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Tag: Premier mai
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Bruxelles. 1er mai de lutte 2022 contre les désastres capitalistes !

Contre les désastres capitalistes : Premier mai de lutte internationaliste !
Le Premier mai est depuis 1886 une journée de référence pour les combats des travailleur.se.s du monde entier. En 2022, notre camp social fait face aux multiples crises du capitalisme. Alors que la pandémie n’est pas encore terminée, que la catastrophe écologique empire et se fait sentir dans nos pays, c’est la guerre impérialiste de Poutine qui vient provoquer un nouveau choc mondial, sur lequel se gavent les spéculateurs : prix de l’énergie, armement, matières premières telles que le blé s’envolent, pour le plus grand plaisir des actionnaires. Dans nos organisations et mouvements, la pandémie a bousculé les pratiques militantes, mais notre colère et notre soif de justice sociale, elles, sont intactes. Nous appelons à être présent.e.s dans la rue en ce Premier mai 2022 pour le rappeler, de façon unitaire et combative.
Le capitalisme nuit gravement à la santé.
Deux ans après le début de la pandémie, la précarité a augmenté. Les sans-papiers se sont heurtés au cynisme de la Vivaldi qui n’a même pas daigné respecter sa parole en donnant des papiers aux grévistes de la faim de l’été 2021. Tandis que de nombreux secteurs ont pu accumuler des gigantesques profits et que le nombre de multimillionnaires a fortement augmenté, le patronat et la Vivaldi ont bloqué la hausse, hors indexation, des salaires à 0,4% pour 2021-2022. La FEB en veut plus et met la pression pour s’attaquer plus encore à l’indexation automatique des salaires, alors que le coût de la vie explose. « C’est la crise, braves gens », osent-ils ! La crise pour qui ? Par pour les capitalistes ! La classe travailleuse a vu le salaire minimum réel baisser depuis 1996 !
Les contraintes ont encore été nombreuses jusqu’à présent pour nos vies, dans le but d’empêcher l’implosion à court terme des hôpitaux et/ou l’absentéisme de masse dans les entreprises… mais elles n’ont pas empêché la mort de plus de 30.000 personnes des suites du Covid. Dans les entreprises, on a trop souvent constaté le laxisme patronal sur les mesures de protection. Cette année, 212 travailleur.se.s de la STIB luttent encore au tribunal contre leur employeur et pour le droit de retrait. Pendant ce temps, l’isolement social s’aggrave.
La production et la distribution de vaccins et remèdes sont une autre facette de la gabegie capitaliste : concurrence entre groupes pharmaceutiques, dans la recherche, le brevetage des produits et des processus, distribution inégale des vaccins à l’échelle mondiale, laissant les pays du Sud globalement sur le carreau… Le secteur reste guidé par le profit, même quand les mort.e.s se comptent par millions. Les besoins sociaux nécessitent de lever les brevets sur les vaccins et le contrôle public du secteur, contre le chaos du marché prôné par les dirigeant.e.s européen.ne.s, pour produire et distribuer massivement les vaccins et remèdes à travers le monde.
La gestion libérale et autoritaire a délégitimé la politique sanitaire, installant la méfiance vis-à-vis de cette gestion et offrant un terreau fertile pour des récits de déni, individualistes, voire complotistes, ce qui a parfois installé des divisions entre des personnes pourtant du même camp social.
Les femmes et les soins toujours en première ligne
Les femmes sont majoritaires parmi les travailleuses des métiers essentiels (soins, enseignement, grande distribution…), elles sont aussi les premières à avoir fait les frais de la crise : bas salaires, chômage, risque sanitaire… Ce sont elles aussi qui ont dû effectuer la majeure partie du travail du soin et jongler entre tâches ménagères et travail salarié. Et les violences contre les femmes ont été aggravées avec les confinements. Les enseignant.e.s et élèves n’ont, de leur côté, jamais reçu les moyens suffisants pour un travail sûr en présentiel ni pour s’adapter au distanciel ! Les systèmes de santé sont sous pression extrême et les travailleur.se.s sont à bout de souffle, malgré des budgets supplémentaires gagnés par les luttes, mais encore loin des besoins.
La crise a mis les femmes en première ligne : travailleuses des métiers essentiels (santé, enseignement, grande distribution), elles sont aussi les premières à faire les frais de la crise. Bas salaires, chômage, risque sanitaire. Avec le confinement, elles sont d’autant plus touchées par les violences conjugales. Ce sont elles aussi qui ont dû effectuer la majeure partie du travail du soin et jongler entre tâches ménagères et travail salarié. La crise met en avant la situation terriblement inégale des femmes dans nos sociétés.
Notre seule boussole : la lutte collective.
Les mouvements sociaux ont continué, malgré des conditions très difficiles, des restrictions sur les libertés et le danger sanitaire. Les sans-papiers luttent inlassablement pour leur survie et leur dignité, pour la régularisation ainsi que, avec d’autres, pour le droit au logement. Le mouvement féministe a continué à mobiliser autour du 8 mars et tout au long de l’année écoulée. Le mouvement contre les violences policières et contre le racisme structurel également. Le mouvement syndical et ouvrier se mobilise contre la vie chère et le blocage des salaires et doit reprendre le chemin des luttes et alliances entre autres contre le dérèglement climatique.
Le front commun donne déjà rendez-vous le 22 avril et le 20 juin. Dans les entreprises, la colère monte. Le secteur des titres-services, notamment, mène un plan d’actions continu pour une vraie hausse des salaires et l’amélioration des conditions de travail. Les enseignant.e.s aussi restent en action pour arracher de vrais progrès sociaux à la ministre Désir (PS). Enfin, le mouvement contre la guerre de Poutine en Ukraine se construit : nous devons tou.te.s contribuer à son développement !
Nous appelons les travailleur.se.s, leurs organisations syndicales et les mouvements sociaux à faire front et à être en lutte dans la rue en ce Premier mai 2022 contre ce capitalisme mortifère.
Rendez-vous à 11h Place Poelaert le Premier Mai pour battre le pavé des rues de Bruxelles !
➡ Stop à la vie chère : contrôle des prix, nationalisation du secteur énergétique et indexation complète des salaires incluant le prix du carburant !
➡ Pour un plan d’action combatif face aux crises capitalistes !
➡ Face au chômage, réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
➡ De l’argent il y en a : pour un salaire minimum de 14€ net/h, la pension à 1500€ net minimum, et la hausse des allocations sociales ! Non à la chasse aux allocataires sociaux !
➡ Stop au sexisme : des moyens massifs pour la lutte contre les violences faites aux femmes !
➡ Stop au racisme, à la répression, aux discriminations à l’embauche, au logement et dans le système scolaire !
➡ Avec ou sans papiers, nous sommes tous des travailleurs/travailleuses : régularisation de tou.te.s les sans-papiers !
➡ Accueil digne et inconditionnel de tou.te.s les réfugié.e.s : d’Ukraine comme d’ailleurs !
➡ Non à l’agression impérialiste de Poutine et son armée en Ukraine, retrait total des troupes russes, pas d’illusions dans l’OTAN, annulation de la dette de l’Ukraine !
➡ Sanctionnons les milliardaires de Russie, pas les travailleur.euse.s, impôt de crise sur les grandes fortunes de Belgique !
➡ De l’argent pour les salaires, la sécurité sociale, la transition écologique et la culture, pas pour l’armement !
➡ Un toit c’est un droit : baisse des loyers, des investissements massifs dans le logement social, pour la réquisition des logements vides et la lutte contre les marchands de sommeil !
➡ Défense des services publics, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas : refinancement et renationalisation !
➡ Pour un enseignement public, gratuit, critique et accessible à toutes et tous !
➡ Pour des soins de qualité accessibles à toutes et tous. Levée des brevets sur les vaccins et sur la production pharmaceutique dans son ensemble !A l’initiative de la CGSP Administrations locales et régionales Bruxelles. Premiers signataires de l’appel : FGTB Bruxelles, CGSP ALR Bruxelles, CSC Bruxelles, MOC Bruxelles, Le collectif afghans, La coordination des personnes sans-papiers de Belgique, PSL-LSP, LEF-FGE, Grec.ques solidaires de Belgique, Gauche Anticapitaliste.
➡ Vous souhaitez signer l’appel, contactez-nous sur premiermaidelutte@gmail.com
#1ermaidelutte2022
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Le Premier mai fait son retour dans la rue après plus d’un an de crise sanitaire

Crise sanitaire oblige, ce Premier mai était une fois de plus très particulier… Mais contrairement à l’an dernier, il y a tout de même eu quelques petites activités, avec la lutte pour l’augmentation de nos salaires au coeur des initiatives syndicales.
Le Premier mai est une journée très importante pour nous, c’est la Journée internationale de la lutte, de la solidarité et du socialisme, la fête des travailleuses et des travailleurs. Cette journée est étroitement liée au combat pour la journée des 8 heures, elle puise ses racines aux Etats- Unis où, le 1er mai 1886, une grève nationale fut organisée pour revendiquer l’instauration de la journée des 8 heures. En Belgique, la journée de travail de 8 heures existe depuis tout juste 100 ans. C’est la loi du 14 juin 1921 qui a introduit la journée de travail de huit heures. Elle stipulait également que le travail lourd est punissable pour les enfants de moins de 16 ans. D’autre part, nous fêtons aussi cette année le 100e anniversaire du droit de grève.
Les luttes titanesques des travailleuses et des travailleurs pour arracher ces conquêtes sociales sont une inspiration et un exemple à suivre, tout particulièrement dans ce contexte de crise sanitaire, de crise économique et de crise écologique.
Cette années, les militantes et militants du PSL ont particulièrement accentué la nécessité de faire de la prochaine manifestation appelée par La Santé en Lutte le plus grand succès possible autour du slogan “Les soins de santé sont essentiels – Nous sommes essentiels !” qui figurait en première page de notre journal, Lutte Socialiste, mais également en tête du tract de la Campagne ROSA que nous avons distribué.
A Bruxelles, nos camarades sont intervenus au rassemblement organisé à l’initiative de la CGSP-ALR et ensuite à une action organisée en faveur de la régularisation des sans-papiers. Ils ont pu vendre 51 exemplaires de Lutte Socialiste. A Liège, nous sommes intervenus en compagnie d’une équipe de militants de Namur au rassemblement antifasciste qui ripostait à une tentative du groupuscule néonazi NATION de récupérer à son compte le Premier mai. La solidarité sur laquelle repose la tradition ouvrière du Premier mai est totalement étrangère à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite. Par la suite, nous nous sommes rendus Place Saint Paul, où le PTB tenait un rassemblement de même que la FGTB. L’intervention s’est clôturée par une discussion collective sur la lutte antifasciste aujourd’hui ainsi que sur le combat féministe socialiste. Nous avons vendu une trentaine d’exemplaires de notre mensuel, Lutte Socialiste, et deux camarades ont décidé de rejoindre notre parti à la fin de nos interventions. Nous avons également fait une photo de solidarité avec la résistance contre le coup d’Etat au Myanmar dans le cadre des activités de notre internationale, Alternative Socialiste Internationale. D’autres photos de solidarité ont été prises dans divers endroits de Belgique, même si des activités de Premier mai n’étaient pas organisées. Une équipe de militants était également présente au côté de la FGTB de Charleroi.
Quelques actions plus limitées ont également eu lieu en Flandre à l’initiative du PTB et de la FGTB. Nos camarades sont intervenus à Gand, Anvers, Bruges et Alost. A Louvain, nos camarades sont partis vendre notre mensuel en porte-à-porte. Un peu plus de 80 exemplaires ont ainsi été vendus en ces différents endroits.Bruxelles
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Liège :
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Charleroi :
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Gand
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Bruges :

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Bruxelles. Appel pour un Premier mai de lutte

Signataires de l’appel : CGSP ALR Bruxelles, FGTB Bruxelles, CGSP AMIO IRB, Actrices et Acteurs des temps présents, La coordination des sans-papiers de Belgique, L’Union des Sans-Papiers pour la Régularisation, Le Théâtre National occupé et ouvert, Gauche anticapitaliste, Féminisme Yeah!, INTAL, PSL-LSP, Campagne Rosa, Savoir Pourquoi asbl, Coalition KAYA, Révolution / Vonk, Links Ecolologisch Forum (LEF) – Forum Gauche Ecologie (FGE), Grec.ques solidaires de Belgique, « Tout Autre Chose-Ath-Pays vert et Pays des Collines », POUR.PRESS, PCB-CPB, Gresea, CLP-KVD, CADTM, Équipes populaires Bruxelles, Comité des Travailleur.se.s sans-emploi de la CSC Bruxelles
- Vous souhaitez signer l’appel, contactez-nous sur premiermaidelutte@gmail.com
- Evénement Facebook
Le premier mai est depuis 1886 une journée de référence internationale pour les combats des travailleuses et travailleurs, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers,… La pandémie bouscule nos pratiques militantes, mais les raisons de notre colère sont plus valables que jamais : nous appelons à être présent.e.s dans l’espace public ce premier mai 2021 pour le rappeler, de façon unitaire et combative.
Chômage et précarité en hausse, avarice capitaliste
Un an après le début de la pandémie, la précarité a augmenté avec la mise en chômage temporaire à une échelle de masse, avec des indemnités insuffisantes pour s’en sortir. Des pans entiers de la classe travailleuse et de la jeunesse se retrouvent sans revenus avec la fermeture de l’Horeca, l’évènementiel et la culture notamment, pendant de très longs mois. Les sans-papiers se retrouvent plus que jamais sans ressources et vulnérables face à la présence policière. Alors que des secteurs entiers s’écroulent, d’autres tournent à plein régime. La pharmaceutique, la logistique et la grande distribution par exemple. Pourtant, le patronat tente de bloquer la hausse hors indexation des salaires à 0,4% pour 2021-2022. « C’est la crise, braves gens », osent-ils ! Pourtant, de l’argent, il y en a : 17 des 20 plus grandes entreprises côtées à la Bourse de Bruxelles ont distribué des dividendes en 2020 pour un total de 5 milliards d’euros ! Le salaire annuel des dirigeants du BEL 20 a augmenté de 50% entre 2014 et 2019. Notre classe, la classe travailleuse, a vu le salaire minimum réel (en prenant en compte la hausse des prix) baisser depuis 1996 !
Une gestion autoritaire de la crise sanitaire qui crée la détresse sociale
Si la nécessité de mesures de prévention et de protection fortes pour enrayer l’épidémie est évidente, l’incohérence gouvernementale est frappante : à l’absence de contraintes et de sanctions pour les entreprises répond la sévérité face à la jeunesse. Couvre-feu, interdictions de rassemblements, cours en ligne pour les adolescent.e.s et les étudiant.e.s… Du côté des travailleur.se.s, la mise en place du télétravail a conduit à des abus patronaux en termes de contrôle et d’incursion dans la vie privée, de temps de travail ou de disponibilité. Depuis un an, la violence d’Etat, sous prétexte des mesures sanitaires, s’aggrave au quotidien. Plusieurs personnes l’ont payée de leur vie, la présence policière visant particulièrement les personnes issues des quartiers populaires, racisées et jeunes. Plutôt que d’assurer un revenu et un logement décents pour tou.te.s, l’Etat a choisi de s’attaquer aux plus précarisé.e.s d’entre nous. L’isolement social s’aggrave, il ne nous reste qu’à produire et à consommer. Et il est difficile pour une caissière de supermarché qui voit 800 client.e.s sur une même journée de travail d’accepter une « bulle sociale de 1 personne ». Résultat de cette gestion libérale et autoritaire : une délégitimation grandissante de la politique sanitaire dans son ensemble et un terreau fertile pour des récits individualistes (« moi, je veux profiter, les fragiles n’ont qu’à s’isoler»), de déni (« le virus n’existe pas » ou « n’est rien d’autre qu’une grippe »), voire complotistes (« le plan d’un nouvel ordre mondial », etc.).
Les femmes et les soins en première ligne
La crise a mis les femmes en première ligne : travailleuses des métiers essentiels (santé, enseignement, grande distribution), elles sont aussi les premières à faire les frais de la crise. Bas salaires, chômage, risque sanitaire. Avec le confinement, elles sont d’autant plus touchées par les violences conjugales. Ce sont elles aussi qui ont dû effectuer la majeure partie du travail du soin et jongler entre tâches ménagères et travail salarié. La crise met en avant la situation terriblement inégale des femmes dans nos sociétés.
Le capitalisme nuit gravement à la santé : des secteurs non-essentiels ne sont jamais fermés, l’économie doit tourner à tout prix, tant pis pour les nombreux foyers de contamination. Au plus fort de la première vague, les travailleur.se.s travaillaient sans masques, en pénurie de gel hydroalcoolique. Aujourd’hui encore dans de trop nombreux secteurs et de trop nombreuses entreprises, le patronat rechigne impunément à assurer les conditions matérielles de respect des mesures pour les travailleur.se.s. Les enseignant.e.s et élèves n’ont jamais reçu les moyens suffisants pour un travail sûr en présentiel ni pour s’adapter au distanciel ! La production et la distribution de vaccins sont une autre facette de la gabegie capitaliste : concurrence entre groupes pharmaceutiques, dans la recherche, le brevetage des produits et des processus, production industrielle en-deçà des capacités, distribution totalement inégale des vaccins à l’échelle mondiale, laissant les pays du Sud global sur le carreau… Le secteur reste guidé par le profit, même quand les mort.e.s se comptent par millions. Les besoins sociaux nécessitent de lever les brevets sur les vaccins – dont la recherche est très largement financée par de l’argent public – et de mettre tout en œuvre, y compris le contrôle public du secteur, pour les produire et les distribuer massivement à travers le monde. Nos gouvernements et les dirigeants de l’Union européenne préfèrent s’en remettre au chaos du marché.
Les mouvements sociaux résistent
Les mouvements sociaux ont continué, malgré des conditions très difficiles et des restrictions inouïes sur les libertés démocratiques (de se réunir, s’organiser, s’exprimer, se rassembler dans l’espace public), sans compter l’épidémie elle-même qui a déjà coûté la vie à de nombreuses travailleur.se.s et précaires. Les sans-papiers ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme, dès le début de la première vague, pour des raisons de survie immédiate. Récemment, de nouveaux collectifs et de nouvelles occupations ont démarré, pour la régularisation ainsi que pour le droit au logement. Le mouvement féministe a continué à mobiliser autour du 8 mars et tout au long de l’année écoulée, contre les violences sexistes, en particulier les violences conjugales, mais aussi pour le droit à l’IVG. Le mouvement contre les violences policières et contre le racisme structurel a manifesté malgré les intimidations et la répression. Le mouvement syndical et ouvrier est reparti en action et en grève pour refuser l’avarice patronale et réclamer de véritables hausses de salaires pour tou.te.s, ainsi que le droit de retrait (STIB). Les travailleur.se.s des arts et de la culture occupent Théâtre national et à la Monnaie. Les syndicats de la santé et la Santé en lutte ont continué leur travail de longue haleine face à l’incurie gouvernementale. La jeunesse étudiante a également commencé à se rassembler pour offrir une perspective concrète et solidaire face à la détresse de milliers de jeunes.
Nous appelons donc les travailleur.se.s, leurs organisations syndicales et les mouvements sociaux à faire front et à être en lutte dans l’espace public en ce Premier mai 2021.
Retrouvons-nous à 10h30, dans le respect des mesures sanitaires, à la place De Brouckère, lieu symbolique d’une ville dévouée au commerce, à deux pas des occupations de la Monnaie, du Théâtre national et du Béguinage ‼
- Face au chômage massif, réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
- Stop à la précarisation des jeunes et à la chasse aux chômeur.se.s !
- Pour un enseignement public, gratuit, critique et accessible à toutes et tous !
- De l’argent il y en a, augmentation des salaires ! Pour un salaire minimum de 14€ par heure !
- Des pensions légales dignes pour tous : une pension de 1500€ net minimum !
- Stop au sexisme : des moyens pour la lutte contre les violences faites aux femmes !
- Stop au racisme, aux discriminations à l’embauche, au logement et dans le système scolaire !
- Avec ou sans papiers, nous sommes tous des travailleurs/travailleuses : régularisation de tou.te.s les travailleuses/ travailleurs sans papiers !
- Défense des Services publics, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas : refinancement et renationalisation !
- Si l’environnement était une banque, il serait déjà sauvé ! Investissements massifs pour une véritable transition écologique !
- Stop à la criminalisation des mouvements sociaux !
- Pour des soins de qualité accessibles à toutes et tous. Levée des brevets sur les vaccins et sur la production pharmaceutique dans son ensemble !
- Des moyens pour une culture accessible, en toute sécurité, à toutes et tous !
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[VIDEO] Le capitalisme est le virus le plus mortel qui soit !
Ce premier mai, le PSL / LSP avait organisé un meeting en ligne qui s’est conclu par une intervention de Bart Vandersteene, porte-parole national de notre parti. Dans celle-ci, il revient sur les nombreux avertissements lancés par le monde scientifiques concernant la probabilité d’une telle pandémie. Mais le capitalisme s’est révélé incapable d’y faire face pour une simple raison : ce système ne repose pas sur la santé et le bien-être de la population, mais sur la course aux profits à court terme. Mais une colère grandit et va atteindre des proportions inédites.
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Le mouvement ouvrier, le défenseur par excellence des conditions de travail

La crise du coronavirus montre une fois de plus que le mouvement ouvrier est le meilleur atout pour de meilleures conditions de travail. Les syndicats agissent pour protéger les travailleurs encore au travail. Dans certaines entreprises, des militants et des délégués ont pris l’initiative d’exiger la cessation d’activités non essentielles. Ce faisant, le mouvement ouvrier fait ce qu’il a toujours fait et s’inscrit dans les traditions autour de la création du Premier Mai, la fête internationale des travailleurs.
Par un délégué CGSP, article tiré de l’édition de mai de Lutte Socialiste
La protection au travail améliorée par les luttes
Dès le début du capitalisme il est apparu que les détenteurs de capitaux voulaient avant tout faire fructifier ce capital même si les salariés devaient travailler dans les pires conditions de travail: des journées de travail interminables, aucun dispositif de sécurité, aucune assurance sociale. La lutte pour l’amélioration des conditions de travail a donc occupé une place centrale dans les premières revendications du mouvement ouvrier. À la fin du XIXe siècle, il s’agissait entre autres de lutter contre le travail des enfants, contre le travail de nuit pour les femmes, pour la journée des 8 heures.
La journée des 8 heures a été la revendication de la première grande journée de grève nationale organisée par les syndicats américains le 1er Mai 1886. Ce jour était connu aux États-Unis sous le nom de ‘‘Moving Day’’, le jour où de nombreux travailleurs recevaient un contrat pour la nouvelle année. Cette journée d’action fut un grand succès : quelque 340.000 travailleurs se sont mis en grève et, en plusieurs endroits, la journée de 8 heures a été appliquée.
Mais, ce ne fut pas le cas à Chicago, un grand centre industriel à l’époque. La grève s’y poursuivit pendant plusieurs jours et dut faire face à une répression sanglante. Le 3 mai, la police tua 6 travailleurs en grève. Le lendemain, une manifestation de masse se rassembla place Haymarket. Pendant la manifestation, un provocateur lança une bombe sur la police qui répliqua en tirant au hasard sur les manifestants. Des dizaines de militants ouvriers furent arrêtés, certains furent condamnés à mort à l’issue d’un procès partial.
Le mouvement ouvrier américain a dû se remettre de cette répression pendant un certain temps, mais a continué à mettre à l’ordre du jour la revendication d’une semaine de travail plus courte. Une autre journée de grève fut annoncée pour le 1er Mai 1890. Dans l’intervalle, les premiers partis ouvriers avaient été créés dans de nombreux pays en Europe. Ces partis ont organisé un congrès à Paris en 1889 qui a abouti à la fondation de la Deuxième Internationale. Pour souligner l’internationalisme du mouvement ouvrier, on décida de préparer une journée internationale d’action autour de la revendication de la journée des 8 heures. La proposition américaine de se joindre à la journée d’action du 1er mai 1890 à cette fin fut acceptée.
Le 1er mai 1890, des grèves générales eurent lieu aux États-Unis, en Autriche-Hongrie, en Roumanie, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves. Et aussi en Belgique : 150.000 travailleurs firent grève, et notamment 100.000 mineurs sur les 110 000 mineurs que le pays comptait à l’époque! En Angleterre et en Espagne, la grève a eu lieu un des jours suivants. C’est ainsi qu’a été instaurée la tradition de la journée d’action internationale du 1er Mai.
Au cours des décennies qui ont suivi, le mouvement ouvrier a arraché de nombreuses conquêtes grâce à la lutte. Dans les pays industrialisés, par exemple, le travail des enfants a d’abord été limité, puis aboli. Des restrictions sur le travail de nuit ont été introduites. La protection au travail a été améliorée et, en Belgique, après la Seconde Guerre mondiale, elle a abouti au ‘‘Règlement Général sur la Protection au Travail’’ (RGPT).
Le mouvement socialiste a continué à faire du 1er Mai un jour central de lutte. Dans 107 pays, le 1er Mai est devenu un jour férié officiel. La bourgeoisie voulait absolument éviter de perpétuer la tradition d’une journée internationale annuelle de grève…
La crise du coronavirus démontre clairement à quel point cette lutte est toujours d’actualité
La crise du coronavirus signifie que les traditionnels défilés, manifestations et discours du 1er Mai de cette année n’auront pas lieu. Cela ne signifie pas pour autant que cette journée de lutte soit moins importante : en temps de crise, les rapports de forces entre les classes sont plus évidents, et c’est le cas aujourd’hui.
Dans cette crise du coronavirus, nous assistons à une lutte de classe acharnée autour de la question de savoir si les profits des entreprises priment sur le bien-être des travailleurs. L’inspection du travail a fait valoir que 85 % des entreprises inspectées ne respectaient pas les mesures de distanciation prescrites. Dans les supermarchés, le personnel et les syndicats ont dû passer à l’action pour faire respecter les mesures de sécurité. Dans les hôpitaux et les maisons de repos, les mesures d’austérité ont fait en sorte que les moyens de protection élémentaire font souvent défaut.
L’épidémie du Coronavirus rappelle l’importance d’une sécurité sociale financée correctement. Elle met aussi en évidence le contraste entre d’un côté le dévouement et la solidarité manifestée pas les travailleurs qui sont en première ligne contre l’épidémie et d’autre part les multinationales qui veillent avant tout à accroître leurs profits.
Cette crise montre aussi qu’un nombre important de fonctions exercées par celles et ceux qui sont première ligne contre le virus ont souvent des bas salaires: brancardiers et personnel de nettoyage dans les hôpitaux, personnel des grandes surfaces, transporteurs, facteurs qui distribuent le courrier et les colis. Il est également apparu clairement que beaucoup plus de travail peut être effectués parfaitement depuis chez soi, où la pression du travail peut être réduite en évitant les tâches inutiles. Cela montre que nous pouvons tout organiser différemment.
Une société qui répond aux besoins réels de la population ne sortira pas de nulle part. Le mouvement ouvrier a doit pouvoir construire un rapport de forces et imposer le changement. Les pionniers du mouvement ouvrier au XIXe siècle ont initié la lutte pour de meilleures conditions de travail lors de la Journée internationale du 1er Mai. Continuons dans leur sillage pour élaborer un programme et une méthode pour y parvenir !
Partons de revendications offensives pour octroyer un salaire équitable à ceux qui font tourner le monde aujourd’hui, en commençant par un salaire minimum de 14 euros de l’heure. Profitons de la productivité accrue pour réduire le temps de travail à 30 heures par semaine, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire. Plaçons l’ensemble du secteur pharmaceutique sous le contrôle de la collectivité afin que la société décide des priorités dans la recherche de vaccins et de médicaments contre tous les virus et maladies qui frappent l’humanité. Assurons-nous de disposer de stocks stratégiques suffisants de matériel et d’une aide d’urgence pour lutter contre les crises. Les profits des multinationales doivent être saisis pour investir dans les soins de santé, l’enseignement, les transports publics et d’autres services publics essentiels.
Les organisations syndicales sont les plus grandes organisations de ce pays et ils se sont encore développés pendant cette crise. Elles devraient utiliser un tel programme pour mener une intense campagne de sensibilisation dans les entreprises et dans la rue. Elles pourraient ainsi mettre en place un programme d’action pour construire un rapport de force étape par étape : de la sensibilisation aux petites mobilisations jusqu’à une mobilisation de masse.
Nous avons besoin d’une telle stratégie : les capitalistes et leurs gouvernements feront tout leur possible pour faire payer la crise à la majorité de la population. Saisissons-nous des traditions de lutte du 1er Mai pour lancer notre propre offensive !
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Meeting du 1er mai du PSL / LSP – Time to Organise, Prepare to Fight

Meeting en ligne à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Rdv le 1er mai dès 19h45 sur Zoom pour le début du stream. Le meeting commence à 20h.
Le 1er mai, Journée internationale des travailleurs, est le moment par excellence où il ne faut pas laisser la parole aux autorités responsables du désastre dans nos soins de santé. Lors de ce meeting en ligne, nous laisserons la parole à celles et ceux qui sont en première ligne aujourd’hui : les travailleuses et les travailleurs !
- Evénement Facebook (où se trouveront les liens Zoom pour le début du stream)
La crise du coronavirus illustre la faillite du capitalisme sur tous les fronts. Toutes les contradictions et les problèmes de ce système ont été exacerbés. Des revendications socialistes qui semblaient auparavant abstraites sont maintenant beaucoup plus concrètes. Par exemple, des associations françaises de soignants ont exigé la “réquisition des moyens de production” de médicaments et d’équipements afin de pouvoir faire face aux besoins.
Si le confinement a bien illustré quelque chose, c’est que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui font tourner le monde ! Il est grand temps qu’elles et ils le prennent en main !
AGENDA :
- « Le 1er mai doit redevenir une journée de lutte ! » avec Elan Axelbank (Socialist Alternative, USA). Elan reviendra sur le contexte de la naissance du 1er mai aux USA au XIXe siècle, sur la crise actuelle du capitalisme américain, sur les luttes de la classe ouvrière et la popularité du socialisme et l’appel de Socialist Alternative pour une grève des loyers le 1er mai.
- La parole aux travailleuses et travailleurs « Ils comptent leur argent, nous comptons nos morts » : une série de syndicalistes relayeront la situation sur leur lieux de travail et sur la lutte des classes à l’époque du coronavirus.
- « Le coronavirus est un symptôme. Le vrai virus, c’est le capitalisme ! » Avec Bart Vandersteene, porte-parole du PSL / LSP. Le monde politique et les patrons se préparent à nous faire payer la crise : il en est hors de question ! Lutte et solidarité pour le socialisme !
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Un Premier mai à la veille d’élections cruciales

Charleroi Les syndicats revendiquent l’augmentation du montant de la pension, une exigence qui bénéficie d’un large écho dans la population. Sans surprise, celle-ci fut au centre des activités de ce 1er mai. Le président de SP.a, Crombez, a déclaré qu’il s’agissait d’un point de rupture pour son parti concernant la possibilité de rejoindre la prochaine coalition gouvernementale. Espérons qu’il tiendra parole : les précédentes coalitions avec la social-démocratie ont sévèrement attaqué les pensions et la retraite anticipée. Le Pacte de solidarité entre les générations a beau dater de 2005, il n’a pas été oublié.
Les socialistes étaient nerveux ce 1er mai : les sondages ne présagent rien de bon les concernant. Après cinq ans de gouvernement de droite, tous les partis qui ont composé le gouvernement sont en sévère perte de vitesse dans les sondages. Mais c’est aussi le cas du SP.a et du PS. Selon le dernier sondage cependant, les sociaux-démocrates pourraient constituer ensemble la plus grande famille politique du pays, le PS parvenant à limiter ses pertes électorales, ce qui leur permettrait de relancer Di Rupo comme Premier ministre. Mais, du côté néerlandophone, le SP.a n’était pas à la fête le 1er mai… Le parti se traîne à 10 – 12% dans les sondages, ce qui limite singulièrement les possibilités d’être enthousiaste. A Anvers, le SP.a est entré en coalition avec la N-VA. Cela a apparemment aussi des effets secondaires : les militants du PSL qui voulaient installer un petit stand d’information ce premier mai, comme c’est le cas depuis de nombreuses années, ont été expulsés militari par le SP.a. Plus tôt le même jour, notre délégation, qui comprenait également des militants tamouls et cachemiris, n’a pas été autorisées à participer à la manifestation avec certains de nos amis kurdes. L’approche répressive de la N-VA a visiblement été adoptée avec empressement par son partenaire de coalition…

Anvers Depuis quelques années, le PTB est de plus en plus présent aux défilés locaux du 1er mai. Ce n’était pas différent cette année. A Anvers, le président du parti Peter Mertens a défendu l’augmentation de la pension minimale ainsi que la justice fiscale. Il a déclaré que nous devons défendre la “cathédrale de la sécurité sociale”, une cathédrale construite brique par brique et qui est aujourd’hui menacée par les économies néolibérales. M. Mertens n’a pas précisé que la sécurité sociale a été imposée par des luttes acharnées, contrairement à Raoul Heddebouw à Liège, mais cela a sans aucun doute été compris par les personnes présentes. La pension minimale de 1.500 euros occupait une place importante dans le discours de M. Mertens. Il a donc fait référence au fait que son parti a lancé cette revendication à son événement Manifiesta dès 2017. L’enjeu, pour le PTB, c’est d’assurer une meilleure présence au parlement.
- [DOSSIER] Élections du 26 mai 2019 – Forces et faiblesses du programme électoral du PTB
- Pour repousser la droite, votons PTB !
- Lettre ouverte du PSL au PTB
Le Vlaams Belang, qui tente en vain de détourner le 1er mai depuis des années, a également parlé d’une pension minimale plus élevée. L’extrême droite veut ainsi se profiler comme étant plus “sociale” que son concurrent N-VA. Toutefois, le parti est favorable à l’abolition de la retraite anticipée et à une dégressivité plus rapide des allocations de chômage. Le président du Vlaams Belang a amené sa nouvelle tête de liste du Brabant Flamand, Driss Van Langenhove (Scield & Vrienden), à Ninove. Le néo-nazi de Schild & Vrienden a mené à plusieurs reprises des actions provocatrices contre les mobilisations syndicales et contre les revendications sociales. Le Vlaams Belang est loin d’être crédible quand il essaye de se parer d’un “visage social”.

Liège Mais revenons aux réelles activités du Premier mai. Bien entendu, les militants du SP.a et du PTB n’étaient pas les seuls présents. Dans les délégations de la FGTB, la campagne en faveur des 14 euros de salaire minimum horaire a pu compter sur un bel écho. La revendication est particulièrement importante, surtout pour les jeunes travailleurs. La campagne ‘Fight for 14’ est un succès et la FGTB cherche à l’amplifier et l’amener dans la rue. Ce 1er mai offrait certainement de grandes possibilités pour ce faire. La pétition de la campagne peut être utilisée plus largement avec des stands d’information sur les marchés, dans les rues commerçantes mais aussi lors d’activités comme le 1er mai. En ancrant la campagne au niveau local, il est possible de poser les bases d’un rapport de force efficace pour obtenir des victoires dans la construction d’une augmentation générale du salaire minimum jusqu’à 14 euros.

Gand L’enjeu de ces élections n’est pas des moindres. Cinq autres années de gouvernement thatcherien seraient fortement préjudiciables à nos conditions de vie. La droite doit être combattue, tant dans les urnes que dans la rue. Les revendications syndicales concernant les pensions, le pouvoir d’achat et la sécurité sociale bénéficient d’un large soutien. Nous devons rendre ce soutien visible et l’inscrire à l’ordre du jour politique par une lutte active. Nous n’aurons rien en cadeau. Les origines du 1er mai se trouvent dans la lutte pour la journée des 8 heures à la fin du 19ème siècle. Ce fut une dure bataille qui a été gagnée parce qu’un rapport de force a été établi. Faisons de même aujourd’hui pour protéger nos acquis sociaux et en imposer de nouveaux.
Le PSL était présent aux activités de Premier mai dans de nombreuses villes avec le journal “Lutte Socialiste”, des tracts avec notre appel de vote et la campagne pour les 14 euros de l’heure, des livres, des badges, …. Nous avons généralement reçu une réponse positive avec une bonne vente de notre magazine mensuel et beaucoup de soutien financier qui a été recueilli avec des badges, entre autres choses. Ci-dessous notre brochure sur les élections et la campagne électorale 14 euros.
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Bruxelles. Appel pour un premier mai de lutte en 2019 ! Mobilisons-nous !

Les deux derniers siècles ont été de longues périodes de luttes continues pour l’interdiction du travail des enfants, pour une réduction du temps de travail, pour des conditions de travail décentes, bref pour une vie digne d’être vécue. C’est dans ce contexte que le 1er mai 1886, les travailleurs américains se levaient pour réclamer la journée de huit heures et plus de justice sociale.
Appel de la CGSP-ALR (Administrations locales et régionales)
Aujourd’hui, après 40 ans d’offensive néolibérale, le grand patronat et ses représentants politiques s’acharnent avec toujours plus de vigueur pour anéantir nos acquis sociaux obtenus par les longues luttes du mouvement ouvrier. Leur stratégie de maximalisation des profits, visant à détruire notre sécurité sociale et à privatiser nos services publics, est un désastre pour le monde du travail et notre environnement. Le dernier exemple du bain de sang social chez Proximus nous montre à nouveau comment les travailleurs sont sacrifiés au profit des actionnaires qui eux s’enrichissent toujours plus. Les richesses produites par les travailleurs sont ainsi accaparées par les 1% les plus riches avec comme principale conséquence une explosion des inégalités.
En effet, alors que nous vivons dans un pays riche, 1 famille sur 5 à Bruxelles vit sous le seuil de pauvreté et le nombre de sans-abris n’a jamais été aussi élevé ; les conditions de travail se dégradent et les salaires ne suivent pas le coût de la vie ; les travailleurs sans emploi et les malades sont pris pour cibles ; les travailleurs sans-papiers et les migrants sont criminalisés et pour certains refoulés hors de nos frontières ; les femmes font toujours l’objet de discriminations et de harcèlement ; la précarisation généralisée et institutionnalisée n’offre ainsi aucune perspective aux plus jeunes.
Vu l’urgence pour l’avenir de notre planète, face à la montée des replis identitaires, des nationalismes et la militarisation croissante des conflits un peu partout en Europe et dans le monde, il est grand temps de réagir et de se pencher sur les convergences entre les combats pour la justice sociale, fiscale et climatique. Quelle que soit la couleur abordée dans nos luttes quotidiennes, retrouvons-nous tous ensemble le 1 mai pour exprimer notre volonté et notre détermination dans la construction d’un autre système que celui proposé aujourd’hui. Ce 1er mai 2019, manifestons dans l’unité la plus large pour défendre nos acquis, nos libertés, nos droits et en conquérir de nouveaux. Inversons le rapport de force et mobilisons largement pour battre la droite et le gouvernement Michel le 26 mai prochain.
- Face au chômage massif, réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
- Stop à la précarisation des jeunes et à la chasse aux chômeurs !
- De l’argent il y en a, augmentation des salaires ! Pour un salaire minimum de 14€ par heure !
- Des pensions légales dignes pour tous : une pension de 1500€ minimum !
- Avec ou sans papiers, nous sommes tous des travailleurs : régularisation de tous les travailleurs sans papiers !
- Pour un enseignement public, gratuit, critique et accessible à toutes et tous !
- Stop au sexisme et au racisme : unité dans la lutte !
- Défense des Services publics, le patrimoine de ceux qui n’en ont pas : refinancement et renationalisation !
- Si l’environnement était une banque, il serait déjà sauvé ! Investissements massifs pour une véritable transition écologique !
- Stop à la criminalisation des mouvements sociaux !
Pour soussigner l’appel à la manifestation unitaire du 1er Mai 2019 : Envoyez un email sur premiermaidelutte@gmail.com
PREMIERS SIGNATAIRES : FGTB BXL / CGSP BXL / CGSP ALR BXL / CGSP-enseignement Bruxelles / FGTB JEUNES / Agir pour la Paix / JAC / PSL / LCT / Gauche Anticapitaliste / EODP / Links Ecologisch Forum (LEF) – Forum Gauche Ecologie (FGE) / Marche Mondiale des Femmes Belgique – Wereldvrouwenmars Belgïe
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Le 1er mai : encore et toujours une journée de lutte

A Bruxelles, une manifestation combative avait été appelée par la CGSP-ALR (Autorités Locales et Régionales), s’inscrivant parfaitement dans la tradition du 1er mai. Photo : Mario Les traditions de la Fête internationale des travailleurs puisent leurs racines dans le combat pour la journée des 8 heures et la réduction collective du temps de travail, autour de l’idée des « 3 – 8 » : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Réduire le temps de travail était considéré comme la solution pour avoir un travail moins tuant, permettant de pouvoir également vivre auprès de sa famille et de ses proches. Ce thème n’a rien perdu de son actualité, comme le soulèvement du personnel de Lidl contre la charge de travail insoutenable l’a encore démontré. L’accord conclu ce 1er mai – avec l’attribution de 42 heures supplémentaires par magasin jusqu’à la conclusion d’une convention collective de travail – confirme que la lutte paye toujours. La tradition du 1er mai ne nous a pas appris autre chose : c’est en nous battant ensemble que nous pouvons arracher des conquêtes. A l’époque, sans tous les moyens de communication modernes, la date du 1er mai est devenue une journée de lutte qui permettait de donner au combat social une ampleur internationale.
La lutte contre la pression et la charge de travail insoutenables est toujours nécessaire : les patrons tentent par tous les moyens d’augmenter leurs profits en pressant leur personnel comme des citrons. Le gouvernement les assiste en passant à l’offensive contre nos pensions mais aussi en facilitant la flexibilisation du travail. Travailler de la sorte jusque 67 ans ? Beaucoup de travailleurs ne peuvent tout simplement pas l’imaginer.
Le 16 mai aura lieu une grande manifestation nationale à Bruxelles en défense de nos pensions. Nous devons assurer que les rues soient envahies. La colère est grande et vit partout, il faut en saisir le potentiel pour construire une résistance de masse. Le PSL fera tout ce qui lui est possible pour soutenir la mobilisation, comme nous l’avons expliqué dans notre tract.
Bon nombre des activités du 1er mai se sont concentrées sur les prochaines élections d’octobre. Le SP.a a essayé de bomber le torse, mais a clairement eu des problèmes pour ce faire. A Anvers, le SP.a peut bien encore qu’il y dispose d’une équipe conséquente, il n’en demeure pas moins que la social-démocratie anversoise ne concourt pas vraiment pour le poste de bourgmestre, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Charles Magnette a déclaré : “En 2019, ce sera à nouveau le retour du coeur. On l’a fait une fois, on le refera”, mais même si le PS est dans une moins mauvaise posture que le SP.a, c’est la panique au Boulevard de l’Empereur.
Ce 1er mai, le PTB était également très présent et a défendu la lutte des travailleurs de Lidl ainsi que la lutte en défense de nos pensions. Le président de la FGTB Rudy De Leeuw a reparlé de la revendication d’un salaire minimum de 14 euros de l’heure, une excellente revendication pour impliquer les travailleurs précaires et faiblement rémunérés. Mais pour en faire une réalité, il nous faudra un plan d’action conséquent.
Le PSL était également présent à plusieurs des activités de 1er mai qui ont eu lieu en Belgique. Nos militants ont pu constater que nos positions politiques et propositions, tant concernant les pensions qu’au sujet de notre approche des élections locales, pouvaient bénéficier d’un écho favorable. Nous avons pu diffuser 564 exemplaires de notre journal et réaliser 34 nouveaux abonnements. En outre, plus de 1.800 euros de fonds de lutte ont été collectés pour financer nos activités. Nous remercions tous les militants qui ont permis à ce succès d’exister et souhaitons la bienvenue à nos nouveaux lecteurs et abonnés !
Liège
Bruxelles
Anvers
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1er Mai 2018 : Quelques images des interventions du CIO à travers le monde
La Journée internationale des travailleurs – le 1er mai – a été marquée par des rassemblements et des manifestations dans le monde entier. Vous trouverez ci-dessous une sélection de photos mettant en vedette des membres et des sections du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO, dont le PSL est la section belge) lors de leur activité aux événements du 1er mai, qui a participé à reconstruire les traditions de lutte et de solidarité pour le socialisme en cette importante journée.
Brésil



Cote d’Ivoire



Portugal



Tunisie


Pakistan



Autriche


Mexique


Hong Kong



Etat espagnol


Inde


France


Suède




