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Tag: PSL
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[PHOTOS] Stop Tihange !
Ce dimanche, environ 2000 personnes ont manifesté à Huy pour commémorer la catastrophe de Fukushima au Japon et dénoncer les dangers du nucléaire. Pour éviter de telles tragédies, il est crucial de placer le secteur énergétique entier dans les mains de la collectivité, c’est-à-dire hors de portée de la soif de profit destructrice du privé. Ainsi, il serait possible de consacrer des investissements massifs pour se diriger vers une énergie alternative, sans danger et respectueuse de l’environnement. Une délégation de membres du PSL était présente, aux côtés de nos camarades allemands du SAV.
Par Nico (Liège)
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A Noter dans votre agenda
- Ven. 7 déc. Bruxelles. Manifestation des fonctionnaires fédéraux.
- Lun. 11 fév. 11h Ixelles. Action de protestation de la communauté cachemirie.
- Sa. 16 déc. Liège. Journée de discussion pour un syndicalisme de lutte.
- Jeu. 21 fév. Action syndicale contre l’austérité.
- Jeu. 7 mars. Anvers. Manifestation antifasciste contre le NSV.
- Ven. 15 mars. Bruxelles. Manifestation contre la répression.
- Di. 24 mars. Bruxelles. Action pro-choix contre la manifestation anti-avortement.
- 13-14 avril 2013: Week-end Socialisme 2013.
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
Avant de devenir membres des Actief Linkse Studenten (Etudiants de Gauche Actifs en Flandre) et plus tard du PSL ? j’ai été attiré par Groen et, dans une moindre mesure, par le SP.a. Mais quand j’ai voulu en savoir plus sur Rood! et sur le PSL, j’ai su que j’allais faire un choix différent. J’ai trouvé là une vision critique de la société qui correspondait à ce que je pensais au sujet de la façon dont notre société marche aujourd’hui. Pauvreté, crise du crédit, pénurie de logements sociaux,… Toutes ces questions ne sont pas les priorités de la démocratie parlementaire actuelle. Les politiciens sont de gras gestionnaires du capitalisme surpayés et qui ne savent même pas ce que vit la population. Seuls les plus riches ont leur mot à dire alors que les capitalistes et les multinationales refusent de payer des impôts et de contribuer au développement de la société.
Je trouve très bonne la position du PSL sur la fonction représentative (un élu des travailleurs au salaire d’un travailleur) et je soutiens également l’idée de la révocabilité à tout moment des élus par leur base. Une plus grande participation et une plus grande démocratie sont nécessaires pour trouver des solutions durables, en assurant la création d’une société qui n’est pas uniquement au service des riches.
Le capitalisme n’a rien à proposer face à la crise. C’est le règne de la surproduction et de la répartition inégale des revenus. Ce n’est pas un hasard si les 100 personnes les plus riches au monde ont gagné en 2012 de quoi éradiquer quatre fois la pauvreté !
Sammy, étudiant, Gand
Le PSL est un parti actif où les membres jouent un rôle véritablement central. Nous avons des réunions de section hebdomadaires où nous discutons des leçons à tirer de l’actualité politique, des évènements historiques ou de thèmes plus théoriques afin d’organiser politiquement notre activité pratique. Nos membres contribuent au fonctionnement du parti par leurs discussions politiques, par leurs activités concrètes et avec une cotisation mensuelle. Souhaitez-vous également devenir membre du PSL ? Contactez-nous pour une première discussion !
Socialisme 2013 : La parole à ceux qui luttent
Trois assemblées plénières, une foule de commissions spécifiques, des invités internationaux… L’agenda de ce week-end de formation et de discussion est bien fourni ! Ici, pas de professeurs distingués, de technocrates ou d’intellectuel ‘‘spécialisés’’, mais des salles remplies de militants qui luttent quotidiennement contre tous les aspects du capitalisme : l’impérialisme, l’austérité, le chômage de masse, le racisme, le sexisme, la destruction de l’environnement… Et cela vaut tant pour les orateurs que pour les invités et les participants.
C’est l’occasion idéale d’en savoir plus sur le PSL, son organisation internationale le Comité pour une Internationale Ouvrière, ses méthodes, sa grille d’analyse et son programme… Bien entendu, c’est aussi un moment de choix pour rencontrer des militants actifs dans de nombreuses luttes – au niveau syndical (avec la FGTB ou la CSC, dans le secteur public comme dans le privé), dans les mobilisations de la jeunesse… – et de pouvoir bénéficier du partage des leçons d’une grande expérience collective acquise sur le terrain.
Car pour nous, le socialisme n’est pas un grand mot réservé aux meetings, c’est un objectif en fonction duquel nous adaptons nos méthodes par rapport à la situation concrète. Pas de phrases abstraites donc, ni de simple dénonciation des méfaits du capitalisme, mais avant tout une grille d’analyse – le marxisme – qui est un moyen de construire un rapport de force favorable aux masses jusqu’à sa conclusion logique : la construction d’une société débarrassée de l’exploitation, de la guerre et de la misère, où la production des richesses et leurs utilisations est directement contrôlée et gérée par les travailleurs et leurs familles. N’hésitez pas et réservez votre week-end !
Prenez un abonnement à notre journal !
Au cours de mois de mars et d’avril, nous allons mener une campagne destinée à obtenir 100 abonnements supplémentaires. A cet effet, nous allons disposer de nouvelles cartes d’abonnement qui seront plus facilement utilisables lors de nos stands en rue, lors de manifestations,… Nous allons également lancer une nouvelle formule : l’abonnement d’essai. Ainsi, celui qui achètera un exemplaire de Lutte Socialiste 5 ou 10 euros recevra encore 2 ou 5 exemplaires supplémentaires chez lui. Le renforcement de notre nombre d’abonné nous permettra d’obtenir une base plus stable afin d’améliorer notre travail. N’attendez plus, et abonnez-vous également, à travers le n° de compte BE48 0013 9075 9627 de Socialist Press. Un abonnement revient à 20 euros pour 12 exemplaires (ou 30, 40,50,… euros en soutien), mais pourquoi ne pas effectuer un ordre permanent bancaire mensuel de 2 euros ou plus ?
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13e Congrès National du PSL-LSP
Ce week-end s’est tenu le 13e Congrès National du PSL-LSP (depuis 1992) en présence de 122 personnes, dont 59 délégués. L’atmosphère sérieuse, combative et dynamique a clarifié que notre organisation est en bonne forme pour affronter les défis qui ne manqueront pas de se présenter à nous à l’avenir.
Pour nous, un Congrès est l’occasion de collectivement discuter en profondeur afin de parvenir à une clarification politique des processus à l’oeuvre dans la société, cela afin de déterminer quelles grandes orientations adopter pour notre travail militant. Les discussions menées au Congrès avaient été préparées des semaines durant dans toutes nos sections sur base d’un texte de bilan et de perspectives politiques (“A la veille de nouveaux conflits plus violents, les contradictions de classe commencent également à s’exprimer sur le terrain politique. La crise structurelle du capitalisme nécessite un programme socialiste !”) et d’un autre consacré à la construction de notre parti depuis le dernier Congrès de décembre 2010. Cet évènement très important dans la vie de notre parti fut l’occasion de pouvoir apprécier l’évolution de notre travail politique et de tirer les leçons de la période passée afin de renforcer notre fonctionnement.
Un rapport plus long arrivera bientôt sur ce site, de même que notre texte de bilan et de perspectives politiques.
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Une action urgente est nécessaire pour protéger un militant tamoul de l'expulsion
Un militant de ”Tamil Solidarity” et du PSL menacé d’expulsion en Belgique. Les autorités belges collaborent avec le régime meurtrier du Sri Lanka
Muruganandam Murugathas, 42 ans, connu sous le nom de Thas pour ses amis, a été arrêté mardi matin et immédiatement transféré au centre fermé de Steenokkerzeel. Thas venait juste d’accompagner ses enfants à leur école et sa femme était au travail. Thas, après 18 ans de séjour dans notre pays, n’a toujours pas droit à des papiers.
Thas est l’un des militants actifs de la campagne internationale ”Tamil Solidarity” et a participé à toutes les actions de la communauté tamoule dans notre pays. Il est très actif pour organiser la communauté tamoule, mais est aussi un militant politique. Thas ne s’est pas limité aux activités de la communauté tamoule, on a pu le voir sur de nombreux piquets de grève ces derniers mois, tout comme à des manifestations ou durant la campagne de Rood! à Anvers. Il est également membre du PSL.
Cette arrestation est d’autant plus choquante qu’un récent rapport clairement fait état de l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies dans la protection des civils au cours des derniers mois de la sanglante guerre civile qui a pris place au Sri Lanka. Le documentaire "Sri Lanka’s Killing Fields" de Channel 4 a montré ce qui s’est passé en 2009. On estime qu’il y a eu à ce moment-là plus de 75.000 morts. Les soldats bombardaient les hôpitaux, les écoles, les abris temporaires et les zones de ”non-agression”. Les 400.000 réfugiés ont été transférés dans des ”camps de détention” et les violations des droits de l’homme ont été massives. Après la guerre, trois ans plus tard, les Tamouls sont toujours victimes de violations de leurs droits humains.
Les chances de survie pour un Tamoul connu comme militant en Europe sont plus qu’incertaines. Même la Haute Cour britannique a jugé qu’il fallait arrêter les expulsions de Tamouls vers le Sri Lanka car ils courent le risque d’être torturés. Human Rights Watch a publié un rapport accablant sur ce qui est arrivé à des Tamouls renvoyés au Sri Lanka.
Mais en dépit de cela, les autorités belges ont l’intention de renvoyer Thas dans un pays où il n’était pas présent ces 18 dernières années. Loin de sa femme et de ses deux jeunes enfants. Cette décision arrive au moment où une procédure est en cours pour qu’il puisse officiellement épouser sa femme, ce qui auparavant n’était pas possible pour des problèmes de papier. Aujourd’hui, sa femme est parfaitement en ordre et travaille. Thas attend depuis longtemps divers documents nécessaires, comme un certificat de naissance, mais l’ambassade du Sri Lanka refuse de fournir des documents aux Tamouls ou fait tout son possible pour rendre cela très difficil.
Mardi et mercredi, nous avons brièvement parlé avec Thas, une demi-heure. Mercredi, sa femme a été lui rendre visite. Nous avons appelé le centre fermé de Steenokkerzeel pour lui rendre visite également. C’est impossible d’ici lundi puisque la direction doit approuver chaque visite et que cette dernière est en week-end prolongé… Thas affirme être choqué, mais le courage ne lui manque pas. Cependant, il a toujours peur d’être expulsé vers le Sri Lanka et de quitter sa famille. À Steenokkerzeel, il y a encore un Tamoul qui peut être expulsé le 27 novembre. Sa première préoccupation lorsqu’il a été pris a été le sort de ses enfants (7 et 4 ans) et de sa femme.
Particulièrement depuis le génocide des Tamouls en 2009, Thas joue un rôle de premier plan dans les manifestations et les campagnes contre les massacre commis au Sri Lanka. Son implication dans des activités politiques augmente les risques en cas d’expulsion. Sa vie est en danger.
Le Parti Socialiste de Lutte et la campagne internationale ”Tamil Solidarity” proteste énergiquement contre cette possible expulsion de Muruganandam Murugathas . Le renvoyer au Sri Lanka, c’est déchirer une famille avec de jeunes enfants qui, après de longues années de misère, voyait enfin la perspective de commencer à se construire un avenir. Cela signifie aussi qu’un militant politique est remis aux mains d’un régime qui a suffisamment démontré comment il traite ceux qu’il considère comme une menace.
PROTESTEZ!
1/ Par mails :
Envoyez une lettre de protestation au secrétaire d’Etat Maggie De Block et au service de l’immigration (e-mails: info.maggiedeblock@ibz.fgov.be et helpdesk.dvzoe@dofi.fgov.be avec une copie à tamil@socialisme.be). Voici une lettre-type.
Madame, Monsieur,
Je proteste contre l’arrestation ce 13 novembre de Muruganandam Murugathas, un militant politique d’origine tamoule (Sri Lanka) et père de deux jeunes enfants. Il a été arrêté et envoyé au centre de Steenokkerzeel. L’expulsion de Murugathas signifierait de déchirer une jeune famille – sa femme et ses enfants ont des papiers et tout a été préparé pour que Murugathas puisse enfin se marier.
Ce militant politique a joué un rôle de premier plan parmi la communauté tamoule dans notre pays, il est membre du Linkse Socialistische Partij / Parti Socialiste de Lutte est est également actif au sein du mouvement ouvrier belge.
Le régime du Sri Lanka opprime et discrimine la minorité tamoule, il y a dans ce pays des centaines de milliers de prisonniers politiques et de personnes disparues. Si Murugathas est renvoyé là-bas, il sera sans aucun doute persécuté par le régime. Laissez Murugathas avec sa famille !
Bien à vous,
2/ Déclarations de solidarité
Faites savoir à Murugathas que vous êtes solidaires et que vous soutenez la campagne pour sa libération. Envoyez une déclaration de solidarité à tamil@socialisme.be, nous lui ferons parvenir.
3/ Signez la pétition
Nous avons initié une pétition en ligne disponible ici: http://www.petities24.com/stop_uitwijzing
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L’espace s’agrandit pour une gauche conséquente. Le PSL félicite le PTB+ pour ses bons résultats
Dimanche dernier, le PTB+ a réalisé d’excellents résultats, notamment à Anvers et en région liégeoise. Ces bons résultats illustrent le potentiel existant pour les forces d’opposition de gauche. Le PSL félicite les camarades du PTB + pour cette percée.
Par Bart Vandersteene et Anja Deschoemacker
Les scores obtenus par toutes les initiatives de gauche, et en particulier ceux des listes PTB +, prouvent que l’espace existe bel et bien pour la construction d’une réelle force de gauche en Belgique. En Flandre, les résultats électoraux ont été particulièrement bons à Anvers, Genk et Zelzate. En Wallonie, les scores ont été élevés à Liège, Herstal, Seraing, Flémalle, Charleroi, Mons et La Louvière. A Bruxelles, le PTB + a obtenu ses premiers élus à Molenbeek et Schaerbeek.
Nous espérons que le PTB + jouera un rôle de force d’opposition active contre les politiques d’austérité et offrira ainsi une voix à la résistance qui se développera dans les rues, les quartiers, les lieux de travail et parmi la jeunesse. Nous espérons également que le PTB + sera préparé à travailler dans l’unité, avec les autres forces de gauche.
Dans différentes régions, d’autres forces de gauche ont pu obtenir des résultats importants. A Liège, la liste VEGA, qui comprenait également des membres du PSL comme candidats d’ouverture, a atteint les 3,6% et a dorénavant un élu. À Saint Gilles, la liste Gauches Communes tirée par Anja Deschoemacker a obtenu 3,7% des voix, sans avoir d’élu. Dans la même commune, le PTB a eu 3,8%, sans élu non plus. Mais un front de gauche entre ces deux listes aurait permis d’obtenir au moins deux élus. A Gand, une liste commune du PTB et de Rood ! aurait permis d’envoyer une voix d’opposition de gauche au conseil communal.
Nous pensons que la gauche doit adopter une approche inclusive pour construire l’expression politique de l’opposition à la politique néolibérale d’austérité. Tout au long de l’inévitable résistance qui sera nécessaire au cours des mois et années à venir, une gauche large et forte pourra être développée. Avec ses excellents résultats, le PTB+ peut jouer un rôle important dans ce processus. Nous espérons que les forces de gauche organisées et inorganisées pourront travailler de concert à une unité dans la diversité afin de renforcer la voix de l’opposition croissante à la logique néolibérale et au capitalisme.
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A propos du parti – Nouvelles du PSL
Cette rubrique de socialisme.be vous propose des nouvelles de notre parti, de ses activités et initiatives,… Cette rubrique comprend donc divers courts rapports d’actions, des brèves de campagne, des appels pour des conférences, des rapports de réunion, ou encore de petits textes de nouveaux membres qui expliquent pourquoi ils ont rejoint notre parti.
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A noter dans votre agenda
- Ma. 25 sep. Liège. 19h. Meeting des Etudiants de Gauche Actifs : Quelle stratégie de lutte contre l’austérité? Salle Wittert, université de Liège, place du XX août.
- Sa. 29 sep. Anvers. 14h Place Astrid. Manifestation Antiraciste organisée par Hand-in-Hand
- Sa. 29 sep. Gand. Fête de Rood!
- Sa. 29 sep. Anvers. Fête de Rood!
- Di. 30 sep. Bruxelles. Manifestation contre la pauvreté.- Jeu. 4 oct. Anvers. Meeting de lancement des Etudiants de Gauche Actifs
- Sa. 6 oct. Charleroi : Meeting du Front de Gauche – Charleroi, 17h, Maison des 8 heures, place Charles II, Charleroi
- Sa. 6 oct. Anvers. Meeting électoral de Rood!
- Je. 11 oct. Bruxelles : Rassemblement contre le ‘‘Banquet des riches’’, 18h, au Petit Sablon, rue de la Régence (arrêt tram 92).
- Je. 11 oct. La Louvière : Meeting du Front de Gauche – La Louvière, 20h, salle du café ‘‘Le succès’’, rue Sylvain Guyaux n° 5
- 1-2 décembre: Congrès National du PSL
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Pourquoi j’ai rejoint le PSL
Les jeunes ont besoin de temps pour trouver leur place dans la société et quelle idéologie y défendre. Cette société, hélas, ne fait pas assez pour promouvoir des valeurs comme le respect, la tolérance et le partage équitable des richesses. Je fais partie de ces jeunes que cela révolte, et je suis devenu membre du PSL car cet engagement est le prolongement concret de ces valeurs. Kévin, 21 ans, Gand
Fonds électoral : 77% de notre objectif atteint
A trois semaines de la tenue des élections, nous en sommes à 77% de notre objectif consistant à récolter 25.000 euros durant la période d’été et la campagne électorale. Cela comprend notre fonds de lutte habituel à récolter parmi nos sympathisants et en rue ainsi que l’effort spécial à effectuer pour notre caisse électorale. Les 11.000 euros de notre objectif trimestriel de fonds de lutte ont donc été portés à un total de 25.000 euros. 19.143,06 euros ont pour l’instant été récoltés. Voici ci-dessous les résultats par région.
- Brabant flamand / Limbourg: 89% – 1.783 euros
- Anvers: 81% – 3.828 euros
- Liège / Luxemburg: 80% – 1.404 euros
- Bruxelles / Brab. Wall.: 76% – 4.343 euros
- Hainaut / Namur : 72% – 1.442 euros
- Flandre Occ. et Or.: 67% – 4.962 euros
- National: 92% – 1.381 euros
- Total : 77% – 19.143,06 euros
Campagne du Front de Gauche à Charleroi
Les camarades qui composent la liste du Front de Gauche à Charleroi mènent une campagne intense dans ce bastion ouvrier belge. Voici ci-dessous une photo qui reprend une partie de l’équipe active hier au centre-ville. Ils ont notamment battu le rappel pour un rendez-vous à ne pas manquer : le samedi 6 octobre, date où le Front de Gauche tiendra un meeting électoral à 17h à Maison des 8 heures, place Charles II (page de l’évènement facebook).
Meeting du Front de Gauche à La Louvière
Le Front de Gauche, c’est aussi le nom de la liste déposée à La Louvière par nos camarades du Parti Communiste, et sur laquelle figure également une membre du PSL : Nadège De Keyzer. Un meeting électoral aura lieu le vendredi 11 octobre, dans la toute dernière ligne droite de la campagne électorale, à la Salle du café "Le Succès" – Rue Sylvain Guyaux 5 à La Louvière. Venez nombreux !

Conférence-débat des Etudiants de Gauche Actifs à Liège
Quelle stratégie de rioposte contre l’austérité ?
ArcelorMittal, budget fédéral 2012, négociations pour l’Accord Interprofessionnel, projets de privatisation de la SNCB,… L’austérité frappe à tous niveaux, partout l’on cherche à faire payer la crise aux travailleurs à leurs familles. Que pouvons-nous y faire, nous, étudiants, travailleurs, sans-emplois, pensionnés ? C’est de cela que nous voulons débattre ce mardi soir, sur base de la riche expérience à tirer des luttes de masse qui ce sont développées ces derniers mois à travers le monde. Que retirer de l’expérience du mouvement Occupy Wall Street qui vient tout juste de souffler sa première bougie ? Que retirer de la résistance qui s’est exprimée sur le plan électoral avec le Front de Gauche en France ou Syriza en Grèce ? Quelle force peuvent encore bien représenter les syndicats aujourd’hui ? Quelle alternative opposer à la crise du système ?
Ce mardi 25 septembre, salle wittert à l’ULg, place du XX août.
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Elections sociales 2012 : Les syndicats ne sont pas représentatifs ? Réponse de la base
Les résultats provisoires (91% des entreprises concernées) des élections sociales du 7 au 20 mai ont été officiellement annoncés. Le rapport de forces ne change pas beaucoup ; la CGSLB (le syndicat "libéral") obtient toutefois un léger gain au détriment des deux grands syndicats. Le taux de participation reste supérieur aux 70%. Le nombre d’entreprises sujettes aux élections sociales a augmenté de moins de 5.500 en 1995 à plus de 6.500 en 2008, pour atteindre les 6.800 aujourd’hui. Le nombre de travailleurs ayant droit de vote est passé de 1,1 million en 1995 à 1,4 million en 2008. Il est actuellement d’environ 1,7 million (1).
Par Eric Byl
De telles données rendent la tâche difficile aux médias, qui contrôlent l’actualité et s’efforcent de mettre en doute la représentativité des syndicats. Les résultats seront bien sûr analysés, interprétés et réinterprétés, ce qui illustre leur gigantesque importance. Ces élections contribuent à déterminer les relations de force entre travail et capital pour la période à venir.
Avec 125.116 candidats, dont 44.608 élus, ces élections sociales sont de loin les élections les plus proches des gens. Même lors des communales, le nombre de candidats est inférieur de moitié. Ces élections ne subissent pas l’influence des agences de publicité et des campagnes médiatiques coûteuses, les délégués sont directement élus par leurs collègues sur base de leur dévouement quotidien. Pour les comités de prévention et de la protection au travail (CPPT), la CSC a obtenu 52,3% des votes, soit une perte de 0,9% et 58,5% des sièges. La FGTB obtient 36,4%, une perte de 0,3%, et 34,1% des sièges. La CGSLB a gagné 1,5% et arrive pour la première fois de son histoire à plus de 10% des votes et 7,5% des sièges. Les résultats pour les conseils d’entreprises sont comparables ; la confédération nationale des cadres reste stable à 1%.
En conséquence des assainissements continuels et de la logique néolibérale, les chaînes d’information publiques utilisent de plus en plus des méthodes similaires aux médias commerciaux. Cette approche assure que les syndicats sont fortement attaqués. Chaque erreur de la direction – et il y en a beaucoup malheureusement – est commentée en long et en large, comme l’a illustré le recours de Rudy De Leeuw, président de la FGTB, au mécanisme de la déduction des intérêts notionnels pour une petite entreprise familiale. Autre exemple : le fait que le Mouvement Ouvrier Chrétien ait soutenu la transformation de Dexia en un hedgefunds au travers de sa coopérative ARCO. Les candidats de ces syndicats ont probablement dû s’expliquer et leurs efforts ont pu limiter les dégâts. C’est déjà en soi un petit miracle que la CGSLB n’en ait pas plus profité ou que le taux de participation n’ait pas été plus limité. Si les scandales du monde des entreprises étaient mis en avant de la même manière dans les médias, il n’y aurait plus d’entreprise debout !
De plus, la CGSLB s’est profilée de manière assez opportuniste, en affichant son absence de liens politiques, alors que certains dirigeants de la FGTB et de la CSC se montrent toujours bons amis des politiciens du PS, du SP.a ou du CD&V, partis largement responsables, des années durant, de projets d’assainissements. Enfin, la CGSLB a aussi diffusé un véritable petit programme, alors que les délégations des deux grands syndicats ont dû faire campagne sans contenu, à l’exception de celui qu’elles créaient parfois d’elles-mêmes. Mais malgré le vaste territoire couvert et les nombreux chantiers, les heures flexibles, le travail en équipe et le week-end, 70% des travailleurs ayant droit de voter ont pris la peine de participer aux élections et presque 89% ont voté pour la CSC et la FGTB. Cela démontre la profonde conscience qu’ont les travailleurs de la nécessité d’avoir leurs propres organisations. La longue campagne menée dans les médias contre les syndicats par les politiciens, patrons, académiciens et journalistes ne fait pas le poids face à l’impact réel et quotidien d’une représentation syndicale sur les conditions de salaire et de travail dans les lieux de travail.
Si cette représentation syndicale était accompagnée d’un véritable relais politique, avec des politiciens qui iraient à l’encontre de la campagne contre les travailleurs et les syndicats dans le parlement et dans les médias, il serait alors possible d’utiliser cette force non seulement de façon défensive, mais aussi offensive. Les faiblesses des directions syndicales ne sont pas les seules choses à être utilisées contre les syndicats, même l’avidité des entreprises sert cet objectif. Quand, dans les grandes entreprises, de grands groupes déménagent vers des pays à bas salaires, la faute est rejetée sur les syndicats, présentés comme des ringards inadaptés à la production moderne, comme des reliques du passé uniquement utiles pour une catégorie de travailleurs qui n’existe désormais plus…
D’autre part, la séparation de grandes unités d’entreprises en unités plus petites et l’usage généralisé des sous-traitants font passer les travailleurs sous la limite minimale pour avoir une représentation syndicale légale. Ces faits sont ensuite instrumentalisés pour donner l’impression que les travailleurs concernés ne veulent pas du syndicat ! Des centaines de milliers de travailleurs dans des entreprises de moins de 50 travailleurs n’ont toujours pas de droit de vote et donc pas de représentants.
Quand les patrons recourent au travail intérimaire et aux contrats temporaires et/ou à temps partiel et que cela rend l’engagement syndical quasi impossible pour les jeunes travailleurs, on exploite ce fait pour annoncer que les syndicats ne disposent pas de soutien parmi la jeunesse. La forte baisse du taux de participation dans le collège électoral des jeunes travailleurs (-26 ans) – dans ces entreprises où il y avait des sièges jeunes à partager – de 52,4% en 2004 à 42,5% en 2008 et de seulement 35,6% en 2012, sera bien entendu fortement relayée dans les médias. On peut se demander s’il y a encore besoin de sièges séparés pour les jeunes. En tout cas, la presse ne parlera pas de la croissance du travail intérimaire ni même des stages gratuits en entreprise. La direction syndicale a commis une erreur en acceptant cette érosion des contrats de travail. Quelle illusion de lutter pour les acquis et les droits des travailleurs plus âgés en faisant des concessions sur ceux des travailleurs jeunes : cela mine l’efficacité de tous les travailleurs et cela a été utilisé sans vergogne par les patrons pour lancer une attaque sur les droits de pensions des travailleurs plus âgés.
La disparition d’innombrables bastions ouvriers ; le boycott, par les patrons, de la directive européenne sur la représentation syndicale à partir de 20 travailleurs ; les faux pas et les concessions inacceptables de la direction ; le fait que les dirigeants soient bons amis avec les politiciens qui attaquent nos acquis ; le manque d’investissement dans un travail jeune, dynamique et combatif,… Tous ces éléments n’ont pas encore pu miner la force fondamentale des syndicats. Au contraire, malgré la croissance du nombre d’entreprises avec des élections sociales – et souvent avec moins de traditions syndicales – la participation reste énorme et plus élevée que le taux que nos politiciens pourraient obtenir si le vote n’était pas obligatoire.
Dans les médias, les voix radicales sont à peine mentionnées. Lors des élections politiques, elles sont d’habitude écrasées par les campagnes médiatiques coûteuses créées par des bureaux de publicité bien rémunérés. Mais lors des élections sociales, quand il s’agit vraiment d’arguments et du boulot quotidien, c’est différent. Pas nécessairement pour les jeunes travailleurs, qui doivent encore prouver leur valeur et qui doivent montrer qu’ils sont capables de faire cela sur le long terme. Le travail syndical est un travail de longue haleine par excellence. Mais quand ils persévèrent, les syndicalistes combatifs, dont font aussi partie les membres du PSL présents sur des listes FGTB ou CSC, peuvent réaliser des scores très forts et généralement sans campagne personnelle. Cela n’est pas sans importance. Il est important que le mouvement ouvrier construise au maximum des bastions syndicaux forts, car cela peut renforcer la confiance dans d’autres entreprises et changer les relations de force à l’avantage des travailleurs. Pour les patrons, c’est le contraire. Un mauvais résultat ou la disparition d’un délégué combatif peut lui rendre la vie plus facile et alourdir son portefeuille.
(1) Les résultats complets se trouvent ici : http://www.emploi.belgique.be/resultatsprovisoiresdeselectionssociales2012.aspx. Pour les conseils d’entreprises, 799 705 travailleurs ont voté et, pour les comités, 883 976 travailleurs. Dans une centaine d’entreprises où des élections étaient prévues, un accord s’est fait entre syndicats et patrons pour ne les pas organiser. Dans d’autres entreprises, il n’y avait pas de candidats. Pour comparer avec les élections sociales de 2008, il est utile de mentionner le nombre de votes : 758 807 pour les conseils d’entreprises et 851 443 pour les comités.