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Tag: Irlande
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Une vague de colère déferle sur l’Irlande suite à un nouveau féminicide

Une vague sans précédent de chagrin et de colère s’est emparée du pays après le meurtre d’Ashling Murphy, 23 ans, à Tullamore. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à d’innombrables veillées dans toutes les villes et tous les villages d’Irlande, du Nord et du Sud, et les communautés irlandaises de Londres, de New York et d’Australie ont également participé à de grandes actions.
Par Keishia Taylor, Militante du Socialist Party irlandais et de ROSA
Le mercredi 12 janvier, Ashling est partie courir et a été assassinée en plein jour lors d’une attaque brutale par un inconnu. Il s’agit du premier féminicide de l’année 2022 dans l’État irlandais. Enseignante à l’école primaire, musicienne de trad et athlète de talent, Ashling était très aimée de sa communauté. Le message #Shewasgoingforarun a été massivement relayé sur les réseaux sociaux, soulignant que, comme Sarah Everard, elle avait fait tout ce qu’il fallait pour rester en sécurité, mais que cela n’a pas suffit.
Le sentiment qui prévaut est un rejet catégorique de la culpabilisation des victimes. Quand la jeune ministre Josepha Madigan (Fine Gael) a proposé d’utiliser des sifflet d’alerte et des applications de sécurité, quand le député réactionnaire Michael Healy-Rae a proposé de légaliser le port de la bombe lacrymogène, ils n’ont fait que susciter dérision et indignation. Les femmes et les membres de la classe travailleuses s’accordent à dire que peu importe ce qu’elle fait ou pourrait faire, aucune femme ou personne au genre non conforme ne mérite de souffrir de la violence des hommes.
Un moment décisif
Vendredi, des dizaines de milliers de femmes et de jeunes, mais aussi d’hommes et de personnes âgées, ont envahi les rues pour assister à des veillées en l’honneur d’Ashling. Ces veillées ont été organisées par des groupes de femmes, des clubs sportifs, des groupes communautaires, des campagnes féministes et antiracistes, et tous les types de groupes imaginables à travers le pays pour exprimer leur solidarité avec les proches et la communauté d’Ashling Murphy, ainsi qu’avec toutes les victimes d’abus et de traumatismes liés au genre, y compris la forme la plus courante, celle de la violence entre partenaires intimes. Environ 5.000 personnes se sont rassemblées au Dáil (Parlement) vendredi et plusieurs milliers ont rempli le Tullamore Town Park en larmes, en s’embrassant, avec des bougies, des fleurs et des pancartes faites maison. Des musiciens traditionnels ont joué les morceaux préférés d’Ashling tandis que la foule se tenait en silence. Derrière la douleur et le chagrin se cachait un profond courant de colère et le désir d’agir pour mettre fin à la violence masculine qui a volé la vie de 244 femmes en Irlande depuis 1996 et causé une souffrance incommensurable à d’innombrables autres.
Cette manifestation de solidarité sans précédent marque un tournant. Elle n’est pas sans rappeler la réaction à la mort de Savita Halappanavar en 2012 contre l’interdiction constitutionnelle de l’avortement, qui a été abrogée en 2018 après des années de lutte suscitées par sa mort. Les manifestations “Je la crois” et “ceci n’est pas un consentement” en 2018 ont été des moments importants dans la contestation de la violence sexiste et de la culpabilisation des victimes en Irlande, mais le meurtre d’Ashling a fait éclater un barrage. Le refus des femmes et des personnes non conformes au genre d’accepter de vivre dans la peur, de modifier leur comportement pour éviter la violence ou d’être obligées de rechercher désespérément l’aide de services sous-financés se reflète désormais plus largement dans toute la société.
Aujourd’hui, comme en 2018, ROSA – Socialist Feminist Movement et Ruth Coppinger, ancienne députée du Socialist Party et syndicaliste enseignante, ont agi rapidement pour appeler des actions à Dublin, Belfast, Cork et Limerick afin de fournir une arène pour exprimer l’angoisse ressentie par tant de personnes, et pour canaliser cette colère en action. Des membres de ROSA, des syndicalistes, des femmes et des activistes non-binaires et bien d’autres ont parlé de leur tristesse, de leurs expériences de la violence masculine et de la nécessité d’un changement culturel et sociétal généralisé sur la question de la misogynie et de la violence de genre. Lorsque les personnes à la tribune ont déclaré que nous étions solidaires contre toutes les formes de sexisme, de racisme et de transphobie, elles ont été accueillies par des applaudissements unanimes. Les milliers de personnes présentes ont convenu que nous devons agir maintenant pour que le “plus jamais ça” devienne une réalité.
Faire du “plus jamais ça” une réalité
Qu’il s’agisse de violence entre partenaires ou d’agressions verbales lorsque nous nous promenons, courons ou faisons du vélo, de harcèlement en ligne et d’agressions basées sur l’image ou encore de violences sexuelles, nous devons faire sortir ce problème de l’ombre en descendant dans la rue. Nous devons manifester explicitement notre solidarité avec toutes les victimes de fémicides pour dire que plus aucune vie ne peut être prise, ainsi qu’avec toutes les survivantes d’abus et de violence machistes, toutes les victimes de l’État, pour demander que cela ne se reproduise plus jamais.
Afin de remettre réellement en question la violence fondée sur le genre, nous devons exploiter l’incroyable élan dont nous sommes témoins dans toute l’Irlande et le canaliser dans un mouvement durable, organisé dans chaque communauté, école, collège et lieu de travail. C’est ce qu’il faut pour mettre en œuvre le type de changement systémique et culturel fondamental nécessaire pour remettre en question toutes les façons dont le sexisme, la misogynie et la LGBTQ-phobie se reproduisent.
Il y a dix ans, après la mort de Savita, un vaste mouvement a dit “plus jamais ça” et a juré qu’une telle mort ne se reproduirait jamais. Nous voulons la même chose maintenant – le seul héritage qui convienne à Ashling.
Prochaines étapes :
– De nouvelles manifestations de solidarité, marquant une semaine après le meurtre d’Ashling, auront lieu dans tout le pays à 16 heures, le mercredi 19 janvier.– La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes doit devenir un point central – des protestations, des manifestations et une grève collective des étudiants (du secondaire et du supérieur) et des travailleur.euse.s, voilà ce qui devrait être discuté et construit dès maintenant.
– Le mouvement féministe socialiste ROSA organise une assemblée en ligne à 19 heures, le jeudi 20 janvier, pour lancer une campagne en faveur d’une grande conférence de syndicalistes, de syndicats, d’organisations de femmes et d’organisations LGBTQ, d’organisations de gens du voyage et d’organisations antiracistes, de campagnes communautaires et autres, afin de lancer un mouvement social massif pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, avec des actions lors de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Les revendications qu’une telle conférence et un tel mouvement devraient discuter d’adopter :
– Une action d’urgence est nécessaire maintenant contre la pandémie de violence sexiste – un triplement immédiat des fonds pour les organisations de première ligne contre la violence domestique et sexuelle. Un investissement majeur dans des services de santé mentale gratuits, accessibles et de qualité.– Une enquête publique sur l’annulation de milliers d’appels 999 par la Gardaí (police) et sur le sexisme, le racisme et les préjugés contre la classe ouvrière dans tout le système juridique.
– La fin de la culpabilisation des victimes et des mythes sur le viol dans les tribunaux. Une éducation qui défie le sexisme et la violence basée sur le genre, qui traite du consentement et qui est inclusive envers les personnes LGBTQ+.
– La fin de l’éducation sexiste et du contrôle religieux des écoles. Séparer l’Église et l’État – retirer l’influence de l’Église de tous les organismes et institutions publics, y compris tous les services d’éducation et de santé.
– Un programme de construction de logements d’urgence pour construire des dizaines de milliers de logements publics sur des terrains publics afin de mettre fin à la crise du logement, qui piège les femmes dans des relations abusives.
Le Socialist Party, ses membres et les membres de ROSA s’engagent à construire un mouvement féministe socialiste qui unit les exploités et les opprimés de ce monde. Grâce à cette vision du pouvoir qu’une lutte unie de la classe ouvrière, multigenre et au-delà de la couleur de peau, peut apporter en frappant au cœur du système d’oppression et d’exploitation, cela offre le potentiel d’un changement systématique pour l’humanité et la planète.
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Irlande : Une colère naissante alors que la crise du logement s’aggrave

Le jeudi 5 décembre, à la mi-journée, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Dublin pour exiger des mesures qui s’en prennent à la crise du logement. Des gens de la classe ouvrière de toute la ville et d’ailleurs, dont beaucoup ont été directement touchés par le sans-abrisme à un moment donné de leur vie, ont manifesté en amenant avec eux leurs familles et leurs proches. Ailleurs dans le pays, en tous endroits, des centaines de personnes se sont réunies dans des manifestations de solidarité.
Par Katia Hancke, Socialist Party (CIO – Irlande)
Il ne s’agissait pas d’une manifestation traditionnelle bien organisée avec des points de départ et d’arrivée clairs, où les gens se promènent tranquillement dans les rues d’un côté à l’autre du parcours. Il s’agissait d’une véritable vague de colère crue, un “j’accuse” crié par des milliers de personnes envers un gouvernement qui s’en fiche, un aperçu des choses à venir. On parlait partout de la nécessité d’un nouveau mouvement social similaire a celui qui a vaincu la taxe sur l’eau. Partout on soulignait avec détermination que cela ne pouvait être que le début d’un projet plus vaste. Un projet non pas dirigé par des ONG ou des groupes caritatifs bien intentionnés, mais par ceux qui sont le plus directement touchés : les travailleurs de tout le pays.
Avant cette date, le ministre du Logement Eoghan Murphy avait déjà connu quelques journées riches en événements. Cet éminent membre du parti de droite Fine Gael, qui peine à cacher sa condescendance, avait été la cible d’une Motion de défiance. En essayant de sauver sa peau, il s’est vanté au Parlement de l’efficacité de Rebuilding Ireland (Reconstruire l’Irlande), un projet bidon du gouvernement parmi d’autres, celui-ci étant consacré à la construction de logements. Il n’a pas hésité à déclarer que, selon lui, “les choses s’améliorent”.
Une crise qui va de mal en pis
En moyenne, les loyers sont supérieurs à 2.000 € par mois à Dublin. Les HAP (Housing Assistant Payments, aides publiques au loyer) versés aux propriétaires privés atteindront 1 milliard d’euros par an en 2020 ! L’âge moyen auquel les gens peuvent obtenir un prêt hypothécaire est de 39 ans. Le nombre officiel de sans-abri dans la capitale est de 10.514. Près de quatre mille enfants passeront Noël dans la rue. Mais le ministre responsable nous assure que tout va bien.
La réalité est toute autre : la politique du gouvernement vis-à-vis du logement est un échec total pour la majorité de la société. 1200 logements sociaux ont été construits durant la première moitié de l’année 2019, ce qui en représente environ 40 par municipalité en moyenne ! Ce refus des autorités de construire suffisamment de logements sociaux publics abordables conduit à une quasi-complète dépendance du programme de payement HAP aux propriétaires privés. Des familles qui, il y a une génération à peine, avaient un accès certain à un logement détenu par la municipalité sont maintenant poussés vers le marché locatif privé et dans l’insécurité de logement.
Parallèlement, la spéculation sur les maisons de la part des fonds vautours et des banques a rendu le prix d’une maison familiale moyenne si chère que les gens doivent travailler de 15 à 20 ans avant d’obtenir une hypothèque. Tout le monde reste plus longtemps à la merci du marché locatif privé, à moins de rester vivre chez ses parents jusqu’à la trentaine. Des travailleurs de tout âge sont maintenant directement touchés par la crise du logement. Des générations entassées dans des maisons devenues trop petites, des lits partagés, des logements surévalués et sans accès au transport en commun dans les banlieues : tout est de retour.
La soif de profit enrichit
Comment expliquer que cette situation se poursuit ? Eh bien, c’est qu’il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Les super-riches se frottent les mains de toute cette misère. Prenons l’exemple d’Ires Reit, un fonds vautour, c’est-à-dire une opportunité d’investissement sans visage pour les personnes les plus riches du monde. Ils représentent aujourd’hui le plus grand propriétaire de logements en Irlande, avec un “portefeuille” de 4.000 logements en pleine croissance. Il s’agit de l’un des moteurs de l’augmentation incessante des loyers à Dublin et au-delà. Ils en tirent des millions de bénéfices… et paient 0% d’impôt en Irlande !
BAM est une entreprise de construction internationale connue pour avoir surévalué le prix de la construction de l’Hôpital National des Enfants et de nombreux projets commandités par le gouvernement. D’une année à l’autre, leurs bénéfices ont grimpé en flèche. Les entreprises privées qui gèrent des centres de prise en charge directe ont reçu 72 millions de dollars de l’État rien qu’en 2018 : l’hébergement des réfugiés vulnérables est devenu une activité lucrative plutôt qu’un soutien humanitaire qui vise à les aider à s’intégrer dans leur nouveau foyer et à commencer une nouvelle vie.
La crise du logement jette des centaines de milliers de personnes dans une misère indescriptible, mais il s’agit d’une activité très rentable. Ce gouvernement a clairement indiqué de quel côté il est, et ce n’est pas du nôtre ! Il est que qu’attendre d’un parlement où plus d’un tiers des députés du Fianna Fáil et du Fine Gael sont propriétaires de voter pour des réductions de loyer ressemble beaucoup à demander aux dindes de voter pour Noël. Mais le problème est plus profond. Tout gouvernement dirigé par ces partis a prouvé que le révolutionnaire socialiste James Connolly avait raison lorsqu’il affirmait que “les gouvernements de la société capitaliste ne sont que des comités de riches qui gèrent les affaires de la classe capitaliste”. Mais les principaux partis dits d’opposition – le Sinn Féin, les Travaillistes, le parti vert et les Sociaux-démocrates – ont tous voté pour des accords pourris au niveau local. De nombreux terrains publics ont été bradés à des promoteurs privés.
Quelle est la solution ?
Il n’est pas difficile de trouver des solutions à la crise du logement : un programme de construction massif de logements publics sur des terrains publics pourrait fournir 100.000 logements en cinq ans pour une fraction seulement du coût actuel en vigueur dans le secteur privé. Faire en sorte que les grandes sociétés immobilières deviennent propriété publique démocratique, avec la participation des communautés locales, garantirait qu’aucun raccourci ne soit pris et que de nouvelles communautés viables soient construites avec une infrastructure appropriée. Cela mettrait également un terme à la hausse des prix et garantirait la sécurité de l’emploi, avec de bonnes conditions de travail et e bons salaires pour les travailleurs de la construction. D’importantes réductions des loyers et des plafonds de loyer pourraient être appliqués à l’échelle nationale pour maîtriser immédiatement la crise des loyers.
Pour mettre en œuvre de telles mesures, nous devons construire un mouvement social puissant. Le mouvement contre la taxe sur l’eau a démontré que si nous nous organisons, nous pouvons l’emporter. Des mobilisations de masse de la classe ouvrière et d’organisations locales peuvent exercer une pression énorme sur les pouvoirs en place.
La construction d’une alternative politique va de pair avec cette tâche. Une alternative politique qui n’accepte pas que les intérêts des profiteurs l’emportent sur ceux de la classe ouvrière. Une alternative politique qui pointe clairement vers le responsabilité du système capitaliste. Une alternative politique qui prône la solidarité et l’organisation de la classe ouvrière pour renverser un système qui ne fonctionne jamais pour nous.
Un mouvement de la classe ouvrière
Cela signifie également de réveiller les syndicats, ce géant endormi du pouvoir ouvrier. Si les syndicats mobilisaient leurs membres pour agir sur cette question, ils pourraient directement atteindre et organiser 750.000 travailleurs. Réveiller ce géant impliquer de construire un mouvement syndical contrôlé démocratiquement par la base capable de prendre les mesures nécessaires, y compris des grèves, pour s’assurer que cette crise soit immédiatement prise à bras-le-corps. Cela devrait être lié à la création d’un nouveau parti de la classe ouvrière reposant sur un programme de politiques socialistes qui rompent avec la logique du marché capitaliste où l’offre de logements dépend des profits et non de la satisfactions des besoins humains.
Une nouvelle mobilisation est prévue le samedi 11 janvier. Faisons en sorte que ce mouvement grandisse et grandisse sur la base de la solidarité entre toutes les personnes touchées – la classe ouvrière – afin que nous puissions construire ensemble le mouvement nécessaire pour supprimer le profit comme force motrice derrière l’accès au logement.
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Action de solidarité pour la reconnaissance syndicale des ambulanciers en Irlande

Ce 21 octobre, des actions ont lieu aux ambassades irlandaises de plusieurs villes européennes afin de soutenir le combat des ambulanciers irlandais pour la reconnaissance de leur syndicat. « Our union, our choice » (Notre syndicat, notre choix), tel est leur slogan, en référence claire au slogan féministe « My body, my choice » (mon corps, mon choix). En Belgique, une action a également eu lieu à Bruxelles, face aux locaux de la représentation permanente de l’Irlande auprès de l’Union européenne. L’équipe de sécurité y a été jusqu’à refuser de prendre notre lettre de solidarité et a appelé la police !
Cette action a été menée par des membres du PSL/LSP, la section belge du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), avec la présence de deux camarades d’Alternative Socialiste, section québécoise du CIO.
D’autre part, la section de la CGSP pour les Administrations locales et régionales (ALR) de Bruxelles, dont des ambulanciers sont également membres, a également fait preuve de solidarité en votant une motion de solidarité que vous trouverez en cliquant sur le lien suivant.

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Irlande : Une voix socialiste féministe pour les travailleurs, les femmes et la planète !

Le texte ci-dessous est une traduction du dépliant électoral de Rita Harrold, candidate de notre parti-frère irlandais (le Socialist Party, section irlandaise du Comité pour une Internationale Ouvrière), pour les élections européennes à venir.
Révoltons-nous ! Défendons les besoins publics, pas l’avidité du privé !
‘‘Les mouvements contre la taxe sur l’eau (une tentative de mettre fin à la gratuité de l’eau qui a été repoussée suite à un splendide mouvement de masse anti-austérité, NdT) et pour l’abrogation (du 8e amendement de la constitution, celui qui interdisait le droit à l’avortement et qui a été abrogé suite à une victoire obtenue par référendum, NdT) ont démontré que les choses peuvent changer. Rita Harrold et le Socialist Party ont été en première ligne de ces victoires. Les infirmières (entrée en grève dernièrement, NdT) ont aussi montré la voie !La richesse et les ressources existent pour assurer un niveau de vie de qualité pour tous, ainsi qu’un environnement durable, mais les gouvernements et l’Union européenne les gaspillent parce qu’ils font passer en premier le profit, et non les gens.
Nous avons besoin d’un mouvement de masse des syndicats et des communautés locales en faveur du logement et des salaires. Mais cette fois, il nous faut aller encore plus loin. Nous devons nous attaquer aux principaux partis politiques et au marché capitaliste pour que les besoins des gens et de la planète soient protégés.
Les jeunes sont essentiels dans cette lutte. C’est pourquoi je suis fier de proposer Rita Harrold comme candidate au Parlement européen’’ – Joe Higgins (ancien député européen du Socialist Party)
Qui est Rita ?
• Rita a 29 ans et une nourrice de Crumlin.
• Dirigeante de la campagne de ROSA (for Reproductive rights, against Oppression, Sexism & Austerity) pour le OUI au référendum sur l’abrogation du 8e amendement ‘‘Time4Choice’’, Rita a organisé des actions autour des pilules abortives qui ont été commentées par beaucoup comme ayant été cruciales pour atteindre que le droit à l’avortement obtenu aille jusqu’à 12 semaines sur demande.
• En tant que députée européenne, Rita continuera à mettre l’accent sur la violence basée sur le genre, sur l’écart de rémunération entre les genres et sur l’impact écrasant de l’austérité sur les femmes travailleuses et pauvres.
• Rita fut l’une des organisatrices de la campagne We Won’t Pay qui a aidé à organiser le boycott de masse du payement de la taxe sur l’eau.
• Rita est une activiste du Socialist Party depuis 10 ans.
Logement : Notre crise, leurs profits
En maximisant les profits, les banquiers, les promoteurs et les propriétaires immobiliers transforment la vie des gens en misère. L’État maltraite et discrimine également les gens du voyage et les allocataires sociaux. Mobilisez pour la marche du samedi 18 mai organisée par la National Homeless & Housing Coalition (coalition nationale des sans-abris et du logement).
- Interdiction des expulsions et des fonds vautours ; instauration de contrôle pour assurer des loyers, des prix de l’immobilier et des hypothèques abordables.
- Nationalisation des banques et des grandes compagnies du secteur de la construction sous contrôle public démocratique.
Solidarité internationale : Non à l’Union européenne des patrons !
L’UE défend le capitalisme néolibéral et continue d’imposer à l’Irlande de payer des milliards d’euros pour renflouer le système bancaire européen, au détriment des fonds de services publics dont le pays a tant besoin. L’UE a soutenu la répression de l’État espagnole contre le droit démocratique de la Catalogne à l’indépendance et apique la politique raciste et meurtrière de “l’Europe-Forteresse”.
Dans le cas du Brexit, les conservateurs britanniques (tories) et l’UE représentent des intérêts commerciaux différents. Mais aucun d’entre eux, ni même le gouvernement irlandais, ne représente les intérêts de la classe des travailleurs. Rita Harrold affirme que les travailleurs et les syndicalistes d’Irlande, d’Écosse, d’Angleterre et du Pays de Galles doivent s’y associer :
- Pour agir ensemble en defense de l’emploi, des salaires et des conditions de travail de tous les travailleurs, pour les droits des migrants et pour de meilleurs normes environnementales et sanitaires.
- S’opposer à tout durcissement des frontières, Nord/Sud ou Est/Ouest.
- Non au sectarisme – pour la solidarité entre tous les travailleurs – pour une Irlande socialiste et une Europe socialiste.
Mettons fin aux inégalités de richesse – Il nous faut un changement socialiste !
En Irlande, les 10% les plus riches possèdent plus de 53% de la richesse nette et possèdent 82% des terres. Les grandes entreprises et les super riches doivent être défiés. Rita se présente aux élections européennes en tant que membre du Socialist Party, sous la bannière de Solidarity-People Before Profit (groupe qui réunit les députés de gauche radicale de Solidarity (par ailleurs membres du Socialist party) et de People Before Profit, NdT). Tout comme Joe Higgins et Paul Murphy avant elle, Rita Harrold serait une puissante représentante de la classe des travailleurs de Dublin et du socialisme. Rita se bat :
- Pour taxer les grandes entreprises et doubler le taux d’imposition des entreprises (qui passerait ainsi de 12,5% à 25%, NdT).
- Pour en finir avec le marché capitaliste et l’économie truquée.
- Pour la propriété publique démocratique des secteurs clés de l’économie afin d’assurer une transition rapide vers un environnement durable et que la richesse et les ressources de la société soient utilisées pour répondre aux besoins de tous, et non aux profits de quelques-uns.
Dr. Rebecca Gomperts, directrice de Women On Web (service d’aide à l’avortement qui utilise la télémédecine et est destiné aux femmes qui vivent dans des pays où elles n’ont pas accès à des services d’avortements sûrs) : “Rita a été à l’avant-garde de la légalisation de l’avortement en Irlande et a aidé beaucoup de femmes lorsque l’avortement était encore illégal en Irlande. C’est une activiste, une animatrice et une éducatrice étonnante.”
Rita mène campagne pour :
- Les travailleurs: 15 euros de salaire horaire minimum & une campagne syndicale sérieuse contre les conditions de travail précaires.
- La petite enfance : Congé parental rémunéré de deux ans et garde d’enfants gratuite dans la communauté et sur le lieu de travail.
- Les femmes 😕Une campagne dirigée par les syndicats contre le harcèlement sexuel au travail & des investissements massifs dans l’enseignement et les services publics afin de lutter contre la violence basée sur le genre.
- Le climat : Une transition équitable et rapide vers une économie zéro carbone & des investissements publics dans l’énergie éolienne, houlomotrice & renouvelable.
- Les transports : Suppression de tous les tarifs pour les transports publics – extension massive des trains, trams et bus.
Si elle est élue, Rita vivra au salaire moyen et fera dont du surplus de son salaire aux lutte pour le changement.
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La députée Ruth Coppinger parle des Gilets Jaunes au Parlement irlandais
Notre camarade Ruth Coppinger (députée de Solidarity et membre du Socialist Party) a introduit le mouvement des Gilets Jaunes au parlement irlandais. Ce mouvement de protestation fait de blocages, d’occupations et de manifestations dans les grandes villes s’oppose à une situation et une politique qui sont également très impopulaire ailleurs dans le monde. Le mouvement des Gilets Jaunes fait tâche d’huile.En Egypte, la vente de gilets jaunes a même été interdite pour tenter d’empêcher toute contagion… Lorsque Macron a été élu en mai 2017, il représentait le nouveau visage du néolibéralisme. Le premier ministre irlandais avait d’ailleurs pris Macron comme exemple. Les mobilisations françaises constituent donc un avertissement au Premier ministre (“Taoiseach”) Varadkar.
Le mouvement se poursuit en France : il faut une grève générale de 24 heures pour faire tomber le gouvernement. Mais c’est le système capitaliste lui-même qui représente un cauchemar pour la majorité de la population. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une économie démocratiquement planifiée à la place du chaos dévastateur du “marché libre”. Cela fait partie de la lutte pour une France socialiste comme tremplin vers une Europe socialiste.
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Irlande. #ThisIsNotConsent. Colère suite au blâme d’une victime dans un procès pour viol
La campagne ROSA en Irlande a appelé à un certain nombre d’actions suite à l’acquittement d’une homme pour le viol d’une jeune femme de 17 ans.
Article repris du Socialist Party (section irlandaise du Comité pour une Internationale Ouvrière), organisation à l’initiative de la campagne ROSA – Irlande« Est-ce que la preuve écarte la possibilité qu’elle ait été attirée par l’accusé et qu’elle ait été ouverte à rencontrer et à être avec quelqu’un ? Vous devez voir comment elle était habillée. Elle portait un string avec de la dentelle. »
Ces commentaires de l’avocate de la défense Elizabeth O’Connell dans un procès pour viol à Cork ont suscité l’indignation partout en Irlande et sur la scène internationale. L’avocate parlait d’une femme de 17 ans, et sans aucune objection de la part du juge. Ces remarques sont un exemple clair de l’utilisation de mythes sur le viol et du blâme des victimes en audience publique. Et ceci se produit alors que la majorité des viols et des agressions sexuelles ne sont déjà pas signalés et où seulement 10 % des signalements aboutissent à une condamnation.
Protestations dans toute l’Irlande
Sous le hashtag #ThisIsNotConsent, les femmes ont affiché des photos de leurs sous-vêtements. Des manifestations ont eu lieu dans différentes villes d’Irlande très rapidement. À Cork, 500 personnes ont marché jusqu’au palais de justice – où les commentaires ont été faits – beaucoup laissant des sous-vêtements sur les marches et les rampes de l’édifice. 500 personnes ont également manifesté dans le centre de Dublin, 250 à Belfast, 50 à Limerick et 40 à Galway. La plupart de ces protestations ont été lancées à l’initiative de ROSA – un mouvement socialiste féministe, initiative du Socialist Party.
Cette explosion de colère reflète le fait que, de plus en plus, les femmes et les jeunes ne sont plus prêts à accepter les reproches faits aux victimes et la misogynie omniprésente dans la société. En mars/avril de cette année, des milliers de personnes sont descendues dans la rue après l’acquittement de joueurs de rugby d’Ulster lors d’un procès pour viol à Belfast, où des tactiques similaires de blâme de la victime ont été utilisées. Un grand nombre de personnes ont participé activement à la campagne pour le referendum pour obtenir le droit à l’avortement en Irlande.
Il y a deux semaines, des employés de Google à Dublin ont quitté leur emploi pendant quelques heures dans le cadre d’une action mondiale contre le harcèlement sexuel. Ce dernier exemple montre le potentiel qu’ont les travailleurs de s’organiser sur leur lieu de travail pour lutter contre le sexisme, une question que le mouvement syndical doit prendre au sérieux.
Un string dans le Dáil (parlement irlandais)
Ruth Coppinger, élue parlementaire de Solidarity et membre du Socialist Party, a apporter cette discussion au sein du parlement lorsqu’elle a interrogé Leo Varadka, exigeant que le gouvernement prenne des mesures contre le blâme des victimes en montrant un string au sein de l’assemblée parlementaire. Il s’agit probablement d’une première dans l’histoire du Dáil. Et les caméras se sont rapidement éloignées de « l’objet offensant ». Cependant, comme Ruth l’a fait remarquer, si c’est incongru de montrer un string au parlement national, ce l’est encore plus pour des sous-vêtements utilisés devant un tribunal comme preuve contre une femme.
L’intervention audacieuse de Ruth a suscité une grande attention de la part des médias nationaux ainsi que les mobilisation qui ont suivi. Fait significatif, cela a également fait l’objet d’une couverture médiatique dans des pays aussi divers que la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Inde, la Turquie, le Canada, les États-Unis (y compris le New York Times, Newsweek et CNN) et dans de nombreux pays d’Europe.
- Elle brandit un string devant le parlement pour en finir avec ce mythe sur le viol (article et vidéo sur le site huffingtonpost.fr)
Grève à l’occasion de la Journée internationale de la femme
Il existe un potentiel pour un nouveau mouvement autour de la question du blâme des victimes et de la violence sexiste. ROSA appelle à de grandes manifestations et à des grèves à l’occasion de la Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes en 2019. Nous nous inspirons de l’exemple espagnol, où une « grève féministe » de 2018 a fait sortir des millions de personnes du travail et dans la rue.
Ce mouvement doit absolument revendiquer et lutter pour des changements tels que la formation obligatoire des juges et des jurys dans les cas de violence sexuelle et l’éducation au consentement dans les écoles. Toutefois, le cas de Cork n’est pas un exemple isolé. Le blâme des victimes et la misogynie sont endémiques dans le système judiciaire, dans l’État et dans la société en général dans un système capitaliste qui porte le sexisme et l’inégalité en son sein. Nous devons construire un mouvement de femmes, de jeunes, de personnes LGBTQI+ et de tous les groupes composant la classe des travailleurs autour d’un programme anticapitaliste et féministe socialiste – qui remet en cause ce système et toutes les injustices qu’il perpétue.
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Meeting “Une victoire historique en Irlande !” avec Rita Harold

Bruxelles. 7 novembre, 19h, local H1308 – ULB Solbosch
En Irlande, deux tiers des gens se sont prononcés en faveur du droit à l’avortement lors du référendum du 25 mai dernier. La victoire est historique et aura un impact majeur à travers le monde concernant le combat pour que les femmes puissent librement décider de ce qu’elles veulent faire de leur corps.
Des dizaines de milliers de personnes sont également spontanément descendues dans les rues des deux côtés de la frontière irlandaise pour clamer “On la croit et on la soutient”. Elles entendaient réagir contre un procès pour viol impliquant des célébrités du rugby et où c’est la victime qui s’est retrouvée jugée !
Ce n’était pas une “révolution silencieuse” !
Cette riposte provient de l’action d’un mouvement féministe combatif. Depuis plus de 5 ans, la campagne ROSA-Irlande joue un rôle central pour construire un tel mouvement reposant sur une base militante et active.
Pour défendre quelles revendications ? Avec quelle relation avec les mobilisations sociales contre l’austérité ? Quelles leçons tirer du mouvement irlandais qui est parvenu à enterrer l’interdiction de l’avortement ? Est-ce suffisant de changer la loi ? Quels sont les prochains combats ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles Rita tentera de répondre.
Rita Harold est l’une des coordinatrices de ROSA-Irlande et l’organisatrice de la campagne bus4Repeal. Ce bus a parcouru l’Irlande en distribuant des pilules abortives à celles qui le demandaient, en défiant les autorités et dénonçant l’hypocrisie de la loi anti-IVG. En effet, illégales, les pilules abortives sont accessibles sur Internet, mais sans contrôle de leur qualité ni suivi médical ! Ce bus a aussi permis d’impliquer dans la lutte des personnes des quatre coins du pays.
Tout comme en 2018, la campagne ROSA t’invite à signer son appel et à participer à la construction de marches contre le sexisme et la précarité à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, le 8 mars 2019.

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Comment le référendum irlandais sur l’avortement a été gagné : ‘‘Ce n’était pas une révolution silencieuse’’

Ruth Coppinger Le 25 mai dernier, le référendum irlandais sur la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse s’est conclu par un résultat historique : 66% des participants ont voté en faveur de l’abolition de l’interdiction constitutionnelle de l’avortement. Le Premier ministre Varadkar a parlé d’une ‘‘révolution silencieuse’’. Ce faisant, il désirait laisser entendre que ce changement s’était produit sans lutte sociale. C’est que le Premier ministre n’aime pas trop les manifestations et les conflits sociaux… Notre camarade Ruth Coppinger, députée de Solidarity, a réagi : ‘‘La réalité, cependant, c’est que le mouvement contre l’interdiction de l’avortement faisait activement campagne depuis des années, en luttant contre un parlement conservateur et des médias hostiles.’’
Par Sander (Termonde)
L’atmosphère a sans aucun doute changé au cours des 20 dernières années. Mais l’establishment irlandais était particulièrement réticent à abandonner ses liens historiques avec l’Eglise catholique. Cela ne s’est fait que lorsqu’il n’était tout simplement plus possible de continuer. L’ancien establishment catholique conservateur a été durement frappé par les efforts de milliers d’activistes qui avaient tourné le dos au lobbying en constatant que cela était insuffisant. Cette campagne de terrain a duré des années et a conduit au résultat phénoménal du référendum. Parmi les jeunes de moins de 25 ans, 87% ont voté en faveur de l’avortement et, parmi les femmes de moins de 25 ans, 90% ont voté ‘‘OUI’’. La participation des jeunes femmes a quasiment doublé par rapport aux élections législatives de 2016.
Un vent nouveau souffle sur l’Irlande : celui de l’action collective pour s’attaquer aux problèmes sociaux. Des dizaines de milliers de personnes, pour la plupart des jeunes et des femmes, se sont activement impliquées dans la campagne depuis la mort de Savita Halappanavar en 2012, une jeune femme décédée après qu’un avortement lui soit refusé alors que cela aurait pu sauver sa vie. Depuis ce moment, les groupes d’action et les manifestations se sont succédé. Ruth Coppinger, membre de notre parti-frère irlandais explique : ‘‘Le mouvement n’était pas silencieux, mais la plupart des politiciens faisaient la sourde oreille’’.
L’establishment et les médias établis tentent maintenant de réécrire le cours de l’histoire par crainte que les gens en tirent confiance en eux et réalisent qu’ils peuvent se battre de la même manière sur d’autres sujets. Ils ignorent également les diverses propositions législatives soumises dans le passé par, entre autres, Solidarity, le groupement plus large dans lequel est actif notre parti-frère le Socialist Party qui compte trois députés (Ruth Coppinger, Paul Murphy et Mick Barry). Lorsque la pression est devenue trop forte, l’establishment a tenté de canaliser la discussion avec la mise sur pied d’une Assemblée citoyenne. Mais, sous la pression du mouvement, cette dernière a recommandé de reconnaître l’avortement sur demande jusqu’à 12 semaines. L’organisation d’un référendum était devenue inévitable.
Le thème des pilules abortives a constitué un élément important de la campagne. La campagne féministe-socialiste ROSA, lancée en 2014, a organisé des actions pour populariser l’usage des pilules abortives. Ces dernières étaient peut-être illégales, mais elles sont vite devenues courantes. ROSA s’est rendu en Irlande du Nord en train pour y acheter ces pilules et ensuite les distribuer dans toute la République d’Irlande pendant des manifestations de désobéissance civile. La diffusion des pilules abortives a triplé et a eu un effet décisif.
Le droit à l’avortement a bénéficié d’un soutien croissant. Des dizaines de milliers de personnes sont devenues des activistes et ont popularisé le sujet, y compris par le biais de l’art et de la culture. Ruth Coppinger commente : ‘‘Les médecins et les politiciens des partis établis ont dominé les débats officiels, mais la victoire a été obtenue grâce à la participation active de dizaines de milliers de personnes. C’était un mouvement social et politique à part entière.’’
Enfin, la députée explique : ‘‘En prétendant que tout a été obtenu dans le calme, l’establishment veut balayer la leçon-clé : les manifestations, l’approche combative et l’implication de la base peuvent arracher des résultats. Ces méthodes peuvent également être appliquées contre d’autres formes de discriminations et d’inégalités. Cela peut concerner des revendications telles que la séparation complète de l’Église et de l’État dans l’enseignement, les soins de santé et d’autres domaines, la fin de cette culture sexiste où les femmes gagnent moins que les hommes et sont présentées comme des objets sexuels, de même que la fin d’un système économique où une élite richissime contrôle la richesse et le pouvoir politique.’’
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[VIDEO] Grèves des pilotes de Ryanair basés en Irlande
Ryanair est frappé aujourd’hui par une grève des pilotes basés en Irlande. Il s’agit de la première d’une série d’actions qui toucheront l’entreprise cet été. Les députés de Solidarity et membres du Socialist Party (parti-frère irlandais du PSL) Ruth Coppinger et Paul Murphy s’expriment sur l’importance de ce conflit.
