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Category: Le PSL
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MAS/LSP: Echos de la campagne
Si une partie de la population a peu d’illusions sur une amélioration de leurs conditions de vies par le simple fait de voter pour l’un ou l’autre parti traditionnel; il ne fait aucun doute que cette période pré-électorale crée une atmosphère d’ouverture aux débats et aux discussions politiques.
Vincent Devaux
Cette émulation dans la société est une des raisons qui nous a décidé à participer aux élections. Des gens nous recontactent après avoir reçu notre tract en ville, d’autres se proposent de coller nos affiches; certains sympathisants qui sont d’ordinaire plus éloigné de l’organisation sont plus actifs. Depuis le début de la campagne, nous avons des dizaines de personnes qui nous ont contacté et nous avons 33 nouveaux membres depuis le mois de janvier.
On doit bien se rendre compte des nombreuses embûches qui parsèment la route menant aux élections. Citons simplement la tentative par le tribunal de Namur d’écarter les petites listes – dont la nôtre – qui devaient récolter 5.000 signatures pour se présenter, et Le PS et le logement. Marchands de sommeil et poudre aux yeux cela par une interprétation restrictive et antidémocratique de la loi.
A St-Josse Ten Noode où nous avions déposé 100 signatures, la commune voulait nous rendre les signatures après le dépôt de notre liste à Namur, suite à notre opposition, les signatures nous ont été remises mais le jour même du dépôt.
Il est également très difficile d’être visible publiquement, – la démocratie dans notre société étant liée à l’épaisseur du portefeuille de celui qui veut l’utiliser – de par le surcollage abusif des panneaux électoraux par les partis au pouvoir.
A Huy, j’ai été arrêté et emmené au commissariat de police avec un autre camarade pour… distribution de tracts et vente de notre journal sur la voie publique! Bref l’utilisation de nos acquis démocratiques est sans cesse remise en cause et nécessite une lutte continuelle.
Mais la campagne c’est aussi et surtout des meetings dans toutes les villes où nous avons des sections; si les personnes n’étaient pas nombreuses à nos meetings, elles étaient très motivées et repartaient avec des tracts et des dizaines d’affiches pour les coller dans leur voisinage. Par une présence publique plus intense et nos interventions, nous avons le sentiment, particulièrement en Wallonie, que notre présence est remarquée et que nos idées sont partagées par beaucoup.
Nous ne construirons pas seul un parti combatif. Tous ceux qui veulent un changement doivent se rendre compte que c’est uniquement au travers de son implication active qu’ils peuvent y parvenir, nous vous invitons à nous rejoindre dans notre campagne afin de franchir avec nous les quelques semaines qui nous séparent du 13 juin, date des élections – afin de coller des affiches, distribuer des tracts, organiser des discussions, nous aider financièrement – et à créer avec nous l’outil nécessaire à l’émancipation des travailleurs, c’est-à-dire un parti combatif mettant en avant la nécessité d’une société socialiste.
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Le MAS/LSP rétablit l’actualité du socialisme
L’EFFORT fourni par nos membres et sympathisants a porté ses fruits. Tant du côté francophone que néerlandophone, notre parti a déposé des listes pour les élections européennes. A notre niveau, c’est une percée. Cela nous permet de faire connaître notre programme à grande échelle. Un nombre important de travailleurs et de jeunes auront ainsi l’occasion, pour la première fois, de connaître nos idées et notre action. Nous leur demanderons de voter pour nous, mais surtout de venir renforcer nos rangs.
Eric Byl
Plus de 13.000 électeurs ont signé nos listes de parrainage. Les petits partis doivent en effet récolter 5.000 signatures de parrainage valables, par collège électoral, pour déposer leur liste aux Européennes. Dans un dépôt de la STIB à Bruxelles, un quart des travailleurs ont signé pour notre liste. Lors de la validation des parrains nous avons dû tenir compte du sabotage de certaines administrations communales et de l’amateurisme de l’administration fédérale. En deux semaines nos camarades ont fait des démarches dans 300 communes, souvent à plusieurs reprises, parfois jusqu’à quatre fois. A plusieurs reprises nous avons dû menacer de porter plainte pour que les documents soient examinés à temps. Nos avocats étaient en stand by au téléphone.
Pourquoi tout cet effort? Avec cette campagne le MAS/LSP veut rétablir l’actualité du socialisme. Pas le socialisme «néo-libéral» de Di Rupo, Stevaert et consorts, ni la caricature stalinienne qu’en fait le PTB, mais le socialisme démocratique. Le socialisme traduit en revendications concrètes qui partent des besoins des travailleurs et de leurs familles. Quel exploit pour une organisation qui, il y a 13 ans, ne regroupait alors sous le nom de Militant qu’une trentaine de membres dont aucun francophone!
Bien entendu nous voulons que l’on vote pour nos listes. Mais nous n’avons pas d’illusions électoralistes: nous ne disposons que de 6.000 euros, une infime partie des 5.000.000 d’euros que la plupart des partis traditionnels dépenseront pour leur campagne. Contrairement à nos concurrents et à nos adversaires l’objectif du MAS/LSP lors de ces élections n’est pas en premier lieu électoral. Nous voulons surtout faire connaître notre alternative à grande échelle et rassembler les forces – des membres et sympathisants du MAS/LSP- pour réaliser cette alternative.
Sur ce terrain, le MAS/LSP a déjà marqué des points. Depuis le début de notre campagne une trentaine de nouveaux membres nous ont déjà rejoints. Nous avons maintenant une vingtaine de sections et nous comptons en mettre sur pied 5 autres d’ici peu. Bien entendu nous restons encore une force très limitée. Mais nous sommes convaincus qu’à l’automne commencera une intense période de luttes sociales. Afin de pouvoir intervenir énergiquement dans ces luttes nous voulons, d’ici la fin juin, gagner 70 nouveaux membres. A celles et ceux qui se sentent concernés peuvent nous contacter dès aujourd’hui.
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Une liste du MAS du côté francophone!
Elections européennes
VENDREDI 16 AVRIL, le MAS/LSP a déposé ses listes de candidats pour les élections européennes du 13 juin: une liste MAS pour le collège francophone, une liste LSP pour le collège néerlandophone. C’est la première fois que le MAS/LSP est en mesure de déposer une liste aux élections du côté francophone. Cette première traduit notre renforcement sur le terrain en Wallonie et à Bruxelles.Un grand merci à tous les camarades et sympathisants et amis qui ont contribué à la récolte des signatures! Quelques candidats présentent les points forts de notre programme.
Aïsha Paulis, étudiante, Ixelles,
2e effectiveNous revendiquons notamment un enseignement de qualité accessible à chacun. C’est important car le processus de Bologne représente un coup d’accélérateur dans la politique de privatisation de l’enseignement supérieur.
On va tout droit vers un enseignement supérieur à deux vitesses: une formation pointue réservée à une élite, une formation au rabais pour la masse des étudiants. Nous revendiquons aussi un pré-salaire étudiant qui permette à tous ceux qui en ont besoin de payer leurs études. Nous voulons la fin de la privatisation des restaurants universitaires et des cantines scolaires dans le secondaire.
En matière de droit d’expression sur les campus, nous refusons que les libertés conquises depuis Mai 68 nous soient reprises. A l’ULB je milite aussi au sein d’Etudiants de Gauche Actifs. Nous subissons des pressions de la part des autorités académiques surtout quand nous dénonçons leur politique de privatisation.
Guy Van Sinoy, agent des services publics, Bruxelles,
tête de listeAu cours des semaines à venir, nous mettrons en avant un éventail de revendications essentielles, mais aussi la nécessité du socialisme: une société où ce que l’on produit, comment on le produit, pour qui on le produit doit être décidé démocratiquement par les travailleurs et les usagers. Où les moyens de production appartiennent à la collectivité. Nous expliquerons inlassablement que pour arriver à cet objectif les travailleurs ont besoin d’un parti. D’un véritable parti socialiste et non des contrefaçons incarnées aujourd’hui par le PS et le SP.A.
En plus du dépôt des listes, un autre motif de fierté de notre parti est d’avoir 8 candidats sur 15 âgés de moins de 30 ans. C’est la preuve de nos progrès dans la jeunesse et c’est à la fois le gage du futur.
Nadine Mertens, employée et déléguée syndicale,
candidate indépendante, Wavre, 4e effectiveJe trouve que la défense des services publics est une priorité. Il est choquant de constater que partout en Europe, au nom de la libéralisation, les services pu- blics développés avec l’argent de la collectivité soient tronçonnés, démantelés et souvent cédés à vil prix aux firmes privées.
On ne peut admettre que La Poste ou la SNCB finissent comme la Sabena! Les transports publics doivent rester publics. Une fois privatisés la recherche de profit passera avant la sécurité des passagers. La privatisation des chemins de fer britanniques le prouve.
En tant que militante syndicale, je ne suis pas très fière de Mia De Vits qui abandonne la FGTB – en plein milieu de la campagne des élections sociales – pour aller faire carrière au SP.A. En tant que présidente de la FGTB, elle n’a rien fait pour développer une lutte d’ensemble. L’organisation syndicale doit être un contre-pouvoir dans la société. Sans ce contre-pouvoir, le gouvernement et les patrons ont les mains libres.
Nicolas Croes, employé, Liège, 3e effectif
Le logement occupe une place importante dans notre programme électoral. Des études montrent que le budget des ménages consacré au logement augmente beaucoup plus vite que les revenus. Et, sans avoir fait d’études, de nombreuses familles modestes le ressentent concrètement chaque mois.
Dans une société où chacun tremble à l’idée de perdre son emploi, le coût du logement devient crucial. Pour les milliers de travailleurs d’Arcelor à Liège qui perdront leur gagnepain avec la fermeture annoncée de la phase à chaud le coût du logement va devenir un drame.
C’est justement en période de fermetures, de restructurations, de délocalisations que les travailleurs ont le plus besoin de services publics.
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Socialisme 2004. Un week-end couronné de succès!
Les 3 et 4 avril, 140 membres et sympathisants se sont réunis à Bruxelles pour le week-end de discussions le plus réussi à ce jour. Y assistaient également des délégations de nos partis frères en France, aux Pays Bas,en Angleterre, etc. L’enthousiasme des membres du MAS, qui étaient alors pleinement investis dans la récolte et la validation des listes de parrainage, a fait grande impression sur beaucoup de visiteurs.
Emiel Nachtegael
Dans un entretien avec Alternative Socialiste, Robert Bechert, membre du Secrétariat International du CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière), a déclaré: «Ce qui m’a frappé d’emblée, c’est l’enthousiasme énorme et l’implication sincère de tant de membres dans la construction de l’organisation. C’est un reflet de la croissance de la section belge du CIO.» De fait! En un an, notre parti s’est développé de manière spectaculaire et nous avons mis sur pied de nouvelles sections. Notre week-end «Socialisme» est à chaque fois un espace où se côtoient et s’échangent les expériences d’une année de luttes et d’activités politiques. Cette énorme expérience s’est révélée dans les ateliers et les débats sur la lutte des femmes, le port du foulard, la Chine, la lutte contre la taxe sur les déchets en Irlande, la lutte pour le socialisme en Afrique, notre programme sur le logement, la lutte contre Bush et pour un nouveau parti des travailleurs aux USA, etc.
Deux contacts ont rejoint l’organisation et nous avons récolté près de 200 euros lors de l’appel financier. L’affluence massive et l’implication active des nouveaux membres et des contacts expriment le regain d’intérêt pour une réponse socialiste à la crise politique et économique mondiale du système capitaliste. Ainsi l’atelier sur l’économie planifiée a-t-il connu un succès inattendu. Dans son discours de clôture, Eric Byl, secrétaire général du MAS-LSP, a mis en exergue le rôle que jouera notre courant dans la période à venir. Notre organisation fut la seule à sortir renforcée des années 90, une période pourtant difficile pour les marxistes. Ces temps sont définitivement révolus. Nous participons aux élections avec une structure renforcée. Nous voulons devenir la principale expression politique du socialisme révolutionnaire en Belgique dans la période de luttes qui s’ouvre devant nous. Pour que la population sorte victorieuse de cette confrontation avec la bourgeoisie, notre organisation devra être la plus forte possible. Rejoignez-nous!
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Campagne pour les élections européennes
Campagne pour les élections européennes
Pour déposer notre liste aux élections européennes, nous devons récolter 5.000 signatures du côté francophone et autant du côté néerlandophone. Au moment d’écrire cet article, nous avons atteint nos objectifs. Maintenant nous commencerons la validation des parrainages.
Vincent Devaux
Nos camarades découvrent dans cette campagne, par le biais de témoignages, tous les soucis et problèmes quotidiens causés par une société capitaliste incapable de résoudre ses propres contradictions. Les réactions varient beaucoup selon le lieu de récolte. Dans les centres urbains commerciaux des réflexions autour de thèmes comme «de toute manière je n’irais pas voter» ou des réactions de dégoût par apport à la vie politique sont très courantes. C’est le résultat de la politique asociale menée par tous les partis traditionnels, y compris par les sociaux-démo-crates. A travers ces réflexions, il faut craindre une avancée électorale de l’extrêmedroite.
Des remarques polies dans le genre «C’est très gentil mais je n’ai vraiment pas le temps» traduisent pour certains un complet désintérêt de la politique et pour d’autre le rythme de vie trépidant que leur impose la société. Il ne faut pas pour autant en conclure une indifférence, bien au contraire. Sur les bureaux de chômage nous avons régulièrement de bonnes discussions et des travailleurs se proposent pour nous aider, pour parler de nous dans leur entourage,…Dans les quar-tiers, les sujets abordés concernent très souvent l’emploi et le logement. Les gens accueillent nos idées et les luttes que nous menons avec beaucoup de sympathie. Certains ont entendu parler de notre campagne après que l’on ait fait du porteàporte dans les quartiers: ils nous téléphonent pour nous demander des formulaires et des détails sur la campagne. Parfois ils nous connaissent de très loin… comme cette personne qui est entrée en contact avec nous à un bureau de chômage à Liège car elle connaissait les campagnes menées par Joe Higgins, notre parlementaire en Irlande. Le but de cette campagne est prioritairement de renforcer nos sections et d’en créer de nouvelles. Nous sommes sur la bonne voie. Depuis janvier une vingtaine de nouveaux membres nous ont rejoints.
Vous pouvez vous aussi nous aider dans la campagne. N’hésitez-pas à nous contacter (au 02/ 345.61.81 ou info@socialisme.be) si vous vouleznous aider dans la campagne: inviter un camarade du MAS pour une discussion avec des amis, diffuser des tracts, coller des affiches, mettre une affiche à votre fenêtre.
La récolte des formulaires n’est qu’une des conditions à laquelle nous devons répondre pour les élections, car il nous faut également financer la campagne. Nous nous sommes fixé un objectif de 8.000 euros, cet argent nous servira à payer les tracts, les affiches,… sans lesquels nous ne pouvons pas faire connaître nos idées. Vous pouvez nous y aider en versant une petite contribution au numéro 001-2260393-78.
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Elections européennes. Une occasion pour faire connaître nos idées et nous renforcer
Le LSP/MAS doit récolter 10.000 signatures pour déposer des listes aux élections européennes du 13 juin prochain: 5.000 pour la liste francophone et 5.000 pour la liste néerlandophone. A la mi-mars nous avions aucompteur 4.956 signatures du côté francophone et 4.260 du côté néerlandophone. L’objectif de notre participation à la campagne politique électorale n’est pas électoraliste. Nous voulons avant tout faire connaître nos idées, discuter avec le maximum de gens, faire de nouveaux contacts. Nous nous sommes fixés comme objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections en Wallonie et une au Limbourg.
Eric Byl
La campagne a démarré en trombe du côté francophone. Les sections de Schaerbeek, St-Gilles, Liège et Mons ont démarré en force en collectant des signatures de parrainage sur les bureaux de pointage des chômeurs. Il faut dire que la forte augmentation du chômage et les nouvelles mesures cyniques de Vandenbroucke contre les chômeurs nous facilitent la tâche. Notre journal est bien accueilli et certains se portent volontaires pour nous aider dans la campagne.
Nous avons de nouvelles adhésions entre autres à Verviers, à Mons et à Tubize. Nous sommes en discussion avec d’autres camarades notamment à Huy et à Charleroi. Notre objectif de mettre sur pied deux nouvelles sections commence à prendre corps à Verviers et à Tubize, alors que nous ne sommes qu’au début de la campagne. La décision de mener campagne à Charleroi nous a amené des sympathisants. Nous allons de-voir peutêtre revoir nos objectifs en Wallonie en nous attelant dès maintenant à la mise sur pied d’une section à Charleroi.
Le logement est un de nos axes importants de notre campagne. La hausse des loyers pèse lourd sur le budget de nombreuses familles. C’est une cause importante de l’extension de la pauvreté. Nous revendiquons plus de logements sociaux et la garantie de ne pas devoir consacrer plus de 20% de son budget pour le loyer. C’est une nécessité objective pour gagner la bataille contre la pauvreté. Ni les partis traditionnels, ni l’extrême-droite n’y sont disposés. Pour mettre en pratique cette revendication il faut oser s’opposer à la logique capitaliste du profit.
Un autre enjeu est de vaincre le relatif désintérêt pour les élections, en particulier pour les élec-tions européennes. Bien que le campagne ait bien démarré en Flandre – et que nous ayons en-registré de nouvelles adhésions à Gand, Louvain, Anvers, Malines, Ostende et Turnhout et fait des contacts à Genk – on rencontre plus d’apolitisme que précédemment. Les réactions à la manifestation de Blokbuster contre le NSV à Anvers et les progrès que nous enregistrons dans le travail syndical indiquent un changement dans la situation.
Avec 14 nouvelles adhésions et les dizaines de contacts avec qui nous discutons en ce moment, nous sommes en mesure d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixés de gagner une centaine de nouveaux membres d’ici la fin juin. Il y a cinq ans, nous avions lancé (nous nous appelions encore à l’époque, Militant) l’appel pour une Alliance de gauche de tous ce qui se trouvait à gauche de la social-démocratie et des verts. Notre proposition a été poliment boycottée. Maintenant que nous avons plus de poids, nous espérons être mieux entendus.
Participer à une campagne électorale coûte beaucoup d’argent. En 2003 les partis traditionnels ont dépensé chacun entre 850.000 et 985.000 euros. Il faut ajouter à ces montants les dépenses individuelles des candidats. La campagne d’Hugo Coveliers (VLD) a coûté à elle seule 75.000 euros! Le PTB a quant à lui dépensé 50.000 euros. Le MAS/LSP a dépensé de son côté 5.000 euros. Selon De Standaard le cartel SP.a/Spirit a dépensé le moins de tous les partis traditionnels par nombre de voix re-cueillie: 1,22 euro par voix. Pour le Vlaams Blok cela représente 1,27 euro par voix et 3,04 euros par voix pour le N-VA. Selon le même mode de calcul cela fait 3,12 euros par voix pour le PTB et 0,60 euro par voix pour le MAS/LSP.
Pour cette campagne électorale nous avons déterminé un budget de 8.000 euros pour l’ensemble du pays. Mais nous n’avons pas encore ces 8.000 euros. Nous lançons un appel à tous nos militants, nos sympathisants, nos abonnés et nos lecteurs occasionnels de nous soutenir en versant un soutien au compte 001-22603393-78 avec la mention «Campagne élections».
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Aidez-nous à rassembler les 10.000 signatures de parrainage
Aidez-nous à rassembler les 10.000 signatures de parrainage
Les petites listes ont besoin de rassembler 5.000 signatures d’électeurs par collège électoral. Les partis représentés au parlement n’ont besoin de la signature que de… 3 parlementaires. C’est aussi cela la démocratie bourgeoise!
Aidez-nous à faire entendre notre voix! Signez et faites signer le formulaire de parrainage encarté. Si vous avez des amis, des membres de votre famille, des voisins, des camarades de travail disposés à signer, faites quelques photocopies du formulaire. Si vous avez besoin de formulaires n’hésitez pas à appeler une section locale ou notre numéro national.
Qui peut signer? Pour signer il faut être électeur: avoir 18 ans le jour des élections. Les Belges sont inscrits automatiquement sur la liste des électeurs de leur commune. Les étrangers membre d’un pays d’ l’Union européenne votent aussi s’ils se font s’inscrire sur la liste des électeurs au service des affaires électorales de leur commune avant le 1er avril 2004.
Attention! Peuvent signer pour le collège francophone les électeurs qui votent en Wallonie ou dans l’arrondissement de Bruxelles Hal Vilvorde. Peuvent signer pour le collège néerlandophone les électeurs qui votent en Flandre ou dans l’arrondissement de Bruxelles Hal Vilvorde. On ne peut signer que pour une seule liste.
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Dis-moi qui te paie et je te dirai qui tu es!
Si on connaît les sources de financement d’un parti, on connaît son programme. Tous les partis traditionnels dépendent des grosses donations et du financement public qui a succédé aux pratiques de financement occultes après les nombreux scandales de corruption.
Bart Vandersteene
Nous avons opté pour un «développement durable» de notre parti. Nous collectons de nombreuses petites contributions via les dons des sympathisants et les cotisations mensuelles des membres. De cette façon, nous créons les conditions de notre indépendance financière. Pour paraphraser un vieux dicton, on pourrait dire «Dis-moi qui te paie et je te dirai qui tu es».
Leur défaite électorale coûtera aux écologistes plusieurs millions d’euros par an. Agalev et Ecolo ont dû licencier respectivement 100% et 80% du personnel du parti.
Les partis qui n’obtiennent aucun parlementaire ne reçoivent rien. L’introduction d’un seuil électoral de 5% va rendre encore plus difficile l’obtention de ce premier élu.
Il faut cependant relativiser l’importance de tout cela vu le faible poids des élus au parlement. Si on se penche sur les changements fondamentaux qui ont été imposés dans le passé, on voit que ça a toujours été sur base d’un rapport de force dans la société.
Soutenez le travail du MAS
Nous sommes un parti qui veut et va faire ses preuves au jour le jour. Nous ne disparaissons pas entre deux élections. Nous lançons des campagnes dans les quartiers, les entreprises, les écoles, c-à-d que nous menons des actions, nous informons et mobilisons la population, nous construisons un vrai rapport de force.
Nous avons besoin de votre soutien pour pouvoir faire tout cela. Nous avons prévu un budget de 8000 euros pour la campagne électorale. Ce sont des cacahuètes en comparaison avec les millions que les partis traditionnels vont dépenser. Mais aucune contribution ne sera de trop pour récolter ces 8.000 euros.
Mais avant de pouvoir participer aux élections, avant de coller la première affiche, nous devons d’abord récolter 5.000 signatures de parrainage du côté flamand comme du côté francophone. Depuis fin janvier, nos sections ont reçu le matériel nécessaire pour entamer la campagne de récolte de signatures. Nous avons aussi besoin de votre aide pour cette campagne.
Invitez le MAS chez vous
Peut-être avez vous des voisins, des collègues, des amis qui sont intéressés par nos idées et qui seraient prêts à sacrifier une soirée pour en savoir plus. Invitez ces gens chez vous, demandez à quelqu’un de la section locale du MAS de passer avec le matériel électoral pour faire une petite présentation. De cette façon, davantage de personnes intéressées pourront faire connaissance avec nos idées, nos méthodes et nos campagnes.