Tag: Joe Higgins

  • Solidarité internationale avec nos camarades en Sri Lanka

    Sri Lanka: L’USP après le tsunami

    Le United Socialist Party, au Sri Lanka, est intervenu très rapidement quand le pays était touché par le tsunami. Dans l’Est, les camarades sont intervenus à Pottuvil pour aller vers des régions plus isolées, ce qui a permis de sauver des dizaines de familles. Un groupe de camarades s’est aussi rendu dans la région tamoule pour prodiguer de l’aide et avoir plus d’informations sur la situation. Le groupe de nos camarades était le premier à atteindre le village de pécheurs de Mullathivu qui est totalement ravagé, il n’y avait plus de signe de vie. Parmi les sympathisants de l’USP il y a bon nombre de victimes et de disparus. En tout, 86 sympathisants sont portés disparus à ce jour. L’USP est autant actif sur le plan de l’organisation d’un soutien direct et de l’aide d’urgence que sur la mise sur pied d’une campagne politique pour donner une perspective.

    Campagne de solidarité en pleine vigueur

    Immédiatement après le désastre en Asie de Sud-Est les camarades du CIO ont organisé la solidarité. Dès les premiers jours, Joe Higgins, député du Socialist Party au parlement de Dublin, a fait parvenir un paquet de tablettes de purification d’eau aux camarades du Sri Lanka. Dans des écoles, les entreprises,… de l’argent a été récolté pour aider nos camarades au Sri Lanka. En Autriche, les camarades ont pu envoyer rapidement des denrées de première nécessité aux camarades du Sri Lanka, par l’intermédiaire de travailleurs du personnel de navigation aérienne avec qui ils avaient tissé des liens lors des actions de grève de 2004. Un lycéen de Hambourg a récolté plus que 400 € sur son école et au congrès d’Elevkampanjen, en Suède, 2.500 € ont été récoltés. En Belgique le MAS/LSP a déjà rassemblé plus de 1.000 € qui iront entièrement à l’USP.

  • Soutenez le Parti Socialiste Unifié (USP) au Sri Lanka

    Le MAS et le CIO (Comité pour une Internationale Ouvrière – notre organisation internationale) ont été soulagés d’apprendre qu’il n’y a pas eu de morts parmi les membres de notre organisation dans la région. Mais ceux-ci ont encore besoin d’aide. C’est pourquoi nous organisons une solidarité concrète pour les camarades qui sont sans abri ou blessés.

    Le tsunami a touché une région du Sri Lanka où vivent et travaillent beaucoup de nos membres. Le camarade Piyatilake, membre de la direction à Galle, a été porté disparu pendant plusieurs jours et nous avons craint le pire. Son lieu de travail près d’une station de bus a été entièrement détruit et deux personnes qui travaillaient avec lui sont décédées. Le camarade lui-même a été retrouvé dans un hôpital, grièvement blessé. Depuis lors, il est rentré chez lui pour se rétablir.

    Plus de 25 membres de l’USP et leurs familles dans le sud et l‘est de l’île sont sans abri. La plupart résident temporairement dans des camps d’accueil où il y a un besoin urgent en eau, en nourriture, en vêtements et en médicaments. Beaucoup de membres du parti ont perdu des membres de leur famille proche. Presque tous les camarades manquent d’eau potable et il y a une menace de diarrhée et d’autres maladies dans les régions touchées.

    Nous lançons un appel pour aider nos camarades de l’USP. Le parti lui-même organise la protection de ses membres et de ses sympathisants sur l’île. Nous voulons envoyer du matériel pour épurer l’eau et des médicaments au Sri Lanka. Nous voulons aussi leur faire parvenir le plus vite possible des vêtements, de la nourriture et du matériel pour construire des abris.

    Bien que l’USP s’occupe prioritairement d’organiser la survie de ses membres, le parti veut aussi apporter le plus vite possible une réponse politique avec des affiches, des tracts,…. Une plateforme de revendications va être rédigée pour indiquer comment réagir à la crise.

    Pour une reconstruction complète et rapide, il y a un besoin urgent de moyens. Pendant des années, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ont mis la population locale au pain sec avec leurs diktats néo-libéraux. Toutes les dettes extérieures du pays doivent immédiatement être supprimées et pas seulement postposées. Pour une solution durable aux problèmes des travailleurs et des pauvres au Sri Lanka, une transformation socialiste de la société est nécessaire. Nous voulons apporter notre soutien aux membres de l’USP à un moment où ils en ont grand besoin.

    Un premier chargement de tablettes d’épuration d’eau est déjà parti pour le Sri Lanka. Il a été payé par notre député irlandais Joe Higgins et a coûté quelque 400 euros. Même avec des montants relativement modestes comme celui-là, nous pouvons apporter une contribution très importante pour pourvoir aux besoins les plus urgents de l’USP au Sri Lanka.

    Des contributions financières peuvent être versées de plusieurs façons :

    > Online via le site www.socialistworld.net du CWI (pour ceux qui disposent d’une carte de crédit (Visa ou autres). Ecrivez en communication : « Campaign Sri Lanka ».

    > En effectuant un virement sur le compte 001-2260393-78 du MAS avec la mention « Sri Lanka ».

    Tous les montants seront intégralement utilisés pour une aide concrète et directe au Sri Lanka. N’hésitez pas à vous montrer solidaire.

  • Campagne pour les élections européennes

    Campagne pour les élections européennes

    Pour déposer notre liste aux élections européennes, nous devons récolter 5.000 signatures du côté francophone et autant du côté néerlandophone. Au moment d’écrire cet article, nous avons atteint nos objectifs. Maintenant nous commencerons la validation des parrainages.

    Vincent Devaux

    Nos camarades découvrent dans cette campagne, par le biais de témoignages, tous les soucis et problèmes quotidiens causés par une société capitaliste incapable de résoudre ses propres contradictions. Les réactions varient beaucoup selon le lieu de récolte. Dans les centres urbains commerciaux des réflexions autour de thèmes comme «de toute manière je n’irais pas voter» ou des réactions de dégoût par apport à la vie politique sont très courantes. C’est le résultat de la politique asociale menée par tous les partis traditionnels, y compris par les sociaux-démo-crates. A travers ces réflexions, il faut craindre une avancée électorale de l’extrêmedroite.

    Des remarques polies dans le genre «C’est très gentil mais je n’ai vraiment pas le temps» traduisent pour certains un complet désintérêt de la politique et pour d’autre le rythme de vie trépidant que leur impose la société. Il ne faut pas pour autant en conclure une indifférence, bien au contraire. Sur les bureaux de chômage nous avons régulièrement de bonnes discussions et des travailleurs se proposent pour nous aider, pour parler de nous dans leur entourage,…Dans les quar-tiers, les sujets abordés concernent très souvent l’emploi et le logement. Les gens accueillent nos idées et les luttes que nous menons avec beaucoup de sympathie. Certains ont entendu parler de notre campagne après que l’on ait fait du porteàporte dans les quartiers: ils nous téléphonent pour nous demander des formulaires et des détails sur la campagne. Parfois ils nous connaissent de très loin… comme cette personne qui est entrée en contact avec nous à un bureau de chômage à Liège car elle connaissait les campagnes menées par Joe Higgins, notre parlementaire en Irlande. Le but de cette campagne est prioritairement de renforcer nos sections et d’en créer de nouvelles. Nous sommes sur la bonne voie. Depuis janvier une vingtaine de nouveaux membres nous ont rejoints.

    Vous pouvez vous aussi nous aider dans la campagne. N’hésitez-pas à nous contacter (au 02/ 345.61.81 ou info@socialisme.be) si vous vouleznous aider dans la campagne: inviter un camarade du MAS pour une discussion avec des amis, diffuser des tracts, coller des affiches, mettre une affiche à votre fenêtre.

    La récolte des formulaires n’est qu’une des conditions à laquelle nous devons répondre pour les élections, car il nous faut également financer la campagne. Nous nous sommes fixé un objectif de 8.000 euros, cet argent nous servira à payer les tracts, les affiches,… sans lesquels nous ne pouvons pas faire connaître nos idées. Vous pouvez nous y aider en versant une petite contribution au numéro 001-2260393-78.

  • Pourquoi le MAS-LSP se présente aux élections du 13 juin

    Pourquoi le MAS-LSP se présente aux élections du 13 juin

    LES LICENCIEMENTS chez Ford Genk, Sobelair, Cockerill,… et dans une série d’entreprises de moindre importance: tous ces chiffres signifient autant de drames sociaux. Les familles qui ne peuvent plus rembourser leurs crédits hypothécaires, les factures qui s’accumulent, les projets de vacances qui tombent à l’eau,…

    Peter Delsing

    L’incertitude d’un système en crise pèse de plus en plus lourd sur une frange croissante de la population laborieuse. Les jeunes réalisent qu’on les jette dans une épouvantable société de compétition qui n’aura rien de commun avec «l’âge d’or» des années 50 et 60 qu’ont connues leurs aînés.

    Comment les travailleurs et les jeunes peuvent-ils résister à un capitalisme caractérisé par un chômage de masse, aux attaques contre les acquis sociaux et aux guerres comme celle de Bush en Irak? Les partis ne sont-ils pas corrompus par définition? Quel sens cela a-t-il de voter si les grands partis mènent tous la même politique de démolition sociale?

    Un vrai parti, pas une machine électorale

    Le MAS-LSP n’est pas un parti comme les autres. Nos membres n’ont rien de commun avec ces carriéristes qui monnayent leur loyauté contre un poste grassement rémunéré. Nos membres luttent sur leur lieu de travail, dans leur école, leur université ou leur quartier aux côtés des autres travailleurs et des autres jeunes. Nous ne voulons pas d’avantages pour nous-mêmes, mais lutter pour les intérêts de toute la classe des travailleurs. Les chômeurs exclus par la crise capitaliste en font pleinement partie.

    A Gand, nous avons organisé la campagne «Stop à la démolition» contre l’expropriation de dizaines d’habitants du quartier Brugse Poort au nom d’un projet environnemental de prestige. A Bruxelles, les Etudiants de Gauche Actifs se sont fort impliqués dans les actions de solidarité avec les réfugiés iraniens à l’ULB. Ils y ont mis en avant un programme qui faisait le lien avec les attaques contre les emplois et la sécurité sociale des travailleurs belges. Le capitalisme mène à des catastrophes sociales au niveau mondial, nous devons également le combattre au niveau mondial. C’est pourquoi le MAS-LSP fait partie du Comité pour une Internationale ouvrière (CIO), une organisation socialiste internationale avec des sections dans plus de 30 pays.

    Lors des actions contre les licenciements à Ford Genk, nous avons fait des propositions concrètes pour gagner la lutte: des grèves de solidarité dans le secteur, une manifestation nationale pour l’emploi, la réduction du temps de travail avec embauche compensatoire sans perte de salaire, la nationalisation des entreprises qui menacent de licencier. Ce sont nos besoins qui comptent, pas les profits des grandes entreprises. Lors de la manifestation des travailleurs de Cockerill il y a quelques mois, notre revendication d’une nationalisation de l’entreprise sous le contrôle des travailleurs était bien accueillie.

    Les jeunes nous connaissent par les campagnes Blokbuster et Résistance Internationale. Blokbuster ne se contente pas de s’en prendre au Vlaams Blok. Nous avons argumenté que tout ce qui divisait les travailleurs et les jeunes les affaiblissait face aux patrons et au gouvernement.

    Une opposition active dans les syndicats et dans les quartiers est nécessaire, et non pas les paroles hypocrites de l’extrème-droite?

    Les dernières années ont vu le MAS-LSP participer à des tentatives de construire une gauche combative dans les syndicats, avec le Mouvement pour le Renouveau syndical (MRS) autour de Roberto D’Orazio et le Mouvement pour la Démocratie syndicale (MPDS). Le 19 octobre 2001, nous avons, avec notre campagne Résistance Internationale, fait descendre dans la rue 2500 lycéens et étudiants contre le sommet européen de Gand.

    Les élus de notre courant, comme Joe Higgins (député du CIO au parlement irlandais), ne reçoivent que le salaire moyen d’un travailleur et donnent le reste au parti, à des campagnes dans les quartiers, etc. Joe Higgins est connu en Irlande comme «le politicien qui n’est pas à vendre». Nous voulons que les élus soient révocables à tout moment au cas où ils ne respecteraient pas leurs promesses. Cela vaut pour notre parti également. Le MAS-LSP n’est pas une machine électorale, mais un groupe de travailleurs et de jeunes qui, tous ensemble, discutent un programme, le testent dans la pratique et l’affinent si nécessaire. Nous voulons construire un mouvement de masse pour mener la lutte pour une société socialiste où la production sera planifiée et gérée collectivement par des conseils démocratiquement élus dans les entreprises et les quartiers.

    Le MAS-LSP et les élections

    Les mois de février et de mars verront nos membres battre le pavé pour s’efforcer de récolter le nombre de signatures requis pour pouvoir participer aux élections du 13 juin. Nous voulons présenter des listes pour les élections européennes dans les collèges flamand et francophone. Nous ne sommes pas sûrs d’y arriver du côté francophone. En Flandre orientale, nous présenterons une liste pour les élections régionales. Le but premier de cette campagne n’est pas de récolter beaucoup de voix; notre parti n’est pas encore assez connu pour cela. La lutte de classes en Belgique – la lutte des travailleurs et des jeunes – n’est pas encore assez développée pour que les marxistes puissent faire une percée aux élections.

    Tout comme lors des élections du 18 mai 2003, cette campagne est pour nous une campagne de renforcement: nous voulons convaincre de nouvelles personnes d’adhérer, mettre sur pied de nouvelles sections, récolter de l’argent pour la construction de notre parti, nous faire connaître plus largement,…

    Un nouveau parti des travailleurs

    Vu la transformation progressive, bien qu’à des rythmes différents, du SP.A et du PS en partis bourgeois, le MAS-LSP appelle depuis 1995 à la formation d’un «nouveau parti large des travailleurs», un instrument capable de rassembler des dizaines de milliers de jeunes et de travailleurs pour faire reculer les privatisations, les attaques contre les conditions de travail, la sécurité sociale, l’enseignement,… Nous ne nous considérons pas nous-mêmes comme ce nouveau parti des travailleurs. Il surgira de luttes politiques et sociales importantes. Cette lutte mènera à la conclusion que nous avons besoin de notre propre instrument politique. Le MAS-LSP y interviendrait comme une tendance socialiste révolutionnaire avec son propre programme. Avec le CIO, nous voulons construire à terme un parti révolutionnaire de masse au niveau mondial.

    A la fin des années 90, le MAS-LSP a mené campagne pour des alliances de gauche. Une telle initiative aurait pu, en attendant la création d’un nouveau parti des travailleurs, combler partiellement le vide à gauche (à la gauche du PS et d’Ecolo). Notre initiative n’a cependant reçu que peu de répondant: une liste unitaire Leef à Gand et des listes ouvertes du PC à Bruxelles, à Liège et dans le Hainaut.

    En tant que seule organisation non stalinienne de la gauche radicale à se présenter aux élections du 18 mai, nous avions présenté un programme clairement socialiste. Nous voulons relever le même défi d’ici le 13 juin 2004. Dans le cadre des violentes secousses que la crise capitaliste va provoquer – à commencer par une vague de mesures d’austérité après le 13 juin – nous voulons nous faire connaître le plus largement possible avec un programme clairement socialiste pour gagner à notre alternative de gauche les travailleurs et les jeunes les plus combatifs. Rejoignez-nous!

  • Campagne contre la Bin tax : la lutte de masse s’amplifie et secoue le pouvoir

    Le Socialist Party a mené dans les années 1990 une campagne victorieuse qui obligea le gouvernement irlandais à annuler une taxe sur l’eau. De la même manière, il lutte depuis plusieurs années pour construire, avec d’autres organisations mais surtout avec les habitants des quartiers une campagne similaire sur la Bin Tax (taxe supplémentaire sur les déchets ménagers).

    Marie-José Douet

    "Fiers, sans regrets, combatifs , et encore plus déterminés à continuer la lutte."

    Ce sont les premières paroles de nos camarades, élus du Socialist Party, Clare Daly conseillère municipale de Dublin et Joe Higgins, député à l’assemblée irlandaise (Dail) à leur sortie de prison le 18 octobre.

    Ils avaient été condamnés à 1 mois de prison. Leur crime ? Défendre les pauvres et les travailleurs dans leur combat contre la taxe spéciale sur les ordures ménagères (BinTax). Comme l’a dit Clare avant d’entrer en prison (refusant la proposition de faire des excuses pour échapper à cette sentence) : "C’est notre mandat, nous avons été élus pour défendre les travailleurs qui refusent cette taxe ! "

    Nos camarades ont été rejoints en prison par plus d’une dizaine de militants de la campagne, très souvent des habitants des quartiers, grands-mères, jeunes, chômeurs. Tous avaient refusé de payer la taxe, donc de voir leur poubelle non ramassées. Tous ont refusé à leur procès de s’incliner devant l’injonction qui leur était faite de s’excuser et de jurer de ne pas reprendre toute activité liée à la campagne. Lisa, une jeune femme a été enfermée avec son bébé qu’elle allaitait !

    Pas une taxe écologique mais une double taxe !

    Le gouvernement justifie cette deuxième taxe sur les déchets pour des motifs écologiques mais 98% de la pollution ne provient pas des déchets ménagers !

    Pendant les années 1990, l’économie irlandaise a connu un boom important mais la crise économique mondiale touche aussi le capitalisme irlandais. L’écart entre les riches et les pauvres en Irlande du Sud est le deuxième plus élevé dans les pays de l’OCDE juste derrière les Etats-Unis. Alors tout est bon pour faire payer aux pauvres la crise qui s’accentue dans le pays. Et la Bin Tax est une mesure transitoire avant de privatiser les services communaux, restrictions budgétaires publiques obligent !

    La solidarité s’organise et la mobilisation grandit.

    Dès l’arrestation de nos camarades et des militants de la campagne, la solidarité a grandi. Une manifestation de 5000 personnes a eu lieu à Dublin le 11 octobre du centre de la ville jusqu’à la prison de Mountjoy. De nombreux syndicalistes y participaient. Car en décembre, des coupes budgétaires vont être votées à Dublin avec des licenciements à la clé. Les 14 et 15 octobre, les militants ont bloqué 7 dépôts de camions poubelles malgré l’intimidation des conseils municipaux et la répression policière. 90% du service poubelle de Dublin était fermé. En même temps, la solidarité internationale s’organise. De nombreux syndicalistes et élus d’Irlande et du monde entier (Suède, Écosse, France, Sri Lanka…) envoient des messages de soutien et demandent l’abolition de la Bin Tax. Des rassemblements devant les ambassades ont ainsi eu lieu à Bruxelles, à Londres, Lagos…

    Alliance des comités et des éboueurs

    Le pouvoir ignore cette mobilisation et multiplie les provocations. Il se moque du problème d’hygiène posé par le tri sélectif des déchets et envoie une entreprise privée ramasser les poubelles à Dublin sud si les habitants paient 100 euros ! La colère est immense chez les résidents. Le 27 octobre, 5 nouveaux blocages de dépôts ont lieu. Malgré plusieurs charges policières, les piquets tiennent, des éboueurs refusent de sortir les camions et quand les piquets sont levés, ils applaudissent les militants anti-BinTax ! En même temps, un tract à leur adresse est distribué expliquant ce que seraient leurs conditions de travail sous contrat privé, l’absence de droit syndicaux. Le soutien actif des éboueurs est de plus en plus important.

    La campagne a obligé les conseils municipaux à faire ramasser toutes les poubelles. Mais 20 personnes peuvent aller en procès dans les jours qui viennent. Si la détermination des militants et des éboueurs est grande, il est temps que les centrales syndicales se mobilisent. Ce mouvement peut être le début d’un mouvement social qui comprend les luttes contre la privatisation de la Poste, des transports en commun, de la compagnie aérienne et ouvrir une crise politique majeure. Joe et Clare ont été emprisonnés, alors que les élus les plus impliqués dans les affaires de corruption l’an dernier ne sont toujours pas passés devant le tribunal.

    Nos camarades élus, toujours dans les luttes de Dublin, maintiennent aussi la pression dans les conseils municipaux ou au parlement. Nous construisons cette lutte pour qu’elle soit victorieuse, avec d’autres militants organisés ou non bien sûr, tout en avançant toujours notre analyse du capitalisme et notre combat pour le socialisme.

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