Tag: Anvers

  • La nouvelle structure de la SNCB prépare la libéralisation

    Vers une répétition de la débâcle Fyra à plu s grand e échelle ?

    Avec sa réforme des chemins de fer, Paul Magnette (PS) s’est heurté aux syndicats. Sa réforme n’est en rien une amélioration, ni pour le personnel, ni pour les voyageurs. C’est une préparation à la libéralisation, et les soucis rencontrés cet hiver par les trains Fyra ont illustré ce que cela signifie. Nous en avons parlé avec un cheminot.

    La structure proposée avec deux entités (SNCB et Infrabel) singifie la disparition d’une autre (le Holding). Positif ?

    ‘‘Il n’y aura pas de disparition d’une entité, simplement son remplacement par HR Rail, qui aurait à gérer le personnel détaché à la SNCB ou à Infrabel. Ce mini-holding aura son propre directeur et le nombre de postes de direction resterait identique. Cette réforme est dans la continuité de celle de 2005, quand les trois entités ont été introduites. La ponctualité et les services ont-ils été améliorés depuis lors ?’’

    ‘‘La réforme pave la voie vers la libéralisation du trafic national. Infrabel serait responsable du réseau (voie ferrée et accès), la SNCB serait opérateur de l’espace ferroviaire pour d’autres. Au gouvernement d’alors décider ce qui est un service public et ce qui ne l’est pas, par exemple en accordant des subventions publiques à des entreprises privées.’’

    ‘‘Selon Magnette, la restructuration est au bénéfice des usagers. C’est faux, les problèmes de retards et les problèmes techniques resteront.’’

    ‘‘La libéralisation menace directement la prestation de services. La libéralisation du transport de marchandises, le fret, a entraîné un effondrement du volume de transport par chemin de fer. La vente de Logistics ne va rien améliorer. Le trafic diffus (le transport dans un seul train de marchandises prises dans plusieurs entreprises différentes) est menacé car il n’est pas intéressant commercialement. Toutes ces marchandises arriveront sur les routes, ce qui promet des embouteillages et, avec 10.000 camions supplémentaires, un pic de pollution atteint tous les jours.’’

    ‘‘Le transport international de voyageurs a été libéralisé. Il s’agit donc d’un service purement commercial qui ne reçoit plus aucune dotation publique. Directement, les prix ont augmenté. Il faut maintenant payer 7 euros de frais d’administration supplémentaires en achetant son billet au guichet. Pour de meilleurs services ? Le train Fyra (train libéralisé entre Bruxelles et Amsterdam) clarifie amplement que c’est faux.’’

    ‘‘En 2007, la direction a décidé de réduire le pourcentage d’équipement mis de côté pour entretien. Mesure destinée à disposer de plus de matériel, cela signifie surtout moins d’entretiens et plus de problèmes techniques. Dans les ateliers, la productivité devra augmenter de 4% avec moins de personnel. En 2012 environ 1.200 cheminots n’ont pas été remplacés après leur départ, soit une centaine par mois.’’

    ‘‘La dernière opération d’austérité avait pour but d’économiser 100 millions d’euros. Sous la pression des syndicats et de l’opinion publique, le nombre de trains supprimés a été réduit de 962 à 193. Mais le gouvernement fédéral devra bientôt trouver de nouveaux milliards. Quelle sera la contribution de la SNCB ?’’

    Tu parlais déjà des trains Fyra. Ce n’est pas normal ce genre de soucis pour un nouveau service ?

    ‘‘Beaucoup de gens se demandent – à juste titre – pourquoi il fallait supprimer le train Bénélux pour une ligne généralement plus coûteuse et où les réservations sont obligatoires. Le train Fyra n’est pas exploité par le secteur privé, mais par une collaboration entre la SNCB et les chemins de fer néerlandais. Mais c’est une ligne commerciale. Pour assurer les profits sur cette ligne il fallait supprimer la concurrence du train Bénélux.’’

    ‘‘La direction et les politiciens rejettent très vite la responsabilité sur les autres et sur le constructeur. Il se peut qu’il y ait un problème de ce côté. Mais quelles sont les solutions ? Le plus évident, le maintien du train Bénélux, n’a même pas été évoqué, cela va à l’encontre de la logique de libéralisation. La seule alternative, c’est le train local Anvers-Roosendaal.’’

    ‘‘Pourquoi ne pas construire nous-mêmes les trains dont nous avons besoin ? Avec Ford-Genk et ArcelorMittal sous propriété publique, ce ne serait pas un problème.’’

    A la mi-janvier, l’élaboration d’un plan d’action syndical a été annoncée. Où en est-on ?

    ‘‘Suite à une négociation prévue avec le ministre Magnette, la CGSP-Cheminots avait organisé une journée d’information le 10 janvier. Mais Magnette proposé avant cela sa réforme au conseil des ministres sans tenir compte de la position des syndicats. Pas moins de 300 cheminots ont participé à la journée d’information pour rejeter la proposition et pour appeler à l’action.’’

    ‘‘Au lieu de discuter de la manière de mener les actions, la direction nationale a finalement rejeté toute idée d’action en opposant simplement la ‘‘grève au finish’’ à la possibilité de poursuivre les négociations. Comme s’il n’y avait pas d’autres options ! Résultat : la proposition de Magnette sera négociée. Les syndicats veulent entre autres éliminer diverses incertitudes concernant le statut du personnel. L’absence d’opposition conséquente face aux propositions de Magnette ne va pas aider à gagner la confiance du personnel et des usagers…’’

    ‘‘Un grand groupe de militants préconise un plan d’action pour lutter pour une structure intégrée (ou unique). Les régionales (comme celle de Charleroi ou d’Anvers) ou les militants de la CGSP qui s’étaient réunis et avaient voté pour l’action peuvent prendre l’initiative de préparer des sessions d’information et des campagnes de sensibilisation pour les usagers. Cela peut augmenter la pression pour l’action et pour l’organisation d’un comité national de la CGSPCheminots afin de décider d’un plan d’action avec assemblées générales du personnel, tractage dans les gares, solidarité avec d’autres secteurs, grèves,…’’

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    • Ven. 7 déc. Bruxelles. Manifestation des fonctionnaires fédéraux.
    • Lun. 11 fév. 11h Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemirie.
    • Sa. 16 fév. Liège. Journée de discussion pour un syndicalisme de lutte.
    • Lu. 18 fév. Bruxelles. Action de protestations contre la répression des manifestants contre le "banquet des riches", 18h, face à l’Hôtel de Ville de Bruxelles (Grand Place)
    • Jeu. 21 fév. Action syndicale contre l’austérité.
    • Jeu. 7 mars. Louvain. Manifestation antifasciste contre le NSV.
    • Di. 10 mars. Manifestation antinuléaire à Huy.
    • Ven. 15 mars. Bruxelles. Manifestation contre la répression.
    • Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement.
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013.

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    10 Mars : Manifestation antinucléaire à Huy

    Après la catastrophe de Fukushima et la découverte de fissures dans des réacteurs des centrales de Tihange et de Doel en Belgique, le danger nucléaire a été une fois de plus clairement mis en lumière. Le 10 mars prochain se déroulera une manifestation antinucléaire à Huy, aux portes de la centrale nucléaire de Tihange.

    Nous soutenons cette protestation et revendiquons notamment que le secteur de l’énergie soit sous propriété et contrôle public, afin d’avoir les moyens de développer une énergie sûre, respectueuse de l’environnement et abordable.

    Rendez-vous : le 10 mars, à 14h, à la Grand-Place de Huy.


    Première réunion publique des Etudiants de Gauche Actifs – secondaires à Namur

    Thomas

    Ce mardi 29 janvier se tenait à Namur la première réunion publique des étudiants de gauche actifs secondaire. Sur le sujet "Socialisme ou chaos capitaliste ; quel avenir pour la démocratie ?", deux jeunes militants ont expérimenté pour la première fois le difficile exercice de l’introduction politique devant une assemblée plus large.

    Ce fut une soirée réussie, trois participants ont déjà opté pour une introduction politique avec un membre, pour aller plus en avant sur le programme qu’EGA et le PSL défendent. La priorité de cette année pour la section namuroise est de construire une section d’Etudiants de Gauche Actifs dans le secondaire et aussi dans le supérieur. Les campagne menées dans cette optique ont porté leurs fruits. Aujourd’hui, il est surtout question de soutenir la formation politique de membres plus jeunes, disposant d’un temps libre plus important, et de les organiser face à l’état désastreux de l’enseignement et dans la perspective de la lutte contre l’austérité budgétaire.


    Assemblée générale à Liège

    Ce mardi soir, juste au retour de la manifestation des métallos à Namur, les camarades de la section de Liège se sont réunis pour une assemblée générale particulière: celle qui devait finaliser la division de leur section. Nous favorisons le travail en plus petits groupes de manière à laisser un espace à chacun pour prendre la parole dans les réunions et pour faire porter la construction du parti par plus de personnes. Les deux nouvelles sections qui sont sorties de cette assemblée ont de nouveaux responsables qui sont pour la plupart des camarades ayant rejoint le parti au cours des deux dernières années et qui sont très enthousiastes pour participer activement au projet de construction du parti.

    Cette assemblée a aussi été très importante pour le travail de notre commission femmes. Notre camarade Mandy a ainsi présenté l’introduction politique de l’assemblée, en prenant pour base la lutte des femmes de la Fabrique Nationale à Herstal en 1966 afin d’aborder le rôle de la classe ouvrière dans la libération des femmes, l’importance de la démocratie syndicale mais aussi les combats qui restent face à nous aujourd’hui et comment nous y préparer.


    Réunion nationale des responsables du recrutement

    Jeroen

    Vendredi dernier, les responsables du recrutement des sections du PSL/LSP se sont réunis pour discuter de la construction de notre parti. Avec la crise mondiale du capitalisme, l’autorité du système est gravement compromise. Le bureau d’étude The Futures Company estime que le groupe des "globalement furieux", c’est-à-dire "ceux qui sont scandalisés par les banques, les entreprises et les gouvernements" à 28% de la population mondiale. L’ouverture est croissante dans la société pour les idées révolutionnaires et pour discuter de l’alternative à opposer au capitalisme. Les résultats obtenus aux États-Unis par notre camarade Sawant Kshama expriment cela : elle a dernièrement remporté 29% des suffrages à Seattle. Cette ouverture croissante pour les idées socialistes, nous l’avons également remarquée en Belgique.

    La crise met la classe ouvrière face à d’énormes défis. Souvent, les travailleurs n’ont pas le soutien de leurs dirigeants syndicaux dans leur lutte contre l’austérité et les pertes d’emplois, à l’instar des travailleurs des sous-traitants de Ford Genk. Et sur le plan politique, la classe des travailleurs est toujours orpheline d’un relais politique large.

    Même si les autorités font tout leur possible pour éviter une confrontation frontale, les attaques contre la classe des travailleurs ne font qu’augmenter, de même que la pression pour riposter. Le défi qui nous fait face est de mettre en avant correctement les tactiques qui peuvent renforcer les revendications du mouvement et de populariser la nécessité d’un parti de lutte. D’autre part, nous voulons engager de plus larges couches dans le débat sur la nécessité d’un parti révolutionnaire et démontrer dans la pratique la nécessité d’un système socialiste.


    Édition de Février de "Lutte Socialiste”

    L’édition de février de Lutte Socialiste accorde une grande attention aux conflits sociaux qui prennent actuellement place. La politique d’austérité et la crise nous conduisent droit dans le mur. L’avalanche de pertes d’emplois doit être stoppée. Nous défendons la nationalisation sous le contrôle démocratique des travailleurs des entreprises qui opèrent des licenciements collectifs. Il nous faut un plan d’action démocratiquement élaboré qui mobilise et construit un rapport de force en cette direction.

    Le dossier de ce mois-ci est consacré à la prise du pouvoir des nazis en Allemagne, il y a 80 ans, à ce que cela a signifié et à la manière de combattre le fascisme. D’autres articles abordent la guerre au mali, la défense des droits des LGBT, la lutte contre les Sanctions Administratives Communales,…

    Aperçu du contenu de ce journal :

    1. Stoppons l’avalanche de pertes d’emplois !
    2. Capitalisme : la fête est finie || La Dendre : Laboratoire de la N-VA et du Vlaams Belang… mais aussi de la résistance!
    3. Reprise économique : Le pire derrière nous ? Qui peut le croire ? || L’agenda d’austérité masqué derrière les disputes sur le confédéralisme || Ce qui se dit
    4. Interview de Salvatore, au sujet de la lutte des sous-traitants de Ford || Soirée à Louvain consacrée à la lutte des sous-traitants de Ford || Eux & Nous
    5. La nouvelle structure de la SNCB prépare la libéralisation || Bogaert à l’offensive contre les fonctionnaires fédéraux
    6. Un militant tamoul obtient l’asile politique || Anvers : Big Brother is watching you || Appel à l’action contre la ‘‘Marche pou r la vie’’ du 24 mars 2013
    7. ArcelorMittal : Nationalisation sous contrôle ouvrier !
    8. 80 ans après : qu’est-ce que le fascisme et comment le vaincre ?
    9. Peut-on pertinemment faire une comparaison entre les années 30 et aujourd’hui ?
    10. Les droits des LGBT en ligne de mire en Russie et en France || Protestations massives contre les viols en Inde
    11. Mali. Guerre "humanitaire" ou impérialiste ? || Afrique du Sud. Lancement du Workers and Socialist Party
    12. Lincoln et l’esclavage
    13. Nouvelles du parti
    14. Jeunes en lutte pour l’emploi || En flamand ou en français, il n’y a pas de langue pour combattre l’extrême-droite !|| 10 mars : manifestation à Tihange
    15. Non aux SAC !
    16. 7 mars : manifestation anti-NSV à Louvain
  • 7 mars : Manifestation antifasciste contre le NSV à Louvain

    Des emplois, pas de racisme ! Organisons la résistance contre la politique d’austérité !

    Le 7 mars, l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang (le NSV) tiendra sa marche annuelle de la haine. Cette année, elle aura lieu à Louvain. La campagne antifasciste flamande Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs organiseront une contremanifestation non-violente le même jour.

    Par Matthias (Anvers)

    La politique d’austérité ouvre la voie à l’extrême droite !

    Des années de politique libérale, voilà la seule ‘‘réponse’’ de l’Union européenne face à la crise. Sous prétexte de garder la dette sous contrôle, les travailleurs européens et la jeunesse ont dû subir une austérité sauvage.

    Le résultat est un vrai désastre. En Grèce et en Espagne, plus de 50% des jeunes sont au chômage tandis que selon l’agence Eurostat, 68% des Grecs vivent sous le seuil de pauvreté… Mais la dette publique gonfle et gonfle encore. Toute la logique de l’économie néolibérale est un lamentable échec. Les conditions de vie de la large majorité de la population se dirige droit vers un précipice.

    Dans un tel contexte de drame social et de désespoir, les néonazis grecs d’Aube Dorée ont obtenu 7% des voix. Depuis lors, ce parti ne cesse de devenir plus violent contre les immigrés, les homosexuels et les militants de gauche, agressés jusqu’en plein jour.

    Partout en Europe, nous assistons parallèlement à la criminalisation croissante des protestations sociales et des actions de la jeunesse. En Belgique aussi, les Sanctions Administratives Communales sont utilisées pour aider à la répression d’actions de protestations diverses.

    Le NSV , les amis d’Aube Dorée

    Certains se sont récemment demandés si le NSV était toujours bien d’extrême droite et si ses membres sont toujours dangereux. Le NSV a tenu à répondre à sa manière.

    En mars dernier, le NSV a invité à Anvers Udo Voigt, le président du parti néonazi allemand NPD. Le dirigeant du Vlaams Belang Filip Dewinter peut bien qualifier Aube Dorée de ‘‘caricature’’ devant les caméras, les néonazis grecs sont ailleurs cités en exemple. Le président du NSV à Anvers, Stijn Van Boebel, n’hésite pas à faire publiquement l’apologie d’Aube Dorée, et plusieurs membres de l’organisation étudiante officieuse du Belang sont des fans déclarés des néonazis grecs et de ses méthodes terroristes et criminelles. Les radicaux allemands du NPD décrivent pour leur part les militants du NSV comme leurs ‘‘frères d’armes’’.

    Pour une manifestation massive et non-violente

    L’extrême droite n’a pas de réponse à offrir face aux problèmes économiques et sociaux actuels. Ce seraient donc les immigrés, les chômeurs ou les Wallons qui volent les emplois et les moyens pour les logements sociaux et pillent la sécurité sociale ? Une telle absurdité est bien pratique pour protéger les réels responsables : les capitalistes et leurs amis politiciens.

    L’extrême-droite instrumentalise la frustration sociale et cherchent à dévier la colère légitime de la population contre des boucs-émissaires. Pour lutter contre le fascisme et le racisme, il faut aussi offrir une voie à la lutte contre les causes de cette frustration sociale. La campagne antifasciste Blokbuster et les Etudiants de Gauche Actifs appellent à manifester pour montrer que la majorité des étudiants et de la population s’oppose aux idées haineuses et aux méthodes du NSV. Manifestez avec nous contre le racisme et le fascisme. Tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    • Aucune reconnaissance des cercles d’extrême-droite dans les universités !
    • Stop aux SAC, stop à la criminalisation des jeunes !
    • Organisons la résistance contre l’austérité et la politique de casse sociale !
    • Des emplois, pas de racisme ! Pour de bons emplois, des logements abordables et un enseignement gratuit pour chacun !
  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    • Ve. 18 jan. Anvers. Soirée de nouvel an du PSL-Anvers
    • Ma. 22 jan. Bruxelles. Action de solidarité à Bruxelles avec les militants des droits des LGBT en Russie.
    • Me. 23 jan. Namur. Meeting sur l’Afrique du Sud
    • Lu. 11 fév. Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemiri.
    • Sa. 16 fév. Liège. Journée de formation "pour un syndicalisme de combat"
    • Jeu. 7 mars. Anvers. manifestation antifasciste contre le NSV
    • Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement
    • 13-14 avril. Bruxelles. Week-end "Socialisme 2013"

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    Liège – 16 février : Journée de discussion et de débat pour un syndicalisme de lutte

    Leçons d’hier pour les combats d’aujourd’hui

    • Plus d’infos

    La Belgique possède un mouvement syndical potentiellement surpuissant, avec un taux de syndicalisation parmi les plus élevés au monde. Cette puissance est un atout important, mais cela ne suffit pas pour parvenir à vaincre la politique d’austérité et l’offensive généralisée contre le monde du travail à laquelle nous assistons aujourd’hui. Il nous faut aller plus loin sur le chemin de l’organisation collective des travailleurs et renouer avec un syndicalisme de combat, à l’opposé du syndicalisme de concertation actuel. Cette journée de formation organisée par les Etudiants de Gauche Actifs (EGA) et le Parti Socialiste de Lutte (PSL) est à considérer dans ce cadre.

    10h00 : Face à la crise et à l’austérité, un seul mot : Résistance !

    10h15 : Projection du reportage : ‘‘André Renard, trois moments d’un parcours syndical’’ – Commentaires de Gustave Dache, militant syndical actif depuis les années ’50, auteur du livre ‘‘La grève générale insurrectionnelle et révolutionnaire de l’hiver 60-61’’ – Débat 

    13h00 : Pause midi (sandwiches et des boissons prévus à prix démocratiques)

    14h00 : Projection du reportage ‘‘Leçons de Clabecq, quinze ans après’’ – Commentaires de Jean Larock, ancien journaliste au quotidien Le Peuple ayant couvert le conflit de Clabecq – Débat

    16h20 : Meeting : Quel syndicalisme de lutte pour aujourd’hui ? Avec Karim Brikci (délégué CGSP à l’Hôpital Brugmann) et Eric Byl, responsable du travail syndical du PSL

    17h45 : Mot de clôture


    Pourquoi j’ai rejoint le PSL

    J’ai attendu que les partis traditionnels fassent quelques choses au niveau de l’économie, de l’enseignement et de l’intégration afin d’améliorer les choses. Ce fut en vain, et c’est même tout le contraire qui s’est produit, l’écart entre riches et pauvres s’est agrandit, de même que la division entre étrangers et Belges.

    Après la grève du 14 novembre dernier, j’ai eu une conversation avec un syndicaliste. Cela m’a permis d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe vraiment dans le monde de la politique, notamment l’hypocrisie des politiciens traditionnels qui ne se manifestent que durant la période des élections avec de belles promesses jamais tenues. Je voulais réagir et montrer mon mécontentement face à se système.

    C’est durant un stand tenu à l’université de Liège que j’ai fait connaissance avec des militants du PSL et d’EGA. J’ai été étonnée de les voir militer en dehors des élections, participer aux mouvements de grève et prendre des initiatives pour que les choses changent. Le plus surprenant pour moi fut leur analyse, notamment au niveau de la différence entre les musulmans et les extrémistes de l’Islam politique et plus globalement du processus révolutionnaire au Moyen Orient et en Afrique du Nord (je suis originaire de Tunisie).

    Après avoir fait de mon côté des recherches sur le parti, avoir lu le programme, le journal, des articles du site web et avoir discuté avec des membres, j’ai été convaincue que les chosent peuvent changer au niveau national et international. J’ai donc décidé de les rejoindre pour organiser cette lutte contre les injustices qui touchent de plus en plus de personnes, peu importe la culture ou la religion. Nous sommes tous touchés, et il est plus que temps de réagir, car les choses ne vont qu’empirer.

    Mouna, travailleuse sans emploi, Liège


    Réception de nouvel an à Anvers

    Ce vendredi, le PSL-Anvers a tenu une réception de nouvel an qui a réuni quelque 25 participants. Deux petites prises de paroles ont notamment eu lieu, avec tout d’abord les remerciements de Thas, ce militant d’origine tamoule qui a été arrêté fin 2012 et était menacé d’être expulsé au Sri Lanka. Toute une campagne avait été menée en sa faveur. Il a également abordé l’importante bataille qui est actuellement en cours à l’Université de Jaffna, au Sri Lanka, un conflit dans lequel l’armée est intervenue sur le campus universitaire pour disperser les étudiants. La solidarité internationale sera importante pour ces étudiants en lutte. Thas a fini son discours avec de bonnes nouvelles: la procédure qu’il avait entamée avec sa femme pour enfin pouvoir se marier s’est terminée positivement. Le 9 février prochain, nous sommes invités à 11h à la maison communale du district de Berchem.

    Ensuite est intervenu, Bart Vandersteene, porte-parole national du PSL, directement de retour du piquet de grève des sous-traitants de Ford à Genk. Il a bien entendu parlé de ce conflit important. Il a aussi parlé des possibilités qui existent pour les marxistes, tant en Belgique qu’ailleurs dans le monde.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    • Ve. 18 jan. Anvers. Soirée de nouvel an du PSL-Anvers
    • Ma. 22 jan. Bruxelles. Action de solidarité à Bruxelles avec les militants des droits des LGBT en Russie.
    • Me. 23 jan. Namur. Meeting sur l’Afrique du Sud
    • Lu. 11 fév. Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemiri.
    • Sa. 16 fév. Liège. Journée de formation "pour un syndicalisme de combat"
    • Jeu. 7 mars. Anvers. manifestation antifasciste contre le NSV
    • Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement
    • 13-14 avril. Bruxelles. Week-end "Socialisme 2013"

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    Rencontre de syndicalistes

    Ce dimanche 20 janvier se déroulera une rencontre nationale de militants syndicaux du PSL, destinée à renforcer le travail de notre parti sur le terrain syndical et à discuter de la manière de construire un rapport de force contre l’offensive d’austérité. La journée commencera à 9h30 avec un café, suivi à 10h par une introduction sur le thème ‘La solidarité contre la concurrence’ qui abordera notamment l’Accord Interprofessionnel, les faillites, la politique de libéralisation, la création d’un secteur à bas salaire, etc. avant une discussion à ce sujet. L’après midi sera consacrée à la discussion portant sur la construction d’un réseau de syndicalistes combatifs.

    Plus d’info: eric@socialisme.be


    Rencontre des responsables des publications

    Le vendredi 31 janvier se déroulera une réunion nationale des responsables de nos publications destinée à discuter de la diffusion et de la production de nos publications (journal, livres, sites internet,…).

    Nous voulons notamment lancer une nouvelle campagne d’abonnements pour notre journal en travaillant entre autres avec des abonnements d’essai que nous pouvons plus facilement mettre en avant lors de nos activités dans la rue, dans les manifestations,…

    Il est aussi question d’éditer de nouveaux livres par nos éditions ""Marxisme.be". Plus d’informations suivront bientôt à ce sujet.

    Cette réunion est prévue pour tous ceux qui veulent jouer un rôle actif dans l’organisation de de la production et de la diffusion de nos publications. Contactez-nous via redaction@socialisme.be.


    Protestations contre les Sanctions Administratives Communales

    Les attaques contre nos droits démocratiques de protester se développent. Ces derniers jours, des militants du PSL ont reçu des SAC à Bruxelles, Liège et Anvers suite à des activités politiques. Nous voulons lancer une campagne à ce sujet dans la période à venir. Vous voulez y participer? Contactez-nous via jeunes@socialisme.be.


    Protestations de la communauté cachemiri

    Le 11 février, la communauté cachemiri dans notre pays organise une protestation devant l’ambassade d’Inde, dans le cadre d’une campagne internationale à la mémoire de Maqbool Butt, afin que sa dépouille soit retirée de Dehli pour aller au Cachemire. Maqbool Butt était l’un des dirigeants du JKLF (Jammu Kashmir Liberation Front), il était le ‘Che du Cachemire’ et a été exécuté en 1984 à New Dehli.

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

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    A Noter dans votre agenda

    • Ve. 18 jan. Anvers. Soirée de nouvel an du PSL-Anvers
    • Me. 23 jan. Namur. Meeting sur l’Afrique du Sud
    • Sa.16 fév. Liège. Journée de formation "pour un syndicalisme de combat"
    • Jeu. 7 mars. Anvers. manifestation antifasciste contre le NSV
    • Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement
    • 13-14 avril. Bruxelles. Week-end "Socialisme 2013"

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    Les mineurs sud-africains en lutte contre le capitalisme sauvage

    Mercredi 23 janvier 2013, à 18h, Rue de Bruxelles 23, à Namur

    En août dernier, l’assassinat brutal de 34 mineurs grévistes sud-africains a choqué le monde entier et a rappelé à la mémoire de cruels souvenirs du régime d’Apartheid. Cet événement dramatique a révélé que, malgré la fin officielle de l’Apartheid en 1994, le régime en place reste impitoyable et brutal.

    Les grèves des mineurs et leurs revendications ont pris de l’ampleur et sont devenues des sujets de société. Le mécontentement social y a trouvé un moyen d’expression. De plus en plus est exigé un changement fondamental tandis que l’élite politique corrompue et leurs amis au sein des syndicats sont rejetés. Les masques tombent : l’ANC, présenté par nos médias comme étant le parti qui a mis fin à l’Apartheid, se rélève être un outil aux mains des capitalistes les plus sauvages.

    Nos camarades sud-africains (du DSM, Democratic Socialist Movement) ont joué un rôle incroyable dans l’organisation des comités de grèves indépendants et dans la toute récente création d’un nouveau parti large des travailleurs.

    Nous retracerons et débattrons de cette incroyable expérience lors de notre meeting. Entrée libre.


    Soirée de nouvel an à Anvers

    Le vendredi 18 janvier, le PSL tiendra un drink de nouvel an à Anvers, comme depuis plusieurs années. Mais cette fois-ci, il y a une victoire importante à fêter : le fait que notre camarade Thas qui était menacé d’expulsion vers le Sri Lanka a été libéré. Thas sera présent pour remercier tous ceux qui l’ont aidé dans ce combat. Il sera encore question du Sri Lanka et de l’oppression de la minorité tamoule dans ce pays en d’autres occasions, notamment avec l’organisation d’une nouvelle journée tamoule du socialisme à Anvers dans le courant de cette année.

    Vendredi 18 janvier à 19h au secrétariat local du PSL


    Nouvel an à Bruxelles

    Comme chaque année, le nouvel an organisé par les sections bruxelloises du PSL fut un succès. Après un copieux repas – préparé comme de tradition par nos chefs Gerte et François – les calories ont pu être brûlées sur la piste jusqu’aux petites heures du matin. Une centaine de personnes étaient présentes pour le repas. Il y a également eu une courte prise de parole par Nico, président du PSL-Bruxelles.

    Nous remercions tous ceux qui ont fait de cette fête un tel succès.

  • Thas a reçu l’asile politique et est libre !

    Il y a plus d’un mois, notre camarade tamoul Murugathas Muruganandam avait été arrêté à son domicile à Anvers, détenu et menacé d’être expulsé au Sri Lanka. Il a finalement été libéré hier après que sa nouvelle demande d’asile ait été positivement reçue. Dès sa libération, Thas n’a eu de cesse de remercier tous ceux qui ont protesté contre son expulsion. Sans ce large soutien, ce succès n’aurait pas été possible.

    C’est au début du mois de novembre que Thas avait été arrêté et emmené au centre fermé de Steenokkerzeel suite au rejet de sa dernière demande de régularisation, qui faisait suite à de nombreuses autres. Thas vit dans notre pays depuis le milieu des années ’90, il y a une famille et des enfants. Mais cela n’a pas empêché ses demandes d’êtres rejetées et qu’il soit menacé d’expulsion vers un pays où sa vie serait clairement mise en danger.

    Pour tous les membres de la communauté tamoule, une minorité opprimée au Sri Lanka, la phase finale de la sanglante guerre civile qui a eu lieu dans le pays a constitué un véritable choc. Ainsi, en 2009 uniquement, la violence brutale qui s’est abattue sur le pays a entraîné la mort de dizaines de milliers de personnes. A l’étranger également, la rage a envahi le cœur de tous les Tamouls.

    Certains ont commencé à s’organiser politiquement pour discuter d’une solution à la question des droits nationaux et démocratiques du peuple tamoul au Sri Lanka. Avec la campagne ‘‘Tamil Solidarity’’ et le PSL, nous défendons la nécessité de l’unité de tous les travailleurs et des opprimés dans cette bataille qui fait partie de la lutte pour un changement fondamental de société, vers une société socialiste démocratique.

    La nouvelle procédure de demande d’asile de Thas a souligné et expliqué ses activités politiques. En collaboration avec d’autres militants tamouls d’Anvers, Thas avait mené campagne autour de l’oppression des Tamouls au Sri Lanka, mais il a également été très actif au sein du mouvement organisé des travailleurs en Belgique. Thas a pris part à de nombreuses actions syndicales, a renforcé des piquets de grève et a aussi activement participé à la campagne électorale de Rood! à Anvers.

    Les conséquences d’un éventuel retour au Sri Lanka ont également été soulignées. L’oppression du peuple tamoul est loin d’être terminée. Ces dernières semaines, par exemple, les actions de protestations des étudiants à Jaffna ont dû faire face à une répression sévère. Le régime entretient toujours des camps pour ses adversaires politiques et un certain nombre de demandeurs d’asile déboutés en provenance d’Europe ont été victimes de torture, d’emprisonnement et de menaces diverses dès leur retour au Sri Lanka. Cela se produit généralement sur base d’un ‘‘soupçon’’ d’activités politiques.

    Dans le cas de Thas il n’est aucunement question de ‘‘soupçon’’. Ses activités politiques sont bien connues du régime. A peine était-il à Steenokkerzeel qu’il recevait un coup de téléphone de l’ambassade du Sri Lanka à Bruxelles lui demandant s’il comptait bientôt retourner au Sri Lanka et quelle était l’adresse de sa famille… Cette même ambassade a systématiquement refusé de lui délivrer les documents nécessaires à son mariage. Pour obtenir une copie de leurs certificats de naissance, Thas et son épouse ont dû faire appel aux militants marxistes du Sri Lanka.

    La campagne contre l’expulsion de Thas a pu compter sur un large soutien. Une pétition a reçu 620 signatures uniquement sur internet, et encore des dizaines d’autres sur papier, avec le soutien de militants politiques de gauche issus de divers groupes et partis. Des élus locaux l’ont notamment soutenu. Un blog et une vidéo en néerlandais ont également soutenu son cas, qui a aussi été cité au Parlement européen par le député européen Paul Murphy (membre de notre parti-frère irlandais le Socialist Party). Ce dernier avait également écrit une lettre à l’Office des Etrangers réclamant sa libération. Une lettre est même venue du Sri Lanka pour mettre en avant les dangers d’un retour de Thas dans le pays.

    Aujourd’hui, Thas est libre. Il a reçu l’asile politique et poursuivra la lutte pour la défense des droits du peuple tamoul et de tous les opprimés du monde. Thas remercie chaleureusement tous ceux qui ont démontré leur solidarité, c’est un élément crucial dans la lutte pour un meilleur avenir.

  • Extrême-droite : l’approche violente fait son chemin

    Du côté néerlandophone, le Vlaams Belang s’est pris quelques claques à l’occasion des communales. Mais le danger que représente l’extrême droite n’est pas derrière nous, ce qu’illustre le repositionnement des jeunes du VB. Le succès remporté par les néonazis d’Aube Dorée en Grèce fait des envieux. Parmi les étudiants et l’organisation de jeunesse du Vlaams Belang on trouve notamment des militants du groupe N-SA (Nouvelle alternative solidariste), des néonazis lié au groupuscule Nation du côté francophone.

    Par Geert Cool

    La N-SA essaie de gagner du terrain alors que la direction du Vlaams Belang est encore dans les cordes suite à sa lourde défaite électorale. Le NSV (l’organisation étudiante officieuse du VB) a élu à sa direction un membre de la N-SA, mais ça n’a pas duré longtemps. Il avait osé remettre en question la manifestation annuelle du NSV et même l’IJzerwake, le meeting de l’extrême-droite qui se déroule chaque année à l’Yser pendant l’été. Mais divers militants de la N-SA sont actifs dans le NSV et les Vlaams Belang Jongeren. Cela a exemple été illustré lors du ‘débat’ du NSV organisé à Anvers le 22 novembre consacré à la situation en Israël – Palestine. Un orateur du Vlaams Belang et un orateur de la N-SA s’opposaient, l’un avec la haine de l’islam, l’autre avec une haine encore plus grande pour les juifs. Pour la N-SA, l’antisémitisme est plus fort que l’islamophobie.

    Ses membres ont même participé à une action organisée contre le massacre commis par l’armée israélienne à Gaza. Cette action était à l’initiative d’Intal. Le mouvement anti-impérialiste doit fermement s’opposer à chaque tentative de ces néo-nazis d’être présent.

    La N-SA n’a pas de problème avec la violence. Son dirigeant avait ainsi commenté la violence dont ont été victimes les militantes françaises du mouvement Femen qui s’opposaient à une marche de l’extrême droite contre le mariage des homosexuels. Ces militantes se sont faites tabassées et Kris Roman a déclaré sur Facebook : ‘‘A Paris, les gonzesses moches ont reçu quelques claques sur leurs gueules. C’est ce qu’il faut faire avec toutes les chiennes occidentales de gauche.’’ Voilà le ton qui règne dans ces milieux…

    Aube Dorée a donc déjà quelques disciples chez nous. La seule façon de bloquer leur progression est d’organiser la résistance. En mars 2013, nous organiserons une nouvelle manifestation antifasciste contre le NSV, à Anvers cette fois-ci. C’est l’occasion de manifester contre les sympathisants belges d’Aube Dorée. Rejoignez notre campagne !

  • A propos du parti – Nouvelles du PSL

    Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.


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    A Noter dans votre agenda

    • Lu. 17 déc. Bruxelles. Action de protestation à l’ambassade du Kazakhstan. 12h30 (Meer info)
    • 31 décembre. Bruxelles. Fête de Nouvel An du PSL
    • 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013
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      Meeting de solidarité avec les luttes des mineurs en Afrique du Sud

      Cette semaine, 3 meetings ont eu lieu au sujet de la lutte des mineurs en Afrique du Sud, à Anvers, Gand et Bruxelles. Les discussions ont été à chaque fois très intéressantes, et les prise de paroles de notre camarade su-africains ont été unanimement appréciées par les participants. Les photos ci-dessous viennent du meeting de Bruxelles.

  • USA : les électeurs ont rejeté le programme de la droite

    Le 9 novembre, un soupir de soulagement a parcouru le monde à l’annonce de la réélection d’Obama. Mitt Romney n’allait pas devenir le nouveau président américain. Les républicains avaient réussi à terrifier le monde avec leur rage d’ultra-droite. Mais l’enthousiasme pour ce nouveau mandat d’Obama est considérablement plus faible qu’en 2008. Ces 4 dernières années, Barack Obama a été vu tel qu’il est : une marionnette de Wall Street et de l’élite américaine, avec un agenda simplement plus doux que celui des républicains.

    Par Bart Vandersteene

    De ‘l’espoir’ de ‘changement’ au ‘moindre mal’

    Par rapport aux élections de 2008, il y a eu 12 millions d’électeurs en moins. Cela déjà en dit long sur le déclin de l’enthousiasme de la population américaine. En 2008, on considérait Obama tel un sauveur qui apportait ‘‘espoir’’ et ‘‘changement’’. Bien des choses se sont passées depuis lors, et il ne représente plus aujourd’hui que le ‘‘moindre mal’’. Il a finalement remporté ces élections malgré son propre bilan présidentiel. Les banques se sont vu offrir des centaines de milliards de dollars, les services sociaux ont été amputés et des millions de familles ont perdu leurs maisons. De nombreux militants anti-guerre avaient voté pour Obama, même s’il a poursuivi l’œuvre guerrière de Bush, et la prison de Guantanamo n’est toujours pas fermée, en dépit de toutes ses promesses.

    Près de la moitié de la population (146 millions d’Américains) vit sous le seuil de pauvreté, ou se situe à peine au-dessus. Ce nombre était moindre avant l’arrivée d’Obama. Les riches, par contre, sont devenus encore plus riches. En 2010, 93% de l’augmentation du revenu a été empochée par les 1% les plus riches.

    Austérité

    La crise a déjà fait de sérieux ravages aux États-Unis, mais le pire est encore à venir. De dramatiques programmes d’assainissement ont jeté à la rue des centaines de milliers de travailleurs des services publics et de l’enseignement en particulier. Mais malgré tous ces efforts budgétaires, le déficit pour 2012 représente environ 7% du PIB du pays. Le gouvernement fédéral a donné toutes sortes de cadeaux fiscaux aux riches, mais n’a pas encore osé présenter toute la facture à la population. Chaque année, les dépenses excèdent les recettes à hauteur de plus de 1.000 milliards de dollars. Obama ne sera plus en mesure de continuer à jouer à cache-cache, il devra appliquer l’austérité et l’agenda de Wall Street, et essayera de faire passer la pilule avec quelques mesures contre les riches, essentiellement de l’ordre de la symbolique. Cela ne suffira toutefois pas pour éviter des manifestations, de larges mouvements sociaux et la radicalisation.

    Obama était-il le meilleur à élire ?

    Le large soutien dont Obama a encore pu bénéficier est dans une large mesure comparable à celui sur lequel les sociaux-démocrates européens peuvent encore compter, encore et encore, mais avec un succès de moins en moins éclatant. Leur argument principal est la peur de la brutalité de la droite dure. Cette logique a été poussée à son paroxysme aux USA, où l’establishment laisse le choix entre voter pour Pepsi ou pour Coca-Cola, deux variantes d’une seule et même politique. Accepter cette logique aurait signifié à Anvers de mener campagne pour Patrick Janssens afin d’éviter l’élection de Bart De Wever. L’argument porte constamment moins loin.

    Tout comme chez nous, il existe aux USA des positions politiques qui pourraient rassembler un très large soutien, mais qui ne sont défendues par aucun grand parti. Il suffit de penser à la défense des soins de santé, de l’augmentation des taxes sur les riches, de la réduction des dépenses en matière de défense ou d’un véritable programme de création d’emplois. Pas moins de 72% des Américains ont déclaré qu’ils envisageraient de voter pour un troisième parti si ce parti reprenait ces questions à son compte, 22% se sont déclarés certains de voter pour lui. Les syndicats ont dépensé environ 500 millions de dollars pour la campagne d’Obama. Ce montant rendrait capable de réaliser une campagne gigantesque pour un candidat qui défendrait réellement le programme des syndicats. Les Démocrates, fossoyeurs du mouvement social

    Toutes les réformes majeures obtenues dans l’Histoire américaine n’ont pas été le fruit de l’activité des Démocrates, mais bien le résultat de mouvements de masse. Le Parti Démocrate est devenu un obstacle pour les réformes progressistes de grande envergure et, concrètement, il tente de faire taire les protestations sociales à la première occasion.

    Il suffit de comparer le bilan des gouvernements du républicain Richard Nixon et du démocrate Bill Clinton. La politique appliquée par le premier serait considérée comme une politique de gauche aujourd’hui. Il a pris des mesures de protection de l’environnement (création de l’Environmental Protection Agency) et de la sécurité au travail, a mis un terme à l’intervention américaine au Vietnam, a étendu la sécurité sociale et a mis fin à la ségrégation raciale dans les écoles publiques du sud. Le second, quant à lui, s’est attaqué à la sécurité sociale, a laissé carte blanche au secteur financier, a signé une loi défavorable aux homosexuels, a refusé de ratifier de Protocole de Kyoto,…

    Ce n’est pas que Richard ‘‘Watergate’’ Nixon était un bon gars comparativement à Clinton. La différence est entièrement due au climat politique et social du moment. Nixon était sous la pression constante et gigantesque d’un mouvement de masse. Clinton, par contre, est devenu président dans les années 90, à l’époque du règne incontesté et sans partage du néolibéralisme. Les conséquences de ses politiques et la déception qui en a résulté constituent la raison par excellence qui explique l’élection de Bush en 2000 et sa réélection par la suite. La logique de soutien au candidat du ‘‘moindre mal’’ entraîne souvent de devoir taire ses critiques, chaque opposition étant de nature à affaiblir la position du ‘‘moindre mal’’ pour ouvrir la voie au ‘‘plus grand mal’’. Cette logique musèle tous les mouvements sociaux. Par conséquent, notre organisation-sœur aux USA, Socialist Alternative, défend le rassemblement de toutes les forces de gauche afin de bâtir un instrument politique indépendant de Wall Street et défendant les intérêts des travailleurs et de leurs familles.


    29% pour un candidat marxiste à Seattle !

    Kshama Sawant était la candidate de Socialist Alternative dans l’État de Washington. Elle a atteint un résultat réellement historique aux USA en étant capable de regrouper sous son programme 29% des voix de son district au cours d’une âpre lutte électorale pour un siège au parlement de l’Etat.

    Sawant a défendu un programme explicitement socialiste, et s’est attiré plus de 20.000 voix. Aux USA, il s’agit du meilleur résultat obtenu depuis de très nombreuses années par un candidat de gauche indépendant. Son résultat constitue une base sur laquelle construire. Après les élections, Socialist Alternative a lancé un appel à tous les militants de gauche (militants du mouvement Occupy, des syndicats, des mouvements sociaux,…) afin de se regrouper sur une liste unitaire dans le cadre des élections municipales de 2013.

    Le résultat de Sawant est aussi une réponse fantastique face à l’argument selon lequel les Américains seraient tous de droite et allergiques au socialisme. Nos camarades américains ont réussi à concrétiser les idées du socialisme démocratique et à les populariser en défendant un programme de lutte contre les coupes budgétaires et contre les cadeaux fiscaux pour les riches, la revendication de la nationalisation de Boeing, Microsoft et Amazon (dont les sièges sont à Seattle), etc.

    Le journal local The North Star a déclaré le 11/8/12. “Ne nous trompons pas: Sawant et Socialist Alternative ont écrit l’Histoire à Seattle.”

    Les autres candidats à ces élections n’ont pas fait le poids face à la machine à fric électorale des Démocrates et des Républicains. Jill Stein du Parti Vert a obtenu 400.000 voix. Le populiste de droite Gary Johnson, candidat du Parti libertarien, a reçu un million de voix. Tout comme les victoires du Tea Party en 2010, ce dernier résultat illustre le potentiel également présent pour les idées populistes de droite.

    La polarisation est croissante dans la société. Les contradictions entre classes sociales sont de plus en plus ouvertes et le désespoir est explosif parmi des dizaines de millions de familles de travailleurs. En l’absence d’alternative, il est à craindre que l’extrême droite ne puisse obtenir plus de soutien au cours de la prochaine période. Mais si une initiative de gauche conséquente se développe, alors la polarisation peut aussi conduire à un plus grand soutien pour les solutions réellement socialistes.

    www.socialistalternative.org

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