Tag: Anvers

  • [PHOTOS] Action antifasciste à Anvers contre un meeting néonazi

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    Ce samedi 19 novembre, deux groupes néonazis – Nation et le N-SA – ont tenu une réunion commune à Anvers. Parmi les orateurs figurait notamment un membre du parti d’extrême droite grec Aube Dorée. Le porte-parole du Vlaams Belang Filip Dewinter était encore il y a peu en Grèce avec une délégation du parti (notamment Anke Vander Allemeersch, Jan Penris et Frank Creyelman) pour rendre visite à Aube Dorée, mais il n’était pas présent à cette réunion. Il faut dire qu’être ouvertement lié à la violence néonazie de ce parti dans son propre pays pourrait nuire à l’image du Vlaams Belang… Mais une fois à l’étranger, la véritable nature de la bête fasciste ne les dérange pas.

    Rapport et photos prises du site de notre campagne antifasciste flamande Blokbuster

    Les néo-nazis se sont réunis au Café Den Bengel sur la Grote Markt. Ce n’est pas la première fois qu’une telle réunion s’y déroule. Ils auraient été une trentaine environ, la plupart adeptes de Nation, venus à Anvers à partir de Bruxelles et de Wallonie. Certains ne sont pas restés bien longtemps, les premiers néonazis sont sortis après une demi-heure à peine.

    Plus de 30 antifascistes s’étaient réunis quant à eux sur la Groenplaats à l’appel de Blokbuster et des Etudiants de Gauche Actifs. Beaucoup de jeunes étaient présents, de même qu’un groupe de «Femmes contre le fascisme / racisme» qui soutient et renforce constamment la résistance antifasciste. Cette action a été organisée en peu de temps après qu’une action anti-Trump précédemment annoncée ait été annulée par les organisateurs.

    Des néo-nazis ne peuvent pas tout simplement se réunir à Anvers. Nous ne devons leur laisser aucun espace, ils pourraient sinon prendre confiance et passer à la violence physique contre toute personne qu’ils estiment «différente» ou qui pense autrement. Cette violence est une raison de l’intérêt qu’ils portent à Aube Dorée. Le groupe francophone Nation l’a démontré dans la pratique l’an dernier lorsque plusieurs de ses membres ont tabassé un sans-abri place du Luxembourg à Bruxelles. Plusieurs militants de Nation ont été condamnés pour cela et au moins l’un d’entre eux était présent à cette réunion du 19 novembre.

    Le rassemblement antifasciste voulait également faire référence à la résistance contre Trump aux Etats-Unis. Les populistes de droite comme Donald Trump représentent un danger pour les travailleurs, les migrants, les femmes,… L’élection de Trump ouvre un espace d’action supplémentaire pour les groupes tels que le Ku Klux Klan et d’autres mouvements racistes et fascistes. Nous ne sommes pourtant pas pessimistes, il existe une polarisation et également une radicalisation vers la gauche. C’est ce qu’illustrent l’ampleur des protestations contre Trump, ce qu’a représenté la campagne de Bernie Sanders ou encore le soutien massif pour la lutte des Premières Nations (Amérindiens) à Standing Rock contre la construction d’un oléoduc à travers leur territoire.

    Nous avons reçu beaucoup de soutien de la part de passants qui étaient choqués qu’une telle réunion de néo-nazis puisse se tenir à Anvers. Continuons à construire la résistance antifasciste et antiraciste!

    Prochain rendez-vous, ce 24 novembre à Bruxelles (plus d’infos).

  • Manifestation contre une réunion néo-nazie à Anvers

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    Ce samedi 19 novembre, une réunion de néonazis aura lieu sur la Groenplaats d’Anvers, dans le café Den Bengel. Les racistes, sexistes, homophobes,… se sentent pousser des ailes avec la victoire électorale de Donald Trump aux États-Unis Cela peut avoir pour conséquence une croissance de la violence d’extrême droite.

    Il ne faut pas rester sans réagir et la résistance s’organise d’ailleurs également aux États-Unis. Les actions de masse contre Trump et sa logique de haine et de division se succèdent. Son élection à la présidence des Etats-Unis a aussi suscité beaucoup d’anxiété et de colère en Belgique. Qu’est-ce que cela signifie pour ceux qui ont une couleur de peau différente, pour les femmes, pour les homosexuels ? Les Etudiants de Gauche Actifs et notre campagne antifasciste flamande Blokbuster appellent à manifester à Anvers contre Trump et contre les groupes néonazis Nation et N-SA qui se réunissent ce 19 novembre!

    Ne pas leur laisser d’espace est important. Lorsqu’ils prennent confiance en eux, les néonazis n’hésitent pas à passer à l’acte. C’est ce que nous avons pu constater l’an dernier quand des militants Nation ont tabassé un sans-abri sur la Place du Luxembourg à Bruxelles. Plusieurs militants de Nation ont ensuite été condamnés. Pouvons-nous laisser cette bande sévir à Anvers sans rien faire ?

    L’élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis retentit telle une alarme. La colère et la frustration face à l’élite est exploitée par les populistes de droite. La crise a eu un impact majeur sur le niveau de vie des Américains ordinaires. Les banques ont été sauvées, les riches deviennent plus riches, mais c’est la population qui en paie la facture ! Le racisme et le sexisme sont utilisés pour monter les divers groupes de la population les uns contre les autres. Hillary Clinton et le reste de l’establishment ont perdu toute crédibilité. Seule une alternative de gauche pourrait stopper Trump, ce qu’a d’ailleurs illustré l’énorme soutien dont a bénéficié la campagne de Bernie Sanders.

    La lutte contre le racisme et le sexisme ainsi que contre des populistes tels que Donald Trump est une lutte pour une société égalitaire où les besoins de chacun seront placés au centre de la société au lieu de la soif de profits d’une petite minorité. Aux États-Unis comme en Belgique: luttons ensemble contre des divisions! Nous ne pouvons pas laisser la lutte contre le populisme de droite aux partis traditionnels et à l’establishment. Occupons les rues et organisons-nous pour un changement de système.

    • Pas de néonazis dans notre ville !
    • Stop au racisme, stop au sexisme !
    • Pour une société orientée vers les besoins des 99%, pas des 1% les plus riches

    Samedi 19 novembre – 15h Groenplaats

    => Evénement Facebook

  • Attaque politique contre le droit de grève au port d'Anvers

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    Les autorités de la ville recourent aux forces armées du patronat

    Au port d’Anvers, le droit démocratique de mener une action collective qui, selon la législation européenne, permet également la tenue de piquets de grève et inclut même les barrages routiers, a été violemment attaqué par la police en cette journée de grève nationale à l’appel de la FGTB. Les grands moyens ont été utilisés: différentes équipes de robocops, canons à eau et autres matériels peu communs. Dans quel objectif ? briser le droit de grève.

    Rapport et photos de Geert Cool

    Le conseil communal de droite et le gouvernement fédéral du même acabit veulent s’en prendre depuis déjà longtemps au droit de grève. Bart De Wever & Co n’ont pas pu supporter que la zone portuaire d’Anvers soit à nouveau bloquée par une action de grève, de façon responsable et organisée par un personnel formé pour assurer la sécurité dans cette zone industrielle. La grève nationale de la FGTB de ce 24 juin a donc été l’occasion de briser ce blocage par la répression. C’est effectivement ce qui a été fait. C’est aux syndicalistes de veiller à ce que cela soit éviter aux actions suivantes par une bonne évaluation de la situation.

    anvers02Les quatre piquets organisés par la Centrale Générale dans la zone portuaire ont été brisés, un par un, par une force de police impressionnante. L’intervention était soigneusement préparée. Qui a donné les ordres pour sa préparation et son exécution? Qui assume la responsabilité politique de cette violation du droit à l’action collective? Le président de la FGTB-Anvers, Bruno Verlaeckt, a même été arrêté et détenu pendant quatre heures. Un pays où un dirigeant syndical en lutte contre la politique du gouvernement est arrêté par ordre de ce même gouvernement fait davantage penser à une dictature qu’à une démocratie. Ce gouvernement ne laisse non seulement pas de place à la concertation, il veut aussi décider de la manière dont la résistance sociale devrait se pencher sur sa politique: tranquillement et dans des endroits où personne ne le remarque. Dans une cellule de police par exemple.

    La droit de grève repose sur l’installation de piquets de grève. Même la mise en place de barrages routiers fait partie du droit à l’action collective. Le port d’Anvers connait depuis déjà des décennies des piquets de grève aux quatre points d’accès à la Scheldenlaan (l’avenue centrale). Ce 24 juin, les choses n’étaient pas différentes. La décision de les briser est une décision politique qui vise directement le droit de grève de tous les travailleurs. Cela n’a rien à voir avec la fluidité du trafic : tout était beaucoup plus calme avant l’intervention de la police. Les grévistes s’étaient assurés que tous ceux qui se trouvaient dans le port pouvaient le quitter, les files ne prenaient pas beaucoup de temps. L’intervention policière a duré longtemps, entrainant de longs embouteillages. Rien à voir avec le trafic donc. Mais tout avec une attaque contre le droit de grève.

    Il faut riposter. Après l’été, de nouvelles grèves et manifestations suivront. Utilisons l’été pour soigneusement préparer nos actions et considérablement augmenter la mobilisation tout en réfléchissant à la meilleure manière de bloquer la zone portuaire toute entière sans être relativement facilement repoussés par la police comme ce fut le cas aujourd’hui. Quatre piquets avec une cinquantaine de syndicalistes chacun peuvent être vite dispersés. Mais des dizaines de piquets de grève similaires? Notre arme principale est notre nombre. Mobilisons la de manière optimale.

    C’est sur base de la mobilisation et de l’organisation que nous avons arrachés nos droits démocratiques actuels, nous allons les défendre de la même façon contre les forces armées des patrons et ceux qui décident de les utiliser.

    24 juni - repressie in Antwerpse haven

  • Veillée silencieuse à Anvers

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    Les médias ont parlé de 1100 participants, ce qui est beaucoup pour une action préparée très vite et dont la promotion s’est essentiellement effectuée par les médias. La petite foule était très diversifiée devant l’Hôtel de Ville d’Anvers, des jeunes et des moins jeunes de toutes origines.

    Le PSL était également présent, notamment pour y défendre un message de solidarité contre le terrorisme et la haine. Saisissons la colère que nous ressentons pour lutter en faveur d’une meilleure société, une société qui ne laisserait aucun espace à la barbarie.

    Quelques photos de cette veillée

    Wake in Antwerpen // M.V.

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    Soc_tractNotre journée “Socialisme 2016” accordera un large espace à la discussion sur la sécurité et à la situation au Moyen Orient (voir le programme complet).

    11h00 – 12h00 MEETING D’OUVERTURE : Ne laissons pas le débat sur la sécurité à la droite !

    • Tina Degreef Secrétaire LBC (équivalent flamand de la CNE/CSC, parlant en son propre nom)
    • Eric Byl Secrétaire général du PSL/LSP
    • Cédric Gerome Représentant du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière)

    13h00-15h00 Divers ateliers dont un intitulé : “Guerre et terreur au Moyen-Orient: Comment en sortir?” Avec Cédric Gerome CIO

  • STOP à la répression contre les activistes étudiants à Delhi (Inde) – Action de solidarité à Anvers

    indianprotestDes étudiants de l’université JNU de Delhi ont organisé le 9 février une action de protestation à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Afzal Guru et Maqbool Butt, surnommé le « Che du Cachemire »
    Afzal Guru était un marchand de fruits, arrêté par les autorités indiennes et accusé d’être responsable d’un attentat contre le parlement indien en 2001. Cet attentat, perpétré par des guerriers djihadistes du Cachemire, fut utilisé par le gouvernement afin d’envoyer les forces armées dans la partie occupée par l’Inde du Cachemire et cela entraîna un risque de guerre ouverte entre les deux puissances nucléaires que sont l’Inde et le Pakistan. Les activistes cachemiri virent dans l’arrestation d’Afzal Guru une manoeuvre de la part du gouvernement indien pour s’en prendre à la population cachemiri et augmenter le nationalisme au sein de la population indienne, afin de détourner l’attention de celle-ci des échecs sociaux de leurs propre pays.

    Le gouvernement laisse sa propre population vivre dans la misère et la pauvreté, c’est pourquoi il lui a fallut un ennemi extérieur afin de prouver se propre « grandeur ». Il s’est passé la même chose au Pakistan. La population du Cachemire est toujours la victime.

    Le 9 février, des étudiants de l’université JNU organisèrent une action. Les autorités accusèrent les organisateurs d’ « anti-nationaux » et d’ « anti-Inde ». On cherche des excuses pour persécuter tous ceux qui s’affirment contre l’occupation du Cachemire.

    Il s’agit d’une tentative de la part des gouvernants nationalistes-hindous de droite du BJP et de ses alliés d’extrême droite du RSS de continuer à réprimer les dissidents. Plus tôt avait déjà eu lieu la mort du doctorant d’origine Dalit, Rohith Vemula, qui fut exclu de l’université de Hyderabad suite à de fausses accusations d’une organisation estudiantine de droite liée au BJP. Cela avait mené à des protestations de masse au sein des étudiants. Les étudiants et les professeurs réagissent aujourd’hui encore contre les tentatives de faire taire toutes les critiques adressées au gouvernement.

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    Action de protestation à Bruxelles en 2013 après l’exécution d’Afzal Guru

    Nous assistons à une augmentation de la violence et de la discrimination sur base des castes et de la religion en Inde, ceci est stimulé par le gouvernement nationaliste-hindou de Modi. Modi était premier ministre de la région de Gujarat lorsqu’un grand nombre de musulmans y furent assassinés en 2002.

    S’est-il engagé en tant que premier ministre indien sur le même chemin de la violence sectaire ? Le mouvement des travailleurs, qui détient un grand potentiel, est capable de mettre fin à cela, l’année passée eu lieu la plus grande grève générale de l’histoire de l’Inde. La résistance contre la politique anti-sociale présente un pouvoir unificateur.

    Nous avions protesté en 2013 contre la peine de mort de Afzal Guru et contre la menace de guerre au Cachemire. Nous défendons le droit à l’auto-détermination du peuple du Cachemire. Qu’on leur permette de décider eux mêmes de l’avenir de leurs pays – une décision qui ne sera possible qu’à condition que l’Inde et le Pakistan cessent immédiatement leur occupation du Cachemire!

    Nous nous sommes également exprimés antérieurement contre le professeur gantois Balu, proche de la politique du RSS, qui avait insulté des étudiants et collègues hors-castes et accusé des universitaires musulmans d’être des « terroristes ». L’université de Gand pourrait réparer l’affront de son lien avec le professeur Balu en condamnant les attaques contre le mouvement étudiant et la liberté d’expression à l’université JNU.

    Nous organiserons une action avec des activistes de diverses origines – cachemiris, tamouls, et autres anversois – le 4 mars, à 15 heures, à la Sint Jansplein.

    • Non aux poursuites contre les étudiants de la JNU en général, particulièrement les leaders universitaires Kanhaiya Kumar, Umar Khalid et d’autres ! Non à l’augmentation des crimes de haine de la droite contre les Indiens des castes opprimées ! Non à la violence contre les Indiens qui ne sont pas Hindous ! Non aux attaques contre les droits démocratiques en Inde !
    • Pour le droit à l’autodétermination de la population du Cachemire et de toutes les minorités !
    • Pour l’union des travailleurs et des opprimés, des hommes et des femmes, peu importe l’origine ou la religion, ensembles nous sommes plus forts contre toutes les formes d’oppression !

  • Action pour la fermeture de la centrale nucléaire de Doel

    doel_anversCe dimanche, une action a pris place à Anvers contre la centrale nucléaire de Doel suite à un appel lancé via Facebook sans que sa provenance n’ait été très claire. Peu de doutes existaient encore sur le lieu même de l’action, où l’on a pu retrouver la totalité de la direction locale du SP.a . Monica De Coninck, Yasmine Kherbache, Bart Martens, Kathleen Van Brempt, Stephanie Van Houtven,… étaient présents sous les drapeaux du parti. L’orateur était également membre du SP.a, mais présenté toutefois simplement comme un « citoyen inquiet ». De petites délégations d’autres partis et organisations étaient aussi présentes, parmi lesquels Groen et le PTB mais aussi le Mouvement du 11 Mars (une initiative visant à commémorer la catastrophe nucléaire de Fukushima) et quelques membres du PSL. Le rassemblement a crié quelque fois qu’il fallait fermer la centrale de Doel et tout le monde est retourné chez lui. Ce n’était pas une manifestation.

    D’autres actions antinucléaires sont prévues, comme le 12 mars sous le nom « Pas de Fukushima sur l’Escaut » et le 26 avril à Doel, à l’occasion des 30 ans de la catastrophe de Tchernobyl. Selon nous, le secteur énergétique doit être placé sous le contrôle et la gestion démocratiques de la collectivité. Ce secteur est trop dangereux et trop important que pour être laissé aux mains des vautours du privé!

    Quelques photos de Liesbeth:

    Doel, sluiten die boel // Foto's door Liesbeth

  • Blokbuster manifeste contre Pegida à Anvers

    Anti_pegida_anversNous ne voulions pas laisser la rue à l’extrême droite. C’est la raison pour laquelle nous avions pris l’initiative d’appeler à la tenue d’une manifestation contre le mouvement raciste Pegida-Fandre, qui s’inspire du mouvement du même nom né en Allemagne ces dernières années. Fin novembre, une précédente action de Pegida avait pris place à Anvers sans que l’opposition à ce message de haine ne soit visible. Cette fois-ci, la résistance antifasciste s’est faite entendre.

    Déclarationd e Blokbuster, campagne antifasciste flamande des Etudiants de Gauche Actifs et du PSL.

    Filip Dewinter, du Vlaams Belang, avait invité quelques uns de ses amis d’Allemagne et des Pays-Bas pour cette parade xénophobe sous le slogan «fermez les frontières». C’est ainsi que se sont retrouvés en Belgique un extrémiste de droite néerlandais et un criminel condamné allemand, le porte-parole du mouvement Pegida à Dresdes. D’après ce que nous avons entendu, 400 personnes ont répondu à cet appel de Pegida-Flandre, essentiellement à partir des Pays-Bas. Pour une mobilisation nationale de l’extrême droite où le Vlaams Belang tire très clairement les ficelles, avec un soutien international et dans le cadre du climat actuel de discussion sur les migrants et les réfugiés, c’est un résultat limité.

    La campagne antifasciste flamande Blokbuster et les Étudiants de Gauche Actifs avaient donc appelé à la tenue d’une contre-manifestation. Ce n’est pas que nous avions pensé pouvoir faire une large mobilisation juste après la période des vacances de Noël, mais il nous a semblé crucial de faire entendre une autre voix ce samedi dans les rues d’Anvers. La surenchère de haine et de violence de l’extrême droite ne conduira pas à plus de sécurité ou à la paix. Au contraire, cela n’aura pour conséquence qu’une nouvelle croissance de la haine et de la violence. La seule riposte efficace est une lutte unitaire contre l’austérité, contre la guerre, contre la misère sociale,… Pour nous, cette lutte est à considérer dans le cadre du combat pour une autre société où les richesses existantes seraient utilisées pour le bien-être de la majorité sociale et non pour satisfaire la soif de profits d’une petite élite richissime. La lutte antifasciste fait partie intégrante de la lutte contre le système capitaliste.

    Nous avons réuni une centaine de manifestants. S’il ne nous a pas été autorisé de suivre le parcours que nous avions prévus, il nous a toutefois été possible de manifester. Nous avons donc tenu une petite manifestation et avons ensuite pris plus de temps pour le meeting qui a clôturé l’événement antifasciste.

    La manifestation s’est ébranlée à la suite d’un discours de Geert Cool, porte-parole de Blokbuster. Après la manifestation, Tine a parlé des événements survenus à Cologne en cette fin d’année et de la lutte pour les droits des femmes, une lutte dans laquelle nous sommes actifs depuis des années. Mathias a ensuite parlé de la nécessité de livrer une réponse sociale aux problèmes sociaux qui constituent le terreau sur lequel l’extrême droite peut se développer. Rachid a ensuite parlé, en français, au sujet des déclarations scandaleuses de Bart De Wever concernant les berbères. Le racisme est également présent dans les partis traditionnels et nous nous opposons à toute forme de racisme. Après Rachid, le micro à été ouvert à toute personne désireuse de prendre la parole. Une activiste qui a déjà de nombreuses années de lutte derrière elle a notamment parlé, en se désolant de devoir encore manifester contre l’extrême droite autant d’année après les actions qui s’étaient tenues contre le Vlaams Militante Orde (VMO), mais a précisé se sentir encouragée en voyant de jeunes militants reprendre la relève. Un travailleur de la société flamande de transports en commun De Lijn a mis en garde contre les généralisations portant sur les «groupes spécifiques de la population» que nous connaissons, en particulier ces derniers jours.

    Les antifascistes ont également explicitement exprimé leur solidarité avec la protestation contre Pegida qui prenait place au même moment à Cologne. Là-bas, 4000 antifascistes ont défilé contre environ 500 partisans de Pegida. Ce n’est qu’un début, continuons le combat!

    Photos de PPICS:
    #NoPegida Protest in Antwerpen // Foto's: PPICS

    Photos de Liesbeth

    #NoPegida Protest in Antwerpen // foto's door Liesbeth

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