le combattre ?
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Économie : Les classes dominantes emprisonnées dans leur crise
Récemment, la Banque Centrale Européenne (BCE) a pris la décision de baisser son taux d’intérêt directeur de 0,75% à 0,50%, ce qui signifie une ouverture encore un peu plus grande des vannes financières pour le secteur bancaire dans la zone euro. De quoi relancer l’économie ?
Par Baptiste (Nivelles)
Cela faisait plus d’un an que la BCE avait figé son taux à 0,75%. Durant cette période, la BCE s’évertuait à refuser d’abaisser encore plus ses taux, contrairement à la Fed dont les taux directeurs ont été mis entre 0% et 0,25% depuis 2009 (le minimum techniquement possible). La Fed va encore plus loin puisqu’elle recourt à toute une série d’armes ‘‘non-conventionnelles’’ comme l’assouplissement quantitatif (‘‘quantitative easing’’). Cette tactique consiste au rachat par la Fed de titres financiers pourris suite à la crise qui ne valent plus rien en pratique. Ce rachat massif de titres pourris revient donc à faire tourner la planche à billets et à injecter massivement de l’argent dans l’économie. Depuis 2009, la Fed en est déjà à son troisième plan d’assouplissement quantitatif !
Bye-bye stagflation, vive les armes non-conventionnelles ?
La raison pour laquelle la BCE refusait d’abaisser plus ses taux et de sortir des ‘‘bazooka financiers’’ était sa crainte de l’inflation. Aujourd’hui, cette crainte est écartée par les économistes de la BCE : l’austérité est telle dans la zone euro que les ménages ne sont pas en capacité de relancer la consommation et les entreprises postposent les investissements face à cette situation. La circulation de monnaie dans ‘‘l’économie réelle’’ restera donc quasi à l’arrêt malgré cette diminution des taux.
La BCE a donc changé son fusil d’épaule. Déjà en décembre 2012, elle a commencé à goûter au ‘‘non-conventionnel’’ en mettant en place un plan de rachat illimité d’obligations d’Etat pour faire face à la spéculation vis-à-vis des pays dits ‘‘PIGS’’ (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne). A présent, ce sont les taux directeurs qui sont donc diminués à 0,50% jusqu’en juillet 2014 au minimum. Sous-entendu : jusqu’à une relance économique, étant donné que les économistes de la BCE prévoient une stagnation de la zone euro d’ici là.
A quoi tout cet argent va-t-il donc servir ?
Ce qui est en apparence un virage stratégique est en réalité révélateur d’une impasse économique profonde pour le capitalisme. Cela a été dit : les ménages ne sont pas en capacité de relancer la consommation et les entreprises postposent les investissements face à cette situation. Les dirigeants capitalistes les plus sérieux n’ont jamais eu l’illusion de pouvoir résoudre leur propre crise de surproduction. Au mieux, ils ont été capables de postposer la crise de surproduction, à l’aide des crédits par exemple. Aujourd’hui, au vu de la situation du capitalisme, même cela est trop ambitieux !
Pourquoi alors ouvrir les vannes financières encore un peu plus, à quoi tout cet argent va-t-il servir ? Dès l’annonce de la BCE, une série d’observateurs ont fait remarquer que ces liquidités allaient renforcer une tendance déjà bien présente : la spéculation et la constitution de montagnes de cash pour les milliardaires gestionnaires de holding financiers et les multinationales. Soit les mêmes politiques qui ont mené au désastre financier déclenché en 2007…
Austérité d’un côté, dividendes records de l’autre !
Cela n’allait pas tarder à être illustré… Ironie de l’histoire : de manière quasisynchronisée avec l’annonce de la BCE, une autre nouvelle a fait la une de la presse économique. Il s’agit de la décision d’Apple d’offrir un montant global de 100 milliards $ à ses actionnaires pour fin 2015… Soit un tiers du Produit Intérieur Brut (la totalité des richesses produites en un an dans un pays) de la Belgique. Du jamais vu en terme de dividendes. Un scandale pouvant en cacher un autre, on apprenait également que, sur les quelques 200 milliards $ de liquidités que possède Apple, 148 milliards $ se trouvent dans des paradis fiscaux. Pour graisser la patte à ses actionnaires, on supposait donc qu’Apple allait donc devoir rapatrier une bonne partie de ces liquidités… Faux ! Cela impliquerait le paiement d’un impôt ! Il a donc été décidé par Apple de laisser cette montagne de cash se dorer la couenne dans son paradis fiscal et de réaliser un emprunt pour récolter les liquidités nécessaires, les taux d’intérêt étant de toute façon à zéro…
La stratégie d’Apple est partagée par toutes les autres multinationales : profiter des taux d’intérêt faibles pour emprunter gratuitement de l’argent, engraisser les actionnaires, garnir les comptes off-shore et attendre une amnistie fiscale pour en rapatrier une partie. La situation a pris une telle ampleur que les économistes de la Fed ont calculé le manque à gagner en cas d’amnistie fiscale : 90 milliards $ !
‘‘L’austérité, c’est à cause de la spéculation sur la dette…’’
Un effet collatéral au rachat d’obligations d’Etat par la BCE et à la baisse de ses taux directeurs, c’est l’accalmie actuelle sur les intérêts que doivent payer les Etats de la zone euro pour financer leur dette. Ainsi, le taux d’intérêt sur les obligations belges à 10 ans est descendu à 1,9%, un niveau plancher historique. Moins d’un an et demi plus tôt, le même taux était à 5,9%, soit le record pour la Belgique depuis l’introduction de l’euro. Ce passage d’un record à l’autre est illustratif de l’hystérie spéculative à l’oeuvre…
Ces deux dernières années, l’ensemble des gouvernements de la zone euro se sont évertués à nous expliquer que l’application de l’austérité, aussi brutale soit-elle, ne dépendait pas d’eux, qu’ils n’avaient pas le choix, qu’ils y étaient contraints à cause des taux d’intérêt élevés sur la dette. A présent que ces taux ont drastiquement diminué, l’austérité n’est donc plus nécessaire ?
Que nenni ! Partout en Europe la guerre de classes continue et les gouvernements néolibéraux maintiennent leurs plans d’assainissements. En Belgique, après une réduction budgétaire initiale de 3 milliards € pour 2013 et un premier ajustement de 2,8 milliards € en mars, un nouvel ajustement de 500 millions € est à l’agenda pour le mois de juillet !
Luttons pour un avenir, luttons pour le socialisme !
Cette hypocrisie démontre à nouveau de quel côté de la barrière se trouvent le gouvernement et les partis qui le composent : celui des capitalistes. Organisons la résistance contre ce système sans avenir. Luttons pour une société socialiste dans laquelle l’économie est placée sous contrôle démocratique de la population, et où les choix économiques sont dictés par les besoins de tous et non par la soif de profits d’une minorité !
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Le retour des coopératives
Affronter le capitalisme avec ses propres armes ?
La colère ressentie contre les banquiers et leurs dettes de jeu contractées au casino du capitalisme est très grande, un constat évident au vu de l’enthousiasme pour New-B, le projet de nouvelle banque coopérative belge qui compte aujourd’hui près de 40.000 inscrits. De son côté, la corporation basque Mondragon (la plus grande structure coopérative au monde) réunit plus de 250 entreprises et emploie plus de 80.000 personnes.
Le débat consacré aux avantages et limites du travail avec des coopératives a traversé l’histoire du mouvement socialiste. Travailler et produire ensemble ou organiser l’achat et la distribution de denrées de manière collective sans que la logique de profit ne soit centrale sont des idées qui reposent sur la solidarité instinctivement fortement présente parmi les travailleurs et leurs familles. Il s’agit d’une tentative collective d’améliorer la qualité de vie dans un système capitaliste qui fonctionne dans le sens inverse.
Mais cette approche a des limites. Dans le contexte du système capitaliste, aucune entreprise ne peut se soustraire à ses lois. Qui n’est pas compétitif finit par disparaître… Les coopératives sont ainsi prises entre le marteau et l’enclume : dans quelle mesure exploiter son propre personnel pour faire face à cet aspect concurrentiel ?
Dans une période de ralentissement économique, on peut davantage mettre l’accent sur l’éthique. Mais que faire si, dans ce contexte de crise, survient une brève période de croissance limitée avec des possibilités de spéculation et les profits qui y sont associés ? Une banque coopérative refuserait-elle de s’impliquer dans tout ça ? L’exemple d’Arco, la coopérative du mouvement ouvrier chrétien, et de sa participation au désastre Dexia sont encore frais dans nos mémoires… Il existe encore l’exemple historique de la Banque du Travail tombée en faillite en 1934.
La militante marxiste allemande Rosa Luxemburg faisait remarquer en 1900 déjà qu’une coopérative de production signifie avant tout que ‘‘les travailleurs sont appelés à jouer le rôle de l’entrepreneur capitaliste’’, une contradiction ‘‘généralement à la base de l’échec des coopératives qui se sont soit converties en pures entreprises capitalistes soit ont été dissoutes, dans le cas où elles continuaient à considérer comme centraux les intérêts des travailleurs’’.
Une coopérative de consommation (de même que les Groupes d’Achats Communs) part de l’idée tout à fait correcte qu’il est possible d’obtenir un meilleur prix en achetant à plus large échelle. Ce constat explique le succès des achats groupés d’énergie, ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si l’on voit cette approche se développer dans un secteur où les prix sont très élevés en conséquence directe de la libéralisation. Nous soutenons toutes les mesures visant à atténuer les effets de la libéralisation, mais nous voulons défendre une alternative à la libéralisation elle-même.
Cette idée de coopérative revient régulièrement sur la table du côté du PS. En 2009, en pleine crise du lait, l’idée d’une coopérative laitière wallonne est venue dans le débat. Mais le plus concret a encore été le lancement des magasins ‘‘C Populaire’’ en avril 2010, à l’initiative du PS, de la FGTB et des Mutualités Socialistes (Solidaris), avec l’objectif de ‘‘Favoriser les relations entre producteurs et consommateurs, valoriser la production régionale et offrir des produits de qualité accessibles à tous.’’ Sauf que, trois ans après, ces magasins n’existent plus, sans que les fermetures n’aient bénéficié du quart de la couverture médiatique de leur lancement. De telles initiatives restent par essence limitées, noyées dans un océan capitaliste.
Le capitalisme ne peut être domestiqué, il doit être combattu et abattu. La Charte de Quaregnon – le programme historique du mouvement ouvrier socialiste en Belgique – ne se limite pas à des achats groupés d’énergie ou à un meilleur contrôle des banques, elle exige de placer l’ensemble du secteur financier et du secteur de l’énergie entre les mains de la collectivité. Voilà une solution qui dépasse le cadre de l’aspirine contre le cancer, cela poserait les bases d’un enseignement gratuit, de l’éradication de la pauvreté, d’une création de bons emplois socialement utiles,…
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Fermeture brutale de la télévision publique grecque – Manifestation de solidarité à Bruxelles et grève générale ce jeudi en Grèce
Les trois chaines de télévision publiques grecques ERT viennent ce mardi soir d’être unilatéralement éteintes. C’est là la dernière mesure d’assainissement du gouvernement grec, pour le moins très brutale. En effet le gouvernement, sans préavis, a pris cette décision avant de couper toute retransmission. Une mesure derrière la quelle se cache également toujours la troïka en visite au même moment en Grèce.
Par Nico M. (Bruxellles)
On ne compte plus les mesures radicales d’assainissements mise en place par le gouvernement grec. Les autorités ainsi que l’establishment grec et européen ne semblent pas en démordre : les cures d’austérité ne cessent de s’amplifier comme unique remède à la crise économique. Malgré l’absence de résultats, les politiciens bourgeois s’accordent tous pour continuer à poignarder les travailleurs à travers l’Europe. Avec la fermeture d’ERT (2.656 emplois), le gouvernement atteint les exigences de la troîka qui sont de supprimer à nouveau 2000 emplois publics… radical !
Face à ce choc les premières réactions s’enchaînent : ‘‘Du jamais vu, même au temps des colonels.’’ Pour accélérer l’austérité, l’élite capitaliste multiplie les mesures anti-démocratiques. Et comme à chaque fois depuis le début de la crise, les travailleurs grecs et la population se mobilisent. Devant les locaux d’ERT, des milliers de manifestants se sont réunis en solidarité pour protester contre cette nouvelle mesure. A l’intérieur des locaux, les travailleurs d’ERT ont commencé une occupation des installations et continuent les programmes, relayés vers une chaine locale du PC grec.
Ces mouvements illustrent une nouvelle fois la combattivité et la solidarité existant chez les jeunes et les travailleurs face à l’avidité capitaliste relayée par les politiciens traditionnels et les élites corrompues. C’est là que réside la clé et la force qui doit permettre de faire reculer ces politiques qui minent toujours plus les conditions de vie et de travail à travers l’Europe. Cette combattivité et cette solidarité doit s’organiser et être canalisée autour d’un plan d’action capable de forcer le retrait des politiques d’austérité et des gouvernements qui les appliquent.
Une fois de plus en Grèce, ces mesures trouvent une réponse. Des manifestations prennent place aux abords des bâtiments d’ERT et les syndicats appellent à une grève générale ce jeudi contre cette fermeture. Une nouvelle fois, la combattivité s’illustre. Des actions de solidarité prennent place dans différents pays comme ici à Bruxelles ce mercredi après midi lancée par l’Initiative en solidarité avec la Grèce qui résiste.
Durant toute la dernière période nous avons vu les mouvements héroïques des travailleurs grecs dans une succession impressionnante de grèves et de grèves générales. Il devient plus que nécessaire que ces sacrifices portent leurs fruits.
Comme nous pouvons le voir dans différents pays, y compris en Belgique, il est contre-productif de laisser la colère s’essouffler dans les actions sans mettre à l’ordre du jour des discussions sur un plan d’action coordonné capable de forcer l’élite en place à reculer.
Cette nouvelle attaque pourrait être la nouvelle étincelle qui pousse l’ensemble des travailleurs à ressortir pour faire reculer l’ensemble des attaques reçues durant les dernières années. De telles discussions seraient une occasion pour tous de discuter dans les entreprises, dans les services publics, dans les écoles et unifs, dans les quartiers, etc. de la manière de coordonner l’ensemble de la colère contre ce système et ses conséquences.
Un plan d’action a besoin d’une alternative politique à brandir collectivement. Une alternative qui valorise la solidarité, repense le système vers les intérêts de la majorité. Les grands capitalistes sont épargnés, ici la fermeture de la TV publique laisse un marché encore plus large pour les chaînes privées. Revendiquons la nationalisation des grands pans de l’économie, et notamment de l’ensemble du secteur financier, afin de décider démocratiquement, sous le contrôle des travailleurs, des orientations de la société.
Occupons, saisissons et exproprions les leviers économiques afin de réorganiser et de planifier la production en fonction de nos intérêts : sauvegarder et créer des emplois décents, construire des services publics de qualité et accessibles à tous. Face aux délabrements de la société et de l’échec des mesures capitalistes, construisons une société socialiste démocratique.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Di. 9 juin. Paris. Marche des femmes contre l’austérité.
- Ma. 18 juin. Bruxelles. Débat sur l’unité de la gauche. Plus d’infos
- Sa. 22 juin Bruxelles. Café syndical
- Sa. 29 juin. Manifestation contre les Sanctions Administratives Communales
- Sa. 22 juin. Fête de Rood! à Gand.
- 30 juin. Ouverture du local du PSL à Charleroi
- 4-7 juillet. Camp d’été des Etudiants de Gauche Actifs
- 22-26 juillet. Ecole d’été du CIO à Louvain
- 26 juillet – 4 août. Grèce. Camp antifasciste de YRE (Youth against Racism in Europe) et zone Antinazi
- 26 octobre. Manifestation nationale contre les Sanctions Administratives Communales
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Manifestation Syndicale
Ce jeudi, une grande manifestation syndicale a pris place à Bruxelles.Le PSL était bien entendu présent. Nous avons distribué deux tracts, l’un d’entre eux étant plus spécifiquement consacré à la question de l’impact de l’austérité sur les femmes, avons tenus trois stands politiques tandis qu’un groupe de nos militants vendait notre journal dans le cortège. Nous avons vendu 93 exemplaires de Lutte Socialiste et avons fait un abonnement supplémentaire. Aux stands, nous avons également pu récolter du fonds de lutte pour financer nos campagnes politiques.
Protestation contre l’interdiction de la mendicité à Charleroi
Toute la phraséologie "de gauche" du PS ne signifie en aucun cas d’avoir une politique de gauche. Dans le fief de Paul Magnette, la mendicité est strictement réglementée. Dimanche dernier, une action a ét tenue à l’initiative d’Occupy Charleroi et de la FGTB. Lors de l’action, plusieurs militants de la FGTB étaient présents, ainsi que des membres de partis de gauche, c’est-à-dire à la gauche du PS et d’ECOLO. Nos militants y ont vendu 15 exemplaires de notre mensuel et ont pu faire 5 abonnements.
Protestations de la communauté turque
Ces derniers jours, diverses actions de protestation ont été tenues par la communauté turque dans le cadre des mobilisations de masse qui se déroulent actuellement dans le pays. Mais toutes les actions ne sont pas ouvertes à la discussion politique… Ainsi, mardi dernier, il y a eu une tentative de faire taire les militants, dont ceux du PSL. Un fait étrange dans une manifestation en soutien à une mobilisation contre le régime autoritaire qui prévaut en Turquie.
Différentes positions existent dans la communauté turque en Belgique. Un soutien certain est présent pour le gouvernement d’Erdogan tandis que d’autres soutiennent l’ancienne élite des kémalistes du CHP. D’autre part, il est possible d’entrer en discussion avec la gauche turque. Sur ce point, une grande ouverture était présente ce mardi.
Dans les différentes réunions de section du PSL qui auront lieu ces prochains jours, la situation en Turquie sera discutée.

Café syndical à Bruxelles
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Plus de 30.000 personnes à Bruxelles contre l'austérité
A l’appel de la FGTB et de la CSC, les manifestants étaient venus défendre une harmonisation des statuts d’ouvriers et d’employés au bénéfice des ouvriers et non au détriment des employés ainsi que protester contre le blocage des salaires et l’austérité en général. Mais une simple succession de manifestations ne suffira pas. Comme nous le disions dans le tract que nous avons distribué : "Il nous faut un véritable plan d’action allant crescendo, bien préparé et démocratiquement discuté, avec des grèves générales, en commençant par la Belgique, mais en liaison avec un plan d’action européen."
Par Nico
- Stopper la casse sociale et faire respecter la justice fiscale… Cela exige une réelle stratégie politique et syndicale ! Tract du PSL
- Les femmes face à l’austérité, un seul mot : Résistance ! Tract de la commission femmes du PSL
- Lettre ouverte du PSL/LSP pour une union électorale de nos forces en 2014
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Plus de 30.000 personnes à Bruxelles contre l'austérité (2)
A l’appel de la FGTB et de la CSC, les manifestants étaient venus défendre une harmonisation des statuts d’ouvriers et d’employés au bénéfice des ouvriers et non au détriment des employés ainsi que protester contre le blocage des salaires et l’austérité en général. Mais une simple succession de manifestations ne suffira pas. Comme nous le disions dans le tract que nous avons distribué : "Il nous faut un véritable plan d’action allant crescendo, bien préparé et démocratiquement discuté, avec des grèves générales, en commençant par la Belgique, mais en liaison avec un plan d’action européen."
Par Michel (Bruxelles)
- Stopper la casse sociale et faire respecter la justice fiscale… Cela exige une réelle stratégie politique et syndicale ! Tract du PSL
- Les femmes face à l’austérité, un seul mot : Résistance ! Tract de la commission femmes du PSL
- Lettre ouverte du PSL/LSP pour une union électorale de nos forces en 2014
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Violence fasciste mortelle à Paris
Suite aux mobilisations organisées par les réactionnaires français contre le mariage homosexuel au cours de ces derniers mois, l’extrême-droite est passée à l’offensive, de façon violente. Un jeune antifasciste vient d’en être brutalement victime, jusqu’à en mourir. Ce 5 juin, Clement Meric, un militant étudiant antifasciste, a été assassiné en pleine rue par des skinheads néo-fascistes. Il faut riposter contre cette violence néofasciste de la manière la plus appropriée : par une mobilisation de masse qui instaure une pression sur chaque tentative de l’extrême-droite d’aller de l’avant.
Ces derniers mois ont été marqués par quelques grandes manifestations opposées au mariage homosexuel. La droite réactionnaire a pu à cette occasion clairement démontrer qu’elle demeure toujours une force mobilisatrice tandis que l’ampleur de ces événements a renforcé la confiance de l’extrême-droite. Par ailleurs, le Front national de Marine Le Pen a pu jouer sur le mécontentement croissant éprouvé dans la population face aux politiques antisociales désastreuses de François Hollande au cours de toute l’année dernière, sur fond de perspectives économiques peu réjouissantes.
Des groupes d’extrême-droite violents se sont sentis encouragés par ces développements, et certains militants néofascistes ont été plus audacieux. C’est ce qui a conduit à la mort du jeune antifasciste Clément Meric, battu à mort en pleine journée à Paris par un groupe de skinheads. Le principal accusé de ce crime est connu en tant que membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR), une organisation dirigée par Serge Ayoub, individu qui est déjà venu à plusieurs reprises en Belgique dans le cadre des activités de groupuscules néonazis belges tels que Nation.
Serge Ayoub a d’abord tenté de nier que les meurtriers étaient militants des JNR, pour ensuite adopter une approche différente en disant que les jeunes militants de gauche avaient commencé. Sur le site belge rechtsactueel.com, qui est animé par un employé du Vlaams Belang, on tente aussi de cadrer les choses dans "un autre contexte" en affirmant que les militants d’extrême-droite n’avaient rien provoqué et qu’ils n’en pouvaient rien si le jeune Clément avait fait une "chute accidentelle". Chez Nation, on dit aussi qu’il s’agissait d’une provocation de la part de militants de gauche tout en rajoutant que l’incident est une affaire purement personnelle, une "bagarre générale qui a mal tournée et non pas d’une agression préméditée d’un groupe contre un individu". La version de Serge Ayoub est donc défendue en Belgique tant par Nation que par rechtsactueel.com. Une nouvelle recrute de Nation, Kris Roman, a par contre déclaré hier sur Facebook: "Les antifas détournent les choses. (…) Si les antifas continuent à harceler les gens, d’autres "momies de gauche" suivront." La déclaration officielle de Nation sur les "provocations" de gauche s’accompagne donc de l’approbation officieuse de cette violence par ses militants.
Les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR) de Serge Ayoub ne constituent pas un club innocent. Serge Ayoub a pour surnom "Batskin" parce qu’il apprécie utiliser une batte de baseball dans des affrontements avec ses opposants politiques. Ce groupe tente de combiner une violence d’extrême-droite avec une rhétorique "sociale". Tout comme pour les autres groupes qui se réclament du "solidarisme", cet aspect social reste toutefois limité à la rhétorique, contrairement aux actes de violence et au racisme. Le parti grec Aube Dorée ne dirige par exemple pas son activité contre les responsables de la crise – les grands armateurs et les autres capitalistes grecs – mais contre les victimes de la crise qui ont une autre couleur de peau ou une autre opinion politique.
Cette année, les JNR ont été à l’initiative d’une manifestation "contre l’impérialisme", selon leurs propres termes, qui a rassemblé environ 800 participants. Cette mobilisation était soutenue dans notre pays par Nation et les Autonome Nationalisten (Nationalistes Autonomes, un groupuscule néerlandophone). Les manifestants y avaient notamment déclaré leur soutien au dictateur syrien Bachar al-Assad. A la fin de l’événement, outre Serge Ayoub, Hervé Van Laethem, de Nation, était orateur. Le 1er mai de cette année, Serge Ayoub est encore venu à Bruxelles pour participer à la manifestation de Nation.
La mort du jeune antifasciste a conduit à la tenue d’actions de protestations et de manifestations. Ce jeudi, il y avait notamment une grande manifestation de deuil et de colère. Des politiciens ont fait valoir qu’ils sont en faveur de l’interdiction des groupes néo-nazis. Nous ne sommes évidemment pas en faveur de laisser aux néo-nazis les possibilités de se construire, mais une interdiction sera insuffisante pour les arrêter. Nous avons besoin d’une riposte active de la part du mouvement des travailleurs.
Seule la mobilisation et la résistance antifasciste est de nature à briser la confiance des groupes néo-fascistes violents. Leur violence n’est pas soutenue par les couches larges de la population. En répondant à leurs mobilisations et à leurs réunions par des mobilisations plus grandes encore, on peut leur rendre particulièrement difficile de s’organiser, ce qui est nécessaire pour les empêcher de franchir des étapes suivantes dans leur offensive violente.
Face aux mobilisations qui renforcent les divisions – comme les actions homophobes – et contre l’extrême droite qui instrumentalise la colère ressentie contre la politique d’austérité, nous avons également besoin d’une réponse politique qui prenne à cœur la défense des intérêts des travailleurs et de leurs familles. Les partis établis et leur politique de casse sociale assurent que le terrain soit fertile pour le racisme et la division, ce sur quoi se basent les groupes violents. Aucune véritable réponse à l’extrême droite n’est à attendre de leur part. Nous avons à construire nous-mêmes ce relais politique. Le potentiel de lutte contre les politiques d’austérité sur le plan syndical et le plan politique est bien présent, le saisir pleinement est tout l’enjeu actuel des antifascistes et du mouvement des travailleurs en général.