Tag: New York

  • #Occupy Wall Street : quand l’AmĂ©rique s’indigne !

    Depuis le 17 septembre, jeunes, travailleurs et militants occupent une place à deux pas de la bourse de Wall Sreet, contre la dictature des banques et des patrons, sous le slogan: ‘‘nous sommes les 99 % qui ne tolèrent plus l’avidité et la corruption des 1 % restant’’. Les références du mouvement étaient claires dès les origines : les mouvements de masse en Espagne, en Grèce, en Tunisie et en Egypte. Le 24 septembre, une première manifestation a eu lieu, d’un millier de personnes, rapidement réprimée par les forces de l’ordre. Mais cette tentative de clouer le bec au mouvement a été un cuisant échec et a en réalité mis le feu aux poudres !

    Par Olivier (Liege), article tiré de l’édition de novembre de Lutte Socialiste

    Très vite, tandis que de plus en plus de gens s’intéressaient à #Occupy Wall Street, les ‘‘#Occupy’’ se sont répandus dans tout le pays (#Occupy Chicago, #Occupy Madison,
) et des milliers d’Américains ont rejoint le mouvement. Très vite aussi, les syndicats ont apporté leur soutien et ont marché côte-à-côte avec ‘‘Indignés de Wall Street’’ et d’ailleurs.

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    Cela faisait déjà longtemps que la colère se développait au sein de la population. Pendant longtemps, il semblait que seule la droite extrêmement réactionnaire du Tea Party en était l’illustration. Mais, début de cette année, un mouvement de masse a pris place au Wisconsin contre des attaques sur les droits syndicaux et contre l’austérité, illustrant à la fois que la ‘‘lune de miel’’ d’Obama avec la population était terminée, et que la colère contre la politique pro-capitaliste commençait à chercher une expression. La rapidité avec laquelle #Occupy Wall Street a fait des émules en est une nouvelle illustration.

    Comme en Espagne, ce mouvement a pris par surprise les directions syndicales, dont le manque de volonté d’organiser la lutte est responsable de l’échec des protestations véritablement massives du Wisconsin, et les politiciens. Certains ont eu des réactions frôlant le ridicule, comme le candidat aux primaires du Parti Républicain Herman Cain qui a déclaré : ‘‘Cessez d’accuser Wall Street ou les grosses banques, si vous n’avez pas de travail et que vous n’êtes pas riche, c’est de votre faute.’’ Mais d’autres tentent de récupérer le mouvement, comme le président Obama qui dit soutenir le mouvement ou comme différentes personnalités du Parti Démocrate qui ont été jusqu’à se montrer à quelques manifestations ! Mais les Démocrates et les Républicains ne sont que les deux facettes d’une même médaille, celle du soutien au monde de la finance et à Wall Street.

    De nombreux défis

    A côté du défi de la récupération par des personnalités pro-capitalistes, le mouvement a face à lui de nombreux obstacles à surmonter. Pour l’instant, dans les diverses villes américaines, la répression n’a fait que renforcer la détermination des militants et attirer l’attention de couches plus larges de la population. Il faut maintenant s’assurer que ces couches larges s’impliquent activement et réellement dans la lutte et, pour cela, adopter des revendications claires concernant l’emploi, les expulsions de logement, la défense des services publics comme l’enseignement ou les soins de santé,
 Les assemblées populaires sont des endroits extraordinaires pour discuter de ces revendications et pour organiser la lutte en dépassant les freins que peut représenter la bureaucratie syndicale.

    En de nombreux endroits, notamment à New York, les syndicats ont rejoint le mouvement à des degrés divers. Cette orientation vers le mouvement organisé des travailleurs doit être favorisée et amplifiée. Le rejet des directions syndicales peut se comprendre, mais la base veut bouger et lutter.

    De nombreux militants se réfèrent à l’Égypte et à la Tunisie en disant que ce sont les occupations de places qui ont fait fuir les dictateurs, mais les choses sont un peu plus complexes. L’élément déterminant a été l’implication de la classe ouvrière. Ce n’est pas un hasard si le jour où Moubarak et Ben Ali sont tombés étaient des journées de grève générale en Egypte et en Tunisie.

    Les occupations doivent s’étendre à travers le pays, y compris vers les écoles, les lieux de travail et les collectivités. En organisant des manifestations de masse le week-end contre les coupes dans les services sociaux et en défendant un programme basé sur la création d’emplois, la fin des guerres, des coupes massives dans le budget militaire, pour la défense des droits syndicaux et des droits démocratiques,… il est possible d’impliquer des couches très larges de gens qui ne sont pas encore impliqués dans l’activité politique.

    Nos camarades de Socialist Alternative (section du CIO aux USA) proposent également de construire une semaine d’action nationale du 16 au 23 novembre (lors d’une réunion du Congrès destinée à discuter de coupes budgétaires) comme étape vers l’organisation d’actions plus larges. Ils défendent aussi que le mouvement propose ses propres candidats en 2012, anticapitalistes et issus de la classe ouvrière, afin de s’opposer aux politiques des deux partis de Wall Street et comme une étape vers la constitution d’un nouveau parti des 99%, un parti des travailleurs de masse. C’est la seule manière d’assurer que le mouvement ne soit pas récupéré tout en lui assurant un écho plus puissant encore.

  • [PHOTOS] Manifestation internationale des IndignĂ©s Ă  Bruxelles (4)

    Dans le cadre de l’appel mondial à la mobilisation des ”indignés’, des manifestations se sont déroulées à Rome, Berlin, Bruxelles ou encore New York. A Bruxelles, près de 10.000 manifestants ont répondu à l’appel, avec la présence d’Indignés espagnols qui avaient marché vers la capitale européenne au cours de l’été. De l’aveu de tous, cette manifestation, aux cris de ”Peuples, soulevez vous” ou encore de ”Nous sommes les 99%” (en référence au 99% de la population à qui on veut faire payer la crise) a rassemblé plus de monde qu’initialement attendu, élément révélateur de la colère qui grandit dans la société.

    Par Karim (Bruxelles)

    Les Etudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte étaient présents, derrières plusieurs banderoles réclamant la nationalisation du secteur bancaire sous le contrôle des travailleurs, et avec des slogans tels que ”Résistance internationale, avec les travailleurs d’ArcelorMittal”. Nous avons également participé à une délégation de Rood!.

  • [PHOTOS] Manifestation internationale des IndignĂ©s Ă  Bruxelles (3)

    Dans le cadre de l’appel mondial à la mobilisation des ”indignés’, des manifestations se sont déroulées à Rome, Berlin, Bruxelles ou encore New York. A Bruxelles, près de 10.000 manifestants ont répondu à l’appel, avec la présence d’Indignés espagnols qui avaient marché vers la capitale européenne au cours de l’été. De l’aveu de tous, cette manifestation, aux cris de ”Peuples, soulevez vous” ou encore de ”Nous sommes les 99%” (en référence au 99% de la population à qui on veut faire payer la crise) a rassemblé plus de monde qu’initialement attendu, élément révélateur de la colère qui grandit dans la société.

    Par Pablo (Bruxelles)

    Les Etudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte étaient présents, derrières plusieurs banderoles réclamant la nationalisation du secteur bancaire sous le contrôle des travailleurs, et avec des slogans tels que ”Résistance internationale, avec les travailleurs d’ArcelorMittal”. Nous avons également participé à une délégation de Rood!.

  • [PHOTOS] Manifestation internationale des IndignĂ©s Ă  Bruxelles (2)

    Dans le cadre de l’appel mondial à la mobilisation des ”indignés’, des manifestations se sont déroulées à Rome, Berlin, Bruxelles ou encore New York. A Bruxelles, près de 10.000 manifestants ont répondu à l’appel, avec la présence d’Indignés espagnols qui avaient marché vers la capitale européenne au cours de l’été. De l’aveu de tous, cette manifestation, aux cris de ”Peuples, soulevez vous” ou encore de ”Nous sommes les 99%” (en référence au 99% de la population à qui on veut faire payer la crise) a rassemblé plus de monde qu’initialement attendu, élément révélateur de la colère qui grandit dans la société.

    Par Guillaume (Bruxelles)

    Les Etudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte étaient présents, derrières plusieurs banderoles réclamant la nationalisation du secteur bancaire sous le contrôle des travailleurs, et avec des slogans tels que ”Résistance internationale, avec les travailleurs d’ArcelorMittal”. Nous avons également participé à une délégation de Rood!.

  • 15 octobre: JournĂ©e de rĂ©sistance inter-continentale

    Non à la dictature des marchés! Renversons le système capitaliste! Pour une alternative socialiste!

    Nous avons été des dizaines et des dizaines de milliers à manifester contre la dictature des marchés. Cette colère contre cette crise qui n’est pas la nôtre, mais que l’on veut nous faire subir, nous l’avons faite entendre dans 85 pays, dans 981 villes différentes ! De Sidney à Tokyo, de Hong Kong à Rome, de New York à Madrid, en passant par l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Afrique du Sud, Israël, le Chili, le Brésil, etc. c’est une merveilleuse démonstration de force et de solidarité internationale qui a été démontrée à l’appel des Indignés. N’en restons pas là !

    • Reportage photos (1)
    • Reportage photos (2)
    • reportage photos (3)

    Après plus de trois ans de crise continuelle du capitalisme, les capitalistes et leurs marionnettes politiciennes ont plus que largement démontré leur incapacité à offrir une voie de sortie à la misère et à l’avenir incertain qui menace la population mondiale. Cette majorité de travailleurs et de jeunes, qualifiée de ”99%” dans le mouvement ”Occupy Wall Street” aux USA, devrait payer pour la faillite du système afin de continuer à sauvegarder les banquiers et les milliardaires? C’est précisément contre cela que se développe actuellement la révolte. C’est précisément contre cela qu’ont émergé les aspirations pour un changement réel, pour une ”révolution” comme le réclame le mouvement de la jeunesse, en Espagne par exemple.

    Diffusons l’indignation! Mobilisons réellement la force du mouvement !

    La résistance se développe, avec des occupations, l’installation de tentes et des protestations de masse, d’un continent à l’autre. Cette journée du 15 octobre l’a encore une fois merveilleusement illustré. Ces méthodes, popularisées par le mouvement international des indignad@s ont eu un impact de grande ampleur. Cet air frais et vivifiant a été capable d’entraîner toute une nouvelle génération dans l’activité militante. Les occupations de place et les campements ont rappelé à tous la résistance contre la misère de la crise capitaliste, au centre même des principales villes du monde. Les assemblées populaires de masse sur les places et dans les quartiers ont donné un aperçu de ce que pourraient être une démocratie réelle, avec des structures où chacun pourrait participer et avoir son mot à dire. Ces méthodes, initiées et popularisées par la jeunesse, ont obtenu un soutien massif de la part d’autres sections de la société touchées elles-aussi par la sauvagerie de la crise et, comme en Egypte, elles sont passées à l’action.

    Cela comprend la classe ouvrière qui, pays après pays, a retrouvé la voie de la lutte, partiellement bloquée par les dirigeants nationaux des syndicats qui refusent de réellement mener le combat jusqu’au bout. En Grèce, en occupant les places, les Indignés ont inspiré les travailleurs, ce qui a conduit à une nouvelle phase de la lutte ouvrière, les dirigeants syndicaux étant forcés d’appeler à une nouvelle grève générale de 24 heures, puis à une de 48 heures, la première depuis 1993.

    Aux USA, même au tout début du mouvement “Occupy Wall Street”, les syndicats ont déclaré qu’ils soutenaient le mouvement, en envoyant des délégations de syndicalistes aux protestations. A New York, des dizaines de milliers de jeunes et de syndicalistes ont marché à travers la ville mercredi dernier en une seule et puissante manifestation. Au Chili, où les étudiants ont poursuivi leur mouvement de protestation en rejoignant les mobilisations du 15 octobre, les travailleurs ont eux aussi rejoint la lutte, avec des actions de grève.

    Ce soutien des travailleurs doit constituer la base de ces mouvements afin qu’ils puissent atteindre un niveau plus élevé. C’est en ce sens que lors de la manifestation de Bruxelles, par exemple, nous avons crié des slogans tels que ”Résistance Internationale, avec les travailleurs d’ArcelorMittal”, ou encore que nous défendons l’idée de l’organisation d’une grève générale de 24 heures à l’échelle européenne. Il faut que l’indignation puisse réellement ébranler la société et, pour ce faire, il faut se baser sur ceux qui font tourner l’économie et qui peuvent la bloquer: les travailleurs. C’est la classe ouvrière qui détient seule le pouvoir de briser les reins des milliardaires, elle doit devenir le fer de lance de la contestation.

    Nos mouvements doivent regarder avec attention comment ils peuvent mobiliser cette gigantesque force, à travers des actions de grève et des grèves générales. Vendredi dernier, des Indignés ”en colère et solidaires” de Belgique se sont rendus aux portes d’ArcelorMittal distribuer un tract appelant à participer à la manifestation de ce 15 octobre. Il s’agit d’une très bonne initiative. C’est le développement de cette approche et le soutien aux actions de grèves qui ont conduit les révolutions tunisienne et égyptienne à faire chuter les dictateurs. L’implication des travailleurs en tant que classe sera également un élément clé de notre lutte contre la dictature des marchés.

    Les assemblées de masse, construites dans les communautés locales et sur les lieux de travail, liées démocratiquement les unes aux autres, peuvent devenir l’instrument pour planifier et contrôler de telles mobilisations. De cette manière, les manƓuvres des leaders syndicaux pro-capitalistes pourraient être débordées et l’on pourrait les forcer à passer à l’action, comme l’a illustré l’exemple de la Grèce. Intégrées dans un sérieux programme d’action, démocratiquement élaboré et contrôlé, de telles actions pourraient constituer la base d’une stratégie capable de paralyser la société et de forcer l’arrivée d’un changement réel. Les organes de luttes d’aujourd’hui peuvent être les embryons de la société de demain.

    Les travailleurs et les jeunes sont repoussés par les partis pourris qui représentent les intérêts du Grand Capital et les défendent avec enthousiasme de même que les dirigeants syndicaux de droite qui bloquent le pouvoir de leurs propres organisations. De nombreux jeunes considèrent ces appareils avec dégoût.

    Mais pour vraiment combattre ces partis, afin de prévenir toute tentative de leur part d’utiliser la force de ces mouvements dans leurs intérêts, les mouvements doivent développer leurs revendications, et construire leur relai politique afin d’éviter la récupération des protestations. Comme les évènements d’Egypte, de Tunisie ou de Grèce et d’Espagne l’ont montré, sans une force représentant les intérêts des travailleurs et des jeunes, avec un programme politique alternatif et une stratégie claire pour combattre la misère capitaliste, les vieilles élites vont essayer de rester au pouvoir et d’étouffer les protestations, quitte à lâcher l’un des leurs pour laisser échapper un peu de pression. Le Comité pour une Internationale Ouvrière, un parti marxiste révolutionnaire monial dont le Parti Socialiste de Lutte est la section belge, plaide pour la construction de nouvelles forces politiques représentant réellement les travailleurs et la jeunesse. Quand le pouvoir capitaliste est ébranlé, il ne doit pas pouvoir se ressaisir en raison de l’absence d’une alternative politique des masses.

    Pour un changement de système

    En ce moment, 500 sociétés dominent l’économie de la planète. Directement ou indirectement, elles contrôlent 30% du Produit Intérieur Brut mondial (soit 30% de toute la richesse produite en une année dans le monde). Il faut lutter contre toutes les politiques qui renforcent leur domination. Le CIO lutte pour toute réforme immédiate capable de protéger le niveau de vie des travailleurs et des pauvres et de stopper la destruction de l’environnement. Cependant, pour nous, cela est indissolublement relié à la lutte pour renverser le capitalisme en général. Dans une société réellement démocratique, le pouvoir de ces multinationales serait transféré démocratiquement aux travailleurs, en commençant par la nationalisation des banques et des secteurs clés de l’économie (énergie, sidérurgie,…) sous le contrôle démocratique des travailleurs et de leurs familles. De cette façon, les problèmes fondamentaux auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés seraient résolus. Cette société, c’est ce que nous appelons une société socialiste démocratique.

    Le CIO revendique:

    • La fin de la dictature des marchés! Pour une taxation massive des riches et de leurs profits!
    • Des investissements massifs dans l’emploi, pour un enseignement gratuit et démocratique, pour de bons services publics accessibles à tous ! Non au coupes et à l’austérité!
    • La nationalisation des banques et des grandes entreprises qui dominent la société afin de les placer sous le contrôle démocratique des travailleurs et de leurs familles et de les gérer à travers une planification démocratiquement élaborée destinée à rationnellement utiliser les ressources disponibles en fonction des intérêts des travailleurs ! Non à la course au profit et au pouvoir du Grand Capital !
    • Une lutte unifiée contre les divisions nationales, le racisme, le sexisme et l’homophobie!

  • [PHOTOS] Manifestation internationale des IndignĂ©s Ă  Bruxelles

    Dans le cadre de l’appel mondial à la mobilisation des ”indignés’, des manifestations se sont déroulées à Rome, Berlin, Bruxelles ou encore New York. A Bruxelles, près de 10.000 manifestants ont répondu à l’appel, avec la présence d’Indignés espagnols qui avaient marché vers la capitale européenne au cours de l’été. De l’aveu de tous, cette manifestation, aux cris de ”Peuples, soulevez vous” ou encore de ”Nous sommes les 99%” (en référence au 99% de la population à qui on veut faire payer la crise) a rassemblé plus de monde qu’initialement attendu, élément révélateur de la colère qui grandit dans la société.

    Les Etudiants de Gauche Actifs et le Parti Socialiste de Lutte étaient présents, derrières plusieurs banderoles réclamant la nationalisation du secteur bancaire sous le contrôle des travailleurs, et avec des slogans tels que ”Résistance internationale, avec les travailleurs d’ArcelorMittal”. Nous avons également participé à une délégation de Rood!.

  • La crise de la zone Euro vers son dĂ©nouement ?

    La crise de la zone Euro a atteint son sommet ces dernières semaines, à l’occasion directe de l’annonce que la Grèce serait en défaut si la sixième part du plan de sauvetage (8 milliards d’euros) n’était pas versée dans les semaines à venir. Il est improbable que la troïka laisse les choses en arriver là. Des analystes sont néanmoins convaincus que la question à se poser n’est plus de savoir si la Grèce fera défaut, mais bien quand elle le fera. Les conséquences seront alors catastrophiques pour les Grecs, mais aussi pour les autres pays d’Europe du Sud ainsi que pour le secteur bancaire européen, à cause du danger de contamination. On calcule déjà le coût d’un effondrement de l’eurozone.

    Article par Eric Byl

    Un défaut de payement signifie que la Grèce n’amortirait pas ses dettes, ou seulement partiellement. Cela déchargerait la pression sur le budget et pourrait libérer des moyens afin d’adoucir la politique d’économies. De plus en plus d’observateurs se demandent d’ailleurs combien de sacrifices on peut exiger d’une population avant qu’elle se révolte. Nouriel Roubini, professeur d’économie à New York, plaide en faveur du défaut et ajoute que, dans ce cas, la Grèce ferait mieux de quitter l’eurozone. Il espère qu’une forte dévaluation monétaire puisse suffisamment rétablir la compétitivité pour assurer la croissance.

    Paul De Grauwe, professeur d’économie à la KUL, a écrit en avril dernier qu’il avait jusque là toujours pensé que l’entrée d’un pays dans l’eurozone serait une meilleure protection, mais qu’il s’était trompé. Pour illustrer sa pensée, il comparait l’Espagne à la Grande-Bretagne; tous deux ont des déficits budgétaires comparables, mais sont traités de manière différente sur les marchés financiers. La Grande- Bretagne peut emprunter sur 10 ans à un taux de 2,52%, alors que l’Espagne doit payer le double d’intérêts. Cela s’explique par le fait que la Banque Centrale Britannique peut imprimer de l’argent si nécessaire, tandis que l’Espagne doit se fier à la Banque Centrale Européenne.

    Retourner dans le passé n’est toutefois pas gratuit. Quitter la zone Euro, c’est autre chose que de ne jamais l’avoir intégré. Qui va financer la dette si la Grèce réintroduit sa propre monnaie? Il faudrait certainement des mesures pour stopper une panique bancaire et imposer des contrôles sur le capital. Des entreprises avec des dettes extérieures tomberaient en faillite. Des spécialistes estiment que le PIB se réduirait de moitié durant la première année. Les prix des produits importés dégringoleraient et continueraient à miner le bienêtre des foyers. Sur base du capitalisme, cela ne serait pas une solution.

    Pour la zone Euro également, mettre la Grèce à la porte ou l’abandonner – ce qui ne laisserait pas d’autre choix à la Grèce que de quitter la zone – n’est pas une option. Les spéculateurs sélectionneraient immédiatement leur prochaine victime jusqu’à la chute de toute la zone. Dès que l’Italie sera menacée, aucun fond ne suffira. Selon beaucoup d’économistes, il ne reste pas d’autre choix que de continuer à financer la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie et qui sait quels autres pays encore. On songe à des obligations européennes ou, comme De Grauwe, à la planche à billets agitée par la BCE. Il est improbable que les pays plus résistants soient d’accord, puisque cette facture aussi sera de plus en plus lourde. Par conséquent, on continuera probablement à trainer jusqu’à ce que s’impose un pénible divorce.

    Qu’ils traînent est logique puisque, sur base capitaliste, aucune solution n’existe. Le problème fondamental, c’est que le marché capitaliste sous-utilise et freine les capacités scientifiques et techniques. Il faut libérer l’économie de la course au profit et la mettre au service de la collectivité, de son environnement de travail et de vie, par la gestion collective et libre des secteurs clés de l’économie et du savoir au travers d’une planification démocratique.

    Un gouvernement qui agirait ainsi serait probablement éjecté de la zone Euro, mais ce ne serait pas choisir l’isolement. Des jeunes et des travailleurs, partout en Europe, comprendraient vite cette démarche comme étant une tentative de les couper de la seule alternative possible.

  • New York : La rĂ©pression de la Police ne suffit pas Ă  stopper l’occupation

    Rapport et réflexions d’un participant

    Ce samedi 24 septembre, “l’occupation de Wall Street” est partie en manifestation, après huit journées où des jeunes, des travailleurs et divers militants ont commencé l’occupation d’une place dans le district financier de Manhattan, à deux blocs de Wall Street. Tout commença comme une manifestation normale. Les slogans habituels pouvaient être entendus: “Les banques sont renflouées, nous sommes plumés !”, “A qui sont ces rues ? Ce sont les nôtres !”, “A quoi ressemble la démocratie? Voici à quoi ça ressemble !”

    Par Jesse Lessinger, Socialist Alternative (CIO-USA)

    Le cortège, dès le début, était très énergique. Cette occupation avait reçu une attention nationale et internationale, et était vue comme une tentative de se soulever contre l’avarice et la domination des grandes banques sur notre économie, notre gouvernement et nos vies. L’inspiration pour cette occupation était directement issue des occupations de masse de la jeunesse en Espagne, en Grèce de même que des soulèvements révolutionnaires en Tunisie, en Egypte et à travers le Moyen Orient et l’Afrique du Nord.

    De nombreux participants à l’occupation de New York sont des militants de longue date, organisés depuis des années. Mais d’autres sont totalement nouveaux dans l’organisation de protestations et participant pour la première fois de leur vie à une lutte sociale. Alors que la plupart d’entre eux sont inexpérimentés, ils ont su faire preuve d’une détermination et d’un esprit combatif à toute épreuve. Tout comme les autres, ils chantaient : “Toute la journée et toute la semaine : occupation de Wall Street!”

    Alors que nous marchions, notre nombre grandissait graduellement et la manifestation commençait à bloquer le trafic. Etant donné que nous n’avions pas de route prédéterminée, ni permission officielle, la police a tenté de nous éjecter et a tenté en vain de contrôler la manifestation et de la repousser vers le côté.

    “A qui sont ces rues ? Ce sont les nôtres!”

    Contrairement à la plupart des manifestations à New York, nous n’avons pas été parqués comme des animaux, forces à marcher sur les trottoirs, isolés et marginalisés du reste de la ville. Les passants pouvaient nous voir, et certains nous ont d’ailleurs rejoints, surtout des jeunes. Nous étions alors plus de 1.000, marchant librement à travers les rues de Manhattan, nos voix portant loin, claires et décidées.

    J’ai déménagé à New York il y a de cela 4 ans, et j’ai participé à un nombre incalculable de manifestations et d’actions. Mais ce que je n’avais encore jamais vu, c’était une manifestation qui prenait place dans les rues elles-mêmes. Nous avons parcouru quelques kilomètres. Nous n’avions pas eu à subir de tir de gaz lacrymogènes et n’avons pas du affronter des motards de la police. Pour la première fois depuis bien longtemps, les gens étaient capables d’exercer leur droit de se rassembler librement dans les rues de New York, sans restriction d’aucune sorte.

    C’était une petite victoire pour les travailleurs et les jeunes de la ville, une victoire que la police et le gouvernement ne voulait pas voir perdurer. Cette occupation, qui durait alors depuis une semaine, n’était pas une simple nuisance. L’establishment est en fait très apeuré que ce genre d’initiative puisse se répandre et menace le bon “ordre” de la ville, un ordre où les riches deviennent plus riches et où le reste n’est qu’une masse de laissés pour compte, un ordre où la super-élite, le “top 1%,” dirige la société alors que les “99% restant” n’ont pas voix au chapitre. C’est pourquoi l’occupation de Wall Street avait pour slogan “Nous sommes les 99%!”.

    Après quelques brèves prises de parole, la manifestation s’est retournée pour rentrer “à la maison”, au campement baptisé Liberty Plaza (place de la liberté). La police avait amassé de plus grandes forces derrière nous. Dans un premier temps, il semblait qu’il n’avaient l’intention que d’entourer le cortège, de nous séparer en petits groupes et de disloquer ainsi l’action. Mais nous avons vite compris qu’ils voulaient arrêter le plus grand nombre de personnes possibles.

    La police deviant violente

    La police est alors devenue agressive, a violement repoussé les manifestants, se saisissant de certains pour les jeter à terre, et procédant à des arrestations. Nous avons couru, mais ils ont bloqué des dizaines de personnes à la fois entre eux et les bâtiments. J’ai pu ‘échapper et rejoindre les autres qui, de l’autre côté du cordon de police, criaient des slogans pour exiger la libération de leurs camarades.

    Nous étions pacifiques. Ils étaient violents. Nous ne faisions qu’exercer notre liberté d’expression et notre droit de nous rassembler. Ils ont brutalement violé ces droits. Un petit groupe de jeunes femmes, encerclées, avaient une attitude parfaitement pacifique, mais elles ont été les cibles de jets de sprays anti-émeute sans aucune raison. La vidéo de cet incident a fait le tour du monde. Environ cent personnes ont été arrêtées – dont des passants qui n’avaient rien à voir avec la protestation – détenues dans des bus et jetées en cellules durant des heures, pour n’être finalement relâchées que vers 5 heures le lendemain matin.

    La police n’avait qu’un seul objectif: intimider. Ce comportement scandaleux visait à briser l’esprit combatif de la jeunesse. La violence policière a peut-être bien pu réussir à refroidi certains face aux protestations, mais cela a aussi causé une indignation très large, ainsi qu’une grande solidarité. La majorité du mouvement est d’ailleurs restée poursuivre l’occupation.

    Cela illustre le rôle hypocrite de la police et de l’Etat. Ils ont brutalement réprimé une tentative de parler librement contre la domination des grandes entreprises. Alors que les vrais criminels se rendent librement à Wall Street, et amassent des milliards sur notre dos, exigeant que ce soit à nous de payer pour leur crise, ce régime oppresseur les protège, et abuse des lois s’il le peut, de la force aussi.

    La plupart d’entre nous sont donc revenus à la place occupée, exténués mais excités aussi, choqués mais en colère, et surtout déterminés. J’ai su plus tard qu’un de nos camarades avait été arrêté. Il a par la suite realisé cette vidéo de la manifestation, avec sa propre arrestation. Bien entendu, nous étions tous inquiets de la santé des personnes arrêtées.

    Extension de la lutte

    J’ai aussi commence à me demander où allait ce mouvement qui avait su saisir l’imagination de centaines de personnes et capter l’attention de milliers, peut-être même des dizaines de milliers, à travers le monde. Les discussions sont constantes quant à la meilleure manière d’étendre le mouvement. Nombreux sont ceux parmi les nouveaux arrivants, électrisés par l’énergie et le fort sens de la collectivité présents à l’occupation, qui demandent : “Pourquoi n’y a-t-il pas plus de monde ici?”

    Il n’y a pas de réponse simple, mais nous pouvons être sûrs d’une chose. Des milliers de personnes regardent ce mouvement avec sympathie, nombreux sont ceux qui veulent rejoindre, mais qui ne le peuvent pas. Ils ont un travail ou une famille. Ils ne peuvent pas se permettre d’occuper la place indéfiniment. Ils ne sont pas capables, ou peut-être pas encore prêts, à faire de grands sacrifices. Mais ils veulent soutenir l’action. La question n’est pas simplement de savoir comment obtenir plus de monde à l’occupation, mais comment nous pouvons être plus impliqués dans le mouvement général.

    Avec l’attention dont bénéficie cette occupation et l’armée de militants à temps plein qui existe, Liberty Plaza peut devenir un point de rassemblement pour organiser des luttes plus larges. Une prochaine étape pourrait être d’appeler à une nouvelle manifestation de masse un samedi, avec quelques revendications de base comme: ‘‘Faites payer Wall Street pour la crise; Taxez les super-riches; des emplois, pas d’austérité; Enseignement et soins de santé, pas de guerre et de renflouement des banques; Non à la brutalité policière, défendons nos droits démocratiques.’’ De cette façon, des milliers de personnes pourraient participer aider à développer le mouvement. L’occupation de Wall Street devrait publiquement appeler toutes les organisations progressistes, particulièrement les syndicats, à participer à ces manifestations de masse et à mobiliser pour elles.

    Des occupations se développent également aux autres villes, comme à Washington, D.C. pour le 6 octobre (www.october2011.org). Quelque chose est en train de changer dans ce pays. Les travailleurs et les jeunes se politisent et se radicalisent. La colère est profonde et s’amplifie de jour en jour dans la société américaine, juste sous la surface. Elle ne pourra pas être contenue éternellement. Elle explosera.

    L’occupation de Wall Street reflète la colère et la radicalisation de la société. Du Wisconsin à New York, nous faisons l’expérience du tremblement de terre social qui se développe à travers la planète en réaction aux tensions nées de la crise économique. L’épicentre de cette vague de protestations de masse est peut-être bien dans la région de l’Europe, du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, mais il ne faudra pas longtemps avant que les USA ne soient profondément affectés.

  • N’acceptons aucune discrimination !

    Ces dernières années, on nous a répété que tous les problèmes de discrimination avaient été résolus : l’égalité légale pour les homosexuels et les femmes avait été obtenue et le dernier élément de discrimination – le ‘‘plafond de verre’’, c’est-à-dire les obstacles que rencontrent les femmes pour accéder à des postes élevés au travail – était en train de rompre.

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    Action du personnel hôtelier lors de la parution de DSK devant le juge.
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    Mais lutter pour les droits des femmes ou ceux des LGBT (lesbiennes, gays, bis et trans) reste nécessaire, comme en témoignent la violence homophobe croissante dans des villes comme Bruxelles et Anvers ou encore l’omniprésence du sexisme et de la violence contre les femmes dans notre société. Ces derniers temps, de nouveaux exemples ont encore attiré l’attention sur ces problèmes. Le fait que Berlusconi est un homophobe en plus d’être effroyablement sexiste était déjà connu de longue date. Mais l’affaire Dominique Strauss-Kahn (DSK) a aussi éclaté.

    Lorsqu’il a dû paraître devant le juge, 200 travailleuses du secteur hôtelier ont manifesté devant le tribunal, une action organisée par le syndicat du personnel hôtelier. Ce syndicat comprend 30.000 membres à New York et a remarqué que beaucoup de travailleurs du secteur sont victimes d’abus sexuels, et mène donc campagne à ce sujet. La femme de chambre qui est la victime présumée de l’affaire DSK est d’ailleurs membre de ce syndicat, et c’est suite au travail du syndicat qu’elle a osé parler.

    En Italie, en février dernier, un million de femmes (et d’hommes) sont descendus en rue de 230 villes de tout le pays pour protester contre le sexisme, dans un pays où le ministre de l’Egalité des chances est une ancienne miss Italie
 Plus tard se sont aussi déroulées les ‘‘Slutwalks’’.

    La société capitaliste est totalement pénétrée de sexisme, c’est une société où la femme est présentée comme objet sexuel, comme une marchandise à ‘‘embellir’’ à l’aide de l’industrie cosmétique.

    Parallèlement, nous devons nous opposer à toutes les tentatives réactionnaires destinées à revenir sur nos droits, comme c’est le cas avec les réactionnaires anti-avortement. Cette offensive est notamment soutenue par l’archevêque Léonard et d’autres personnalités religieuses, qui participent chaque année à une manifestation ‘‘pour la vie’’.

    Nous défendons le droit des femmes à faire leur choix en toute liberté, de préférence d’ailleurs avec une prolongation du délai durant lequel il est possible de se faire avorter. Mais nous lions ce combat à celui pour une vie décente, avec de bons salaires et de bonnes allocations sociales, afin d’assurer qu’aucune femme ne choisisse d’avorter principalement pour des raisons financières.

    Le PSL souhaite à nouveau participer à la mobilisation pour un rassemblement ‘‘pro-choix’’ contre le rassemblement anti-avortement qui se tiendra fin mars 2012. Vous voulez collaborer à cette protestation ? Contactez-nous : femmes@socialisme.be

  • Lesbiennes, gays, bis, trans, hĂ©tĂ©ros: l’égalitĂ© reste Ă  gagner, luttons pour l’imposer!

    L’égalité est loin d’être une réalité pour les LGBT. Nous vivons au quotidien les discriminations dans nos quartiers, à l’école, sur notre lieu de travail… Et cela, nous ne pouvons l’accepter 40 ans après les émeutes de Stonewall. C’est tous ensemble aux côtés des femmes, des sans-papiers, des travailleurs en grève… qu’il faut nous battre pour une société où tout le monde a sa place.

    Tract du PSL pour la Gay Pride

    Notre communauté n’est pas à vendre

    Il y a 40 ans, les premiers militants LGBT se sont battus pour nos droits lors des évènements de Stonewall aux USA. Ils défendaient un quartier gay ouvert à tous. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Pour beaucoup d’entre nous, le milieu n’est plus accessible financièrement ! On est loin du «Gay Power». Notre quartier, notre Pride, notre communauté, notre culture et l’image des LGBT ne doivent pas être exploités dans un but seulement commercial mais dans le but de servir notre intérêt à tous.

    La Gay Pride, d’où ça vient ?

    Comme le 1er mai ou le 8 mars, il faut savoir que la Gay Pride s’inscrit dans une histoire de lutte pour l’émancipation collective : dans la nuit du 28 juin 1969, la police de New York débarquait une nouvelle fois dans le bar Stonewall. Ce soir-là, les LGBT ont résisté au raid policier. Les uns érigeaient des barricades, tandis que les autres lançaient des pavés sur les combis de police. C’est le premier exemple de lutte LGBT contre les persécutions et le début du mouvement de libération homosexuel. Un an plus tard, une première marche de commémoration de ces évènements a eu lieu : la Gay Pride, sous les slogans «Gay Rights Now», «Come Out», «Gay Power», «Gay is Good». Le mouvement se diffusa rapidement dans le monde entier. Nous la célébrons toujours aujourd’hui !

    Pour une école sans dicriminations

    Le manque de moyens dans l’enseignement a créé une situation catastrophique : pénurie de profs, surpopulation des classes
 Dans un tel climat, comment imaginer qu’un prof puisse éduquer la jeunesse aux diversités de genres et sexuelles ? Cette pénurie renforce l’homophobie et la transphobie déjà présentes dans la société au lieu de les combattre. Pour combattre toutes les discriminations, il faut refinancer l’enseignement à hauteur de ses moyens.

    Homo ou hétéro, le logement est un droit

    30% des jeunes sans-abris américains sont des LGBT. Aussi chez nous, combien de jeunes ne sont pas mis à la porte du domicile familial après leur comming out ? Combien de couples gays et lesbiennes ne sont pas victimes d’homophobie quand ils cherchent un appart à louer ? Une grande partie des logements étant privés, les proprios peuvent donc choisir leurs locataires «préférés». Combien aussi d’immigrés, de mères célibataires ou de chômeurs se voient ainsi refuser l’accès à un logement ? Pour stopper toutes les discriminations au logement, il faut construire massivement des logements publics avec un contrôle démocratique sur leurs gestions, pour offrir un logement à tous !

    Des emplois, pas d’homophobie

    Les gouvernements votent des lois «anti-discriminations» et mettent en place des chartes, des labels
 Pour les LGBT, cela ne change rien : 92% des plaintes pour homophobie n’aboutissent toujours à aucune sanction dans le monde du travail. Cela suffit, maintenant il faut des actes ! De plus, le manque d’emploi casse la solidarité et nous monte les uns contre les autres dans l’espoir de décrocher un job. C’est une porte ouverte au racisme, au sexisme et à l’homophobie. A contrario, partager le temps de travail -sans perte de salaire- dans le but de créer davantage d’emploi serait un bon point de départ pour lutter contre la discrimination à l’embauche et le harcèlement au travail.

    Egalité pour les transgenres

    Les personnes transgenres se voient refuser la possibilité d’adopter sans contrainte l’identité de genre qu’elles ont librement choisie. Les personnes qui rencontrent des difficultés à vivre leur identité de genre et qui sollicitent un soutien psychologique en milieu psychiatrique se voient «prises en charge» et enrôlées dans des processus de normalisation visant à leur assigner un genre bien défini. La moitié des personnes trans vivent avec le minimex, parce qu’il leur est impossible de retrouver du travail sans avoir pu modifier leur nom et la mention de sexe sur le registre de l’état Civil. Défendons le droit de chacun à disposer de son corps.


    Le PSL, avec sa commission LGBT, se bat pour que toutes ces revendications deviennent une réalité et ne soient plus seulement des mots couchés sur du papier. Si tu es motivé, prends contact avec nous : LGBT@socialisme.be ou via le 02/345.61.81

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