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Tag: Manifestation
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[PHOTOS] Manifestation nationale contre les SAC (4)
La manifestation contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) qui a défilé hier dans les rues de la capitale a réuni environ 2.000 manifestants venus de tous horizons. Il s’agissait pour la plupart de jeunes, venus protester contre le côté répressif et arbitraire des SAC. A la base de cette initiative se trouvent les plateformes TegenGas et Stop SAC, soutenues par des dizaines d’organisations. La manifestation a été animée et combative, elle a très clairement illustré l’énorme potentiel dont dispose la résistance contre la répression.
Par Ben (Charleroi)
Tract du PSL distribué à la manifestation
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Luttons contre ce système qui a besoin des SAC !
Le large mécontentement ressenti contre les Sanctions Administratives Communales a poussé une série de communes à considérer de ne pas appliquer la nouvelle législation, plus stricte, voire même à revenir sur les amendes les plus absurdes. Le système des SAC lui-même n’est toutefois pas remis en cause, et ce qui sera accepté aujourd’hui servira de base pour aller plus loin par la suite. L’ensemble de ce système doit être balayé.
Tract du PSL distribué à la manifestation nationale contre les SAC du 26/10
Après la manifestation, quels prochains pas ?
Cette colère contre les SAC est compréhensible. Les médias ont largement relayé les exemples d’amendes absurdes, comme pour avoir jeté une ordonnance médicale ou un relevé de compte ou encore pour avoir fait courir son chien dans un parc. La folie des SAC semble sans limite.
Mais il est nécessaire que l’opposition ne soit pas seulement passive. Nous avons besoin de nous organiser et de nous rassembler pour lutter en faveur d’une alternative à cette politique répressive. Ces prochains mois, de nombreuses villes et communes vont débattre de la nouvelle législation, cela offre autant de possibilités de campagne, à l’instar de ‘‘GAZ-vrij Gent’’ qui mobilise avec des affiches aux fenêtres des maisons vers une action organisée le 25 novembre prochain pour une ville libérée des SAC.
Stoppons les responsables de cette politique !
La répression et l’arbitraire sont de plus en plus nécessaires pour les dirigeants qui supervisent le maintien de ce système capitaliste en crise, reposant sur une concentration de richesses pour une infime élite, les 1%, alors que l’écrasante majorité voit ses perspectives réduites au chômage, au désespoir et à tous les problèmes liés à la logique du système. L’autorité de cette élite au sommet de la société et de toutes ses institutions est de plus en plus compromise, et une forme plus brutale de répression est en cours d’élaboration. Les SAC font partie intégrante de cette logique, et sont également utilisées contre les mouvements sociaux.
Tout l’argumentaire destiné à soutenir les SAC repose sur du vide. Lutter contre les incivilités ? Si l’on voulait véritablement être efficace, il y aurait des investissements publics dans la collecte des déchets et l’installation de poubelles publiques pour éviter les dépôts clandestins. Pareil pour les toilettes publiques, les infrastructures de jeunesse,… Mais c’est tout le contraire qui est appliqué. Les villes et communes sont engagées dans la mise en œuvre de mesures d’austérité qui s’ajoutent à celles des autres niveaux de pouvoir. Ainsi, le conseil communal de Sint-Niklaas (Anvers) veut privatiser la collecte des déchets, une ‘‘mesure d’économie’’ qui aura ses répercussions pour les travailleurs et les usagers.
La politique d’austérité implique une sérieuse dégradation de nos services publics, combinée à la privatisation de l’espace public et à l’instauration de règles strictes pour assurer que le néolibéralisme s’impose à tout le monde. Avec l’installation de caméras et des fonctionnaires SAC, Big Brother nous regarde et s’apprête à réprimer immédiatement réprimer toute forme de contestation.
Rejoins nous !
Nous devons lutter contre ce système capitaliste qui a besoin de telles mesures. Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) lutte pour une alternative socialiste démocratique, une société où les besoins de la majorité de la population seront centraux et non plus la soif de profit d’une élite de parasites.
Nous sommes organisés sur les lieux de travail, dans les quartiers, dans les écoles et dans les universités. Les militants du PSL sont à la base de la campagne TegenGAZ en Flandre, et collaborent activement à la campagne STOP SAC du côté francophone. Nous voulons lier l’opposition aux SAC au combat pour une réponse sociale pour les problèmes sociaux. Nous sommes présents parmi les étudiants avec les Etudiants de Gauche Actifs (EGA). Viens renforcer l’opposition à ce système répressif et antisocial, ne nous regarde plus, rejoins nous !
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[PHOTOS] Manifestation nationale contre les SAC (3)
La manifestation contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) qui a défilé hier dans les rues de la capitale a réuni environ 2.000 manifestants venus de tous horizons. Il s’agissait pour la plupart de jeunes, venus protester contre le côté répressif et arbitraire des SAC. A la base de cette initiative se trouvent les plateformes TegenGas et Stop SAC, soutenues par des dizaines d’organisations. La manifestation a été animée et combative, elle a très clairement illustré l’énorme potentiel dont dispose la résistance contre la répression.
Par Jean-Marie (Gand)
Tract du PSL distribué à la manifestation
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[PHOTOS] Manifestation nationale contre les SAC (2)
La manifestation contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) qui a défilé hier dans les rues de la capitale a réuni environ 2.000 manifestants venus de tous horizons. Il s’agissait pour la plupart de jeunes, venus protester contre le côté répressif et arbitraire des SAC. A la base de cette initiative se trouvent les plateformes TegenGas et Stop SAC, soutenues par des dizaines d’organisations. La manifestation a été animée et combative, elle a très clairement illustré l’énorme potentiel dont dispose la résistance contre la répression.
Par Geert (Anvers)
Tract du PSL distribué à la manifestation
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[PHOTOS] Manifestation nationale contre les SAC (1)
La manifestation contre les Sanctions Administratives Communales (SAC) qui a défilé hier dans les rues de la capitale a réuni environ 2.000 manifestants venus de tous horizons. Il s’agissait pour la plupart de jeunes, venus protester contre le côté répressif et arbitraire des SAC. A la base de cette initiative se trouvent les plateformes TegenGas et Stop SAC, soutenues par des dizaines d’organisations. La manifestation a été animée et combative, elle a très clairement illustré l’énorme potentiel dont dispose la résistance contre la répression.
Par Liesbeth (Anvers)
Tract du PSL distribué à la manifestation
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Continuons à contester le système SAC !
Plateforme à l’initiative de la manifestation de ce samedi 26 octobre
Malgré les protestations sans précédent de 213 organisations de la société civile, une majorité du Parlement Fédéral a voté la nouvelle loi concernant l’élargissement du système des SAC. Cette loi permet aux pouvoirs locaux d’abaisser jusqu’à 14 ans l’âge minimum à partir duquel une sanction peut être administrée, d’étendre le champ d’application, d’instaurer une interdiction de lieu public pour un jeune et d’augmenter le montant maximum de l’amende. Nous continuons à nous opposer à cette législation antisociale.
Nous voulons lutter contre un système parallèle aussi incontrôlable que les Sanctions Administratives Communales. Il faudrait mieux investir les ressources humaines et organisationnelles nécessaires dans le système juridique existant pour assurer une juridiction plus juste et indépendante et il faut trouver des solutions sociales pour des problèmes sociaux.
Vive la séparation des pouvoirs !
Le système des SAC va à l’encontre du principe fondamental démocratique de la séparation des pouvoirs. Au sein de la mise en œuvre du système des SAC, la commune est à la fois juge et partie, elle est l’employeuse du fonctionnaire sanctionnateur et souvent aussi du fonctionnaire constatateur. Ce « pouvoir judiciaire local » n’est pas indépendant. Nous ne voulons pas renoncer aux fondements de notre démocratie et de l’État de droit.
Non à l’arbitraire !
Ne pas définir le terme de « nuisance », comme c’est le cas au sein de la législation SAC, c’est ouvrir la porte à l’inégalité et l’arbitraire. Les pouvoirs locaux ont la possibilité de décider eux même ce qui est une nuisance et ce qui ne l’est pas. Ce vide juridique conduit à l’insécurité et l’inégalité juridiques entre les différentes villes et communes. Les fonctionnaires sanctionnateurs et constatateurs ont une trop grande liberté dans l’interprétation des nuisances. Ceci est combiné à un manque de clarté au sujet des actes vraiment punissables et mène à une société qui laisse trop de place à l’arbitraire.
Être jeune n’est pas un crime !
La nouvelle législation des SAC laisse la possibilité aux communes d’abaisser l’âge punissable minimum de 16 à 14 ans. On renonce donc aux principes de la loi sur la protection de la Jeunesse et aux garanties que celle-ci donne, et ceci sans avoir fait une étude sérieuse sur la réelle nécessité de l’abaissement. Nous refusons un modèle de société qui criminalise le comportement normal des jeunes (jouer, crier, tenir le mur,…)
Des problèmes sociaux nécessitent des solutions sociales !
Les textes au sein de la législation, permettent de violer trop facilement des droits sociaux fondamentaux par des amendes. Pour des raisons diverses, ce sont des groupes socialement vulnérables qui investissent le plus l’espace public. Ils courent donc plus de risques d’être condamnés à une SAC. Sanctionner la pauvreté n’est une solution ni pour les groupes concernés, ni pour régler de réels problèmes sociaux. Il est donc nécessaire de développer des solutions sociales ambitieuses qui peuvent aborder les vraies racines de « l’incivilité ».
Le droit à l’action sociale
La loi SAC met également le droit à la liberté d’expression sous pression. La loi comporte un réel risque pour le droit de se déplacer librement dans l’espace public, pour la liberté d’association et la liberté d’exprimer son opinion. Les SAC ne peuvent pas servir à raboter ses libertés fondamentales. Une attention toute particulière doit être portée au droit à l’action et à l’organisation qui sont directement menacés par la législation sur les SAC.
Une nouvelle action afin de mettre la pression au niveau local
De nouvelles actions sont nécessaires. Cet automne les villes et communes mettront leurs règlements communaux pour les mettre en accord avec la nouvelle loi étendue sur les Sanctions Administratives Communales. C’est le moment idéal pour remettre en lumière les règlements SAC au niveau local. Mais il faudra faire plus. Pour peser sur les débats locaux nous invitons tous et toutes a rejoindre la manifestation contre la législation SAC actuelle.
La discussion ne porte pas seulement sur des amendes absurdes tels que faire des miettes sur le parvis d’une église ou avoir mis un pot de fleur devant sa maison. : il s’agit de poser la question fondamentale sur comment nous voulons organiser notre société.
Saignataires
- ABVV Jongeren
- ACLVB-jongeren
- ACV brussel halle vilvoorde
- ACV-Jongeren
- Agir pour la Paix
- ALS-EGA
- AMO Samarcande
- Arktos
- Artivistes
- ASBL Avec
- asbl Chez Nous – Bij Ons vzw
- ATTAC Vlaanderen
- BBTK-Antwerpen
- Blokbuster
- Bruxelles Laïque
- Ca Marche-Het Werkt
- CEF
- Centrum Informatieve Spelen
- CGSP-ALR-Bruxelles – ACOD-LRB-Brussel
- CJC
- CNAPD
- COMAC
- Comités Action contre laustérité en Europe (CAE)
- Commission Justice et Paix Belgique francophone
- Conseil de la Jeunesse
- Coopérative politique VEGA
- datapanik.org
- D’Broei
- Defense des Enfants Belgique
- Ecolo j
- Egalité
- Fédération des Etudiants Francophones
- Fédération francophone des travailleurs sociaux de rue – Traces de Rue
- Fewla
- FOS Open Scouting
- Gasboetes.be
- Groep INTRO vzw
- Hand in Hand tegen racisme vzw
- HCA OVL
- Hiphopstraatgebeuren
- HoedGekruid vzw
- JAC
- JES
- Jeune et citoyen ASBL
- Jeunes CSC
- Jeunes FGTB
- jeunes FGTB Bruxelles / ABVV-Jongeren Brussel
- Jeunes Socialistes
- Jeunesse et droit
- JNM
- JOC
- Jong & Van Zin
- Jongsocialisten
- Kind & Samenleving
- KIYO
- La Ligue des droits de l’Homme
- LEF-FGE
- Liga voor Mensenrechten
- LSP-PSL
- Masereelfonds
- MOC
- MOC Bruxelles
- MOOSS vzw
- Mouvement Citoyen Palestine
- Mouvement des Jeunes Socialistes
- Netwerk Tegen Armoede
- Onafhankelijk Leven
- Palestina Solidariteit
- Patro
- Pax Christi Vlaanderen
- Pax Christi Wallonie Bruxelles
- Plan België
- Progress Lawyers Network
- PTB-PVDA
- ROOD!
- Samenlevingsopbouw Brussel
- Samenlevingsopbouw Gent
- SAP-LCR
- Service droit des jeunes de Bruxelles
- Stoprepression.be
- stopsac.be
- TegenGAS
- USE
- Victoria Deluxe
- Vlaamse Dienst Speelpleinwerk (VDS) vzw
- Vlaams-Socialistische Beweging
- VONK/Révolution
- Vrede vzw
- Vredesactie
- Vzw Motief
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Picqué ne s’en vante pas, mais la course à la distribution des Sanctions Administratives Communales (SAC) a démarré à St Gilles.
Un tract a été récemment distribué à St Gilles (Bruxelles) vantant les mérites de l’opération ‘‘lutte pour la propreté’’ (qui dura du 23 au 30 septembre) lancée par l’administration communale, avec un palmarès ‘‘impressionnant’’ expliquant comment, en mobilisant l’administration et les services de police, ils avaient réussi à ‘‘promouvoir la propreté’’… en distribuant 34 SAC.
Par Clément (Bruxelles)
Ce tract voulait montrer comment la commune avait réussi à retirer des tags et à verbaliser les dépôts sauvage de poubelles. Apparemment la campagne du PS (la mention ‘‘éditeur responsable : Charles Picqué’’ quoique petite est clairement visible) a commencé. Mais distribuer 34 SAC pour des dépôts de poubelles est-ce régler le problème du manque de propreté ?
Entendons-nous, nous aussi nous nous battons pour plus de propreté et des quartiers où il fait bon vivre. Néanmoins distribuer des Amendes Communales pour créer des ‘‘Rues Propres’’ c’est promouvoir la répression plutôt que des réponses sociales aux problèmes sociaux et nous pensons qu’une approche répressive n’empêche pas les incivilités et la délinquance : par exemple il nous faut plus de poubelles publiques et une collecte des déchets gratuite et régulière pour éviter les dépôts illégaux.
L’austérité à tous les niveaux de pouvoir
Les SAC ne répondent pas au problème des incivilités et de la délinquance. Il s’agit d’une mesure arbitraire destinée à combler les trous dans les budgets communaux. Et c’est particulièrement vrai pour St Gilles qui postpose depuis un an le dépôt de son budget. Mais l’austérité frappe et à tous les niveaux de pouvoirs. A Ixelles il était question de distribuer 2.000 SAC par an pour arriver à l’équilibre budgétaire. Mais quid de la réduction de la fréquence des collectes ? Quid de la réduction des effectifs de Bruxelles Propreté ?
Car ce qu’amène ces questions c’est qu’on demande à la population de payer des amendes ou alors de garder les poubelles chez eux (au risque d’insalubrité) car l’austérité a frappé et qu’il a fallu réduire drastiquement les effectifs de Bruxelles propreté. C’est en fait faire payer cette austérité aux travailleurs et à leur famille.
Quelle alternative ?
Face aux problèmes sociaux il ne peut y avoir de réponse durable qui passe par un autre problème social (la répression). C’est pour cela que le PSL participe activement à la campagne StopSAC : pour défendre des réponses sociales face aux problèmes sociaux et en allant défendre cela dans la rue via nos stands (notamment au parvis de St Gilles) ou encore lors de la manifestation nationale contre les SAC du 26 octobre (rdv à 14h à Gare du nord).
Mais c’est également pour ces réponses sociales que le PSL s’était présenté en octobre 2012 aux communales avec ‘‘Gauches Communes’’ et continuera de se présenter pour défendre la nécessité d’un investissement public massif pour répondre aux besoins des jeunes et des travailleurs et non aggraver les problèmes.
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Pour des villes et communes libérées des Sanctions Administratives Communales (SAC)
L’opposition aux Sanctions Administratives Communales (SAC) arbitraires et répressives a conduit à des protestations diverses, notamment la manifestation nationale du 26 octobre. Cet événement n’est pas à considérer comme une fin, mais comme une étape pour le mouvement car, pendant ce temps, de nombreuses villes et communes discutent de l’application des nouvelles lois fédérales qui encadrent les SAC.
Manifestation nationale contre les Sanctions Administratives Communales le samedi 26 octobre 2013 à 14h Gare du Nord à Bruxelles (Evénement facebook)
Le 30 mai dernier, la nouvelle loi sur les SAC a été votée par une écrasante majorité du parlement fédéral, avec un abaissement de l’âge minimum à 14 ans et une augmentation du montant maximum à 375 euros. Mais le caractère aléatoire de l’application des SAC permet à chaque commune de décider de s’y référer ou non. Bientôt, il faudra une encyclopédie pour savoir dans quelle ville on peut recevoir ou pas une SAC, pour telle ou telle ‘‘nuisance’’ (terme dont la définition recouvre un large spectre de comportements…).
En Flandre, des SAC complètement absurdes ont été distribuées, faisant les choux-gras de la presse (comme l’interdiction de ramasser des confettis à terre lors du carnaval d’Alost par exemple…). Ici et là, les éléments les plus absurdes ont été retirés dans l’espoir de tempérer la résistance qui commence à se développer en Flandre. Mais le problème ne se limite pas à des exemples absurdes comme les SAC distribuées aux enfants qui sonnent aux portes avant de partir en courant. L’ensemble de ce système est absurde. Les autorités communales et les fonctionnaires responsables des SAC peuvent agir en tant que véritables shérifs et n’ont à peu près de comptes à rendre à personne. Tout peut être considéré comme une nuisance et les petits shérifs déterminent ce qui convient d’être sanctionné, distribuent leur amende, et font éventuellement face à une contestation de l’amende par la suite (dont les frais de procédure excèdent parfois le montant d’une SAC…).
La lutte doit s’orienter vers le principe même de ces SAC et non pas seulement contre les aspects les plus ridicules. A Gand, une campagne a été lancée autour de la plateforme ‘‘Gent GAS-Vrij’’ (Gand, ville libre de SAC) et une action aura lieu le 25 novembre au conseil communal, popularisée entre autres par des affichettes à coller aux fenêtres. Cette plate-forme soutenue par diverses organisations constitue un bon exemple de la manière dont lutter contre les SAC au niveau local.
Notre opposition aux SAC comprend également des solutions pour les ‘‘nuisances’’ qui servent de base à la propagande destinée à faire accepter ces amendes dont le principal objectif est tout de même de remplir les caisses des communes. En investissant dans suffisamment de toilettes publiques, dans une collecte de déchets ménagers gratuite, dans l’installation de poubelles publiques ou encore dans les infrastructures de loisirs, les villes et les communes pourraient se débarrasser d’un grand nombre de comportements problématiques.
Mais l’excuse des petites incivilités est bien pratique en période de crise et de vache maigre. Le niveau local est lui-aussi frappé de plein fouet par l’austérité, et cherche des revenus alternatifs. Et si les SAC ne sont pas encore utilisées en Wallonie ou à Bruxelles de la même manière qu’en Flandre, le risque est grand que cela soit le cas. Les autorités locales ont en tête la même approche antisociale de la politique, et les caisses sont vides aux quatre coins de la Belgique. Sans compter un autre argument de poids : les SAC peuvent réprimer des protestations sociales. Piquets de grèves, manifestations spontanées,… les SAC peuvent frapper partout.
La lutte contre les SAC n’est pas seulement un combat à mener contre la répression et l’arbitraire. Les SAC ne sont que le fruit d’une société qui considère que les victimes de la politique néolibérale sont elles-mêmes responsables de leur situation. Nous devons lutter pour un système qui représente réellement la majorité de la population et qui soit capable de mettre un terme au chômage et à la misère imposée par la soif de profits de l’infime élite de super-riches.
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Liège : Rassemblement contre le TSCG
Ce lundi 21 octobre, 200 personnes environ avaient répondu à l’appel de la plateforme liégeoise contre le traité budgétaire européen afin de dénoncer devant le conseil communal les conséquences désastreuses de l’austérité européenne sur les services publics, sur les communes, sur la sécurité sociale,… Une interpellation citoyenne sera a également été portée devant le Conseil communal.
Photos de Loïc (Liège)