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Tag: Pro-Choix
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[PHOTOS] Rassemblement pro-choix (4)
Par René Andersen (Charleroi)
Ce dimanche 30 mars, diverses organisations, de gauche, syndicales et féministes (le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), les Jeunes Organisés et Combatifs (JOC), la CGSP-ALR (Administrations locales et régionales), la LCR, la LCT, ECOLO, La Lutte, le Comité d’organisation du 8 mars des Iraniennes et Afghanes,…) ainsi que des gens venus indépendamment se sont réunis autour de l’appel de la plateforme Pro-choix. Cet appel voulait riposter au rassemblement organisé le jour-même par le groupe réactionnaires des “pro-vie” venus exiger l’interdiction de l’avortement.
Ce groupe de réactionnaires agit de plus en plus fréquemment devant les centres où se pratiquent les avortements. C’est donc non seulement pour dénoncer leurs exactions, mais surtout pour rappeler à quel point il est important de défendre cet acquis fondamental, aujourd’hui menacé dans un pays comme l’Espagne, que des centaines de personnes étaient présentes au rendez-vous de ce 30 mars.
L’ambiance était au rendez vous, et de nombreux slogans ont été scandés, tels que “crèche publique, pilules gratuites”, “pas d’austérité sur ma santé”, ou encore ” mon corps, mon choix, ma liberté”.
Le combat est loin d’être terminé, et toutes et tous sont les bienvenus dans l’organisation de la plate forme Pro-choix !
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[PHOTOS] Rassemblement pro-choix (3)
Par Laure, photos de Navid (Bruxelles)
Ce dimanche 30 mars, diverses organisations, de gauche, syndicales et féministes (le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP), les Jeunes Organisés et Combatifs (JOC), la CGSP-ALR (Administrations locales et régionales), la LCR, la LCT, ECOLO, La Lutte, le Comité d’organisation du 8 mars des Iraniennes et Afghanes,…) ainsi que des gens venus indépendamment se sont réunis autour de l’appel de la plateforme Pro-choix. Cet appel voulait riposter au rassemblement organisé le jour-même par le groupe réactionnaires des “pro-vie” venus exiger l’interdiction de l’avortement.
Ce groupe de réactionnaires agit de plus en plus fréquemment devant les centres où se pratiquent les avortements. C’est donc non seulement pour dénoncer leurs exactions, mais surtout pour rappeler à quel point il est important de défendre cet acquis fondamental, aujourd’hui menacé dans un pays comme l’Espagne, que des centaines de personnes étaient présentes au rendez-vous de ce 30 mars.
L’ambiance était au rendez vous, et de nombreux slogans ont été scandés, tels que “crèche publique, pilules gratuites”, “pas d’austérité sur ma santé”, ou encore ” mon corps, mon choix, ma liberté”.
Le combat est loin d’être terminé, et toutes et tous sont les bienvenus dans l’organisation de la plate forme Pro-choix !
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[PHOTOS] Rassemblement pro-choix (2)
Le droit à l’avortement est dépénalisé en Belgique depuis plus de 20 ans. Nombreux sont ceux qui considèrent que ce droit ne saurait être remis en cause. Pourtant, en Espagne, le gouvernement veut limiter le droit à l’avortement aux cas de viols avérés et de danger pour la santé de la femme. Cet exemple illustre à quel point nos conquêtes sociales ne peuvent être maintenues que pour autant que nous nous organisions et que nous luttions à cet effet. Défendons nos droits face aux idées réactionnaires !
Le photoreportage de l’action pro-choix suivant a été réalisé par MediActivista. Il est suivi de quelques images du rassemblement des réactionnaires “pro-vie”.
=> Reportage-photos de MediActivista
=> Tract du PSL
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[PHOTOS] Rassemblement pro-choix (1)
Ce dimanche 30 mars, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la Place Poelaerts à Bruxelles afin de défendre le droit à l’avortement et de réellement pouvoir choisir ou non d’avoir un enfant. La lutte pour le droit au choix n’est effectivement pas encore finie. Les bases matérielles pour réellement pouvoir choisir ne sont pas présentes : le manque de crèches et d’écoles, de logements sociaux, d’emplois décents, d’institutions accessibles et de qualité,… plonge de nombreux parents dans la pauvreté. Permettre un choix réel nécessite une société où avoir des enfants et les élever n’implique pas de s’appauvrir, ce qui empêcherait que des femmes se voient contraintes à avorter uniquement pour des raisons financières.
Depuis plusieurs années, une offensive est menée sur le droit des femmes à disposer de leur corps. En Espagne, le gouvernement veut imposer des reculs sévères aux femmes mais, chez nous aussi, de telles idées font leur chemin. A Gand par exemple, depuis des mois des activistes « pro-vie » harcèlent et mènent une campagne d’ intimidation envers des femmes se rendant dans des centres médicaux pratiquants des avortements.
Les manifestants présents hier entendaient crier haut et fort qu’il faut continuer à lutter pour préserver les conquêtes sociales durement gagnées par les femmes au siècle dernier et qu’il ne faut en aucun cas laisser le moindre espace aux réactionnaires dans nos rues.
Le Collectif Krasnyi a réalisé un reportage-photos de l’action pro-choix, suivi de quelques images du rassemblement des “pro-vie”, un terme bien mal choisi puisque, dans les faits, l’interdiction de la pratique de l’avortement tue en poussant vers des structures illégales de nombreuses femmes. Parmi les “pro-vies” se trouvaient notamment des membres du mouvement d’extrême-droite Nation, ce qui clarifie directement la nature de tels rassemblements de réactionnaires.
=> Reportage-photos sur le site du Collectif Krasnyi
=> Tract du PSL
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Nous devons lutter pour nos droits !
Tract du PSL à l’occasion du rassemblement pro-choix
Le droit à l’avortement est dépénalisé en Belgique depuis plus de 20 ans. Nombreux sont ceux qui considèrent que ce droit ne saurait être remis en cause. Pourtant, en Espagne, le gouvernement veut limiter le droit à l’avortement aux cas de viols avérés et de danger pour la santé de la femme. Cet exemple illustre à quel point nos conquêtes sociales ne peuvent être maintenues que pour autant que nous nous organisions et que nous luttions à cet effet.
Défendons nos droits face aux idées réactionnaires !
Le mouvement ‘‘pro-vie’’ s’organise partout en Europe. Une campagne européenne a été lancée à son initiative – ‘‘Un de nous’’ – et plus de 1.700.000 signatures ont été récoltées dans 19 pays européens pour exiger l’interdiction de tout financement européen des interventions impliquant la destruction d’embryons humains, particulièrement dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique. En Belgique aussi, des actions sont organisées devant des centres pratiquant l’avortement et une marche ‘‘pour la vie’’ se déroule chaque année. Ses militants prennent appui sur la crise et ses conséquences afin de répandre leurs idées réactionnaires. Ils dénoncent par exemple certains problèmes bien réels comme le manque de structures de soutien accessibles pour les familles ayant des enfants handicapés, mais instrumentalisent cette situation pour essayer de limiter le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Leurs ‘‘solutions’’ sont fausses et dangereuses, car l’interdiction du droit à l’avortement n’empêche pas qu’il soit pratiqué, cela le rend simplement plus dangereux, voire mortel !
La lutte pour le droit au choix n’est pas encore terminée. Les bases matérielles pour réellement pouvoir choisir ne sont pas présentes aujourd’hui. Le manque de crèches et d’écoles, de services publics, de logements sociaux, d’emplois décents, d’institutions accessibles et de qualité,… plonge de nombreux parents dans la pauvreté. Permettre un choix réel nécessite une société où avoir des enfants et les élever n’implique pas de s’appauvrir. Cela empêcherait que des femmes se voient contraintes à avorter uniquement pour des raisons financières.
La défense du droit au choix est donc liée à la défense de nos conquêtes sociales et de nos services publics ainsi qu’à la lutte contre l’austérité et pour l’obtention des revendications suivantes :
– la construction de crèches et d’écoles publiques
– la construction de logements sociaux
– la réduction collective du temps de travail : 32h/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires
– l’augmentation des allocations
– une contraception gratuite à tous âges,…Jamais nous ne voyons les militants ‘‘pro-vie’’ se mobiliser pour ces revendications ! Ils ne sont présents que devant les centres pratiquant des IVG afin d’y culpabiliser les femmes qui s’y rendent. Nous ne pouvons pas rester sans réponse face à la diffusion de leurs idées. Nous devons nous organiser pour empêcher leurs actions d’intimidation.
Pour l’interdiction des actions ‘‘pro-vie’’ devant les centres qui pratiquent des avortements !
Contre l’austérité, nous avons besoin d’un plan d’action !
Un tel programme semble impossible en période de crise économique. Les partis traditionnels, qui protègent les intérêts du patronat, veulent nous faire croire que l’argent manque et que chacun doit faire un effort pour éviter le chaos. Mais de l’argent, il y en a ! Alors que la majorité de la population s’appauvrit, une infime minorité s’enrichit.
Le gouvernement Di Rupo a lancé un plan d’austérité à hauteur de 22 milliards d’euros, situation agrémentée d’une suppression d’emplois publics et d’une vague massive d’exclusions de chômeurs. Mais le gouvernement est en même temps disposé à dépenser 6 milliards € pour l’achat d’avions militaires, à recapitaliser Belfius à hauteur de 12,5 milliards € et à continuer sa politique de cadeaux fiscaux pour les grandes entreprises. C’est pourtant aux riches, les vrais responsables, de payer pour la crise ! C’est possible, en nationalisant les banques et en créant un secteur financier public démocratiquement géré. C’est également possible en reprenant en main les secteurs-clés de l’économie, sous gestion publique démocratique.
Mais ni les patrons ni les politiciens ne nous offriront ces moyens. Nous avons besoin d’un plan d’action sérieusement construit et allant crescendo afin de défendre nos conquêtes sociales et d’en obtenir de nouvelles.
Le capitalisme ne permet aucun choix réel
Pour pouvoir faire un choix réel et disposer complètement de notre corps, il nous faut une société qui se base sur les besoins et les capacités des personnes et non pas sur la course aux profits. Souvent, les femmes ont à supporter, en plus de leur travail, la majorité des tâches ménagères ainsi que la prise en charge des enfants, malades, personnes âgées,… Concrétiser le slogan ‘‘Mon corps, mon choix, ma liberté’’ ne sera possible que dans une société où ces différentes tâches sont collectivement prises en charge. Nous avons besoin d’une société socialiste où l’économie est au service des travailleurs et de leurs familles et non pas l’inverse.
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“Socialisme 2014”
Atelier : Droit à l’avortement, austérité et droits des femmes : comment lutter ?
Samedi 3 mai, 10h – 22h30, au Pianofabriek (35, rue du Fort, Saint-Gilles, Bruxelles), à partir de 10h30
Avec Paulis Aïsha (Belgique) et Cabal Marisa (Espagne)
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Non à l’austérité. Oui aux avortements sécurisés.
Mon corps, mon choix !
Par Emily (Namur)
Depuis plusieurs années, un mouvement réactionnaire – qui se fait malencontreusement appeler ‘‘pro-life’’ – se construit à travers le monde, l’Europe et la Belgique. Il s’oppose au droit des femmes à librement disposer de leur corps et plus spécifiquement au droit à l’avortement. À côté de cela, les gouvernements mènent de toutes parts des politiques de coupes à la tronçonneuse dans les services publics. Il en résulte, de facto, une réduction de notre champ des possibles. Les mesures d’austérité impactent, en premier lieu, les personnes qui sont déjà dans une position économique plus vulnérable, et donc en particulier les femmes. Nous ne pouvons accepter cette limitation de nos choix de vie, qu’elle soit due à des groupes réactionnaires ou au gouvernement à la solde du patronat.
Tout d’abord, légal ou non, l’avortement est un phénomène qui existe. Non sécurisée, cette procédure tue une femme sur huit. Défendre le droit à l’avortement c’est défendre le droit des femmes à ne pas mourir des suites d’un avortement à risque. De plus, refuser l’accès à l’IVG peut avoir des conséquences funestes. Ainsi, la vie d’une Irlandaise, Savita, aurait pu être sauvée si l’avortement qu’elle réclamait avait été pratiqué. Mais on le lui a refusé et cette femme est décédée des suites des complications de sa grossesse.
Ensuite, dans les pays où l’avortement est légalisé (ou plutôt dépénalisé, comme en Belgique), le combat n’est pas fini, que du contraire. Face à la dégradation des conditions matérielles de vie des 99% de la population – suite à la crise économique et aux mesures d’austérité prises à la faveur du grand patronat -, la position des femmes se précarise encore davantage. Ceci est un contexte propice aux attaques contre nos acquis. La droite a compris que les manifestations permettent d’organiser et de développer un mouvement, alors que la gauche semble l’avoir partiellement oublié. Nous avons vu l’ampleur que peuvent prendre leurs mobilisations en Espagne, en France et ailleurs et dû constater que s’organiser paye. Les mouvements réactionnaires sont tout de même parvenus à interdire l’avortement en Espagne dans plus de 90% des cas. Cela représente une catastrophe en termes de santé publique et un retour en arrière de 30 ans. Tirons-en les leçons ! Nous avons besoin de systématiquement donner une réponse aux mouvements réactionnaires, de ne jamais leur laisser le champ libre, ni leur laisser croire qu’ils représentent la majorité sociale.
En plus, défendre l’avortement c’est aussi réclamer un refinancement massif des services publics. En Suisse, le remboursement de l’IVG va être remis en cause sous la pression des mesures d’austérités prises par le gouvernement. En Belgique, les coupes dans les soins de santé sont nombreuses et concrètes au quotidien. En plus de la mise sous pression des moyens alloués aux plannings familiaux, le gouvernement a, entre autres, coupé les remboursements de certains examens gynéco ou encore le budget pour le monitoring des bébés à risque d’une mort subite du nourrisson, etc. Il faut encore ajouter que dans les 10 à 15 prochaines années, la majorité des médecins formés à la pratique de l’IVG seront retraités. À l’austérité s’ajoutera alors la pénurie de praticiens capables de pratiquer l’avortement dans les meilleures conditions.
Nous revendiquons la mise en place de réelles politiques de prévention des grossesses non désirées. Ne laissons pas l’éducation sexuelle à internet ! Mais pour qu’elle puisse s’opérer de manière sérieuse, nous avons besoin de plus de moyens pour l’enseignement, davantage d’enseignants, des classes plus petites. Il est également essentiel de réclamer une contraception gratuite, accessible à tous et de qualité. Aujourd’hui, la contraception coûte plus cher qu’un avortement et est partiellement remboursée seulement jusqu’à 21 ans.Pour un véritable choix !
Ensuite, il est inacceptable qu’actuellement un quart des femmes avortent en Belgique pour des raisons principalement financières et que 80% des mères célibataires survivent sous le seuil de pauvreté. De plus, c’est une situation qui va, avec les mesures d’austérité, encore se dégrader. Exiger un VRAI choix, c’est se battre pour pouvoir avoir des enfants sans s’appauvrir. Tout d’abord, il faut des allocations familiales qui couvrent le réel coût d’un enfant. Ensuite, des emplois de qualités sont nécessaires, avec des salaires décents, un temps de parcours domicile-travail réaliste et des horaires fixes et raisonnables. Non aux heures supplémentaires ! On compte des dizaines de milliers de chômeurs alors que les travailleurs subissent une charge de travail excessive. Nous exigeons un partage du temps de travail entre tous. La Belgique a également besoin d’ouvrir énormément de places de crèches. La pénurie actuelle fait grimper les prix et contraint certains parents à diminuer leur travail sans que cela ait été leur projet de base. Enfin, nous avons besoin de logements capables d’accueillir une famille. Ils sont aujourd’hui trop chers au regard des revenus et les listes d’attentes pour des logements sociaux débordent.
Nous l’avons vu, le droit à l’avortement doit être lié aux revendications sociales. L’émancipation des femmes passe par l’émancipation de l’ensemble de la classe des travailleurs, des jeunes et des allocataires sociaux. Il est nécessaire d’offrir une réponse face aux mouvements réactionnaires. En plus de cela, nous devons combattre les mesures d’austérités qui restreignent les possibilités de choix des femmes, et plus largement de l’ensemble de notre classe. Les partis traditionnels ont choisi leur camp au côté du patronat. Choisissons le nôtre et luttons ensemble pour une société qui n’utilise plus le sexisme pour nous diviser, la femme comme un objet et qui ne la place plus dans une position socio-économique inférieure pour faire des économies. Battons-nous pour une société qui réponde aux besoins des 99%.
Cette année encore, nous sommes à l’initiative de la plateforme ‘‘Pro-choix’’ qui se veut large, avec pour projet de ne jamais laisser le champ libre aux mouvements réactionnaires et de lutter pour le droit des femmes à opérer de VRAIS choix sur leur vie. Pour nous, au PSL, être ‘‘pro-choix’’ cela comprend donc, à la fois, le droit à l’avortement, la nécessité d’un refinancement massif des services publics et de la lutte pour une autre société.
Mobilisons-nous le 30 mars prochain à Bruxelles, 14h, Place Place Poelart
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L’austérité précarise les femmes !
Tract de Gauches Communes
Difficultés financières, prix élevés du logement,manque d’écoles, de crèches, d’emplois,… Pour un plan radical d’investissements publics pour des écoles, des crèches, des logements, des emplois et plus de pouvoir d’achat !
Mon corps, mon choix, ma liberté !
Avortement: libre – public – gratuit !
Pour la 5ème année consécutive, les opposants au droit à l’avortement défileront à Bruxelles pour exiger la fin de ce droit des femmes à disposer de leurs corps au cours d’une mal-nommée “marche pour la vie”. Régulièrement, d’inacceptables actions d’intimidation sont également organisées devant des centres d’avortement en Belgique.
L’interdiction tue
En Espagne, si la mobilisation sociale ne l’em- pêche pas, la nouvelle réforme ne permettrait d’avorter qu’en cas de viol ou de risque pour la santé. Cette réforme n’impliquerait dans les faits que l’organisation d’avortements clandestins, aux conséquences pouvant être fatales. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 47.000 femmes décèdent chaque année suite aux complications conséquentes aux interventions à risque ou clandestines.
Choisir en toute liberté avec l’austérité ?
Les femmes sont particulièrement touchées par la détérioration des pensions et des al- locations de chômage, le gel des salaires, la limitation de l’accès aux soins, le démantèle- ment des services publics, etc. Ces mesures asociales menées par tous les partis traditionnels renforcent leur dépendance financière. La situation sociale pèse lourdement sur la décision d’avoir un enfant ou non. C’est inacceptable.
Pour disposer d’un véritable choix, nous avons besoin d’un avortement libre, gratuit, public et sans risque; de la fin de toutes les coupes budgétaires dans la Santé, l’enseignement, le chômage, l’accueil des enfants,… ainsi que d’une lutte conséquente contre les réactionnaires qui exigent la fin du droit à l’avortement.
Elever des enfants sans s’appauvrir
L’impact de ces cinq années de crise a été bien plus lourd pour les femmes. En Belgique, elles doivent travailler en moyenne 3 mois de plus pour atteindre le même salaire qu’un homme. L’imposition de la flexibilité horaire et de la précarité du travail oblige la moitié des femmes à bosser à temps partiel.
Avec les jeunes chômeurs, elles représentent la majorité des personnes suspendues ou exclues des allocations de chômage. La dégressivité des allocations les placent rapidement dans une situation de dépendance. Elles prennent aussi en charge toute une série de soins dus aux pénuries croissantes dans les services sociaux.
Pénurie de crèches à Saint-Gilles
Il existe moins d’une place pour cinq enfants dans les crèches publiques à Bruxelles. À Saint-Gilles, c’est même 1 enfant sur 10 ! En 2012, 750 familles s’y sont re- trouvées sur liste d’attente, contre 120 places disponibles en moyenne par an. Seule alternative – et très coûteuse – chercher une place dans les crèches privées. Cela peut aller jusqu’à coûter 800€ par mois !
Une place pour chaque enfant
Ne laissons pas aux familles – c’est-à-dire le plus souvent aux femmes – l’obligation de combler les besoins en termes d’accueil de l’enfance. Concilier sa vie privée et sa vie professionnelle pour encore disposer de loisirs nécessite des services publics forts et correctement financés ainsi qu’une répartition équitable du travail disponible entre tous, avec un bon salaire et diminution du rythme de travail.
Une alternative à l’austérité
30 années de sous-financement des services collectifs ; ça suffit ! L’austérité, ça ne fonctionne pas ! Une politique qui refuserait de payer la dette publique destructrice et nationaliserait les banques et les secteurs vitaux de l’économie permettrait de lancer un plan radical d’investissements publics pour relancer l’économie, créer des logements, des écoles, des crèches et des emplois décents.
30 mars Rassemblement pro-choix à 14h Pl. Poelaert
Ne laissons pas le mouvement anti-avortement s’organiser en Belgique! Gauches Communes appelle à se mobiliser pour la contre-action contre la “marche pour la vie”, une action de protestation à l’initiative de la plateforme pro-choix.
Anja Deschoemacker, porte-parole de Gauches Communes, avait tenu les propos suivants en tant qu’oratrice lors d’une précédente manifestation pour le droit des femmes:« C’est clair que les organisateur de la marche « Pro-Vie » essayent de cacher leur nature réactionnaire derrière un discours autour de la pauvreté des femmes, autour des bas salaires. Il faut être conscient que la crise menace l’indépendance financière des femmes et menace le droit à avoir des enfants sans tomber dans la pauvreté ou la dépendance. (…)
L’année prochaine, ils seront de nouveau là, et nous devons assurer que nous y serons aussi en nombre en cherchant des alliés dans le mouvement syndical, dans les mouvements sociaux, dans le mouvement LGBT,… Pour leur montrer que nous n’accepterons jamais leurs idées et leur manière d’intimider et de culpabiliser les femmes.»
Récoltez les signatures de parrainage
Gauches Communes participe aux élections à Bruxelles pour la Chambre et la Région. Nous devons récolter cinq cents signa- tures d’électeurs validées. Aidez-nous à présenter les listes en faisant signer vos amis, voisins, collègues ou votre famille !
Qu’est ce que Gauches Communes ?
Gauches Communes, ce sont des listes unitaires pour les élections à Bruxelles rassemblant des tra- vailleurs, des syndicalistes, des jeunes, des pension- nés, des allocataires sociaux et différentes compo- santes de la gauche qui s’opposent à l’austérité et qui sont déjà préparées à construire un relais poli- tique large véritablement de gauche. L’initiative est soutenue par le Parti Socialiste de Lutte (PSL-LSP) et le Parti Humaniste (PH-HP).
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Manifestation Pro-choix : Mon corps! Mon choix! Ma liberté!
Tract de la plateforme Pro-choix
Non à la marche anti-avortement
Ce 30 mars 2014, les opposants au droit à l’avortement – le mouvement « pro-life » – tiennent leur « Marche pour la vie ». Alors qu’en Espagne le droit à l’avortement est violemment attaqué par le gouvernement, en Belgique, les « pro-life » s’organisent aussi : intimidation des femmes qui veulent avorter, action devant les centres pratiquant l’IVG1, lobbying au niveau européen…
Le droit à l’avortement doit être défendu. Sept pays européens ne reconnaissent toujours pas, ou très restrictivement, l’avortement dans leur législation. Dans les pays où celui-ci est interdit ou limité, les femmes confrontées à une grossesse non désirée s’en remettent à des moyens incertains qui mettent leur vie en danger (achat sur internet de pilules abortives dangereuses, actes chirurgicaux
non encadrés,…). Dans le monde entier, des femmes meurent tous les jours de complications de grossesse alors qu’un avortement leur aurait sauvé la vie. L’interdiction de l’avortement tue !Défendons le droit à l’avortement ! Que ce soit dans la rue ou dans les couloirs des institutions, ne laissons pas de place aux « pro-life » pour intimider et culpabiliser les femmes.
En période de crise c’est l’austérité qu’il faut combattre ! Le mouvement pro choix n’est pas uniquement destiné à défendre le droit à l’avortement. Nous revendiquons notre droit à effectuer un choix libre. La montée de la pauvreté en Europe, la crise et les politiques d’austérité ne doivent pas devenir des raisons pour limiter les droits des femmes. En Espagne, suite à la crise économique et à la montée des idées réactionnaires, le gouvernement veut limiter le droit à l’avortement. Les femmes ne pourraient alors avorter qu’en en cas de viol ou de risque pour leur santé.
La lutte pour un vrai choix passe par la défense du droit à l’avortement libre et gratuit partout, y compris en Belgique où il reste soumis à condition; mais également par d’autres revendications sociales comme : des salaires dignes, des allocations sociales et familiales couvrant réellement le coût d’un enfant, des services publics permettant aux femmes de combiner travail et famille, une interdiction des intimidations faites aux femmes devant les centres pratiquant l’IVG, une contraception gratuite ainsi qu’une éducation à la sexualité digne de ce nom…
Nous devons garantir qu’aucune femme ne soit contrainte à avorter pour des raisons financières. Ne laissons pas les mouvements « pro-life » s’organiser en Belgique.
Participons à la MANIFESTATION PRO CHOIX le 30 mars ! 14h, place Poelaert
Pour la liberté des femmes à disposer de leur corps et de leur vie !
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Manifestation : ‘‘Mon corps, mon choix, ma liberté’’
En décembre dernier, les droits des femmes ont subi une énorme attaque en Espagne, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (Parti Populaire) réclamant une réforme de la loi relative à l’avortement qui représente concrètement un retour en arrière de 30 ans. C’est dans ce cadre que plus de 2.000 personnes ont manifesté hier à Bruxelles, de l’ambassade espagnole jusqu’au Parlement européen. Au cours des discussions que nous avons pu avoir avec les manifestants, il était frappant de voir à quel point le sentiment que les droits des femmes sont partout menacés était partagé parmi les manifestants.
Photo ci-contre : Navid, photos ci-dessous : MediActivista
Pour beaucoup, le choc et l’effroi ont dominé lorsqu’ils ont pris connaissance de ce projet de loi. Dans les faits, il s’agit d’une suppression de l’avortement en Espagne, à l’exception d’un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme ou en cas de viol, pour autant qu’une plainte ait été déposée. Cette proposition du gouvernement doit encore passer au Parlement, mais le Parti populaire y détient la majorité absolue. Un tel retour en arrière était considéré comme impossible par de nombreuses personnes, mais cette conquête sociale n’a pas échappé à la lame de fond antisociale qui frappe l’Espagne de plein fouet.
Hier, parmi les rangs des manifestants, on pouvait trouver de nombreux membres du PSOE (parti social-démocrate espagnol) et d’autres partis traditionnels belges. Mais si ces partis clament défendre les droits des femmes dans les micros des médias dominants, ils n’en restent pas moins responsables de l’application de mesures d’austérité qui ont fait des ravages parmi la population, et parmi les femmes tout particulièrement. Comme le titrait le tract distribué par le PSL à l’occasion de cette manifestation : la position des femmes dans la société est menacée par la crise et l’austérité. ‘‘Aucun des partis établis n’est innocent du déclin subit par la majorité des travailleurs – femmes et hommes – au cours du dernier quart de siècle. Le système capitaliste qu’ils défendent n’est pas seulement responsable de cette crise qui dure depuis cinq ans déjà, mais aussi de la position inférieure systématiquement imposée aux femmes et encore de toutes les autres discriminations et inégalités qui hantent cette société !’’ Considérer ces partis en alliés équivaut à laisser entrer le loup dans la bergerie du mouvement social.
Face à ce recul et face à l’offensive généralisée que subissent nos conquêtes sociales, la seule arme que nous avons à notre disposition est celle de la mobilisation de masse et de la construction d’un rapport de forces. C’est ainsi que nous avons pu par le passé arracher de nombreux droits, mais nous voyons aujourd’hui combien ces conquêtes sont éphémères dans le système actuel. C’est pourquoi il est selon nous crucial de lier nos luttes à la défense d’un autre projet de société. Le système dans lequel nous vivons aujourd’hui est un système où 85 personnes à peine possèdent une richesse équivalente à celle des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres ! Pas moins de 7 personnes sur 10 vivent dans des pays où l’inégalité a augmenté au cours de ces trente dernières années. Impossible d’imaginer parvenir à une égalité réelle dans un système pareil.
Une autre date de mobilisation est déjà prévue relative au droit des femmes à décider de leurs, le 30 mars prochain, à Bruxelles également. Depuis plusieurs années déjà se développe à travers l’Europe un mouvement anti-avortement prétendument ‘‘pro-life’’ ou ‘‘pro-vie’’. Comme l’exprimait une pancarte brandie hier : ‘‘Pro-life is a lie, you don’t care if women die’’ (Pro-vie, c’est un mensonge, ça ne vous fait rien si des femmes meurent). Une manifestation de la plateforme pro-choix aura lieu contre cette prétendue ‘‘Marche pour la Vie’’. Mobilisons-nous donc déjà pour ce 30 mars 2014, rendez-vous à 13h Place d’Espagne à Bruxelles. Défendons le droit à l’avortement ! Luttons contre la politique d’austérité qui limite notre choix !
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La position des femmes dans la société menacée par la crise et l’austérité
Cinq années déjà depuis le début de la crise. Sur ce laps de temps, des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi, surtout dans les secteurs industriels. Parmi les fonctionnaires, un véritable massacre social est également organisé. Quant aux années à venir, le type de ‘‘croissance’’ prévue est de celles qui ne change rien au chômage et ne fais que remplir les poches du 1% le plus riche. Pour la grande majorité de la population – ceux qui vivent de leur travail ou d’une allocation – la vie n’est devenue que plus difficile et incertaine. Salaires gelés, allocations en baisse,… Et en plus de ça, les familles doivent prendre en charge sans cesse plus de choses.
Tract du PSL
Equal Pay Day : Luttons pour des bons salaires, pour tous !
L’impact de tout cela est énorme sur la vie de la plupart des travailleurs, plus particulièrement pour les femmes. La prise en charge des soins qui tombent traditionnellement sur leurs épaules et la flexibilisation du marché du travail assurent qu’il s’en faut de peu aujourd’hui pour que la moitié des femmes travaillent à temps partiels en Belgique, la majeure partie de manière tout à fait involontaire. En moyenne, une femme doit travailler trois mois de plus par an pour parvenir au salaire d’un homme.
Cette lutte contre les salaires inférieurs des femmes n’a aucune chance de réussir en s’orientant sur la diminution des droits des travailleurs masculins. Nous voulons des ‘‘salaires d’hommes’’ et des ‘‘pensions d’hommes’’ pour tous ! Ne nous trompons pas d’ennemi : c’est le patronat qui paye de bas salaires, ce sont ses partis qui continuent à démanteler les soins de santé publics et rejettent le plus possible sur le dos des femmes sous la forme du ‘‘travail domestique’’ non-rémunéré.
Luttons ensemble pour de bons salaires pour tous et pour des services de santé publics – avec de bons salaires et conditions de travail pour tout le personnel ! C’est la seule voie pour en finir avec les salaires inférieurs des femmes. Les moyens sont là, il suffit de jeter un œil sur les chiffres record des profits des grandes entreprises. Arrachons ces moyens ! Doivent-ils disparaître dans les poches d’actionnaires super-riches pour que ces derniers puissent spéculer ou doivent-ils être utilisés pour répondre aux besoins de la majorité de la population ?
Avoir un enfant ou pas, c’est aux femmes de décider. Vraiment ?
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Manifestation de la plate-forme pro-choix contre la Marche pour la Vie
30 mars 2014, Bruxelles, 13h à la Place d’Espagne.
Défendons le droit à l’avortement ! Luttons contre la politique d’austérité qui limite notre choix !
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[/box]Dans les pays du Sud de l’Europe, les données concernant le chômage parmi la jeunesse sont effrayantes ! Toute une génération a vu son avenir volé par la crise et la politique d’austérité. Toutes les images des protestations massives qui y ont pris place montraient de jeunes femmes en lutte, qui témoignaient de la manière dont elles devaient tout retarder dans leur vie, y compris le fait d’avoir des enfants… En Belgique également, des familles décident de ne pas avoir de deuxième ou troisième enfant simplement parce que c’est intenable financièrement au vu de l’accès actuel aux soins de santé et aux structure d’accueil, plus certainement encore si un enfant nécessite des soins spéciaux. En Belgique aussi, certaines femmes avortent parce que leurs moyens ne suffiront pas pour assurer une bonne éducation.
De plus, le droit de choisir – mon corps, mon choix – est sous pression. Partout en Europe naissent ou se développent des groupes prétendument ‘‘pro-vie’’ menant campagne pour l’abolition du droit à l’avortement. L’Espagne illustre à quel point un gouvernement conservateur peut en un rien de temps limiter le droit à l’avortement si ce droit n’est pas activement défendu par des actions de masse. En Suisse, le remboursement par l’assurance-maladie des frais liés à un avortement est aujourd’hui remis en cause par référendum.
En Belgique, ces groupes réactionnaires et conservateurs sont encore relativement petits, en dépit des personnalités qui les soutiennent au premier rang desquelles l’archevêque Léonard. Ils organisent tout de même chaque année une manifestation ‘‘pro-vie’’ et organisent régulièrement des piquets devant le centre d’avortement de Gand. En France la gauche officielle a laissé se développer ces actions ‘‘parce qu’ils sont de toute façon incapables de gagner un soutien large’’, mais nous avons vu l’an dernier le milieu conservateur dont font partie les ‘‘pro-vies’’ parvenir à mobiliser des centaines de milliers de personnes contre le mariage homosexuel ! Ne commettons pas la même erreur ! Il faut se battre contre ces ‘‘pro-vies’’ qui, avec leurs idées, ne conduiraient surtout qu’à de nombreux décès au cours d’avortements non-accompagnés. Bloquons leur la route avant qu’ils ne puissent trouver un écho parmi les couches larges de la population sur base de l’instrumentalisation de la colère qui vit face aux pénuries dans la société, notamment au niveau des soins de santé. Le PSL appelle donc à mobiliser pour la contre-action contre la ‘‘Marche pour la Vie’’, contre-action organisée par la plateforme Pro-choix. Cette action défend le droit de pouvoir faire un véritable choix en défense du droit à l’avortement et du droit d’avoir des enfants sans pour autant s’appauvrir.
Ce n’est pas de plus de patrons ou de ministres féminins dont nous avons besoin, mais d’une société sans discrimination et sans oppression!
Au cours des élections à venir, les politiciennes des partis établis vont à nouveau chercher à s’attirer le vote des femmes. Mais avant de leur accorder, il faut bien regarder dans leur programme s’il s’y trouve effectivement matière à conduire à progrès réel pour les femmes ! Aucun des partis établis n’est innocent du déclin subit par la majorité des travailleurs – femmes et hommes – au cours du dernier quart de siècle. Le système capitaliste qu’ils défendent n’est pas seulement responsable de cette crise qui dure depuis cinq ans déjà, mais aussi de la position inférieure systématiquement imposée aux femmes et encore de toutes les autres discriminations et inégalités qui hantent cette société !
Le PSL est convaincu que seul un changement radical de société peut entraîner la disparition des discriminations et des inégalités, par la construction d’une une société démocratique et socialiste en finissant avec l’exploitation de l’homme par l’homme. Ce changement de société, il faudra nous battre pour l’obtenir, ceux qui s’agrippent au pouvoir – et à leurs fortunes réalisées sur le dos des travailleurs, des consommateurs et de l’environnement – ne l’abandonneront jamais volontairement. Ce combat nécessite de réunir la force du monde du travail, des allocataires sociaux et de la jeunesse, du point de vue syndical mais également politique. Le PSL appelle à la construction d’un nouveau parti des travailleurs qui prenne en charge la défense des droits et des intérêts de tous les travailleurs, sans distinction de sexe, de nationalité, d’orientation sexuelle, d’âge, de religion,…
Nous soutenons dès lors le courageux appel de la FGTB de Charleroi pour rassembler toutes les forces de gauche afin de construire une formation capable de mener la lutte contre la crise et la politique d’austérité dans les entreprises, dans les quartiers, dans la rue et aux parlements. Luttons pour transformer en réalité le pouvoir potentiel des travailleurs et de la majorité de la population qui souffre de la politique au service des riches ! Et oui, cette lutte peut connaître des défaites, mais c’est une certitude que nous perdrons tout sans riposter ! Les femmes doivent revendiquer leur place dans ce combat et dans les organisations de lutte existantes, dans les syndicats et dans de nouveaux partis à construire !