Tag: Liège

  • Liège. Meeting : ‘‘Quelle riposte des travailleurs et des pauvres contre l’impérialisme, les militaires et les forces religieuses réactionnaires ?’’

    Révolution et contre-révolution au Moyen Orient et en Afrique du Nord

    Fin 2010-début 2011, une vague révolutionnaire a été initiée à partir de Tunisie. Très vite, les dictateurs Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte ont été renversés tandis que les mobilisations de masse faisaient leur retour sur le devant de l’actualité, dans toute la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient mais également ailleurs, comme en Europe avec le mouvement des Indignés et les grèves générales contre l’austérité ou encore aux Etats-Unis avec le mouvement Occupy.

    Jeudi 5 septembre, 19h, salle “Philo 4” à l’ULg place du XX Août

    En Syrie, le soulèvement populaire contre le régime policier de Bachar el-Assad a très vite été dévié en une guerre civile, entre autres suite à l’intervention des monarchies semi-féodales d’Arabie Saoudite et du Qatar ainsi que des puissances impérialistes. Depuis lors, un flot incessant d’images sanglantes, de vidéos et de rapports de l’insupportable souffrance infligée aux masses syriennes a été diffusé dans le monde entier.

    En Tunisie et en Egypte, les commentateurs n’ont cessé durant toute l’année 2012 de parler de ‘‘l’hiver islamiste’’ qui a succédé aux premiers pas du mouvement révolutionnaire, mais cette année 2013 a vu des mobilisations de plusieurs millions de personnes contre les Frères Musulmans en Egypte et contre Enhada en Tunisie. En Egypte, plus de vingt millions de personnes étaient dans les rues mais, faute d’alternative politique, l’armée a instrumentalisé la colère populaire pour réaliser un coup d’Etat. En Tunisie, l’autorité du mouvement Enhada est en chute libre, le régime est à un cheveu de tomber, mais une partie de la gauche et des forces syndicales veut s’allier aux forces laïques issues de l’ancienne dictature dans la lutte contre l’Islam politique réactionnaire.

    Mais les mobilisations se poursuivent, et les masses apprennent de leur expérience et de l’école de la lutte.

    Comment éviter que l’énergie des masses ne soit dilapidée ? Comment renverser le système tout entier et non plus simplement le sommet de la pyramide ? C’est ce que nous vous proposons de venir discuter avec nous.

  • [1er mai] Reportage-photos de Liège

    Il a beaucoup été question ce premier mai de l’appel de la FGTB de Charleroi lancé l’an dernier et de ses suites. Aujourd’hui, et c’est historique, une régionale de la FGTB (Charleroi & Sud-hainaut) et une centrale de la CSC (celle des employés, la CNE) appellent à la construction d’une alternative de gauche contre la crise capitaliste en faisant notamment appel à l’unité des forces de la gauche radicale. Tout au long de la journée, et notamment lors de la petite manifestation organisée par le PTB et le Parti Communiste, nous avons diffusé plusieurs centaines de tracts avec le texte de l’appel de Charleroi et une explication du soutien du PSL à cet appel. Nous avons aussi vendu près de 140 exemplaires de notre journal, Lutte Socialiste, et récolté plus de 500 euros de soutien financier pour mener nos campagnes politiques.

    Par Nico

  • Liège : Manifestation contre l'austérité suite au rassemblement de la FGTB

    Hier, après le rassemblement organisé par la FGTB place Saint-Paul, un cortège spontanné de plusieurs centaines de personnes s’est constitué pour se rendre aux locaux du PS, un parti responsable de l’austérité et dont la fédération liégeoise a eu le culot de lancer un communiqué de presse soutenant la grève générale… contre la politique appliquée par le parti depuis des années ! Ensuite, la manifestation s’est rendue vers l’Hôtel de Ville où quelques prises de paroles ont eu lieu, notamment en solidarité avec les travailleurs d’ArcelorMittal.

    Par Mandy

  • Appel : Solidarité avec la résistance du peuple grec !

    La percée politique de Syriza et la perspective de nouvelles élections fait peur aux marchés financiers et aux dirigeants de l’Union Européenne. Mais pour nous c’est le début d’une alternative à la crise sans fin, en Grèce comme ailleurs en Europe!

    La gauche européenne se doit de soutenir Syriza et le peuple grec. La Troïka veut réduire le modèle social européen à néant et instaurer la dictature des marchés financiers au nom de « l’équilibre budgétaire », du « sauvetage de l’euro » ou de la « réduction de la dette ». C’est pourquoi nous disons: tous derrière le peuple grec et la campagne de Syriza afin d’imposer une première défaite à la Troïka! L’enjeu est important: soit la politique d’austérité permanente est rejetée par une majorité de la population grecque, soit la pauvreté et le chômage augmenteront encore davantage en Grèce comme ailleurs – non seulement au Portugal, en Espagne en Irlande mais aussi en Belgique. Et en même temps nous verrons nos droits sociaux attaqués les uns après les autres. Le phénomène des travailleurs pauvres qui s’étend en Allemagne va également se développer partout ailleurs.

    Pourtant, des alternatives existent comme l’illustre clairement la plateforme de Syriza: arrêt des mesures d’austérité incessantes qui asphyxient l’économie, annulation de la dette “illégitime” qui enrichit les spéculateurs tout en appauvrissant la société; réforme de la BCE et du secteur financier avec interdiction de spéculer sur les obligations d’état.

    Nous appelons à des actions de solidarité avec la résistance du peuple grec dans la semaine qui précède les nouvelles élections (17 juin) en nous invitons toutes les forces de gauche, du monde syndical et de la société civile à former ensemble un front européen de la solidarité et de la résistance. Nos destins et nos luttes sont liés. L’Europe démocratique, sociale et solidaire ne verra le jour que par notre mobilisation commune par-delà les frontières.

    Actions planifiées

    • Samedi 9 juin (Anvers, rassemblement Groenplaats à 14h),
    • Mercredi 13 juin (Bruxelles, manifestation à la Bourse à 18h),
    • Samedi 16 juin (Gand).

    Envoyez vos signatures à appelsyriza@gmail.com

    Signataires (5 juin 2012):

    • Ludo Abicht (philosophe),
    • Francis Bismans (économiste, Mouvement de Gauche),
    • Stephen Bouquin (sociologue, université d’Evry, Rood!),
    • Yannick Bovy (réalisateur, militant syndical et associatif),
    • Didier Brissa (formateur syndical, militant écosocialiste),
    • Erik Debruyn (porte-parole Rood!-de socialisten),
    • Filip De Bodt (Climaxi, cons. communal Leef! Herzele),
    • Jean-Claude Deroubaix (enseignant à l’Université de Mons, fonctionnaire parlementaire),
    • Anja Deschoemacker (Parti Socialiste de Lutte),
    • Bernard Diez (LCR),
    • Paul-Emile Dupret (juriste, Parlement européen, groupe GUE/NGL),
    • Pascal Durand (professeur à l’Université de Liège),
    • Jean-Claude Englebert (président Ecolo Foyer Forestois),
    • Pierre Eyben (VEGA),
    • Guy Fays (secr. régional FGTB Namur),
    • Vincenzo Franco (délégué Galzelco Tihange)
    • Cristina Gay (Une Autre Gauche),
    • Michèle Gilkinet (objectrice de Croissance, présidente du Grappe),
    • Corinne Gobin (politologue, Graid, ULB),
    • Eric Goeman (Attac Vlaanderen),
    • Amir Haberkorn (UPJB, stuurgroep Rood !),
    • Nancy Hardy (coordinatrice de l’Université populaire de la Province de Liège),
    • André Hoffman (prof. em., ancien député Dei Linke Luxembourg),
    • Michel Huysseune (politologue, VUB),
    • Voula Karamanidis,
    • Giorgos Karatsioubanis (représentant Syriza à Bruxelles, membre direction nationale Syriza),
    • Dimokritos Kavadias (politologue, VUB),
    • Michaël Lebrun (chercheur METICES, ULB),
    • Johan Leman (prof. KUL),
    • Fabienne Lentz (porte-parole Dei Linke, Luxembourg),
    • Herman Luyckx (ancien secr. BBTK-SETCA),
    • Isabelle Marchal (citoyenne à plein temps),
    • Francine Mestrum (Global Social Justice),
    • Jean-Pierre Michiels (porte-parole du Parti Communiste de Wallonie-Bruxelles),
    • Céline Moreau (coordinatrice FGTB jeunes),
    • Sven Naessens (délégué principal FGTB Total-Fina),
    • Dominique Nuydt (délégué SETCA, co-fondateur Mouvement de gauche),
    • Latifa Rafie (CPAS Forest),
    • Daniel Richard (secr. régional FGTB Verviers),
    • François Schreuer (VEGA, ULB),
    • Jean-Louis Siroux (sociologue UCL),
    • Guy Smedts (Parti Humaniste),
    • Jean-François Tamellini (chef de Cabinet des Métallos Wallonie-Bruxelles),
    • Robert Tangre (cons. communal FdG Courcelles),
    • Marie-Eve Tries (membre Mvt. Politique Objecteurs de Croissance),
    • Frie Van Camp (CGSP, Rood ! Brussel),
    • Fernand Vandenabeele (CGSP, enseignant retraité),
    • Jef Van der Aa (chercheur univ. Tilburg, Pays-Bas, SETCa transfrontaliers),
    • Bart Vandersteene (Links Socialistische Partij),
    • Alain Van Praet (délégué principal CSC-Transcom),
    • Jonas Van Vossole (doct. sciences politiques, Univ. Gand),
    • Freddy Visconti (délégué FGTB Aperam Chatelet),
    • Gerbrand Visser (Socialistsich Alternatief, pays-Bas),
    • Jean-Christophe Yu (réalisateur),
    • Bernard Wesphael (député régional Wallon, fondateur du Mouvement de Gauche).
  • Liège : solidarité avec les pompiers !

    Les différentes unités de pompiers de Liège ont montré leur colère à plusieurs reprises ces deux dernières semaines, devant les hôtels de villes de Liège et de Visé, dans les rues, mais aussi devant le lieu sinistré de la rue Léopold.

    Par Daphné (Liège)

    Le 30 janvier nous avons pu voir le ras le bol des travailleurs en Belgique, mais aussi des pompiers de Liège qui ont fonctionné au ralenti en solidarité avec les travailleurs. Soir de grève générale, mais aussi soir de conseil communal, après trois semaines d’actions, les pompiers ne voient toujours rien venir du côté des communes. Pendant que les conseillers communaux et le bourgmestre sont en pleine discussion, une trentaine de soldats du feu a décidé de prendre en otage le repas annuel de ceux-ci « Demeyer, on compte jusqu’à 100. Si tu n’es pas là, on mange tout ! »

    Tout ce que les pompiers veulent, c’est être entendus par le bourgmestre Une action symbolique, puisqu’ils n’ont décidé de n’entamer que quelques plats, ils veulent juste être entendus, pas couper le dialogue à jamais.

    Mais ce 4 février, ne voyant pas d’avancées majeures pour la profession, ce n’était plus les pompiers avec leurs outils de travail que nous avons pu voir au centre de Liège, mais leurs femmes et leurs mères. Elles aussi font part de leur ras le bol, elles en ont marre de voir leur mari et leurs enfants partir risquer leur vie tous les jours pour un salaire de misère et peu de reconnaissance des autorités. Elles veulent que le métier de pompier soit reconnu métier à risque mais veulent aussi qu’ils puissent profiter de locaux adaptés et non vétustes comme nombreux le sont à Liège.

    Les pompiers et leurs familles veulent non seulement une revalorisation salariale et des locaux adaptés mais veulent aussi avoir accès aux comptes de l’intercommunale. Il y a trop d’inégalités au niveau des différentes communes et cela n’est pas normal !

    Suite à ces actions, Serge Cappa (président de l’intercommunale) répond : «Les communes ont augmenté leur dotation de 3 à 4,5% et nous avons programmé des gros travaux pour mettre en conformité les bâtiments »

    Cela est toujours insuffisant pour les pompiers, ils ont décidé de continuer leurs actions tout en assurant la sécurité de la population. Nous devons donc nous attendre à de nouvelles démonstrations de colère de nos pompiers Liégeois dans les jours à venir.

    Les nouvelles mesures du gouvernement et la mauvaise volonté des communes concernant ce genre de profession démontrent qu’il est nécessaire de s’unir pour qu’enfin nous soyons TOUS entendus ! Le président de l’intercommunale Liégeoise présente son placebo pour calmer les esprits, nous ne devons pas nous arrêter de lutter pour des semblants de solutions !

  • Liège : Les pompiers en colère rendent leur prix du ''Liégeois de l'année''

    Pour la défense de nos droits syndicaux, pour un contrôle réel des travailleurs sur leur intercommunale

    Hier après-midi, place du Marché à Liège. Toutes sirènes hurlantes, les pompiers arrivent devant l’Hôtel de Ville, sautent des véhicules et allument un feu face l’Hôtel de Ville. A sa main, l’un d’entre eux détient ce prix reçu il y a deux ans, après que plusieurs d’entre eux aient risqué leur vie suite l’explosion de janvier 2010. A ce moment-là, les médias réservaient une place de choix l’héroïsme des soldats du feu. Comme nous l’explique un de ces travailleurs : ”quand les journalistes sont là, on peut compter sur les politiciens pour être présents, avec un beau sourire, mais pour résoudre nos problèmes, il n’y a plus d’accolades, plus de sourires, plus personne !”

    Peter, responsable de la communication pour le front commun syndical, nous explique rapidement la situation, alors que ses camarades s’affairent autour du feu. ”Il y a une bonne dizaine de jours, nous avons donné notre cahier de revendications. Nous contestons une mesure disciplinaire l’encontre d’un de nos camarades, nous exigeons d’améliorer le bien-être des pompiers travers la rénovation des bâtiments et l’amélioration de l’hygiène et, enfin, nous voulons une transparence réelle dans la gestion de l’intercommunale. On nous donne accès aux comptes de la société mais de façon très symbolique. En bref, nous ne savons rien avec précision, et c’est bien pratique pour la direction, afin de nous empêcher d’avoir des revendications salariales trop importantes par exemple.”

    Il poursuit: ”Nous n’avons constaté aucune avancée. Depuis le début, c’est le blocage de la part du président de l’intercommunale, Serge Cappa (bourgmestre PS de Beyne-Heusay) Pire, il nous a menacés de nous bloquer notre salaire fin du mois. Et nos droits syndicaux alors? Comme l’intercommunale bloque, nous allons mener des actions directement devant les bourgmestres lors des conseils communaux. Mais il faut bien savoir que si nous partons en actions ainsi, nous assurons tout de même la sécurité de la population. Ce ne sont pas nous les irresponsables.”

    Concernant la grève générale de ce lundi 30, il répond sans une hésitation. ”Bien entendu, nous serons en grève. C’est différent de l’action que nous menons aujourd’hui, mais il faut bien comprendre que dans les mesures du gouvernement, la pension des pompiers passe de 62 65 ans, pour des carrières dangereuses et très physiques. Alors oui, nous serons au côté des autres ce lundi.”

    Après quelques minutes, les pompiers s’invitent dans les locaux de l’Hôtel de Ville pour y rendre ce prix présenté comme une marque de respect pour leur courage, et qu’ils ressentent maintenant comme un bête coup de pub pour des politiciens hypocrites. Du côté de la population, par contre, le respect est bien réel, et la solidarité avec les soldats du feu est limpide. Applaudissements et sourires parcourent la petite foule, et des rires aussi, quand les pompiers éteignent le feu avec l’aide des enfants.

    Chacun comprend bien les risques qu’ils encourent pour la sureté de tous. Et puis, comme l’a dit une spectatrice de l’évènement d’un certain âge, en regardant la façade arrosée ; ”De toute façon, aujourd’hui, on a tous des raisons d’être en colère.”

    Photos d’Emilie Heck

    Un grand merci à Emilie et Marine, qui nous ont envoyés ces superbes photos.

    Photos de Marine Dufaux

  • [PHOTOS] Campement des Indignés à Liège

    Ce vendredi soir, sous une pluie fine, quelques tentes se sont dressées place Saint Lambert à Liège, en référence directe à la Puerta Del Sol et aux dizaines d’autres villes espagnoles dont les places sont occupées. Quelques centaines de personnes sont passées durant le week-end, et hier encore se trouvaient toujours une vingtaine de tentes et une bonne centaine de personnes pour participer au repas collectif et à l’Assemblée Générale qui a suivi.

    Par Nico

  • [PHOTOS] Rassemblement d’enseignants à Liège

    Aujourd’hui matin, entre 7h30 et 8h30, un rassemblement de profs en front commun syndical a eu lieu à Liège, boulevard d’Avroy, devant la statue de Charlemagne. Plus d’une centaine d’enseignants étaient présents. Dans les discussions que nous avons pu avoir avec les travailleurs, on sentait une grande impatience d’actions de plus grandes ampleurs, à la rentrée, dans la lignée de la journée de grève du 5 mai dernier, où la manifestation avait attiré plus de 5.000 personnes à Liège.

    Par Mandy

  • [PHOTOS] Enseignement : Journée de grève et manifestation en front commun syndical

    Ce jeudi, plus de 12.000 travailleurs du personnel enseignant ont défilé dans les rues de Liège. Tous les réseaux et tous les niveaux étaient appelés à manifester, et tous ont bien répondu à l’appel! Ils revendiquaient des avancées en matière de salaire, de fin de carrière et de conditions de travail. Il faut maintenant maintenir la pression, et construire le mouvement avec un plan d’action offensif. La mobilisation d’aujourd’hui ne doit être qu’un premier pas!

    Le PSL était présent, avec également des étudiants du secondaire des Etudiants de Gauche Actifs. Nous avons pu compter sur un très bon écho à nos idées, et avons par exemple vendu 76 exemplaires de notre mensuel ”Lutte Socialiste”.

    Par Nico

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