Tag: Manifestation

  • 15 mars : manifestation contre la répression

    Stop à la répression ! Pour le droit à mener des actions

    Manifestation ce 15 mars, à 15h, Place Fontainas à Bruxelles

    À l’occasion des Jeux olympiques d’Hiver, les politiciens traditionnels se sont bousculés au portillon pour condamner la répression et l’homophobie en Russie. Une belle hypocrisie au moment où eux-mêmes restreignent le droit à mener des actions. Si cela devait dépendre de nos Poutine locaux, ceux qui disposent d’un portefeuille bien garni seraient bientôt seuls à pouvoir encore mener des actions de protestation.

    La folie des SAC (Sanctions Administratives Communales) est déjà bien connue, des amendes absurdes et arbitraires. Mais ce système est également utilisé pour brider la contestation. Les autorisations pour mener une action connaissent des conditions sans cesse plus drastiques et, sans autorisation, chaque participant peut écoper d’une amende SAC. Si nécessaire, il est encore possible de coffrer tout le monde et de leur coller une “taxe combi”. Ce n’est pas un scénario catastrophe, mais une réalité de plus en plus fréquente.

    Le ministre de la Défense Pieter De Crem, alias Crembo, n’a ainsi pas hésité à poursuivre des militants qui avaient mené des actions devant son cabinet ! Des activistes de “Vredesactie” (Action pour la Paix) avaient protesté contre la participation belge à la sanglante guerre en Afghanistan. Conséquence : procédure judiciaire, car ils avaient utilisé de la peinture lavable rouge pour illustrer le sang que le gouvernement belge a sur ses mains.

    De Crem n’a pas digéré cette action datant de novembre 2008. Il a introduit une plainte parce que l’État belge aurait subi un préjudice. Deux militaires ont passé 4 heures 30 à faire disparaître le sang factice. Ils ont utilisé, pour ce faire, 1,36 litre d’essence (0,6 euro) avec leur voiture et le nettoyeur à haute pression a consommé 10,3 litres par minute. En résumé : le ministre exigeait 233,86 euros, soit environ autant que ce que son avocat a exigé d’être payé de l’heure. Compensation ? Non, intimidation et répression !

    Même le tribunal a trouvé que la poursuite allait trop loin, le procureur a lui-même demandé l’acquittement. Le jugement sera prononcé le 13 mars prochain. Pour De Crem, ce n’est pas l’indemnisation du “dommage” qui est en jeu, mais une tentative de créer un précédent et de continuer à restreindre la possibilité de mener des actions. Il s’agit de criminaliser la protestation en assurant que quiconque s’oppose à la politique menée par les autorités se voit imposer le silence. Ce sera peut-être un coup dans l’eau pour cette fois-ci, mais une nouvelle étape a été franchie pour remettre en cause le droit de mener des actions.

    Les JOC (Jeunes Organisés et Combatifs, anciennement Jeunesse Ouvrière Chrétienne) profitent, depuis déjà quelques années, de la journée internationale de lutte contre les violences policières (le 15 mars) pour organiser une manifestation à Bruxelles dénonçant les violences policières et la répression. Au vu du nombre croissant d’amendes SAC et d’autres exemples d’interventions répressives, une telle protestation est plus que nécessaire.

    Le capitalisme est en crise et il menace toutes les conquêtes du mouvement des travailleurs, y compris les droits démocratiques. Nous devons défendre ces droits démocratiques de la même manière qu’ils ont été arrachés : en luttant et en construisant un rapport de forces. Faisons en sorte que la manifestation du 15 mars y contribue !

  • Vottem : Expulsons la logique capitaliste, pas ses victimes !

    Manifestation contre le centre fermé de Vottem ce dimanche 16 mars, 14h, Enclos des Fusillés – Parc de l’Hopital de la Citadelle (Liège)

    Par Sébastien (Liège)

    ‘‘Illégal ? Rentre chez toi ou va en prison !’’ Tels sont les vœux exprimés sur l’affiche mobile géante du Vlaams Belang en tournée dans les rues durant la deuxième quinzaine de février. Si ce parti est raciste, l’État belge, à travers notamment la politique de la secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Maggie De Block, ne l’est pas moins et ouvre la voie à ce type d’organisation. Ce 16 mars, nous manifesterons à nouveau contre le centre fermé de Vottem, à Liège, à l’appel du CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Étrangers).

    Une prison qui ne dit pas son nom

    Derrière le terme de ‘‘centre fermé’’ se trouvent des bâtiments où l’on enferme des gens dont le crime est d’avoir voulu fuir la misère, les discriminations ou la guerre dans leur pays d’origine. Ces prisons comprennent également des cellules d’isolement où l’on envoie aussi – parfois pour plus d’un mois – des prisonniers atteints de troubles psychologiques en manque de soins adéquats, faute de personnel soignant en suffisance. ‘‘Ce n’est pas leur place’’, avaient dénoncé sous couvert de l’anonymat différents agents en 2006, ‘‘Ils ne reçoivent aucune aide thérapeutique. Quotidiennement, nous sommes confrontés à des drames qui nous révulsent. (…) Nous sommes témoins d’atteintes aux Droits de l’Homme et à la dignité humaine’’ (1). D’autres révélations avaient dénoncé l’usage de médicaments lourds destinés à abrutir des prisonniers malades. Depuis lors, le personnel est menacé de procédures judiciaires pour divulgations de pareilles informations.

    Il existe en Belgique six centres fermés gérés par l’Office des Étrangers où l’on enferme hommes, femmes et enfants, dernière étape avant l’expulsion vers le pays d’origine. Cela inclut également des malades du sida ou encore de l’hépatite qui, en l’absence de possibilités d’être soignés, sont dans les faits purement et simplement envoyés à la mort. Tout récemment aussi, le jeune Afghan Aref a été assassiné par les talibans quelque temps après avoir été expulsé de Belgique vers l’Afghanistan. Voilà la réalité de la politique du ministère de Maggie De Block et du gouvernement Di Rupo.

    Selon la Fedasil, en 2012, le principal pays d’origine des personnes accueillies au centre de Vottem était l’Afghanistan, à hauteur de près de 16%; le deuxième pays le plus représenté atteignant 9,6%. Surprise : ce n’est pas le soleil du pays que fuient ces migrants. Ils fuient la menace d’un meurtre politique ou religieux, ou encore la carence de revenus pour eux et leur famille. La même année, entre 11 et 12.000 personnes ont été expulsées de Belgique, selon le CRACPE.

    Luttons pour la régularisation des sans-papiers

    En Belgique, les sans-papiers sont condamnés à survivre dans la délinquance ou dans des boulots extrêmement mal-payés, souvent dans de dangereuses conditions de travail. Les régulariser, c’est assurer qu’ils ne sombrent pas dans ces réseaux aux conséquences néfastes pour toute la population, notamment en termes de pression à la baisse sur les conditions de travail.

    Les années 2000 et 2009 ont connu une vague de régularisation de dizaines de milliers de sans-papiers, les premières depuis 1974. Elles ne sont pas arrivées par hasard, mais à la suite de protestations intenses (en 2004-2005, il y a ainsi eu une quarantaine de lieux occupés par des sans-papiers en Belgique). De la même manière, c’est suite aux protestations actives que des enfants ne sont aujourd’hui plus enfermés à Vottem (ils le sont par contre ailleurs…).

    Aujourd’hui, les Afghans en lutte ouvrent à nouveau la voie vers la résistance contre la politique raciste des autorités belges. En cette période de crise mondiale du capitalisme et d’austérité généralisée, il est plus que jamais nécessaire de lier cette lutte aux autres résistances sociales, avec les travailleurs et les jeunes qui combattent ce système sans avenir.

    Mais ce problème doit être pris par les deux bouts, la lutte doit aussi aborder les causes de l’émigration. La solidarité internationale est nécessaire contre les dictatures et l’exploitation dans les pays du monde néocolonial. C’est la raison pour laquelle le PSL est organisé au sein du Comité pour une Internationale Ouvrière, une organisation socialiste internationale présente dans plus d’une quarantaine de pays. Nous sommes ainsi notamment impliqués dans une importante collecte de fonds pour soutenir le travail politique de nos camarades sud-africains.

    Joignez-vous à nous dans la lutte contre la barbarie capitaliste !

    (1) Michel Bouffioux, Ciné-Télé-Revue N°46/16 novembre 2006

  • De l’indignation à l’action!

    • 9 mars : Manifestation anti-nucléaire – Bruxelles – Gare Bruxelles Nord – 14h
    • 15 mars : Manifestation contre la répression – Bruxelles – Place Fontainas – 15h
    • 16 mars : Manifestation contre le centre fermé de Vottem – Liège – Parc de la Citadelle – 14h
    • 20 mars : Manifestation anti-NSV – Anvers – Gare d’Anvers Berchem – 19h
    • 30 mars : Action pro-choix – Bruxelles –  Place de l’Albertine – 14h

    Par Emma (Gand)

    Le Soir a consacré un de ses dossiers au thème de la ‘‘Jeunesse sacrifiée’’. Les articles étaient accompagnés de divers témoignages dont le suivant : “Pas de boulot stable (CDD, intérim, contrat subsidié), donc pas de prêt, donc pas d’enfant, les employeurs le savent alors ils nous pressent.” Il poursuit : “J’ai ce sentiment que l’on est une génération sacrifiée sur l’autel de la crise. (…) On veut juste du boulot et être heureux. Mais il fallait naitre 20 ans plus tôt…”

    Avoir un bon boulot et être heureux… Il est vrai que ce n’est pas la chose la plus évidente de nos jours. Même en Flandre, le chômage des jeunes a augmenté de 6,5% l’an dernier, avec une augmentation plus marquée pour les travailleurs hautement qualifiés (18,2%). Même avec un bon diplôme, personne n’a la garantie de trouver un bon emploi. A côté de cela, les maisons sont devenues quasiment inabordables. Certains jeunes luttent quotidiennement dans leur coin pour s’en sortir, nous pensons qu’ensemble, en unissant nos efforts en un seul et puissant courant de lutte, nous avons de meilleures chances de laisser ces situations derrière nous.

    Les occasions de manifester ne vont pas manquer durant le mois de mars, de nombreux jeunes battrons le pavé ensemble. Ces événements seront autant de manières d’illustrer que de nombreux jeunes (et moins jeunes) exigent que les choses changent fondamentalement. Différents thèmes suscitent une grande indignation, souvent passive, mais aussi active. Nous manifesteront le 9 mars contre l’énergie nucléaire, le 15 contre la violence policière et la répression, le 16 contre le centre fermé de Vottem et pour la régularisation des sans-papiers et, fin mars, pour le droit des femmes à disposer de leurs corps. Une grande manifestation antifasciste aura encore lieu à Anvers le 20 mars.

    La situation en Grèce illustre de manière extrêmement claire la façon dont la crise et l’austérité peuvent ouvrir la voie au danger du fascisme. Après l’assassinat du militant de gauche Pavlos Fyssas et de nombreux immigrés, le parti néofasciste Aube Dorée bénéficie toujours d’un soutien de 8 à 9% dans les sondages et ses militants font régner la terreur dans de nombreux quartiers. C’est pourquoi le slogan principal que nous mettrons en avant lors de la manifestation antifasciste du 20 mars prochain contre les jeunesses du Vlaams Belang sera ‘‘Des emplois, pas de racisme !’’ Nous voulons, de cette façon, accentuer qu’il faut s’en prendre à l’extrême-droite mais également à l’environnement social qui lui permet d’exister.

    Selon nous, il est crucial de partir de ces différentes thématiques pour aboutir à la conclusion qu’il faut lutter contre la racine-même des divers problèmes : le capitalisme. Par exemple, la manifestation pro-choix ne défendra pas seulement le droit à l’avortement mais aussi le droit d’avoir des enfants et de les élever sans sombrer dans la pauvreté. Pour assurer cette liberté de choix, il est nécessaire d’investir dans les crèches, l’enseignement, les soins de santé,… et que chacun dispose d’un salaire décent. Chaque parent veut, bien entendu, que ses enfants grandissent dans un monde plus sûr, un monde où l’énergie ne serait pas une menace pour l’environnement et sans répression policière, par exemple. On le voit, on ne peut pas tout simplement séparer les revendications portées par ces diverses mobilisations.

    Mais si nous voulons que les slogans que nous crierons soient concrètement transposés dans les faits, il nous faut lutter pour l’instauration d’un autre système. Pour nous, il s’agit du socialisme, une société qui ne fonctionne pas pour satisfaire la soif de profit d’une élite de rapaces capitalistes, mais au contraire pour rencontrer les besoins de chacun. C’est pourquoi nous sommes organisés au sein d’un parti politique militant et marxiste.

    Sans nous organiser pour lutter, nous n’avons pas encore fini de mettre la main à la poche… Il faut résister, créer un rapport de force, être toujours plus nombreux, soutenir les grèves et les manifestations,… mais surtout en tirer à chaque fois l’expérience nécessaire pour aller plus loin dans la lutte, pour faire face à de nouveaux défis en étant mieux préparés. Ce combat sera long et dur, c’est certain, mais nous sommes de plus en plus pour le porter. Et le mois de mars ne manquera pas d’occasions d’encore faire grossir ce nombre.

    Nous vous invitons tous à participer à ces manifestations et à entrer en résistance contre ce système qui n’a aucun avenir à nous offrir.

  • 10/03 – Halte aux exclusions des allocations! Pour de vrais emplois!

    Par Gauches Communes

    Ce 10 mars, l’intersyndicale appelle à une manifestation en front commun contre la dégressivité accrue des allocations de chômage, la limitation dans le temps des allocations d’insertion, les contrôles de l’ONEM renforcés et étendus aux jeunes en stage d’insertion. Gauches Communes soutient cet appel et veut participer à la mobilisation pour cette manifestation. Refusons l’austérité qui fait payer la crise aux travailleurs et aux allocataires sociaux, construisons un rapport de force contre la chasse aux chômeurs.

    En Belgique, comme à travers toute l’Europe, les conséquences de la crise se traduisent notamment par la destruction de milliers d’emplois et l’aggravation du chômage structurel. A Bruxelles, il existe 1 offre d’emploi pour 48 demandeurs d’emploi. Les solutions proposées par les partis traditionnels et le gouvernement Di Rupo1: accentuer le harcèlement des chômeurs et renforcer les sanctions.

    L’initiative du front commun syndical ce 10 mars est importante comme une étape pour construire un plan d’action combattif contre ces mesures. Après les élections de mai 2014, le nouveau gouvernement devra s’attacher à répondre aux demandes du FMI : avancer plus profondément dans les assainissements et l’austérité.

    Ils ont donc planifié l’exclusion de pas moins de 55000 chômeurs en janvier 2015. Ce qui nous attend après les élections est une vague d’attaques généralisées.

    Avec Gauches Communes nous voulons participer à la lutte contre la chasse aux chômeurs. Avec cette manifestation construisons les foyers de lutte qui devront déboucher sur une lutte unifiée des forces de gauche contre l’austérité.

    Luttons pour une réduction du temps de travail à 32 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires afin de créer des milliers d’emplois de qualité. L’argent existe dans la société pour un tel plan, refusons de payer les dettes, nationalisons l’entièreté du secteur financier pour dégager les moyens pour une politique qui répond aux besoins des jeunes et des travailleurs avec ou sans emplois.

    Rendez-vous le 10 mars dès 12h, devant le bureau bruxellois de l’ONEm: 4, place Marcel Broodthaers, 1060 St-Gilles (en face de la gare du Midi).

    => Les autres rendez-vous des cette journée d’action

  • 9 mars : manifestation anti-nucléaire

    Nucléaire : ‘‘moins’’ par ‘‘moins’’ ne donne pas ‘‘plus’’… Il faut changer l’équation !

    Par Tibaud (Liège)

    Trois ans quasiment jour pour jour après la tragédie de Fukushima, une manifestation se tiendra à Bruxelles à l’appel de la plateforme ‘‘Stop Doel – Stop Tihange’’. Malgré diverses divergences d’approches dans le mouvement antinucléaire, une base commune sera scandée : ‘‘Plus jamais ça !’’ et ‘‘Il faut en sortir rapidement!’’

    Sommes-nous à l’abri d’un nouveau Fukushima ?

    Lorsque que l’on parle du nucléaire, le premier élément auquel tout un chacun pense, a fortiori depuis trois ans, c’est la sécurité. Dans ce cadre, comment considérer le vote à la Chambre des représentants de novembre dernier concernant la prolongation de dix ans de l’activité du réacteur Tihange 1 (jusque 2025) ? Ce réacteur mis en service en 1975 était initialement prévu pour une durée de vie de 30 ans… Il s’agit de la plus vieille unité nucléaire de Belgique, conçue selon des règles de sécurité datant des années ‘60, critères par ailleurs reconnus comme obsolète depuis l’accident nucléaire de Three Miles Island (USA) en 1979.

    En mai dernier, sa petite sœur, Tihange 2 (mise en service en 1983) a été relancée (en compagnie du réacteur Doel 3 – 1982) malgré la présence manifeste de fissures dans les cuves. Ce type de nonchalance concernant notre sécurité n’est pas spécifique à la Belgique. Médiapart(1) a ainsi révélé qu’en France, 25 des 58 réacteurs en activité souffrent de corrosion. L’organe officiel de contrôle juge même l’épaisseur du gainage « pas acceptable ». Rassurant tout ça.

    Et que faire des déchets radioactifs? Pas moins de 200.000 ans sont nécessaires au plutonium pour perdre sa dangerosité ! Encore aujourd’hui, pas une seule solution n’est dépourvue de risques. La politique actuelle consiste à enfouir les déchets les plus dangereux et à espérer. Selon vous, faire le ménage, ça signifie de cacher la poussière sous le tapis ? Quant à l’uranium, nécessaire au début de la chaîne nucléaire, un consensus existe concernant une pénurie au prochain siècle. Son traitement engendre également une lourde production de CO2, ce qui tord le cou à l’idée du ‘‘nucléaire non polluant’’.

    Quelle alternative ?

    Il est crucial de fondamentalement réorienter la production énergétique vers le renouvelable, avec en parallèle un refinancement massif de la recherche scientifique publique, et ainsi libérer le potentiel créateur des griffes du privé. Pour nous, concrètement, cela signifie de lutter pour un secteur énergétique démocratiquement géré et contrôlé par la collectivité, dans le cadre d’une économie démocratiquement planifiée, c’est la seule façon de mettre fin au gaspillage des ressources du système de production capitaliste.

    Du début à la fin – de l’extraction au traitement des déchets -, le nucléaire apporte bien plus de problèmes que de solution. Dans le cas qui nous occupe, contrairement aux mathématiques, ‘‘moins’’ par ‘‘moins’’ ne donnera jamais ‘‘plus’’.

    (1) http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/07/un-probleme-de-corrosion-sur-25-reacteurs-nucleaires-francais_4362466_3244.html

    Manifestation antinucléaire, 9 mars, 14h, Gare du Nord.

    Page de l’évènement facebook

  • Contre les exclusions… Les actions !

    Des actions contre la limitation des allocations d’insertion dans le temps seront organisées partout en Belgique le 10 mars prochain. Vous trouverez un bref aperçu des actions organisées en Wallonie et à Bruxelles ainsi que les personnes que vous pouvez contacter pour toute information pratique sur le site de la FGTB wallonne.

  • 20 mars : Manifestation antifasciste à Anvers

    Par Mathias (Anvers)

    Le jeudi 20 mars prochain, les Étudiants Nationalistes (NSV) tiendront leur annuelle marche de la haine, cette fois-ci à Anvers. Le NSV, une organisation étudiante d’extrême droite, est coutumier des insultes racistes, de la violence et des idéaux fascistes. Chaque année, la contre-manifestation est le plus grand événement antifasciste de Belgique.

    Reconnaissons-le, le NSV n’a jamais cherché à cacher être d’extrême droite. L’an dernier encore, le NSV avait organisé une conférence internationale avec un orateur de Casa Pound (organisation autoproclamée héritière du fascisme italien). La liste des orateurs fascistes et néo-nazis, aux activités du NSV est toujours impressionnante, et le parti néonazi grec Aube Dorée peut compter sur une grande sympathie de la part de ses membres. Nous voilà prévenus.

    Cependant, nous ne pouvons nous en prendre à l’extrême droite sans dénoncer avec ardeur la responsabilité des partis traditionnels, qui recourent à la tactique du ‘‘diviser pour régner’’ afin d’instaurer leurs politiques d’austérité en divisant la résistance. Les Flamands sont montés contre les Wallons, les Belges contre les immigrés, les travailleurs contre les chômeurs, les seniors contre les jeunes, etc. À Anvers, les choses arrivent jusqu’au point où le bras droit de Bart De Wever, Liesbeth Homans, déclare que ‘‘le racisme est une notion relative (…) surtout utilisée pour excuser ses échecs personnels’’. La croissance du FN en France est un avertissement à ne pas prendre à la légère.

    Un seul mot contre l’austérité : Résistance

    À travers l’Europe, les travailleurs et la jeunesse sont aux prises avec un puissant rouleau compresseur néolibéral. Les conséquences, déjà horribles, ne font que s’aggraver : le taux de chômage dans la zone euro s’élève maintenant à 24,4%, 120 millions d’Européens risquent de sombrer dans la pauvreté et, partout, les services publics et sociaux sont démolis. En Grèce, la malaria est même de retour, après avoir été éradiquée du pays en 1974. Ce désastre social et économique constitue un terrain fertile pour la droite populiste et l’extrême droite. Pour les immigrés, les homosexuels et les militants de gauche, l’émergence de partis tels qu’Aube Dorée en Grèce représente un danger bien réel : ce parti néo-nazi recourt à une violence sanglante qui a déjà conduit à des meurtres.

    Quant à ceux qui s’élèvent contre l’austérité, à la base de la croissance de la misère sociale et des réactionnaires de tous poils, la répression leur fait face. Il n’y a rien d’autre à attendre de la part de responsables politiques incapables de trouver des réponses aux problèmes sociaux. En Belgique, tous les partis traditionnels soutiennent le principe des Sanctions Administratives Communales (SAC), qui criminalise la jeunesse et qui a déjà été utilisé pour frapper avec de lourdes amendes des manifestants. Les Étudiants de Gauche Actifs (EGA) soutiennent la campagne STOP-S.A.C. pour l’abolition des amendes S.A.C. (www.StopSAC.be)

    Pour une manifestation antifasciste non-violente !

    Pour une alternative sociale !

    L’extrême droite profite de la crise, mais n’a aucune solution pour en sortir. Elle ne fait que dévier l’attention des véritables responsables du marasme dans lequel est plongée notre société. Elle protège cette élite qui contrôle l’économie et la fait fonctionner dans le seul but de satisfaire sa cupidité. Se battre contre le fascisme et le racisme signifie également de s’en prendre à ce qui les alimente. Concrètement, cela veut dire de lutter contre le capitalisme et pour un autre projet de société : pour une société socialiste démocratique.

    Rejoignez Étudiants de Gauche Actifs et la campagne antifasciste flamande Blokbuster, manifestez avec nous le 20 mars prochain contre le NSV et l’extrême droite.

    Rendez-vous le 20 mars 19h00, gare d’Anvers-Berchem

    • Pas de reconnaissance du cercle étudiant fasciste NSV à l’Université d’Anvers !
    • Non aux Sanctions Administratives Communales et à la criminalisation de la jeunesse !
    • Organisons l’opposition aux politiques antisociales, à Anvers et ailleurs !
    • Des emplois, pas de racisme ! Pour des emplois décents, des logements abordables et un enseignement gratuit pour tous !
  • Manifestation : ‘‘Mon corps, mon choix, ma liberté’’

    En décembre dernier, les droits des femmes ont subi une énorme attaque en Espagne, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy (Parti Populaire) réclamant une réforme de la loi relative à l’avortement qui représente concrètement un retour en arrière de 30 ans. C’est dans ce cadre que plus de 2.000 personnes ont manifesté hier à Bruxelles, de l’ambassade espagnole jusqu’au Parlement européen. Au cours des discussions que nous avons pu avoir avec les manifestants, il était frappant de voir à quel point le sentiment que les droits des femmes sont partout menacés était partagé parmi les manifestants.

    Photo ci-contre : Navid, photos ci-dessous : MediActivista

    Pour beaucoup, le choc et l’effroi ont dominé lorsqu’ils ont pris connaissance de ce projet de loi. Dans les faits, il s’agit d’une suppression de l’avortement en Espagne, à l’exception d’un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme ou en cas de viol, pour autant qu’une plainte ait été déposée. Cette proposition du gouvernement doit encore passer au Parlement, mais le Parti populaire y détient la majorité absolue. Un tel retour en arrière était considéré comme impossible par de nombreuses personnes, mais cette conquête sociale n’a pas échappé à la lame de fond antisociale qui frappe l’Espagne de plein fouet.

    Hier, parmi les rangs des manifestants, on pouvait trouver de nombreux membres du PSOE (parti social-démocrate espagnol) et d’autres partis traditionnels belges. Mais si ces partis clament défendre les droits des femmes dans les micros des médias dominants, ils n’en restent pas moins responsables de l’application de mesures d’austérité qui ont fait des ravages parmi la population, et parmi les femmes tout particulièrement. Comme le titrait le tract distribué par le PSL à l’occasion de cette manifestation : la position des femmes dans la société est menacée par la crise et l’austérité‘‘Aucun des partis établis n’est innocent du déclin subit par la majorité des travailleurs – femmes et hommes – au cours du dernier quart de siècle. Le système capitaliste qu’ils défendent n’est pas seulement responsable de cette crise qui dure depuis cinq ans déjà, mais aussi de la position inférieure systématiquement imposée aux femmes et encore de toutes les autres discriminations et inégalités qui hantent cette société !’’ Considérer ces partis en alliés équivaut à laisser entrer le loup dans la bergerie du mouvement social.

    Face à ce recul et face à l’offensive généralisée que subissent nos conquêtes sociales, la seule arme que nous avons à notre disposition est celle de la mobilisation de masse et de la construction d’un rapport de forces. C’est ainsi que nous avons pu par le passé arracher de nombreux droits, mais nous voyons aujourd’hui combien ces conquêtes sont éphémères dans le système actuel. C’est pourquoi il est selon nous crucial de lier nos luttes à la défense d’un autre projet de société. Le système dans lequel nous vivons aujourd’hui est un système où 85 personnes à peine possèdent une richesse équivalente à celle des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres ! Pas moins de 7 personnes sur 10 vivent dans des pays où l’inégalité a augmenté au cours de ces trente dernières années. Impossible d’imaginer parvenir à une égalité réelle dans un système pareil.

    Une autre date de mobilisation est déjà prévue relative au droit des femmes à décider de leurs, le 30 mars prochain, à Bruxelles également. Depuis plusieurs années déjà se développe à travers l’Europe un mouvement anti-avortement prétendument ‘‘pro-life’’ ou ‘‘pro-vie’’. Comme l’exprimait une pancarte brandie hier : ‘‘Pro-life is a lie, you don’t care if women die’’ (Pro-vie, c’est un mensonge, ça ne vous fait rien si des femmes meurent). Une manifestation de la plateforme pro-choix aura lieu contre cette prétendue ‘‘Marche pour la Vie’’. Mobilisons-nous donc déjà pour ce 30 mars 2014, rendez-vous à 13h Place d’Espagne à Bruxelles. Défendons le droit à l’avortement ! Luttons contre la politique d’austérité qui limite notre choix !

  • Manifestation antifasciste contre le NSV : Des emplois, pas de racisme !

    20 mars 2014, 19h, gare d’Anvers-Berchem

    Le NSV (cercle des étudiants nationalistes, le groupe estudiantin officieux du Vlaams Belang) organise chaque année une manifestation – une marche de la haine – dans une ville universitaire flamande. Cette année, c’est au tour d’Anvers. Il y a heureusement systématiquement une contre-manifestation beaucoup plus imposante, ce qui limite l’espace dont peut profiter l’extrême-droite pour manifester ses idées dans la rue. Cette manifestation annuelle contre le NSV constitue la plus grande mobilisation antifasciste du pays, et ce fut également le cas lorsque le Vlaams Belang était électoralement plus robuste. Ce n’est toutefois pas parce que le VB a perdu des plumes sur le plan électoral que le danger est passé ! Les protestations antifascistes restent nécessaires !

    Proposition de plateforme pour une contre-manifestation, par la campagne antifasciste flamande Blokbuster

    L’austérité, un terrain fertile pour l’extrême-droite

    Un rapport de la Croix-Rouge publié en octobre dernier a examiné les désastreuses conséquences de la politique européenne d’austérité. Pour pouvoir se nourrir, des millions d’Européens dépendent d’organisations caritatives. Le chômage des jeunes est en pleine explosion dans tous les pays et est actuellement de 24,4% dans la zone euro. Pas moins de 120 millions d’Européens vivent sous ou au niveau du seuil de pauvreté.

    Cette situation suscite angoisse et colère parmi la population, ce sur quoi tente de jouer l’extrême-droite en blâmant diverses minorités, et plus particulièrement les immigrés. Une organisation comme le parti néonazi grec Aube Dorée ne se contente pas de paroles, et plusieurs immigrés sont déjà décédés en Grèce du fait de ses actions. Des militants de gauche grecs ont aussi été victimes de cette violence fasciste, et le rappeur antifasciste Pavlos Fyssas a été assassiné en septembre dernier en raison de ses prises de position politiques. Dans les autres pays, les mesures d’austérité assurent que la montée en puissance de partis d’extrême-droite violents ne soit pas limitée à la Grèce.

    Les autorités locales participent à l’avalanche d’austérité

    Partout en Europe se développe un désert social en conséquence des mesures d’austérité. Les politiciens établis semblent ne pas pouvoir se réveiller, ils ne font que s’enfoncer plus encore dans la logique néolibérale. Tout au plus sont-ils pinaillent-ils entre eux sur le rythme que doit adopter cette politique de casse sociale. C’est ce à quoi nous assistons en Belgique également, y compris au niveau local depuis les élections communales de 2012. L’avalanche d’austérité est générale.

    Le collège échevinal anversois – sous direction N-VA – est aux premières loges de ce processus. La coalition au pouvoir à Anvers s’en ait déjà durement prise aux secteurs culturel et social : les CPAS ont vu leur budget raboté de 8,6 millions d’euros et les soins de santé de 2,75 millions. Au moment où l’impact de la crise se fait douloureusement sentir et que le taux de pauvreté augmente, ces mesures sont synonymes de catastrophe sociale. Parallèlement, le collège échevinal adopte une rhétorique de division, illustrée par les propos de Liesbeth Homans (bras droit de Bart De Wever) pour qui le racisme n’est qu’une excuse utilisée par les immigrés pour justifier leurs échecs. Ce discours ouvre grand la porte à l’extrême-droite. La nouvelle percée du Front National en France constitue à ce titre un sérieux avertissement.

    Contre la répression, contre les SAC !

    La seule ‘‘réponse’’ des politiciens établis face aux problèmes sociaux causés par leur politique, c’est la répression, notamment avec les Sanctions Administratives Communales (SAC). A Gand, les mendiants s’en sont vu imposer pour avoir fait la manche. A Anvers, on peut en recevoir pour quasiment n’importe quoi, même un ouvrier communal en a reçu une dans le cadre de son travail. L’arbitraire est des plus total, elles peuvent être imposées pour avoir jeté un noyau de cerise à terre ou avoir mangé un sandwich sur les marches d’une église, tout dépend de l’endroit où l’on se trouve. Un moyen bien pratique pour renflouer les caisses communales…

    Ces amendes SAC menacent également nos droits démocratiques en ouvrant la voie à la criminalisation de toute forme de protestation. Ainsi, à Anvers, des participants à une action de protestation contre Monsanto se sont vus infliger de telles amendes. Des campagnes comme StopSAC du côté francophone et TegenGAS en Flandre sont bien nécessaires.

    Ne laissons aucun espace à l’extrême-droite : NON au NSV !

    Le 30 novembre dernier, le NSV a organisé à Anvers un meeting en présence du président de Casa Pound, groupuscule italien se décrivant comme des ‘‘fascistes du 21e siècle’’. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que des fascistes italiens venaient rencontrer le NSV. Par le passé, le président du parti néonazi allemand NPD, Udo Voigt, et le négationniste britannique Nick Griffin ont également pu disposer d’une audience mobilisée par le NSV.

    Le NSV est l’organisation étudiante officieuse du Vlaams Belang, et s’en distingue par sa radicalité. Quand le porte-parole du VB Filip Dewinter a déclaré à la télévision qu’Aube Dorée n’est qu’une caricature, le président anversois du NSV a riposté avec une carte blanche où il qualifiait notamment le NPD allemand comme des ‘‘frères d’armes’’ du NSV. Laisser de l’espace au NSV ouvre la voie à l’importation des pratiques violentes d’Aube Dorée.

    Tout ce qui nous divise nous affaiblit !

    Ni la droite populiste ni l’extrême-droite n’ont de réponse face à la crise actuelle. Toute leur rhétorique de division ne sert qu’à rendre plus facile l’imposition de la politique d’austérité. Les véritables responsables – cette élite de nantis qui devient de plus en plus riche en dépit de la crise – n’ont rien à craindre de leur part.

    L’extrême-droite peut se construire sur base du mécontentement causé par la casse de nos conquêtes sociales. La lutte contre le fascisme et le racisme doit donc également s’attaquer à la logique d’austérité.

    Des emplois, pas de racisme !

    Faute d’une alternative crédible, certaines couches de la population peuvent se laisser séduire par les slogans populistes de l’extrême-droite. Avec le slogan ‘‘des emplois, pas de racisme’’, nous voulons souligner la nécessité d’une lutte unitaire pour une alternative qui réponde aux problèmes sociaux.

    • Pas de reconnaissance du cercle étudiant fasciste NSV à l’Université d’Anvers !
    • Non aux Sanctions Administratives Communales et à la criminalisation de la jeunesse !
    • Organisons l’opposition aux politiques antisociales !
    • Des emplois, pas de racisme ! Pour des emplois décents, des logements abordables et un enseignement gratuit pour tous !
  • 15 mars : manifestation contre les violences policières

    Place Fontainas, Bruxelles, 18h

    Dans le cadre de la Journée Internationale contre les brutalités policières, la Campagne Stop Répression de la JOC appelle à une manifestation unitaire contre les violences policières et l’impunité. Les faits d’actualités et les témoignages ne manquent pas pour dénoncer les nombreux abus de la police lors d’arrestations où d’opérations de maintien de l’ordre!

    Par la Campagne Stop Répression

    L’usage excessif de la force par une police de plus en plus militarisée, est un des outils de répression d’une politique toujours plus sécuritaire dans un climat d’austérité.

    Le durcissement des lois liberticides ou encore celle sur les Sanctions Administratives Communales servent le même objectif. Toutes ces formes de répression visent à faire taire les mouvements sociaux et leurs revendications ! La violence ne s’arrête pas aux mouvements sociaux.

    Dans les quartiers, on remplace la politique sociale par des mesures sécuritaires (caméras, toujours plus de policiers, amendes,…). Ces mesures alimentent le cycle de la violence.

    Face aux policiers qui insultent frappent et/ou abusent, le citoyen n’a aucun recours. Malgré les promesses d’ enquêtes, les victimes de violences policières se voient privées de la vérité et de la justice qui leur reviennent de droit. Souvent, elles se retrouvent elles-mêmes criminalisées et poursuivies.

    Les policiers restent à l’abri des poursuites et sont donc confortés dans l’idée que leur violence est légitime.

    Que font la justice et le comité P ? Qui nous protège de la police ?

    La Campagne Stop Répression de la JOC et les organisations signataires souhaitent dénoncer l’impunité dont la police bénéficie dans les dossiers de violences policières et le silence complice du monde judiciaire et politique.

    Nous manifesterons le samedi 15 mars 2014 contre la brutalité policière et toutes les répressions, ici et ailleurs !

    Premiers signataires:

    • MOC Bruxelles
    • CNAPD
    • Vie Feminine
    • Equipes Populaires
    • Atmospheres AMO
    • ProJeuneS
    • Parti Socialiste de Lutte (PSL/LSP)
    • Arc en ciel mons asbl
    • Maison de jeunes Cuesmes
    • Etudiants de Gauche Actifs (EGA/ALS)
    • CADTM belgique
    • Parti Communiste (PC)
    • CJC
    • Vonk/Revolution
    • Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE)
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